Portraits de la princesse de Lamballe
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Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Ce n'est pas vraiment le sujet de cette passionnante analyse, mais je précise quand même qu'il ne s'agit pas de « needle and bobbin lace » qui signifie deux techniques de dentelle, à l'aiguille et au fuseau, mais plus vraisemblablement de broderie, sauf peut-être le volant de la jupe ou figure le pélican.
Tout ce violet me rappelle les dires de Mme de Genlis prétendant que la princesse se trouvait mal à la vue d'un bouquet de violettes, (et de homards aussi !), même en peinture.
Tout ce violet me rappelle les dires de Mme de Genlis prétendant que la princesse se trouvait mal à la vue d'un bouquet de violettes, (et de homards aussi !), même en peinture.
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« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Bonnefoy du Plan a écrit:A côté des motifs conventionnels comme les paniers de fleurs ou les éventails, on remarque en effet - dans la partie inférieure de la jupe et bien au centre - une scène où un pélican se picore la poitrine pour nourrir ses petits de son propre sang. C’est un motif tiré de la Bible, utilisé depuis la Renaissance pour inspirer des motifs de dentelle et autres ornementations textiles destinés à véhiculer les thèmes de l'abnégation et de la charité.
Passionnant, ce rapprochement biblique ! Merci Messieurs !!!La nuit, la neige a écrit:Le pélican symbole chrétien.
En effet, il nourrit ses petits en dégorgeant les poissons emmagasinés dans une poche extensible qu’il vide en pressant son bec contre sa poitrine ; au Moyen-Age on croyait qu’il perçait son flanc pour nourrir ses petits de sa propre chair et de son sang.
En hébreu, le mot pélican vient de la décomposition du nom ABRAHAM (Ab = père et Rarham = pélican). D’où dans la symbolique hébraïque, Abraham, le Père Pélican ou le Père miséricordieux.
Les premiers chrétiens ont représenté Jésus ainsi en pensant à son sacrifice sur la croix où il a versé son sang par amour pour tous. Le pélican est donc devenu le symbole de l’amour du Christ qui donna sa vie pour tous les hommes, afin que tous aient la Vie.
Le motif symbolique du pélican est placé en évidence au beau milieu du volant de dentelle . ( mais je ne l'avais pas remarqué du tout non plus )
Selon Paul Eluard :
Le pélican est ce qui se rapproche le plus du bonnet de nuit.
Ah bon ! ...
A bien y réfléchir, Mme de Lamballe ( à mille mille des pensées d'Eluard ) a effectivement son petit côté bonnet de nuit .
Nous restons dans les dentelles . Mais qui pourrait m'expliquer ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Portrait de la princesse de Lamballe par Thérèse Laperche (1782) ?
Ce portrait de petites dimensions est un élément du décor du " cabinet des miniatures " de : L'appartement de la reine, palais royal de Turin
Image : Pinterest
Identifié sur le site internet des collections italiennes comme un simple " portrait de femme ".
Ritratto di donna
ambito francese (terzo quarto sec. XVIII)
Dipinto a olio su tela (o pastello?)
miniatura, 42 x 37 cm
Image : Catalogo generale dei beni culturali / Musei Reali - Palazzo Reale
Note du musée :
Nell'inventario del 1966 questo dipinto viene attibuito a " Laparche 1782 ". L'autore potrebbe essere ricondotto a Jean Delaperche (Orléans 1771-Parigi 1843) pittore in ritratti e pastellista (Cfr. E. Bénézit, 1999, vol. IV p. 379), anche se i confronti stilistici sembrano indicare una datazione più precoce
Le musée évoque donc comme auteur un certain " Jean Delaperche, né en 1771 ". Pourtant, l'inventaire de 1966 mentionne la date de 1782 (sortie de je ne sais où ?). L'auteur présumé ne peut avoir 11 ans lorsqu'il dessine ce portrait !
Le " Jean Delaperche " né en 1771 est :
Jean-Marie Delaperche, dit Delaperche aîné (1771-1843) - Wikipedia)
Jean-Marie Delaperche (1771-1843) - Pastellists.com
Son père, signalé dans le dictionnaires des pastellistes du 18e siècle de Neil Jeffares.
Sa date de naissance correspondrait davantage à la date présumée de réalisation du portrait, mais l'homme était à l'époque marchand-bonnetier de profession. Difficile de l'imaginer peintre d'un portrait de la princesse de Lamballe.
Jean-Baptiste Laperche (1744-1817) - Pastellists.com
A supposer que " Laparche 1782 " soit la bonne attribution, la meilleure piste serait donc celle de Marguerite-Thérèse Laperche, née Leprince, épouse du précédent, et mère de Jean-Marie Delaperche.
