La reine Marie Leszczynska (Leczinska)

Je vous certifie, que, quoique fort intéressante, je crains que cette lecture n'apporte nulle révélation........du moins, des faits inconnus, ébouriffants, inédits du profane, bref !
Bien sûr, j'en rendrai compte, mais vous risquez la somnolence !  

N'importe, j'aurai évité l'enfer !  

Je peux bien dire que j'ai souhaité combler des lacunes personnelles entre la fin du règne de Louis XIV ( que je connais bien, pour avoir maintes fois "décortiqué" en cours Sévigné et Saint Simon) et le règne de Louis XVI;
Car, en cent ans, ce sont les bases même de la Monarchie qui s'effondrent, et il y a là de quoi s'interroger.......

Un portrait que nous aurions pu présenter dans notre sujet des...Portraits à la fenêtre

Mais je préfère illustrer ce sujet, un peu pauvre...

Il s'agit d'une gouache peinte sur verre, ce qui donne à ce portrait une lumière et une transparence intéressantes.

Marie Leszczynska, reine de France
Par Pierre Jouffroy, d'après Jean-Marc Nattier
Gouache sur verre, 1760
Photo : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot



Nous reconnaissons bien sûr le portrait bien connu qui a inspiré cet artiste : celui que la reine commande au peintre Jean-Marc Nattier, en 1748 :


Marie Leszczynska, reine de France, lisant la Bible
Par Jean-Marc Nattier
Huile sur toile
Peint à Versailles en avril 1748, exposé au Salon de 1748
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin



Photos : Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

Description du château de Versailles :
Aucun accessoire ne laisse présumer l'identité du modèle. Ce portrait répondait en effet à la commande de la reine qui souhaitait apparaître comme les autres femmes, c'est à dire en habit de ville.
Exposé au salon de 1748, le tableau enchanta la critique par la simplicité de la pose et la fine analyse psychologique qui s'en dégage. Marie Leszczynska en commanda un certain nombre de répliques, qui diffusées firent de cette effigie l'image officiel de la reine. (Juliette Trey)


Et voici donc quelques variantes et copies...



Marie Leszczynska, reine de France
Atelier de Jean-Marc Nattier
Huile sur toile, 1748-1762
Offert par la reine au marquis de Chalmazel, son premier maître d'hôtel, 24 septembre 1762
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot




Marie Leszczynska, reine de France
D'après Jean-Marc Nattier
Oil on canvas, XVIIIe
Photo : Wallace Collection (Londres)

Note : The Wallace Collection's picture is a reduced eighteenth-century copy of this famous painting.
The Queen had asked Nattier to portray her 'en habit de ville' (in a day dress), without the traditional regal accoutrements found in royal portraits. The resulting image, praised for its noble simplicity, heralded a new naturalism in French eighteenth-century portraiture. Nattier's portrait was the last and most iconic image of the Queen. It was engraved by Jacques-Nicolas Tardieu in 1755.
Numerous painted copies were produced at the cabinet du roi in Versailles, which may be where the Wallace Collection's painting originated.




Marie Leszczynska, reine de France
Atelier de Jean-Marc Nattier
Huile sur toile, XVIIIe siècle
Photo : RMN-GP (Château de Versailles)

Le visage est réussi, mais que dire des bras...




Marie Leszczynska, reine de France
Jean-Marie Ribou, d'après Jean-Marc Nattier
Huile sur toile, 1776
RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / Thierry Ollivier


On se fait plaisir ! Avec quelques charmantes miniatures, comme il y en aura tant également...

Marie Leszczynska, reine de France
Anonyme, d'après Jean-Marc Nattier
XVIIIe siècle
Photo : Wallace Collection (London)


Marie Leszczynska, reine de France
Par Marie-Victoire Jacquotot, d'après Jean-Marc Nattier
L'une des vingt-quatre miniatures pour le coffret de la tabatière du roi
Peinture sur porcelaine, 1820 - XIXe siècle
Photo : Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Martine Beck-Coppola


On oublie la simplicité avec cette version en pieds, plus majestueuse, où la reine apparaît avec sa couronne et son manteau royal.



