Marie-Antoinette et ... le Masque de Fer
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La nuit, la neige
Dominique Poulin
Mme de Sabran
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Re: Marie-Antoinette et ... le Masque de Fer
Eléonore, l'émission est disponible ici en replay jusqu'au 03/01/2025 !
https://www.france.tv/france-3/secrets-d-histoire/secrets-d-histoire-saison-17/4474696-l-homme-au-masque-de-fer.html
https://www.france.tv/france-3/secrets-d-histoire/secrets-d-histoire-saison-17/4474696-l-homme-au-masque-de-fer.html
Mme de Sabran a écrit:Ah, zut de crotte !!! Je l'ai manquée ...
Elle m'aurait surtout intéressée pour la visite des lieux, Saint-Marguerite bien-sûr, Exilles et Pignerol peut-être.
... la Bastille ? Circulez, il n'y a rien à voir.
Re: Marie-Antoinette et ... le Masque de Fer
Un " Au coeur de l'Histoire " et un "Secrets d'Histoire ", merci, les amis, vous me gâtez !
Pardonnez siouplaît ma longueur à vous répondre : la neige nous a privés d'internet, 4 G, téléphone ... plus rien de rien . Coupés du reste du monde mais, ne nous plaignons pas , nombre de foyers n'ont carrément plus d'électricité, chauffage etc ... J'ai profité de ce relatif isolement pour bouquiner. Eh bien ! dans son Masque de Fer, Marie-Madeleine Mast lamine absolument Anne d'Autriche :
Louis XIII fut un de nos meilleurs rois et son épouse, Anne d'Autriche, indiscutablement la pire de nos reines après Ysabeau de Bavière. Il est prouvé, de manière irréfutable, qu'au cours des années où elle fut l'épouse du roi de France, elle n'a cessé de trahir le pays dont elle était la souveraine et si, par la suite, elle a fait preuve d'un comportement plus honorable en ce domaine, il faut en attribuer le mérite à Mazarin dont elle a suivi les conseils. En outre, comme Ysabeau mais à un degré moindre, elle fut " galante " et ne se comporta jamais vis-à-vis des hommes avec la dignité d'une reine. ( ... )
Anne d'Autriche ne cessa jamais d'être espagnole. Elle trempa durant toute la vie du roi dans chacun des complots où la France était trahie en faveur de sa patrie d'origine. Les deux passions de sa vie furent deux étrangers : Buckingham, un Anglais et Mazarin, un Italien. Ses trahisons, tout autant que son goût pour la galanterie qui se poursuivit jusqu'à son âge mûr, lui aliénèrent le coeur de son mari.
Et l'on fait à Marie-Antoinette trois fûts six caisses pour le seul Fersen !
Pardonnez siouplaît ma longueur à vous répondre : la neige nous a privés d'internet, 4 G, téléphone ... plus rien de rien . Coupés du reste du monde mais, ne nous plaignons pas , nombre de foyers n'ont carrément plus d'électricité, chauffage etc ... J'ai profité de ce relatif isolement pour bouquiner. Eh bien ! dans son Masque de Fer, Marie-Madeleine Mast lamine absolument Anne d'Autriche :
Louis XIII fut un de nos meilleurs rois et son épouse, Anne d'Autriche, indiscutablement la pire de nos reines après Ysabeau de Bavière. Il est prouvé, de manière irréfutable, qu'au cours des années où elle fut l'épouse du roi de France, elle n'a cessé de trahir le pays dont elle était la souveraine et si, par la suite, elle a fait preuve d'un comportement plus honorable en ce domaine, il faut en attribuer le mérite à Mazarin dont elle a suivi les conseils. En outre, comme Ysabeau mais à un degré moindre, elle fut " galante " et ne se comporta jamais vis-à-vis des hommes avec la dignité d'une reine. ( ... )
Anne d'Autriche ne cessa jamais d'être espagnole. Elle trempa durant toute la vie du roi dans chacun des complots où la France était trahie en faveur de sa patrie d'origine. Les deux passions de sa vie furent deux étrangers : Buckingham, un Anglais et Mazarin, un Italien. Ses trahisons, tout autant que son goût pour la galanterie qui se poursuivit jusqu'à son âge mûr, lui aliénèrent le coeur de son mari.
