Mémoires de la comtesse de Boigne
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Mémoires de la comtesse de Boigne
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2014408
Adèle d'Osmond
Biographie:
Adélaïde Charlotte Louise Éléonore dite Adèle d'Osmond, par son mariage comtesse de Boigne, est née à Versailles le 19 février 1781 et morte à Paris le 10 mai 1866.
Fille de René Eustache, 4e marquis d'Osmond (1751-1838) et d'Éléonore Dillon (1753-1831), elle fut la compagne de jeux du premier dauphin, Louis-Joseph-Xavier-François de France (1781-1789) à Versailles. Elle épousa, durant l'émigration, à Londres, le 11 juin 1798, Benoît de Boigne (1751-1830). Ils n'eurent pas d'enfant. D'un commun accord, les époux ne tardèrent pas à se séparer et M. de Boigne retourna vivre en Savoie en 1802.
Adèle revint en France en 1804 et fit partie, jusqu’à la chute de l'Empire, des cercles royalistes que Napoléon tolérait. Elle se lia avec madame de Staël et madame Récamier.
Avec le retour des Bourbons en 1814, elle accéda à une position mondaine de premier plan. Elle suivit d'abord son père, nommé ambassadeur à Turin puis à Londres, avant de se fixer définitivement à Paris, avec, à la belle saison, quelques séjours dans ses maisons de Châtenay-Malabry et de Trouville. Elle régnait sur un salon très brillant et assez mélangé, où la haute aristocratie se mêlait au monde de la politique, de la diplomatie et de la littérature.
La monarchie de Juillet devait être le zénith de sa gloire. La famille d'Osmond était en effet très liée à la famille d'Orléans, et Adèle était elle-même une amie intime de la reine des Français, Marie-Amélie de Bourbon (1782-1866). Avec l'âge, son salon prit un caractère plus nettement politique ; c'est alors qu'elle rédigea ses célèbres Mémoires, publiés en 1907-1908 (dans une version expurgée et en texte intégral en 1921-1923) sous le titre : Récits d'une tante, Mémoires de la comtesse de Boigne née d'Osmond. C'est un document irremplaçable sur la monarchie de Juillet. Marcel Proust en fut un lecteur enthousiaste et s'inspira de leur auteur pour forger le personnage de madame de Villeparisis dans La Recherche.
Elle fut la maîtresse du duc de Fitz-James puis du chancelier Pasquier : « C'était une croyance assez répandue aux Tuileries et au Luxembourg, écrit Montalivet, qu'après la mort de Mme Pasquier, le chancelier avait épousé en Angleterre Mme de Boigne […] Je suis de ceux qui ont cru au mariage secret. Quoi qu'il en soit, pendant la dernière partie de sa vie, le duc Pasquier vécut avec la comtesse de Boigne dans la plus douce et la plus constante intimité. »
Elle fut aussi l'amie du comte Pozzo di Borgo, ambassadeur de Russie à Paris, et du comte de Nesselrode, ministre des Affaires étrangères du tsar.
Elle est également l'auteur de deux romans, publiés à titre posthume : La Maréchale d'Aubemer, nouvelle du XVIIIe siècle (1866) et Une passion dans le grand monde (1867).
Merci WIKI
Nous avons tous dans notre bibliothèque, j'en suis sûre :
Françoise Wagener a consacré une biographie à Mme de Boigne : http://www.lexpress.fr/informations/la-comtesse-est-servie_626377.html
Adèle de Boigne, née Osmond, eut une vie turbulente et longue qui lui fit connaître la fin de l'Ancien Régime comme la révolution de 1848. Après ceux de Madame Récamier et de La Reine Hortense, voici son portrait, par la très érudite Françoise Wagener
Une peinture anonyme, conservée au château de Sassy, nous montre la ravissante Mme de Boigne habillée à l'image des déesses, en Pandore. Dès l'âge de dix-sept ans (en 1798), la jeune femme pouvait rivaliser avec celle que Zeus avait parée de tous les dons: la beauté, le talent et l'éloquence. Et la boîte dont elle soulèvera le couvercle en écrivant ses Mémoires a répandu tous les maux de la période mouvementée qui court de la fin de l'Ancien Régime à la révolution de 1848.
