Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
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Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Le hors-série du journal Paris-Match est disponible dans tous les kiosques...
La folie Napoléon
La gloire, l'exil, la mort
100 pages d'illustrations et textes de : Jean Tulard, Thierry Lentz, Pierre Branda, Winston Churchill, Sylvain Tesson, Stéphane Bern...
Paris-Match (Fev. 2021)
Présentation :
"La folie Napoléon", un hors-série de Paris Match
Napoléon parmi nous
Il est partout. Aux Invalides, d’abord. Il y repose, depuis 1840, au cœur de la crypte aux Atlantes et de toute une statuaire aujourd’hui restaurée.
La Fondation Napoléon a fait redorer l’inscription testamentaire: « Je désire que mes cendres reposent sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français que j’ai tant aimé. » Même la reine Victoria (en 1855) et le futur Edouard VII d’Angleterre, ou le tsar Nicolas II de Russie (en 1896), en ennemis apaisés, mais aussi Fidel Castro vêtu de l’uniforme de la révolution cubaine, se sont inclinés devant le mausolée.
A l’Arc de Triomphe, où rayonnent ses victoires. On n’en finit plus de s’en éblouir et de les égrener – Wagram, Arcole, Iéna, Eylau, Friedland... – comme pour un concours d’entrée à l’Ecole militaire. Si Austerlitz, chef-d’œuvre tactique et stratégique reste son soleil, on y distingue aussi, insolite et modeste, la seule victoire navale de l’Empire : Vieux Grand Port aux abords de l’île de France (aujourd’hui île Maurice).
En Corse… mais son fantôme hante aussi les îles de la disgrâce. Dans ses tendres années, l’enfant d’Ajaccio rédigeait des libelles aux accents indépendantistes. L’île d’Elbe amorce son déclin en 1815. Il s’en échappe, débarque à Golfe-Juan, fonce sur Paris (la route Napoléon est devenue un enjeu touristique). Il y signe les Cent-Jours, baroud à panache crépusculaire, bravant la première Restauration après la fuite du roi Louis-Philippe. Mais déjà guettait Waterloo ! L’île d’Aix, parenthèse mélancolique... Il y passera les six derniers jours de sa vie française, avant l’exil.
Sainte-Hélène, enfin, caillou perdu en Atlantique du sud. Jusqu’à son dernier souffle, rendu le 5 mai 1821 à 17h49, le gouverneur (et geôlier) Hudson Lowe lui mènera une vie d’enfer. Le reclus le plus célèbre du monde avait 51 ans.
Il est au fronton des rues et des avenues. La rue de Rivoli naît d’un arrêté signé Bonaparte le 21 avril 1802. Les boulevards des Maréchaux ceinturant Paris perpétuent la mémoire d’états-majors rompus aux «Beaux-Arts de la guerre», mot exalté, attribué aux contempteurs de la Garde quand il menait les troupes sur son blanc destrier Vizir; vertus du chef de guerre...
La femme est l’avenir de l’homme pour l’empereur. Joséphine, Marie-Louise d’Autriche, Marie Walewska incarnent les belles figures de leur temps. Soldat jaloux – et trompé –, il dépasse ses rancœurs pour inspirer les arts et la mode, notamment féminine. L’exposition «Joséphine et Napoléon, une histoire (extra)ordinaire», du 10 avril au 12 juin, chez Chaumet, place Vendôme, qui repose sur le Fonds Napoléon, viendra en témoigner. Bonaparte voyait au delà, s’intéressant à l’éducation publique des jeunes filles. Pour elles, via les militaires décorés, il crée les maisons d’éducation de la Légion d’honneur. Non mixtes, les établissements valent tous les tableaux d’honneur scolaires.
Et les bacheliers ? Des «enfants» de Napoléon ! Car le «bac» et les lycées, marchepied vers l’université, c’est encore lui. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, voit même dans le grand-maître de l’Université des années 1800, son premier prédécesseur. Code civil à la main, il se plaît, au passage, à rappeler la définition de sa gloire par l’empereur lui-même, en 1804 : «Ce n’est pas d’avoir gagné quarante batailles. Ce qui vivra éternellement, c’est mon Code.»
Le Code Napoléon, comme on l’appelle aussi, a structuré la société par opposition à la «common law» anglo-saxonne. Sur 2281 articles d’origine, la moitié est encore en vigueur de nos jours !
Vu d’outre-Manche. Une rapide chasse aux trésors dans les archives de Paris Match permet d’y dénicher une série d’articles publiée en 1957, signés... Winston Churchill ! Le Vieux Lion, Premier ministre historique de la reine Elizabeth II, nous décrit comment les Anglais ont vu leur plus grand ennemi, vingt ans durant: de face !
La folie Napoléon
La gloire, l'exil, la mort
100 pages d'illustrations et textes de : Jean Tulard, Thierry Lentz, Pierre Branda, Winston Churchill, Sylvain Tesson, Stéphane Bern...
Paris-Match (Fev. 2021)
Présentation :
"La folie Napoléon", un hors-série de Paris Match
Napoléon parmi nous
Il est partout. Aux Invalides, d’abord. Il y repose, depuis 1840, au cœur de la crypte aux Atlantes et de toute une statuaire aujourd’hui restaurée.
La Fondation Napoléon a fait redorer l’inscription testamentaire: « Je désire que mes cendres reposent sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français que j’ai tant aimé. » Même la reine Victoria (en 1855) et le futur Edouard VII d’Angleterre, ou le tsar Nicolas II de Russie (en 1896), en ennemis apaisés, mais aussi Fidel Castro vêtu de l’uniforme de la révolution cubaine, se sont inclinés devant le mausolée.
A l’Arc de Triomphe, où rayonnent ses victoires. On n’en finit plus de s’en éblouir et de les égrener – Wagram, Arcole, Iéna, Eylau, Friedland... – comme pour un concours d’entrée à l’Ecole militaire. Si Austerlitz, chef-d’œuvre tactique et stratégique reste son soleil, on y distingue aussi, insolite et modeste, la seule victoire navale de l’Empire : Vieux Grand Port aux abords de l’île de France (aujourd’hui île Maurice).
En Corse… mais son fantôme hante aussi les îles de la disgrâce. Dans ses tendres années, l’enfant d’Ajaccio rédigeait des libelles aux accents indépendantistes. L’île d’Elbe amorce son déclin en 1815. Il s’en échappe, débarque à Golfe-Juan, fonce sur Paris (la route Napoléon est devenue un enjeu touristique). Il y signe les Cent-Jours, baroud à panache crépusculaire, bravant la première Restauration après la fuite du roi Louis-Philippe. Mais déjà guettait Waterloo ! L’île d’Aix, parenthèse mélancolique... Il y passera les six derniers jours de sa vie française, avant l’exil.
Sainte-Hélène, enfin, caillou perdu en Atlantique du sud. Jusqu’à son dernier souffle, rendu le 5 mai 1821 à 17h49, le gouverneur (et geôlier) Hudson Lowe lui mènera une vie d’enfer. Le reclus le plus célèbre du monde avait 51 ans.
Il est au fronton des rues et des avenues. La rue de Rivoli naît d’un arrêté signé Bonaparte le 21 avril 1802. Les boulevards des Maréchaux ceinturant Paris perpétuent la mémoire d’états-majors rompus aux «Beaux-Arts de la guerre», mot exalté, attribué aux contempteurs de la Garde quand il menait les troupes sur son blanc destrier Vizir; vertus du chef de guerre...
La femme est l’avenir de l’homme pour l’empereur. Joséphine, Marie-Louise d’Autriche, Marie Walewska incarnent les belles figures de leur temps. Soldat jaloux – et trompé –, il dépasse ses rancœurs pour inspirer les arts et la mode, notamment féminine. L’exposition «Joséphine et Napoléon, une histoire (extra)ordinaire», du 10 avril au 12 juin, chez Chaumet, place Vendôme, qui repose sur le Fonds Napoléon, viendra en témoigner. Bonaparte voyait au delà, s’intéressant à l’éducation publique des jeunes filles. Pour elles, via les militaires décorés, il crée les maisons d’éducation de la Légion d’honneur. Non mixtes, les établissements valent tous les tableaux d’honneur scolaires.
Et les bacheliers ? Des «enfants» de Napoléon ! Car le «bac» et les lycées, marchepied vers l’université, c’est encore lui. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, voit même dans le grand-maître de l’Université des années 1800, son premier prédécesseur. Code civil à la main, il se plaît, au passage, à rappeler la définition de sa gloire par l’empereur lui-même, en 1804 : «Ce n’est pas d’avoir gagné quarante batailles. Ce qui vivra éternellement, c’est mon Code.»
Le Code Napoléon, comme on l’appelle aussi, a structuré la société par opposition à la «common law» anglo-saxonne. Sur 2281 articles d’origine, la moitié est encore en vigueur de nos jours !
Vu d’outre-Manche. Une rapide chasse aux trésors dans les archives de Paris Match permet d’y dénicher une série d’articles publiée en 1957, signés... Winston Churchill ! Le Vieux Lion, Premier ministre historique de la reine Elizabeth II, nous décrit comment les Anglais ont vu leur plus grand ennemi, vingt ans durant: de face !
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Bicentenaire mort Napoléon - Thierry Lentz
Je poursuis avec les deux dernières publications de Thierry Lentz, historien et Directeur de la Fondation Napoléon depuis 2000.
Idées reçues sur Napoléon - 2ème Edition
Thierry Lentz
Editions Le cavalier bleu, collec. Idées reçues (Janv. 2020)
152 pages
Présentation :
Existe-t-il, dans l’histoire, un terrain plus propice à l’éclosion des idées reçues que la vie, l’œuvre et la légende de Napoléon ? Dans le temps comme dans l’espace, le « Grand Homme » n’a jamais laissé indifférent…
Fils et continuateur d’une Révolution qui avait bouleversé le monde, il légua aux générations suivantes le souvenir embelli de ce qu’il avait fait et une légende tenace qui annexa les imaginations et forma ainsi une sorte de Napoléon « moyen », ni vrai, ni faux : « Napoléon est le père de nos institutions », « Il est le précurseur de la construction européenne », « La France n’a jamais été aussi puissante que sous Napoléon », « Il a incendié Moscou », « Il gouvernait seul », « Il est mort empoisonné »…
Autant d’aspects sur lesquels revient Thierry Lentz, parfois en laissant le débat ouvert, parfois en tentant un avis plus tranché.
Sommaire
Napoléon
Dictionnaire historique
Thierry Lentz
Editions Perrin (Sept. 2020)
1040 pages
Présentation :
Auteur d'une quarantaine d'ouvrages consacrés au Consulat et à l'Empire, Thierry Lentz n'avait pourtant jamais publié de biographie de Napoléon. Ce Dictionnaire historique en fait désormais office : une façon ambitieuse, exhaustive et originale de traiter le " grand homme ", par un de ses meilleurs spécialistes.
En 300 notices choisies librement mais sans négliger aucune facette de l'exercice biographique, l'auteur fait le point sur les connaissances et les recherches les plus récentes sur Napoléon, son œuvre, les événements de sa vie, ses réussites et ses échecs, la trace qu'il a laissée dans la France contemporaine.
De sa naissance à sa mort, et même jusqu'au retour des Cendres de 1840 et à l'envol de la légende, tous les sujets sont abordés avec le talent et la clarté qui caractérisent l'auteur : formation, carrière, campagnes militaires, gouvernement, grands événements, conquêtes, batailles, amours, mais aussi conceptions politiques, sociales, diplomatiques.
Ce grand dictionnaire, véritable encyclopédie de tout ce que l'on doit savoir sur Napoléon, séduira aussi bien les spécialistes que les amateurs qui découvriront une histoire renouvelée de la vie et de l'œuvre de l'empereur des Français.
Un ouvrage de référence qui fera date.
Son récent " coup de gueule ", en réponse aux critiques et voix médiatiques qui s'élèvent contre la commémoration de cet anniversaire :
Pour Napoléon
Thierry Lentz
Editions Perrin (Mars 2021)
200 pages
Présentation :
Y en a marre ! Marre de ces équipes de la hargne, de la rogne et de la grogne contre Napoléon ! Le coup de gueule d’un historien en colère.
Exaspéré par les polémiques qui surgissent à tout bout de champ sur Napoléon, relatives particulièrement à l’esclavage, au patriarcat, à sa dictature ou aux guerres que l’empereur a menées, Thierry Lentz y répond dans cet essai argumenté, au ton vif et personnel.
Vingt chapitres très enlevés pulvérisent les faux procès, fondés pour la plupart sur l’ignorance et l’anachronisme, parfois sur l’aveuglement idéologique et la bien-pensance, voire la haine de la France et de son histoire, devant laquelle les politiques se courbent trop souvent.
Surtout, l’historien impeccable, sans défendre systématiquement Napoléon, rappelle le rôle décisif et pérenne tenu par le Consulat et l’Empire dans la construction de la France contemporaine, jusque dans notre présent et notre intimité.
Oui, Napoléon vit en nous, et les Français, dans leur ensemble, ne s’y trompent pas, qui reconnaissent en lui un héros national, avant et à côté de Charles de Gaulle.
Idées reçues sur Napoléon - 2ème Edition
Thierry Lentz
Editions Le cavalier bleu, collec. Idées reçues (Janv. 2020)
152 pages
Présentation :
Existe-t-il, dans l’histoire, un terrain plus propice à l’éclosion des idées reçues que la vie, l’œuvre et la légende de Napoléon ? Dans le temps comme dans l’espace, le « Grand Homme » n’a jamais laissé indifférent…
Fils et continuateur d’une Révolution qui avait bouleversé le monde, il légua aux générations suivantes le souvenir embelli de ce qu’il avait fait et une légende tenace qui annexa les imaginations et forma ainsi une sorte de Napoléon « moyen », ni vrai, ni faux : « Napoléon est le père de nos institutions », « Il est le précurseur de la construction européenne », « La France n’a jamais été aussi puissante que sous Napoléon », « Il a incendié Moscou », « Il gouvernait seul », « Il est mort empoisonné »…
Autant d’aspects sur lesquels revient Thierry Lentz, parfois en laissant le débat ouvert, parfois en tentant un avis plus tranché.