Et l'on fait à Marie-Antoinette trois fûts six caisses pour le seul Fersen !
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Mme de Sabran- Messages : 55609
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette et ... le Masque de Fer
La nuit, la neige a écrit:Mme de Sabran a écrit:Ah, zut de crotte !!! Je l'ai manquée ...
Et avant-hier, toujours Stéphane Bern, mais à la radio cette fois-ci pour l'émission :
Au coeur de l'Histoire - La légende du Masque de Fer (durée 49 mn).
Mais je te préviens, l'invité est Jean-Christian Petitfils...
J'ai écouté bien attentivement cette émission et noté comment Jean-Christian Petitfils s'emploie toujours à minimiser ce qu'il appelle " la légende " du Masque de Fer. Disons d'emblée que ce n'est pas une légende mais un mystère historique, un secret d'Etat. Cet homme a existé.
Dans son livre, Petitfils discrédite le témoignage de Lagrange-Chancel sur le respect, les égards, le confort matériel prodigués à ce prisonnier ( " Ce n'est qu'un valet " ), arguant que la Mothe-Guérin, nouveau gouverneur de Sainte-Marguerite ( et la source de Lagrange-Chancel ), n'arrive dans l'île qu'au départ de Saint-Mars. Il y était présent comme lieutenant de roi depuis 10 ans, écrit Roustan-Delatour à l'appui de l'archive du ministère de la Guerre que je citais en amont. Dans l'interview de Petitfils par Stéphane Bern, dont tu nous donnes le lien, cher la nuit, la neige, Lagrange-Chancel est carrément occulté.
- contre l'argument de Marcel Pagnol qu'il n'en aurait coûté qu'une corde de six sous pour pendre ce valet, Petitfils assure qu'au XVIIe siècle, dans le royaume très chrétien de France, on n'assassine pas les gens comme ça ! On signe une lettre de cachet. C'est d'une naïveté touchante. C'est oublier un peu vite comment, quelques années à peine auparavant, Louis XIII s'est débarrassé de Concino Concini sans états d'âme. Le roi n'a de comptes à rendre à personne. Louis XIV n'était pas un enfant de choeur, ça se saurait. Les dragonnades furent un épisode de son règne, particulièrement sanglant, dont il ne s'est guère ému. Qu'aurait-il eu à faire d'un simple valet ? Quels scrupules l'auraient retenu de le faire passer les pieds outre, ni vu ni connu j't'embrouille, plutôt que de mettre en route ce branle-bas de combat ruineux pour le trésor ?
- le principal argument opposé à la thèse Dauger de Cavoye est celui de l'inattaquable vertu d'Anne d'Autriche. Cette reine aux vertus si chrétiennes ( encore ) n'aurait jamais pu fauter. La conception quasi-miraculeuse du futur Louis XIV a pourtant laissé maints contemporains très septiques.
Barbezieux, par exemple, le fils de Louvois qui succède à son père en charge des geôles royales et du secret ... mystère ? du prisonnier masqué, fut à la source d'une rumeur qui fit flores :
Barbezieux affabulait-il ? Paix à son âme ...
Le duc de Beaufort ou Mazarin étaient également des "candidats" potentiels à cette paternité ... bref ...
Le dernier argument de J.C. Petitfils, sa thèse, c'est que toute cette affaire ne serait rien d'autre qu'une mascarade, une supercherie de Saint-Mars lui-même pour se donner de l'importance, se faire mousser, vexé qu'il était, Lauzun rendu à la liberté et Fouquet mort, de ne plus avoir de prisonnier considérable.
Voici le commentaire Christophe Roustan Delatour.
Quoi qu'il en soit, Stéphane Bern, en toute équité, a néanmoins évoqué la thèse Eustache Dauger de Cavoye, et ce n'était pas la première fois, si j'en crois l'article ci-dessous :
Stéphane jette un pavé dans le grand bassin de Versailles
Posté le 20 janvier 2023, par Pascale Debert:
Je ne sais pas si vous avez vu l’émission très intéressante de Stéphane Bern sur l’Homme au Masque de Fer ?
