Notre Jeu de l'Eté !

Ni ces deux personnes, ni ce château.

Il s'agit d'un personnage qui jouit d'un page à lui tout seul sur ce forum, et qui est assez fournie !

Louis-René de Rohan-Guemené, cardinal de Rohan 1734-1803.

Les vestiges de l'abbaye de Marmoutier (Indre et Loire) ?

Le cadinal, en effet, mais pas l'abbaye.
Le roi lui permit, lors de son départ en exil vers Marmoutier, de se rendre aussi dans cette propriété qui lui venait de sa famille.

Serait-ce à l'abbaye de La Chaise-Dieu en Auvergne ?
Ou près de Marmoutier en Indre et Loire ?

Mais ces deux abbayes-là ne sont pas détruites ...

.... Dans quelle région de France sommes nous ?
Nord-Ouest ?
Centre-Ouest ?
Sud-Ouest ?
Nord-Est ?
Centre-Est ?
Sud-Est ?

Nord-Ouest.

Ce n'est pas si loin que ça de Marmoutier, en tout cas vue depuis Paris.

On a parlé de la Bretagne et de la Normandie, mais il semble que vous avez décliné ces propositions ?

Le cardinal de Rohan s'est-il rendu dans cette propriété ?

Était-ce une abbaye ou un château ?

Un château, qui fut sa résidence de villégiature.
En effet, il n'y a pas que la Bretagne et la Normandie dans l'Ouest de la France !

Ce château a disparu avant ou pendant la Révolution ?
Si avant la Révolution, par décision du cardinal ou non ?

Le château du Verger de Seiche-sur-le-Loir ?

Lucius a écrit:Un château, qui fut sa résidence de villégiature.
En effet, il n'y a pas que la Bretagne et la Normandie dans l'Ouest de la France !

Aquitaine ?

Dominique Poulin a écrit:Le château du Verger de Seiche-sur-le-Loir  ?

Bravo !
Château qui fut l'un des plus beaux de l'Anjou et de tout l'Ouest, jouant un rôle précurseur dans la transition entre châteaux forts et grands demeures modernes avec Gaillon. Construit par le maréchal de Gié, il demeura dans la famille de Rohan jusqu'au XVIIIe siècle, jusqu'à ce que le cardinal décide de le vendre en démolissant le château peut-être devenu trop lourd à entretenir.



Entre Bretagne et Normandie se trouvent aussi Maine et Anjou

Lucius a écrit:

Dominique Poulin a écrit:Le château du Verger de Seiche-sur-le-Loir  ?

Bravo !
Château qui fut l'un des plus beaux de l'Anjou et de tout l'Ouest, jouant un rôle précurseur dans la transition entre châteaux forts et grands demeures modernes avec Gaillon.

Splendide, en effet, très imposant !   Bravo, Domi !  Merci, mon cher petit Lulu, je découvre ce château
...  mais non point le Maine et l'Anjou.

L'inspiration me fait défaut, prenez la main, je vous en prie !

Avec plaisir, merci Domi !

Eh bien voici :

Qui était la " Jeanne Calment " du XVIIIe
Indice :  ce n'était pas une dame mais un monsieur.

En France ou en Navarre ?!

Quel âge a-t-il atteint ?
Dans quelle région vivait-il ?
A-t-il donné des masses terres au sujet de son régime alimentaire ?
A-t-il été reçu par le roi, et par lequel ?

... en France.

Lecréateur a écrit:Quel âge a-t-il atteint ?
Dans quelle région vivait-il ?
A-t-il donné des masses terres au sujet de son régime alimentaire ?
A-t-il été reçu par le roi, et par lequel ?

Il a atteint un grand âge forcément.
Pas de régime alimentaire.
Il a été reçu par le roi.

Ah mais bien sûr !!! L’ami Fontenelle

Jean Jacob 1669-1790 ? 121 ans ??? Est-ce possible ???

Gouverneur Morris a écrit:Ah mais bien sûr !!! L’ami Fontenelle

...  

Dominique Poulin a écrit:Jean Jacob 1669-1790 ? 121 ans ???  Est-ce possible ???

Mais oui, Domi, il s'agit bien de Jean Jacob, et vous avez raison d'émettre quelques doutes car la comparaison avec Jeanne Calment va au-delà d'un prétendu très grand âge :  il y a bien aussi, dans le cas de Jacob,  entourloupe et escroquerie à la clef !

Jean Jacob, le vieillard qui escroqua la Révolution française
En 1789, la toute jeune Assemblée nationale rend hommage au « doyen de l'humanité » et survivant du système féodal. Sauf qu'il s'agissait d'un imposteur…


Par Marc Fourny, dans Le Point.

C'est l'incroyable histoire d'une magnifique imposture… Comme le rapporte le curieux livre des historiens Antoine de Baecque et Jacques Berlioz, un vieillard de 120 ans s'est rendu à Paris en 1789, précédé par une formidable réputation, afin de recevoir l'hommage de la jeune nation française pour avoir survécu si longtemps à la « barbarie féodale », supprimée deux mois plus tôt avec l'abolition des privilèges. Une apothéose civique suivie par une presse dithyrambique, qui servit à magnifier la force vitale de cette vieille France qui s'ouvrait aux idées neuves…

Ce 23 octobre 1789, donc, toute l'Assemblée nationale se lève à l'entrée du vénérable Jean Jacob, né en 1669 dans le « Mont-Jura », soutenu par ses fidèles, appuyé sur des béquilles, venu tout exprès remercier les députés pour avoir « dégagé sa patrie des liens de la servitude », comme l'écrivent les gazettes de l'époque. La réception, courte mais émouvante, s'inscrit dans la propagande révolutionnaire, rappellent les auteurs : ce vieillard né sous le règne de Louis XIV, qui a vu celui de Louis XV, peut enfin terminer sa vie en homme libre… Dans la foulée, on lance une souscription pour égayer ses vieux jours, un acte qui ravit ses parents proches, devenus peu à peu les véritables Thénardier d'une escroquerie juteuse et bien huilée.

Bravo, mon cher Dominique !
Et vous reprenez la main  ...

Au moins Fontenelle nous fit un centenaire sans être un imposteur !!!!

Hein, crois-tu, quelle histoire !
Et ce vieux rigolo avait eu l'honneur d'être présenté au roi et à la famille royale le 11 octobre.  
Jean Jacob ne serait pas né en 1669 mais en 1693 ; c’est une petite-nièce qui aurait, par appât du gain, organisé une usurpation d’identité grâce à un extrait baptistaire d’un ancêtre.