Sommaire
- Spoiler:
- Politique
« Napoléon a trahi la Révolution. »
« Napoléon est le père de nos institutions. »
« Napoléon est le précurseur de la construction européenne. »
« Napoléon a voulu imiter les empereurs romains. »
« Napoléon gouvernait seul. »
« Sous son règne, il n’y avait pas d’opposition à Napoléon. »
« Napoléon a échoué car son règne s’est terminé par le retour à l’Ancien Régime. »
Guerre
« La France n’a jamais été aussi puissante que sous Napoléon. »
« Napoléon a organisé le pillage de ses conquêtes. »
« Sans la défaite de Trafalgar, l’Angleterre aurait été envahie. »
« Napoléon a envahi l’Espagne parce qu’il était mal conseillé. »
« Napoléon a incendié Moscou. »
« Les guerres napoléoniennes ont ruiné la France. »
« Napoléon a réinventé l’art de la guerre. »
Destinée
« Napoléon est parti de rien. »
« S’il avait gagné à Waterloo, Napoléon aurait conquis le monde. »
« Napoléon a créé sa propre légende. »
« Napoléon est mort empoisonné. »
« Napoléon égale Hitler. »
Napoléon
Dictionnaire historique
Thierry Lentz
Editions Perrin (Sept. 2020)
1040 pages
Présentation :
Auteur d'une quarantaine d'ouvrages consacrés au Consulat et à l'Empire, Thierry Lentz n'avait pourtant jamais publié de biographie de Napoléon. Ce Dictionnaire historique en fait désormais office : une façon ambitieuse, exhaustive et originale de traiter le " grand homme ", par un de ses meilleurs spécialistes.
En 300 notices choisies librement mais sans négliger aucune facette de l'exercice biographique, l'auteur fait le point sur les connaissances et les recherches les plus récentes sur Napoléon, son œuvre, les événements de sa vie, ses réussites et ses échecs, la trace qu'il a laissée dans la France contemporaine.
De sa naissance à sa mort, et même jusqu'au retour des Cendres de 1840 et à l'envol de la légende, tous les sujets sont abordés avec le talent et la clarté qui caractérisent l'auteur : formation, carrière, campagnes militaires, gouvernement, grands événements, conquêtes, batailles, amours, mais aussi conceptions politiques, sociales, diplomatiques.
Ce grand dictionnaire, véritable encyclopédie de tout ce que l'on doit savoir sur Napoléon, séduira aussi bien les spécialistes que les amateurs qui découvriront une histoire renouvelée de la vie et de l'œuvre de l'empereur des Français.
Un ouvrage de référence qui fera date.
Son récent " coup de gueule ", en réponse aux critiques et voix médiatiques qui s'élèvent contre la commémoration de cet anniversaire :
Pour Napoléon
Thierry Lentz
Editions Perrin (Mars 2021)
200 pages
Présentation :
Y en a marre ! Marre de ces équipes de la hargne, de la rogne et de la grogne contre Napoléon ! Le coup de gueule d’un historien en colère.
Exaspéré par les polémiques qui surgissent à tout bout de champ sur Napoléon, relatives particulièrement à l’esclavage, au patriarcat, à sa dictature ou aux guerres que l’empereur a menées, Thierry Lentz y répond dans cet essai argumenté, au ton vif et personnel.
Vingt chapitres très enlevés pulvérisent les faux procès, fondés pour la plupart sur l’ignorance et l’anachronisme, parfois sur l’aveuglement idéologique et la bien-pensance, voire la haine de la France et de son histoire, devant laquelle les politiques se courbent trop souvent.
Surtout, l’historien impeccable, sans défendre systématiquement Napoléon, rappelle le rôle décisif et pérenne tenu par le Consulat et l’Empire dans la construction de la France contemporaine, jusque dans notre présent et notre intimité.
Oui, Napoléon vit en nous, et les Français, dans leur ensemble, ne s’y trompent pas, qui reconnaissent en lui un héros national, avant et à côté de Charles de Gaulle.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
En kiosque ce mois-ci, ce numéro spécial de...
Historia
100 objets qui ont fait Napoléon
Collectif
Historia, (mars-avril 2021)
106 pages
Présentation :
Napoléon, sa vie, son oeuvre. Une fiche Wikipedia corrigée, rafraîchie, approfondie et annotée par nos soins ? Eh bien, non ! Justement. A l'occasion du bicentenaire de la mort de l'Empereur (le 5 mai 1821), Historia a décidé de laisser la notice biographique, voire hagiographique, aux autres.
Avec Pierre Branda, Thierry Lentz, Emilie Robbe, Charles-Eloi Vial et Thierry Sarmant, autrement dit cinq des grands historiens et spécialistes de la période, et en collaboration avec la Fondation Napoléon, nous avons opté pour une orientation éditoriale originale, plus intime.
Laisser parler les objets pour une fois. Ces objets du quotidien qui ont écrit sa légende sont le meilleur biais pour appréhender les multiples facettes de la célébrissime icône. Napoléon l'homme, Napoléon le jeune général victorieux, Napoléon le Premier consul, Napoléon l'Empereur... Des personnages, parmi d'autres, dignes des plus grandes pièces de théâtre.
Découvrir Napoléon à travers 100 objets
Pierre Branda, historien et directeur du patrimoine à la Fondation Napoléon, nous en dit plus sur le numéro Spécial d'Historia consacré aux 100 objets les plus emblématiques de la destinée de l’Empereur.
Historia - Pourquoi avoir choisi d'évoquer l'épopée napoléonienne à travers des objets ?
Pierre Branda - Napoléon et l’objet, c’est plus qu’une simple utilisation mais une véritable fusion. Tout ce qu’il touche ou utilise se transforme en objet napoléonien. Sur chacun d’entre eux ou presque, il imprime sa marque au point de se les approprier définitivement. En quelque sorte, ils deviennent comme un prolongement de lui-même. Ainsi a-t-il pu créer son propre univers, transformer son environnement en un monde qui ne ressemble qu’à lui. Aussi raconter Napoléon par l’objet nous a paru évident si l’on voulait vraiment comprendre l’homme légendaire, secret, de pouvoir, d’action, de guerre, d’ordre, d’image mais aussi l’exilé qu’il fut. Nous avons choisi pour ce numéro exceptionnel 100 objets seulement pourrais-je dire mais tous véritablement emblématiques et qui caractérisent mieux parfois que de longs discours le personnage Napoléon.
H - Quels sont vos cinq objets préférés et pourquoi ?
P. B. - Je commencerais par sa berline. Napoléon est un éternel voyageur, toujours prêt à prendre la route. Sa berline résume bien sa personne tant elle est ingénieuse, pensée mais aussi dédiée à la vitesse et à l’action. Dans ce numéro spécial, le lecteur pourra en découvrir tous les secrets et astuces, permettant de mieux comprendre comment tout en parcourant l’Europe, Napoléon a pu diriger un aussi vaste Empire. Napoléon c’est aussi le faste, l’apparat, la puissance incarnée. Je placerais en second son trône dont nous racontons aussi l’histoire. J’aime aussi son art du secret. Et quoi de mieux que son formidable bureau mécanique pour décrire cet aspect important du personnage ? A le voir, on pourrait croire que l’empereur ne travaille jamais alors qu’il contient mille et un secrets d’État. Dans ma liste très personnelle, j’accorde une place de choix à ses lettres d’amour à Joséphine. L’affectif, le sentimental Napoléon s’y livre tout entier. Le héros est à nu et nous apparaît ainsi dans toute sa complexité, passionné, emporté, jaloux et possessif. Enfin, je citerais aussi la carte à jouer au dos de laquelle son valet Marchand a recueilli son ultime message écrit destiné à la postérité et qui constitue le point final de son testament. En quelque sorte nous avons là la dernière main d’un joueur d’exception. Un objet aussi touchant qu’émouvant.
H - Pouvez-vous nous parler brièvement de l'exposition "Napoléon n'est plus", organisée avec la Fondation Napoléon qui devrait s'ouvrir le 31 mars au musée de l'Armée ?
P. B. - Cette exposition revient sur la mort de Napoléon le 5 mai 1821 en mêlant l’intime comme la grande histoire par la présentation de centaines d’objets dont une partie substantielle n’a jamais été montrée au public. Nous avons voulu comprendre comment passe-t-on de sa disparition sur la terre lointaine de Sainte-Hélène à son monumental tombeau des Invalides, visité par plus d’un million de personnes en temps normal. Cette mort a transfiguré ce personnage exceptionnel au point de le rendre immortel. Des circonstances de son décès à son triomphe post-mortem, rien n’est oublié pour que le visiteur puisse revivre cet exceptionnel parcours de légende mais aussi humain. Bien entendu, nous revenons aussi sur les polémiques comme sur les énigmes fantasmées ou réelles qui entourent sa mort depuis deux siècles. Comme l’a si bien écrit Chateaubriand, Napoléon a magnifiquement su toucher l’imaginaire des peuples. Au fond ce que nous racontons c’est tout à fait cela, à savoir la naissance d’un imaginaire créée par une mort dramatique, devenue grâce aux écrivains et à la nostalgie des peuples, une mort romantique.
Pierre Branda vient de publier Napoléon à Sainte-Hélène (Perrin, 656 p., 25 euros).
* Source et infos complémentaires : Historia (Dossier spécial n°58) - 100 objets qui ont fait Napoléon
Historia
100 objets qui ont fait Napoléon
Collectif
Historia, (mars-avril 2021)
106 pages
Présentation :
Napoléon, sa vie, son oeuvre. Une fiche Wikipedia corrigée, rafraîchie, approfondie et annotée par nos soins ? Eh bien, non ! Justement. A l'occasion du bicentenaire de la mort de l'Empereur (le 5 mai 1821), Historia a décidé de laisser la notice biographique, voire hagiographique, aux autres.
Avec Pierre Branda, Thierry Lentz, Emilie Robbe, Charles-Eloi Vial et Thierry Sarmant, autrement dit cinq des grands historiens et spécialistes de la période, et en collaboration avec la Fondation Napoléon, nous avons opté pour une orientation éditoriale originale, plus intime.
Laisser parler les objets pour une fois. Ces objets du quotidien qui ont écrit sa légende sont le meilleur biais pour appréhender les multiples facettes de la célébrissime icône. Napoléon l'homme, Napoléon le jeune général victorieux, Napoléon le Premier consul, Napoléon l'Empereur... Des personnages, parmi d'autres, dignes des plus grandes pièces de théâtre.
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Découvrir Napoléon à travers 100 objets
Pierre Branda, historien et directeur du patrimoine à la Fondation Napoléon, nous en dit plus sur le numéro Spécial d'Historia consacré aux 100 objets les plus emblématiques de la destinée de l’Empereur.
Historia - Pourquoi avoir choisi d'évoquer l'épopée napoléonienne à travers des objets ?
Pierre Branda - Napoléon et l’objet, c’est plus qu’une simple utilisation mais une véritable fusion. Tout ce qu’il touche ou utilise se transforme en objet napoléonien. Sur chacun d’entre eux ou presque, il imprime sa marque au point de se les approprier définitivement. En quelque sorte, ils deviennent comme un prolongement de lui-même. Ainsi a-t-il pu créer son propre univers, transformer son environnement en un monde qui ne ressemble qu’à lui. Aussi raconter Napoléon par l’objet nous a paru évident si l’on voulait vraiment comprendre l’homme légendaire, secret, de pouvoir, d’action, de guerre, d’ordre, d’image mais aussi l’exilé qu’il fut. Nous avons choisi pour ce numéro exceptionnel 100 objets seulement pourrais-je dire mais tous véritablement emblématiques et qui caractérisent mieux parfois que de longs discours le personnage Napoléon.
H - Quels sont vos cinq objets préférés et pourquoi ?
P. B. - Je commencerais par sa berline. Napoléon est un éternel voyageur, toujours prêt à prendre la route. Sa berline résume bien sa personne tant elle est ingénieuse, pensée mais aussi dédiée à la vitesse et à l’action. Dans ce numéro spécial, le lecteur pourra en découvrir tous les secrets et astuces, permettant de mieux comprendre comment tout en parcourant l’Europe, Napoléon a pu diriger un aussi vaste Empire. Napoléon c’est aussi le faste, l’apparat, la puissance incarnée. Je placerais en second son trône dont nous racontons aussi l’histoire. J’aime aussi son art du secret. Et quoi de mieux que son formidable bureau mécanique pour décrire cet aspect important du personnage ? A le voir, on pourrait croire que l’empereur ne travaille jamais alors qu’il contient mille et un secrets d’État. Dans ma liste très personnelle, j’accorde une place de choix à ses lettres d’amour à Joséphine. L’affectif, le sentimental Napoléon s’y livre tout entier. Le héros est à nu et nous apparaît ainsi dans toute sa complexité, passionné, emporté, jaloux et possessif. Enfin, je citerais aussi la carte à jouer au dos de laquelle son valet Marchand a recueilli son ultime message écrit destiné à la postérité et qui constitue le point final de son testament. En quelque sorte nous avons là la dernière main d’un joueur d’exception. Un objet aussi touchant qu’émouvant.
H - Pouvez-vous nous parler brièvement de l'exposition "Napoléon n'est plus", organisée avec la Fondation Napoléon qui devrait s'ouvrir le 31 mars au musée de l'Armée ?
P. B. - Cette exposition revient sur la mort de Napoléon le 5 mai 1821 en mêlant l’intime comme la grande histoire par la présentation de centaines d’objets dont une partie substantielle n’a jamais été montrée au public. Nous avons voulu comprendre comment passe-t-on de sa disparition sur la terre lointaine de Sainte-Hélène à son monumental tombeau des Invalides, visité par plus d’un million de personnes en temps normal. Cette mort a transfiguré ce personnage exceptionnel au point de le rendre immortel. Des circonstances de son décès à son triomphe post-mortem, rien n’est oublié pour que le visiteur puisse revivre cet exceptionnel parcours de légende mais aussi humain. Bien entendu, nous revenons aussi sur les polémiques comme sur les énigmes fantasmées ou réelles qui entourent sa mort depuis deux siècles. Comme l’a si bien écrit Chateaubriand, Napoléon a magnifiquement su toucher l’imaginaire des peuples. Au fond ce que nous racontons c’est tout à fait cela, à savoir la naissance d’un imaginaire créée par une mort dramatique, devenue grâce aux écrivains et à la nostalgie des peuples, une mort romantique.
Pierre Branda vient de publier Napoléon à Sainte-Hélène (Perrin, 656 p., 25 euros).
* Source et infos complémentaires : Historia (Dossier spécial n°58) - 100 objets qui ont fait Napoléon
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
La nuit, la neige a écrit:Pierre Branda, historien et directeur du patrimoine à la Fondation Napoléon, nous en dit plus sur le numéro Spécial d'Historia consacré aux 100 objets les plus emblématiques de la destinée de l’Empereur.
Pierre Branda , Nicolas Offenstadt et Isabelle Veyrat-Masson sont tout de suite sur ARTE, dans le magazine 28 minutes .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Napoléon Ier dictant ses mémoires aux généraux Montholon et Gourgaud en présence du grand-maréchal Bertrand et du comte de Las Cases.
École française, 19e siècle
Musée napoléonien de l'île d'Aix
Image : Wikipedia
Vient de paraître, le dernier volume de la collection " La biblitohèque de Sainte-Hélène "
Cahiers de Sainte-Hélène.
Les 500 derniers jours (1820-1821)
de Henri Gatien Bertrand
Etablis sur le manuscrit original, présentés et commentés par François Houdecek
Chez Perrin (mars 21)
Collection(s) : La bibliothèque de Sainte-Hélène, n° 4
600 pages
Présentation :
Présent à Sainte-Hélène du début à la fin de la captivité, Henri Gatien Bertrand a laissé un témoignage majeur, notant au jour le jour les propos de son maître, les tensions avec Hudson Lowe et la vie tumultueuse de la petite communauté française.