Mon animateur préféré y dévoile « le secret » le mieux gardé du royaume de France, et que même l’illustre Voltaire, malin comme un singe, n’avait pas, en son temps, résolu.
Le scoop absolu !
Tenez-vous bien : Le roi Soleil ne serait pas un descendant direct des Capétiens.
Oui, c’est du lourd.
Stéphane mène l’enquête pour démasquer un prisonnier dont l’identité resta secrète, pendant ses 34 annnées de réclusion, grâce à un énigmatique masque de fer.
L’émission échafaude l’hypothèse que ce prisonnier, traité comme un seigneur et transporté de prisons en prisons en chaise à porteur, serait le demi-frère du roi, soit Eustache Dauger de Cavoye, élevé avec lui à la cour de France !
Oui, parce que Louis XIII et Anne d’Autriche n’ayant pas eu de descendants après 22 ans de mariage, le père d’Eustache aurait quelque peu aidé le destin… de la monarchie de droit divin.
Et le jeune Eustache aurait menacé de tout révéler …
La preuve serait ces troublants portraits de Louis Dauger de Cavoye, frère d’Eustache, en tout point le portrait de Louis XIV.
Mais peut-on se fier aux peintres qui portraituraient tous les seigneurs en tenue et attitude de cour ?Alors, tatata, moi je dis que les révélations de Stéphane mériteraient pour le moins une petite analyse ADN.
Les corps de Louis XIII et de Louis XIV reposent à la basilique Saint-Denis.
https://www.histoiresgalantes.fr/blog/2023/01/20/stephane-jette-un-pave-dans-le-grand-bassin-de-versailles/
:
Remarquable peinture de l'époque du 17ème siècle, représentant Louis Ogier, marquis de Cavoye, attribuée à René-Antoine Houasse.
Notre tableau est une représentation de trois-quarts de Louis Ogier, marquis de Cavoye.
Fils d'un officier des Gardes du Roi en 1641, Louis d'Ogier de Cavoye fut le compagnon de jeux du jeune Louis XIV. Il demeurera sa vie durant, l'ami et le confident et pourrait-on dire le jumeau de coeur du Roi de France. Vaillant soldat, "le brave Cavoye" fut le premier à traverser le Rhin, à la nage, en 1672 lors de la guerre de Hollande.
Brillant courtisan, sa belle prestance et son esprit lui valurent de nombreuses conquêtes féminines et quelques séjours à la Conciergerie et à la Bastille.
L'un des témoins de la fin du règne de Louis XIV, le duc Saint-Simon, aura ces quelques mots à son égard « Il y a dans les cours des personnages singuliers, qui sans esprit, sans naissance distinguée, et sans entours ni services, percent dans la familiarité de ce qui y est le plus brillant, et font enfin, on ne sait pourquoi, compter le monde avec eux. Tel y fut Cavoye toute sa vie, très petit gentilhomme tout au plus, dont le nom était Oger. Il était grand maréchal des logis de la maison du roi; et le roman qui lui valut cette charge mérite de n'être pas oublié, après avoir dit ce qui le regarde en ce temps-ci. »
Cavoye, Nommé Grand Maréchal des Logis du Roi, participa au choix du site de Marly pour y installer la résidence préférée du Roi. Pour être à proximité, en 1696, il achète le Château de Voisins à Louveciennes, à Louis II Bernin de Valentinois, marquis d'Ussé, gendre de Vauban. Monsieur de Cavoye l'aménage avec faste, pour y recevoir nombre des invités du Roi à Marly, qui ne pouvaient être accueillis dans les célèbres pavillons. C'est d'ailleurs lui qui, dès 1686, avec Louis XIV dressait la liste des "Marlys", réceptions recherchées dans le site enchanteur du Château et du Parc de Marly.
Élevé au titre de Marquis en 1677, Louis d'Ogier de Cavoye, obtint la permission de posséder sa chapelle particulière dont la cloche "La Cavoise" baptisée en 1697, sonne toujours chaque heure, dans les dépendances du Château reconstruit vers 1825, et occupé maintenant par le Centre de Formation de la Banque Nationale de Paris.