Marie Leszczynska, reine de France
D'après Jean-Marc Nattier
Huile sur toile, XVIIIe siècle
Photos : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot





Représentation de la couronne qui a servie à Marie Leczinska pour son mariage
Mariage à Fontainebleau le 5 septembre 1725, exécutée par Rondé, joaillier
Estampe de : Borde (graveur) ; Duflos le Père, Claude (graveur) ; Gautrot, Nicolas (éditeur) ; Duflos, Augustin (éditeur)
XVIIIe siècle
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot

Je trouve à Marie Leszczynska un air doux et gracieux. Sans doute ce portrait est-il ressemblant car, pour une fois, Nattier ne nous a pas fait du Nattier avec ce visage un peu trop stéréotypé qu'il prête habituellement à tous ses modèles.

La nuit, la neige a écrit:
On se fait plaisir ! Avec quelques charmantes miniatures, comme il y en aura tant également...

Oui, oui, faisons-nous !
Et à la suite de toute cette déclinaison, tu nous proposes un zoom en gravure sur la couronne !
Merci, cher la nuit, la neige .

Oui c'est un bon sujet à créer sur les couronnes dans les tableaux ou gravures, il me semble que l'on a pas ça en magasin ?

Mr de Talaru a écrit:Oui c'est un bon sujet à créer sur les couronnes dans les tableaux ou gravures, il me semble que l'on a pas ça en magasin ?

Zou !  

C'est ici : Les couronnes de la reine Marie Leszczynska et du roi Louis XV

Demain...  

« Secrets d’histoire » du lundi 14 juin 2021 : cette semaine « Marie Leszczynska »
13 juin 2021 08:10  Julie France 3, programme TV

« Secrets d’histoire » du lundi 14 juin 2021. Le magazine historique de Stéphane Bern effectue son retour ce lundi sur France 3 et France.TV.
Pour ce numéro (déjà diffusé, ndrl), la chaîne a choisi de vous conter le destin de Marie , une femme courageuse et malheureusement trompée qui a toutefois tenu son règne durant plus de 40 ans, soit le plus long règne pour une souveraine de France.


A voir ou à revoir lundi 14 juin à 21:05 sur France 3, le numéro de “Secrets d’Histoire” que Stéphane Bern consacre à Louis XV et Marie Leszczynska.

Princesse polonaise, mariée au souverain le plus puissant du monde, Louis XV, l'histoire de Marie Leszczynska a tout du conte de fée. C'est une jeune fille charmante mais loin d'être une beauté, cultivée et polyglotte mais désargentée, deuxième enfant d'un roi déchu de Pologne, le roi Stanislas, qui va pourtant régner sur Versailles et sur le cœur de Louis XV, le plus séduisant souverain que la France n'ait jamais connu.

Malheureusement pour Marie Leszczynska, follement amoureuse de son époux, le conte de fée tourne court. La souveraine devient aussi la reine la plus bafouée et outrageusement trompée de l'histoire de France, à tel point que l'on connaît surtout aujourd'hui les maîtresses du roi : la Pompadour ou, plus tard, la du Barry…

Pour oublier ses humiliations, "la bonne reine", comme les Français aiment la nommer, se réfugie dans la piété, le jeu, la musique et, surtout, la gourmandise. Une passion qu'elle partage avec son père adoré, Stanislas. Un père nommé par Louis XV à la tête de la Lorraine, une région qu'il ne va cesser d'embellir grâce à ses deniers personnels, que cela soit à Nancy ou à Lunéville.

Mère de 10 enfants de France, et grand-mère de Louis XVI, Marie Leszczynska est une reine digne et intelligente qui va tenir avec humilité son rang pendant 43 ans, le plus long règne d'une souveraine en France, et qui pardonnera toujours tout à l'homme qu'elle aime.

C'est ce destin souvent méconnu que “Secrets d’Histoire” vous propose de découvrir.

Avec la participation de :
Evelyne Lever, historienne
Anne Muratori, historienne
Simone Bertière, historienne
Catherine Salles, historienne

https://www.coulisses-tv.fr/index.php/documentaires/item/18124-%E2%80%9Csecrets-d-histoire%E2%80%9D-%C2%AB-louis-xv-et-marie-leczinska-tromperies-%C3%A0-versailles-%C2%BB,-lundi-14-juin-sur-france-3-avec-st%C3%A9phane-bern

Merci pour cette annonce...