La vie de la comtesse de Boigne avait tout pour piquer la curiosité de Françoise Wagener, dont la vocation semble être de raviver le mérite de ces aimables personnes, capables d'influer sur la politique en usant de la plume d'oie du fond de leur alcôve. Après Madame Récamier et La Reine Hortense, l'ancienne journaliste du Monde, à qui peut s'appliquer le mot de la marquise de Sévigné «être savante avec grâce» (en insistant sur le premier terme), parachève son brelan de dames. A quand le carré?
Entre la bambine à boucles blondes, née en 1781, à Versailles, et l'octogénaire à coiffe de dentelle si semblable à la comtesse, née Rostopchine, onze règnes et régimes se sont succédé. Adèle d'Osmond descend de l'antique noblesse normande par son père et de la grande maison irlandaise des Dillon par sa mère. A trois ans, elle récite les tragédies de Racine, joue avec le premier Dauphin et verse de grosses larmes en faisant ses adieux à Marie-Antoinette, qui s'est rendue pour une ultime visite chez ses tantes à Bellevue.
Londres, Turin, Rome, puis Naples: le milieu bariolé des émigrés trempe le caractère d'Adèle, qui sait s'attacher des amitiés durables. Elle se lie avec la reine de Naples, Marie-Caroline, et sa fille, Marie-Amélie, future souveraine des Français. On n'est pas chez les pauvres et l'on reste en tout lieu très faubourg Saint-Germain, même si l'on est une pionnière des bains de Dieppe et que l'on parle de la reine d'Angleterre comme d'un «pain de sucre couvert de brocarts d'or». Plus tard, Mme Récamier, Mme de Staël, Chateaubriand, Mérimée, «son bijou», la trouveront spirituelle et remplie de talents. En revanche, son union orageuse avec le général de Boigne, aventurier dans l'Inde des maharajas, porté sur la nymphette et bienfaiteur de sa ville natale, Chambéry, tient des turbulences d'El Niño. Après la mort de Boigne, elle trouve enfin la paix, auprès du chancelier Pasquier.
Dans ce travail érudit, méritoire, il arrive que le poids de l'Histoire prenne le pas sur la vie. En entreprenant la biographie d'une femme qui rédigea ses Mémoires, Françoise Wagener se trouve comme l'Anglais Painter lorsqu'il écrivit son Chateaubriand: captive d'un texte que nul, fût-ce au prix d'un immense travail, ne saurait surpasser.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
Merci chère Eléonore d'avoir créé ce post ! Une de mes lectures favorites. Le recul que cette femme prend sur elle-même et ses anciennes inclinations politiques est édifiant et confère un charme particulier à ses mémoires.
Aristocrate jusqu'au bout des ongles, fière de l'antique maison à laquelle elle appartient, elle ne cache pas faire un mariage de raison avec le parvenu de Boigne pour sauver sa famille de la misère. Son regard à la fin de sa vie sur Napoléon et l'Empire, qu'elle reconnaît avoir alors boudés par appartenance de caste, est juste emouvant d'honnêteté et de franchise.
Bonus : elle n'a jamais un mot pour sa pédante et prétentieuse cousine, l'autre mémorialiste féminine du temps, la marquise de La Tour du Pin :
Aristocrate jusqu'au bout des ongles, fière de l'antique maison à laquelle elle appartient, elle ne cache pas faire un mariage de raison avec le parvenu de Boigne pour sauver sa famille de la misère. Son regard à la fin de sa vie sur Napoléon et l'Empire, qu'elle reconnaît avoir alors boudés par appartenance de caste, est juste emouvant d'honnêteté et de franchise.
Bonus : elle n'a jamais un mot pour sa pédante et prétentieuse cousine, l'autre mémorialiste féminine du temps, la marquise de La Tour du Pin :
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
Je partage totalement le post de Gouverneur Morris, une femme attachante.Et la vie de son mari est un vrai film d'action....
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
Il a fait fortune aux Indes, non ?
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
Oui, une vie aventureuse au possible ! Mariage peu heureux....Comme vous le dites, elle s'est volontairement sacrifiés pour ses parents qui crevaient de faim à Londres.
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
CLIOXVIII a écrit:elle s'est volontairement sacrifiés pour ses parents qui crevaient de faim à Londres.
A ce point-là ? Ah oui! Pendant l'émigration...
On en parle peu... J'en parle régulièrement à propos de cette émigration, mais c'est dans la Grande Cabriole de Nina Companeez (boudoi30 ) que l'on rencontre des aristocrates dans cet état de misère...
