Notre Jeu de l'Eté

c'est à dire vin évidement... mais dans le Brandebourg !!!!!!

Sur le fil c'est Eléonore qui gagne avec VIGNE !!!

Mais vous vous êtes battu comme un lion Lecré !!!

V pour la vigne en espalier !   



cliché personnel

c'est à dire vin évidement... mais dans le Brandebourg !!!!!!

Je n'ose pas imaginer la piquette !!!
Par contre maintenant je serais curieux de connaître le pourquoi du S du Neues Palais

A toi la main en tout cas Eléo !!! 

Merci, cher Momo, mais c'est notre Etre Suprême qui a trouvé le V sans lequel j'avançais dans le brouillard .  Bravo à vous !     Je vous donne donc la main avec plaisir ... et d'autant plus qu'il ne me sera pas facile de me connecter dans les deux prochains jours .

e pourquoi du S du Neues Palais

Mystère ! Peut-être parce qu'il y a un S qui jure un peu en tout cas même ans le paysage allemand ?! En tout cas je n'aurais pas trinqué avec ce roi hitlérien... même quand les ennemis de mes ennemis peuvent être en conséquence mes amis... parfois !

Si je peux vous être agréable en acceptent votre offre, chère Madame de Sabran, alors je l'accepte, d'autant plus que je crois avoir une énigme ! bonne nuit à tous

Lecréateur a écrit:Si je peux vous être agréable en acceptent votre offre, chère Madame de Sabran, alors je l'accepte, d'autant plus que je crois avoir une énigme ! bonne nuit à tous

Alors c'est entendu, et je vous souhaite la bonne nuit .

Gouverneur Morris a écrit:Alors petite précision (et merci Gögel ), voici les marques pour les bibliothèques privées de Frédéric II à Potsdam :

-on l'a vu, "V" pour celle de Sans-Souci stricto sensu, c'est à dire le petit château d'été au-dessus des Vignes ;

- "S" pour celle du Neues Palais von Sanssouci (le Neues Palais a été construit sur et rattaché au domaine de Sans-Souci, un peu comme le Petit Trianon bâti sur le domaine du Grand à Versailles, donc il en porte le nom également) ; et

- "P" pour celle du château de ville, le Stadtschloss Potsdam, et dont les ouvrages sont aujourd’hui exposés dans la bibliothèque du roi à Charlottenburg.


Gögel Quellen : https://docplayer.org/45509627-Ex-libris-p-o-et-amicorum.html und https://provenienz.gbv.de/Friedrich_II.,_Preu%C3%9Fen,_K%C3%B6nig



Récapitulons :




(en haut à droite la marque "B" pour le palais de Berlin)

Merci, mon cher Momo, pour toutes ces précisions intéressantes !
Je rêve de voir Sanssouci ......
un jour peut-être !

Ah il faut faire le voyage de Potsdam…

La cour de nos rois mérovingiens dès ses débuts fut nomade, et cela se poursuivit jusqu’à la fin du xviiie siècle ! L’ancien régime a toujours précautionneusement fait comme on avait toujours fait dans le passé, afin d’éviter tout faux pas, mais lorsque sous le règne de Louis XVI la Cour se transporta tout près de Paris pour neuf jours seulement, ce qui bouleversa l’opinion publique fut plus qu’un faux pas, ce fut une entorse inimaginable faite aux règles millénaires de la monarchie française : le Roi était sorti de son palais pour pénétrer non loin de là dans une maison particulière qui était ainsi la seule de Paris où il fût entré depuis qu’il règnait...et cela pour rendre visite à une personne qui n’avait aucun droit à être honorée de cette faveur ! Horreur !
Où cela se passa-t-il et qui était cette personne ?

Était-ce à Choisy, La Muette...?

Non loin du château de la Muette

Pour rendre visite à Mme de Polignac à Passy ?

