Giacomo Casanova
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Re: Giacomo Casanova
N'est-ce pas pour démocratiser ces jeux de Cour que Casanova lança le loto en France?
Arrêt du Conseil d'État du roi/Casanova. © DR
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos
Le 18 avril 1758, une foule nombreuse se presse dans le magasin de l'Arsenal, situé derrière la Bastille. Un homme âgé d'une trentaine d'années, grand, magnifiquement vêtu, attire tous les regards, en particulier celui des femmes. Il parle français avec un délicat accent italien. Son nom vole de bouche en bouche : Giacomo Casanova. L'homme qui s'est évadé des Plombs de Venise, la prison d'où il est impossible de s'échapper ! Marcela Iacub, à la recherche d'un prochain sujet de livre, rôde autour de lui. Christine Boutin, qui retrouve son âme de midinette, ouvre le premier bouton de son corsage... Mais rien n'y fait : aujourd'hui, le diable italien n'a pas l'humeur à la bagatelle. Il est venu à l'Arsenal chercher la fortune de l'or, et pas celle du coeur.
En effet, comme des centaines de Parisiens, il est venu assister au premier tirage de la loterie royale de l'École militaire, dont il est l'un des promoteurs. Une immense boîte ronde (imaginez une boîte à camembert) montée sur un axe est disposée sur une estrade. Un employé y introduit 90 billets numérotés de 1 à 90, puis la fait tourner longuement. La foule est impatiente. Chacun espère avoir gagné. On fait venir un enfant sur l'estrade pour extraire, à l'aveugle, cinq billets de la roue. Ils constituent le premier tirage gagnant de la loterie royale militaire, dont la recette servira à financer la construction de l'École militaire de Paris. Le tirage ne nous est pas connu.
Aussi stupéfiant que cela paraisse, l'existence de cette loterie, préfigurant notre Loto actuel, doit beaucoup au grand séducteur Casanova, le spécialiste du tirage. Aujourd'hui, on ne se souvient plus que du grand nombre de ses conquêtes féminines, mais il était bien plus qu'un séducteur compulsif. C'est aussi un violoniste, un écrivain, un magicien, un espion, un joueur professionnel, un financier et un superbe manipulateur. Le modèle d'un futur patron du FMI... Il s'intéresse à la loterie de l'École militaire, par hasard. Quelques mois après son évasion des Plombs, il vient se réfugier à Paris, fauché comme les blés. Il vit d'expédients et de petites combines. Il monte plusieurs arnaques pour alléger la bourse de vieilles aristos ou bourgeoises qu'il séduit. C'est ainsi qu'il croise Sarkozy dans l'antichambre de Liliane Bettencourt...
Mais jouer les gigolos ne suffit pas à son train de vie dispendieux. "Je voyais que, pour parvenir à quelque chose, j'avais besoin de mettre en jeu toutes mes facultés physiques et morales, de faire connaissance avec des grands et des puissants, d'être le maître de mon esprit et de prendre la couleur de tous ceux auxquels je verrais que mon intérêt exigeait que je plusse", écrit-il dans ses mémoires. Alors, Casanova demande à être reçu par le secrétaire d'État aux Affaires étrangères, avec qui il partageait, il y a peu, une maîtresse à Venise, le cardinal de Bernis. Celui-ci le reçoit à bras ouverts. Il lui fait rencontrer le contrôleur général des finances, monsieur de Boulogne, qui le présente à son tour au financier Pâris Duverney. Ce dernier cherche 20 millions de francs pour financer la construction de l'École militaire voulue par Louis XV et la marquise de Pompadour, afin d'assurer l'éducation de 500 gentilshommes sans fortune.
C'est ici qu'il faut parler de génie à propos de Casanova. Sans avoir la moindre idée de la façon de rassembler une telle fortune, il se vante auprès de Pâris Duverney de connaître un moyen pour obtenir non pas vingt millions de francs, mais cinq fois plus sans qu'il en coûte quoi que ce soit au budget royal. À ce moment-là, il mise sur sa grande imagination pour inventer rapidement un stratagème. Mais il n'a même pas à se donner cette peine, car son interlocuteur lui répond du tac au tac qu'il connaît déjà son plan et qu'il le lui prouvera, le lendemain, s'il accepte son invitation à dîner chez lui. Stupéfaction de l'Italien. Comment l'autre pourrait-il connaître son plan puisqu'il n'en a pas ? C'est la meilleure ! Dans ses mémoires, qu'il écrira bien plus tard, il note avoir alors pensé sur le moment : "Quand il me communiquera le sien, ce sera à moi de dire s'il a deviné ou non. Si la matière est à ma portée, je dirai peut-être quelque chose de nouveau ; n'y entendant rien, je garderai un mystérieux silence."
