Emilie du Châtelet (1706-1749)
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Jean-Marc
Lucius
Gouverneur Morris
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les femmes du XVIIIe siècle
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Re: Emilie du Châtelet (1706-1749)
Tu as le temps jusqu'en septembre. Ta maman sera ravie !
Et merci d'avance pour le mitraillage ...
Et merci d'avance pour le mitraillage ...
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Emilie du Châtelet (1706-1749)
En attendant j'ai ENFIN trouvé la page web dédiée à l'expo :
http://www.delunevilleabaccarat.fr/emilie_s.html#EXPO
Le programme des manifestations :
http://www.delunevilleabaccarat.fr/cctlb_emilie_s.pdf
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emilie du Châtelet (1706-1749)
Gouverneur Morris a écrit:La tombe de Mme du Châtelet en l'Eglise Saint-Jacques de Lunéville (il me semble avoir lu qu'elle avait été vandalisée pendant la Terreur, et que c'est le pauvre Panpan Devaux qui a essayé d'y remettre ensuite un peu d'ordre... (?)) :
Dommage que la dalle n'ait pas gardé les inscriptions (sûrement pour une expo)
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"Le 7 de septembre, le roi a été heureusement purgé d'humeurs fort âcres, et de beaucoup d'excréments fermentés, en dix selles."
Journal de santé de Louis XIV
Gabrielle-Emilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet
C'est un rare portrait de Mme du Châtelet qui sera bientôt proposé aux enchères, et avec sa présentation, j'en profite aussi pour citer la note du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux qui possède probablement la version originale de cette peinture.
A Paris Drouot, le 19 novembre 2018 :
Portrait de Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet
Attribué à Marie Anne Loir
Huile sur toile
Une ancienne inscription partiellement effacée en partie supérieure
102 x 81,50 cm
Photo : Artcurial
Provenance :
- Famille du modèle, château de Cirey
- Collection de Diane-Adélaïde de Simiane, château de Cirey, mentionné au feuillet 15 de son inventaire après-décès en date de 1835
- Puis par descendance
- Vente Christie's, Paris, 29 octobre 2012, lot 3
Note au catalogue (extraits):
Non satisfaite de son portrait réalisé par Jean Marc Nattier, pourtant référent du genre sous Louis XV, Émilie du Châtelet en commanda un autre à Marie-Anne Loir, femme artiste peintre, affirmant ainsi la place prépondérante prise par l' «intelligentsia» féminine tout au long du XVIIIe siècle français.
Brillante mathématicienne, la marquise du Châtelet est notamment renommée pour la traduction qu'elle fit des Principia Mathematica d'Isaac Newton, écrit faisant encore aujourd'hui référence.
(...) elle fut aussi femme de lettre et vécu une idylle longue de plus de quinze années avec le décrié Voltaire, ce dernier étant alors d'un soutien considérable, la poussant à persévérer dans la pratique des sciences, lui reconnaissant des aptitudes remarquables. (...)
Photo : Artcurial
De par l'auteur présumé de cette toile, notre tableau, brillante reprise du tableau conservé au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, devient un emblème de la reconquête et de l'influence des femmes durant le XVIIIe siècle.
Marie-Anne Loir
On ne connaît malheureusement que peu de chose de Marie-Anne Loir, néanmoins, les recherches récentes réalisées par Catherine Voiriot ont permis de nouvelles découvertes sur sa biographie.
Sûrement élève de François-Hubert Drouais, selon les mémoires de Joseph-Marie Vien, elle s'impose dans le genre du portrait dans un style éloigné de celui de Nattier.
Et profitant de la grande liberté que son choix du célibat lui offre, témoignant aussi de sa forte personnalité et de son affranchissement aux règles de convenance de l'époque, elle ouvrit la voie à la peinture féminine et à Louise-Élisabeth Vigée Le Brun, de cinquante ans sa cadette.
* Source et infos complémentaires : Artcurial - Vente Artistophil de Gallilée à Marie-Curie
Et si vous souhaitez jouer au jeu des 7 erreurs, voici la version conservée au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, et sa présentation intéressante :
Portrait de Gabrielle Emilie Le Tonnelier de Breteuil, Marquise de Châtelet
Marianne Loire
Huile sur toile.Hauteur 118 cm. Largeur 96 cm.
Photo : Musée des Beaux-Arts-mairie de Bordeaux. Cliché L. Gauthier
Présentation :
La Marquise du Châtelet (Paris, 1706 - Lunéville, 1749), célèbre à son époque pour son érudition et son intelligence, l'est surtout aujourd'hui pour avoir été l'amie de Voltaire qu'elle héberge dix ans à Cirey.