Certains sont obligés de se faire domestiques...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
Elle raconte que les invités aux maigres repas laissaient discrètement leurs maigres oboles sur la cheminée de leurs hôtes.....
Les prof de français; de musique, de dessin étaient trop nombreux sur le marché des petits boulots.
Les prof de français; de musique, de dessin étaient trop nombreux sur le marché des petits boulots.
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
Une peinture anonyme, conservée au château de Sassy, nous montre la ravissante Mme de Boigne habillée à l'image des déesses, en Pandore.
Tiens, c'est curieux ! Je me souviens d'un grand tableau nous montrant la comtesse de Boigne en dame déjà plutôt mûre .
Je n'ai pas pu le photographier malheureusement .
Mais il y a sans doute plusieurs portraits de Mme de Boigne à Sassy, car le chancelier Pasquier en était très épris .
Je vous ai bouturé cette visite.
Si vous voulez la refaire avec moi, c'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2620-le-chateau-de-sassy-dans-les-pas-de-mme-de-boigne#74671
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Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
Majesté a écrit:CLIOXVIII a écrit:elle s'est volontairement sacrifiés pour ses parents qui crevaient de faim à Londres.
A ce point-là ? Ah oui! Pendant l'émigration...
On en parle peu... J'en parle régulièrement à propos de cette émigration, mais c'est dans la Grande Cabriole de Nina Companeez (boudoi30 ) que l'on rencontre des aristocrates dans cet état de misère...
Certains sont obligés de se faire domestiques...
Bien à vous.
Merci beaucoup Clio XVIII pour ce rappel de la situation ! Le "monde" vivait comme vous le dites toujours en société, mais on apportait sa bougie et son sucre pour le thé comme vous le rappelez....
Les Osmond étaient effectivement sans un sou et l'archevêque de Narbonne, le parent Dillon si fastueux par le passé, bien en peine de subvenir à leurs besoins à Londres.
Je ne me rappelle plus si des Dillon d'Angleterre se sont manifestés (si jamais ils n'avaient pas tous été jacobites...). Mais on a l'exemple des Lord Harcourt qui ont hébergé et entretenu leurs "cousins" français (les branches étaient séparées depuis Guillaume le Conquérant !) et ont même noués des alliances avec eux, alors qu'ils ne possédaient plus rien... Quelle élégance (de classe of course).
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
Nous avons un sujet sur les Dillon, cher Momo .
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t685-la-famille-dillon?highlight=dillon
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t685-la-famille-dillon?highlight=dillon
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Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
Les éditions Mercure de France - Le temps retrouvé poursuivent la réédition des écrits privés que nous sommes nombreux ici à apprécier...
Et ainsi donc, chez vos libraires, ce mois de septembre prochain :
Mémoires
Tome 1 : Du règne de Louis XVI à 1820
Comtesse de Boigne
Editions Mercure de France (Sept. 18)
Présentation de l'éditeur :
Couvrant près de soixante-dix ans, les Mémoires de la comtesse de Boigne occupent une place à part dans la littérature de souvenirs, ne serait-ce que par la richesse de leur information et la qualité exceptionnelle de leur style.
Document irremplaçable sur toute la période qui va des dernières années de l'Ancien Régime à la révolution de 1848, ces Mémoires ont fait de la comtesse de Boigne, depuis leur première publication en 1907, un personnage quasi mythique.
Elle passe pour le caustique avocat du diable de tous les procès en canonisation de ses contemporains, la plus célèbre de ses victimes étant Chateaubriand.
Ces Mémoires sont également l'oeuvre d'une extraordinaire psychologue, impitoyablement lucide, qui démonte les rouages d'une société qu'elle a si bien observée et dénonce sans relâche la bêtise de sa classe sociale.
Proust, qui en fut l'un des premiers lecteurs, s'enthousiasma pour les Mémoires de la comtesse de Boigne dont il salua la publication et dont il s'inspira directement pour son oeuvre personnelle.
A lire, si ce n'est déjà fait....
Et ainsi donc, chez vos libraires, ce mois de septembre prochain :
Mémoires
Tome 1 : Du règne de Louis XVI à 1820
Comtesse de Boigne
Editions Mercure de France (Sept. 18)
Présentation de l'éditeur :
Couvrant près de soixante-dix ans, les Mémoires de la comtesse de Boigne occupent une place à part dans la littérature de souvenirs, ne serait-ce que par la richesse de leur information et la qualité exceptionnelle de leur style.