Oui, en plein dans le mille, cher Verneur ! Bravo ! C'est bien cela : pour ses couches tardives, Madame de Polignac va s'établir à Passy. Ne pouvant se résigner à son absence, la Reine décide que la cour ira habiter le château de la Muette. Mercy note : "Le public de Paris n'applaudit pas du tout ce motif et le regarde comme une démonstration de faveur trop exagérée".
Vous qui me lisez ici, que pensez-vous de ces quelques mots de Pierre de Nolhac : "un jour; elle (la Reine) amène le Roi" (dans le maison où se trouve Mme de Polignac). P. de Nolhac maitrise parfaitement la langue. Avec ce verbe "amener" a-t-il dépassé sans ke vouloir sa pensée ou a-t-il voulu y introduire un zeste de gauchissement, car moi j'y vois comme quelqu'un qui tire derrière soi une personne qui est bien obligée de suivre (et dans la foulée suintent déjà les commentaires désobligeants :la Reine mène le Roi, elle régente tout etc etc). Peut-être, au contraire, Nolhac montre-t-il là sa parfaite maîtrise de la langue, car "amener" suppose que l'accompagnateur quitte la personne à l'arrivée et n'aille pas au delà, auquel cas la Reine serait restée en dehors de l'entretien.  Spontanément nous serions portés à dire : "mais non ! c'est clair la Reine est restée etc" Pour moi, nous n'en savons rien et de plus en plus je remarque ainsi des sollicitations de textes chez de simples romanciers. Bien souvent, nous ne savons pas, mais il est difficile de l'avouer !

Lecréateur a écrit: P. de Nolhac maitrise parfaitement la langue. Avec ce verbe "amener" a-t-il dépassé sans ke vouloir sa pensée ou a-t-il voulu y introduire un zeste de gauchissement, car moi j'y vois comme quelqu'un qui tire derrière soi une personne qui est bien obligée de suivre (et dans la foulée suintent déjà les commentaires désobligeants :la Reine mène le Roi, elle régente tout etc etc).

Mme de Polignac est la seule dame de la Cour à laquelle Louis XVI montrait de l'attention, auprès de laquelle il s'asseyait pour causer en société. Maints historiens ( dont Mme Bertière, pour ne citer qu'elle ) avancent même que Louis XVI et Maurepas auraient " placé " à dessein Mme de Polignac auprès de la reine comme une manière de gouvernante, pour contenir ses " dissipations " d'une part, et l'éloigner du cabinet des ministres d'autre part,  en lui procurant des distractions plus calmes, à Trianon.   Quand il y avait un peu de friction entre Marie-Antoinette et lui, il s'informait discrètement auprès de  Mme de Polignac de l'humeur de sa femme. ( Jacob Nicolas Moreau )  Quand advint l'incident des sangsues posées au petit duc de Normandie en présence de son père et à l'insu de Marie-Antoinette pour ménager sa sensibilité et qu'elle se fâcha si fort que Mme de Polignac voulut donner sa démission de gouvernante des Enfants de France,  Mme Vigée Le Brun affirme avoir vu alors le roi à genoux supplier Mme de Polignac de rester à son poste .
Quand la Révolution éclate et que les Polignac sont proscrits et s'exilent, Louis XVI écrit très amicalement à Yolande, même après que Marie-Antoinette trop surveillée ne le peut plus elle-même.

Madame de Sabran a écrit:Maints historiens

Merci beaucoup pour ces précisions. Dès que j’aurai des loisirs, je regarderai d’un peu plus près cette piste des historiens ayant avancé l’hypothèse en question. Pour revenir au verbe «amener» utilisé par P. de Nolhac (dans Le Trianon de Marie-Antoinette, 1924, p: 192), il est possible qu’il ne savait rien de plus que ce que nous savons maintenant (le Roi y est allé, c’est tout ! adresse : 9, rue de l’Annonciarion, Passy)… et il va presque de soi qu’il y a accompagné la Reine….et basta ! Cela étonne un tout petit peu de la part de Nolhac, lui toujours si précis. Après tout le Roi aurait très bien pu y aller seul... précisément pour une mission assez confidentielle… mais il est probable que la rumeur publique aurait averti la Reine de l’escapade du Roi avant même son retour ! Quant à la scène avec Vigier Le Brun, est-on sûr de l’orthographe de son témoignage ? Le Roi à genoux devant une dame ? Mmmmmmm, dans une telle situation je verrais plutôt un seul genou en terre ! Encore que au xviie comme au xviiie on pouvait parfois avoir genou pour genoux !!!!! Là le délire est proche quand on se rappelle que Louis XV trouvait que son fils le dauphin était trop polonais à son goût ! Peut-être pensait-il de même à propos de ses petits-fils, dont la mère était certes saxonne par l’était-civil mais polonaise par tout le reste ! Or les Polonais se mettent à genou(x !) à tout propos !
Mon conseil à toute personne s’intéressant tant à l’Histoire qu’aux histoires : (re)voir le film de Sidney Lumet, Twelve Angry Men.

A mon humble avis, cher Lecréateur, Marie-Antoinette a plutôt emmené qu'amené Louis XVI chez Mme de Polignac.  Il ne s'est pas rendu à cette visite contraint et forcé.  

Lecréateur a écrit:
Quant à la scène avec Vigée Le Brun, est-on sûr de l’orthographe de son témoignage ? Le Roi à genoux devant une dame ? Mmmmmmm, dans une telle situation je verrais plutôt un seul genou en terre ! Encore que au xviie comme au xviiie on pouvait parfois avoir genou pour genoux !!!!!  Là le délire est proche quand on se rappelle que Louis XV trouvait que son fils le dauphin était trop polonais à son goût ! Peut-être pensait-il de même à propos de ses petits-fils, dont la mère était  certes saxonne par l’était-civil mais polonaise par tout le reste ! Or les Polonais se mettent à genou(x !) à tout propos !
Mon conseil  à toute personne s’intéressant tant à l’Histoire qu’aux histoires : (re)voir le film de Sidney Lumet, Twelve Angry Men.

Eh bien, tenez donc !      Je ne puis mieux faire que de vous donner les termes exacts de Mme Le Brun :  



___________________

Mme de Sabran a écrit: plutôt emmener qu'amener

C'est évident ! La plume de P. de Nolhac tellement subjugué par le personnage de la Reine, s'est fourvoyée et il a mis amener pour emmener ! On a d'ailleurs de la peine à imaginer la Reine s'arrêtant entre deux portes et le Roi allant plus loin, seul ! Cela ne colle pas du tout avec les personnages, tous deux plutôt insoucieux de l'étiquette. Du reste P. de Nolhac ne précise pas comment les souverains sont allés du château de la Muette au 9 de la rue de l'Annonciation à Passy, mais c'est littéralement la porte à côté (j'exagère à peine) ! Qui ne brode pas un rien en racontant un fait historique ?! Je verrais bien le Roi et la Reine quittant bras dessus bras dessous le château pour aller tout bonnement à pied au numéro 9, se mêlant à la foule somme ils l'avaient déjà ailleurs, par exemple à Reims. Je me permets de broder encore un peu plus: peut-être, étant encore duc de Valois, le jeune futur Louis-Philippe avait-il déjà assisté à des scènes pareilles avec le Roi et la Reine, et en a-t-il conservé l'image de "souverains-citoyens" ?! Je sais que, là, j'en remets sans doute trop !
Puisque Mme de Polignac elle-même nous raconte qu'elle a vu Louis XVI à ses genoux, cela prouverait que à cette occasion il a vraiment laissé parler son naturel "polonais", toujours par amour pour la Reine !!!!!

Quel palais est somptueusement aménagé par Napoléon entre 1810 et 1812 pour un hôte qui n’y vint jamais ?

Lecréateur a écrit:
Puisque Mme de Polignac elle-même nous raconte qu'elle a vu Louis XVI à ses genoux ...

Mais pas du tout !  
Cette citation n'est pas de Mme de Polignac mais  de Mme Vigée Le Brun.    

Gouverneur Morris a écrit:Quel palais est somptueusement aménagé par Napoléon entre 1810 et 1812 pour un hôte qui n’y vint jamais ?

Je propose la Palazzina dei Mulini, Napoléon y attend Marie-Louise ...



...   ou bien cette autre maison que Napoléon découvre, dans la vallée de San Martino, donnant sur le golfe de Portoferraio.  



Le décor du plafond de la salle à manger rappelle les amours de Napoléon et de Marie-Louise. Il révèle une fresque où deux colombes, en s’éloignant, resserrent le nœud de l’amour.

Marie-Louise ne vint jamais ...
https://marie-antoinette.forumactif.org/t5342-napoleon-et-les-femmes?highlight=NAPOLEON

Bien vu Eleo mais cela se passe en 1814 !

Nous cherchons un palais aménagé avant la chute de l’Empire !

Alors, je sèche !

Est-ce le palais du Roi de Rome à Rambouillet ?

Non, on cherche un autre palais, pour un souverain, qui n’y vint jamais car les dernières années de l’Empire ne le permirent pas

Pour l'empereur, un de ses frères, un souverain régnant ou déchu de l'étranger ? Un palais en France ?
Le pape Pie VII ?

Ce palais est t-il en place en 1810 car on parle d'aménagements, des travaux de décoration ou renouvellement de mobilier je suppose ?

Un palais pour Josephine ?

Pour l'empereur de Russie ?