Marguerite-Thérèse Laperche (1743-1814) - Wikipedia
Mme Laperche, née Marguerite-Thérèse Leprince (1743-1814) - Pastellists.com
Ou encore sa biographie, extrait de l'intéressant et complet dossier de presse de l'exposition consacrée à son fils : Delaperche, un artiste face aux tourments de l'Histoire (Musée des Beaux-Arts d'Orléans, 2020).
Source : Musée des Beaux-Arts d'Orléans, dossier de presse
Image : Pinterest
Identifié sur le site internet des collections italiennes comme un simple " portrait de femme ".
Ritratto di donna
ambito francese (terzo quarto sec. XVIII)
Dipinto a olio su tela (o pastello?)
miniatura, 42 x 37 cm
Image : Catalogo generale dei beni culturali / Musei Reali - Palazzo Reale
Note du musée :
Nell'inventario del 1966 questo dipinto viene attibuito a " Laparche 1782 ". L'autore potrebbe essere ricondotto a Jean Delaperche (Orléans 1771-Parigi 1843) pittore in ritratti e pastellista (Cfr. E. Bénézit, 1999, vol. IV p. 379), anche se i confronti stilistici sembrano indicare una datazione più precoce
- Spoiler:
- Google traduction
Dans l'inventaire de 1966 ce tableau est attribué à "Laparche 1782". L'auteur pourrait remonter jusqu'à Jean Delaperche (Orléans 1771-Paris 1843) portraitiste et pastelliste (Cfr. E. Bénézit, 1999, vol. IV p. 379), même si les comparaisons stylistiques semblent indiquer une datation antérieure
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Le musée évoque donc comme auteur un certain " Jean Delaperche, né en 1771 ". Pourtant, l'inventaire de 1966 mentionne la date de 1782 (sortie de je ne sais où ?). L'auteur présumé ne peut avoir 11 ans lorsqu'il dessine ce portrait !
Le " Jean Delaperche " né en 1771 est :
Jean-Marie Delaperche, dit Delaperche aîné (1771-1843) - Wikipedia)
Jean-Marie Delaperche (1771-1843) - Pastellists.com
Son père, signalé dans le dictionnaires des pastellistes du 18e siècle de Neil Jeffares.
Sa date de naissance correspondrait davantage à la date présumée de réalisation du portrait, mais l'homme était à l'époque marchand-bonnetier de profession. Difficile de l'imaginer peintre d'un portrait de la princesse de Lamballe.
Jean-Baptiste Laperche (1744-1817) - Pastellists.com
A supposer que " Laparche 1782 " soit la bonne attribution, la meilleure piste serait donc celle de Marguerite-Thérèse Laperche, née Leprince, épouse du précédent, et mère de Jean-Marie Delaperche.
Marguerite-Thérèse Laperche (1743-1814) - Wikipedia
Mme Laperche, née Marguerite-Thérèse Leprince (1743-1814) - Pastellists.com
Ou encore sa biographie, extrait de l'intéressant et complet dossier de presse de l'exposition consacrée à son fils : Delaperche, un artiste face aux tourments de l'Histoire (Musée des Beaux-Arts d'Orléans, 2020).
Source : Musée des Beaux-Arts d'Orléans, dossier de presse
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Un même portrait et deux attributions !
Très surpris de découvrir que le site des collections en ligne des musées de Paris, et ainsi donc du musée Cognacq-Jay présente cette miniature comme un portrait présumé de la comtesse d'Artois...
Pourquoi ?
Portrait présumé de la comtesse d'Artois
Attribué à Jean-Laurent Mosnier,
Portrait d'une jeune femme en robe de satin rose (titre ancien), anciennement attribué à Pierre-Adolphe Hall
Aquarelle et gouache sur ivoire, vers 1775
Image : Musée Cognacq-Jay / Commons Wikimedia
Nous connaissons depuis longtemps cette miniature, présentée ici comme...
Portrait de la princesse de Lamballe
Anonyme, d'après Alexandre Roslin
Miniature, 18e siècle
Image : Sailko - Commons Wikimedia
Cette miniature s'inspire de ce portait en buste, dit de la princesse de Lamballe par Alexandre Roslin, très largement diffusé sur le net mais sans autre information, ne serait-ce que sa location actuelle ?
Image : Gogmsite
Très surpris de découvrir que le site des collections en ligne des musées de Paris, et ainsi donc du musée Cognacq-Jay présente cette miniature comme un portrait présumé de la comtesse d'Artois...
Pourquoi ?
