Les citations célèbres de Marie-Antoinette

Mme de Sabran a écrit:


 J’existe mon bien aimé et c’est pour vous adorer.


Question à mille francs : à kiki Marie-Antoinette peut-elle fichtre bien s'adresser ?!!        : 


...   

A son iPhone, sans doute?? Je te rappelle que Marie-Antoinette n'a pas de coeur et n'est jamais tombée amoureuse de personne.  

Comte d'Hézècques a écrit:

Mme de Sabran a écrit:


 J’existe mon bien aimé et c’est pour vous adorer.


Question à mille francs : à kiki Marie-Antoinette peut-elle fichtre bien s'adresser ?!!        : 


...   

A Barnave ?  : 

Bien vu, mon petit Félix !!!  

Tu es trop fort .  : 

.

Cosmo a écrit:

A son iPhone, sans doute?? Je te rappelle que Marie-Antoinette n'a pas de coeur et n'est jamais tombée amoureuse de personne.   

Et ta soeur ?!!  

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Elle sait battre le beurre (à défaut de savoir lire) mais c'est pas ma sœur ! ...  boudoi32

« Je n'oserais jamais écrire à mon auguste mère, si je me sentais la moitié aussi coupable qu'elle le croit. Etre comparée aux Pompadour, aux du Barry, couverte des épithètes les plus affreuses, ne va pas à votre fille. »

Marie Antoinette dans une missive à sa mère, le 12 août 1775

On raconte que, ayant marché par mégarde sur le pied du bourreau, Marie-Antoinette se serait excusée :




L'anecdote est-elle authentique ?

D'après mes recherches, cette citation apparaît pour la première fois dans l'ouvrage d'Horace Viel-Castel "Marie-Antoinette et la Révolution", paru en 1859.
Viel-Castel prétend tenir cette anecdote d'un certain Monsieur Morin, à qui le bourreau Samson, avait, dit-il, rapporté ces mots.

Extrait de l'ouvrage d'Horace Viel-Castel, citant une lettre du sieur Morin :

"... je tiens de l'exécuteur Samson, lui-même, que la reine pendant les tristes préparatifs de son exécution lui ayant marché sur le pied et celui-ci en ayant ressenti une vive douleur, la reine lui dit : "je vous demande pardon, Monsieur." J'ai recueilli ce renseignement étant employé, fort jeune, au bureau de la police, à l'administration du département de Seine-et-Oise à Versailles, où Samson se trouvait pour ses affaires personnelles..."

Cosmo a écrit:

Extrait de l'ouvrage d'Horace Viel-Castel, citant une lettre du sieur Morin :

"... [i]je tiens de l'exécuteur Samson, lui-même, que la reine pendant les tristes préparatifs de son exécution lui ayant marché sur le pied et celui-ci en ayant ressenti une vive douleur, la reine lui dit : "je vous demande pardon, Monsieur."

Si le bourreau faisait son travail pieds-nus, je veux bien croire que ça devait faire mal...  
Mais s'il portait des chaussures, et vu la marche légère et la pointure délicate de la reine, j'ai du mal à y croire.
Si cependant Samson a vraiment rapporté ces paroles à cet habitant de Versailles, pourquoi il affabulerait ?

Comte d'Hézècques a écrit:
Si cependant Samson a vraiment rapporté ces paroles à cet habitant de Versailles, pourquoi il affabulerait ?

Je suppose que dans l'imaginaire de certains Français, cette ultime demande de pardon de Marie-Antoinette se substituait aux excuses qu'ils voulaient entendre de la bouche de la reine, au titre des erreurs commises pendant le règne...

Dans certains pamphlets particulièrement trash, publiés après sa mort, Marie-Antoinette demande pardon pour ses fautes !  boudoi29 Cette demande de pardon correspond donc bien, quelque part, à un fantasme d'une certaine partie des Français.

Cela étant, Marie-Antoinette a bien demandé pardon pour ses fautes, dans sa dernière lettre à Madame Elisabeth :

"Je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que j’existe (...) Je demande pardon à tous ceux que je connais et à vous ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j’aurais pu leur causer."

Cosmo a écrit:On raconte que, ayant marché par mégarde sur le pied du bourreau, Marie-Antoinette se serait excusée :

"Je vous demande pardon, Monsieur"

On rapporte plus fréquemment les mots suivants :
"Faîtes excuse , Monsieur le bourreau. Je ne l'ai pas fait exprès"...

L'idée reste la même... mais ce peut paraître moins naturel... encore que c'est ainsi que j'entends la scène depuis toujours...

Bien à vous.

Certains auteurs semblent, en effet, avoir re-formaté la citation... mais ce ne sont pas les mots exacts rapportés par le sieur Morin à Viel-Castel.

Jean-Baptiste Cléry raconte, dans le "Journal de ce qui s'est passé à la tour du Temple pendant la captivité de Louis XVI et de la famille royale" que Toulan, Lepitre et le chevalier de Jarjayes avaient le projet de faire évader Marie-Antoinette, Madame Elisabeth, Madame Royale et Louis-Charles du Temple, pour les faire rejoindre l'Angleterre depuis les côtes normandes.