Elle est l'auteur d'ouvrages scientifiques : Institutions de physique (1740), Discours sur la nature et la propagation du feu (1744), une traduction commentée des Principes mathématiques de Newton (éd. Posthume) et un ouvrage littéraire philosophique, Discours sur le bonheur, (1749).
Ce tableau a bénéficié d'une étude remarquable, écrite par G. Le Coat et A. Eggimaun-Besançon (1986).
Grâce à des lectures iconographiques, biographiques et littéraires, les deux auteurs décryptent les circonstances et la date de cette œuvre et lui donnent une valeur emblématique.
Par rapport aux autres portraits de la Marquise sans emblème, connus surtout par les gravures où elle est représentée comme une femme d'un certain âge, sans signe de coquetterie, les portraits avec emblèmes comme le nôtre (cf. aussi celui de Nattier, 1743, non localisé, ou celui de Largilière, 1740, Colombus Museum of Art), se réfèrent à ses activités scientifiques, compas, globe terrestre, livres mais aussi à sa féminité, œillet, bijoux, toilette sophistiquée, et font ainsi exister l'intellectuelle et la séductrice.
L'œillet symbole "de l'amour qui engage la chair" est tenu dans la main gauche, celle du cœur alors que le compas dans la main droite, intellectuelle, est en même temps un symbole mathématique et une idée de contrôle de soi ; faire quelque chose "sans compas" signifie au 18e siècle "agir à tort et à travers".
Les deux emblèmes sont en balance ; l'œillet est mis en évidence, éclairé, au centre de la composition alors que le compas est en bas de l'espace dans l'ombre. Cette femme mûre donne une priorité au sensuel sur l'intellectuel.
Les dernières années de sa vie le démontrent avec sa liaison passionnée avec le jeune Saint-Lambert. En 1748, Voltaire écrit à son rival heureux une épître qui peut servir de commentaire au tableau :
"Elle a laissé là son compas,
Et ses calculs et la lunette,
Elle reprend tous ses appâts ;
Porte-lui vite sa toilette
Ces fleurs qui naissent sous tes pas...".
A la même époque, en 1749, elle écrit le Discours sur le bonheur dans lequel elle soutient que l'intellectuel est aussi bien l'apanage des femmes que des hommes, mais que la recherche du bonheur passe par la volupté amoureuse.
Pour Gabrielle-Emilie l'étude et l'amour sont complémentaires : une intellectuelle ne cesse pas d'être une femme ; il faut rester en contact avec l'étude dont on ne peut être abandonné ; à cause de la précarité de l'amour, l'étude est bien "celle qui de toutes les passions contribue le plus à notre bonheur".
Marianne Loir en tant que femme "active" ne pouvait qu'adhérer à ce genre de portrait ; on reconnaît volontiers son style, proche de celui de Pierre Gobert (1662-1774), dans le caractère statique et les visages toujours souriants.
Elle est aussi proche de Nattier avec une "palette privilégiant le gris-perle, le vert la rose et le bleu et ses costumes historiés".
* Source texte et images : Musée des Beaux-Arts de Bordeaux
Et deux des autres portraits évoqués dans cet article :
Portrait de la marquise du Châtelet
Par Nicolas Largillière
Columbus Museum of Art
Photo : http://emilielamarquise.tumblr.com/
La marquise du Châtelet
Par Jean-Marc Nattier
Localisation inconnue
Photo : http://rodama1789.blogspot.com/2015/02/madame-du-chatelet-portraits-of-femme.html
A Paris Drouot, le 19 novembre 2018 :
Portrait de Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet
Attribué à Marie Anne Loir
Huile sur toile
Une ancienne inscription partiellement effacée en partie supérieure
102 x 81,50 cm
Photo : Artcurial
Provenance :
- Famille du modèle, château de Cirey
- Collection de Diane-Adélaïde de Simiane, château de Cirey, mentionné au feuillet 15 de son inventaire après-décès en date de 1835
- Puis par descendance
- Vente Christie's, Paris, 29 octobre 2012, lot 3
Note au catalogue (extraits):
Non satisfaite de son portrait réalisé par Jean Marc Nattier, pourtant référent du genre sous Louis XV, Émilie du Châtelet en commanda un autre à Marie-Anne Loir, femme artiste peintre, affirmant ainsi la place prépondérante prise par l' «intelligentsia» féminine tout au long du XVIIIe siècle français.
Brillante mathématicienne, la marquise du Châtelet est notamment renommée pour la traduction qu'elle fit des Principia Mathematica d'Isaac Newton, écrit faisant encore aujourd'hui référence.
(...) elle fut aussi femme de lettre et vécu une idylle longue de plus de quinze années avec le décrié Voltaire, ce dernier étant alors d'un soutien considérable, la poussant à persévérer dans la pratique des sciences, lui reconnaissant des aptitudes remarquables. (...)
Photo : Artcurial
De par l'auteur présumé de cette toile, notre tableau, brillante reprise du tableau conservé au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, devient un emblème de la reconquête et de l'influence des femmes durant le XVIIIe siècle.
Marie-Anne Loir
On ne connaît malheureusement que peu de chose de Marie-Anne Loir, néanmoins, les recherches récentes réalisées par Catherine Voiriot ont permis de nouvelles découvertes sur sa biographie.
Sûrement élève de François-Hubert Drouais, selon les mémoires de Joseph-Marie Vien, elle s'impose dans le genre du portrait dans un style éloigné de celui de Nattier.
Et profitant de la grande liberté que son choix du célibat lui offre, témoignant aussi de sa forte personnalité et de son affranchissement aux règles de convenance de l'époque, elle ouvrit la voie à la peinture féminine et à Louise-Élisabeth Vigée Le Brun, de cinquante ans sa cadette.
* Source et infos complémentaires : Artcurial - Vente Artistophil de Gallilée à Marie-Curie
Et si vous souhaitez jouer au jeu des 7 erreurs, voici la version conservée au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, et sa présentation intéressante :
Portrait de Gabrielle Emilie Le Tonnelier de Breteuil, Marquise de Châtelet
Marianne Loire
Huile sur toile.Hauteur 118 cm. Largeur 96 cm.
Photo : Musée des Beaux-Arts-mairie de Bordeaux. Cliché L. Gauthier
Présentation :
La Marquise du Châtelet (Paris, 1706 - Lunéville, 1749), célèbre à son époque pour son érudition et son intelligence, l'est surtout aujourd'hui pour avoir été l'amie de Voltaire qu'elle héberge dix ans à Cirey.
Elle est l'auteur d'ouvrages scientifiques : Institutions de physique (1740), Discours sur la nature et la propagation du feu (1744), une traduction commentée des Principes mathématiques de Newton (éd. Posthume) et un ouvrage littéraire philosophique, Discours sur le bonheur, (1749).
Ce tableau a bénéficié d'une étude remarquable, écrite par G. Le Coat et A. Eggimaun-Besançon (1986).
Grâce à des lectures iconographiques, biographiques et littéraires, les deux auteurs décryptent les circonstances et la date de cette œuvre et lui donnent une valeur emblématique.
Par rapport aux autres portraits de la Marquise sans emblème, connus surtout par les gravures où elle est représentée comme une femme d'un certain âge, sans signe de coquetterie, les portraits avec emblèmes comme le nôtre (cf. aussi celui de Nattier, 1743, non localisé, ou celui de Largilière, 1740, Colombus Museum of Art), se réfèrent à ses activités scientifiques, compas, globe terrestre, livres mais aussi à sa féminité, œillet, bijoux, toilette sophistiquée, et font ainsi exister l'intellectuelle et la séductrice.
L'œillet symbole "de l'amour qui engage la chair" est tenu dans la main gauche, celle du cœur alors que le compas dans la main droite, intellectuelle, est en même temps un symbole mathématique et une idée de contrôle de soi ; faire quelque chose "sans compas" signifie au 18e siècle "agir à tort et à travers".
Les deux emblèmes sont en balance ; l'œillet est mis en évidence, éclairé, au centre de la composition alors que le compas est en bas de l'espace dans l'ombre. Cette femme mûre donne une priorité au sensuel sur l'intellectuel.
Les dernières années de sa vie le démontrent avec sa liaison passionnée avec le jeune Saint-Lambert. En 1748, Voltaire écrit à son rival heureux une épître qui peut servir de commentaire au tableau :
"Elle a laissé là son compas,
Et ses calculs et la lunette,
Elle reprend tous ses appâts ;
Porte-lui vite sa toilette
Ces fleurs qui naissent sous tes pas...".
A la même époque, en 1749, elle écrit le Discours sur le bonheur dans lequel elle soutient que l'intellectuel est aussi bien l'apanage des femmes que des hommes, mais que la recherche du bonheur passe par la volupté amoureuse.
Pour Gabrielle-Emilie l'étude et l'amour sont complémentaires : une intellectuelle ne cesse pas d'être une femme ; il faut rester en contact avec l'étude dont on ne peut être abandonné ; à cause de la précarité de l'amour, l'étude est bien "celle qui de toutes les passions contribue le plus à notre bonheur".