Portrait présumé de la comtesse d'Artois
Attribué à Jean-Laurent Mosnier,
Portrait d'une jeune femme en robe de satin rose (titre ancien), anciennement attribué à Pierre-Adolphe Hall
Aquarelle et gouache sur ivoire, vers 1775
Image : Musée Cognacq-Jay / Commons Wikimedia
Nous connaissons depuis longtemps cette miniature, présentée ici comme...
Portrait de la princesse de Lamballe
Anonyme, d'après Alexandre Roslin
Miniature, 18e siècle
Image : Sailko - Commons Wikimedia
Cette miniature s'inspire de ce portait en buste, dit de la princesse de Lamballe par Alexandre Roslin, très largement diffusé sur le net mais sans autre information, ne serait-ce que sa location actuelle ?
Image : Gogmsite
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Nous avions posté une image de ce portrait au tout début de ce sujet, mais elle était de très mauvaise qualité...
Il était temps de poster des images de meilleure résolution de cette miniature ! Elle est présentée par le Victoria and Albert Museum (Londres) qui la conserve comme étant un portrait de la princesse de Lamballe (entre nous soit dit, j'ignore pourquoi ? )
Marie de Savoie-Carignan, Princesse de Lamballe
Attributed to Pierre-Adolphe Hall
Portrait miniature on ivory, ca. 1770-1799
Height: 6.25in - Width: 4.5in
Image : Victoria and Albert Museum, London, 2021
Bibliographic reference
Sarah Grant, 'Miniatures of the Princesse de Lamballe (1749-1792). The Portraits, Patronage and Politics of a Royal Favourite', in B. Pappe, J. Schnieglitz-Otten and G. Walczak (eds), European Portrait Miniatures: Artists, Functions and Collections (Petersberg: The Tansey Miniatures Foundation and Michael Imhof Verlag): 52-61, ill. no. 4.
Description :
Portrait miniature depicting an alleged portrait of Marie-Therese-Louise de Savoie-Carignan, Princesse de Lamballe. Three-quarter length, she is seated, wearing a wig in the manner of ca. 1786, a large white cap with a pink ribbon, and a pink sash. In her right hand she holds a handkerchief, and her left arm rests on a carved table on which stands a vase draped with a black cloth.
Comme précisé dans le descriptif : cette jeune femme est coiffée comme dans les années 1780 (86, précisément ), or la princesse de Lamballe est veuve depuis...1768 !!
Que vient faire ce vase drapé de noir dans cette composition ? Presque 20 ans après le décès de son époux ?
Il était temps de poster des images de meilleure résolution de cette miniature ! Elle est présentée par le Victoria and Albert Museum (Londres) qui la conserve comme étant un portrait de la princesse de Lamballe (entre nous soit dit, j'ignore pourquoi ? )
Marie de Savoie-Carignan, Princesse de Lamballe
Attributed to Pierre-Adolphe Hall
Portrait miniature on ivory, ca. 1770-1799
Height: 6.25in - Width: 4.5in
Image : Victoria and Albert Museum, London, 2021
Bibliographic reference
Sarah Grant, 'Miniatures of the Princesse de Lamballe (1749-1792). The Portraits, Patronage and Politics of a Royal Favourite', in B. Pappe, J. Schnieglitz-Otten and G. Walczak (eds), European Portrait Miniatures: Artists, Functions and Collections (Petersberg: The Tansey Miniatures Foundation and Michael Imhof Verlag): 52-61, ill. no. 4.
Description :
Portrait miniature depicting an alleged portrait of Marie-Therese-Louise de Savoie-Carignan, Princesse de Lamballe. Three-quarter length, she is seated, wearing a wig in the manner of ca. 1786, a large white cap with a pink ribbon, and a pink sash. In her right hand she holds a handkerchief, and her left arm rests on a carved table on which stands a vase draped with a black cloth.
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Comme précisé dans le descriptif : cette jeune femme est coiffée comme dans les années 1780 (86, précisément ), or la princesse de Lamballe est veuve depuis...1768 !!
Que vient faire ce vase drapé de noir dans cette composition ? Presque 20 ans après le décès de son époux ?
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Damn it, she's not wearing a whig Her hair is « frisé à la reine en boudin », oui en boudin !
