Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
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Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
Suite à notre visite de ce jour des appartements de Mme du Barry, j'ouvre ce sujet concernant les célèbres portraits de la Comtesse par Drouais. Soit le portrait acquis il y a environ quatre ans par le château ainsi que le célèbre portrait en pied conservé actuellement à la chambre de commerce des Yvelines.
Commençons par le premier avec un pour notre ami JAG.
Commençons par le premier avec un pour notre ami JAG.
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
Voila pour la mise en bouche , la suite en fin de semaine, obligations professionnelles obligent.
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
Hubert Drouais, né le 5 mai 1699 à Pont-Audemer et mort le 9 février 1767 à Paris, est un peintre, portraitiste et miniaturiste français.
Fils d’Anne Talon et du peintre Jean Drouais, Hubert fut entrainé par son goût dans la même profession et reçut ses premières leçons de son père qu’il quitta pour étudier à Rouen puis à Paris. Lors de son voyage vers la capitale, il ne put payer son voyage qu’avec l’argent qu’il gagnait sur la route, tant il était pauvre.
Il s’adonna particulièrement au portrait, et fut le meilleur élève du portraitiste François de Troy, qui se rattache par son maître et par Rigaud à la grande tradition de Van Dyck. Il acquit bientôt une facilité qui le fit regarder comme un des premiers peintres en ce genre. À mesure qu’il faisait des progrès, il allait visiter sa patrie, comme pour lui faire l’hommage de ses premiers succès. L’approbation paternelle et les encouragements de ses compatriotes étaient sa plus douce récompense. Il excella dans le portrait en grand et dans ceux en miniature. Quoiqu’il brillât dans les différentes parties qui caractérisent le bon peintre, celle qui l’a fait le plus admirer est sa couleur fraiche et brillante.
À la mort de de Troy, il fut employé par Jean-Baptiste van Loo, Oudry et Nattier. Il a été un des portraitistes à la mode de la cour de Louis XV. Il a peint des princes et des princesses, mais aussi des actrices du Théâtre-Français et des filles d’Opéra : Mlle Gautier, Mlle Pélissier, la Gaussin, la Camargo.
Il fut reçu à l’Académie de peinture le 29 novembre 1730. À sa mort, rue des Orties, ses funérailles furent célébrées à l’église Saint-Roch. Il eut deux enfants de Marguerite Lusurier qu’il avait épousée le 22 février 1727. Son fils François-Hubert, dont il fut le premier maitre, et son petit-fils Jean-Germain furent peintres comme lui et il eut dans sa vieillesse la satisfaction de partager les applaudissements que mérita son fils, qui devint membre de l’Académie de peinture.
Grand portrait en pied de Mme du Barry :
Fils d’Anne Talon et du peintre Jean Drouais, Hubert fut entrainé par son goût dans la même profession et reçut ses premières leçons de son père qu’il quitta pour étudier à Rouen puis à Paris. Lors de son voyage vers la capitale, il ne put payer son voyage qu’avec l’argent qu’il gagnait sur la route, tant il était pauvre.
Il s’adonna particulièrement au portrait, et fut le meilleur élève du portraitiste François de Troy, qui se rattache par son maître et par Rigaud à la grande tradition de Van Dyck. Il acquit bientôt une facilité qui le fit regarder comme un des premiers peintres en ce genre. À mesure qu’il faisait des progrès, il allait visiter sa patrie, comme pour lui faire l’hommage de ses premiers succès. L’approbation paternelle et les encouragements de ses compatriotes étaient sa plus douce récompense. Il excella dans le portrait en grand et dans ceux en miniature. Quoiqu’il brillât dans les différentes parties qui caractérisent le bon peintre, celle qui l’a fait le plus admirer est sa couleur fraiche et brillante.
À la mort de de Troy, il fut employé par Jean-Baptiste van Loo, Oudry et Nattier. Il a été un des portraitistes à la mode de la cour de Louis XV. Il a peint des princes et des princesses, mais aussi des actrices du Théâtre-Français et des filles d’Opéra : Mlle Gautier, Mlle Pélissier, la Gaussin, la Camargo.
Il fut reçu à l’Académie de peinture le 29 novembre 1730. À sa mort, rue des Orties, ses funérailles furent célébrées à l’église Saint-Roch. Il eut deux enfants de Marguerite Lusurier qu’il avait épousée le 22 février 1727. Son fils François-Hubert, dont il fut le premier maitre, et son petit-fils Jean-Germain furent peintres comme lui et il eut dans sa vieillesse la satisfaction de partager les applaudissements que mérita son fils, qui devint membre de l’Académie de peinture.
source : Wikipédia
Grand portrait en pied de Mme du Barry :
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
Chic alors !!! Merci, mon cher Comte !
Ce portrait est d'une délicatesse exquise ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
C'est un portrait charmant! Et merci pour la biographie, Majesté.