Le lendemain, Casanova se rend donc chez Pâris Duverney, où il dîne avec plusieurs financiers, dont un Livournais nommé Ranieri de Calzabigi. Celui-ci affirme qu'il a, avec son frère aîné, l'idée de financer la construction de l'École militaire avec le bénéfice d'une loterie basée sur le principe du loto de Gênes. Pâris Duverney interpelle Casanova : "C'est bien votre idée, n'est-ce pas ?" Celui-ci s'empresse d'acquiescer et même de faire quelques propositions pour améliorer la loterie. Casanova s'engage à plaider cette idée devant les représentants de l'État pour emporter une décision favorable. Grâce à son bagout et à son culot extraordinaire, deux arrêts du Conseil d'État des 15 août et 15 octobre 1757 autorisent la création d'une loterie pour financer les travaux de l'École militaire. Le principe d'une loterie royale est donc arrêté. Les billets seront vendus dans des bureaux de recette répartis dans tout Paris et son faubourg. Les joueurs miseront sur deux, trois, quatre ou cinq numéros, et les gagnants toucheront leur lot au Bureau général de la loterie, trois jours après le tirage. Pour le prix de ses services, Casanova reçoit en gestion six des bureaux de recette qui lui permettent de prélever pour lui 6 % des sommes jouées.
Mais cela ne lui suffit pas. Casanova a une bien meilleure idée pour se remplir davantage encore les poches. Il revend immédiatement cinq bureaux de recette pour un bénéfice immédiat de 10 000 francs. Il ne garde que celui de la rue Saint-Denis et fait savoir qu'il paiera lui-même les gains des gagnants dès le lendemain du tirage. Ceux-ci n'auront donc plus à attendre trois jours. C'est donc lui qui avancera la somme de sa poche. Grâce à ce coup de génie, les Parisiens se bousculent dans son bureau, à la grande colère des autres tenanciers de bureaux de recette. Lors du premier tirage, Casanova encaisse 40 000 francs de paris et en paie 18 000 à ses gagnants. Au passage, il se met 2 400 francs de commission dans la poche. Globalement, ce premier tirage est une réussite avec 2 millions de francs de paris pour un gain de 600 000. L'ancien secrétaire d'État au Budget Jérôme Cahuzac vient féliciter Casanova en lui glissant dans l'oreille une combine pour planquer son pognon en Suisse...
Lors du tirage suivant de mai, les joueurs se disputent pour remettre leurs paris à Casanova. Où qu'il aille dans Paris, on lui remplit les poches d'or. Mais cette fois, il a parmi ses joueurs un gagnant à 3 numéros à qui il doit donner 40 000 francs. Pour payer, les sommes jouées dans son bureau ne suffisent pas. Il lui faut emprunter. Dans ses mémoires, le Vénitien ne parle plus de la loterie au-delà de ce deuxième tirage. Sans doute a-t-il continué quelque temps à en retirer pas mal de gains, car il poursuit un train de vie fastueux. D'autres sources d'information font état de difficultés qui conduisent le Conseil de l'École militaire à se séparer des frères Calzabigi en juin 1759. Quoi qu'il en soit, Giacomo n'est pas en panne d'idées pour se créer d'autres sources de revenus. Il invente un loto grammatical, élabore un "projet d'une nouvelle méthode au bénéfice du loto de Rome". Il propose à Pâris Duverney de créer un impôt sur les successions collatérales. Qu'il s'agisse de gagner de l'argent ou de mettre une femme dans son lit, Casanova n'est jamais à court d'imagination.
Bien à vous.
18 avril 1758. L'aventurier Giacomo Casanova dirige le premier tirage de la loterie parisienne
Réfugié à Paris après sa fuite de Venise, l'aventurier italien fonde une loterie pour financer la construction de l'École militaire.
Arrêt du Conseil d'État du roi/Casanova. © DR
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos
Le 18 avril 1758, une foule nombreuse se presse dans le magasin de l'Arsenal, situé derrière la Bastille. Un homme âgé d'une trentaine d'années, grand, magnifiquement vêtu, attire tous les regards, en particulier celui des femmes. Il parle français avec un délicat accent italien. Son nom vole de bouche en bouche : Giacomo Casanova. L'homme qui s'est évadé des Plombs de Venise, la prison d'où il est impossible de s'échapper ! Marcela Iacub, à la recherche d'un prochain sujet de livre, rôde autour de lui. Christine Boutin, qui retrouve son âme de midinette, ouvre le premier bouton de son corsage... Mais rien n'y fait : aujourd'hui, le diable italien n'a pas l'humeur à la bagatelle. Il est venu à l'Arsenal chercher la fortune de l'or, et pas celle du coeur.
