Notre Jeu de l'Eté !

Mme de Sabran a écrit:

Gouverneur Morris a écrit:

Mme de Sabran a écrit:Il a les yeux blancs,  avance les bras tendus : Oedipe à Colone ?  

Ce n'est pas mytho je l'ai dit

Vous avez dit, Môssieu :  " pas dans le sens habituellement donné à ce qualificatif. "

C'est koikoi, c't'embrouille ?!  

Il s'agit d'un sujet religieux mais qui n'appartient pas à la Mythologie Classique.

Mme de Sabran a écrit:Catherine de Russie ?!    

Mme de Sabran a écrit:S'agit-il de la Manufacture mulhousienne ?

Mme de Sabran a écrit:Marie-Antoinette et Fersen, à Bondy ?!  

Jésus essayant de filer à l'anglaise sans laisser à Marie-Madeleine son " petit cadeau " ?!  

Non, mais c'est bien un sujet religieux

... un sujet biblique ?

Oui

Le détail agrandi fait trop penser à nombre d'oeuvres d'art illustrant le célèbre sujet de la Genèse (la femme de Putiphar et Joseph) pour hésiter plus longtemps ! Mais quant à la manufacture d'où provient cette indienne... je suis au rouet.

Bravo le Cré, c'est bien cette nympho qui tenait lieu d’épouse à Putiphar et le pauvre Joseph, comme le précise cette indienne mettant en avant la retenue de ce dernier !    



Cherchez encore la manufacture !

Je cherche, je cherche...Je suppose qu'elle est située en France .... ou en Navarre ?! Ou peut-être en Belgique... du côté de Tournai ?!!!!

En tous cas, oubliez Mulhouse !

En France et bien loin de Mulhouse !!!!

J'étudie les dossiers de Nantes, de Rouen et de Nîmes.... mais je ne sais pourquoi, la manufacture de Bourg-lès-Valence me semble mieux convenir... Allons, j'opte pour elle

Non mais vous chauffez ! Nous sommes entre Valence et Nîmes

Ferrare ?

C'est en France ?

Voyons voir... Orange ?!

Lecréateur a écrit:Voyons voir... Orange ?!

Oui !!!! La manufacture .... ? Il ne vous manque que le nom !!!

La manufacture Jean-Rodolphe (pardon.... ou Johann Rudolf) Wetter ! Je voulais compléter par l'adresse.... mais introuvable... sniff

Bravo Le Cré !!!!!

A vous la main !

Avant de saisir la main, je voudrais avec un brin de malice faire remarquer qu’il est quand même plaisant de faire allusion à la chasteté à propos d’un meuble qu’il n’est pas d’usage d’associer avant tout à cette vertu… mais n’est-ce pas là, parmi d’autres, le témoignage de ce goût bien innocent pour les gaudriole que nous affectionnons dans le xviii e siècle ?
Passons à d’autres témoignages avec le retour de Varennes. Il y eut nombre de témoins, mais surtout de grandes foules, et ces foules nombreuses souvent se neutralisent, je veux dire que par la suite elles ont tendance à devenir une masse plus ou moins homogène dans laquelle les témoins isolés perdent de plus en plus leur individualité propre, et leurs témoignages perdent en même temps leur originalité. Or, certains d’entre eux valent le détour ! C’est ainsi qu’au hasard de mes lectures concernant ce retour il y a ce que rapporte un témoin qui a vu passer la berline royale descendant les Champs-Elysées et qui a couché tout cela dans une lettre à une de ses connaissances. Il fut tellement intrigué par la manière d’être ou de se tenir de Marie-Antoinette dans la berline, que c’est là la chose principale dont il informa son correspondant. Pour nous également cette attitude de la reine reste intriguante. Quelle est-elle ?

Oh, ne me dites pas qu'elle était gaie comme un pinson, je ne pourrais vous croire !

Non, ce n'était pas cela qui intriguait notre correspondant-témoin, c'était son silence, même son "absence". Il y avait beaucoup de monde à l'extérieur de la berline, apparemment le silence régnait dedans (durant ce temps-là ! attention à tous les témoignages, quels qu'ils aient pu être !) nous ne savons pas combien de temps il a pu observer la berline. Peut-être avançait-elle au pas, et a-t-il pu marcher à côté d'elle pendant un certain temps et poursuivre ainsi ses observations ? Nous n'en savons rien ! Trop de romanciers et d'historiens se laissent tenter par l'absence de témoignages pour combler les vides.En tout cas, mille et une des notations de notre témoin-correspondant prouvent qu'il cherchait à être le plus exact. D'ailleurs il se permet une seule entorse à sa recherche d'objectivité dans l'explication de "l'absence-silence" de Marie-Antoinette. Mais qu'est-ce qui dans le maintien de la Reine a intrigué à ce point l'observateur ?