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Marie-Angélique Le Blanc (1712-1775), l'enfant-loup ...

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Message par Mme de Sabran Dim 23 Juin 2024, 18:58

Oyez, oyez, bonnes gens   Marie-Angélique Le Blanc (1712-1775), l'enfant-loup ... Eat43112    l'incroyable histoire de Marie-Angélique Le Blanc, cette "enfant-loup" qui connut les ors de Versailles !



-  Non ! Marie-Angélique Le Blanc (1712-1775), l'enfant-loup ... 3231074342

-  Si !!! Marie-Angélique Le Blanc (1712-1775), l'enfant-loup ... 693620883


Marie-Angélique Le Blanc  (  1712 - 1775  )

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Wiki ne tarit pas de détails !   Very Happy   Née vers 1712, Marie-Angélique appartient à la tribu autochtone des Meskwakis (ou « Renards »), en Haute-Louisiane alors sous administration française,  voisins et ennemis des nations plus puissantes des Sioux et des Ojibwés. Ils voient disparaître la majorité de leurs hommes dans deux grandes batailles contre les Français, en 1712 et 1716. De nombreuses petites « Meskwakies », âgées de 5-7 ans, sont données ou vendues aux Français du Canada, pour servir de futures domestiques.

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Baptêmes de petites Amérindiennes Renardes au Canada en 1713, données aux Français après les batailles de 1712 et 1716.


Mme de Courtemanche adopta ainsi Marie-Angélique, vers l'été 1718. Dans la même maison vivaient deux autres jeunes filles autochtones retenues comme otages afin d'éviter les attaques de leur peuple et qui furent rendues à leur nation à l'été 1719.

Après une importante attaque des Inuits, en septembre 1719, contre la concession française, puis l'incendie total du fort Ponchartrain du Labrador, en juillet 1720, Mme de Courtemanche se résigna à embarquer vers la France, avec ses trois filles et Marie-Angélique. Par peur des pirates, elle choisit le morutier l’Aventurier, armé en guerre,  et doté d'une commission l'autorisant à attaquer « sus de faict et de force les ennemis de Sa Majesté ».

Selon les archives des armateurs de l'Aventurier, il semble que sa destination première était d'aller porter la morue en Italie, à Gênes ou Livourne. La présence à bord de Mme de Courtemanche — important personnage qui se trouvait être la mère du nouveau « commandant de la côte du Labrador » — aura été la raison de l'accostage prématuré, sur le littoral de France.  Mauvaise idée car, comme nous le savons,  la peste sévissait à Marseille. What a Face
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t2781-l-epidemie-de-peste-a-marseille-1720-a-1723?highlight=peste
La situation est cauchemardesque !  affraid

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La place de l'hôtel de ville de Marseille durant la Grande Peste de 1720.
Tableau de Michel Serre.

Mme de Courtemanche  multiplia ses suppliques à la Cour afin de pouvoir quitter la zone de peste « avec ses trois filles et une Sauvagesse », d'abord enfermées sur le navire, puis réfugiées brièvement en l'arsenal des galères. Elle supplie de « la faire sortir de Marseille à la première occasion soit par terre soit par mer. Et comme elle y a dépensé tout l'argent qu'elle avait apporté, il ne lui reste rien pour pouvoir subsister, elle se recommande à la charité du Conseil. »

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Ministre de la Marine, 19 mars 1721.
Mme de Courtemanche a passé en France avec une Sauvagesse, du Canada vers Marseille.

Sur ces suppliques, le Conseil de Marine apposa ces trois mots : « Rien à répondre » et Mme de Courtemanche, qui considérait Marie-Angélique comme sa fille, se vit contrainte de la confier au sieur Ollive, qui avait dans le nord de Marseille une activité dans la filature de la soie .

Marie-Angélique y rencontra une jeune esclave noire venue, elle, de Palestine.  À la suite de maltraitances et très certainement d'un viol, suspecte Wiki  car Marie-Angélique sera à jamais terrorisée qu'un homme la touche, elle s'enfuit avec la petite fille noire, aidées dans leur fuite par le fait qu'elles traversent une Provence dépeuplée, dévastée par la peste.