J'ignore s'il s'agit de la princesse de Lamballe, mais je sais qu'elle porte une lévite, tout comme sa présumée belle sœur la duchesse de Chartres sur le tableau de Duplessis
J'ignore s'il s'agit de la princesse de Lamballe, mais je sais qu'elle porte une lévite, tout comme sa présumée belle sœur la duchesse de Chartres sur le tableau de Duplessis
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« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Je signale que ce portrait de la princesse de Lamballe, autrefois attribué à Antoine François Callet, est désormais considéré par les conservateurs du château de Versailles, comme étant de Joseph Ducreux. Je lui trouve effectivement une certaine parentèle avec les portraits de Marie-Antoinette et de Madame Clotilde réalisés par Ducreux.
http://collections.chateauversailles.fr/#cf347d1a-5729-4346-9406-4b9367a9c821
http://collections.chateauversailles.fr/#cf347d1a-5729-4346-9406-4b9367a9c821
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Voir nos messages, ici : Portraits de la princesse de Lamballe
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
La nuit, la neige a écrit:Voir nos messages, ici : Portraits de la princesse de Lamballe
Je m'aperçois que je l'avais déjà dit il y a quelques années, oups.
La parenté entre tous ces portraits est évidente, et on ne peut que conclure qu'il s'agit du même peintre (en l'occurence Ducreux) :
Mme de Lamballe :
Marie-Antoinette :
La comtesse d'Artois :
Mme Clotilde :
Mme Victoire :
Jeune femme non identifiée :
J'espère ne pas être trop monomaniaque sur ce sujet.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Posté récemment dans notre sujet consacré au Palais royal de Turin :
Merci pour la photo de ce portrait avec ses couleurs !
Nous le présentions récemment (mais en noir et blanc) juste ci-dessus dans ce sujet :
portrait de la princesse de Lamballe par Thérèse Laperche (1782) ?
Duc d'Ostrogothie a écrit:
Le cabinet des miniatures contient également des portraits de la princesse de Lamballe et (semble-t-il) de la comtesse de Provence par un autre artiste dont l'identité n'est pas très claire. Selon les archives, il s'agirait d'un certain "La Perche" (?). Je me demande si ces portraits ne seraient pas d'époque XIXème (?).
Merci pour la photo de ce portrait avec ses couleurs !
Nous le présentions récemment (mais en noir et blanc) juste ci-dessus dans ce sujet :
portrait de la princesse de Lamballe par Thérèse Laperche (1782) ?
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Nous le connaissions déjà (notamment pour l'avoir présenté lors de sa vente aux enchères), mais voici tout de même, et vu à l'exposition :
Les soeurs Lemoine et Chaudet (Musée Jean-Honoré Fragonard, Grasse)
Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe
Marie-Victoire Lemoine
Huile sur toile, 1779
Paris, Hôtel de Toulouse, collections de la Banque de France
Présentation du musée :
Ce portrait de la plus chère amie de Marie-Antoinette, récemment acquis par la Banque de France, est l'oeuvre qui contribua à lancer la carrière de Marie-Victoire Lemoine.
En prêtant son portrait au Salon de la Correspondance, la société d'amateurs la plus choisie, la princesse exprima publiquement sa protection envers la jeune artiste de 25 ans, la seule à laquelle elle donna la permission d'exposer son portrait.
Un texte paru dans les Nouvelles de la République des lettres et des arts en 1779 indiquait justement "combien la physionomie pleine d'esprit et de grâce de Madame la princesse de Lamballe est difficile à saisir. L'auteur de cet ouvrage a vaincu ces difficultés autant qu'il est possible, et la tête, peinte d'une manière très gracieuse, a été trouvée très ressemblante".
Voir aussi notre sujet :
Le mécénat et les collections d'art et arts décoratifs de la princesse de Lamballe
Les soeurs Lemoine et Chaudet (Musée Jean-Honoré Fragonard, Grasse)
Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe
Marie-Victoire Lemoine
Huile sur toile, 1779
Paris, Hôtel de Toulouse, collections de la Banque de France
Présentation du musée :
Ce portrait de la plus chère amie de Marie-Antoinette, récemment acquis par la Banque de France, est l'oeuvre qui contribua à lancer la carrière de Marie-Victoire Lemoine.
En prêtant son portrait au Salon de la Correspondance, la société d'amateurs la plus choisie, la princesse exprima publiquement sa protection envers la jeune artiste de 25 ans, la seule à laquelle elle donna la permission d'exposer son portrait.
Un texte paru dans les Nouvelles de la République des lettres et des arts en 1779 indiquait justement "combien la physionomie pleine d'esprit et de grâce de Madame la princesse de Lamballe est difficile à saisir. L'auteur de cet ouvrage a vaincu ces difficultés autant qu'il est possible, et la tête, peinte d'une manière très gracieuse, a été trouvée très ressemblante".
Voir aussi notre sujet :
Le mécénat et les collections d'art et arts décoratifs de la princesse de Lamballe
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Ah merci pour l’info LNLN !
Je trouvais aussi curieux que ce portrait ait pu échapper à ma razzia photographique à la Banque de France pour les dernières JEP
Je trouvais aussi curieux que ce portrait ait pu échapper à ma razzia photographique à la Banque de France pour les dernières JEP
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Sera prochainement présenté en vente aux enchères...
