Robes du XVIIIe siècle
+12
Mr ventier
Gouverneur Morris
Comte d'Hézècques
La nuit, la neige
Duc d'Ostrogothie
Trianon
mignardise
Mr de Talaru
CLIOXVIII
Lucius
Comtesse Diane
fleurdelys
16 participants
Page 3 sur 3
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
Re: Robes du XVIIIe siècle
Bonjour, donc voilà chère Marie Jeanne la transformation qu'il faut faire. Mettre le noeud en haut plus volumineux comme sur la robe bleue pour être plus à la mode de 1780.
J'attends votre avis avec grande impatience. Merci
J'attends votre avis avec grande impatience. Merci
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
Re: Robes du XVIIIe siècle
Oui Monsieur Ventier, tout à fait comme çà !
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Robes du XVIIIe siècle
Merci Marie Jeanne, en espérant que vous pourrez un jour nous voir en spectacle.
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
Re: Robes du XVIIIe siècle
Selon Honoré de Balzac, Louise de Keroual aurait apporté en France la mode des robes à panier :
« Les paniers apportés par une anglaise à Paris furent inventés à Londres, on sait pourquoi ( ) , par une Française, la fameuse duchesse de Portsmouth; on commença par s'en moquer si bien que la première anglaise qui parut aux Tuileries faillit être écrasée par la foule; mais ils furent adoptés. »
( Balzac Albert Savarus, édition Furne de 1845, vol. I, p.409 )
Allons bon ! Où donc Honoré est-il allé chercher cela, le sais-tu, ma chère Marie-Jeanne ?
« Les paniers apportés par une anglaise à Paris furent inventés à Londres, on sait pourquoi ( ) , par une Française, la fameuse duchesse de Portsmouth; on commença par s'en moquer si bien que la première anglaise qui parut aux Tuileries faillit être écrasée par la foule; mais ils furent adoptés. »
( Balzac Albert Savarus, édition Furne de 1845, vol. I, p.409 )
Allons bon ! Où donc Honoré est-il allé chercher cela, le sais-tu, ma chère Marie-Jeanne ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Robes du XVIIIe siècle
Mme de Sabran a écrit:[b] Allons bon ! Où donc Honoré est-il allé chercher cela, le sais-tu, ma chère Marie-Jeanne ?
Aucune idée !
L'origine des paniers est particulièrement confuse. Pour certains deux ladies anglaises fort corpulentes, en seraient à l'origine pour avoir glissé des séchoirs à jupons en osier sous leurs jupes, afin de se rafraîchir par grosses chaleurs. Ce qui me semble pour le moins fantaisiste.
Pour d’autres, ils seraient inspirés par les costumes de scène des danseuses. C'est juste, mais pour des paniers beaucoup plus tardif en lien avec l'allègement des habillements dans les années 1760.
Pour ma part, je pense plutôt qu’ils seraient une résurgence du « garde infant » espagnol porté par les Habsbourg au milieu du XVIIe siècle, qui perdura sous les Bourbon, à l'exemple de l’infante Marie-Thérèse avant son mariage avec Louis XIV. Plus qu'une mode, il imposait alors une distance physique avec les personnes de rang.
Il semblerait aussi que de vastes paniers furent adoptés par les cours allemandes au XVIIe siècle, notamment celle de Frédéric de Brandebourg, 1er de Prusse. D’où une possible continuation en Angleterre via les Hanovre.
Une chose est certaine, ils apparurent en France sous la Régence, en provenance très probable d'Angleterre.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Robes du XVIIIe siècle
Marie-Jeanne a écrit:
Pour ma part, je pense plutôt qu’ils seraient une résurgence du « garde infant » espagnol porté par les Habsbourg au milieu du XVIIe siècle, qui perdura sous les Bourbon, à l'exemple de l’infante Marie-Thérèse avant son mariage avec Louis XIV.
Oui, n'est-ce pas ! ... le vertugadin.