Marianne Loir en tant que femme "active" ne pouvait qu'adhérer à ce genre de portrait ; on reconnaît volontiers son style, proche de celui de Pierre Gobert (1662-1774), dans le caractère statique et les visages toujours souriants.
Elle est aussi proche de Nattier avec une "palette privilégiant le gris-perle, le vert la rose et le bleu et ses costumes historiés".
* Source texte et images : Musée des Beaux-Arts de Bordeaux
Et deux des autres portraits évoqués dans cet article :
Portrait de la marquise du Châtelet
Par Nicolas Largillière
Columbus Museum of Art
Photo : http://emilielamarquise.tumblr.com/
La marquise du Châtelet
Par Jean-Marc Nattier
Localisation inconnue
Photo : http://rodama1789.blogspot.com/2015/02/madame-du-chatelet-portraits-of-femme.html
Dernière édition par La nuit, la neige le Mer 23 Sep 2020, 23:02, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emilie du Châtelet (1706-1749)
J'aime beaucoup l'explication des symboles qui entourent Emilie et illustre si bien son Discours sur le bonheur.
Quant à l'épître de Voltaire ... Elle est géniale, comme du Voltaire .
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Gabrielle-Emilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet
Ce portrait, qui serait celui de la célèbre marquise, sera prochainement proposé en vente aux enchères.
Je cite :
Marianne LOIR (active à Paris de 1754 à 1769)
Portrait présumé de Gabrielle-Emilie de Breteuil, marquise du Châtelet
Toile. Restaurations anciennes.
89 x 72 cm
Note au catalogue
Une autre version de ce portrait, avec une inscription rapportée identifiant le modèle, a figuré dans une vente à Paris, Me Libert, 15 juin 2007 n°19.
* Source et infos complémentaires : Daguerre Mdv - Vente Derniers souvenirs d'une grande demeure I (25 sept. 2020)
Je n'ai pas retrouvé l'image du portrait de cette vente aux enchères. En revanche, le château de Breteuil possède (a possédé ? ) un portrait qui correspond à cette description !
Désolé pour la mauvaise qualité de l'image, je n'ai pas mieux...
Tableau de Madame Emilie du Châtelet à l'intérieur du château de Breteuil
Image : ManoSolo13241324 - Commons Wikimedia (2017)
Pourquoi donc hésiter sur l'identité du modèle ?
Le cadre du portrait de Breteuil porte d'ailleurs un blason, mais est-ce celui de la célèbre marquise ?
A noter que le château de Breteuil possède plusieurs portraits de la marquise, dont ces deux autres, que nous avions déjà présentés ici.
Les versions conservées à Breteuil comportent toutes deux des annotations, avec le nom du modèle. Ce qui ne serait pas le cas pour les versions originales.
Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet
École française du XVIIIe siècle,
Choisel, château de Breteuil
Image : Henri-François de Breteuil / cliché Philippe Sébert
On trouve également cette image partout sur le net. D'après Wiki, ce portrait serait conservé à Breteuil.
Mais pour moi, ce n'est pas le même que précédemment !
Breteuil en conserve-t-il deux ? La localisation de cet autre est-elle fausse ? Je ne comprends pas...
Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet
Maurice Quentin de La Tour
Collection privée, château de Breteuil
Image : Commons Wikimedia
Bref, passons ! Avec le second portrait, peint cette fois-ci par Marie-Anne (ou Marianne) Loir. Celui conservé à Breteuil est donc annoté, et les photos toujours....très mauvaises !
Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet (1706-1749)
Photo : château de Breteuil, Choisel, Yvelines
Nous avions présenté dans ce sujet une autre variante, passée à deux reprises en vente aux enchères. Une première fois avec annotation du nom du modèle, une seconde fois sans cette précision...
D'après Marianne Loir (Paris vers 1715-après 1779)
Portrait de Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet
huile sur toile, 102 x 81,5 cm
Image : Christie's (2012)
Le même 6 ans plus tard, l'inscription du nom du modèle partiellement effacée.
Portrait de Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet
Attribué à Marie-Anne Loir
Huile sur toile, 102 x 81,50 cm
Provenance : Famille du modèle, château de Cirey ; Collection de Diane-Adélaïde de Simiane, château de Cirey, mentionné au feuillet 15 de son inventaire après-décès en date de 1835 ; Puis par descendance.