La présente édition publie les deux dernières années des Cahiers dont, pour la première fois, l'année 1820, demeurée entièrement inédite et sur laquelle il n'existe aucun autre témoignage français direct, alors qu'elle est charnière. Scribe du triste quotidien de l'exil, le grand maréchal raconte la transformation graduelle, jour par jour, heure par heure de Napoléon se métamorphosant en malade, puis en mourant. Tel un greffier, il consigne dans son journal la lente agonie de son Empereur et maître qu'il sert avec une loyauté qui force l'admiration tant le dernier Napoléon est difficile. Le 5 mai 1821 à 17 h 49, il est le premier à embrasser la main morte de celui qui a gouverné sa vie pendant vingt ans. Liés dans l'exil, les deux hommes le sont dans la mort et pour l'éternité, puisque Bertrand a rejoint Napoléon aux Invalides en 1847.
L'édition de ce document capital pour la compréhension des derniers mois de la vie de Napoléon a été établie par François Houdecek. Après Las Cases et Gourgaud, cet émouvant témoignage du général Bertrand constitue le nouveau joyau de la « Bibliothèque de Sainte-Hélène », fondée et dirigée par Thierry Lentz.
« Que d'idées sur un si grand changement ! Les larmes m'en sont venues aux yeux, en regardant cet homme si terrible, qui commandait si fièrement, d'une manière si absolue, supplier pour une cuillerée de café, solliciter la permission, obéissant comme un enfant, redemandant la permission et ne l'obtenant pas, revenant et toujours sans succès, toujours sans humeur. Dans d'autres moments de sa maladie, il envoyait paître ses médecins et leurs conseils et faisait ce qu'il voulait. Il avait à présent la docilité d'un enfant et il devisait en enfant. Voilà le grand Napoléon : misérable, humble ! »
Et dans la même collection, deux des autres témoins racontent...
Le mémorial de Sainte-Hélène
le manuscrit retrouvé
de Emmanuel Las Cases
Texte établi, présenté et commenté par Thierry Lentz, Peter Hicks, François Houdecek, Chantal Prévot
chez Perrin (Nov. 2018)
Collection(s) : La bibliothèque de Sainte-Hélène, n° 1
Présentation :
L'édition originale d'un monument de la littérature politique.
À l'automne 2017, quatre historiens de la Fondation Napoléon ont fait sensation en publiant chez Perrin la version première du célèbre Mémorial de Sainte-Hélène confisquée par Hudson Lowe au départ de Las Cases et que l'on croyait perdue.
Cette édition critique de prestige, reliée, a été épuisée en trois mois, après avoir été saluée comme il se doit par la critique.
En voici une nouvelle mouture, plus accessible et augmentée d'une substantielle présentation de Thierry Lentz. Elle constitue l'ouverture d'une « Bibliothèque de Sainte-Hélène », collection éditée en partenariat avec la Fondation Napoléon, et qui comptera quatre volumes en tout, dont la publication sera échelonnée dans la perspective du bicentenaire de la mort de « l'Aigle », le 5 mai 2021.
Journal de Sainte-Hélène
Journal intégral
de Gaspard Gourgaud
Texte établi, présenté et commenté par Jacques Macé
chez Perrin (Oct. 2019)
Collection(s) : La bibliothèque de Sainte-Hélène, n° 2
860 pages
Présentation :
Après l'édition originale du Mémorial de Las Cases, « La Bibliothèque de Sainte-Hélène », dirigée et présentée par Thierry Lentz, propose un document exceptionnel qui le complète et le prolonge. Il s'agit du journal de Gaspard Gourgaud (1783-1852), premier officier d'ordonnance de Napoléon, qui fait le choix de l'accompagner en exil avec Las Cases, Bertrand et Montholon (on les nommera « les quatre évangélistes »).
Notant au jour le jour tout ce qui lui arrive jusqu'à son départ forcé, Gourgaud offre un tableau d'une franchise rare, parfois cru, de la vie intime de la petite colonie sur l'île, en particulier de ses violents déchirements internes, notamment ceux opposant Gourgaud à Las Cases puis aux Montholon. La figure centrale de l'Empereur, envers laquelle l'auteur éprouve des sentiments allant de l'idolâtrie à la haine, est au coeur de chacune des pages.
Après le prophète mis en scène par Las Cases, le lecteur découvrira le dernier Napoléon intime, oscillant entre espoirs et amertume, usé par un entourage qu'il ne parvient pas à maîtriser et une solitude qui gagne. Publié seulement deux fois sous une forme expurgée (de ses passages les plus virulents), voici ce texte capital édité pour la première fois dans son intégralité, enrichi d'un appareil critique de premier ordre rédigé par Jacques Macé, biographe de référence de Gourgaud.
« Le seul et capital témoignage de la vie à Sainte-Hélène », affirme l'historien et homme politique anglais lord Rosebery.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
C'est au tour du Figaro de proposer un hors-série consacré ce mois-ci à...devinez qui ?
Napoléon - L'épopée, le mythe, le procès
Le Figaro Hors-série
162 pages
Présentation :
« Un seul homme était en vie alors en Europe ; le reste des êtres tâchait de se remplir les poumons de l’air qu’il avait respiré ». (Carrément ! )
Quinze ans après la mort de Napoléon, Alfred de Musset exprimait ainsi la grandeur du mythe qu’il avait incarné. Celui d’un génie stratégique porté par un irrésistible élan, une épopée flamboyante, dont l’éclat et le panache demeurent.
Pour commémorer le bicentenaire de sa mort, le 5 Mai 1821, le Figaro Hors-Série s’associe aux deux grandes expositions organisées au Musée de l’Armée (la Mort de l’empereur) et à la Grande Halle de la Villette (Napoléon), et retrace, avec le concours des meilleurs spécialistes de Napoléon, l’incroyable itinéraire du jeune corse mélancolique devenu empereur de tous les français.
Récit de sa vie en douze journées, dictionnaire illustré des personnages (épouses, famille, généraux, ministres), décryptage du mythe passé au crible de l’histoire : sauveur de la Révolution, génie civil et militaire, conquérant de l’Europe… Découvrez le destin incomparable de Napoléon.
Napoléon - L'épopée, le mythe, le procès
Le Figaro Hors-série
162 pages
Présentation :
« Un seul homme était en vie alors en Europe ; le reste des êtres tâchait de se remplir les poumons de l’air qu’il avait respiré ». (Carrément ! )
Quinze ans après la mort de Napoléon, Alfred de Musset exprimait ainsi la grandeur du mythe qu’il avait incarné. Celui d’un génie stratégique porté par un irrésistible élan, une épopée flamboyante, dont l’éclat et le panache demeurent.
Pour commémorer le bicentenaire de sa mort, le 5 Mai 1821, le Figaro Hors-Série s’associe aux deux grandes expositions organisées au Musée de l’Armée (la Mort de l’empereur) et à la Grande Halle de la Villette (Napoléon), et retrace, avec le concours des meilleurs spécialistes de Napoléon, l’incroyable itinéraire du jeune corse mélancolique devenu empereur de tous les français.
Récit de sa vie en douze journées, dictionnaire illustré des personnages (épouses, famille, généraux, ministres), décryptage du mythe passé au crible de l’histoire : sauveur de la Révolution, génie civil et militaire, conquérant de l’Europe… Découvrez le destin incomparable de Napoléon.
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La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
...La nuit, la neige a écrit:
« Un seul homme était en vie alors en Europe ; le reste des êtres tâchait de se remplir les poumons de l’air qu’il avait respiré ». (Carrément ! )
Et c'est pas tout, et c'est pas tout !
Napoléon
Oh ! d'ennemis sans foi grand vainqueur et bon hôte,
Dis-nous, dis-nous laquelle eut la voix la plus haute,
Ou bien de cette mer de peuples, de soldats,
Qui roulait à tes pieds vivante, et dans ses bras
Te prenait, comme fait d'un enfant sa nourrice ;
Ou de cette autre mer, éternel précipice,
Qui, brisant son flot morne au rocher d'un écueil,
Te vit vieux avant l'âge et ferma ton cercueil !
Napoléon ! ton nom est un cri dans l'histoire,
Un immortel écho réveillant l'avenir,
Et lui disant qu'il fallait de la Gloire
Encor se souvenir.
Au temps où tu parus on l'avait oubliée ;
La France s'inclinait sous l'infernal couteau,
Elle allait s'endormir quand tu l'as réveillée
Au pont d'Arcole agitant ton drapeau.
Elle comprit alors que ce vaste ossuaire
Qu'avaient fait en passant les exterminateurs,
Que ce hardi drapeau n'était pas un suaire
Et qu'il pouvait mener ailleurs !
Où donc ? A la mort, à la Gloire !
Ainsi disait Polyeucte mourant.
Sur le beau sein de la belle Victoire,
Ainsi mourut un guerrier expirant.
France, dont l'Aigle, amour de la Patrie,
Sur nos soldats planait du haut des cieux,
Ouvrant son aile ou sanglante ou meurtrie
Suivait partout ce jeune audacieux.
Adieu, temps immortels, les plus grands de l'histoire,
Vous les plus chers aux Muses de mémoire ;
Sur cette cendre que j'aimais
Il faut écrire "A tout jamais".
Tu sais qu'on t'aime et tu crois qu'on t'oublie,
Tombeau vivant de nos aïeux,
Terre où leur cendre, à peine ensevelie
S'arrose encor de larmes de nos yeux.
Alfred de MUSSET
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Alfred de Musset a écrit:Oh ! d'ennemis sans foi grand vainqueur et bon hôte,Dis-nous, dis-nous laquelle eut la voix la plus haute,Ou bien de cette mer de peuples, de soldats,Qui roulait à tes pieds vivante, et dans ses brasTe prenait, comme fait d'un enfant sa nourrice ;
Dites Alfredo ! Je pense plutôt à tous ces jeunes garçons à qui Napoléon a ôté tout avenir pour sa propre folie des grandeurs.
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Yep !
La relation d'amour entre Napoléon et ses soldats, info ou intox ?
La relation d'amour entre Napoléon et ses soldats, info ou intox ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Mme de Sabran a écrit:Yep !
La relation d'amour entre Napoléon et ses soldats, info ou intox ?
Il en avait rien à faire de la vie de ses hommes. Bouffi d'orgueil, de guerres...
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"Comme les feuilles tombent tôt cette année !" Louis XVI - 10/8/1792
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Et dire que je ne sélectionne pas tous les titres nouvellement parus.
A lire ce mois-ci encore...
Napoléon, l'ombre et la lumière
Le Monde et National Geographic
Collec. Histoire & Civilisations
N°71 (Mars-Avril 21)
La mort de Napoléon
Thierry Lentz et Jacques Macé
Editions Perrin, collection Tempus (mars 21)
240 pages
Présentation :
Les réponses définitives sur la mort de Napoléon.
Sainte-Hélène, 5 mai 1821. Napoléon Ier vient de succomber à une maladie de l'estomac. Inhumée sur l'île, sa dépouille va y reposer durant près de vingt ans avant d'être transférée aux Invalides en 1840. Tous les livres d'histoire relatent ces faits.
Or, ces dernières d'années ont vu émerger les thèses " empoisonnistes " et " substitutionnistes ". Insensées et sans fondement historique, répondent les auteurs. Mais il n'est jamais aisé d'aller à contre-courant d'affirmations aussi sensationnelles. Pourtant, grâce à Thierry Lentz et Jacques Macé, ces questions trop longtemps débattues trouvent ici une réponse définitive.
Napoléon chez lui
Frédéric Masson
Ed. Grasset, Les cahiers rouges (mars 21)
184 pages
Résumé :
Publié en 1894, Napoléon chez lui est le premier livre sur la vie quotidienne de Napoléon. Frédéric Masson décrit l’organisation du palais des Tuileries, précise la fonction de chaque pièce du palais, décrivant leur décoration aussi bien que les responsabilités des personnes qui y travaillent, à commencer par Napoléon lui-même.
Chambre ou cabinet de travail, quelle que soit la pièce, l’historien explique pourquoi Napoléon l’avait souhaité telle, en quoi cela correspondait à son tempérament, à sa façon de vivre. Aux Tuileries, à Fontainebleau, à Compiègne, la disposition des appartements était la même : Napoléon détestait le changement, et cela dans un but : gagner du temps.
Voici enfin une journée typique de travail de l’empereur, du réveil au coucher, et sa journée du dimanche (quand il a des dimanche !), où il déjeune en famille. Cet « empereur dans ses meubles » en donne un portrait vivant, original et inédit.
Le grand atlas de Napoléon
Nouvelle édition du bicentenaire
Collectif, préface de Jean Tulard
Editions Atlas (Mars 21)
272 pages
Présentation :
« Les hommes de génie sont des météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle. »
Napoléon Bonaparte
Le 18 mai 1804, le Sénat proclame Napoléon Bonaparte empereur des Français sous le nom de Napoléon Ier. Par un plébiscite, les Français acceptent ce nouveau changement et se rallient derrière ce général corse qui a su gagner leur cœur par ses actes et ses prises de parole. Son ascension et son hégémonie sur l’Europe ne connaîtront pas de limites pendant une dizaine d’années.
Les principales étapes de la vie de cet homme d’exception sont retracées, de son enfance en Corse à sa mort à Sainte-Hélène. On apprend comment il devint un militaire de génie, et un homme d’état exceptionnel, visionnaire et d’un sens politique hors du commun. Avec lui seront posées les bases d’une société moderne. ll est en effet l’instigateur du Code civil, ou des grandes réformes de l’université. Plus qu’un instrument de conquête, la Grande Armée napoléonienne constitue avant tout l’expression la plus achevée du génie de Napoléon. Les fonctions de chaque corps d’armée, de la Garde et de la Réserve générale de cavalerie, leur évolution et leur rôle sont détaillés de manière précise. Enfin, vous partirez en campagne aux côtés de Bonaparte, et comprendrez son art subtil de la stratégie. À l’aide d’une carte détaillant les mouvements des forces en présence, vous visualiserez les secrets de chaque grande bataille. Vous relirez ainsi d’un nouvel œil le scénario de la victoire de Rivoli en 1797 contre les Autrichiens, un chef-d’œuvre de stratégie militaire.
Passionnant et superbement illustré, ce grand Atlas est un ouvrage qui se révèle indispensable à tous ceux qui veulent partir à la découverte de Napoléon.
Extraits, edition bicentenaire
Extraits édition 2019
A lire ce mois-ci encore...
Napoléon, l'ombre et la lumière
Le Monde et National Geographic
Collec. Histoire & Civilisations
N°71 (Mars-Avril 21)
La mort de Napoléon
Thierry Lentz et Jacques Macé
Editions Perrin, collection Tempus (mars 21)
240 pages
Présentation :
Les réponses définitives sur la mort de Napoléon.