Comme ceci :
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Robes du XVIIIe siècle
Ce n'est pas tout à fait la même chose. Le vertugadin est plus ancien, XVIe siècle jusqu'au début XVIIe. Il s'agissait de rembourrage autour des hanches, s'apparentant à la coquetterie plutôt qu'à la symbolique somptuaire de la cour d'Espagne.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Robes du XVIIIe siècle
Pour le plaisir (et surtout la découverte !) des termes savants utilisés par l'expert dans ses descriptifs... Quelle richesse de vocabulaire !!!
Seront prochainement présentés en vente aux enchères, avec de très nombreuses photos (pour une fois ! ) :
Casaquin à basque en soie doupion moutarde
Provence, époque XVIIIe siècle, vers 1770-1780
Description
Dos au plissé cousu et large basque. Poignets, pourtour des compères et basques ornés d'un volant plissé de même étoffe, Manches longues ornées de Blonde aux poignets, doublure lin bis, très bel état.
Coloris très à la mode retrouvé sur le Pierrot du pastel de 1743 dit «La Belle chocolatière» de J. E. Liotard.
Robe à la française complète avec sa pièce d'estomac
Provence, vers 1763, époque Louis XV.
Dim: H du manteau: 145 cm
Présentation :
Lampas fond satin ocre à rayures ombrées vert et violet ornées de courants fleuris blancs. Manteau de robe et jupon complet à falbalas froncées soulignés d'une crête de soie orangée. Doubles engageantes à découpe arrondie (lestées de leur plomb) et longs volants d'engageante en mousseline brodée. Pièce d'estomac ornée d'une triple échelle de nœuds et falbalas. Doublure siamoise rayée.
Très bel état malgré quelques faiblesses à l'emmanchure et reprises anciennes sur le manteau.
Bibliographie: étoffes très proches dans Selling Silk - A Merchant's sample book by Lesley E. Miller
Robe à la française en taffetas Chiné à la branche, style Rococo
Epoque Louis XV, vers 1765.
Dimensions: Manteau: 155 cm de haut ; Largeur d'épaule: 23 cm ; Jupon: 77 cm de haut
Description :
Taffetas de soie rose tendre orné d'un décor ikaté à grand rapport de dessin dit «Chiné à la branche» figurant des parterres et branches fleuries avec rose enchâssée dans une torsade de rubans en hachure ou feuillage de ton lilas. Manteau falbalas plissés à bords chantourné et pincés par le milieu. Demi-manches droites sans doute terminées en «pagode» à volant de même étoffe. Jupon entier orné d'un large volant sur le milieu et d'une étroite bande de falbala plissé sur l'ourlet avec empiècement au dos en indienne de la manufacture Wetter (à Orange) à motif floral brun.
État: superbe pour la soie provenant sans doute de la Grande Fabrique (Lyon). Largeur de tissage des lés: 57 cm. Quelques modifications de la taille et volants de pagode manquants.
Bibliographie:
Catalogue d'Exposition, Costumes du Comtat Venaissin - 18e et 19e siècle, à la Chapelle des Pénitents Blancs de Pernes-les-Fontaines, 2012, Ed. Conservatoire du Costume Comtadin.
Robe à la française
Epoque Louis XVI, vers 1765-70.
Dimensions: Manteau: 150 cm (hauteur) - Largeur d'épaule: 24 cm - Jupon: 80 cm de haut
Description :
En pékin fond satin vert menthe, rayures ornées de fleurettes polychromes, falbalas bouillonnés soulignés d'une crête en chenille de soie crème. Manteau de robe à plis dits Watteau dans le dos, manches postérieures en mousseline de coton brodé. Doublure en taffetas à rayures ombrées rose et bougran brique. Jupon entier doublé de bougran à porter sur grand paniers. Doublure de Chafarcani ou Indienne de Marseille sur les deux pans du corsage.
État: superbe de la soie provenant sans doute de la Grande Fabrique de Lyon. Manches en pagode manquantes, restauration à l'aide de demi-manches en mousseline de coton brodé du XIXe siècle.
Bibliographie : Exposition, Robe de jour, Robe d'un jour, à la Chapelle des Pénitents Blancs de Pernes-les-Fontaines, 2019, Ed. Conservatoire du Costume Comtadin.
Ensemble composé d'un casaquin et son jupon en Mexicaine de soie
Vers 1775-1785.