Portrait de Marie-Thérèse de Savoie Carignan, princesse de Lamballe
Karl Anton Hickel (Česká Lipa 1745 - Hambourg 1798)
Toile, signée et datée vers le bas à droite A. Hickel pinx / 1788
192 x 128 cm
Note au catalogue :
La famille princière de Liechtenstein conserve une autre version du tableau, elle aussi datée de 1788 et de format plus petit (66 x 44 cm, Vienne, Palais Liechtenstein).
Karl Anton Hickel, peintre itinérant, a été le peintre officiel de l'empereur Joseph II. Il travailla à Paris entre 1786 et 1789, bénéficiant de la protection de Marie-Antoinette et de la princesse de Lamballe. Le portrait qu'il fit de la reine, aujourd'hui disparu est connu par la gravure. Il reçut de nombreuses commandes de l'aristocratie. Au début de la Révolution, il quitta la France pour Londres, où il continua une brillante carrière de portraitiste.
Marie-Thérèse de Savoie (Turin 1749 - Paris 1792), épousa en 1767, Louis-Alexandre de Bourbon, prince de Lamballe, fils du duc de Penthièvre. Elle devint une amie intime de Marie - Antoinette alors dauphine, qui la nomma surintendante de sa maison. Elle fut ensuite plus ou moins évincée par l'amitié que la reine porta à Madame de Polignac. Elle connut une fin tragique lors des massacres de septembre 1792.
* Source et infos complémentaires : Tessier Sarrou - Paris, vente du 29 mars 2024
Nous avions déjà présenté ce tableau, mais le voici à nouveau après un récent "nettoyage" et le retour de ses couleurs (précédemment jaunies par les vernis). Certes de plus petit format, mais dont la composition, les détails et la qualité de peinture sont, à mon avis, bien plus soignés.
Je vous laisse comparer les deux oeuvres...
Portrait of Marie-Thérèse-Louise, Princess of Lamballe (1749-1792)
Anton Hickel (1745-1798)
Oil on canvas, 1788
66 x 44 cm
Image : Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Ainsi que le détail sur les armes de la princesse, absentes sur le tableau présenté aux enchères :
Portrait de Marie-Thérèse de Savoie Carignan, princesse de Lamballe
Karl Anton Hickel (Česká Lipa 1745 - Hambourg 1798)
Toile, signée et datée vers le bas à droite A. Hickel pinx / 1788
192 x 128 cm
Note au catalogue :
La famille princière de Liechtenstein conserve une autre version du tableau, elle aussi datée de 1788 et de format plus petit (66 x 44 cm, Vienne, Palais Liechtenstein).
Karl Anton Hickel, peintre itinérant, a été le peintre officiel de l'empereur Joseph II. Il travailla à Paris entre 1786 et 1789, bénéficiant de la protection de Marie-Antoinette et de la princesse de Lamballe. Le portrait qu'il fit de la reine, aujourd'hui disparu est connu par la gravure. Il reçut de nombreuses commandes de l'aristocratie. Au début de la Révolution, il quitta la France pour Londres, où il continua une brillante carrière de portraitiste.
Marie-Thérèse de Savoie (Turin 1749 - Paris 1792), épousa en 1767, Louis-Alexandre de Bourbon, prince de Lamballe, fils du duc de Penthièvre. Elle devint une amie intime de Marie - Antoinette alors dauphine, qui la nomma surintendante de sa maison. Elle fut ensuite plus ou moins évincée par l'amitié que la reine porta à Madame de Polignac. Elle connut une fin tragique lors des massacres de septembre 1792.
* Source et infos complémentaires : Tessier Sarrou - Paris, vente du 29 mars 2024
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Note au catalogue a écrit:La famille princière de Liechtenstein conserve une autre version du tableau, elle aussi datée de 1788 et de format plus petit (66 x 44 cm, Vienne, Palais Liechtenstein).
Nous avions déjà présenté ce tableau, mais le voici à nouveau après un récent "nettoyage" et le retour de ses couleurs (précédemment jaunies par les vernis). Certes de plus petit format, mais dont la composition, les détails et la qualité de peinture sont, à mon avis, bien plus soignés.
Je vous laisse comparer les deux oeuvres...
Portrait of Marie-Thérèse-Louise, Princess of Lamballe (1749-1792)
Anton Hickel (1745-1798)
Oil on canvas, 1788
66 x 44 cm
Image : Liechtenstein. The Princely Collections, Vaduz–Vienna
Ainsi que le détail sur les armes de la princesse, absentes sur le tableau présenté aux enchères :
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Prochainement présenté en vente aux enchères...
