La prison forteresse de la Bastille et ses environs
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La nuit, la neige
Gouverneur Morris
Mme de Sabran
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Re: La prison forteresse de la Bastille et ses environs
Il est sidérant, ce rouleau de la Bastille ! ... pas une rature, comme si Sade écrivait d'un seul jet sans respirer.
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: La prison forteresse de la Bastille et ses environs
Qu’est devenue la clef de la Bastille ?
S’emparer de ce lieu, c’était forcer les portes d’une forteresse symbole de toutes les dérives despotiques de l’Ancien Régime. Mettre la main sur sa clef, c’était prendre le pouvoir.
Par Marielle Brie - Le Point - Publié le 27/07/2023 à 10h00
La clef de la Bastille au musee George-Washington a Mount Vernon, dans l'Etat de Virginie aux Etats-Unis.
En mars 1790, le marquis de La Fayette (1757-1834) fait parvenir à Mount Vernon, alors résidence du premier président des États-Unis George Washington (1732-1799), la clef de la Bastille, tombée le 14 juillet 1789. Symbole d'emprisonnement ou de liberté, la clef change de valeur en fonction de la main qui la tient, et l'on pourrait s'attrister que La Fayette ait préféré confier cet objet de la Révolution à son ami américain plutôt qu'à ses compatriotes français.
La clef de la Bastille n'est donc plus en France mais n'est pas la seule à s'être exilée. Madame Tussaud (1761-1850), la célèbre sculptrice sur cire, en emporta deux en Angleterre. Le couple américain Bill et Linda Grieves en détient trois tandis que le musée Carnavalet et les Archives nationales en possèdent, au total, une trentaine. Ces dernières ont probablement été récupérées le 17 juillet 1789 après qu'elles ont été déposées à l'église Saint-Étienne-du-Mont.
Alors pourquoi ne considérer qu'une seule clef ? Il est pourtant évident que la forteresse, qui compte, en 1789, huit tours et abrite une quarantaine de cellules, se trouve logiquement pourvue d'un nombre au moins aussi conséquent de verrous et de clefs en fer forgé. D'ailleurs, on sait que chaque tour s'ouvre avec une clef différente, chacune doublée et frappée à froid d'un numéro. La taille des clefs, la forme de leurs museaux – la partie crantée – varient et elles sont, selon leur usage, sous la responsabilité des « porte-clefs » chargés des prisonniers, des lieutenants, des officiers ou du gouverneur.
Si la légende ne retient qu'une clef, c'est que la relique s'accommode mal de la pluralité. Pourtant, c'est bien la multiplication des reliques qui va faire de la prise de la Bastille le symbole de la Révolution. L'entrepreneur Pierre-François Palloy (1755-1835) construit littéralement sur les ruines de la Bastille la mémoire d'une culture populaire qui préfère la vérité palpable de « souvenirs » aux concepts politiques abstraits.
Ce qu'il vit le 14 juillet l'a sans doute inspiré : les clefs de la Bastille, confisquées ou prises sur la dépouille du gouverneur de Launay (1740-1789) sont immédiatement portées en triomphe dans la ville par les émeutiers. Elles incarnent la fin d'un règne et l'avènement d'un nouveau monde. C'est toute l'ambiguïté de la clef, objet simultané du pouvoir déchu et conquis.
Par sa nature même, la royauté de droit divin était l'héritière des clefs mythiques confiées à saint Pierre, légitimant le pouvoir d'exercer sur terre la volonté de Dieu. Les monarques sacrés par le divin disposaient, in fine, des mêmes prérogatives. Or, le pouvoir s'incarne sur terre dans les clefs qui enferment ou libèrent ; les posséder, c'est donc être libre d'agir et de penser.
Dans le cas contraire, on peut craindre d'être embastillé, sans recours, sur de simple lettre de cachet. Ironie de l'Histoire, Louis XVI réglementa drastiquement l'usage de ces missives péremptoires et planchait depuis le mitan des années 1780 sur la destruction de la Bastille à laquelle elles étaient associées.
Délaissée par le pouvoir royal, la forteresse cristallisait pourtant le ressentiment et devint la clef de compréhension de la Révolution. L'anéantissement de l'absolutisme mystifié passait par sa séquestration et les clefs de la Bastille signèrent cette inversion des rôles. Les émeutiers, encore débutants dans le maniement du pouvoir, en oublièrent de libérer les sept prisonniers embastillés.
On chercha les clefs alors qu'elles étaient portées partout dans Paris. On n'eut alors d'autre choix que de défoncer les portes pour finalement reconnaître le bien-fondé de l'emprisonnement de quatre des détenus, qu'on remit prestement sous d'autres verrous.
« Les clefs de la Bastille se multiplièrent, on en envoya à tous les niais d'importance dans les quatre parties du monde », maugréé Chateaubriand dans ses Mémoires, allusion à peine voilée à cette clef que l'on considère aujourd'hui comme la plus emblématique de toutes. En cela, elle doit tout à La Fayette et partage avec lui l'incarnation toute française qui ouvrit les portes de la République et de la démocratie à l'Amérique et à la France.
Mais elle ne fut jamais la seule. Lors des journées du Patrimoine, les Archives nationales ouvrent l'armoire de fer qui renferme nos Constitutions, le Serment du jeu de paume, le testament de Louis XIV ou celui de Napoléon et, dans la boîte n° 49, vingt-sept clefs de la Bastille. Artefacts de la plus haute valeur historique, les clefs sont désormais bien gardées, sous clefs…
Source : Le Point
S’emparer de ce lieu, c’était forcer les portes d’une forteresse symbole de toutes les dérives despotiques de l’Ancien Régime. Mettre la main sur sa clef, c’était prendre le pouvoir.
Par Marielle Brie - Le Point - Publié le 27/07/2023 à 10h00
La clef de la Bastille au musee George-Washington a Mount Vernon, dans l'Etat de Virginie aux Etats-Unis.
En mars 1790, le marquis de La Fayette (1757-1834) fait parvenir à Mount Vernon, alors résidence du premier président des États-Unis George Washington (1732-1799), la clef de la Bastille, tombée le 14 juillet 1789. Symbole d'emprisonnement ou de liberté, la clef change de valeur en fonction de la main qui la tient, et l'on pourrait s'attrister que La Fayette ait préféré confier cet objet de la Révolution à son ami américain plutôt qu'à ses compatriotes français.
La clef de la Bastille n'est donc plus en France mais n'est pas la seule à s'être exilée. Madame Tussaud (1761-1850), la célèbre sculptrice sur cire, en emporta deux en Angleterre. Le couple américain Bill et Linda Grieves en détient trois tandis que le musée Carnavalet et les Archives nationales en possèdent, au total, une trentaine. Ces dernières ont probablement été récupérées le 17 juillet 1789 après qu'elles ont été déposées à l'église Saint-Étienne-du-Mont.
Alors pourquoi ne considérer qu'une seule clef ? Il est pourtant évident que la forteresse, qui compte, en 1789, huit tours et abrite une quarantaine de cellules, se trouve logiquement pourvue d'un nombre au moins aussi conséquent de verrous et de clefs en fer forgé. D'ailleurs, on sait que chaque tour s'ouvre avec une clef différente, chacune doublée et frappée à froid d'un numéro. La taille des clefs, la forme de leurs museaux – la partie crantée – varient et elles sont, selon leur usage, sous la responsabilité des « porte-clefs » chargés des prisonniers, des lieutenants, des officiers ou du gouverneur.
Si la légende ne retient qu'une clef, c'est que la relique s'accommode mal de la pluralité. Pourtant, c'est bien la multiplication des reliques qui va faire de la prise de la Bastille le symbole de la Révolution. L'entrepreneur Pierre-François Palloy (1755-1835) construit littéralement sur les ruines de la Bastille la mémoire d'une culture populaire qui préfère la vérité palpable de « souvenirs » aux concepts politiques abstraits.
Ce qu'il vit le 14 juillet l'a sans doute inspiré : les clefs de la Bastille, confisquées ou prises sur la dépouille du gouverneur de Launay (1740-1789) sont immédiatement portées en triomphe dans la ville par les émeutiers. Elles incarnent la fin d'un règne et l'avènement d'un nouveau monde. C'est toute l'ambiguïté de la clef, objet simultané du pouvoir déchu et conquis.
Par sa nature même, la royauté de droit divin était l'héritière des clefs mythiques confiées à saint Pierre, légitimant le pouvoir d'exercer sur terre la volonté de Dieu. Les monarques sacrés par le divin disposaient, in fine, des mêmes prérogatives. Or, le pouvoir s'incarne sur terre dans les clefs qui enferment ou libèrent ; les posséder, c'est donc être libre d'agir et de penser.
Dans le cas contraire, on peut craindre d'être embastillé, sans recours, sur de simple lettre de cachet. Ironie de l'Histoire, Louis XVI réglementa drastiquement l'usage de ces missives péremptoires et planchait depuis le mitan des années 1780 sur la destruction de la Bastille à laquelle elles étaient associées.
Délaissée par le pouvoir royal, la forteresse cristallisait pourtant le ressentiment et devint la clef de compréhension de la Révolution. L'anéantissement de l'absolutisme mystifié passait par sa séquestration et les clefs de la Bastille signèrent cette inversion des rôles. Les émeutiers, encore débutants dans le maniement du pouvoir, en oublièrent de libérer les sept prisonniers embastillés.
On chercha les clefs alors qu'elles étaient portées partout dans Paris. On n'eut alors d'autre choix que de défoncer les portes pour finalement reconnaître le bien-fondé de l'emprisonnement de quatre des détenus, qu'on remit prestement sous d'autres verrous.
« Les clefs de la Bastille se multiplièrent, on en envoya à tous les niais d'importance dans les quatre parties du monde », maugréé Chateaubriand dans ses Mémoires, allusion à peine voilée à cette clef que l'on considère aujourd'hui comme la plus emblématique de toutes. En cela, elle doit tout à La Fayette et partage avec lui l'incarnation toute française qui ouvrit les portes de la République et de la démocratie à l'Amérique et à la France.
Mais elle ne fut jamais la seule. Lors des journées du Patrimoine, les Archives nationales ouvrent l'armoire de fer qui renferme nos Constitutions, le Serment du jeu de paume, le testament de Louis XIV ou celui de Napoléon et, dans la boîte n° 49, vingt-sept clefs de la Bastille. Artefacts de la plus haute valeur historique, les clefs sont désormais bien gardées, sous clefs…
Source : Le Point
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La prison forteresse de la Bastille et ses environs
C'est un peu comme les morceaux de la Sainte Croix.
« Les clefs de la Bastille se multiplièrent, on en envoya à tous les niais d'importance dans les quatre parties du monde », maugréé Chateaubriand dans ses Mémoires
Chateaubriand maugrée dans le vide. A quoi tiennent les symboles !
J'adore tous les niais d'importance !
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Gouverneur Morris- Messages : 11796
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Re: La prison forteresse de la Bastille et ses environs
Selon le patriote Palloy :
C'est au beau Santerre que vont les hommages des citoyens , qui ont été fraterniser par milliers à sa brasserie de l'Hortensia. C'est lui qui a donné à coucher aux prisonniers sortis des cachots de la forteresse et c'est chez lui que furent portés solennellement les clefs des tours et les chaînes des victimes ; sa bière rouge a autant de succès que sa prestance ; dans le district des Enfants Trouvés, les habitants sont fiers de Santerre l'aîné , qu'ils ont nommé Commandant de la Garde bourgeoise avant hier matin.
La Brasserie de l'Hortensia du sieur Santerre, nous dit WIKI, est une brasserie parisienne du XVIIIème siècle située rue du Faubourg-Saint-Antoine et rue de Reuilly.
Pas un mot sur le 14 juillet et la Bastille ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brasserie_de_l%27Hortensia
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La prison forteresse de la Bastille et ses environs
Cette superbe gravure d'époque nous convie au bal de nuit, donné sur les ruines de la Bastille du 18 au 20 juillet 1790, suite à la Fête de la Fédération du Champ-de-Mars (14 juillet 1790).
Bal, illumination champêtre. / Sur les ruines de la Bastille, les 18.19 et 20 juillet 1790
Estampe, 1790
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Commentaire historique:
La Fête de la fédération du Champ-de-Mars se prolonge la nuit et les jours suivants (jusqu'au 20 juillet) par des festivités, bals et jeux, donnés dans tout Paris et notamment dans les lieux les plus symboliques : la "Salle verte" élevée sur les ruines de la Bastille (18 au 20 juillet), les Champs-Elysées, le parc de la Muette...Sur la porte d'entrée du bal de la Bastille, était inscrit "Ici, l'on danse". les "Tableaux Historiques de la Révolution" (p.159 à 164) donnent une description détaillée des décorations conçues à l'emplacement de la Bastille .