Dim: Casaquin: 31 et 64 cm de haut avec basque ; Largeur épaules: 21 cm ; Jupon: 84 cm de haut
Description :
Taffetas bleu Royal orné de fleurons polychromes en poil traînant. Corsage à dos plissé et longue basque en éventail manches droites soulignées d'un biais de satin blanc à la saignée du coude. Doublure bougran bleu indigo. Jupe entière de la même étoffe, très bel état de la soie.
Bibliographie : Catalogue d'Exposition, Costumes du Comtat Venaissin - 18e et 19e siècle, à la Chapelle des Pénitents Blancs de Pernes-les-Fontaines, 2012, Ed. Conservatoire du Costume Comtadin.
Casaquin à basque
Provence, vers 1770-1780.
Description :
En Louisine façonnée rayé rose et bleu, coupe à longue basque et dos plissés en éventail, découpe à bords francs festonnée sur l'ourlet. Doublure des manches longues coudées et boutonnées sur le poignet en coton imprimé de branches de corail pouvant provenir de la Manufacture Wetter à Orange (bel état).
Robe dite à la Piémontaise
Epoque Louis XVI, vers 1780.
Dim : Manteau: 150 cm de haut - Largeur d'épaule: 30 cm - Jupon: 90 cm de haut
Description :
Gros de Tours de soie doupion unie vert amande. Manteau à compères et manches longues coudées ornées de volants et falbalas coupés à bords francs. Dos et jupon monté à l'anglaise avec d'étroits plis «à la Watteau» agrafés dans le haut du dos et escamotables dans une fente de la partie basse du «manteau». Jupon entier de même étoffe monté à plis plats sur coulisse avec fente pour accéder aux poches.
État : Soie lavée, traces de dégorgement et décolorations (aisselles) quelques petits trous. Restaurations et possible remaniement d'une robe à la française.
Bibliographie :Catalogue d'Exposition, Costumes du Comtat Venaissin - 18e et 19e siècle, à la Chapelle des Pénitents Blancs de Pernes-les-Fontaines, 2012, Ed. Conservatoire du Costume Comtadin.
Ensemble Casaquin et Jupon en soie changeante
Epoque Louis XVI, vers 1787.
Dim: Caraco: 60 cm - Largeur d'épaule: 29 cm - Jupon: 90 cm de haut ; Largeur de lé: 70 cm
Description :
Taffetas de soie changeante Gorge-de-Pigeon. Caraco à basques et manches longues, volant froncé sur le poignet, les basques et le pourtour des compères croisées, buste souligné de coutures plates, doublure lin ficelle. Jupon de même étoffe monté à plis plats sur coulisse avec fentes pour accéder aux poches et large volant (29 cm de haut) de bas de jupe.
État: bon, deux taches brunes en haut de la manche droite.
Bibliographie :Catalogue d'Exposition, Costumes du Comtat Venaissin - 18e et 19e siècle, à la Chapelle des Pénitents Blancs de Pernes-les-Fontaines, 2012, Ed. Conservatoire du Costume Comtadin.
* Source et infos complémentaires : Thierry de Maigret - Paris Drouot, vente du 24 mars 2023
Seront prochainement présentés en vente aux enchères, avec de très nombreuses photos (pour une fois ! ) :
Casaquin à basque en soie doupion moutarde
Provence, époque XVIIIe siècle, vers 1770-1780
Description
Dos au plissé cousu et large basque. Poignets, pourtour des compères et basques ornés d'un volant plissé de même étoffe, Manches longues ornées de Blonde aux poignets, doublure lin bis, très bel état.
Coloris très à la mode retrouvé sur le Pierrot du pastel de 1743 dit «La Belle chocolatière» de J. E. Liotard.
Robe à la française complète avec sa pièce d'estomac
Provence, vers 1763, époque Louis XV.
Dim: H du manteau: 145 cm
Présentation :
Lampas fond satin ocre à rayures ombrées vert et violet ornées de courants fleuris blancs. Manteau de robe et jupon complet à falbalas froncées soulignés d'une crête de soie orangée. Doubles engageantes à découpe arrondie (lestées de leur plomb) et longs volants d'engageante en mousseline brodée. Pièce d'estomac ornée d'une triple échelle de nœuds et falbalas. Doublure siamoise rayée.