Je remercie  ce "secrets d'histoire", car on découvre cette reine peu connue et très humble, fille du roi de Pologne.
Dur, dur!! la vie de cette reine de France, amoureuse d'un roi qui lui fera 10 enfants en 9 grossesses
et qui la trompera avec de nombreuses maitresses dont la prestigieuse Mme Poisson, la Pompadour.
Sur ses 10 enfants (8 filles et deux garçons), elle en verra mourir 6!  
Mais elle fera son devoir: donner un dauphin à la France
( le futur père de Louis XVI, Louis XVIII et Charles X soit trois rois!)
Elle mériterait vraiment d'etre plus présente dans les livres d'histoire.

Une reine assez effacée, trop discrète et avec un nom dont la prononciation décourage déjà toute approche...

Ce que j'ai lu sur elle remonte à loin et m'a laissé l'image d'une femme bonne, discrète, sage et dévote, remplissant ses devoirs de reine et éloignée de tout scandale. Je ne sais si on a découvert d'autres choses sur elle depuis, qui viendraient changer cette belle image.
Il est certain que pour elle, petite princesse polonaise, se retrouver reine de France et mariée en plus à un bel homme racé et majestueux, il y avait de quoi mettre un cierge de remerciement à sainte Rita, patronne des causes désespérées... Après, pour le retenir, c'était autre chose... Son père ne disait-il pas que "sa femme et sa fille étaient les souveraines les plus ennuyeuses qu'il connaissait" ?

Quand on compare avec Marie-Antoinette, on a vraiment l'impression qu'un monde les sépare, dans le style, le mode de vie, le caractère... Autant Marie Leszczynska est dans la continuité de celles qui l'ont précédées (dont l'épouse de Louis XIV, complètement transparente dans les cours d'histoire), autant Marie-Antoinette est clairement déjà dans le XIXème siècle et le Romantisme. C'est une chance même pour Marie-Antoinette d'avoir eu des devancières si effacées ou "ternes" (je mets les guillemets) : elle n'en a que plus attiré toute l'attention.

Elle dut fermer sa porte au Roi "sur ordre" de ses médecins, pour garder la vie sauve. Comment ne pas penser à des destins ou semblables ou totalement opposés ? La belle dauphine Marguerite, née Stuart, fut délaissée par son mari, le futur Louis XI, pour une raison inverse : elle ne pouvait avoir d'enfants. Délaissée... et suspectée, espionnée même par ce triste sire qui la soupçonnait d'avoir des liaisons amoureuses avec des poètes de son entourage (elle aimait la poésie et s'y adonnait). Selon une tradition que malheureusement on ne peut vérifier mais qu'on ne peut tout autant contester, ses derniers mots auraient été : « Fi de la vie en ce monde, ne m'en parlez plus". Cette seule phrase vaut tout un testament. Emportée à l'âge de vingt ans, se défendant jusqu'à la fin contre les suspicions et les accusations... Cela fait frémir.

Lecréateur a écrit: « Fi de la vie en ce monde, ne m'en parlez plus". Cette seule phrase vaut tout un testament. Emportée à l'âge de vingt ans, se défendant jusqu'à la fin contre les suspicions et les accusations... Cela fait frémir.

Je m'en souviens . Cette petite phrase m'a glacé le coeur à moi aussi, cher Lecréateur .
Louis XI, pour se " consoler " cueillit une autre Marguerite, non plus d'Ecosse mais de Sassenage cette fois, en attendant son deuxième mariage .

Mis en ligne sur le site internet du journal Ouest France, un petit podcast qui se laisse gentiment écouter...

Présentation :

On ne va pas refaire l'histoire va vous faire voyager tout au long de l’été, dans le cœur de femmes extraordinaires ; chacune victime de circonstances les obligeant à remettre leur talent et leur destin entre les mains d’un père, d’un mari, d’une religion ou de l’État…




Marie Leszczynska : une reine digne mais peu considérée

Dans ce quatrième épisode, Karine Micard vous raconte l’histoire de Marie Leszczynska, reine de France et épouse de Louis XV qui perdit son statut et la confiance de son roi à cause de sa naïveté envers la cour.