Ce spectacle original et pittoresque offrait tout à la fois la joie la plus pure quoi que mêlée d'une teinte de mélancolie, à la descente des fossés, en découvrant les restes des cachots.
la douce sécurité, l'ardent patriotisme, purifiaient en quelque sorte cette enceinte des crimes de la tyrannie.
("Tableaux Historiques de la Révolution")
Bal, illumination champêtre. / Sur les ruines de la Bastille, les 18.19 et 20 juillet 1790
Estampe, 1790
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Commentaire historique:
La Fête de la fédération du Champ-de-Mars se prolonge la nuit et les jours suivants (jusqu'au 20 juillet) par des festivités, bals et jeux, donnés dans tout Paris et notamment dans les lieux les plus symboliques : la "Salle verte" élevée sur les ruines de la Bastille (18 au 20 juillet), les Champs-Elysées, le parc de la Muette...Sur la porte d'entrée du bal de la Bastille, était inscrit "Ici, l'on danse". les "Tableaux Historiques de la Révolution" (p.159 à 164) donnent une description détaillée des décorations conçues à l'emplacement de la Bastille .
Ce spectacle original et pittoresque offrait tout à la fois la joie la plus pure quoi que mêlée d'une teinte de mélancolie, à la descente des fossés, en découvrant les restes des cachots.
la douce sécurité, l'ardent patriotisme, purifiaient en quelque sorte cette enceinte des crimes de la tyrannie.
("Tableaux Historiques de la Révolution")
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La prison forteresse de la Bastille et ses environs
Merci !
Je crois découvrir cette "salle verte", dont voici encore deux autres illustrations :
Vue / de la décoration et illumination faite sur le terrain de la Bastille / pour le jour de la fête de la Confédération Française le 14 juillet 1790
Anonyme
Estampe, vers 1790
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Ici l'on danse. Vue de la décoration et illumination faite sur le terrein de la Bastille pour le jour de la fête de la Confédération Française le 14 juillet 1790.
Anonyme
Eau-forte coloriée, vers 1790
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Je rappelle aussi notre sujet :
Les "maisons de bois" et autres constructions éphémères de l'Ancien Régime
Je crois découvrir cette "salle verte", dont voici encore deux autres illustrations :
Vue / de la décoration et illumination faite sur le terrain de la Bastille / pour le jour de la fête de la Confédération Française le 14 juillet 1790
Anonyme
Estampe, vers 1790
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Ici l'on danse. Vue de la décoration et illumination faite sur le terrein de la Bastille pour le jour de la fête de la Confédération Française le 14 juillet 1790.
Anonyme
Eau-forte coloriée, vers 1790
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Je rappelle aussi notre sujet :
Les "maisons de bois" et autres constructions éphémères de l'Ancien Régime
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La prison forteresse de la Bastille et ses environs
Voici une ordonnance du Comité permanent de l'Hôtel de ville affectant les dons des visiteurs du chantier de démolition de la Bastille à un tronc de bienfaisance pour les ouvriers du chantier, le 18 juillet 1789.
Il est ordonné aux chefs d'atelier de démolition du bâtiment de la Bastille de s'opposer à ce que les ouvriers demandent aux personnes qui jusqu'à présent entraient ou entreront dans la Bastille, et si quelques personnes bienfaisantes donnaient quelques gratifications aux ouvriers, il soit établi dans la première cour un tronc de bienfaisance pour ceux qui exposent leur vie en faisant cette démolition; il soit ordonné de plus que les journaliers qui refuseraient de se soumettre à cet ordre soient renvoyés sur-le-champ des travaux et mis dehors comme mauvais citoyens.
Fait à l'Hôtel de ville au Comité permanent
Ce 18 juillet 1789
signé le Marquis Delasalle
( Archives départementales de Paris )
Adrien Nicolas Piédefer, marquis de la Salle, ou Lasalle, comte d’Offrémont,
né le 11 février 1735 à Paris et mort le 23 octobre 1818 à Paris,
est un général, dramaturge et romancier français de la Révolution et de l’Empire.
Le 14 juillet 1789, il avait été nommé commandant de la milice parisienne et des troupes
alors réunies dans la capitale sous les ordres du général Lafayette.
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