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
Il me fait penser à Bonnie Prince Charlie !!! :c^ùù!!: :c^ùù!!: :c^ùù!!:
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
Sujet sur Bonnie Prince Charlie, déplacé sur le lien suivant :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t895p15-bonnie-prince-charlie#20312
https://marie-antoinette.forumactif.org/t895p15-bonnie-prince-charlie#20312
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
Excellente initiative, cher Osterreich, merci !
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
Il n'est pas mignon, il est beau ! ... très même !!!
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
OK, OK, je m'aligne il est superbe ! :;\':;\':;
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
le comte axel a écrit:...Commençons par le premier avec un pour notre ami JAG....
Photos prises et en posant déjà pour le portrait! :\\\\\\\\: :n,,;::::!!!: merci Comte!! :\\\\\\\\:
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
Majesté a écrit:Hubert Drouais, né le 5 mai 1699 à Pont-Audemer et mort le 9 février 1767 à Paris, est un peintre, portraitiste et miniaturiste français.
.
... ça, c'est Drouais père.
Le portrait de Mme du Barry en Flore a été réalisé par François-Hubert Drouais (Drouais fils).
Fiche wiki de Drouais fils :
Francois-Hubert Drouais, dit Drouais le fils (né le 14 décembre 1727 à Paris, où il est mort le 21 octobre 1775) est un peintre français, spécialisé dans les portraits, dont il domine la production à la fin du règne de Louis XV.
Il devient successivement l'élève de son père, Hubert Drouais, de Donat Nonnotte, de Carle Van Loo, de Charles-Joseph Natoire, et de François Boucher. Reçu membre de l’Académie, le 25 novembre 1758, sur présentation d'un portrait de Coustou et d'un portrait de Bouchardon (aujourd'hui au Louvre), il est rapidement appelé à Versailles. François-Hubert Drouais devient l'un des peintres favoris de Madame de Pompadour, dont un célèbre portrait, peint en 1763 - 1764, est aujourd'hui conservé à la National Gallery de Londres. Et travaille ensuite pour madame du Barry. Il acquiert rapidement une grande notoriété à la cour, exécutant des portraits de la famille royale et de la noblesse (comme le Portrait de Madame de Tencin), des artistes (comme Edme Bouchardon, sculpteur, Paris, musée Carnavalet), en pied ou en buste, et portraiturant également les visiteurs de marque invités à Versailles. Se montrant peu soucieux de rendre la vérité psychologique de ses sujets, il verse volontiers dans la flatterie, en idéalisant considérablement ses modèles, tout en intégrant une originalité dans le portrait de cour, qui le détache de « la grandeur baroque de Rigaud et des mythologies allégoriques de Nattier ».
Il se distingue dans les portraits d'enfants, dont Le comte d'Artois et sa sœur, madame Clotilde (1763, Paris, musée du Louvre), est l'exemple le plus émouvant, mais l'on peut citer également Les enfants du duc de Bouillon déguisés en petits Savoyards (1756, collection particulière, avec ici un goût pour le costume pittoresque), Le duc de Berry et le Comte de Provence au temps de leur enfance (1757, Sao Paulo, Museum of Art), Alexandrine Lenormant d'Etioles et Petite fille tenant sa poupée (Paris, musée Cognacq-Jay). Il renouvelle également la tradition des portraits familiaux (par exemple La famille du marquis de Sourches, 1756, présenté au salon de 1759, conservé à Versailles), plaçant les modèles dans un décor subtile et vrai, à l'inverse de la théâtralité de François Boucher, et annonce ainsi les portraits sensibles d'Elisabeth Vigée-Lebrun. L'idéalisation du modèle l'amène parfois à une certaine superficialité, et une inexpressivité, alliée aux tons porcelaineux des chairs fardées un peu artificiels et exagérés, qui le rattachent ici à la génération de Nattier. Cependant, Diderot reconnaît en lui une « agréable invention », et Drouais montre un talent dans la mise en scène de détails anecdotiques, d'animaux de compagnie, et d'accessoires qui révèlent un certain talent pour la nature morte, et le place comme la figure dominante de l'art du portrait à la fin du règne de Louis XV.
Son fils, Jean-Germain Drouais, peintre néo-classique, fut son élève.
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
Si j'ai bien compris, cher Cosmo, ce tableau de Drouais posté par le Comte Axel (merci à nouveau!) represente Mme Du Barry en Flore?
Invité- Invité
Re: Portraits de Madame du Barry par François-Hubert Drouais
Jean-Germain Drouais, à l’âge de quinze ans, posa pour un portrait à l’huile exécuté par Catherine Lusurier, où il apparaît en plein travail, un morceau de craie pointu à la main, le regard levé au dessus du carton à dessin.
Le portrait que j'ai posté ci-dessus et qui me transporte d'admiration est donc celui de Drouais père !
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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