En effet, comme des centaines de Parisiens, il est venu assister au premier tirage de la loterie royale de l'École militaire, dont il est l'un des promoteurs. Une immense boîte ronde (imaginez une boîte à camembert) montée sur un axe est disposée sur une estrade. Un employé y introduit 90 billets numérotés de 1 à 90, puis la fait tourner longuement. La foule est impatiente. Chacun espère avoir gagné. On fait venir un enfant sur l'estrade pour extraire, à l'aveugle, cinq billets de la roue. Ils constituent le premier tirage gagnant de la loterie royale militaire, dont la recette servira à financer la construction de l'École militaire de Paris. Le tirage ne nous est pas connu.
Spécialiste du tirage
Aussi stupéfiant que cela paraisse, l'existence de cette loterie, préfigurant notre Loto actuel, doit beaucoup au grand séducteur Casanova, le spécialiste du tirage. Aujourd'hui, on ne se souvient plus que du grand nombre de ses conquêtes féminines, mais il était bien plus qu'un séducteur compulsif. C'est aussi un violoniste, un écrivain, un magicien, un espion, un joueur professionnel, un financier et un superbe manipulateur. Le modèle d'un futur patron du FMI... Il s'intéresse à la loterie de l'École militaire, par hasard. Quelques mois après son évasion des Plombs, il vient se réfugier à Paris, fauché comme les blés. Il vit d'expédients et de petites combines. Il monte plusieurs arnaques pour alléger la bourse de vieilles aristos ou bourgeoises qu'il séduit. C'est ainsi qu'il croise Sarkozy dans l'antichambre de Liliane Bettencourt...
Mais jouer les gigolos ne suffit pas à son train de vie dispendieux. "Je voyais que, pour parvenir à quelque chose, j'avais besoin de mettre en jeu toutes mes facultés physiques et morales, de faire connaissance avec des grands et des puissants, d'être le maître de mon esprit et de prendre la couleur de tous ceux auxquels je verrais que mon intérêt exigeait que je plusse", écrit-il dans ses mémoires. Alors, Casanova demande à être reçu par le secrétaire d'État aux Affaires étrangères, avec qui il partageait, il y a peu, une maîtresse à Venise, le cardinal de Bernis. Celui-ci le reçoit à bras ouverts. Il lui fait rencontrer le contrôleur général des finances, monsieur de Boulogne, qui le présente à son tour au financier Pâris Duverney. Ce dernier cherche 20 millions de francs pour financer la construction de l'École militaire voulue par Louis XV et la marquise de Pompadour, afin d'assurer l'éducation de 500 gentilshommes sans fortune.
Culot extraordinaire
C'est ici qu'il faut parler de génie à propos de Casanova. Sans avoir la moindre idée de la façon de rassembler une telle fortune, il se vante auprès de Pâris Duverney de connaître un moyen pour obtenir non pas vingt millions de francs, mais cinq fois plus sans qu'il en coûte quoi que ce soit au budget royal. À ce moment-là, il mise sur sa grande imagination pour inventer rapidement un stratagème. Mais il n'a même pas à se donner cette peine, car son interlocuteur lui répond du tac au tac qu'il connaît déjà son plan et qu'il le lui prouvera, le lendemain, s'il accepte son invitation à dîner chez lui. Stupéfaction de l'Italien. Comment l'autre pourrait-il connaître son plan puisqu'il n'en a pas ? C'est la meilleure ! Dans ses mémoires, qu'il écrira bien plus tard, il note avoir alors pensé sur le moment : "Quand il me communiquera le sien, ce sera à moi de dire s'il a deviné ou non. Si la matière est à ma portée, je dirai peut-être quelque chose de nouveau ; n'y entendant rien, je garderai un mystérieux silence."
Le lendemain, Casanova se rend donc chez Pâris Duverney, où il dîne avec plusieurs financiers, dont un Livournais nommé Ranieri de Calzabigi. Celui-ci affirme qu'il a, avec son frère aîné, l'idée de financer la construction de l'École militaire avec le bénéfice d'une loterie basée sur le principe du loto de Gênes. Pâris Duverney interpelle Casanova : "C'est bien votre idée, n'est-ce pas ?" Celui-ci s'empresse d'acquiescer et même de faire quelques propositions pour améliorer la loterie. Casanova s'engage à plaider cette idée devant les représentants de l'État pour emporter une décision favorable. Grâce à son bagout et à son culot extraordinaire, deux arrêts du Conseil d'État des 15 août et 15 octobre 1757 autorisent la création d'une loterie pour financer les travaux de l'École militaire. Le principe d'une loterie royale est donc arrêté. Les billets seront vendus dans des bureaux de recette répartis dans tout Paris et son faubourg. Les joueurs miseront sur deux, trois, quatre ou cinq numéros, et les gagnants toucheront leur lot au Bureau général de la loterie, trois jours après le tirage. Pour le prix de ses services, Casanova reçoit en gestion six des bureaux de recette qui lui permettent de prélever pour lui 6 % des sommes jouées.