Document irremplaçable sur toute la période qui va des dernières années de l'Ancien Régime à la révolution de 1848, ces Mémoires ont fait de la comtesse de Boigne, depuis leur première publication en 1907, un personnage quasi mythique.
Elle passe pour le caustique avocat du diable de tous les procès en canonisation de ses contemporains, la plus célèbre de ses victimes étant Chateaubriand.
Ces Mémoires sont également l'oeuvre d'une extraordinaire psychologue, impitoyablement lucide, qui démonte les rouages d'une société qu'elle a si bien observée et dénonce sans relâche la bêtise de sa classe sociale.
Proust, qui en fut l'un des premiers lecteurs, s'enthousiasma pour les Mémoires de la comtesse de Boigne dont il salua la publication et dont il s'inspira directement pour son oeuvre personnelle.
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A lire, si ce n'est déjà fait....
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
La nuit, la neige a écrit:
A lire, si ce n'est déjà fait....
Oui, à lire absolument !
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Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
Les anecdotes sont remarquables. Je m'en souviens d'une justement. La Comtesse est toute petite et joue à la poupée la Reine et Mme Elisabeth vont faire le lit de la poupée, sans penser qu'un jour Elles le feraient pour Elles, cela m'avait troublé.
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
Je ne me souviens plus de ce passage bien précisément .
Celui qui m'avait frappée : " Paix, mon Adèle, paix ... "
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Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
Notre sujet sur le château de Sassy ( Normandie ) nous emmène chez son bon ami, le chancelier Pasquier.
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2620-le-chateau-de-sassy-dans-les-pas-de-mme-de-boigne?highlight=sassy
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55508
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mémoires de la comtesse de Boigne
Chez vos libraires ce mois-ci, la réédition, format poche, du second volume des...
Mémoires
Récits d'une tante. Tome 2 : de 1820 à 1848
Comtesse de Boigne
Édition de : Jean-Claude Berchet
Mercure de France, Le Temps retrouvé (Oct. 2021)
720 pages
Présentation :
Couvrant près de soixante-dix ans, les Mémoires de la comtesse de Boigne occupent une place à part dans la littérature de souvenirs, ne serait-ce que par la richesse de leur information et la qualité exceptionnelle de leur style.
Document irremplaçable sur toute la période qui va des dernières années de l'Ancien Régime à la révolution de 1848, ces Mémoires ont fait de la comtesse de Boigne, depuis leur première publication en 1907, un personnage quasi mythique.
Elle passe pour le caustique avocat du diable de tous les procès en canonisation de ses contemporains, la plus célèbre de ses victimes étant Chateaubriand. Ces Mémoires sont également l'œuvre d'une extraordinaire psychologue, impitoyablement lucide, qui démonte les rouages d'une société qu'elle a si bien observée et dénonce sans relâche la bêtise de sa classe sociale.
Proust, qui en fut l'un des premiers lecteurs, s'enthousiasma pour les Mémoires de la comtesse de Boigne dont il salua la publication et dont il s'inspira directement pour son œuvre personnelle.
Mémoires
Récits d'une tante. Tome 2 : de 1820 à 1848
Comtesse de Boigne
Édition de : Jean-Claude Berchet
Mercure de France, Le Temps retrouvé (Oct. 2021)
720 pages
Présentation :
Couvrant près de soixante-dix ans, les Mémoires de la comtesse de Boigne occupent une place à part dans la littérature de souvenirs, ne serait-ce que par la richesse de leur information et la qualité exceptionnelle de leur style.
Document irremplaçable sur toute la période qui va des dernières années de l'Ancien Régime à la révolution de 1848, ces Mémoires ont fait de la comtesse de Boigne, depuis leur première publication en 1907, un personnage quasi mythique.
Elle passe pour le caustique avocat du diable de tous les procès en canonisation de ses contemporains, la plus célèbre de ses victimes étant Chateaubriand. Ces Mémoires sont également l'œuvre d'une extraordinaire psychologue, impitoyablement lucide, qui démonte les rouages d'une société qu'elle a si bien observée et dénonce sans relâche la bêtise de sa classe sociale.
Proust, qui en fut l'un des premiers lecteurs, s'enthousiasma pour les Mémoires de la comtesse de Boigne dont il salua la publication et dont il s'inspira directement pour son œuvre personnelle.
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
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