Image : Artcurial (2018)
Enfin, la version considérée par les experts comme étant l'originale : celle conservée au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
Portrait de Gabrielle Emilie Le Tonnelier de Breteuil, Marquise du Châtelet
Marianne Loir (1715-1769)
Huile sur toile, vers 1748
118 x 96 cm
Image : Musée des Beaux-Arts de Bordeaux / Wikipedia
Je cite :
Marianne LOIR (active à Paris de 1754 à 1769)
Portrait présumé de Gabrielle-Emilie de Breteuil, marquise du Châtelet
Toile. Restaurations anciennes.
89 x 72 cm
Note au catalogue
Une autre version de ce portrait, avec une inscription rapportée identifiant le modèle, a figuré dans une vente à Paris, Me Libert, 15 juin 2007 n°19.
* Source et infos complémentaires : Daguerre Mdv - Vente Derniers souvenirs d'une grande demeure I (25 sept. 2020)
_______________________
Note au catalogue / Daguerre a écrit:Une autre version de ce portrait, avec une inscription rapportée identifiant le modèle, a figuré dans une vente à Paris, Me Libert, 15 juin 2007 n°19.
Je n'ai pas retrouvé l'image du portrait de cette vente aux enchères. En revanche, le château de Breteuil possède (a possédé ? ) un portrait qui correspond à cette description !
Désolé pour la mauvaise qualité de l'image, je n'ai pas mieux...
Tableau de Madame Emilie du Châtelet à l'intérieur du château de Breteuil
Image : ManoSolo13241324 - Commons Wikimedia (2017)
Pourquoi donc hésiter sur l'identité du modèle ?
Le cadre du portrait de Breteuil porte d'ailleurs un blason, mais est-ce celui de la célèbre marquise ?
A noter que le château de Breteuil possède plusieurs portraits de la marquise, dont ces deux autres, que nous avions déjà présentés ici.
Les versions conservées à Breteuil comportent toutes deux des annotations, avec le nom du modèle. Ce qui ne serait pas le cas pour les versions originales.
Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet
École française du XVIIIe siècle,
Choisel, château de Breteuil
Image : Henri-François de Breteuil / cliché Philippe Sébert
On trouve également cette image partout sur le net. D'après Wiki, ce portrait serait conservé à Breteuil.
Mais pour moi, ce n'est pas le même que précédemment !
Breteuil en conserve-t-il deux ? La localisation de cet autre est-elle fausse ? Je ne comprends pas...
Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet
Maurice Quentin de La Tour
Collection privée, château de Breteuil
Image : Commons Wikimedia
Bref, passons ! Avec le second portrait, peint cette fois-ci par Marie-Anne (ou Marianne) Loir. Celui conservé à Breteuil est donc annoté, et les photos toujours....très mauvaises !
Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet (1706-1749)
Photo : château de Breteuil, Choisel, Yvelines
Nous avions présenté dans ce sujet une autre variante, passée à deux reprises en vente aux enchères. Une première fois avec annotation du nom du modèle, une seconde fois sans cette précision...
D'après Marianne Loir (Paris vers 1715-après 1779)
Portrait de Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet
huile sur toile, 102 x 81,5 cm
Image : Christie's (2012)
Le même 6 ans plus tard, l'inscription du nom du modèle partiellement effacée.
Portrait de Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet
Attribué à Marie-Anne Loir
Huile sur toile, 102 x 81,50 cm
Provenance : Famille du modèle, château de Cirey ; Collection de Diane-Adélaïde de Simiane, château de Cirey, mentionné au feuillet 15 de son inventaire après-décès en date de 1835 ; Puis par descendance.
Image : Artcurial (2018)
Enfin, la version considérée par les experts comme étant l'originale : celle conservée au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
Portrait de Gabrielle Emilie Le Tonnelier de Breteuil, Marquise du Châtelet
Marianne Loir (1715-1769)
Huile sur toile, vers 1748
118 x 96 cm
Image : Musée des Beaux-Arts de Bordeaux / Wikipedia
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emilie du Châtelet (1706-1749)
Ah !!
Je t'avoue y avoir pensé. Je me suis dit que tu avais forcément des images, mais je n'ai pas osé te demander de les poster...
Tu en fais déjà assez en ce moment !
Merci en tous les cas, nous voyons très bien le blason du cadre (si Lucius passe par là). Je ne vois pas pourquoi Breteuil se planterait sur l'attribution d'un portrait de Mme du Châtelet...
Je t'avoue y avoir pensé. Je me suis dit que tu avais forcément des images, mais je n'ai pas osé te demander de les poster...
Tu en fais déjà assez en ce moment !
Merci en tous les cas, nous voyons très bien le blason du cadre (si Lucius passe par là). Je ne vois pas pourquoi Breteuil se planterait sur l'attribution d'un portrait de Mme du Châtelet...
Dernière édition par La nuit, la neige le Mer 23 Sep 2020, 23:23, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Emilie du Châtelet (1706-1749)
Nous y étions ensemble .
Emilie est partout, à Breteuil ! ( et Voltaire pas loin )
Merci pour ce beau reportage, cher la nuit, la neige, et bravo pour ton enquête !!!
Emilie est partout, à Breteuil ! ( et Voltaire pas loin )
Merci pour ce beau reportage, cher la nuit, la neige, et bravo pour ton enquête !!!
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Emilie du Châtelet (1706-1749)
J’ai eu cette discussion avec Lucius je crois, les mentions en lettres dorées ont été appliquées sur les portraits familiaux au XIXeme, et parfois approximativement - on a prouvé que certaines identifications n’étaient pas les bonnes.
Par contre les armes du cadre devraient parler, on est bien d’accord !
Par contre les armes du cadre devraient parler, on est bien d’accord !
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Gabrielle-Emilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet
Gouverneur Morris a écrit:J’ai eu cette discussion avec Lucius je crois, les mentions en lettres dorées ont été appliquées sur les portraits familiaux au XIXeme, et parfois approximativement - on a prouvé que certaines identifications n’étaient pas les bonnes.
Oui, je me souviens de nos discussions concernant un portrait fort probablement mal attribué de : Sophie de France, dite Madame Sophie
Apparemment ces annotations semblent être la marque du château de " Breteuil " !
Gouverneur Morris a écrit:
Par contre les armes du cadre devraient parler, on est bien d’accord !
Sous réserve de la validation de notre spécialiste, je pense qu'il s'agit des siennes, en effet.
Blason famille Le Tonnelier de Breteuil
D’azur, à l’épervier d’or, le vol étendu, longé et grilleté du même
Source : Commons Wikimedia
Les armes de la maison du Châtelet
D'or, à la bande de gueules, chargée de trois fleurs-de-lis d'argent, dans le sens de la bande
Source : Wikipedia
J'en profite pour ajouter un autre portrait de la marquise que nous n'avions pas encore publié ici. A nouveau ici, elle est présentée sans les attributs de la femme de science (compas, sphère armillaire etc.)
Gabrielle-Emilie Le Tonnelier de Breteuil, m. du Châtelet-Lomont/Marquise du Châtelet, 1706-1749
Anonym (?)
Oil on canvas, c. 1750
Image : The Nationalmuseum, Stockholm
Note du musée :
This portrait is part of a series of twelve learned women, paintings which all belonged to Queen Louisa Ulrika.
She inherited her interest in education from her mother, Sophia Dorothea of Hannover, and her paternal grandmother, Sophia Charlotte of Hannover. The models were all learned French women. Of these, one was a contemporary of Louisa Ulrika – the Marquise du Châtelet, a renowned mathematician and Voltaire’s muse.
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Voisenon sur Mme du Chatelet
Voltaire
François-Arouet de Voltaire, né à Paris en 1694, est certainement
l’homme le plus étonnant que la nature ait produit dans tous les siècles ;
quand elle le forma, sans doute il lui restait un plus grand nombre d’âmes
que de corps, ce qui la décida à en faire entrer cinq ou six différentes dans
le corps de Voltaire. Peut-être fut-elle aussi généreuse aux dépens de
quelques autres ; car on rencontre bien des corps dans lesquels elle a oublié
de mettre une âme. Il y a dans Voltaire de quoi faire passer six hommes à
l’immortalité. Ses Pièces fugitives seules, bien supérieures à celles de
Chaulieu, passeront à la postérité. Sa Henriade, quoique accusée
injustement de n’être pas un poème épique, sera l’unique qui restera à la
nation. Ses tragédies sont des chefs-d’œuvre d’intérêt et d’humanité ;
l’Enfant prodigue et surtout Nanine sont d’excellentes comédies. On lui
refuse le talent de faire de bons opéras : Samson seul mérite à son auteur le
nom de poète lyrique. Il est encore plus séduisant dans sa prose que dans
ses vers ; le prestige ne l’abandonne jamais. On l’accuse de n’être pas
historien exact ; mais il est historien philosophe et amusant, ce qui est bien
décisif pour trouver des lecteurs. Il a mis la raison même en romans ; elle
parle et fait toujours rire dans Zadig, Memnon et Candide ; dans les bons
morceaux de la Pucelle, il est plus plaisant que l’Arioste. Il est
inconcevable qu’un homme qui n’a pas cessé de travailler pour la gloire de
sa nation se soit toujours mis dans la nécessité de n’y pouvoir pas vivre.
Mme la marquise du Châtelet avait huit volumes in-4°, manuscrits et bien
reliés, des lettres qu’il lui avait écrites. On n’imaginerait pas que dans des
lettres d’amour on s’occupât d’une autre divinité que de celle dont on a le
cœur plein, et qu’on fît plus d’épigrammes contre la religion que de
madrigaux pour sa maîtresse. Voilà cependant ce qui arrivait à Voltaire.
Mme du Châtelet n’avait rien de caché pour moi ; je restais souvent tête à
tête avec elle jusqu’à cinq heures du matin, et il n’y avait que l’amitié la
plus vraie qui faisait les frais de nos veilles. Elle me disait quelquefois
qu’elle était entièrement détachée de Voltaire. Je ne répondais rien, je tirais
un des huit volumes, et je lisais quelques lettres : je remarquais des yeux
humides de larmes ; je renfermais le livre promptement, en lui disant :
« Vous n’êtes pas guérie. » La dernière année de sa vie, je fis la même
épreuve ; elle les critiquait : je fus convaincu que la cure était faite.
Elle meconfia que Saint-Lambert avait été son médecin. Elle partit pour la
Lorraine, où elle mourut. Voltaire, inquiet de ne pas trouver ses lettres, crut
que j’en étais dépositaire, et m’en écrivit. Je ne les avais pas. On assure
qu’elles ont été brûlées. J’ai rapporté cette anecdote pour prouver le manie
qui tourmente un homme aussi singulier. Il avait encore une faiblesse :
c’était d’être sensible aux mauvais critiques, aux méchants vers qu’on
faisait contre lui. Couvert de gloire, il était le martyr de l’envieux le plus
obscur.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1083501/f315.item
François-Arouet de Voltaire, né à Paris en 1694, est certainement
l’homme le plus étonnant que la nature ait produit dans tous les siècles ;
quand elle le forma, sans doute il lui restait un plus grand nombre d’âmes
que de corps, ce qui la décida à en faire entrer cinq ou six différentes dans
le corps de Voltaire. Peut-être fut-elle aussi généreuse aux dépens de
quelques autres ; car on rencontre bien des corps dans lesquels elle a oublié
de mettre une âme. Il y a dans Voltaire de quoi faire passer six hommes à
l’immortalité. Ses Pièces fugitives seules, bien supérieures à celles de
Chaulieu, passeront à la postérité. Sa Henriade, quoique accusée
injustement de n’être pas un poème épique, sera l’unique qui restera à la
nation. Ses tragédies sont des chefs-d’œuvre d’intérêt et d’humanité ;
l’Enfant prodigue et surtout Nanine sont d’excellentes comédies. On lui
refuse le talent de faire de bons opéras : Samson seul mérite à son auteur le
nom de poète lyrique. Il est encore plus séduisant dans sa prose que dans
ses vers ; le prestige ne l’abandonne jamais. On l’accuse de n’être pas
historien exact ; mais il est historien philosophe et amusant, ce qui est bien
décisif pour trouver des lecteurs. Il a mis la raison même en romans ; elle
parle et fait toujours rire dans Zadig, Memnon et Candide ; dans les bons
morceaux de la Pucelle, il est plus plaisant que l’Arioste. Il est
inconcevable qu’un homme qui n’a pas cessé de travailler pour la gloire de
sa nation se soit toujours mis dans la nécessité de n’y pouvoir pas vivre.
Mme la marquise du Châtelet avait huit volumes in-4°, manuscrits et bien
reliés, des lettres qu’il lui avait écrites. On n’imaginerait pas que dans des
lettres d’amour on s’occupât d’une autre divinité que de celle dont on a le
cœur plein, et qu’on fît plus d’épigrammes contre la religion que de
madrigaux pour sa maîtresse. Voilà cependant ce qui arrivait à Voltaire.
Mme du Châtelet n’avait rien de caché pour moi ; je restais souvent tête à
tête avec elle jusqu’à cinq heures du matin, et il n’y avait que l’amitié la
plus vraie qui faisait les frais de nos veilles. Elle me disait quelquefois
qu’elle était entièrement détachée de Voltaire. Je ne répondais rien, je tirais
un des huit volumes, et je lisais quelques lettres : je remarquais des yeux
humides de larmes ; je renfermais le livre promptement, en lui disant :
« Vous n’êtes pas guérie. » La dernière année de sa vie, je fis la même
épreuve ; elle les critiquait : je fus convaincu que la cure était faite.
Elle meconfia que Saint-Lambert avait été son médecin. Elle partit pour la
Lorraine, où elle mourut. Voltaire, inquiet de ne pas trouver ses lettres, crut
que j’en étais dépositaire, et m’en écrivit. Je ne les avais pas. On assure
qu’elles ont été brûlées. J’ai rapporté cette anecdote pour prouver le manie
qui tourmente un homme aussi singulier. Il avait encore une faiblesse :
c’était d’être sensible aux mauvais critiques, aux méchants vers qu’on
faisait contre lui. Couvert de gloire, il était le martyr de l’envieux le plus
obscur.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1083501/f315.item
charenton- Messages : 1147
Date d'inscription : 23/02/2022
Age : 75
Localisation : 75012 PARIS
Re: Emilie du Châtelet (1706-1749)
La Lorraine semble à la mode. C'est pas un mal.
On espère y voir du Richelieu, maréchal duc et la femme d'icelui, une Lorraine-Guise, partie de sa société sur plusieurs formes et voir le payeur de laboratoire et architecte d'intérieur et extérieur, Voltaire .... chimiste en Lorraine!
Plutot que la présentation faite,
c'est parce que Mme du Chatelet est morte que Voltaire se décidé pour aller chez Frederic II et y loger sous les appartements de ce Roi de Prusse. Chacun affairé dans sa chambre beaucoup d'heures du jour. Voir les mémoires de Wagnère sur Gallica.
Ce n'est pas par dépression amoureuse qu'elle se lance dans l'amour du théatre et de l'opéra. C'est une vraie noble qui chante et rie et joue au jeu. Pas trop anthropomorphisme désavantageux ne faut!
L'universite de Lorraine devrait mettre sa conférence en video et de beaux documents sur internet comme ça devient l'usage.
. restera une bonne étude universitaire montrant qu'elle est, au vrai, un peu fol-dingue ....ce que comprennent bien les hommes dans la vie!
On espère y voir du Richelieu, maréchal duc et la femme d'icelui, une Lorraine-Guise, partie de sa société sur plusieurs formes et voir le payeur de laboratoire et architecte d'intérieur et extérieur, Voltaire .... chimiste en Lorraine!
Plutot que la présentation faite,
c'est parce que Mme du Chatelet est morte que Voltaire se décidé pour aller chez Frederic II et y loger sous les appartements de ce Roi de Prusse. Chacun affairé dans sa chambre beaucoup d'heures du jour. Voir les mémoires de Wagnère sur Gallica.
Ce n'est pas par dépression amoureuse qu'elle se lance dans l'amour du théatre et de l'opéra. C'est une vraie noble qui chante et rie et joue au jeu. Pas trop anthropomorphisme désavantageux ne faut!
L'universite de Lorraine devrait mettre sa conférence en video et de beaux documents sur internet comme ça devient l'usage.
. restera une bonne étude universitaire montrant qu'elle est, au vrai, un peu fol-dingue ....ce que comprennent bien les hommes dans la vie!
charenton- Messages : 1147
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Généalogie de la Maison du Chatelet et maison de Richelieu
Généalogie de la Maison du Chatelet et maison de Richelieu
1-Mémoires de Saint-Simon. Tome 11. Chapitre 6.
Voilà comment se fit l'affaire:
https://rouvroy.medusis.com/docs/1106.html
2-Histoire généalogique de la maison du Chatelet, branche puînée de la maison de Lorraine . Justifiée par les titres les plus autentiques, la plûpart tirés du Trésor des Chartres de Lorraine, tombeaux, sceaux, monnayes & autres anciens monumens publics. Par le révérend pere Dom Augustin Calmet, abbé de Senone
Calmet, Augustin (1672-1757). Auteur du texte
Avec privilège du Roi ..... Stanislas.
Page 128.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10411851/f210.item
1-Mémoires de Saint-Simon. Tome 11. Chapitre 6.
Voilà comment se fit l'affaire:
https://rouvroy.medusis.com/docs/1106.html
2-Histoire généalogique de la maison du Chatelet, branche puînée de la maison de Lorraine . Justifiée par les titres les plus autentiques, la plûpart tirés du Trésor des Chartres de Lorraine, tombeaux, sceaux, monnayes & autres anciens monumens publics. Par le révérend pere Dom Augustin Calmet, abbé de Senone
Calmet, Augustin (1672-1757). Auteur du texte
Avec privilège du Roi ..... Stanislas.
Page 128.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10411851/f210.item
charenton- Messages : 1147
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