Succès
Mais cela ne lui suffit pas. Casanova a une bien meilleure idée pour se remplir davantage encore les poches. Il revend immédiatement cinq bureaux de recette pour un bénéfice immédiat de 10 000 francs. Il ne garde que celui de la rue Saint-Denis et fait savoir qu'il paiera lui-même les gains des gagnants dès le lendemain du tirage. Ceux-ci n'auront donc plus à attendre trois jours. C'est donc lui qui avancera la somme de sa poche. Grâce à ce coup de génie, les Parisiens se bousculent dans son bureau, à la grande colère des autres tenanciers de bureaux de recette. Lors du premier tirage, Casanova encaisse 40 000 francs de paris et en paie 18 000 à ses gagnants. Au passage, il se met 2 400 francs de commission dans la poche. Globalement, ce premier tirage est une réussite avec 2 millions de francs de paris pour un gain de 600 000. L'ancien secrétaire d'État au Budget Jérôme Cahuzac vient féliciter Casanova en lui glissant dans l'oreille une combine pour planquer son pognon en Suisse...
Lors du tirage suivant de mai, les joueurs se disputent pour remettre leurs paris à Casanova. Où qu'il aille dans Paris, on lui remplit les poches d'or. Mais cette fois, il a parmi ses joueurs un gagnant à 3 numéros à qui il doit donner 40 000 francs. Pour payer, les sommes jouées dans son bureau ne suffisent pas. Il lui faut emprunter. Dans ses mémoires, le Vénitien ne parle plus de la loterie au-delà de ce deuxième tirage. Sans doute a-t-il continué quelque temps à en retirer pas mal de gains, car il poursuit un train de vie fastueux. D'autres sources d'information font état de difficultés qui conduisent le Conseil de l'École militaire à se séparer des frères Calzabigi en juin 1759. Quoi qu'il en soit, Giacomo n'est pas en panne d'idées pour se créer d'autres sources de revenus. Il invente un loto grammatical, élabore un "projet d'une nouvelle méthode au bénéfice du loto de Rome". Il propose à Pâris Duverney de créer un impôt sur les successions collatérales. Qu'il s'agisse de gagner de l'argent ou de mettre une femme dans son lit, Casanova n'est jamais à court d'imagination.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Giacomo Casanova
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Merci, cher Majesté, pour l'ouverture de ce sujet dédié à l'aventurier célèbre, un ami du prince de Ligne .
Et allez, zou ! :n,,;::::!!!: ... un gros délire de Mme de Créquy :
Vous vous souviendrez peut-être de mon histoire du Noble-à-la-Rose avec Mme d'Urfé, qui continuait toujours à chercher la poudre de projection pour la transmutation du cuivre en or, et qui soufflait jour et nuit pour se distiller du baume de longue vie. Elle ne sortait presque presque plus de son laboratoire, où peu de personnes obtenaient la faveur d'être admises ; sa société se bornait à des adeptes et des rose-croix ; ses relations n'aboutissaient plus qu'à des fourneaux et des cornues, des alambics et des récipients ; mais j'étais pourtant du petit nombre des personnes favorisées, ce dont je n'abusais pas, et j'éprouvais pour cette pauvre femme un sentiment de compassion véritable.
Elle a travaillé pendant quatre ans sur la cabale et la pierre philosophale avec le prétendu comte de Saint-Germain, ce qui n'a pas laissé de lui coûter cent mille écus. Le signor Alessandro Cagliostro lui fit dépenser, quelques années après, quatre ou cinq cent mille francs pour opérer l'évocation des ombres de Paracelse et de Moïtomut, qui devaient lui révéler la dernière Arcane du Grand-œuvre.
Elle a fini par tomber dans les mains d'un autre imposteur italien, nommé Casanova, lequel avait la délicatesse de ne jamais lui demander de l'argent, mais seulement de riches pierreries pour en former des constellations. La délicatesse de son procédé n'avait pas eu l'art de plaire à MM. du Châtel, qui étaient les héritiers de Mme d'Urfé, et qui firent chasser Casanova du royaume. Il avait trouvé moyen de faire accroire à cette femme (d'esprit s'il en fut jamais) qu'elle allait devenir enceinte (à soixante-treize ans : ) par l'influence des astres et l'action des nombres cabalistiques ; qu'elle en mourrait avant d'accoucher, mais qu'elle en renaîtrait d'elle-même et toute grande fille, au bout de septante-quatre jours, infailliblement et ni plus ni moins. Il ne s'agissait que d'éviter une seule chose, et c'était de ne pas se laisser ensevelir et enterrer mal à propos. Voilà ce qui malheureusement ne fut pas possible à obtenir de MM. du Châtel, qui, parmi leurs habitudes irrévérencieuses, avaient pris celle de considérer Mme leur grand'mère comme une vieille folle et M. le chevalier Casanova comme un insigne voleur.