Sainte-Hélène, 5 mai 1821. Napoléon Ier vient de succomber à une maladie de l'estomac. Inhumée sur l'île, sa dépouille va y reposer durant près de vingt ans avant d'être transférée aux Invalides en 1840. Tous les livres d'histoire relatent ces faits.
Or, ces dernières d'années ont vu émerger les thèses " empoisonnistes " et " substitutionnistes ". Insensées et sans fondement historique, répondent les auteurs. Mais il n'est jamais aisé d'aller à contre-courant d'affirmations aussi sensationnelles. Pourtant, grâce à Thierry Lentz et Jacques Macé, ces questions trop longtemps débattues trouvent ici une réponse définitive.
Napoléon chez lui
Frédéric Masson
Ed. Grasset, Les cahiers rouges (mars 21)
184 pages
Résumé :
Publié en 1894, Napoléon chez lui est le premier livre sur la vie quotidienne de Napoléon. Frédéric Masson décrit l’organisation du palais des Tuileries, précise la fonction de chaque pièce du palais, décrivant leur décoration aussi bien que les responsabilités des personnes qui y travaillent, à commencer par Napoléon lui-même.
Chambre ou cabinet de travail, quelle que soit la pièce, l’historien explique pourquoi Napoléon l’avait souhaité telle, en quoi cela correspondait à son tempérament, à sa façon de vivre. Aux Tuileries, à Fontainebleau, à Compiègne, la disposition des appartements était la même : Napoléon détestait le changement, et cela dans un but : gagner du temps.
Voici enfin une journée typique de travail de l’empereur, du réveil au coucher, et sa journée du dimanche (quand il a des dimanche !), où il déjeune en famille. Cet « empereur dans ses meubles » en donne un portrait vivant, original et inédit.
Le grand atlas de Napoléon
Nouvelle édition du bicentenaire
Collectif, préface de Jean Tulard
Editions Atlas (Mars 21)
272 pages
Présentation :
« Les hommes de génie sont des météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle. »
Napoléon Bonaparte
Le 18 mai 1804, le Sénat proclame Napoléon Bonaparte empereur des Français sous le nom de Napoléon Ier. Par un plébiscite, les Français acceptent ce nouveau changement et se rallient derrière ce général corse qui a su gagner leur cœur par ses actes et ses prises de parole. Son ascension et son hégémonie sur l’Europe ne connaîtront pas de limites pendant une dizaine d’années.
Les principales étapes de la vie de cet homme d’exception sont retracées, de son enfance en Corse à sa mort à Sainte-Hélène. On apprend comment il devint un militaire de génie, et un homme d’état exceptionnel, visionnaire et d’un sens politique hors du commun. Avec lui seront posées les bases d’une société moderne. ll est en effet l’instigateur du Code civil, ou des grandes réformes de l’université. Plus qu’un instrument de conquête, la Grande Armée napoléonienne constitue avant tout l’expression la plus achevée du génie de Napoléon. Les fonctions de chaque corps d’armée, de la Garde et de la Réserve générale de cavalerie, leur évolution et leur rôle sont détaillés de manière précise. Enfin, vous partirez en campagne aux côtés de Bonaparte, et comprendrez son art subtil de la stratégie. À l’aide d’une carte détaillant les mouvements des forces en présence, vous visualiserez les secrets de chaque grande bataille. Vous relirez ainsi d’un nouvel œil le scénario de la victoire de Rivoli en 1797 contre les Autrichiens, un chef-d’œuvre de stratégie militaire.
Passionnant et superbement illustré, ce grand Atlas est un ouvrage qui se révèle indispensable à tous ceux qui veulent partir à la découverte de Napoléon.
Extraits, edition bicentenaire
Extraits édition 2019
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
C'est une jolie métaphore, pas d'une modestie remarquable ( ) mais réaliste, il faut bien le reconnaître .La nuit, la neige a écrit:
« Les hommes de génie sont des météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle. »
Napoléon Bonaparte
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Il y a trois jours, l'émission La grande librairie (France 5) était consacrée à Napoléon Ier, avec pour invités les auteurs des livres ci-après, dont trois ont été déjà évoqués précédemment dans ce sujet...
La grande librairie
Le 24 mars 2021
Présenté par : François Busnel
Présentation :
Mais qui était vraiment Napoléon ?! La Grande Librairie ouvre les archives avec les meilleurs spécialistes !
François Busnel reçoit Thierry Lentz, Pierre Branda, Pascale Fautrier, Frédéric Régent et Bruno Fuligni.
Extraits de l'émission :
Si le sujet vous intéresse, la vidéo de l'émission (durée env. 95 mn) est disponible ici :
La grande Librairie (France 5) - Emission du 24 mars 2021
La grande librairie
Le 24 mars 2021
Présenté par : François Busnel
Présentation :
Mais qui était vraiment Napoléon ?! La Grande Librairie ouvre les archives avec les meilleurs spécialistes !
François Busnel reçoit Thierry Lentz, Pierre Branda, Pascale Fautrier, Frédéric Régent et Bruno Fuligni.
Extraits de l'émission :
Si le sujet vous intéresse, la vidéo de l'émission (durée env. 95 mn) est disponible ici :
La grande Librairie (France 5) - Emission du 24 mars 2021
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Dommage qu'il ne reste plus rien, ou presque, de Point Breeze, résidence américaine de Joseph Bonaparte.
Point Breeze, the Estate of Joseph Napoleon Bonaparte at Bordentown, New Jersey, 1817-20,
Charles B. Lawrence (attr.)
oil on canvas
Image : The Art Institute of Chicago
Je lis que le musée sera installé dans le pavillon du gardien. Bon...
Point Breeze, the Estate of Joseph Napoleon Bonaparte at Bordentown, New Jersey, 1817-20,
Charles B. Lawrence (attr.)
oil on canvas
Image : The Art Institute of Chicago
Je lis que le musée sera installé dans le pavillon du gardien. Bon...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Voici un livre que j'aimerais lire, puisque Joseph Bonaparte a été roi d'Espagne (mon pays d'origine) de 1808 à 1813.
A l'école nous étudions cette période de l'histoire en faisant surtout remarquer l'occupation française. " Los afrancesados" nom que l'on donnait aux intellectuels espagnols progressistes qui avaient lu et apprécié L'Encyclopédie, bien qu'ils n'approuvèrent
cette occupation, admirèrent la culture française et certains auraient voulu donner une opportunité à "Pepe botella"
(Joseph la bouteille) comme le peuple appelait le nouveau roi et que veut dire que Joseph aimait le vin plus qu'il ne fallait.
En réalité il parait que Bonaparte appréciait beaucoup notre vin et si on lui avait laissait, certainement il aurait fait une bonne publicité de nos crus ......
Les mauvaises langues disaient aussi que le beau château qu'il s'était fait construire aux Etats Unis avait source dans l'Etat Espagnol.
Une chose est claire Joseph Bonaparte ne pouvait dans les circonstances où se trouvait l'Espagne prouver ses vraies dispositions vers le peuple espagnol ni toutes ses qualités.
A l'école nous étudions cette période de l'histoire en faisant surtout remarquer l'occupation française. " Los afrancesados" nom que l'on donnait aux intellectuels espagnols progressistes qui avaient lu et apprécié L'Encyclopédie, bien qu'ils n'approuvèrent
cette occupation, admirèrent la culture française et certains auraient voulu donner une opportunité à "Pepe botella"
(Joseph la bouteille) comme le peuple appelait le nouveau roi et que veut dire que Joseph aimait le vin plus qu'il ne fallait.
En réalité il parait que Bonaparte appréciait beaucoup notre vin et si on lui avait laissait, certainement il aurait fait une bonne publicité de nos crus ......
Les mauvaises langues disaient aussi que le beau château qu'il s'était fait construire aux Etats Unis avait source dans l'Etat Espagnol.
Une chose est claire Joseph Bonaparte ne pouvait dans les circonstances où se trouvait l'Espagne prouver ses vraies dispositions vers le peuple espagnol ni toutes ses qualités.
Teresa-Cabarrus- Messages : 364
Date d'inscription : 18/02/2014
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Teresa-Cabarrus a écrit:
" Los afrancesados" nom que l'on donnait aux intellectuels espagnols progressistes qui avaient lu et apprécié L'Encyclopédie, bien qu'ils n'approuvèrent
Merci, ma chère Teresa.
Déjà au temps de Charles III, le terme d’« afrancesado » avait été utilisé pour désigner ceux qui adoptaient les coutumes et les modes françaises. Après l’éclatement de la Révolution française, le nom acquiert des connotations politiques et désigne ceux qui étaient sensibles à la pensée révolutionnaire. Le sens péjoratif du terme est seulement apparu lors de l’engagement des intellectuels et fonctionnaires au côté de Joseph Ier.
http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Afrancesado/fr-fr/
"Pepe botella" ( ) ... de " Giuseppe " sans doute.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
C'est une bonne biographie, chère Teresa, bien écrite et bien documentée.Teresa-Cabarrus a écrit:Voici un livre que j'aimerais lire, puisque Joseph Bonaparte a été roi d'Espagne (mon pays d'origine) de 1808 à 1813.
L'auteur a également oeuvré à l'écriture de ce documentaire, dont voici la vidéo :
L'autre Bonaparte
Un film de Jean-Louis Molho
Écrit par Thierry Lentz
Durée : 52 mn
Présentation :
Tour à tour roi de Naples, roi d'Espagne et membre de la bourgeoisie américaine, Jospeh Bonaparte a contribué à établir des relations amicales et des tentatives de commerce avec les États-Unis. Bien que prétendant légitime au trône impérial, pourquoi n'a-t-il pas pris le pouvoir ? Joseph a souffert d'être comparé à son frère, Napoléon...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Bonaparte le respectait un peu parce que c'était l'ainé !
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"Comme les feuilles tombent tôt cette année !" Louis XVI - 10/8/1792
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Je poursuis avec une sélection d'ouvrages récemment (ré)édités...
Les aventures de Napoléon
de Cavanna
Editions H&O (avril 2021)
144 pages
En résumé :
Napoléon est mon ennemi personnel. Tant qu’à avoir des ennemis, autant se les choisir prestigieux. Plus prestigieux que Napoléon, il n’y a que Dieu. Dieu pour ennemi, c’est banal. Et puis, tout le monde s’en fout. Surtout en France. Napoléon, par contre, c’est autre chose. On ne touche pas à Napoléon. Surtout en France.
Des milliers d’ouvrages ont été écrits sur le sujet. Fariboles et calembredaines. Le présent ouvrage est une biographie, lui. Le premier et le seul qui ait droit à ce titre. Tous les autres ne sont que de basses flagorneries.
Pour la première fois est retracée dans toute sa sordide vérité la crapuleuse carrière de ce petit militaire félon.
Grâce à cet ouvrage, l’histoire des faits et gestes de Naboulioné Bouonaparté, dit Napoléon 1er, dit l’Empereur, va enfin s’arracher au marécage bourbeux de la légende pour entrer dans l’histoire. Ceci est de la science. Je suis bien fatigué.
Qui est l'auteur ?
Cofondateur de Hara-Kiri et de Charlie Hebdo, il a connu un immense succès, à la fin des années 1970, avec sa série de livres autobiographiques commençant par Les Ritals et Les Russkoffs. Ses deux derniers ouvrages sont parus dans la collection blanche, chez Gallimard : Lune de miel en 2011 et, de façon posthume, Crève, Ducon ! en 2020. Les aventures de Napoléon est emblématique de l’humour « bête et méchant » qu’il défendait.
Napoléon face à la mort
Alain Frerejean
Editions L'Archipel (avril 2021)
300 pages
Présentation :
« Loin de la légende, écrit Jean Tulard, Alain Frerejean nous offre un tableau complet de cette confrontation entre le conquérant et la mort, des tendances suicidaires de sa jeunesse, loin de sa Corse natale, aux derniers jours d’une lente agonie. »
Plus de trente fois, il a frôlé la mort. Toujours il lui a échappé.
Les obus et les balles de l’ennemi, le poignard des assassins, les machines infernales des comploteurs, la noyade, la chute dans les précipices, la chasse à l’homme, le poison qu’il s’est lui-même versé, les duels de sa jeunesse… À se demander ce qui l’a sauvé. À moins que la Providence s’en soit mêlée… mais l’Empereur croyait-il en Dieu ? ou à sa bonne étoile ?
À l’évidence, Napoléon fut un chevalier sans peur. Mais combien de millions d’hommes a-t-il envoyés au trépas, sans plus de haine que de remords ? Que ressentait-il quand il arpentait le champ de bataille, entendant le cri des mourants : « Vive l’Empereur ! »
Et comment expliquer qu’après avoir vainement cherché la mort à Arcis-sur-Aube, à Montereau, à Fontainebleau, à Waterloo, il n’ait pas cherché à la devancer à Sainte-Hélène ?
Napoléon, les derniers témoins racontent
Anthologie
David Chanteranne, Jean-François Coulomb des Arts (Direction)
Jean Paul KAUFFMANN (Préface)
Editions du Rocher (mars 2021)
584 pages
Résumé :
À Sainte-Hélène, entouré de quelques fidèles officiers et domestiques, Napoléon va vivre de 1815 à 1821 dans des conditions extrêmes. Sur cette île balayée par les alizés, installé dans un bâtiment humide, l'Empereur s'épanche auprès de ses intimes. Avec eux, il va gagner sa dernière bataille : celle de la légende.
Dictant ses souvenirs, avouant ses fautes, tout en cherchant à montrer l'acharnement de ses adversaires contre la France, il élabore ce qui doit servir à ses successeurs : un manuel politique doublé d'une importante série de commentaires ou conseils.
Ses confidences de captif à Las Cases, Bertrand, Marchand, Montholon, Ali, O'Meara, Gourgaud, Antommarchi ou d'autres témoins constituent un formidable testament à destination des générations suivantes.
Ces textes, rassemblés, croisés, sélectionnés et commentés avec soin, sont réunis pour la première fois en un même volume et dessinent un portrait original en creux de Napoléon. Deux siècles jour pour jour après sa mort, la voix de l'Empereur résonne encore et semble plus contemporaine que jamais.
Qui sont les auteurs ?
Historien, David Chanteranne est rédacteur en chef du magazine Napoléon Ier - Revue du Souvenir Napoléonien. Il a publié, seul ou en collaboration, une quarantaine d'ouvrages spécialisés sur Napoléon. Il est également conservateur du musée Napoléon de Brienne-le-Château.
Écrivain et journaliste, Jean-François Coulomb des Arts a réalisé cinq documentaires de référence, tournés sur les lieux de l'épopée napoléonienne ; il est aussi l'auteur d'une dizaine d'autres films-documentaires sur le Premier Empire.
Les deux auteurs se sont rendus à Sainte-Hélène.