La princesse de Lamballe de profil
Manufacture de Samson
Épreuve en biscuit de porcelaine sur fond bleu lavande.
Seconde moitié du XIXe siècle
Marqué au dos. 43 x 31,5 cm
Oeuvre en rapport :
Un médaillon similaire est présenté dans les collections de la Walters Art Gallery de Baltimore (inv. 48.1005) acheté en 1909 par Henry Walters au marchand new-yorkais E. F. Bonaventure.
* Source et infos complémentaires : Oger-Blanchet - Paris, vente du 15 mai 2024
A noter que l'objet similaire conservé au Walters Art Gallery de Baltimore est décrit sur le site internet de l'institution comme étant un médaillon de Sèvres, et non pas de cette manufacture de Sanson.
Portrait of the Princess de Lamballe
Sèvres Porcelain Manufactory (Manufacturer)
19th century
(43.8 x 33.2 cm)
Image : The Walters Art Museum
Attribution à Sèvres également pour cet autre médaillon, passé en vente sur le marché de l'art il y a quelques années :
A Sevres bisque porcelain plaque of Princess de Lamballe
her head modelled in left profile,
impressed Sevres mark and 'M' in a carved giltwood frame
64 x 49cm (including frame)
Image : Bohnam's
Eh bien ? Samson ou Sèvres ?
L’histoire de la manufacture débute au milieu du XIXe siècle et se termine au milieu du siècle suivant. L’entreprise est gérée par la famille Samson sur 5 générations. La maison Samson est spécialisée dans les arts de la céramique, mais plus précisément dans la reproduction de pièces de collection en faïence, porcelaine ou bronze... On nomme souvent les Samson comme étant des « génies de l’imitation ».
Extrait de l'histoire de cette manufacture qui est à lire ici : Antikeo - La manufacture Samson, une histoire de famille
Précisons que d'autres profils de la princesse, en relief sur biscuit de porcelaine, de dimensions plus réduites, avaient déjà été produits par la manufacture Wedgwood, par la suite imitée par les productions de Sèvres.
La princesse de Lamballe
Wedgwood
England, about 1790
(9.5 × 7 × 1 cm)
Image : Birmingham Museum of Art
Medallion
Wedgwood
Basalt ware, oval shape, black with white relief figure of Princesse de Lamballe
Probably late 19th century
Image : Victoria and Albert Museum, London
Princesse de Lamballe
Médaillon portrait en jaspe
Wedgwood, vers 1790
Hauteur : 9,66 cm (3,8 po) Diamètre : 7,62 cm (3 po)
Images : 1stdibs
La princesse de Lamballe de profil
Manufacture de Samson
Épreuve en biscuit de porcelaine sur fond bleu lavande.
Seconde moitié du XIXe siècle
Marqué au dos. 43 x 31,5 cm
Oeuvre en rapport :
Un médaillon similaire est présenté dans les collections de la Walters Art Gallery de Baltimore (inv. 48.1005) acheté en 1909 par Henry Walters au marchand new-yorkais E. F. Bonaventure.
* Source et infos complémentaires : Oger-Blanchet - Paris, vente du 15 mai 2024
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A noter que l'objet similaire conservé au Walters Art Gallery de Baltimore est décrit sur le site internet de l'institution comme étant un médaillon de Sèvres, et non pas de cette manufacture de Sanson.
Portrait of the Princess de Lamballe
Sèvres Porcelain Manufactory (Manufacturer)
19th century
(43.8 x 33.2 cm)
Image : The Walters Art Museum
Attribution à Sèvres également pour cet autre médaillon, passé en vente sur le marché de l'art il y a quelques années :
A Sevres bisque porcelain plaque of Princess de Lamballe
her head modelled in left profile,
impressed Sevres mark and 'M' in a carved giltwood frame
64 x 49cm (including frame)
Image : Bohnam's
Eh bien ? Samson ou Sèvres ?
L’histoire de la manufacture débute au milieu du XIXe siècle et se termine au milieu du siècle suivant. L’entreprise est gérée par la famille Samson sur 5 générations. La maison Samson est spécialisée dans les arts de la céramique, mais plus précisément dans la reproduction de pièces de collection en faïence, porcelaine ou bronze... On nomme souvent les Samson comme étant des « génies de l’imitation ».
Extrait de l'histoire de cette manufacture qui est à lire ici : Antikeo - La manufacture Samson, une histoire de famille
Précisons que d'autres profils de la princesse, en relief sur biscuit de porcelaine, de dimensions plus réduites, avaient déjà été produits par la manufacture Wedgwood, par la suite imitée par les productions de Sèvres.
