Notre Jeu de l'Eté !

...dans son attitude ? ... Sa façon de se tenir assise ?

Oui, par la façon de se tenir assis, et en l'outrant, on peut exprimer certaines choses (et c'est ainsi que l'a compris le témoin-correspondant, qui était un bon observateur... mais il a opté pour une des interprétations possibles en voyant la manière dont la reine était assise...or il y avait d'autres manières de l'interpréter ! c'est un cas passionnant pour les experts de police judiciaire

Par rapport au buste de la reine ? Au fond de la banquette ? Au bord ? Y-a-t-il un rapport avec les mains ? Comme si elle dissimulait quelque chose ? Y-a-t-il une relation avec les vêtements de la reine ?

Oui, cher Dominique, vous êtes dans le bon : suivez la ligne du buste, mais pas que cela !

Le témoignage en question est-il critique ou empathique ?

La partie (je suis objectif !) du témoignage en question n'est ni empathique ni dyspathique ni dispathique etc ! Je ne sais encore rien sur son auteur (son témoignage a été publié il y a plus d'un siècle, il y faut quelque temps) mais je sais déjà qu'il doit être de la petite noblesse, et que du moins dans cette partie de son témoignage il fait preuve de réelles qualité d'objectivité, de rigueur, d'esprit je dirais "critique", ce qu'on attend de tout étudiant révérant la célèbre "critique historique" !

Est-ce en rapport avec quelque autre passager de la berline ?

Aux yeux de cet observateur, le comportement de la reine lui paraît-il curieux ? Si oui, est-ce dans l'expression de son visage  ?
Peut-être a t-elle le teint brouillé, décomposé par le stress ?
Elle s'anime beaucoup, ne tient pas en place, est très nerveuse ?

Elle ne peut s'empêcher de pleurer ?

Toujours d‘après le même observateur,qui encore une fois semble avoir pu marcher près de la berline plus que quelques instants en raison de l’affluence, grâce à quoi son témoignage ne se résume pas à un ou deux instantanés :
- aucun rapport avec les autres passagers de la berline
-le comportement de la reine était plus que curieux, cela lntriguait fortement ce témoin, c’est cela avant tout qui le frappait, et c’est pourquoi son attention se portait en priorité sur elle, bien qu’il ne pùt distinguer grand chose de son visage, pas de mentions de larmes, pas de «stress» ! (d’ailleurs ce mot étranger à peine débarqué en français n’y veut déjà plus  rien dire !) mais cet observateur lui-même se livre à son empathie, tellement elle lui semblait aller de soi, puisqu’il écrit que la reine:ne s’anime pas, reste sur son siège, plongée dans le silence et une absence étrange, ne changeant ni de position, ni de maintien, ni d’attitude, nous dirions comme coupée du monde. et tout cela «pour ne rien voir» dit l’observateiur. Là, il fait.vraiment de l’empathie, et comment ne pas faire comme lui ? Nous approchons de plus en plus des Tuileries, certainement la reine plus que quiconque craint cette arrivée, elle se doute bien de ce qui les attend tous après ce «retour» qui fut déjà un vrai scandale, nous supposons que l’angoisse se faisait de plus en plus forte dans la berline (l’observateur ne dit rien des autres passagers à ce sujet).
Qu’est-ce qui dans le maintien et ‘l’attitude de la reine a poussé d’emblée  le témoin à conclure : «pour ne rien voir» ?

Elle a utilisé le rince-oeil de son somptueux nécessaire de voyage ?

Elle cache son visage de ses deux mains ?

Elle pousse Pétion sur Mme Elisabeth afin de se boucher la vue de la portière ?

... et il croit que c'est arrivé, l'animal !

Pour le Gouverneur Hé bien.... non ! Probablement parce que quelques bandits ou gredins, mis au courant par cette âme damnée de Drouet, avaient arraisonné la berline dans certaine forêt très mal fréquentée des  environs !

Marie-Antoinette fait un plat monstre à Barnave pour le rallier à sa cause ? ...

Elle a rabattu chapeau et voilette épaisse devant son visage ?

Vous faites durer le suspens, cher Lecréateur !
Ne vous fendriez-vous pas d'un petit indice qui nous mette sur la voie ?!