Très bel état malgré quelques faiblesses à l'emmanchure et reprises anciennes sur le manteau.
Bibliographie: étoffes très proches dans Selling Silk - A Merchant's sample book by Lesley E. Miller
Robe à la française en taffetas Chiné à la branche, style Rococo
Epoque Louis XV, vers 1765.
Dimensions: Manteau: 155 cm de haut ; Largeur d'épaule: 23 cm ; Jupon: 77 cm de haut
Description :
Taffetas de soie rose tendre orné d'un décor ikaté à grand rapport de dessin dit «Chiné à la branche» figurant des parterres et branches fleuries avec rose enchâssée dans une torsade de rubans en hachure ou feuillage de ton lilas. Manteau falbalas plissés à bords chantourné et pincés par le milieu. Demi-manches droites sans doute terminées en «pagode» à volant de même étoffe. Jupon entier orné d'un large volant sur le milieu et d'une étroite bande de falbala plissé sur l'ourlet avec empiècement au dos en indienne de la manufacture Wetter (à Orange) à motif floral brun.
État: superbe pour la soie provenant sans doute de la Grande Fabrique (Lyon). Largeur de tissage des lés: 57 cm. Quelques modifications de la taille et volants de pagode manquants.
Bibliographie:
Catalogue d'Exposition, Costumes du Comtat Venaissin - 18e et 19e siècle, à la Chapelle des Pénitents Blancs de Pernes-les-Fontaines, 2012, Ed. Conservatoire du Costume Comtadin.
Robe à la française
Epoque Louis XVI, vers 1765-70.
Dimensions: Manteau: 150 cm (hauteur) - Largeur d'épaule: 24 cm - Jupon: 80 cm de haut
Description :
En pékin fond satin vert menthe, rayures ornées de fleurettes polychromes, falbalas bouillonnés soulignés d'une crête en chenille de soie crème. Manteau de robe à plis dits Watteau dans le dos, manches postérieures en mousseline de coton brodé. Doublure en taffetas à rayures ombrées rose et bougran brique. Jupon entier doublé de bougran à porter sur grand paniers. Doublure de Chafarcani ou Indienne de Marseille sur les deux pans du corsage.
État: superbe de la soie provenant sans doute de la Grande Fabrique de Lyon. Manches en pagode manquantes, restauration à l'aide de demi-manches en mousseline de coton brodé du XIXe siècle.
Bibliographie : Exposition, Robe de jour, Robe d'un jour, à la Chapelle des Pénitents Blancs de Pernes-les-Fontaines, 2019, Ed. Conservatoire du Costume Comtadin.
Ensemble composé d'un casaquin et son jupon en Mexicaine de soie
Vers 1775-1785.
Dim: Casaquin: 31 et 64 cm de haut avec basque ; Largeur épaules: 21 cm ; Jupon: 84 cm de haut
Description :
Taffetas bleu Royal orné de fleurons polychromes en poil traînant. Corsage à dos plissé et longue basque en éventail manches droites soulignées d'un biais de satin blanc à la saignée du coude. Doublure bougran bleu indigo. Jupe entière de la même étoffe, très bel état de la soie.
Bibliographie : Catalogue d'Exposition, Costumes du Comtat Venaissin - 18e et 19e siècle, à la Chapelle des Pénitents Blancs de Pernes-les-Fontaines, 2012, Ed. Conservatoire du Costume Comtadin.
Casaquin à basque
Provence, vers 1770-1780.
Description :
En Louisine façonnée rayé rose et bleu, coupe à longue basque et dos plissés en éventail, découpe à bords francs festonnée sur l'ourlet. Doublure des manches longues coudées et boutonnées sur le poignet en coton imprimé de branches de corail pouvant provenir de la Manufacture Wetter à Orange (bel état).
Robe dite à la Piémontaise
Epoque Louis XVI, vers 1780.