Détail du portrait de Marie Leszczynska, reine de France (1703-1768)
Van Loo, Charles-André, dit Carle (peintre), d'après La Tour (de), Maurice-Quentin (pastelliste)
Huile sur toile, 1747
Salon de 1747 ; collection de Louis XV
Image : Commons Wikimedia

Marie Leszczynska naît en 1703, fille du roi éphémère de Pologne qui ne régna qu’un an avant d’être contraint à l’exil avec sa famille. Petite, elle connaît la ruine de son père et l’exil en France. Malgré cela elle bénéficie d’une éducation estimable et se passionne rapidement pour la culture. Alors que rien ne la prédestinait à devenir reine de France, c’est un conflit de cours et l’insistance de la marquise de Prie qui la placera à ce poste.

A écouter ici (durée 21 mn) :

Présenté aux enchères à l'occasion de la troisième cession des Ventes Sotheby's Paris - Hôtel Lambert, une collection princière (13 oct. 2022)

Portrait de Marie Leszczynska, reine de France (1703-1768)
Alexis-Simon Belle (1674 - 1734)
huile sur toile
145 cm x 114,4 cm

Provenance :

Collection du roi Charles X de France ; Offert à l'abbé Lefevre de Palme ; Collection de la Comtesse Albert le Grand, en 1844 (...)


Note au catalogue

Alexis-Simon Belle a réalisé trois portraits de la reine Marie Leszczynska, celui que nous présentons, un en pied dans lequel elle tient des Lys et un autre avec sur ses genoux son fils enfant, le dauphin Louis-Ferdinand qui meurt prématurément en 1765 trois ans avant elle. Ces deux derniers tableaux sont conservés au château de Versailles.

Marie Leszczynska, reine de France
Alexis-Simon Belle
Huile sur toile, vers 1730
Dimensions : H. 206 ; L. 137 cm. cadre : H. 238 ; L. 182 cm
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin

Marie Leszczynska, reine de France
Alexis-Simon Belle
Huile sur toile, vers 1730
Dimensions:   H. 159 ; L. 122,8 cm. cadre : H. 235 ; L. 154 ; Ep. 11 cm. Pds. 100 kg  
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin

Le visage de la Reine est identique dans ces trois portraits, ils sont sûrement tous issus d’un même dessin réalisé lors d’une rare séance de pose accordée à l’artiste.

Image (détail) : Sotheby's

Marie Leszczynska, fille du roi détrôné de Pologne, Stanislas Leszczynski, épouse Louis XV en 1725. Très aimée de son mari, mère de dix enfants, dernière reine à mourir avec sa couronne en 1768, elle laisse l’image d’une souveraine discrète et pieuse. Elle fonde le couvent de la Reine à Versailles dédié à l’instruction des jeunes filles pauvres, aujourd’hui devenu le lycée Hoche.


Ce superbe portrait d’apparat attribué au début du siècle à Carle van Loo avant d’être redonné à son auteur était dans les collections royales jusqu’à ce que Charles X l’offre à l’abbé Lefevre de Palme, grand vicaire honoraire d’Arras et chapelain de la Cour. Mort en 1844 l’abbé lègue le tableau à l’une de ses nièces dont la fille le lègue à son cousin, le comte Jules de Richouffts en 1903.

* Source et infos complémentaires : Sotheby's Paris - Vente Hôtel Lambert, une collection princière (vol. 3)

Sur ce portrait (la dernière image postée), je reste stupéfait par l'étroitesse du tour de taille de la reine... Les corsets du XVIIIème n'avaient rien à envier à ceux du siècle suivant. Quand on sait qu'en plus Marie Leszczynska était gourmande et aimait grignoter... J'ai mal rien qu'à imaginer ses organes comprimés là-dedans...

Courte mais intéressante émission de radio diffusée aujourd'hui sur France Musique :

Marie Leszcyńska, une reine de goût à Versailles
Histoires de Musique
France Musique
Durée : 10 mn

Louis XV, jeune roi de quinze ans épousera le 5 septembre 1725 Marie Leszczyńska, fille d'un roi déchu, que rien ne destinait à devenir Reine de France. Mais il est urgent de mettre au monde un Dauphin. Marie est la souveraine qui aura le plus longtemps imprégné la vie de la cour Versaillaise.

