Lady Elisabeth Foster

En français le verbe adorer est moins fort que le verbe aimer.
Donc Marie-Antoinette aime plus madame de Polignac que Fersen ! 

Elle l'a écrit en effet...

Ainsi , Madame de Polignac était "la plus tendre des amies"...
Et Axel de Fersen, "le plus aimant, le plus aimé des hommes"... pour Marie-Antoinette.

Et qu'aura-t-Elle encore écrit à Son Amie dans ce qui ne nous a pas (encore) été amené de connaître?  àè-è\': 

Bien à vous.

Reinette a écrit:En français le verbe adorer est moins fort que le verbe aimer.

Quand une femme s'adresse à un homme, sur le mode confidentiel et intime ?

Mme de Sabran a écrit:

Reinette a écrit:En français le verbe adorer est moins fort que le verbe aimer.

Quand une femme s'adresse à un homme, sur le mode confidentiel et intime ?  

Le contexte reste politique pour l'essentiel. Au retour de Varennes...
J'adore Majesté, j'aime le Comte.

Reinette a écrit:En français le verbe adorer est moins fort que le verbe aimer.
Donc Marie-Antoinette aime plus madame de Polignac que Fersen ! 

Adorer, c'est aimer passionnément.
Aimer peut être utilisé dans plusieurs sens, "j'aime le chocolat", "j'aime mon mari", "j'aime mes enfants". Tout dépend du contexte. En revanche, que Marie-Antoinette écrive à Fersen qu'il est "le plus aimé, le plus aimant les hommes" et l'on comprend clairement qu'elle l'aime plus que tous les hommes, Louis XVI y compris... alors que ce dernier est son mari. CQFD.
Enfin bref, je précise que je dis cela pour Evelyn, afin qu'elle ne soit pas perdue dans ce débat et non pour toi car nous ne serons jamais d'accord.    

Majesté a écrit:Elle l'a écrit en effet...

Ainsi , Madame de Polignac était "la plus tendre des amies"...
Et Axel de Fersen, "le plus aimant, le plus aimé des hommes"... pour Marie-Antoinette.

Et qu'aura-t-Elle encore écrit à Son Amie dans ce qui ne nous a pas (encore) été amené de connaître?  àè-è\': 

Bien à vous.

Et Mme de Polignac aussi était son 'cher coeur'. . .

Jeu du printemps (c'est presque le printemps, non?) - trouver tous les mots de tendresse, d'amour, de passion et d'affection qui étaient courants au dix-huitième siècle. Et découvrir ce qu'ils voudraient dire véritablement aujourd'hui. Même des époux qui s'aimaient beaucoup écrivaient 'mon ami(e)' ma chère amie' 'mon(ma) tendre ami(e).'

Je me demande si Marie-Antoinette aurait écrit 'mon tendre ami' au roi ou si elle aurait mis 'Monsieur mon mari…' !!  

 :;\':;\':;  :;\':;\':;  :;\':;\':;

Majesté a écrit:
Et qu'aura-t-Elle encore écrit à Son Amie dans ce qui ne nous a pas (encore) été amené de connaître?  àè-è\': 
.

Il me paraît difficile de vouloir tirer argument d'écrits de Marie-Antoinette dont nous n'avons pas connaissance.

J'ai un autre mot à ajouter sur les mots pour ses amis/amants/epoux. On voit que quand en 1785 Marie-Antoinette écrivait à Valentin d'Esterhazy (son ami et un de ses proches depuis 1770) elle l'appelait "bon ami" et l'assurait de ses sentiments, mais il reste 'Monsieur'. Donc il s'agit ici d'une amitié, mais pas d'amour.

En effet, la différence de ton entre les lettres à Esterhazy et les lettres à Fersen est marquée.   

Oui, bien sûr ! Comment confondre amour et amitié ?   

Plus d'extraits du livre 'Dearest Bess' de D.M. Stuart  au sujet des visites de Lady Elizabeth Foster en France.

Janvier 1783
'Une lettre d'introduction de la Duchesse de Devonshire à la Duchesse de Polignac lui ouvrait les portes à Versailles, ou elle [Lady Elizabeth Foster] était un peu surprise de voir 'de petites boutiques vendant toutes sortes de choses de la mode, des livres, etc. dans la galerie qui mène à l'appartement des enfants royaux.'

. . . .'Rien n’échappait à ses grands yeux bruns; la porte vitrine qui séparait la chambre de la Gouvernante [Mme de Polignac] de celle du Dauphin; la beauté du petit prince; les deux lits du Roi, un tout en blanc et en or et 'sépare par un écran comme une table de communion' pour le coucher du Roi, et l'autre dans lequel il dormait'.

Juin 1789
'Quoiqu'elles ont été averties que le mouvement du peuple pouvait leur empêcher de visiter Versailles, Georgiana [Duchesse de Devonshire] et Bess [Lady Elizabeth Foster] se trouvaient là pour un dîner peu de temps après leur arrivée. Bess nota dans son journal que 'ce dîner était silencieux et pensif comme je n'ai jamais vu à Versailles.'

… Le duc [de Devonshire] s'est enfin habillé en grand tenue et il était accompagné à Versailles par le Duc de Dorset pour être présenté à la famille royale. Quand Dorset remarqua à Bess que 'la Reine doit avoir un autre fils', et on a traduit ses propos pour la Reine, Marie-Antoinette répondit amèrement: 'Pourquoi devrais-je faire cela? Afin que Mr d'Orléans pourrait le faire tuer?'

