Mémoires. Catherine II de Russie
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Mémoires. Catherine II de Russie
Vient de paraître...
Mémoires
Catherine de Russie
Editions Rivages poche (Août 24)
434 pages
Résumé :
Dans ces textes, Catherine II revient sur les circonstances de son arrivée en Russie en 1744, sur son éducation autodidacte et fournit sa vision du coup d'Etat qui lui a permis de devenir impératrice. Cette édition critique les met en perspective par un commentaire historique et culturel éclairant la généalogie de la violence d'Etat en Russie.
Quatrième de couverture
C'est par une série de métamorphoses successives que la jeune Sophie d'Anhalt-Zerbst, née dans une famille allemande sur les rives de la mer Baltique, s'est muée, à l'âge de 33 ans, en monarque crainte et révérée dans le monde entier. Qu'est-ce qui la pousse, en 1771, à entreprendre l'écriture de ses mémoires ? Catherine y revient sur son arrivée en Russie, en 1744, et fournit une version personnelle du coup d'État par lequel elle est devenue impératrice. Cet ensemble autobiographique permet de comprendre la généalogie de la violence d'État en Russie, mais aussi la façon dont s'est construit son rapport avec l'Occident.
Cette première édition critique française donne à lire des fragments longtemps restés inédits.
Mémoires
Catherine de Russie
Editions Rivages poche (Août 24)
434 pages
Résumé :
Dans ces textes, Catherine II revient sur les circonstances de son arrivée en Russie en 1744, sur son éducation autodidacte et fournit sa vision du coup d'Etat qui lui a permis de devenir impératrice. Cette édition critique les met en perspective par un commentaire historique et culturel éclairant la généalogie de la violence d'Etat en Russie.
Quatrième de couverture
C'est par une série de métamorphoses successives que la jeune Sophie d'Anhalt-Zerbst, née dans une famille allemande sur les rives de la mer Baltique, s'est muée, à l'âge de 33 ans, en monarque crainte et révérée dans le monde entier. Qu'est-ce qui la pousse, en 1771, à entreprendre l'écriture de ses mémoires ? Catherine y revient sur son arrivée en Russie, en 1744, et fournit une version personnelle du coup d'État par lequel elle est devenue impératrice. Cet ensemble autobiographique permet de comprendre la généalogie de la violence d'État en Russie, mais aussi la façon dont s'est construit son rapport avec l'Occident.
Cette première édition critique française donne à lire des fragments longtemps restés inédits.
La nuit, la neige- Messages : 18160
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mémoires. Catherine II de Russie
Mais que fait Le Temps Retrouvé ?
Gouverneur Morris- Messages : 11829
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mémoires. Catherine II de Russie
Ils sont concentrés sur une réédition très parcellaire de sa correspondance...
La nuit, la neige- Messages : 18160
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mémoires. Catherine II de Russie
Ah oui c’est vrai
Gouverneur Morris- Messages : 11829
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mémoires. Catherine II de Russie
Gouverneur Morris a écrit:Mais que fait Le Temps Retrouvé ?
Un extrait de la Préface des mémoires de Catherine II, et plus particulièrement de la...
Note d'édition
Les Mémoires de Catherine II ne connurent aucune publication du vivant de leur autrice. Ils étaient destinés à ses proches, comme l’indiquent plusieurs dédicaces que l’on peut lire au fil des différents fragments manuscrits.
Catherine II, Empress of Russia (1729-96)
Michail Schibanoff
Oil on canvas, c. 1787-89
Image : The Royal Collection Trust
À sa mort, le 17 novembre 1796, c’est son fils Paul qui conserva secrètement les manuscrits maternels. D’après Alexandre Ivanovitch Herzen, écrivain et érudit russe qui en donna une première édition partielle en 1859 à Londres, chez l’éditeur Trübner & Cie, de rares copies manuscrites circulèrent par l’intermédiaire d’un ami d’enfance de Paul, le prince Alexandre Kourakine, et parvinrent, une vingtaine d’années après l’assassinat de l’empereur (vers 1820), entre les mains d’Alexandre Tourgeneff (l’historien et homme d’État) et du prince Michel Vorontsov, qui obtinrent des copies de l’exemplaire de Kourakine.
Prince Alexandre Borissovitch Kourakine avec buste du tsar Paul Ier
Vladimir Borovikovsky
Huile sur toile, 1802
Image : State Tretyakov Gallery , Moscou
L’éditeur explique que l’empereur Nicolas Ier, ayant eu vent de la circulation de ces copies subreptices, donna ordre à la police secrète de les faire saisir, y compris une copie autographe de la main du poète Pouchkine, qui fut récupérée à Odessa. L’original fut alors scellé et déposé aux archives impériales, à Pétersbourg, toujours sur ordre de l’empereur, parmi les documents les plus secrets.
Ces archives, aujourd’hui nationales, furent ensuite transférées à Moscou pendant la guerre de Crimée, où elles se trouvent toujours.
L'empereur Nicolas Ier
Franz Krüger
Huile sur toile, 1852
Image : Musée de L'Ermitage
Ces détails relatifs aux sources manuscrites de ces Mémoires, nous dit l’éditeur, lui venaient du précepteur de l’empereur Nicolas II, Constantin Arsenieff, qui avait obtenu, en 1840, la permission de lire nombre de documents secrets sur les événements qui suivirent la mort de Pierre Ier, jusqu’au règne d’Alexandre Ier. Parmi eux, on l’autorisa à lire les Mémoires de Catherine II. De nouvelles copies circulèrent alors entre Moscou et Pétersbourg, et l’éditeur dit avoir suivi une de ces copies. Cette première édition anglaise a constitué le texte de base de nombreuses éditions ultérieures, dont certaines sont encore disponibles.
En 1907, sous le règne du dernier descendant des Romanov, une édition critique et scientifique des Œuvres complètes de Catherine fut publiée à Pétersbourg, par les Presses de l’Académie impériale des Sciences, sous la direction d’Aleksandr Nikolaevich Pypin, un érudit spécialiste de littérature russe. Le tome XII présente une édition intégrale des écrits autobiographiques de l’impératrice. Or le texte donné dans cette édition établie sur la base des manuscrits autographes conservés à Moscou diffère sensiblement du texte édité à Londres, laissant à penser que le texte a subi des corrections, ou bien une première traduction.
Nous avons donc suivi le texte donné par l’édition russe, qui reste à ce jour le plus fiable. Pour des raisons de longueur, nous avons opéré quelques coupes dans ces textes, signalées par un astérisque.
(...)
* Source texte originale : Mémoires de Catherine II - Préface de Linda Gil
La nuit, la neige- Messages : 18160
Date d'inscription : 21/12/2013
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