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Merci, cher Majesté, pour l'ouverture de ce sujet dédié à l'aventurier célèbre, un ami du prince de Ligne .
Et allez, zou ! :n,,;::::!!!: ... un gros délire de Mme de Créquy :
Vous vous souviendrez peut-être de mon histoire du Noble-à-la-Rose avec Mme d'Urfé, qui continuait toujours à chercher la poudre de projection pour la transmutation du cuivre en or, et qui soufflait jour et nuit pour se distiller du baume de longue vie. Elle ne sortait presque presque plus de son laboratoire, où peu de personnes obtenaient la faveur d'être admises ; sa société se bornait à des adeptes et des rose-croix ; ses relations n'aboutissaient plus qu'à des fourneaux et des cornues, des alambics et des récipients ; mais j'étais pourtant du petit nombre des personnes favorisées, ce dont je n'abusais pas, et j'éprouvais pour cette pauvre femme un sentiment de compassion véritable.
Elle a travaillé pendant quatre ans sur la cabale et la pierre philosophale avec le prétendu comte de Saint-Germain, ce qui n'a pas laissé de lui coûter cent mille écus. Le signor Alessandro Cagliostro lui fit dépenser, quelques années après, quatre ou cinq cent mille francs pour opérer l'évocation des ombres de Paracelse et de Moïtomut, qui devaient lui révéler la dernière Arcane du Grand-œuvre.
Elle a fini par tomber dans les mains d'un autre imposteur italien, nommé Casanova, lequel avait la délicatesse de ne jamais lui demander de l'argent, mais seulement de riches pierreries pour en former des constellations. La délicatesse de son procédé n'avait pas eu l'art de plaire à MM. du Châtel, qui étaient les héritiers de Mme d'Urfé, et qui firent chasser Casanova du royaume. Il avait trouvé moyen de faire accroire à cette femme (d'esprit s'il en fut jamais) qu'elle allait devenir enceinte (à soixante-treize ans : ) par l'influence des astres et l'action des nombres cabalistiques ; qu'elle en mourrait avant d'accoucher, mais qu'elle en renaîtrait d'elle-même et toute grande fille, au bout de septante-quatre jours, infailliblement et ni plus ni moins. Il ne s'agissait que d'éviter une seule chose, et c'était de ne pas se laisser ensevelir et enterrer mal à propos. Voilà ce qui malheureusement ne fut pas possible à obtenir de MM. du Châtel, qui, parmi leurs habitudes irrévérencieuses, avaient pris celle de considérer Mme leur grand'mère comme une vieille folle et M. le chevalier Casanova comme un insigne voleur.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
Émission “Une vie une oeuvre” de Matthieu Garrigou-Lagrange, diffusée sur France Culture le 08/12/2012.
Par Françoise Estèbe
Je lui fis ce qu'elle n'eût pas cru permis que je lui fisse ... : : :
Il voulut faire changer à Catherine le calendrier !
Par Françoise Estèbe
Je lui fis ce qu'elle n'eût pas cru permis que je lui fisse ... : : :
Il voulut faire changer à Catherine le calendrier !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
Si vous ne la connaissez pas, Une vie, une oeuvre est une intéressante émission radio que je recommande.
Je ne crois pas avoir jamais écouté celle sur Casanova, ou je ne m'en souviens plus... :
Merci !
Je ne crois pas avoir jamais écouté celle sur Casanova, ou je ne m'en souviens plus... :
Merci !
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
XXX
La nuit, la neige a écrit:
Je ne crois pas avoir jamais écouté celle sur Casanova, ou je ne m'en souviens plus... :
Tu vas voir, c'est un régal !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
Emission écoutée...
Merci ! Très bien. Comme c'est généralement le cas avec cette série d'émissions que je trouve intéressante et plaisante.
Merci ! Très bien. Comme c'est généralement le cas avec cette série d'émissions que je trouve intéressante et plaisante.
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
Casanova mérite mieux que l'image qui en est restée, celle du séducteur et homme à femmes.
C'était un esprit bien de son siècle, curieux de tout, aventurier dans tous les sens du terme, joueur, voyageur, musicien, écrivain, aussi à l'aise dans le lit des femmes que dans les salons, les salles de jeu ou les antichambres des rois.