Napoléon, le dernier Romain
Jacques-Olivier Boudon
Editions Belles Lettres (avril 21)
Résumé :
Pour comprendre Napoléon, pour comprendre la fascination qu’il exerce sur nous deux cents ans après sa mort, il faut passer par Rome. Stendhal nous l’apprend dès les premières lignes de La Chartreuse de Parme : « après tant de siècles, César et Alexandre avaient un successeur. »
Quoi ? Nous préférons regarder l’Antiquité comme un aimable decorum, offrir l’image d’Épinal d’un Napoléon costumé en Romain, alors qu’elle pourrait bien être son ADN.
De la soif de conquête à l’apothéose finale, Napoléon Bonaparte a sculpté sa légende dorée ou noire dans le marbre antique faisant de son gouvernement un précis d’histoire romaine, des fondations de la République jusqu’aux règnes de Constantin et de Justinien, favorisant la paix religieuse, promouvant le Code civil… ou organisant un véritable culte de sa personne, fidèle aux empereurs sanguinaires dépeints par Suétone. Car de la Rome antique, Napoléon retient avant tout la leçon d’immortalité.
Le premier empereur des Français serait-il le dernier Romain ? La réponse dans cet essai novateur qui recèle bien des surprises.
Moi Napoléon
Vincent Mottez (Auteur) Bruno Wennagel (Illustration)
Editions Quelle Histoire, coll. romans graphiques (avril 2021)
150 pages
Présentation :
Moi Napoléon est le premier roman graphique consacré à l'empereur des Français. Exilé à Sainte-Hélène, Napoléon revient sur les grands épisodes de sa vie, au fil d'un vibrant monologue intérieur : de sa naissance à Ajaccio à sa chute à Waterloo, en passant par son sacre et ses grandes batailles.
Cette confession fictive, appuyée par une solide documentation historique, est mise en scène par des illustrations qui revisitent l'iconographie impériale à travers l'univers sombre des comics américains.
Les aventures de Napoléon
de Cavanna
Editions H&O (avril 2021)
144 pages
En résumé :
Napoléon est mon ennemi personnel. Tant qu’à avoir des ennemis, autant se les choisir prestigieux. Plus prestigieux que Napoléon, il n’y a que Dieu. Dieu pour ennemi, c’est banal. Et puis, tout le monde s’en fout. Surtout en France. Napoléon, par contre, c’est autre chose. On ne touche pas à Napoléon. Surtout en France.
Des milliers d’ouvrages ont été écrits sur le sujet. Fariboles et calembredaines. Le présent ouvrage est une biographie, lui. Le premier et le seul qui ait droit à ce titre. Tous les autres ne sont que de basses flagorneries.
Pour la première fois est retracée dans toute sa sordide vérité la crapuleuse carrière de ce petit militaire félon.
Grâce à cet ouvrage, l’histoire des faits et gestes de Naboulioné Bouonaparté, dit Napoléon 1er, dit l’Empereur, va enfin s’arracher au marécage bourbeux de la légende pour entrer dans l’histoire. Ceci est de la science. Je suis bien fatigué.
Qui est l'auteur ?
Cofondateur de Hara-Kiri et de Charlie Hebdo, il a connu un immense succès, à la fin des années 1970, avec sa série de livres autobiographiques commençant par Les Ritals et Les Russkoffs. Ses deux derniers ouvrages sont parus dans la collection blanche, chez Gallimard : Lune de miel en 2011 et, de façon posthume, Crève, Ducon ! en 2020. Les aventures de Napoléon est emblématique de l’humour « bête et méchant » qu’il défendait.
Napoléon face à la mort
Alain Frerejean
Editions L'Archipel (avril 2021)
300 pages
Présentation :
« Loin de la légende, écrit Jean Tulard, Alain Frerejean nous offre un tableau complet de cette confrontation entre le conquérant et la mort, des tendances suicidaires de sa jeunesse, loin de sa Corse natale, aux derniers jours d’une lente agonie. »
Plus de trente fois, il a frôlé la mort. Toujours il lui a échappé.
Les obus et les balles de l’ennemi, le poignard des assassins, les machines infernales des comploteurs, la noyade, la chute dans les précipices, la chasse à l’homme, le poison qu’il s’est lui-même versé, les duels de sa jeunesse… À se demander ce qui l’a sauvé. À moins que la Providence s’en soit mêlée… mais l’Empereur croyait-il en Dieu ? ou à sa bonne étoile ?
À l’évidence, Napoléon fut un chevalier sans peur. Mais combien de millions d’hommes a-t-il envoyés au trépas, sans plus de haine que de remords ? Que ressentait-il quand il arpentait le champ de bataille, entendant le cri des mourants : « Vive l’Empereur ! »
Et comment expliquer qu’après avoir vainement cherché la mort à Arcis-sur-Aube, à Montereau, à Fontainebleau, à Waterloo, il n’ait pas cherché à la devancer à Sainte-Hélène ?
Napoléon, les derniers témoins racontent
Anthologie
David Chanteranne, Jean-François Coulomb des Arts (Direction)
Jean Paul KAUFFMANN (Préface)
Editions du Rocher (mars 2021)
584 pages
Résumé :
À Sainte-Hélène, entouré de quelques fidèles officiers et domestiques, Napoléon va vivre de 1815 à 1821 dans des conditions extrêmes. Sur cette île balayée par les alizés, installé dans un bâtiment humide, l'Empereur s'épanche auprès de ses intimes. Avec eux, il va gagner sa dernière bataille : celle de la légende.
Dictant ses souvenirs, avouant ses fautes, tout en cherchant à montrer l'acharnement de ses adversaires contre la France, il élabore ce qui doit servir à ses successeurs : un manuel politique doublé d'une importante série de commentaires ou conseils.
Ses confidences de captif à Las Cases, Bertrand, Marchand, Montholon, Ali, O'Meara, Gourgaud, Antommarchi ou d'autres témoins constituent un formidable testament à destination des générations suivantes.
Ces textes, rassemblés, croisés, sélectionnés et commentés avec soin, sont réunis pour la première fois en un même volume et dessinent un portrait original en creux de Napoléon. Deux siècles jour pour jour après sa mort, la voix de l'Empereur résonne encore et semble plus contemporaine que jamais.
Qui sont les auteurs ?
Historien, David Chanteranne est rédacteur en chef du magazine Napoléon Ier - Revue du Souvenir Napoléonien. Il a publié, seul ou en collaboration, une quarantaine d'ouvrages spécialisés sur Napoléon. Il est également conservateur du musée Napoléon de Brienne-le-Château.
Écrivain et journaliste, Jean-François Coulomb des Arts a réalisé cinq documentaires de référence, tournés sur les lieux de l'épopée napoléonienne ; il est aussi l'auteur d'une dizaine d'autres films-documentaires sur le Premier Empire.
Les deux auteurs se sont rendus à Sainte-Hélène.
Napoléon, le dernier Romain
Jacques-Olivier Boudon
Editions Belles Lettres (avril 21)
Résumé :
Pour comprendre Napoléon, pour comprendre la fascination qu’il exerce sur nous deux cents ans après sa mort, il faut passer par Rome. Stendhal nous l’apprend dès les premières lignes de La Chartreuse de Parme : « après tant de siècles, César et Alexandre avaient un successeur. »
Quoi ? Nous préférons regarder l’Antiquité comme un aimable decorum, offrir l’image d’Épinal d’un Napoléon costumé en Romain, alors qu’elle pourrait bien être son ADN.
De la soif de conquête à l’apothéose finale, Napoléon Bonaparte a sculpté sa légende dorée ou noire dans le marbre antique faisant de son gouvernement un précis d’histoire romaine, des fondations de la République jusqu’aux règnes de Constantin et de Justinien, favorisant la paix religieuse, promouvant le Code civil… ou organisant un véritable culte de sa personne, fidèle aux empereurs sanguinaires dépeints par Suétone. Car de la Rome antique, Napoléon retient avant tout la leçon d’immortalité.
Le premier empereur des Français serait-il le dernier Romain ? La réponse dans cet essai novateur qui recèle bien des surprises.
Moi Napoléon
Vincent Mottez (Auteur) Bruno Wennagel (Illustration)
Editions Quelle Histoire, coll. romans graphiques (avril 2021)
150 pages
Présentation :
Moi Napoléon est le premier roman graphique consacré à l'empereur des Français. Exilé à Sainte-Hélène, Napoléon revient sur les grands épisodes de sa vie, au fil d'un vibrant monologue intérieur : de sa naissance à Ajaccio à sa chute à Waterloo, en passant par son sacre et ses grandes batailles.
Cette confession fictive, appuyée par une solide documentation historique, est mise en scène par des illustrations qui revisitent l'iconographie impériale à travers l'univers sombre des comics américains.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Parallèlement à la création du roman graphique présenté ci-dessus, et dans le cadre du Bicentenaire de la mort de Napoléon 1er, Unique Heritage Editions a également produit une série audio de 7 épisodes.
C'est Francis Huster qui prête sa voix au personnage de Napoléon.
Présentation :
D’Ajaccio à Waterloo, de son sacre à son exil à Sainte-Hélène, découvrez la série audio librement adaptée du roman graphique Moi, Napoléon à écouter gratuitement sur toutes les plateformes de podcasts.
Laissez-vous porter par la voix de Francis Huster, qui incarne l’empereur des Français au crépuscule de sa vie.
Une série à écouter gratuitement sur toutes les plateformes de podcasts (Spotify, Deezer, Apple podcasts, Acast, etc.), ou bien sur Youtube :
C'est Francis Huster qui prête sa voix au personnage de Napoléon.
Présentation :
D’Ajaccio à Waterloo, de son sacre à son exil à Sainte-Hélène, découvrez la série audio librement adaptée du roman graphique Moi, Napoléon à écouter gratuitement sur toutes les plateformes de podcasts.
Laissez-vous porter par la voix de Francis Huster, qui incarne l’empereur des Français au crépuscule de sa vie.
Une série à écouter gratuitement sur toutes les plateformes de podcasts (Spotify, Deezer, Apple podcasts, Acast, etc.), ou bien sur Youtube :
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
De Philippe Costamagna, Les goûts de Napoléon
Après le succès d’Histoires d’œils, Philippe Costamagna
applique sa science d’historien de l’art et du goût à quelqu’un que l’on n’aborde jamais sous cet angle : Napoléon. Dans ce premier livre sur la question, il aborde à la fois le Napoléon intime et le Napoléon public par ses goûts, tous ses goûts, et parfois ses dégoûts.
Quel était le goût de Napoléon en matière de mobilier ? De vêtements ? De littérature ? De théâtre ? De peinture ? De cuisine ? De femmes ? Parmi la quantité de détails et d’anecdotes sur le général, Premier consul, empereur des Français et exilé le plus célèbre du monde, on découvrira sa passion pour les rougets ( recette de Laetizia ) , mais aussi pour les vers de Corneille, qu’il se faisait réciter par des acteurs ( hum ! revu et corrigé à sa convenance comme nous le constatons dans notre sidérant sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t5247-une-gageure-reconcilier-corneille-et-napoleon?highlight=napoleon )
, pour la couleur mauve dont il a fait tapisser le palais de l’Elysée, ou encore pour le jeu de barres (une variante du chat-perché).
Derrière la légende des canons et des conquêtes, des cavalcades et des codes, voici la vérité d’un homme qui s’est profondément révélé par ses choix esthétiques. Ce passionnant Goûts de Napoléon est un trésor d’anecdotes méconnues et une mine d’informations inattendues sur un des grands hommes de l’histoire de France.
Or donc, nous affirme Nicolas de Rabaudy, les repas napoléoniens n'ont rien de raffiné.
À l'occasion du bicentenaire de la mort de l'empereur, un historien publie un livre décrivant entre autres ses habitudes alimentaires et les dîners qu'il donnait.
Caricature de Napoléon Bonaparte et sa seconde épouse, Marie-Louise d'Autriche, par Thomas Rowlandson (1810). | AndreasPraefcke via Wikimedia Commons
«C'est le mangeur le plus rapide de l'histoire», indique l'historien Philippe Costamagna, directeur du musée des Beaux-Arts d'Ajaccio chargé d'ouvrir pour 2024 le premier musée Napoléon dans la même ville. ( Tiens ! ce n'était pas encore fait ?! )
Spécialiste de la saga de l'empereur, l'auteur a livré début mars une biographie détaillée du très fameux Corse où il aborde «le nez et la bouche» de Napoléon, le contraire d'un gastronome.
«Si l'ascension de Napoléon vers le pouvoir semble rapide, ce n'est rien en comparaison de ses repas pris à une allure qui étourdirait un habitué de la restauration rapide» , écrit ainsi Philippe Costamagna.
L'empereur est aussi impétueux devant une assiette que sur les champs de bataille. Si les dîners ordinaires avec l'impératrice n'excèdent jamais vingt minutes (pour Charles de Gaulle quarante-cinq minutes), c'est parce que le premier des Français mange peu, avec précipitation, «avalant en poste» comme dit Joséphine, c'est-à-dire en mâchant mal de grandes bouchées sans ordre et sans peur de se salir –ce qui arrive fréquemment.
L'eussiez-vous cru, les amis : Napo mange comme un sagouin !
Alors qu'il est très soucieux de sa propreté, Napoléon couvre la nappe de taches sans complexe, puise souvent dans les plats avec ses doigts, y compris dans les sauces et les jus , ce qui contraste avec le cérémonial de mise de table des plus solennels.
Dans sa précipitation, il mange parfois le sucré avant le salé. Il ne s'interrompt que pour se rafraîchir d'une rasade d'eau glacée ou de son légendaire Chambertin coupé d'eau sur la recommandation de son médecin Jean-Nicolas Corvisart.
L'ex-Bonaparte n'a aucune connaissance en œnologie, ne possède pas de cave dans ses palais et sourit quand d'aventure on lui dit qu'il y a de meilleurs vins que ceux servis chez lui.
«Si on reste plus longtemps à table, c'est le début de la corruption du pouvoir», disait-il. Tout plutôt que de perdre son temps. Et malheur à ceux qui prennent le leur!
Lors de repas protocolaires moins précipités, l'empereur ne tolère aucune attente. Il ne faut ni trop rire ni trop parler, plus d'un convive a eu la mauvaise surprise de se voir retirer son assiette pleine sous son nez.
Quand l'empereur se lève, c'est fini. Les maîtres d'hôtel débarrassent tout et les invités n'ont plus qu'à repartir avec leur faim. S'il est en retard, on met en place un système pour maintenir chauds les plats jusqu'à son arrivée.
Un soir, Joséphine l'attend le ventre vide durant des heures tandis qu'en cuisine on rôtit plus de vingt poulets afin que l'empereur en trouve un tout juste sorti du four en s'asseyant.
«Son palais est peu raffiné»
Son minimalisme alimentaire ne tient pas seulement à son éternelle impatience. Il ne veut que deux plats, ce qui convient à son emploi du temps et à son programme diététique. Cette frugalité entraîne des économies, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Il s'en amuse: «Si vous êtes petit mangeur, venez chez moi.»