Du fait, cependant, de la clôture des barrières et de la suspension des passeports, l'évasion de la reine seule demeurait praticable.
Marie-Antoinette refuse alors de s'évader du Temple sans ses enfants et, en particulier, sans Louis-Charles.

Marie-Antoinette écrit ainsi au chevalier de Jarjayes :




Transcription complète de cette lettre :

"Nous avons fait un beau rêve, voilà tout, mais nous y avons beaucoup gagné, en trouvant encore dans cette occasion une nouvelle preuve de votre dévouement pour moi. Ma confiance en vous est sans bornes, vous trouverez dans toutes les occasions en moi du caractère et du courage, mais l'intérêt de mon fils est le seul qui me guide et quelque bonheur que je puisse éprouver à être hors d'ici, je ne peux pas consentir à me séparer de lui. Au reste, je reconnais bien votre attachement dans tout ce que vous m'avez détaillé hier ; comptez que je sens la bonté de vos raisons pour mon propre intérêt et que cette occasion peut ne plus se rencontrer, mais je ne pourrais jouir de rien en laissant mes enfants et cette idée ne me laisse pas envie de regret."

Ce billet est bien touchant.  : 

Quant à l’animosité de Marie-Antoinette vis-à-vis de la comtesse du Barry, elle écrit à sa mère : « C'est la plus sotte et impertinente créature qui soit imaginable ».
Plus tard, ayant reçu le conseil de sa mère d'être un peu plus souple avec la comtesse du Barry, la croisant, elle avait bien voulu lui adresser ces quelques paroles : Il y a bien du monde, aujourd'hui, à Versailles ! Paroles qui évitèrent un incident diplomatique.

Comte d'Hézècques a écrit: Il y a bien du monde, aujourd'hui, à Versailles ! .

Une réplique culte !!  

Saint-Priest, devenu ministre de l'Intérieur en 1790, raconte qu'un garde français du domaine de Saint-Cloud, rencontrant Fersen à trois heures du matin sortant du château  : , avait été sur le point de l'arrêter : "Je crus en devoir parler à la reine et lui faire observer que la présence du comte de Fersen et de ses visites au château pouvaient être de quelque danger."

  

« Cette vie de Paris faisait jadis mon bonheur, j'aspirais à l'habiter souvent. Qui m'aurait dit alors que ce désir ne serait accompli que pour y être abreuvée d'amertume, et voir le Roi et sa famille captifs d'un peuple révolté ! »

Marie-Antoinette parlant à Mme de Tourzel au bout de la galerie du château de Saint-Cloud (avec une vue sur Paris), en 1790.

Merci, cher Félix .
... une autre :

Ah ! C'est une ancienne connaissance ...

Pour en revenir à l'incident du pied "écrasé" , elle n'a pas dû lui faire très mal, puisque, si je suis bien informée, elle portait ce jour là des sortes de "mules" ( souliers ouverts à l'arrière) bleu-gris en satin ou taffetas, et en aurait perdu un sur le trajet jusqu'à la guillotine; soulier qui nous est parvenu et a été ( si j'en crois mes sources, il faut que je cherche ! ) acheté à prix d'or aux enchères, par un .........Américain........!!!!!! si ceci est vrai, cela me rend furieuse ! que fait cette relique si touchante chez les américains !

Il ne faut pas confondre:
    La dernière chaussure de la Reine, perdue sur l'échafaud et encore conservée de nos jours au musée de Caen. Elle est en cuir de couleur "prunelle", à la mode "St. Huberty". (première photo).
    La chaussure perdue le 10 août, en satin noir, éventrée. C'est celle qui a été vendue récemment aux enchères.
( deuxième photo).

Ah, bon ! merci Vicq, ou je confonds ( c'est un souvenir un peu ancien) ou j'ai lu une info erronée;

De rien, chère Louise Adélaide: parmi toutes ces godasses, je reconnais qu'on peut se perdre... Voyez aussi le sujet dans "objets et reliques"...
J'ai assisté à la vente de la chaussure du 10 aout, et regretté aussi qu' elle parte aux Etats Unis, d'autant qu'elle était restée dans la meme famille depuis l'origine...

La chaussure n'a pas été perdue, la Reine la portait lors de son entrée dans aux FEUILLANTS  mais elle était "craquée" suite à la marche dans les jardins vers l'Assemblée Nationale.

Monsieur DAUBIER resté auprès de la Famille Royale est retourné le soir dans les appartements de la Reine saccagés, pour retrouver une paire de chaussures encore en état et revenant aux FEUILLANTS, l'a échangée avec la paire endommagée.
Il a demandé à la Reine la permission de conserver la cassée en souvenir de cette journée et la famille l'avait gardée précieusement depuis cette date.

MARIE ANTOINETTE àè-è\':

C'est émouvant comme tout ! quel dommage qu'ils aient dû s'en séparer !

Moi si j`avais eu un soulier appartenant à la reine, je l`aurais gardé précieusement. boudoi30