Esprit libre, curieux, toujours là où on ne l'attend pas... Mais aussi ambigu, imposteur et roué comme en témoigne sa relation avec Madame d'Urfé...
C'était un esprit bien de son siècle, curieux de tout, aventurier dans tous les sens du terme, joueur, voyageur, musicien, écrivain, aussi à l'aise dans le lit des femmes que dans les salons, les salles de jeu ou les antichambres des rois.
Esprit libre, curieux, toujours là où on ne l'attend pas... Mais aussi ambigu, imposteur et roué comme en témoigne sa relation avec Madame d'Urfé...
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J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1125
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Giacomo Casanova
Calonne a écrit:Casanova mérite mieux que l'image qui en est restée, celle du séducteur et homme à femmes.
C'était un esprit bien de son siècle, curieux de tout, aventurier dans tous les sens du terme, joueur, voyageur, musicien, écrivain, aussi à l'aise dans le lit des femmes que dans les salons, les salles de jeu ou les antichambres des rois.
Esprit libre, curieux, toujours là où on ne l'attend pas... Mais aussi ambigu, imposteur et roué comme en témoigne sa relation avec Madame d'Urfé...
Absolument ! Ses souvenirs ne sont pas seulement l'étalage de ses exploits (ou fantasmes).
Les descriptions des villes qu'il a visitées sont très intéressantes, et son récit "romanesque" est très agréable à lire.
Voir ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2084-histoire-de-ma-vie-giacomo-casanova
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
;
Quand on chérit le plaisir, il ne faut pas philosopher pour le diminuer.
Les femmes n'ont d'autre âge que celui qu'elles montrent.
Les seuls espions avoués sont les ambassadeurs. :
( Casanova )
Quand on chérit le plaisir, il ne faut pas philosopher pour le diminuer.
Les femmes n'ont d'autre âge que celui qu'elles montrent.
Les seuls espions avoués sont les ambassadeurs. :
( Casanova )
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
Que penser de la Duchesse d'Albe que Casanova avait peut-être séduit ? :
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Giacomo Casanova
Et d'autres, plus inattendus encore...
Que penser de ce lieutenant Lunin, "beau et blond comme une femme", ne cachant pas sa préférence pour les messieurs, que Casanova aurait rencontré (et plus si affinités ?) en 1765 en Russie ?
Ou d'Ismail, autre bel aventurier rencontré à Istanbul ? Ou encore du castrat Bellino, officiellement "première actrice" à l'opéra et dont l'incertitude sur son sexe véritable aurait intrigué notre séducteur ?
Il n'est pas question pour moi ici de jouer les rapporteurs de ragots, mais ces derniers temps, on parle beaucoup de passages entiers des mémoires de Casanova autrefois censurés ou occultés et désormais rétablis par certains et qui lèveraient le voile sur un aspect pudiquement occulté de la vie du séducteur. J'ai survolé un article sur le net sur une nouvelle biographie qui reprendrait ces passages, mais j'ai plus le nom de l'auteur en tête, faudrait que je vérifie.
J'ignore s'il s'agit d'un coup médiatique pour se faire de la pub ou si ces allégations sont sérieuses. Et après tout, que Casanova ait fait partie de ceux qui mordent l'oreiller ou pas, on s'en fout.
Mais que celui qui a donné son nom à l'archétype de l'homme à femmes, du tombeur irrésistible, soit peut-être allé voir ailleurs, je trouve ça assez poilant quelque part...
EDIT : Alors j'ai retrouvé cette biographie dont je parlais plus haut et c'est pas si récent finalement... D'après Tata Wikipédia :
Une nouvelle biographie de Ian Kelly, datant de 2008, et basée sur l'exploitation de plusieurs archives de villes européennes où Casanova avait vécu, met en évidence que le légendaire homme à femmes Casanova avait également maintenu plusieurs relations avec des hommes, confirmant par les archives historiques deux allusions que Casanova lui-même fait dans son "Histoire de ma vie"
Que penser de ce lieutenant Lunin, "beau et blond comme une femme", ne cachant pas sa préférence pour les messieurs, que Casanova aurait rencontré (et plus si affinités ?) en 1765 en Russie ?
Ou d'Ismail, autre bel aventurier rencontré à Istanbul ? Ou encore du castrat Bellino, officiellement "première actrice" à l'opéra et dont l'incertitude sur son sexe véritable aurait intrigué notre séducteur ?
Il n'est pas question pour moi ici de jouer les rapporteurs de ragots, mais ces derniers temps, on parle beaucoup de passages entiers des mémoires de Casanova autrefois censurés ou occultés et désormais rétablis par certains et qui lèveraient le voile sur un aspect pudiquement occulté de la vie du séducteur. J'ai survolé un article sur le net sur une nouvelle biographie qui reprendrait ces passages, mais j'ai plus le nom de l'auteur en tête, faudrait que je vérifie.