La princesse de Lamballe
Wedgwood
England, about 1790
(9.5 × 7 × 1 cm)
Image : Birmingham Museum of Art
Medallion
Wedgwood
Basalt ware, oval shape, black with white relief figure of Princesse de Lamballe
Probably late 19th century
Image : Victoria and Albert Museum, London
Princesse de Lamballe
Médaillon portrait en jaspe
Wedgwood, vers 1790
Hauteur : 9,66 cm (3,8 po) Diamètre : 7,62 cm (3 po)
Images : 1stdibs
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Merci LNLN !
J'ignorais que les Samson reproduisaient des têtes en plus de les couper
J'ignorais que les Samson reproduisaient des têtes en plus de les couper
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Y aurait-il moyen d'avoir les références précises de cette citation d'Eluard ? Merci !Mme de Sabran a écrit:Selon Paul Eluard :
Le pélican est ce qui se rapproche le plus du bonnet de nuit.
Lecréateur- Messages : 1712
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Comté d'Enghien et Livonie
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Mais bien-sûr, cher Créateur, il s'agit de l'un des 152 PROVERBES mis au goût du jour de Paul ELUARD et Benjamin PERET
En 1925, moins d’un an après le lancement de La Révolution surréaliste, Paul Eluard et Benjamin Péret cosignent une courte brochure, 152 Proverbes mis au goût du jour, diffusée par la Librairie Gallimard. Eluard avait pour sa part collaboré, juste après la Grande Guerre, à une éphémère revue, intitulée Proverbe, où il pratiquait le détournement des formes brèves. » (Jérôme Meizoz)
C’est au moment de la publication des 152 proverbes, en 1925, qu’Yves Tanguy adhère au mouvement surréaliste. Il reçoit alors un envoi autographe signé de Péret contresigné par Paul Eluard: « A Yves Tanguy / Il faut battre sa mère pendant / qu’elle est jeune / l’as-tu fait ? / Benjamin Péret / Paul Éluard ».
Tanguy illustrera par la suite plusieurs ouvrages de Benjamin Péret.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Merci beaucoup, chère Madame de Sabran ! J'adore ces jeux de langage ! J'ai cincontinent adopté les détournements d'Eluard et Péret, que je ne connaissais pas. Il y a peu, j'ai mis en piste pour mes connaissances le jeu suivant : écourter non pas la fin de certains mots....mais le début : ainsi -cation au lieu de communi- mais mon système est redoutable car il permet de mettre dans l'embarras ceux qui se prêtent au jeu : ainsi une fois mis en piste la -cation, on peut compléter par collo- ou vérifi- etc etc etc ! Il faut se décider rapidement. Succès garanti. Certains m'objectent qu'il faut être en permanence prêt à chaque détour de phrase à relancer la balle.... mais non, c'est un service que je leur rends car ainsi ils peuvent conserver leur vivacité d'esprit, l'alacrité, la réactivité etc etc. Cependanr, il est probable, sinon certain, que je ne suis pas le seul !
Lecréateur- Messages : 1712
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Comté d'Enghien et Livonie
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Je vois. Vous me faites penser à ces jeux de vocabulaire comme le " jeu des queues " ou le " tic tac boum " . Très amusants, avec de surcroît ce petit côté culturel qui ne gâche rien . Je suis très fan !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Ca tombe bien ! Plusieurs options possibles comme Dia-phane etc etc. Si on prononce fan comme dans fanfan, une option s'imposerait presque : faon ! Quand vers la fin d'une journée j'ai été assiégé par des hordes d'appli, une riposte lardée de nombreuses cations me fait le plus grand bien !Mme de Sabran a écrit:Je suis très fan !
Lecréateur- Messages : 1712
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Comté d'Enghien et Livonie
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
En vente chez un galeriste parisien et présenté comme...
Portrait de jeune femme
André Pujos (1730, Toulouse – 1788, Paris)
Pierre noire et légers rehauts de blanc
Diamètre : 11 cm
Vers 1780
Image : Galerie Christian Le Serbon
Présentation :
André Pujos fut un raffiné artiste en miniature et en petits portraits dessinés, dans l’esprit de ceux de Cochin et Saint-Aubin.
Formé à Toulouse auprès de Guillaume Cammas, il y fut admis à l’Académie en 1776, sept années après sa réception à l’Académie de Saint-Luc en 1769. Il était arrivé à Paris en 1752 et y avait développé assez rapidement une clientèle parmi les célébrités de l’époque, qui se révéla au fil du temps être essentiellement constituée de savants et d’intellectuels (comme Buffon, Voltaire, d’Alembert, l’abbé Raynal). Les portraits de ces clients étaient la plupart du temps gravés par des artistes comme Vangelisti ou Lingée. Pujos participa aux expositions de Toulouse à partir de 1759 et présenta plus de 22 petits portraits au Salon de Paris de 1774.
Ses portraits montrent toujours beaucoup de relief et de vie, notamment grâce à un éclairage latéral quasi systématique et l’utilisation de subtils rehauts de blanc. On trouve ses dessins en particulier au musée Carnavalet de Paris, au musée Paul-Dupuy de Toulouse, et à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.
Les portraits de Pujos sont généralement pris de trois-quarts, mais il en existe plusieurs de profil, en tondo, avec un fond vibrant, dans le style du nôtre, dont les modèles sont très rarement identifiés, et qui n’étaient pas destinés à être gravés.
* Source et infos complémentaires : Galerie Christian Le Serbon - André PUJOS
Ce portrait pourrait être, à mon avis, celui de la toute jeune princesse de Lamballe, dont nous reconnaissons le profil au (long) nez retroussé commun à de nombreux portraits, lorsqu'ils étaient "honnêtes"...
Portrait de M. Th. L. de Savoie Carignan
Ruotte (graveur), d'après Henri-Pierre Danloux (peintre du modèle)
Estampe, 18e siècle
Image : Bibliothèque nationale de France
Nous avions déjà présenté, page 4 de ce sujet, un profil similaire, mais inversé :
Marie Thérèse of Savoy-Carignan, princesse de Lamballe
French School, 18th Century
Black chalk with touches of blue watercolor within a pen and ink circle;
bears inscription on the original backing: Madame la /Princesse de Lamballe
6 11/16 inches
Image : Sotheby's
Portrait de jeune femme
André Pujos (1730, Toulouse – 1788, Paris)
Pierre noire et légers rehauts de blanc
Diamètre : 11 cm
Vers 1780
Image : Galerie Christian Le Serbon
Présentation :
André Pujos fut un raffiné artiste en miniature et en petits portraits dessinés, dans l’esprit de ceux de Cochin et Saint-Aubin.
Formé à Toulouse auprès de Guillaume Cammas, il y fut admis à l’Académie en 1776, sept années après sa réception à l’Académie de Saint-Luc en 1769. Il était arrivé à Paris en 1752 et y avait développé assez rapidement une clientèle parmi les célébrités de l’époque, qui se révéla au fil du temps être essentiellement constituée de savants et d’intellectuels (comme Buffon, Voltaire, d’Alembert, l’abbé Raynal). Les portraits de ces clients étaient la plupart du temps gravés par des artistes comme Vangelisti ou Lingée. Pujos participa aux expositions de Toulouse à partir de 1759 et présenta plus de 22 petits portraits au Salon de Paris de 1774.
Ses portraits montrent toujours beaucoup de relief et de vie, notamment grâce à un éclairage latéral quasi systématique et l’utilisation de subtils rehauts de blanc. On trouve ses dessins en particulier au musée Carnavalet de Paris, au musée Paul-Dupuy de Toulouse, et à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.
Les portraits de Pujos sont généralement pris de trois-quarts, mais il en existe plusieurs de profil, en tondo, avec un fond vibrant, dans le style du nôtre, dont les modèles sont très rarement identifiés, et qui n’étaient pas destinés à être gravés.
* Source et infos complémentaires : Galerie Christian Le Serbon - André PUJOS
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Ce portrait pourrait être, à mon avis, celui de la toute jeune princesse de Lamballe, dont nous reconnaissons le profil au (long) nez retroussé commun à de nombreux portraits, lorsqu'ils étaient "honnêtes"...
Portrait de M. Th. L. de Savoie Carignan
Ruotte (graveur), d'après Henri-Pierre Danloux (peintre du modèle)
Estampe, 18e siècle
Image : Bibliothèque nationale de France
Nous avions déjà présenté, page 4 de ce sujet, un profil similaire, mais inversé :
Marie Thérèse of Savoy-Carignan, princesse de Lamballe
French School, 18th Century
Black chalk with touches of blue watercolor within a pen and ink circle;
bears inscription on the original backing: Madame la /Princesse de Lamballe
6 11/16 inches
Image : Sotheby's
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Ecoute, tu me l'ôtes du clavier !La nuit, la neige a écrit:
Ce portrait pourrait être, à mon avis, celui de la toute jeune princesse de Lamballe, dont nous reconnaissons le profil au (long) nez retroussé commun à de nombreux portraits, lorsqu'ils étaient "honnêtes"...
C'est la pensée que j'ai tout de suite eue, en voyant ce profil assez caractéristique de la princesse de Lamballe.
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de la princesse de Lamballe
Joli portrait. On reconnait bien le petit nez en trompette de la princesse de Lamballe.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
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