Même si les repas servis à table sont une corvée, il lui arrive de renvoyer une banale infusion qui lui paraît mal réalisée ou suspecte. L'empereur redoute les empoisonnements. Un plat de mauvais goût suscite cette remarque bien à lui: «On essaye de m'empoisonner!» Une phobie totale.
Le veau Marengo, recette napoléonienne par excellence, était d'ailleurs un poulet Marengo ( retiens la recette, Momo ! ) déglacé à l'huile et au cognac avec des oignons et des champignons: un des plats préférés de l'empereur.
De la viande rouge saignante, jamais: il exige le morceau le plus cuit. Chez le boucher, pas de bœuf gras, de porc ni de gibier, il lui faut du mouton, côtelettes ou poitrine accompagnées de féculents: lentilles, haricots blancs, pommes de terre et macaronis au parmesan. Et du pot-au-feu ainsi qu'une feuille de chou farcie d'épinards, de laitue, de farine et de lard: voilà ce qui lui arrache des félicitations.
Citons également les lasagnes de sa mère. Hormis l'ail qu'il ne supporte pas, Napoléon apprécie une cuisine d'inspiration méditerranéenne: c'est son enfance à table. En bon Corse, il apprécie les rougets grillés qu'il entend faire goûter à ses proches.
«Son palais est peu raffiné, le mode de vie militaire le rend amateur d'œufs en omelette, au plat, à la coque tant en campagne que sous les ors de Fontainebleau», note l'historien. Une entrevue entre l'empereur et Goethe se fait autour d'un plat d'œufs au miroir.
Un jour, il tente de réaliser une omelette sautée qui finira sur le plancher.
Du lait et des œufs: ce sont les madeleines de Proust du souverain à l'appétit d'écolier, confesse-t-il à Marguerite, la cuisinière de son enfance qu'il récompensera d'une bourse pleine d'or.
L'empereur dans ses appartements est partout maître de maison. Il est de plus en plus absorbé par sa fonction. Plus le temps passe, plus les repas sont brefs: moins de dix minutes.
À table, il reçoit une foule d'invités avec lesquels il s'attarde jusqu'au service du café en vermeil.
Il bombarde ses officiers de maison, Daru, Duroc, Ségur, de questions sur les achats, les dépenses ordinaires, et le train de vie massif de la maison impériale. C'est l'occasion pour l'économe fils de Letizia, de se plaindre des dépenses gonflées par son statut d'empereur.
Le contenant plutôt que le contenu : la passion de l'empereur pour la porcelaine de Sèvres est réelle. Il a des idées sur tout et exige de la Manufacture de Sèvres des productions à sa gloire et à celle de la France: c'est le seul attrait des repas officiels. Voici les services en or et décorations en camée dont il fait présent au roi de Wurtemberg en 1809 et au tsar lors de la signature du traité de Tilsit: pas de femmes nues ni de nymphes sur les créations artistiques ornant ses palais.
Durant les voyages dans l'Empire, la voiture impériale abrite les provisions et des bataillons de cuisiniers, commis, arpètes prêts à dresser tables, rôtissoires, argenterie et porcelaines en moins d'une demi-heure. Parfois l'empereur décrète qu'il n'a pas faim, sans certitude d'avoir à ressortir les matériels, meubles, tentes une heure plus tard si son appétit se réveille.
Après la prise de Dantzig, le maréchal Lefebvre, artisan de la victoire, est convié à la table de l'empereur. Il est estomaqué: devant lui se dresse un majestueux pâté représentant la ville de Dantzig, une maquette comestible.
«On ne pouvait donner à ce pâté une forme qui me plaît davantage. Attaquez-le Monsieur le duc, voilà votre conquête», dit l'empereur, amusé.
La friandise préférée de Napoléon, c'est la réglisse anisée qu'il grignotait toute la journée, sa seule confiserie en dehors de sa passion pour les glaces et les dattes.
En fait, le pâtissier Hubert Lebeau ( Tiens ! Je croyais que c'était Carême . Napoléon a dû avoir plusieurs pâtissiers ) accumule les frustrations au service de Napoléon. Il s'ingénie à ériger de magnifiques pièces montées où les choux et la crème, figures en sucre et biscuits, rendent hommage aux victorieux du pont d'Arcole, du pont de Lodi ou du Passage du Tagliamento sans que les saveurs des pièces soient sacrifiées à l'esthétique. Et ces diaporamas de sucre sont rapportés inentamés en cuisine.
Napoléon à la bataille de Lodi par Louis-François, Baron Lejeune. | ANGELUS via Wikimedia Commons
L'attitude de l'empereur à table détonne d'autant plus que le début du XIXe siècle est le moment de la naissance de la gastronomie française. Le vocable est forgé en 1801 par Joseph Berchoux dans son poème célèbre: La gastronomie, ou l'homme des champs à table.
Anthelme Brillat-Savarin, génial auteur de la Physiologie du goût (1825) le dit bien:
«Si Napoléon employait son génie à faire de la cuisine, l'humanité serait plus heureuse.»
Cela posé, l'empereur des Français savait fort bien que c'est à table que l'on gouverne, dixit Bossuet.
http://www.slate.fr/story/207089/napoleon-table-repas-diners-empereur-histoire-alimentation
applique sa science d’historien de l’art et du goût à quelqu’un que l’on n’aborde jamais sous cet angle : Napoléon. Dans ce premier livre sur la question, il aborde à la fois le Napoléon intime et le Napoléon public par ses goûts, tous ses goûts, et parfois ses dégoûts.
Quel était le goût de Napoléon en matière de mobilier ? De vêtements ? De littérature ? De théâtre ? De peinture ? De cuisine ? De femmes ? Parmi la quantité de détails et d’anecdotes sur le général, Premier consul, empereur des Français et exilé le plus célèbre du monde, on découvrira sa passion pour les rougets ( recette de Laetizia ) , mais aussi pour les vers de Corneille, qu’il se faisait réciter par des acteurs ( hum ! revu et corrigé à sa convenance comme nous le constatons dans notre sidérant sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t5247-une-gageure-reconcilier-corneille-et-napoleon?highlight=napoleon )
, pour la couleur mauve dont il a fait tapisser le palais de l’Elysée, ou encore pour le jeu de barres (une variante du chat-perché).
Derrière la légende des canons et des conquêtes, des cavalcades et des codes, voici la vérité d’un homme qui s’est profondément révélé par ses choix esthétiques. Ce passionnant Goûts de Napoléon est un trésor d’anecdotes méconnues et une mine d’informations inattendues sur un des grands hommes de l’histoire de France.
Or donc, nous affirme Nicolas de Rabaudy, les repas napoléoniens n'ont rien de raffiné.
À l'occasion du bicentenaire de la mort de l'empereur, un historien publie un livre décrivant entre autres ses habitudes alimentaires et les dîners qu'il donnait.
Caricature de Napoléon Bonaparte et sa seconde épouse, Marie-Louise d'Autriche, par Thomas Rowlandson (1810). | AndreasPraefcke via Wikimedia Commons
«C'est le mangeur le plus rapide de l'histoire», indique l'historien Philippe Costamagna, directeur du musée des Beaux-Arts d'Ajaccio chargé d'ouvrir pour 2024 le premier musée Napoléon dans la même ville. ( Tiens ! ce n'était pas encore fait ?! )
Spécialiste de la saga de l'empereur, l'auteur a livré début mars une biographie détaillée du très fameux Corse où il aborde «le nez et la bouche» de Napoléon, le contraire d'un gastronome.
«Si l'ascension de Napoléon vers le pouvoir semble rapide, ce n'est rien en comparaison de ses repas pris à une allure qui étourdirait un habitué de la restauration rapide» , écrit ainsi Philippe Costamagna.
L'empereur est aussi impétueux devant une assiette que sur les champs de bataille. Si les dîners ordinaires avec l'impératrice n'excèdent jamais vingt minutes (pour Charles de Gaulle quarante-cinq minutes), c'est parce que le premier des Français mange peu, avec précipitation, «avalant en poste» comme dit Joséphine, c'est-à-dire en mâchant mal de grandes bouchées sans ordre et sans peur de se salir –ce qui arrive fréquemment.
L'eussiez-vous cru, les amis : Napo mange comme un sagouin !
Alors qu'il est très soucieux de sa propreté, Napoléon couvre la nappe de taches sans complexe, puise souvent dans les plats avec ses doigts, y compris dans les sauces et les jus , ce qui contraste avec le cérémonial de mise de table des plus solennels.
Dans sa précipitation, il mange parfois le sucré avant le salé. Il ne s'interrompt que pour se rafraîchir d'une rasade d'eau glacée ou de son légendaire Chambertin coupé d'eau sur la recommandation de son médecin Jean-Nicolas Corvisart.
L'ex-Bonaparte n'a aucune connaissance en œnologie, ne possède pas de cave dans ses palais et sourit quand d'aventure on lui dit qu'il y a de meilleurs vins que ceux servis chez lui.
«Si on reste plus longtemps à table, c'est le début de la corruption du pouvoir», disait-il. Tout plutôt que de perdre son temps. Et malheur à ceux qui prennent le leur!
Lors de repas protocolaires moins précipités, l'empereur ne tolère aucune attente. Il ne faut ni trop rire ni trop parler, plus d'un convive a eu la mauvaise surprise de se voir retirer son assiette pleine sous son nez.
Quand l'empereur se lève, c'est fini. Les maîtres d'hôtel débarrassent tout et les invités n'ont plus qu'à repartir avec leur faim. S'il est en retard, on met en place un système pour maintenir chauds les plats jusqu'à son arrivée.
Un soir, Joséphine l'attend le ventre vide durant des heures tandis qu'en cuisine on rôtit plus de vingt poulets afin que l'empereur en trouve un tout juste sorti du four en s'asseyant.
«Son palais est peu raffiné»
Son minimalisme alimentaire ne tient pas seulement à son éternelle impatience. Il ne veut que deux plats, ce qui convient à son emploi du temps et à son programme diététique. Cette frugalité entraîne des économies, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Il s'en amuse: «Si vous êtes petit mangeur, venez chez moi.»
Même si les repas servis à table sont une corvée, il lui arrive de renvoyer une banale infusion qui lui paraît mal réalisée ou suspecte. L'empereur redoute les empoisonnements. Un plat de mauvais goût suscite cette remarque bien à lui: «On essaye de m'empoisonner!» Une phobie totale.
Le veau Marengo, recette napoléonienne par excellence, était d'ailleurs un poulet Marengo ( retiens la recette, Momo ! ) déglacé à l'huile et au cognac avec des oignons et des champignons: un des plats préférés de l'empereur.
De la viande rouge saignante, jamais: il exige le morceau le plus cuit. Chez le boucher, pas de bœuf gras, de porc ni de gibier, il lui faut du mouton, côtelettes ou poitrine accompagnées de féculents: lentilles, haricots blancs, pommes de terre et macaronis au parmesan. Et du pot-au-feu ainsi qu'une feuille de chou farcie d'épinards, de laitue, de farine et de lard: voilà ce qui lui arrache des félicitations.
Citons également les lasagnes de sa mère. Hormis l'ail qu'il ne supporte pas, Napoléon apprécie une cuisine d'inspiration méditerranéenne: c'est son enfance à table. En bon Corse, il apprécie les rougets grillés qu'il entend faire goûter à ses proches.
«Son palais est peu raffiné, le mode de vie militaire le rend amateur d'œufs en omelette, au plat, à la coque tant en campagne que sous les ors de Fontainebleau», note l'historien. Une entrevue entre l'empereur et Goethe se fait autour d'un plat d'œufs au miroir.
Un jour, il tente de réaliser une omelette sautée qui finira sur le plancher.
Du lait et des œufs: ce sont les madeleines de Proust du souverain à l'appétit d'écolier, confesse-t-il à Marguerite, la cuisinière de son enfance qu'il récompensera d'une bourse pleine d'or.
L'empereur dans ses appartements est partout maître de maison. Il est de plus en plus absorbé par sa fonction. Plus le temps passe, plus les repas sont brefs: moins de dix minutes.
À table, il reçoit une foule d'invités avec lesquels il s'attarde jusqu'au service du café en vermeil.
Il bombarde ses officiers de maison, Daru, Duroc, Ségur, de questions sur les achats, les dépenses ordinaires, et le train de vie massif de la maison impériale. C'est l'occasion pour l'économe fils de Letizia, de se plaindre des dépenses gonflées par son statut d'empereur.
Le contenant plutôt que le contenu : la passion de l'empereur pour la porcelaine de Sèvres est réelle. Il a des idées sur tout et exige de la Manufacture de Sèvres des productions à sa gloire et à celle de la France: c'est le seul attrait des repas officiels. Voici les services en or et décorations en camée dont il fait présent au roi de Wurtemberg en 1809 et au tsar lors de la signature du traité de Tilsit: pas de femmes nues ni de nymphes sur les créations artistiques ornant ses palais.
Durant les voyages dans l'Empire, la voiture impériale abrite les provisions et des bataillons de cuisiniers, commis, arpètes prêts à dresser tables, rôtissoires, argenterie et porcelaines en moins d'une demi-heure. Parfois l'empereur décrète qu'il n'a pas faim, sans certitude d'avoir à ressortir les matériels, meubles, tentes une heure plus tard si son appétit se réveille.
Après la prise de Dantzig, le maréchal Lefebvre, artisan de la victoire, est convié à la table de l'empereur. Il est estomaqué: devant lui se dresse un majestueux pâté représentant la ville de Dantzig, une maquette comestible.
«On ne pouvait donner à ce pâté une forme qui me plaît davantage. Attaquez-le Monsieur le duc, voilà votre conquête», dit l'empereur, amusé.
La friandise préférée de Napoléon, c'est la réglisse anisée qu'il grignotait toute la journée, sa seule confiserie en dehors de sa passion pour les glaces et les dattes.
En fait, le pâtissier Hubert Lebeau ( Tiens ! Je croyais que c'était Carême . Napoléon a dû avoir plusieurs pâtissiers ) accumule les frustrations au service de Napoléon. Il s'ingénie à ériger de magnifiques pièces montées où les choux et la crème, figures en sucre et biscuits, rendent hommage aux victorieux du pont d'Arcole, du pont de Lodi ou du Passage du Tagliamento sans que les saveurs des pièces soient sacrifiées à l'esthétique. Et ces diaporamas de sucre sont rapportés inentamés en cuisine.
Napoléon à la bataille de Lodi par Louis-François, Baron Lejeune. | ANGELUS via Wikimedia Commons
L'attitude de l'empereur à table détonne d'autant plus que le début du XIXe siècle est le moment de la naissance de la gastronomie française. Le vocable est forgé en 1801 par Joseph Berchoux dans son poème célèbre: La gastronomie, ou l'homme des champs à table.
Anthelme Brillat-Savarin, génial auteur de la Physiologie du goût (1825) le dit bien:
«Si Napoléon employait son génie à faire de la cuisine, l'humanité serait plus heureuse.»
Cela posé, l'empereur des Français savait fort bien que c'est à table que l'on gouverne, dixit Bossuet.
http://www.slate.fr/story/207089/napoleon-table-repas-diners-empereur-histoire-alimentation
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Bibliographie : Napoléon Bonaparte, ses proches, le Directoire, le Consulat, l'Empire
Je poursuis avec une sélection d'autres titres édités, ou réédités, à l'occasion du bicentenaire de sa mort. Leur nombre est assez délirant...
De Buonaparte et de Napoléon
François René de Chateaubriand
Bernard Degout (Présentation)
Editions Perrins (Fev 2021)
256 pages
Présentation :
Le duel Chateaubriand / Napoléon. De la haine à l’admiration.
La plume et l’épée. Le maître de guerre contre le maître des mots. La relation singulière entre l’auteur des Mémoires d’Outre-Tombe et celui du Mémorial s’articule autour du fameux pamphlet de Chateaubriand De Buonaparte et des Bourbons publié en 1814, au couchant de l’Empire et dont Louis XVIII aurait affirmé qu’elle lui aurait valu une armée de 100 000 hommes.
Directeur de la maison de Chateaubriand et éminent spécialiste de son œuvre, Bernard Degout en donne l’édition critique de référence, qui faisait défaut, avec de raconter l’évolution du « sachem du romantisme » vers une admiration tardive sous l’effet des compliments prodigués par le proscrit de Sainte-Hélène et de son dégoût progressif envers une Restauration qui le marginalise à partir de son renvoi du ministère des Affaires étrangères en 1824.
Couronnement de cet édifice : l’écriture des Mémoires d’Outre-tombe qui présentent une vision à la fois critique et héroïque du Géant qui occupe la place centrale de ce monument autobiographique. La vision de Chateaubriand, explique en substance l’historien, reflète celle de la France entière passée en une génération de la légende noire au mythe du sauveur.
Napoléon - 1769-1821
Noël Simsolo (Auteur) Fabrizio Fiorentino (Dessinateur)
Glénat Eds (mars 2021)
168 pages
Présentation :
« L’imagination gouverne le monde. »
Le petit caporal, l’Ogre Corse, L’usurpateur... bien des noms ont servi à désigner Napoléon Bonaparte, pour le fustiger comme pour lui rendre hommage. Aujourd’hui encore, sa personne et l’impact de son règne font débat. Mais tous s’accordent pour dire que la marque qu’il a laissée sur son époque et sur les générations futures est prégnante. Napoléon est sans aucun doute l’archétype du grand homme ayant bouleversé le monde. Un homme à l’ambition et au charisme démesurés. Un homme qui deviendra tour à tour général, consul et empereur. Son héritage, territorial, politique, législatif, institutionnel, sur la société française et sur le monde entier est inégalé.
Pour l'année du bicentenaire de la mort de l'Empereur, les éditions Glénat proposent pour la première fois en intégrale, la série la plus ambitieuse de la collection « Ils ont fait l'Histoire ».
Napoléon n'est plus
Collectif
Coédition Gallimard / Musée de l'Armée
Albums Beaux Livres, Gallimard (avril 2021)
296 pages
Présentation :
De la mort de Napoléon, le 5 mai 1821 à Sainte-Hélène, à son exhumation, en passant par la réalisation du masque mortuaire, l’autopsie, l’exposition du corps, l’enterrement… la succession des faits est connue à la minute près. Tout se passe comme si tous ceux qui se trouvaient à Sainte-Hélène au moment de sa mort avaient eu une conscience aiguë du fait qu’ils étaient en train de vivre un moment d’histoire. En décembre 1840, au moment du rapatriement des restes mortels de l’Empereur, le processus se répète et s’amplifie.
Pour autant, malgré le foisonnement des Mémoires, des lettres, des croquis, des reliques et des récits, cette histoire présente des zones mal éclairées, des incertitudes, des contradictions… Fleurissent alors les hypothèses, les théories, les assertions, les controverses : de quoi au juste Napoléon est-il mort ? Est-il vraiment mort à Sainte-Hélène ? Le corps d’un autre n’aurait-il pas été substitué au sien ?
L’existence même de ces hypothèses – leur persistance surtout – démontre que, dès le jour de sa mort, Napoléon ne s’appartient plus. Transfiguré, il est devenu un archétype, un élément constitutif de l’inconscient collectif.
L'homme qui voulait tout
Napoléon, le faste et la propagande
Xavier Mauduit
Editions Autrement (avril 2021)
Présentation :
Tout au long de son ascension et de son règne, Napoléon excelle dans l’art de forger sa propre légende. Il fait évoluer son nom – le corse Buonaparte devient le général Bonaparte, Napoléon, l’Aigle – à mesure qu’il gravit les échelons du pouvoir. Il manie avec adresse le faste et la propagande pour asseoir son image. Deux cents ans après la disparition de l’Empereur, Xavier Mauduit confronte son analyse d’historien à une iconographie tantôt diabolisante, tantôt hagiographique. À travers de nombreux documents en couleurs, nous découvrons plusieurs Napoléon qui cohabitent et qui se croisent : celui de la propagande impériale, l’homme qui dicte ses mémoires à Sainte-Hélène, le Napoléon tyran ou encore celui fantasmé par ses admirateurs. Tous sont des figures qui diffèrent et se complètent. Ce livre passionnant retrace ainsi l’histoire d’une fascination nationale qui se construit, dénouant les doutes, les controverses, et célébrant brillamment l’art tout napoléonien d’édifier son propre mythe.
Napoléon
Héros, impérator, mécène
Annie Jourdan
Edts Flammarion
400 pages
Résumé :
Comment se faire un nom ? Comment entrer dans l'Histoire ? Comment créer un passé à partir du présent pour fonder l'avenir ? Avant tout connu comme héros guerrier ou dirigeant autocrate d'une France nouvelle, l'homme de culture que fut également Napoléon a été oublié.
D'emblée, il s'emploie pourtant à façonner son image, à mettre son règne en scène et à contrôler les multiples représentations que donnent de lui les artistes. Des attributs de puissance à l'architecture en passant par les beaux-arts, ce que célèbre Napoléon est en harmonie avec sa politique et offre l'image d'un homme supérieur qui réconcilie entre eux les Français. Le créateur du Premier Empire pouvait-il faire moins que les imperators romains ?
La littérature ne demeure pas en reste. Bonaparte encourage l'éclosion d'un nouveau classicisme et instaure une fantastique remise de prix décennaux. L'historienne Annie Jourdan explore ici les multiples facettes de la politique culturelle de Napoléon Ier et leurs conséquences sur le mythe toujours vivace de celui qui fut aux yeux de ses contemporains " l'homme le plus extraordinaire des temps modernes ".
Les faux Napoléon
Nathalie Pigault
Jean Tulard (préface)
Eds CNRS, collection Biblis (avril 2021)
240 pages
Présentation :
Été 1815 : Napoléon quitte une dernière fois le sol français, exilé dans la lointaine île de Sainte-Hélène. Immédiatement des rumeurs se répandent. L'Empereur a-t-il réellement capitulé ? Ne prépare-t-il pas la reconquête du pays ? D'ailleurs, n'est-il pas déjà sur le continent ? Certains prétendent l'avoir vu et aidé, d'autres disent même avoir mangé à sa table...
Aussitôt apparaissent ici et là sur le territoire des mystificateurs qui se font passer pour l'Empereur lui-même : ils sont vagabond, instituteur, colporteur ou homme d'Église et parcourent les campagnes françaises à la recherche d'argent ou de reconnaissance...
Les personnalités au destin exceptionnel ont toujours provoqué ce type de fraude, que racontent déjà les historiens antiques. Mais une figure aussi colossale que Napoléon peut-elle être, quelque temps à peine après son abdication, facilement imitée ? Et surtout, le pouvoir royal fraîchement restauré peut-il laisser faire s'il veut asseoir efficacement son autorité ?
Ces usurpations d'identité, loin de n'être qu'anecdotes en marge de la Grande Histoire, sont puissamment révélatrices du climat de l'époque. Elles donnent à voir les préoccupations, les attentes, les craintes des populations, surtout rurales.
Mais ces faux Napoléon constituent aussi un reflet de la représentation populaire de l'Empereur, et leurs aventures témoignent du souvenir qu'il a laissé dans l'esprit public.
Napoléon
Richard Holmes
Edts Gründ (avril 2021)
160 pages
Présentation :
5 mai 2021 Bicentenaire de la mort de l'Empereur
Un magnifique ouvrage, qui retrace la vie et l’œuvre du général corse, qui révolutionna la France et l’Europe entière. Il relate en détail les grandes batailles entreprises par Napoléon, de la campagne italienne de 1796 à la chute de Waterloo (1812), en passant par Wagram (1809) ou l’Espagne. Il expose également ses considérables réformes administratives, économiques et législatives et son ascension à la tête d’un Empire rétabli, tout en dévoilant le côté intime et familial de ce grand homme public.
Les nombreuses reproductions et les textes concis s’accompagnent de reproductions de documents d’époque, tels que cartes militaires, correspondance, documents administratifs, rapports…souvent inédits et passionnants.
Napoléon et la campagne de Russie, 1812
Jacques-Olivier Boudon
Edts Dunod, Collection Ekho (avril 2021)
504 pages
Présentation :
« Bérézina ! » Ce mot aujourd’hui passé dans le langage courant illustre à lui seul combien l’expérience de la campagne de Russie est ancrée dans la mémoire nationale. Cette mémoire est, du reste, partagée par les Russes qui font de 1812 un élément fondateur de leur histoire.
L’affrontement des deux empires, alliés depuis 1807, qui se déroule dans la démesure avant de tourner au désastre, offre une dramaturgie qui se prête au récit : phase de préparation, début de la campagne jusqu’à son apothéose lors de l’entrée dans Moscou, bientôt en flammes, puis chute, avec cette lente retraite dramatique effectuée pour l’essentiel à pied, dans le froid glacial de l’hiver russe.
Au-delà de la narration des principaux épisodes de cette expédition, une réflexion s’impose sur le traumatisme qu’a représenté cette tragique campagne.
À travers des sources nombreuses, une littérature riche, Jacques-Olivier Boudon s’attache à croiser les approches pour nous aider à comprendre le rôle majeur de cet épisode dans la construction des mémoires européennes.
Jacques-Olivier Boudon, grand spécialiste et auteur de nombreux ouvrages sur l’époque napoléonienne, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris IV-Sorbonne, est président de l’Institut Napoléon.
Napoléon et la campagne de France, 1814
Jacques-Olivier Boudon
Edts Dunod, Collection Ekho (avril 2021)
552 pages
Présentation :
Grâce à une série étonnante de victoires (Champaubert, Montmirail, Montereau ou Craonne…), Napoléon a inscrit la campagne de France au cœur de son épopée. Même si elle s’achève par l’abdication de l’Empereur, elle est comparable aux actions d’éclat qu’il a pu conduire en Italie, en Autriche ou en Prusse. Napoléon, chef de guerre, n’a rien perdu de sa superbe. Il parvient toujours à galvaniser ses hommes et à donner l’impression à ses adversaires d’être à la tête d’une armée innombrable. Sans avoir été vaincu en une bataille décisive, l’Empereur doit cependant se résoudre à abdiquer, après la chute de Paris et la défection de ses proches.
La campagne de France marque ainsi la fin de l’Empire.
La France est lasse de dix ans de guerre et de quinze ans de pouvoir autoritaire. Le charisme de Napoléon ne suffit plus à entraîner les foules derrière lui. La population subit aussi pour la première fois les effets de la guerre, les violences qu’elle engendre, l’occupation du territoire, et aspire à la paix. Dernier épisode de l’affrontement qui a opposé les Européens à la France issue de la Révolution, la campagne de France scelle enfin le sort de l’Europe pour le siècle à venir.
Napoléon et la dernière campagne, Les Cent-Jours 1815
Jacques-Olivier Boudon
Edts Dunod, Collection Ekho (avril 2021)
552 pages
Présentation :
Napoléon et la dernière campagne constitue le troisième et dernier opus de Jacques-Olivier Boudon relatif à l’épopée napoléonienne sur le front après Napoléon et la campagne de Russie, 1812 et Napoléon et la campagne de France, 1814.
L’annonce du débarquement de Napoléon à Golfe-Juan le 1er mars 1815 retentit comme un coup de tonnerre dans une Europe pétrifiée par l’audace de l’homme qui a dominé le monde pendant quinze ans. Acclamé à son retour, Napoléon retrouve en vingt jours ses habits d’empereur et s’engage dans une série de réformes libérales qui marqueront d’un sceau nouveau l’Empire des Cent-Jours. Mais il est très vite confronté à l’opposition irréductible des puissances européennes hostiles à ce retour. Dès lors la guerre est inévitable.
Napoléon repart en campagne, mais il ne parvient pas à souder autour de sa personne une nation lasse de la guerre. Ce sera sa dernière campagne, une campagne courte ponctuée par la bataille de Waterloo, toujours controversée.
À partir d’archives et de mémoires du temps, l’auteur met en scène cette dernière campagne de Napoléon, à la fois héroïque et tragique.
Accusé Napoléon, levez-vous !
L'Empereur à la barre de l'Histoire
Philippe Courroye
Edts Robert Laffont (avril 2021)
320 pages
Résumé :
Alors que des centaines de nos rues et avenues célèbrent ses victoires et ses maréchaux, très peu honorent sa mémoire. Quant aux rares lignes que lui consacrent les manuels scolaires, elles sont le plus souvent critiques. Napoléon Bonaparte mérite-t-il cet oubli, voire ce blâme de l'Histoire ? Le grand magistrat qu'est Philippe Courroye ose ouvrir son procès.
Autour de six chefs d'accusation, il peint un tableau objectif et impartial de l'homme comme de sa trace dans l'Histoire. Ni nouvelle biographie ni simple récit historique, Accusé Napoléon, levez-vous ! fait revivre, au travers de nombreuses anecdotes et d'analyses documentées, ce personnage hors du commun qui dirigea quinze ans durant la France et la transforma profondément.
Cette métamorphose fut-elle un bien ou un mal pour notre pays ? Napoléon était-il un tyran, un boucher sanguinaire qui sacrifia tout à la guerre, un empereur mégalomane, un homme sans cœur ? C'est à ces accusations qu'est consacré ce " procès " dont le verdict appartient à chacun d'entre vous... une fois ce livre refermé.
De Buonaparte et de Napoléon
François René de Chateaubriand
Bernard Degout (Présentation)
Editions Perrins (Fev 2021)
256 pages
Présentation :
Le duel Chateaubriand / Napoléon. De la haine à l’admiration.
La plume et l’épée. Le maître de guerre contre le maître des mots. La relation singulière entre l’auteur des Mémoires d’Outre-Tombe et celui du Mémorial s’articule autour du fameux pamphlet de Chateaubriand De Buonaparte et des Bourbons publié en 1814, au couchant de l’Empire et dont Louis XVIII aurait affirmé qu’elle lui aurait valu une armée de 100 000 hommes.
Directeur de la maison de Chateaubriand et éminent spécialiste de son œuvre, Bernard Degout en donne l’édition critique de référence, qui faisait défaut, avec de raconter l’évolution du « sachem du romantisme » vers une admiration tardive sous l’effet des compliments prodigués par le proscrit de Sainte-Hélène et de son dégoût progressif envers une Restauration qui le marginalise à partir de son renvoi du ministère des Affaires étrangères en 1824.
Couronnement de cet édifice : l’écriture des Mémoires d’Outre-tombe qui présentent une vision à la fois critique et héroïque du Géant qui occupe la place centrale de ce monument autobiographique. La vision de Chateaubriand, explique en substance l’historien, reflète celle de la France entière passée en une génération de la légende noire au mythe du sauveur.
Napoléon - 1769-1821
Noël Simsolo (Auteur) Fabrizio Fiorentino (Dessinateur)
Glénat Eds (mars 2021)
168 pages
Présentation :
« L’imagination gouverne le monde. »
Le petit caporal, l’Ogre Corse, L’usurpateur... bien des noms ont servi à désigner Napoléon Bonaparte, pour le fustiger comme pour lui rendre hommage. Aujourd’hui encore, sa personne et l’impact de son règne font débat. Mais tous s’accordent pour dire que la marque qu’il a laissée sur son époque et sur les générations futures est prégnante. Napoléon est sans aucun doute l’archétype du grand homme ayant bouleversé le monde. Un homme à l’ambition et au charisme démesurés. Un homme qui deviendra tour à tour général, consul et empereur. Son héritage, territorial, politique, législatif, institutionnel, sur la société française et sur le monde entier est inégalé.
Pour l'année du bicentenaire de la mort de l'Empereur, les éditions Glénat proposent pour la première fois en intégrale, la série la plus ambitieuse de la collection « Ils ont fait l'Histoire ».
Napoléon n'est plus
Collectif
Coédition Gallimard / Musée de l'Armée
Albums Beaux Livres, Gallimard (avril 2021)
296 pages
Présentation :
De la mort de Napoléon, le 5 mai 1821 à Sainte-Hélène, à son exhumation, en passant par la réalisation du masque mortuaire, l’autopsie, l’exposition du corps, l’enterrement… la succession des faits est connue à la minute près. Tout se passe comme si tous ceux qui se trouvaient à Sainte-Hélène au moment de sa mort avaient eu une conscience aiguë du fait qu’ils étaient en train de vivre un moment d’histoire. En décembre 1840, au moment du rapatriement des restes mortels de l’Empereur, le processus se répète et s’amplifie.
Pour autant, malgré le foisonnement des Mémoires, des lettres, des croquis, des reliques et des récits, cette histoire présente des zones mal éclairées, des incertitudes, des contradictions… Fleurissent alors les hypothèses, les théories, les assertions, les controverses : de quoi au juste Napoléon est-il mort ? Est-il vraiment mort à Sainte-Hélène ? Le corps d’un autre n’aurait-il pas été substitué au sien ?
L’existence même de ces hypothèses – leur persistance surtout – démontre que, dès le jour de sa mort, Napoléon ne s’appartient plus. Transfiguré, il est devenu un archétype, un élément constitutif de l’inconscient collectif.
L'homme qui voulait tout
Napoléon, le faste et la propagande
Xavier Mauduit
Editions Autrement (avril 2021)
Présentation :
Tout au long de son ascension et de son règne, Napoléon excelle dans l’art de forger sa propre légende. Il fait évoluer son nom – le corse Buonaparte devient le général Bonaparte, Napoléon, l’Aigle – à mesure qu’il gravit les échelons du pouvoir. Il manie avec adresse le faste et la propagande pour asseoir son image. Deux cents ans après la disparition de l’Empereur, Xavier Mauduit confronte son analyse d’historien à une iconographie tantôt diabolisante, tantôt hagiographique. À travers de nombreux documents en couleurs, nous découvrons plusieurs Napoléon qui cohabitent et qui se croisent : celui de la propagande impériale, l’homme qui dicte ses mémoires à Sainte-Hélène, le Napoléon tyran ou encore celui fantasmé par ses admirateurs. Tous sont des figures qui diffèrent et se complètent. Ce livre passionnant retrace ainsi l’histoire d’une fascination nationale qui se construit, dénouant les doutes, les controverses, et célébrant brillamment l’art tout napoléonien d’édifier son propre mythe.
Napoléon
Héros, impérator, mécène
Annie Jourdan
Edts Flammarion
400 pages
Résumé :
Comment se faire un nom ? Comment entrer dans l'Histoire ? Comment créer un passé à partir du présent pour fonder l'avenir ? Avant tout connu comme héros guerrier ou dirigeant autocrate d'une France nouvelle, l'homme de culture que fut également Napoléon a été oublié.
D'emblée, il s'emploie pourtant à façonner son image, à mettre son règne en scène et à contrôler les multiples représentations que donnent de lui les artistes. Des attributs de puissance à l'architecture en passant par les beaux-arts, ce que célèbre Napoléon est en harmonie avec sa politique et offre l'image d'un homme supérieur qui réconcilie entre eux les Français. Le créateur du Premier Empire pouvait-il faire moins que les imperators romains ?
La littérature ne demeure pas en reste. Bonaparte encourage l'éclosion d'un nouveau classicisme et instaure une fantastique remise de prix décennaux. L'historienne Annie Jourdan explore ici les multiples facettes de la politique culturelle de Napoléon Ier et leurs conséquences sur le mythe toujours vivace de celui qui fut aux yeux de ses contemporains " l'homme le plus extraordinaire des temps modernes ".
Les faux Napoléon
Nathalie Pigault
Jean Tulard (préface)
Eds CNRS, collection Biblis (avril 2021)
240 pages
Présentation :
Été 1815 : Napoléon quitte une dernière fois le sol français, exilé dans la lointaine île de Sainte-Hélène. Immédiatement des rumeurs se répandent. L'Empereur a-t-il réellement capitulé ? Ne prépare-t-il pas la reconquête du pays ? D'ailleurs, n'est-il pas déjà sur le continent ? Certains prétendent l'avoir vu et aidé, d'autres disent même avoir mangé à sa table...
Aussitôt apparaissent ici et là sur le territoire des mystificateurs qui se font passer pour l'Empereur lui-même : ils sont vagabond, instituteur, colporteur ou homme d'Église et parcourent les campagnes françaises à la recherche d'argent ou de reconnaissance...
Les personnalités au destin exceptionnel ont toujours provoqué ce type de fraude, que racontent déjà les historiens antiques. Mais une figure aussi colossale que Napoléon peut-elle être, quelque temps à peine après son abdication, facilement imitée ? Et surtout, le pouvoir royal fraîchement restauré peut-il laisser faire s'il veut asseoir efficacement son autorité ?
Ces usurpations d'identité, loin de n'être qu'anecdotes en marge de la Grande Histoire, sont puissamment révélatrices du climat de l'époque. Elles donnent à voir les préoccupations, les attentes, les craintes des populations, surtout rurales.
Mais ces faux Napoléon constituent aussi un reflet de la représentation populaire de l'Empereur, et leurs aventures témoignent du souvenir qu'il a laissé dans l'esprit public.
Napoléon
Richard Holmes
Edts Gründ (avril 2021)
160 pages
Présentation :
5 mai 2021 Bicentenaire de la mort de l'Empereur
Un magnifique ouvrage, qui retrace la vie et l’œuvre du général corse, qui révolutionna la France et l’Europe entière. Il relate en détail les grandes batailles entreprises par Napoléon, de la campagne italienne de 1796 à la chute de Waterloo (1812), en passant par Wagram (1809) ou l’Espagne. Il expose également ses considérables réformes administratives, économiques et législatives et son ascension à la tête d’un Empire rétabli, tout en dévoilant le côté intime et familial de ce grand homme public.
Les nombreuses reproductions et les textes concis s’accompagnent de reproductions de documents d’époque, tels que cartes militaires, correspondance, documents administratifs, rapports…souvent inédits et passionnants.
Napoléon et la campagne de Russie, 1812
Jacques-Olivier Boudon
Edts Dunod, Collection Ekho (avril 2021)
504 pages
Présentation :
« Bérézina ! » Ce mot aujourd’hui passé dans le langage courant illustre à lui seul combien l’expérience de la campagne de Russie est ancrée dans la mémoire nationale. Cette mémoire est, du reste, partagée par les Russes qui font de 1812 un élément fondateur de leur histoire.
L’affrontement des deux empires, alliés depuis 1807, qui se déroule dans la démesure avant de tourner au désastre, offre une dramaturgie qui se prête au récit : phase de préparation, début de la campagne jusqu’à son apothéose lors de l’entrée dans Moscou, bientôt en flammes, puis chute, avec cette lente retraite dramatique effectuée pour l’essentiel à pied, dans le froid glacial de l’hiver russe.
Au-delà de la narration des principaux épisodes de cette expédition, une réflexion s’impose sur le traumatisme qu’a représenté cette tragique campagne.
À travers des sources nombreuses, une littérature riche, Jacques-Olivier Boudon s’attache à croiser les approches pour nous aider à comprendre le rôle majeur de cet épisode dans la construction des mémoires européennes.
Jacques-Olivier Boudon, grand spécialiste et auteur de nombreux ouvrages sur l’époque napoléonienne, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris IV-Sorbonne, est président de l’Institut Napoléon.
Napoléon et la campagne de France, 1814
Jacques-Olivier Boudon
Edts Dunod, Collection Ekho (avril 2021)
552 pages
Présentation :
Grâce à une série étonnante de victoires (Champaubert, Montmirail, Montereau ou Craonne…), Napoléon a inscrit la campagne de France au cœur de son épopée. Même si elle s’achève par l’abdication de l’Empereur, elle est comparable aux actions d’éclat qu’il a pu conduire en Italie, en Autriche ou en Prusse. Napoléon, chef de guerre, n’a rien perdu de sa superbe. Il parvient toujours à galvaniser ses hommes et à donner l’impression à ses adversaires d’être à la tête d’une armée innombrable. Sans avoir été vaincu en une bataille décisive, l’Empereur doit cependant se résoudre à abdiquer, après la chute de Paris et la défection de ses proches.
La campagne de France marque ainsi la fin de l’Empire.
La France est lasse de dix ans de guerre et de quinze ans de pouvoir autoritaire. Le charisme de Napoléon ne suffit plus à entraîner les foules derrière lui. La population subit aussi pour la première fois les effets de la guerre, les violences qu’elle engendre, l’occupation du territoire, et aspire à la paix. Dernier épisode de l’affrontement qui a opposé les Européens à la France issue de la Révolution, la campagne de France scelle enfin le sort de l’Europe pour le siècle à venir.
Napoléon et la dernière campagne, Les Cent-Jours 1815
Jacques-Olivier Boudon
Edts Dunod, Collection Ekho (avril 2021)
552 pages
Présentation :
Napoléon et la dernière campagne constitue le troisième et dernier opus de Jacques-Olivier Boudon relatif à l’épopée napoléonienne sur le front après Napoléon et la campagne de Russie, 1812 et Napoléon et la campagne de France, 1814.
L’annonce du débarquement de Napoléon à Golfe-Juan le 1er mars 1815 retentit comme un coup de tonnerre dans une Europe pétrifiée par l’audace de l’homme qui a dominé le monde pendant quinze ans. Acclamé à son retour, Napoléon retrouve en vingt jours ses habits d’empereur et s’engage dans une série de réformes libérales qui marqueront d’un sceau nouveau l’Empire des Cent-Jours. Mais il est très vite confronté à l’opposition irréductible des puissances européennes hostiles à ce retour. Dès lors la guerre est inévitable.
Napoléon repart en campagne, mais il ne parvient pas à souder autour de sa personne une nation lasse de la guerre. Ce sera sa dernière campagne, une campagne courte ponctuée par la bataille de Waterloo, toujours controversée.
À partir d’archives et de mémoires du temps, l’auteur met en scène cette dernière campagne de Napoléon, à la fois héroïque et tragique.
Accusé Napoléon, levez-vous !
L'Empereur à la barre de l'Histoire
Philippe Courroye
Edts Robert Laffont (avril 2021)
320 pages
Résumé :
Alors que des centaines de nos rues et avenues célèbrent ses victoires et ses maréchaux, très peu honorent sa mémoire. Quant aux rares lignes que lui consacrent les manuels scolaires, elles sont le plus souvent critiques. Napoléon Bonaparte mérite-t-il cet oubli, voire ce blâme de l'Histoire ? Le grand magistrat qu'est Philippe Courroye ose ouvrir son procès.
Autour de six chefs d'accusation, il peint un tableau objectif et impartial de l'homme comme de sa trace dans l'Histoire. Ni nouvelle biographie ni simple récit historique, Accusé Napoléon, levez-vous ! fait revivre, au travers de nombreuses anecdotes et d'analyses documentées, ce personnage hors du commun qui dirigea quinze ans durant la France et la transforma profondément.
Cette métamorphose fut-elle un bien ou un mal pour notre pays ? Napoléon était-il un tyran, un boucher sanguinaire qui sacrifia tout à la guerre, un empereur mégalomane, un homme sans cœur ? C'est à ces accusations qu'est consacré ce " procès " dont le verdict appartient à chacun d'entre vous... une fois ce livre refermé.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
RRRRR
Devinez à quoi a trait le dernier numéro hors série de Télérama ?
Je vous le donne en mille ( ) :
Au sommaire
- L'épopée
- Vivre sous l'Empire
- C'est l'histoire d'un mythe
Il est le grand homme à l'origine du Code Civil et de l'Arc de triomphe. Celui qui se réclame des Lumières ... et de Charlemagne. L'héritier des idéaux de 1789 qui rétablit l'esclavage. L' " insaisissable ", ni démocrate, ni dictateur au sens contemporain, selon le portrait qu'en dresse Thierry Lenz, historien du Consulat et du Premier Empire et directeur de la Fondation Napoléon .
Il fut républicain avant de jouer les monarques .
Aussi surprenant que cela puisse paraître ...
Je vous le donne en mille ( ) :
Au sommaire
- L'épopée
- Vivre sous l'Empire
- C'est l'histoire d'un mythe
Il est le grand homme à l'origine du Code Civil et de l'Arc de triomphe. Celui qui se réclame des Lumières ... et de Charlemagne. L'héritier des idéaux de 1789 qui rétablit l'esclavage. L' " insaisissable ", ni démocrate, ni dictateur au sens contemporain, selon le portrait qu'en dresse Thierry Lenz, historien du Consulat et du Premier Empire et directeur de la Fondation Napoléon .
Il fut républicain avant de jouer les monarques .
Aussi surprenant que cela puisse paraître ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
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