J'ignore s'il s'agit d'un coup médiatique pour se faire de la pub ou si ces allégations sont sérieuses. Et après tout, que Casanova ait fait partie de ceux qui mordent l'oreiller ou pas, on s'en fout.
Mais que celui qui a donné son nom à l'archétype de l'homme à femmes, du tombeur irrésistible, soit peut-être allé voir ailleurs, je trouve ça assez poilant quelque part...
EDIT : Alors j'ai retrouvé cette biographie dont je parlais plus haut et c'est pas si récent finalement... D'après Tata Wikipédia :
Une nouvelle biographie de Ian Kelly, datant de 2008, et basée sur l'exploitation de plusieurs archives de villes européennes où Casanova avait vécu, met en évidence que le légendaire homme à femmes Casanova avait également maintenu plusieurs relations avec des hommes, confirmant par les archives historiques deux allusions que Casanova lui-même fait dans son "Histoire de ma vie"
Calonne- Messages : 1125
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Giacomo Casanova
Calonne a écrit:
Esprit libre, curieux, toujours là où on ne l'attend pas... Mais aussi ambigu, imposteur et roué comme en témoigne sa relation avec Madame d'Urfé...
Il était doué d'une imagination débordante ! :
Vers la mi-1757, Casanova soigne avec succès la sciatique de Nicolas de la Tour d’Auvergne (1720-?) avec un pentagramme et quelques paroles magiques ; enthousiasmé, ce dernier le présente à sa tante férue d’occultisme, la marquise d’Urfé.
D’après ses propres Mémoires, Casanova lui fait croire qu’il a des pouvoirs et accepte de chercher le moyen de la faire renaître dans un nouveau corps ; Mme d’Urfé, par ailleurs son amante occasionnelle, financera ainsi ses voyages et ses recherches, lui donnant aussi des adresses et des lettres de recommandation (« Elle a fini par tomber dans les mains d’un autre imposteur italien, nommé Casanova, lequel avait la délicatesse de ne jamais lui demander de l’argent, mais seulement de riches pierreries pour en former des constellations. » en dit la marquise de Créquy).
En 1763, elle presse Casanova d’effectuer enfin sa régénération ; ce dernier lui propose de la mettre enceinte d’elle-même durant une cérémonie de triolisme magique, afin qu’elle accouche d’un mâle (censé détenir plus de pouvoirs occultes) dans lequel son âme transmigrera à l’accouchement. La rupture aura lieu la même année quand un ancien complice de Casanova lui dénonce toutes ses supercheries afin de devenir son nouveau sorcier. (Dans ses Mémoires, Casanova dissimule cette rupture en alléguant de la mort de Mme d’Urfé cette année-là.)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_d'Urf%C3%A9
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
Ce soir !!! :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!:
Comtesse Diane a écrit:
Je suis ... je suis ... un évadé de prison, inventeur de la loterie à Paris ... abbé, espion ...
violoniste ... alchimiste ... charlatan ... écrivain ... une vraie vie de Bohème terminée en BOHEME ...
... je suis ... je suis ... ... mais oui ! ... CASANOVA !
... et si vous voulez en savoir plus, c'est ce soir dans Secrets d'histoire - France 2 - 20H55 !
Libertins ! Libertines ! ... A vos postes !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
Madame de Chimay a écrit:Majesté a écrit:
Ligne a critiqué ainsi les Mémoires de son ami :
Un tiers m'a amusé ... un tiers m'a fait penser ... un tiers m'a fait bander...
Pouf sexe ! :
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
Pour ceux qui n'étaient pas devant leur télévision hier soir, la vidéo de l'émission Secrets d'Histoire : "Casanova, l'amour à Venise" est accessible, pour quelques jours encore, sur le site de France télévision.
Ici : http://pluzz.francetv.fr/videos/secrets_d_histoire_,129693748.html
J'avais cité, dans le sujet consacré à ses Mémoires, ce joli mot de Casanova.
J'ai entendu qu'il a été repris dans l'émission de hier soir !
Stéphane Bern nous lit-il ? :
Ici : http://pluzz.francetv.fr/videos/secrets_d_histoire_,129693748.html
J'avais cité, dans le sujet consacré à ses Mémoires, ce joli mot de Casanova.
J'ai entendu qu'il a été repris dans l'émission de hier soir !
Stéphane Bern nous lit-il ? :
La nuit, la neige a écrit:
Le mot d'esprit, qui le fait apprécier de la marquise de Pompadour et du tout Paris, en est une illustration :
Un jour, à Paris, assistant à un opéra, il se retrouve dans la loge à côté de celle de la marquise de Pompadour.
Comme on lui demande d'où il vient, il répond : de Venise.
Et lorsque la marquise ajoute : De Venise ? Vous venez de là-bas ?
Il commente : Venise n'est pas là-bas, madame, mais là-haut.
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
Si ce n'est pas lui c'est donc son nègre !La nuit, la neige a écrit:
Stéphane Bern nous lit-il ? :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Giacomo Casanova
J'ai adoré cette émission et enfin j'ai réellement découvert qui fut Casanova. Un chouette gars. Qui méritait l'amitié du prince de Ligne, cité plusieurs fois !!! boudoi30
Maintenant, je n'attends qu'une chose : pouvoir lire ses mémoires !
Maintenant, je n'attends qu'une chose : pouvoir lire ses mémoires !
Invité- Invité
Re: Giacomo Casanova
Reinette a écrit:J'ai adoré cette émission et enfin j'ai réellement découvert qui fut Casanova. Un chouette gars.
Oui, il n'avait de plaisir, au lit, que partagé .
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
Ca c'est vraiment tout à son honneur. Rien à voir avec un marquis de Sade. Un très bon point. Et surtout un point commun avec notre prince adoré. :c^ùù!!:
J'ai aussi tout autant apprécié son concept d'arnaquer les crédules. Après tout, ils n'ont qu'à pas l'être. : Et en plus, il les rendait heureux.
J'ai aussi tout autant apprécié son concept d'arnaquer les crédules. Après tout, ils n'ont qu'à pas l'être. : Et en plus, il les rendait heureux.
Invité- Invité
Re: Giacomo Casanova
Oui, c'est un peu comme les personnes arnaquées par Madoff ou Rocancourt : victimes avant tout de leur cupidité, elle suscitent difficilement la compassion... boudoi29
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
;
Manuscrit de l'Histoire de ma vie de Giacomo Casanova
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.musebaroque.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2014%2F11%2FGiacomo_Casanova_manuscrit.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.musebaroque.fr%2Fcasanova-confessions-dun-perdant-magnifique%2F&h=330&w=632&tbnid=BZJ37LP0tax1JM%3A&docid=5OIEUOB0PfE8NM&ei=mq8wVsGtC4KGaI6LioAJ&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=1255&page=3&start=113&ndsp=65&ved=0COIBEK0DMEo4ZGoVChMIweLpm4blyAIVAgMaCh2OhQKQ
Je lui trouve une jolie écriture . Il boucle beaucoup ses d .
« Ce sont des folies de jeunesse. Vous verrez que j’en ris, et si vous êtes bon, vous en rirez avec moi. »
(Casanova, Préface de l’Histoire de ma vie)
Manuscrit de l'Histoire de ma vie de Giacomo Casanova
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.musebaroque.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2014%2F11%2FGiacomo_Casanova_manuscrit.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.musebaroque.fr%2Fcasanova-confessions-dun-perdant-magnifique%2F&h=330&w=632&tbnid=BZJ37LP0tax1JM%3A&docid=5OIEUOB0PfE8NM&ei=mq8wVsGtC4KGaI6LioAJ&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=1255&page=3&start=113&ndsp=65&ved=0COIBEK0DMEo4ZGoVChMIweLpm4blyAIVAgMaCh2OhQKQ
Je lui trouve une jolie écriture . Il boucle beaucoup ses d .
« Ce sont des folies de jeunesse. Vous verrez que j’en ris, et si vous êtes bon, vous en rirez avec moi. »
(Casanova, Préface de l’Histoire de ma vie)
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Giacomo Casanova
J'aime aussi beaucoup çaMme de Sabran a écrit:Il boucle beaucoup ses d .
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Giacomo Casanova
Parmi les nombreuses rediffusions estivales de l'émission Secrets d'Histoire, nous retrouvions celle consacrée à Casanova, l'amour à Venise.
Nous avions eu l'occasion de la commenter lors de sa première diffusion.
Si quelques-uns d'entre-nous souhaitent la découvrir, ou la revoir, voici le lien pour la vidéo sur le site de France Télévisions.
Cliquez ici : http://pluzz.francetv.fr/videos/secrets_d_histoire_,144943645.html
Nous avions eu l'occasion de la commenter lors de sa première diffusion.
Si quelques-uns d'entre-nous souhaitent la découvrir, ou la revoir, voici le lien pour la vidéo sur le site de France Télévisions.
Cliquez ici : http://pluzz.francetv.fr/videos/secrets_d_histoire_,144943645.html
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Giacomo Casanova
... avec plaisir !!! :n,,;::::!!!: Merci !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
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