Dim : Manteau: 150 cm de haut - Largeur d'épaule: 30 cm - Jupon: 90 cm de haut
Description :
Gros de Tours de soie doupion unie vert amande. Manteau à compères et manches longues coudées ornées de volants et falbalas coupés à bords francs. Dos et jupon monté à l'anglaise avec d'étroits plis «à la Watteau» agrafés dans le haut du dos et escamotables dans une fente de la partie basse du «manteau». Jupon entier de même étoffe monté à plis plats sur coulisse avec fente pour accéder aux poches.
État : Soie lavée, traces de dégorgement et décolorations (aisselles) quelques petits trous. Restaurations et possible remaniement d'une robe à la française.
Bibliographie :Catalogue d'Exposition, Costumes du Comtat Venaissin - 18e et 19e siècle, à la Chapelle des Pénitents Blancs de Pernes-les-Fontaines, 2012, Ed. Conservatoire du Costume Comtadin.
Ensemble Casaquin et Jupon en soie changeante
Epoque Louis XVI, vers 1787.
Dim: Caraco: 60 cm - Largeur d'épaule: 29 cm - Jupon: 90 cm de haut ; Largeur de lé: 70 cm
Description :
Taffetas de soie changeante Gorge-de-Pigeon. Caraco à basques et manches longues, volant froncé sur le poignet, les basques et le pourtour des compères croisées, buste souligné de coutures plates, doublure lin ficelle. Jupon de même étoffe monté à plis plats sur coulisse avec fentes pour accéder aux poches et large volant (29 cm de haut) de bas de jupe.
État: bon, deux taches brunes en haut de la manche droite.
Bibliographie :Catalogue d'Exposition, Costumes du Comtat Venaissin - 18e et 19e siècle, à la Chapelle des Pénitents Blancs de Pernes-les-Fontaines, 2012, Ed. Conservatoire du Costume Comtadin.
* Source et infos complémentaires : Thierry de Maigret - Paris Drouot, vente du 24 mars 2023
La nuit, la neige- Messages : 18130
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Robes du XVIIIe siècle
La nuit, la neige a écrit: Pour le plaisir (et surtout la découverte !) des termes savants utilisés par l'expert dans ses descriptifs... Quelle richesse de vocabulaire !!!
Oui, n'est-ce pas ! Par exemple, je découvre le terme « doupion » qui désigne un tissu de soie à armure toile, produit à partir de fils fins dans la chaîne et de fils irréguliers enroulés à partir de deux ou plusieurs cocons enchevêtrés dans la trame, créant un métrage étroitement tissé avec une surface très brillante et une poignée nette.
Ou bien le « bougran » brique, en l'occurrence une toile qui sert principalement à rigidifier le bas des manches de vestes.
Et, comme d'habitude, merci WIKI !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Robes du XVIIIe siècle
Je reste en arrêt devant la robe à la française 1765/70 en pékin fond satin vert menthe, rayures ornées de fleurettes polychromes.
L'harmonie des couleurs est impeccable et la minutie des broderies, des détails, leur raffinement, absolument incroyables. Une robe qui paraît assez simple de loin mais qui, vue de près, révèle un travail admirable.
L'harmonie des couleurs est impeccable et la minutie des broderies, des détails, leur raffinement, absolument incroyables. Une robe qui paraît assez simple de loin mais qui, vue de près, révèle un travail admirable.
Calonne- Messages : 1122
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Bon goût et mauvais
Je remarque une chose c'est combien une robe à paniers peut-être affreuse ou magnifique. C'est une question de goût qui n'est pas le même en France et dans les pays du nord et de l'europe centrale ou l'angleterre. En effet certaine robes donnent l'impression qu'on a oublié une tringle en forme de M sur les contours de profil de la robe. Les bords remontent en l'air en faisant un coude aigu horrible. Aucune robe à la française digne de ce nom n'a cet aspect. Au contraire , les bords ont tendance à retomber pour former une courbe sur les côtés, même si la robe est trapézoïdale, comme par exemple la robe de satin blanc du portrait célébrissime de Marie-Antoinette par Vigée Lebrun avec des franges et des passementeries dorées. C'est ce qui donne douceur, rondeur et harmonie à la robe. Or, les costumiers de la Marie-Antoinette de Coppola sont tombés dans le panneau quand on la voit à son mariage avec une de ces horribles robes ! Quelle connerie !
lolo- Messages : 51
Date d'inscription : 20/12/2021
Age : 61
Localisation : lyon
Re: Robes du XVIIIe siècle
Je suis tout à fait d'accord avec vous, Lolo, même si nous voyons bien dans les portraits d'époque que ces vilaines robes existaient. Pour augmenter leur ridicule, elles étaient plates, certaines rataplates. Leurs paniers pointus ont quelque chose de dérangeant, de résolument agressif... ... robes d'apparat uniquement pour paraître en grand cérémonial.