De par ses fonctions, Monsieur de Cavoye recevait à Voisins nombre de personnages célèbres qui furent ses amis, Racine, Boileau, Jules Hardouin Mansart. Si l'on écoute le Roi Soleil, Cavoye avec Racine se croit bel esprit, Racine avec Cavoye se croit courtisan. Très richement doté par le monarque, il avait des intérêts dans l'armement maritime du Corsaire Jean Bart. Le Roi le visitait parfois à Louveciennes, ce qui était un honneur fort rare. Vers la fin de sa vie, il demanda plusieurs fois à Louis XIV de lui reprendre sa charge, mais le Roi refusa, en lui disant "Cavoye, mourons ensemble", ce qui fut presque fait puisque Louis d'Ogier de Cavoye mourut au début de 1716, cinq mois après le Roi Soleil.
Notre peinture retranscrit avec réalisme ce célèbre gentilhomme portraituré avec un épais manteau de soie brodé, assorti d'un ruban bleu honorifique symbolisant l'ordre du Saint-Esprit. Son col est ceint par un jabot de fines dentelles blanche en cravate, rehaussé d'un noeud de satin noir. Une longue chevelure évanescente recouvre son buste.
- Spoiler:
- Nous retrouvons dans ce portrait ovale une part de l'univers de René-Antoine Houasse, un peintre rare, élève de Charles Le Brun.
Cette peinture empreinte d'une grande précision, exalte la suavité et le raffinement du coloris qui contribuent à évoquer les sentiments de l'âme et servent à mettre au jour les qualités des divers tempéraments, donnant vie à notre sujet en provoquant la plus séduisante des illusions !
Notre marquis est représenté avec vraisemblance et une saisie psychologique attentive. Le traitement du visage par le biais de couleurs grandioses et poétiques, démontre l'originalité du peintre à s'opposer au classicisme ennuyeux de son temps, imposant cette fougue nouvelle des coloristes qui ferait à elle seule la jonction avec le XVIIIe siècle.
La maîtrise picturale de Houasse associée à sa palette virtuose, englobant à la fois, couleur, lumière et ombre, donne naissance à un remarquable travail de relief et de force. Louis Ogier affiche ainsi une réelle présence et semble scruter le spectateur avec bienveillance.
Notre peinture date du 17ème siècle, vers 1680. Attribuée à René-Antoine Houasse. Toile marouflée sur isorel, présentée dans son cadre d'origine doré, l'ensemble sculpté de motifs de feuilles de chêne, de fleurs et de glands.
(Un portrait similaire s'est vendu chez Sotheby's New York le 4 juin 2009 (lot 63, Old Master Paintings, European Sculpture & Antiquities)
Huile sur toile ovale (75 cm x 60 cm) et son cadre (91,5 cm x 76,5 cm).
Littérature
René-Antoine Houasse (1645 - 1710), fut repéré, après son apprentissage chez Nicolas de Plattemontagne, par le Premier peintre du roi Charles Le Brun, il intervient sur tous les grands chantiers du règne de Louis XIV : à Versailles (Grand Appartement du roi, escalier des Ambassadeurs et galeries des Glaces), au Trianon de Marbre et aux Tuileries. Il réalise également de nombreux cartons de tapisserie pour la manufacture des Gobelins. Sa carrière officielle exemplaire, de sa réception à l'Académie royale (1672) à son directorat de l'Académie de France à Rome (1699-1704), ne doit pas éclipser son parcours artistique illustré par les grands décors des demeures royales dont son chef-d’œuvre, Iris et Morphée. La palette virtuose et singulière de ce sujet des Métamorphoses d'Ovide et sa proximité avec l'Endymion de Girodet ou le Narcisse de Guérin – peints un siècle et demi plus tard – ont suscité un nouvel intérêt du public dans les années 1960 pour ce peintre oublié. Houasse est également l'auteur, d'après un dessin de Le Brun, de l'un des portraits équestres de Louis XIV les plus célèbres et les plus diffusés.
https://www.proantic.com/1435101-rene-antoine-houasse-portrait-de-louis-ogier-marquis-de-cavoye.html
Louis d'Auger de Cavoye laissa son nom à l'hôtel de Cavoye
situé au 52 rue des Saints-Pères dans le 7e arrondissement de Paris.
Achetée le 18 juillet 1679, cette demeure sera l'épicentre d'une société choisie, où figurent Jean Racine et Nicolas Boileau.
Cet hôtel particulier a acquis de nos jours une certaine célébrité en devenant la demeure de personnalités telles que Hubert de Givenchy, Bernard Tapie et récemment François Pinault. Excusez du peu ...
Une chose m'intrigue. Ce valet, Eustache Dauger, ou Danger selon les auteurs, quand il arrive à Pignerol est traité comme un valet. Ce qui le distingue d'un prisonnier lambda, c'est sa mise au secret pire que drastique. Mais il croupit bien dans un cachot, dans les mêmes cruelles conditions pénitentiaires que tout un chacun. Pas de régime spécial pour lui. Ce n'est que lorsqu'il est donné pour valet à Fouquet que sa captivité s'adoucit car il bénéficie du confort ( presque quatre étoiles ) dont est entouré l'ex-surintendant. En effet, même prisonnier dans les geôles du roi, un grand seigneur reste un grand seigneur. Il est traité comme tel. Or Fouquet mourant subitement, ses deux valets Dauger et Larivière, dont la libération est annoncée, ne sont pas libérés du tout. Ils sont relégués dans la sinistre tour d'en bas. Saint-Mars seul connaît leur sort et s'occupe du service de ce qu'il appelle " ses deux merles".
Départ pour Exilles, où meurt Larivière.
... et puis mutation de Saint-Mars aux îles de Lérins.
Nous retrouvons, sur la route de Sainte-Marguerite, Saint-Mars escortant un prisonnier maintenant masqué et l'entourant de tous les égards et marques de déférence qui étaient jusqu'alors réservées à Fouquet, à Pignerol.
Une gazette janséniste contient la description suivante de leur arrivée :
« Monsieur de Saint-Mars a transporté, par ordre du Roi, un prisonnier d'État de Pignerol aux îles Sainte-Marguerite. Personne ne sait qui il est ; il y a défense de dire son nom et ordre de le tuer s'il le prononce. Il était enfermé dans une chaise à porteurs, ayant un masque d'acier sur le visage et tout ce qu'on a pu savoir de Saint-Mars était que ce prisonnier était depuis de longues années à Pignerol et que tous les gens que le public croient [sic] morts ne le sont pas. »
Une cellule vaste, confortable a été construite à grands frais pour ce prisonnier. Saint-Mars en a fait les plans, a veillé à sa construction. Il y bichonne presque son homme masqué . Comment croire qu'il puisse s'agir du " merle " valet survivant de Fouquet ?
Autrement dit, Fouquet est-il réellement mort à Pignerol ?
Si cette émission ne fait pas avancer le schmilblic, elle nous donne cependant le loisir de visiter les lieux. J'ai découvert avec grand plaisir, Eddy, la fameuse terrasse ( dont nous parle C. Roustan Delatour ) pour ainsi dire "privée" de l'homme au masque, dominant Sainte-Marguerite. Ce malheureux reclus pouvait trouver du réconfort en admirant le panorama de toute beauté de la baie de Cannes, au loin les Maures et l'Esterel ! ... ainsi visitais-je aussi, avec beaucoup d'intérêt, le château du Palteau de Saint-Mars, où il fait une halte avec son prisonnier sur la route de la Bastille.Eddy2000 a écrit:
Eléonore, l'émission est disponible ici en replay jusqu'au 03/01/2025 !
https://www.france.tv/france-3/secrets-d-histoire/secrets-d-histoire-saison-17/4474696-l-homme-au-masque-de-fer.html
Bel endroit !
L'ami Stéphane nous fait remarquer sur le pilier droit de l'entrée du château un casque de fer !
Formanoir, le neveu de Saint-Mars, nous livre une particularité tout de même hallucinante ( ) sur la nuit que nos voyageurs partagent au château de Palteau, où Saint-Mars, rappelons-le, est chez lui :
M. de Saint-Mars coucha dans un lit qu'on lui avait dressé auprès de celui de l'homme au masque.
Le prisonnier, écrit Roustan Delatour, dormit apparemment dans le lit seigneurial, auprès duquel on installa Saint-Mars dans un lit improvisé. Là encore c'était choquant.
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Mme de Sabran- Messages : 55609
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Localisation : l'Ouest sauvage
Marie-Antoinette et ... le Masque de Fer
Mme de Sabran a écrit:
Une poignée de fous prêtent à Napoléon Bonaparte un ancêtre complètement farfelu . Lequel
Mais c’est bien sûr ! Le Masque de Fer, qui aurait enfanté un M. de Bonpart
Napoléon était-il le descendant du fameux « Masque de fer » ?
Par Christophe
Publié le 7 décembre 2018
Dans le « Mémorial de Sainte-Hélène » du comte Las Cases, on peut lire à la date du 12 juillet 1816 le fait suivant :
« La conversation a conduit aujourd’hui à traiter le masque de fer. On a passé en revue ce qui a été dit par Voltaire, Dutens, etc., et ce que l’on trouve dans les Mémoires de Richelieu : ceux-ci le font, comme l’on sait, frère jumeau de Louis XIV et son aîné. Or, quelqu’un a ajouté que travaillant à des cartes généalogiques, on était venu lui démontrer que lui, Napoléon, était descendant linéal de ce masque de fer, et par conséquent descendant l’héritier légitime de Louis XIII et de Henri IV, de préférence à Louis XIV et à tout ce qui en était sorti. L’Empereur, de son côté, a dit en avoir en effet entendu quelque chose, et il a ajouté que la crédulité des hommes est telle, leur amour du merveilleux si fort, qu’il n’eût pas été difficile d’établir quelque chose de la sorte pour la multitude, et qu’on n’eût pas manqué de trouver certaines personnes dans le Sénat pour les sanctionner, et probablement, a-t-il observé, celles-là mêmes qui plus tard se sont empressées de la dégrader, sitôt qu’elles l’ont vu dans l’adversité. On est passé alors à développer les bases et la marche d cette fable. Le gouverneur des îles Sainte-marguerite disait-on, auquel la garde du Masque de fer était alors confiée, se nommait M. de Bonpart, circonstance au fait déjà fort singulière. Celui-ci, assurait-on, ne demeura pas étranger aux destinées de son prisonnier. Il avait une fille ; les jeunes gens se virent ; ils s’aimèrent. Le gouverneur en donna connaissance à la cour ; on y décida qu’il n’y avait pas grand inconvénient à laisser cet infortuné chercher dans l’amour un adoucissement à ses malheurs; et M. de Bonpart les maria.
Celui qui parlait en ce moment disait que, quand on lui raconta la chose, qui l’avait fort amusé, il lui était arrivé de dire qu’il la trouvait très ingénieuse ; sur quoi le narrateur s’était fâché tout rouge, prétendant que ce mariage pouvait se vérifier aisément sur les registres d’une des paroisses de Marseille qu’il cita, et qui en attestait, disait-il toutes les traces. Il ajoutait que les enfants qui naquirent de ce mariage furent clandestinement, ou sans bruit, écoulés vers la Corse, où la différence de langage, le hasard ou l’intention avait transformé leur nom de Bonpart en Bonaparte, et Buonaparte; ce qui au fond présente le même sens. »
Antoine de MONTCALM
(« La Curiosité historique et littéraire », mars 1902)
http://lestafette.unblog.fr/2018/12/07/napoleon-descendant-du-fameux-masque-de-fer/
Cette hypothèse a plu à de nombreux royalistes de l’époque, qui tentaient de légitimer Napoléon, en lui attribuant des origines royales, faut-il en plus, encore prouver que l’homme au Masque de fer était lui-même d’origine royale.
https://histoiresroyales.fr/origines-legendaires-napoleon-bonaparte/#:~:text=Napol%C3%A9on%20est%20le%20fils%20de,novembre%201703%20%C3%A0%20la%20Bastille.
Gouverneur Morris- Messages : 11830
Date d'inscription : 21/12/2013
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