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Au cours de leurs dix années communes de survie en forêt, jamais les deux filles ne parviendront à trouver un langage articulé commun, ne communiquant que par des gestes, des cris et des sifflements. Au vu de sa provenance (la Palestine), la petite esclave noire était probablement originaire du Soudan ou d'Éthiopie, ces deux terres fournissant l'immense majorité des esclaves noirs en ce début de XVIIIe siècle.

Leur survie commune sera facilitée, tout à la fois par la force de la jeune esclave noire, décrite comme plus grande de taille, et par l'origine amérindienne de Marie-Angélique, qui, très jeune en Nouvelle-France, avait appris à se protéger du grand froid en s'enfouissant en terre, notamment dans des terriers d'animaux agrandis.

La petite esclave noire, désormais âgée de plus de vingt ans, sera abattue, vers le 7 septembre 1731, en Champagne, par un certain M. de Bar de Saint-Martin, près du village du même nom dont il avait la seigneurie. Marie-Angélique fut longtemps accusée de ce crime, mais l'auteur des coups de feu confessera lui-même à James Burnett, en 1765, avoir fait feu par crainte de ces deux créatures sauvages.

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Vers le 8 septembre 1731, près du cimetière de Songy, Marie-Angélique est retrouvée dans un état d'ensauvagement marqué (noirâtre, griffue, chevelue, affectée d'un nystagmus, buvant l'eau à quatre pattes tel un animal...), puis recueillie par le châtelain local, le vicomte d'Epinoy (d'Espinay), qui la fait héberger chez son berger.

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Sauvage : biographie de Marie-Angélique le Blanc, 1712-1775 »
par Gaëlle Hersent, Aurélie Bevière et Jean-David Morvan


Le 30 octobre 1731, elle est transférée à l'hospice Saint-Maur de Châlons-en-Champagne, qui comprenait trois sections : hommes, femmes et enfants jusqu'à l'adolescence. Placée dans la section des femmes, qui étaient contraintes de travailler à l'atelier de bonneterie, la mémoire lui revient lentement. Elle déclare notamment se nommer « Marie-Angélique des Olives ».

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Les Archives secrètes du Vatican offrent avec précision le lieu de capture de la fille sauvage, dont l'âge est d'environ 18 ans.
Photos.archives — Archivio Segreto Vaticano ; Segr. di Stato, Nunz. Francia, 1731

Elle est l'unique exemple d'enfant sauvage à être reconnu comme authentique dans les Archives du Vatican en raison d'informations reçues sur son comportement élaboré de survie lors de sa capture (chasseresse, nageuse, pêcheuse, parfois très violente, etc.), ainsi que sur son alimentation : tout aliment cuit la rend malade ; elle se nourrit exclusivement de végétaux crus (feuilles et racines) et de proies dévorées crues, ce qui atteste d'une longue désocialisation.

Elle vit ensuite dans un hospice et six couvents de quatre autres villes de Champagne, Vitry-le-François, Sainte-Menehould, Joinville en Champagne et Reims, brièvement pour cette dernière.

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Louis d'Orléans, duke of Orléans (1703-1752)
Charles Antoine Coypel —

Elle est désormais protégée par le duc Louis d'Orléans, cousin du roi, qui lui verse une pension "DUR" (durable; cf. photo) entre 1744 et le 2e semestre 1751. Ce prince du sang lui fera quitter la Champagne pour un couvent de Paris en avril 1750.

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Pension versée par le duc d’Orléans (1744-1751).

En Champagne, l'ancienne reine de Pologne, Catherine Opalinska, mère de Marie Leszczyńska,Marie-Angélique Le Blanc (1712-1775), l'enfant-loup ... _jfif91
lui accorde sa protection, ainsi que l'archidiacre Cazotte (frère de l'écrivain), qui falsifie son acte de baptême en la rajeunissant de 9 ans, laissant ainsi accroire qu'elle a été sauvage peu de temps. Cette modification de son âge, bien attestée par les archives, va induire en erreur toute la littérature consacrée à Marie-Angélique durant près de trois siècles, et empêcher de découvrir son origine car il fallait rechercher sa venue en France dans des registres antérieurs d'une décennie.

De fait, l'original de son acte de baptême porte une rature grossière sur la mention « dix-neuf ans », âge qui est remplacé par « onze ans », cette surcharge étant tardive, d'une autre encre et d'une autre main que celle du curé (Archives municipales de Châlons-en-Champagne, GG 126). La copie de l'acte de baptême conservée dans la collection du greffe (Archives de la Marne, 2 E 119 / 35), qui donne « vingt ans », confirme la falsification de l'âge.

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L'acte de baptême de la collection paroissiale (GG 126 : « dix-neuf ans »)
et celui de la collection du greffe (2 E 119 / 35 : « vingt ans »)
donnent tous deux « la Mérique » (l'Amérique) comme provenance de Marie-Angélique.


Désormais rajeunie de 9 ans, et n'ayant plus à porter un lourd et long passé « sauvage » qui effrayait les autorités civiles et ecclésiastiques, Marie-Angélique entra le 23 avril 1750 au couvent des Nouvelles-Catholiques à Paris, puis intégra le 20 janvier 1751 le noviciat de l'abbaye Sainte-Périne de Chaillot, où les religieuses avaient le titre de chanoinesses augustines et l'honneur de porter l'aumusse.

Elle est grièvement blessée dans cette abbaye en tombant d'une fenêtre et le duc Louis d'Orléans la fait transférer en ambulance hippomobile, le 14 juin 1751, au couvent des Hospitalières de Notre-Dame de la Miséricorde de la rue Mouffetard (actuelle caserne Monge). Laissée là pour morte durant de longs mois, Marie-Angélique survit, bien qu'elle ait été privée de presque tous soins après le décès du duc d'Orléans en 1752. Sad

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Plan de Turgot, en rouge le couvent (doc. Christian Chevalier).


Jetée à la rue en novembre 1752, celle qui a survécu à la grande peste de Marseille, puis dix années en forêt dans son enfance, affronte avec stoïcisme un état de grande misère à Paris. Une gazette publiée en Allemagne, le Journal épistolaire, fait savoir son étonnement, le 22 mars 1755, qu'un personnage de cette importance « ait pu se trouver presque réduite aux extrémités de la misère ».

Le 22 septembre 1753, la reine de France, Marie Leszczynska,  Marie-Angélique Le Blanc (1712-1775), l'enfant-loup ... _jfif90
reçoit Marie-Angélique dans ses appartements privés de Versailles, et la sauve de la misère en lui octroyant une pension annuelle de 240 livres

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Pension versée par la reine de France.

. Plus tard, dans son testament, l'épouse de Louis XV, qui se sait malade, demandera que cette pension lui soit perpétuée après sa mort.
(Archives nationales, AE.2 / 1002 et Maison de la Reine, O1 / 3742).

Dans le couvent des Hospitalières de la rue Mouffetard, Marie-Angélique a fait la connaissance d'une dame de charité habitant le quartier, Marie-Catherine Homassel Hecquet, avec laquelle elle rédige, en 1753, les souvenirs qui seront publiés sous le titre : Histoire d'une jeune fille sauvage trouvée dans les bois à l'âge de dix ans, qui reprend donc l'âge falsifié. Le savant voyageur Charles Marie de La Condamine y fait des ajouts sur les « sauvages des Amériques » mais, souffrant, ne peut remettre le manuscrit qu'à la fin de 1754 au libraire-imprimeur Duchesne, célèbre éditeur de Voltaire.

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L'ouvrage, annoncé dès le 19 février 1755 dans les Annonces, Affiches, et Avis divers est un succès, aussitôt réimprimé puis traduit en allemand (1756) et en anglais (plusieurs éditions en Angleterre et en Écosse à partir de 1760), ce qui apporta un soutien financier à Marie-Angélique.

Marie-Angélique ayant toujours affirmé avoir « passé les mers » en compagnie d’une « dame de qualité » , depuis un pays très froid vers un pays chaud, où elle fut enfermée sur le bateau ( la quarantaine de peste à Marseille), Mme Hecquet supposa que le pays chaud était les Antilles. Imaginant que Marie-Angélique y avait été « peinte en noir » pour y être vendue comme « esclave de Guinée ».

Les co-auteurs, ainsi que la mère supérieure de l'Hôtel-Dieu de Québec, attribuent à Marie-Angélique des origines esquimaudes en se fondant sur ses souvenirs et sur le fait qu'elle désigne, parmi plusieurs costumes de poupées, celui des Esquimaux.

Un tournant majeur de la recherche est offert par les archives conservées en Écosse, attendu que le philosophe et linguiste James Burnett, lord Monboddo, qui enquête en France sur Marie-Angélique, en 1765, et l'interroge longuement, notant les mots de son enfance, identifie sa langue comme appartenant à la vaste famille de l'algonquin. Le premier, il comprend qu'elle n'est pas une Esquimaude, mais une Algonquienne, précisant même que son navire a fait voile depuis le Labrador.

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Portrait au crayon de James Burnette Lord Monboddo
par John Brown, v. 1777.

Marie-Angélique reste l'unique cas d'enfant sauvage qui, découverte dans un grand état de régression comportementale, a présenté ensuite une complète résurrection intellectuelle, apprenant à lire et écrire, ce qui est attesté par des écrits de sa main et la mention des livres de sa bibliothèque dans l'inventaire notarié de ses biens, dressé en janvier 1776.
Établi en raison de l'absence d'héritier, et donc de l'adjudication au roi, Louis XVI, des biens (droit de déshérence) de Marie-Angélique, cet inventaire après décès fait aussi foi qu'elle était assez fortunée, le total de ses possessions et le capital de ses rentes viagères dépassant les 10 000 livres, à une époque où les gages d'une servante étaient d'environ 150 livres par an.

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Ultime vestige de l'écriture de Marie-Angélique (« m a m le blanc »).
Prêt d'argent du 7 juin 1775.

Le 15 décembre 1775 au matin, apprenant que Marie-Angélique est mourante, le voisinage et les passants se précipitent chez elle, à l’angle des actuelles rues du Temple et Notre-Dame-de-Nazareth. De nombreuses personnes se pressent dans un élan de solidarité sociale commune.

Les pères récollets dits de Nazareth étaient des moines respectant des vœux absolus de pauvreté. C’est donc un authentique moine mendiant, en robe de bure, sandales de bois et cordelette, qui donna les derniers sacrements à Marie-Angélique, en étant fort arrangeant afin que Marie-Angélique monte au ciel, laissant croire qu’elle avait reçu ce sacrement de son vivant : « … a peine a-t-elle été ointe au frond et aux yeux qu’elle est morte ».

Entre-temps, l’épouse d’un pauvre vidangeur (cureur de fosses septiques), courut en toute hâte (les horaires des procès-verbaux en font foi), vers le Palais de Justice, sis près de la cathédrale Notre-Dame, pour rapporter qu’une femme aisée était décédée sans héritiers, et être récompensée, selon l’usage, du quart de la succession de Marie-Angélique, alors échue au roi, Louis XVI.

En raison de ce droit du roi sur les successions en déshérence, se met en branle un processus judiciaire qui perdurera jusqu’en juin 1776.

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LES COMMENTAIRES

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Louis Racine. Par Carmontelle.
Chantilly, Musée Condé.

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Voltaire évoque brièvement Marie-Angélique, également à propos du combat avec sa compagne, dans le Poème sur la loi naturelle

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Deux courriers sur Marie-Angélique sont publiés dans le numéro de décembre 1731 du Mercure de France.
L'un d'eux est dû à Claude Faron, historien châlonnais, qui écrit à nouveau à son propos en 1737.

Le philosophe Julien Offray de La Mettrie note à son propos, en 1748 :
« Je crois que la fille sauvage de Chalons en Champagne aura porté la peine de son crime, s’il est vrai qu’elle ait mangé sa sœur ».

Le duc de Luynes la rencontre en 1753 et la cite dans ses mémoires.

En avril 1755, le Mercure de France publie une lettre de La Condamine où celui-ci nie être l'auteur de l'Histoire d'une jeune fille sauvage...Shocked
Il précise les conditions d'écriture de cet ouvrage.

Dans les tomes 3 et 4 de son Histoire naturelle, Buffon évoque Marie-Angélique Le Blanc et son incapacité à parler avant sa capture.

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À la mémoire de Marie-Angélique, le village de Songy, où elle fut capturée en 1731, a élevé une statue en 2009.  



Les éditions Delcourt lui ont consacré une bande dessinée historique : s'appuyant sur l'œuvre de Serge Aroles, Aurélie Bévière et Jean-David Morvan écrivent le scénario de Sauvage : biographie de Marie-Angélique Le Blanc : 1712-1775, servi par le dessin de Gaëlle Hersent et publié en 2015.

Marie-Angélique Le Blanc (1712-1775), l'enfant-loup ... _399

Merci WIKI !  Very Happy
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Ang%C3%A9lique_le_Blanc


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