1790

Le 3 juin, Lady Spencer, Lady Duncannon et Lady Elizabeth attendaient la procession de la Fête Dieu. . . Lady Bess nota:
'La Reine était habillé simplement mais à la mode de la cour. Elle marchait avec dignité et fortitude et souriait à ses connaissances au Balcon, et elle nous a donné un sourire.'

Ce Dearest Bess de D.M. Stuart a-t-il été traduit en français ?
Je parie que non ...   

Mme de Sabran a écrit:

Ce Dearest Bess de D.M. Stuart a-t-il été traduit en français ?
Je parie que non ...   

Je crois que non - vous devez souffrir mes efforts pour le moment! ! On peut corriger!! Mais je n'ai pas beaucoup plus à vous offrir de ce livre.

evelynfarr a écrit:Plus d'extraits du livre 'Dearest Bess' de D.M. Stuart  au sujet des visites de Lady Elizabeth Foster en France.
(...)
Juin 1789
Quand Dorset remarqua à Bess que 'la Reine doit avoir un autre fils', et on a traduit ses propos pour la Reine, Marie-Antoinette répondit amèrement: 'Pourquoi devrais-je faire cela? Afin que Mr d'Orléans pourrait le faire tuer?'

Oups ! Ambiance...  

Merci, evelynfarr, pour vos efforts de traduction !  

Un énorme merci pour toutes ces anecdotes complètement inédites !  :;\':;\':;

Plus d'extraits de 'Dearest Bess' de D.M. Stuart. La traduction est la mienne, je vous prie de me pardonner!

1791
'En juillet 1791 après l'arrestation de la famille royale à Varennes, Sheridan – l'ami des Devonshire - a visité Charles James Fox (homme politique anglais) pour le persuader d'écrire à Barnave, le député modéré français, pour lui dire que la France serait détestée par toute l'Europe et surtout par l'Angleterre si la personne de la Reine était insultée ou maltraitée par le public. "J'espère,' écrit Bess, 'que cette lettre est envoyée, mais je crains que l'Assemblée Nationale n'ait pas le pouvoir de la protéger.'"

A l'automne de la même année, Bess, Georgiana [Duchesse de Devonshire] et Lady Duncannon (envoyée dans le Midi pour sa santé) ont quitté l'Angleterre encore pour le Continent (cette fois c'est Georgiana qui devait accoucher d'un enfant de son amant, Charles Grey). Bess et Lady Duncannon passaient par Paris.

'Des réparations essentielles à mon carrosse nécessitaient un séjour de 5 ou 6 jours – pendant cette période j'ai rencontré beaucoup de mes connaissances, et toutes semblaient avoir peur pour l'avenir. La Reine a eu la bonté d'envoyer Mlle Bertin chez moi [l'Hôtel de l'Univers] pour dire qu'elle ne demanderait pas à me voir cette fois parce qu'elle savait que nous souffririons toutes à cause de Lady Duncannon, et que peut-être une visite nous mettrait en danger. Mlle Bertin donna des détails sur le retour de Varennes et me dit que les Gardes laissaient à peine la Reine prendre son bain chaud sans la voir y entrer.'

Ma chère Evelyn, toutes ces anecdotes nous sont absolument inconnues !!!  :n,,;::::!!!: 
Quelle chance nous avons que vous nous les racontiez !!!   

Reinette a écrit:Un énorme merci pour toutes ces anecdotes complètement inédites !  :;\':;\':;

Je vous en prie, chère Reinette! : 

Merci, et encore bravo pour vos efforts de traduction...  

Génial ! :n,,;::::!!!: 

evelynfarr a écrit:Plus d'extraits du livre 'Dearest Bess' de D.M. Stuart  au sujet des visites de Lady Elizabeth Foster en France.

Janvier 1783
'Une lettre d'introduction de la Duchesse de Devonshire à la Duchesse de Polignac lui ouvrait les portes à Versailles, ou elle [Lady Elizabeth Foster] était un peu surprise de voir 'de petites boutiques vendant toutes sortes de choses de la mode, des livres, etc. dans la galerie qui mène à l'appartement des enfants royaux.'

. . . .'Rien n’échappait à ses grands yeux bruns; la porte vitrine qui séparait la chambre de la Gouvernante [Mme de Polignac] de celle du Dauphin; la beauté du petit prince; les deux lits du Roi, un tout en blanc et en or et 'sépare par un écran comme une table de communion' pour le coucher du Roi, et l'autre dans lequel il dormait'.

Où l'on parle de cette porte vitrine, chère Evelyn    :

Le chevalier de Lisle au prince de Ligne (  boudoi30  ) :

Versailles, le 24 novembre 1782 .

( ... )  Madame de Polignac couchera-t-elle avec Monsieur le Dauphin ?  Non. Il a été spécialement énoncé qu'elle couchera avec qui elle voudra. Seulement une porte de glace, pratiquée entre sa chambre et celle de Monsieur le Dauphin, laisse voir de l'une tout ce qui se passe dans l'autre .

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Merci, ma chère Eléonore !! Et merci encore pour le prince de Ligne. J'adore son humour!   

evelynfarr a écrit:

Merci, ma chère Eléonore !! Et merci encore pour le prince de Ligne. J'adore son humour!    

Moi, je l'adore tout entier !!!  boudoi30  boudoi30  boudoi30 

Mais attention !   
Ici, il s'agit de l'humour du chevalier de Lisle,  s'adressant au prince de Ligne !  (   :  )

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C'est que le prince de Ligne appréciait les gens drôles !  :n,,;::::!!!: 

J'ai d'ailleurs déjà créé un sujet le chevalier de l'Isle et Marie-Antoinette .
J'y posterai les lettres du chevalier au prince de Ligne . Tu t'en délecteras, tu verras !!!