Par ailleurs, je me demande vraiment comment faisaient les dames, même avec des paniers raisonnables, pour caser tout ça dans une chaise à porteurs ?
J'espère que Marie-Jeanne va incessamment éclairer nos lanternes .
Par ailleurs, je me demande vraiment comment faisaient les dames, même avec des paniers raisonnables, pour caser tout ça dans une chaise à porteurs ?
J'espère que Marie-Jeanne va incessamment éclairer nos lanternes .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Robes du XVIIIe siècle
Le volume des paniers dits à coudes, puisqu'on y posait les coudes, était variable selon le type d'habillement. Celui porté sous le grand habit d'étiquette pouvait être immense, celui de la robe à la française était moins imposant et plus court. Dans les circonstances informelles, il était nettement moins ample et dit de considération .
Sur le portrait en blanc de Mme Vigée Le Brun, Marie-Antoinette ne porte pas une robe à la française, mais le grand habit distinctif de la noblesse de cour, obligatoire dans les situations d'étiquette en présence des souverains.
Dans le film de Sofia Coppola sa robe de mariage est non seulement ratée mais surtout incohérente avec la réalité historique. En pareille circonstance seul le grand habit sur grand panier était de rigueur. Toutes les dames assistant au mariage en portaient aussi selon l'étiquette versaillaise.
La robe à la française à pli au dos et le grand habit n'avaient pas le même usage, leurs conceptions étant par ailleurs tout à fait différentes.
Sur le portrait en blanc de Mme Vigée Le Brun, Marie-Antoinette ne porte pas une robe à la française, mais le grand habit distinctif de la noblesse de cour, obligatoire dans les situations d'étiquette en présence des souverains.
Dans le film de Sofia Coppola sa robe de mariage est non seulement ratée mais surtout incohérente avec la réalité historique. En pareille circonstance seul le grand habit sur grand panier était de rigueur. Toutes les dames assistant au mariage en portaient aussi selon l'étiquette versaillaise.
La robe à la française à pli au dos et le grand habit n'avaient pas le même usage, leurs conceptions étant par ailleurs tout à fait différentes.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Robes du XVIIIe siècle
... paniers dits à coudes, je découvre l'expression .
Merci, Marie-Jeanne.
Merci, Marie-Jeanne.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Robes du XVIIIe siècle
Malheureusement il ne reste rien des costumes de cour, tout a été recyclé. Je voulais faire un mémoire d'histoire de l'art sur le costume de cour, et au palais Galliera on m'a dit qu'il n'y avait rien, à part des tissus, mais aucune robe intacte évidemment. Quand on voit les portraits, on est vraiment frustrés ! J'ai travaillé sur le portrait de Marie Leczinska par Carle Van Loo , voilà une robe magnifique qui mériterait d'être reconstituée !
lolo- Messages : 51
Date d'inscription : 20/12/2021
Age : 61
Localisation : lyon
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Les robes de grossesse au XVIIIème siècle
» Reconstitutions et costumes : vêtements dans le goût du XVIIIe siècle
» Robes du XVIIIe siècle : pièces d'estomac, pièces de corps et parures du grand corps.
» À Versailles, désormais, on supprime du XVIIIe siècle pour retrouver du XVIIIe
» Les coiffures au XVIIIe siècle
» Reconstitutions et costumes : vêtements dans le goût du XVIIIe siècle
» Robes du XVIIIe siècle : pièces d'estomac, pièces de corps et parures du grand corps.
» À Versailles, désormais, on supprime du XVIIIe siècle pour retrouver du XVIIIe
» Les coiffures au XVIIIe siècle
Page 3 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum