Mémoires de la comtesse de La Ferronays : (1791-1816). De Albertine du Bouchet de Sourches de Montsoreau
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Mémoires de la comtesse de La Ferronays : (1791-1816). De Albertine du Bouchet de Sourches de Montsoreau
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Mémoires de la comtesse de La Ferronays : 1791-1816
Albertine-Louise-Marie-Charlotte du Bouchet de Sourches de Montsoreau
Editions présentée par Bernard Auzanneau
Presses Universitaires de Rennes (Janv. 2023)
436 pages
Présentation :
C'est le regard contemporain sur l'Émigration d'une femme engagée dans la Contre-Révolution et dont ces souvenirs représentent une source exceptionnelle pour connaître la vie des Émigrés restés fidèles au Roi après Brumaire. Mais ce document inédit nous offre surtout le vécu au jour le jour d'une émigration européenne pendant la Révolution et l'Empire.
Paradoxalement, grâce à la Révolution, elle va rencontrer son mari. Comme elle le dit : « Sans tous les événements qui ont bouleversé les projets et le sort de chacun, je n'aurais pas été Mme de La Ferronnays ni la mère de Messieurs et Mesdemoiselles de La Ferronnays, ce qui, Dieu me pardonne, serait capable de me faire aimer la Révolution ! » Elle, en effet, de noblesse de Cour, née Albertine de Montsoreau, épouse à 19 ans le vicomte Auguste de La Ferronnays, de très ancienne famille bretonne. Mais l'Histoire qui les réunit va souvent les séparer. Car Auguste, devenu aide de camp du duc de Berry et agent secret royaliste, parcourt l'Europe au péril de sa vie.
À partir de leur correspondance quasi quotidienne et fusionnelle, et longtemps après les événements (1840), elle écrit ce récit destiné à leurs enfants pour les éclairer sur la jeunesse de leurs parents, vécue dangereusement (comme celle des migrants actuels !). C'est aussi un roman, d'une vie intense et dramatique, qui demeure constamment ouvert au théâtre, à la musique, à la mode, à la danse et aux rencontres qui permirent à Albertine de supporter avec une courageuse gaîté cet exil interminable de 23 années, et nous permettent à nous lecteurs de ne jamais nous ennuyer.
Pour la petite histoire familiale :
Albertine du Bouchet de Sourches (1782-1848) est la fille de Yves-Marie du Bouchet de Sourches (1749-1818), marquis de Sourches, comte de Montsoreau, frère de frère de Louis-François du Bouchet de Sourches (1744-1786), comte de Sourches, 2e marquis de Tourzel : l'époux de la très bien connue ici duchesse de Tourzel.
Bref, elle était la nièce par alliance de la duchesse de Tourzel !
Notre sujet : Louise-Elisabeth de Croÿ, marquise puis duchesse de Tourzel
Albertine du Bouchet de Sourches, comtesse de La Ferronays (1782-1848)
Countess Marie-Charlotte-Albertine de La Ferronnays, née du Bouchet de Sourches de Montsoreau
Anonym, from The Middleton Watercolor Album
Watercolor and gouache on paper, 1825-27
Image : Hillwood Estate Museum & Gardens
Présentation du musée :
Countess Marie-Charlotte-Albertine de la Ferronnays, née du Bouchet de Sourches de Montsoreau (1782-1848), was born into one of France’s most illustrious aristocratic families. Her father, the Count de Montsoreau, was a high-ranking army officer and her mother, governess to the children of the Duc de Berry. Marie and her sister therefore spent their childhood surrounded by the luxuries and privileges of the French court.
The events of the French Revolution caused Marie and her family to immigrate to England. She married Count Pierre-Louis-Auguste de la Ferronnays, also of noble blood, in 1802 and gave birth to eleven children, including daughter Pauline, who is also featured in the Middleton Album.
A dispute with the Duc de Berry after their return to France led to her husband’s appointment as Minister of Denmark in 1817 and Ambassador to Russia in 1819. Marie became a well-regarded hostess in the Russian capital—according to Lady Anne Disbrowe, she helped “enliven the dullness of Petersburg and the diplomatic meetings.” Eleanor Middleton’s diary likewise records the many soirees, dinners, and dances her family attended at the de la Ferronnays’ home.
The Count’s promotion to French Minister of Foreign Affairs and Marie’s poor health caused them to resettle in Paris in 1827. They moved to Italy a year later and remained there until the Count’s death in 1842. Marie lived with Pauline and her husband in Baden, Germany until her own death in 1848.
Auguste Ferron de La Ferronnays (1777-1842)
Count de la Ferronnays
Anonym, from The Middleton Watercolor Album
Watercolor and gouache on paper, 1825-27
Image : Hillwood Estate Museum & Gardens
Sa bio Wiki (extraits) :
Pierre-Louis-Auguste Ferron, comte de La Ferronnays, né le 4 décembre 1777 à Saint-Malo et mort le 17 janvier 1842 à Rome, est un général, diplomate et homme politique français, ministre français des Affaires étrangères du 4 janvier 1828 au 24 avril 1829.
Né à Saint-Malo, quelques années après Chateaubriand, il participe, comme lui, à la campagne de l'armée des émigrés (Armée de Condé) en 1792, puis émigre en Angleterre où il entre au service du duc de Berry, comme officier d'ordonnance puis aide de camp. Il passe ensuite au service de la Suède, avant de revenir à Londres auprès du duc de Berry, avec lequel il débarque à Cherbourg en 1814.
À la Restauration, il est nommé maréchal de camp en 1814, puis pair de France héréditaire par ordonnance du 17 août 1815. Une autre ordonnance du 31 août 1817 le fait comte-pair héréditaire. Il devient ensuite diplomate.
Il occupe plusieurs ambassades dont celle du Danemark (1817) puis celle de Saint-Pétersbourg (1819), avant de devenir ministre des Affaires étrangères dans le ministère Martignac le 4 janvier 1828. Il prend une attitude ferme en faveur de l'indépendance de la Grèce en soutenant l'expédition de Morée, mais il doit résigner son poste le 24 avril 1829 en faveur du duc de Montmorency, à la suite d'une attaque d'angine de poitrine.
Durant ces mêmes années, il entretient une correspondance amicale avec Chateaubriand, que ce dernier évoque brièvement dans ses Mémoires d'outre-tombe.
Il est promu lieutenant-général en 1828 et nommé ambassadeur près le Saint-Siège, à Rome en février 1830.
Il refuse de prêter serment à Louis-Philippe et se démet de ses fonctions en août 1830. En 1832, il s'offre comme otage à la duchesse de Berry, enfermée à Blaye.
La famille du comte de la Ferronnays aux environs de Nice
Fournier de Bellevue
Huile sur toile, 19e siècle
Image : Commons wikimedia
* Source et infos complémentaires (notamment sa vie familiale) : Wikipedia - Auguste de la Ferronnays
Mémoires de la comtesse de La Ferronays : 1791-1816
Albertine-Louise-Marie-Charlotte du Bouchet de Sourches de Montsoreau
Editions présentée par Bernard Auzanneau
Presses Universitaires de Rennes (Janv. 2023)
436 pages
Présentation :
C'est le regard contemporain sur l'Émigration d'une femme engagée dans la Contre-Révolution et dont ces souvenirs représentent une source exceptionnelle pour connaître la vie des Émigrés restés fidèles au Roi après Brumaire. Mais ce document inédit nous offre surtout le vécu au jour le jour d'une émigration européenne pendant la Révolution et l'Empire.
Paradoxalement, grâce à la Révolution, elle va rencontrer son mari. Comme elle le dit : « Sans tous les événements qui ont bouleversé les projets et le sort de chacun, je n'aurais pas été Mme de La Ferronnays ni la mère de Messieurs et Mesdemoiselles de La Ferronnays, ce qui, Dieu me pardonne, serait capable de me faire aimer la Révolution ! » Elle, en effet, de noblesse de Cour, née Albertine de Montsoreau, épouse à 19 ans le vicomte Auguste de La Ferronnays, de très ancienne famille bretonne. Mais l'Histoire qui les réunit va souvent les séparer. Car Auguste, devenu aide de camp du duc de Berry et agent secret royaliste, parcourt l'Europe au péril de sa vie.
À partir de leur correspondance quasi quotidienne et fusionnelle, et longtemps après les événements (1840), elle écrit ce récit destiné à leurs enfants pour les éclairer sur la jeunesse de leurs parents, vécue dangereusement (comme celle des migrants actuels !). C'est aussi un roman, d'une vie intense et dramatique, qui demeure constamment ouvert au théâtre, à la musique, à la mode, à la danse et aux rencontres qui permirent à Albertine de supporter avec une courageuse gaîté cet exil interminable de 23 années, et nous permettent à nous lecteurs de ne jamais nous ennuyer.
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Pour la petite histoire familiale :
Albertine du Bouchet de Sourches (1782-1848) est la fille de Yves-Marie du Bouchet de Sourches (1749-1818), marquis de Sourches, comte de Montsoreau, frère de frère de Louis-François du Bouchet de Sourches (1744-1786), comte de Sourches, 2e marquis de Tourzel : l'époux de la très bien connue ici duchesse de Tourzel.
Bref, elle était la nièce par alliance de la duchesse de Tourzel !
Notre sujet : Louise-Elisabeth de Croÿ, marquise puis duchesse de Tourzel
Albertine du Bouchet de Sourches, comtesse de La Ferronays (1782-1848)
Countess Marie-Charlotte-Albertine de La Ferronnays, née du Bouchet de Sourches de Montsoreau
Anonym, from The Middleton Watercolor Album
Watercolor and gouache on paper, 1825-27
Image : Hillwood Estate Museum & Gardens
Présentation du musée :
Countess Marie-Charlotte-Albertine de la Ferronnays, née du Bouchet de Sourches de Montsoreau (1782-1848), was born into one of France’s most illustrious aristocratic families. Her father, the Count de Montsoreau, was a high-ranking army officer and her mother, governess to the children of the Duc de Berry. Marie and her sister therefore spent their childhood surrounded by the luxuries and privileges of the French court.
The events of the French Revolution caused Marie and her family to immigrate to England. She married Count Pierre-Louis-Auguste de la Ferronnays, also of noble blood, in 1802 and gave birth to eleven children, including daughter Pauline, who is also featured in the Middleton Album.
A dispute with the Duc de Berry after their return to France led to her husband’s appointment as Minister of Denmark in 1817 and Ambassador to Russia in 1819. Marie became a well-regarded hostess in the Russian capital—according to Lady Anne Disbrowe, she helped “enliven the dullness of Petersburg and the diplomatic meetings.” Eleanor Middleton’s diary likewise records the many soirees, dinners, and dances her family attended at the de la Ferronnays’ home.
The Count’s promotion to French Minister of Foreign Affairs and Marie’s poor health caused them to resettle in Paris in 1827. They moved to Italy a year later and remained there until the Count’s death in 1842. Marie lived with Pauline and her husband in Baden, Germany until her own death in 1848.
Auguste Ferron de La Ferronnays (1777-1842)
Count de la Ferronnays
Anonym, from The Middleton Watercolor Album
Watercolor and gouache on paper, 1825-27
Image : Hillwood Estate Museum & Gardens
Sa bio Wiki (extraits) :
Pierre-Louis-Auguste Ferron, comte de La Ferronnays, né le 4 décembre 1777 à Saint-Malo et mort le 17 janvier 1842 à Rome, est un général, diplomate et homme politique français, ministre français des Affaires étrangères du 4 janvier 1828 au 24 avril 1829.
Né à Saint-Malo, quelques années après Chateaubriand, il participe, comme lui, à la campagne de l'armée des émigrés (Armée de Condé) en 1792, puis émigre en Angleterre où il entre au service du duc de Berry, comme officier d'ordonnance puis aide de camp. Il passe ensuite au service de la Suède, avant de revenir à Londres auprès du duc de Berry, avec lequel il débarque à Cherbourg en 1814.
À la Restauration, il est nommé maréchal de camp en 1814, puis pair de France héréditaire par ordonnance du 17 août 1815. Une autre ordonnance du 31 août 1817 le fait comte-pair héréditaire. Il devient ensuite diplomate.
Il occupe plusieurs ambassades dont celle du Danemark (1817) puis celle de Saint-Pétersbourg (1819), avant de devenir ministre des Affaires étrangères dans le ministère Martignac le 4 janvier 1828. Il prend une attitude ferme en faveur de l'indépendance de la Grèce en soutenant l'expédition de Morée, mais il doit résigner son poste le 24 avril 1829 en faveur du duc de Montmorency, à la suite d'une attaque d'angine de poitrine.
Durant ces mêmes années, il entretient une correspondance amicale avec Chateaubriand, que ce dernier évoque brièvement dans ses Mémoires d'outre-tombe.
Il est promu lieutenant-général en 1828 et nommé ambassadeur près le Saint-Siège, à Rome en février 1830.
Il refuse de prêter serment à Louis-Philippe et se démet de ses fonctions en août 1830. En 1832, il s'offre comme otage à la duchesse de Berry, enfermée à Blaye.
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Date d'inscription : 21/12/2013
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