Marie Leszczynska, reine de France
François Stiémart
Huile sur toile, 1726
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Daniel Arnaudet

Elle a fortement influencé l’aménagement du château de Versailles par la création d’appartements privés mais aussi la vie artistique de son époque par ses nombreuses commandes aux artistes et aux manufactures. Ainsi elle n’hésite pas à se fournir auprès de Marie-Anne et Marguerite Philidor, mercières et marchandes de mode, soeurs du musicien François-André Danican dit Philidor le Grand. C’est d’ailleurs lui qui signe « marchand mercier » sur les actes civils, car il représente ses sœurs qui travaillent dans leurs boutiques de mercerie et qui sont sans alliance. Leur commerce se trouve alors dans le quartier de Saint Germain à Paris. C’est à l’adresse « chez les demoiselles Philidor, marchandes de mode de la Reine » que leur frère met en vente sa partition de l’Art de la modulation.

Au château de Versailles, où elle mène une vie réglée par l’étiquette, Marie Leszczyńska aspire à vivre. Bien avant Marie-Antoinette, elle contribue à développer les cabinets intérieurs qui se spécialisent et changent de nom en fonction des activités qu’y exerce la reine. Car le souhait véritable de Marie Leszczyńska, bien qu’elle s’acquitte consciencieusement de son rôle de reine, c’est de vivre comme une « particulière ». Ainsi chaque après-midi, elle se retire en son appartement privé pour lire, méditer, et recevoir son cercle le plus intime.

Son salon réunit ainsi de beaux esprits dont le président Hénault, historien et correspondant de Voltaire, le ministre Maurepas, à la verve piquante, ou encore Paradis de Moncrif, lecteur de la reine, écrivain et philosophe.

Elle apprécie la lecture, le dessin et la musique. Elle joue d’ailleurs régulièrement de la vielle, mais aussi du clavecin, de la guitare. La Reine passe aussi de nombreuses soirées en compagnie de ses amis le duc et la duchesse de Luynes. Soupant ou faisant des parties de cavagnole. Le jeu semble être la seule passion avérée de la reine.

La reine dit qu’elle aime la musique, et en effet il y a des opéras qui lui plaisent. Mais on lui prête une préférence pour la « cavagnole » à la cantate, pour le jeu à la musique. Le célèbre Castrat Farinelli lui donne quelques cours de chant en 1737 et le 1er janvier 1764 a lieu la fameuse réception du jeune Mozart âgé de 7 ans convié avec sa famille pour assister au « Grand Couvert » du Roi.

Programmation musicale :

François-André Danican Philidor
Quatuor n°1 en sol min. : Gavotte
Camerata de Cologne :
Karl Kaiser, flûte traversière baroque
Ingeborg Scheerer, violon
Verena Schöneweg, violon
Julie Borsodi, violoncelle
Sabine Bauer, clavecin
CPO

François-André Danican Philidor
Quatuor n°1 en sol min. : Pastorella
Camerata de Cologne :
Karl Kaiser, flûte traversière baroque
Ingeborg Scheerer, violon
Verena Schöneweg, violon
Julie Borsodi, violoncelle
Sabine Bauer, clavecin
CPO

François-André Danican Philidor
Quatuor n°1 en sol min. : Con spirito l’arte della fuga
Camerata de Cologne :
Karl Kaiser, flûte traversière baroque
Ingeborg Scheerer, violon
Verena Schöneweg, violon
Julie Borsodi, violoncelle
Sabine Bauer, clavecin
CPO

André Cardinal Destouches
Les éléments : Ouverture
Ensemble baroque de Limoges
Jean-Michel Hasler, direction
Lyrinx

André Cardinal Destouches
Les éléments : Marche des matelots
Ensemble baroque de Limoges
Jean-Michel Hasler, direction
Lyrinx

Wolfgang Amadeus Mozart
Sonate pour clavecin et violon en Sol Maj K 9 : 1. Allegro spirituoso
Taiji Takata, clavecin
Ulla Bundies, violon
Raumklang

Wolfgang Amadeus Mozart
Sonate pour clavecin et violon en Sol Maj K 9 : 2. Andante
Taiji Takata, clavecin
Ulla Bundies, violon
Raumklang


Emission à écouter ici (durée 10 mn) : Histoires de Musique (Radio France) - Marie Leszcyńska, une reine de goût à Versailles