Les coiffures au XVIIIe siècle
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Mme de Sabran- Messages : 55504
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Les cheveux de la pointe frontale, le toupet, doivent être long car on en fait une grosse coque, haute, sur la pointe frontale indépendante du reste de la coiffure. Les cheveux du sommet de tête sont coiffés sur l’arrière jusqu’au vertex. Sur le côté un marteau en biais cache à moitié l’oreille, La nuque est très longue tombante avec la pointe des cheveux retournée à l’extérieur.
https://rochefortenhistoire.wordpress.com/2015/06/10/la-coiffure-masculine/
Est-ce pour ne pas passer inaperçu dans le monde que les messieurs se pomponnent ainsi ?
Toupet au sens propre capillaire et toupet au sens figuré ... voici en tous cas la plus désopilante des histoires de toupet :
Le vendredi 1 er mars 1782, l'on donne Henriette : drame, en trois actes et en prose représenté pour la première fois sur le théâtre de la Comédie françoise au château des Tuileries.
Mademoiselle Raucourt est Henriette.
Mme Le Brun raconte aussi cette plaisante anecdote mais ... en nommant le monsieur au toupet : il s'agit d'Alexandre Balthasar Laurent Grimod de la Reynière.
Ce Grimod de La Reynière avait beaucoup d'esprit, quoiqu'il se plût à se montrer original en toute espèce de choses. Jamais, par exemple, il ne posait son chapeau sur sa tête; mais comme il avait prodigieusement de cheveux, son valet de chambre en construisait un toupet d'une hauteur démesurée. Un jour qu'il se trouvait à l'amphithéâtre de l'Opéra, où l'on représentait un nouveau ballet, un homme de petite taille, placé derrière lui, maudissait tout haut ce mur de nouvelle espèce qui lui cachait totalement le théâtre; las de ne rien voir, le petit homme commença par introduire un de ses doigts dans le toupet, puis deux, et finit par former une sorte de lorgnette, à laquelle il appliqua son oeil. Pendant tout ce manége, M. de La Reynière ne bougea pas, ne dit mot; mais, le spectacle fini, il se lève, arrête d'une main le monsieur qui s'apprêtait à sortir, et de l'autre tirant un petit peigne de sa poche: — Monsieur, dit-il avec un grand sang-froid, je vous ai laissé faire tout ce qu'il vous a plu de mon toupet pour vous aider à voir le ballet à votre aise; mais je vais souper en ville, vous sentez qu'il ne m'est pas possible de me présenter dans l'état où vous avez mis ma coiffure, et vous allez avoir la bonté de la raccommoder, ou nous nous couperons demain la gorge ensemble. — Monsieur, répondit l'inconnu en riant, à Dieu ne plaise que je me batte avec un homme aussi complaisant que vous l'avez été pour moi; je vais faire de mon mieux: et prenant le petit peigne, il rapprocha les cheveux tant bien que mal, après quoi tous deux se séparèrent les meilleurs amis du monde.
Extrait du livre :
Souvenirs de madame Louise-Elisabeth Vigée Lebrun
Edition : Librairie de H. Fournier - Paris 1835
Quant à l'expression " avoir du toupet ", qui signifie être audacieux, effronté, elle trouve son origine au XVIe siècle quand des tueurs italiens appelés les "bravi" commettaient toutes sortes de crimes de sang-froid, parfois commandités par des seigneurs. Pour rester anonymes, ils gardaient une mèche de cheveux, le toupet, qui leur recouvrait le visage. Ainsi est née cette expression qui fait référence à l'audace de ces criminels.
https://dictionnaire.notretemps.com/expressions/avoir-du-toupet-126
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Mme de Sabran- Messages : 55504
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Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Merci, mon cher Félix.
Mais ce toupet-ci n'est pas assez haut pour que l'on puisse s'y ménager une lorgnette .
Mais ce toupet-ci n'est pas assez haut pour que l'on puisse s'y ménager une lorgnette .
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Mme de Sabran- Messages : 55504
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Mr ventier- Messages : 1133
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Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
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Marie-Jeanne- Messages : 1497
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Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Soleil levant et serpent s'enroulant autour du caducée, tout y est.
Voici une interprétation XIXème du pouf à l'inoculation.
Cote ART 158
Peintre Manceau, Paul
Technique Peinture - Huile sur panneau
Signé Manceau Paul (Né en 1872)
Adresse permanente de cette image https://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/image?anmo0158
Collection Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine
Voici une interprétation XIXème du pouf à l'inoculation.
Cote ART 158
Peintre Manceau, Paul
Technique Peinture - Huile sur panneau
Signé Manceau Paul (Né en 1872)
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Mme de Sabran- Messages : 55504
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
C'est assez spectaculaire
Moi je mettrais plutôt la date de 1780 au lieu de 1774...
Moi je mettrais plutôt la date de 1780 au lieu de 1774...
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Comme moi, année 1780
Mr ventier- Messages : 1133
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Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Marie-Jeanne a écrit:Quelle que soit la coiffure, le toupet désignait la partie centrale des cheveux au milieu du front.
Le terme s'appliquait également aux femmes.
[b]Coiffure en physionomie élevée à toupet saillant
... ainsi que, semble-t-il, aux postiches.
Cette mode a inspiré à Boilly son tableau " Les faux toupets " !
( exposition au Musée de Cognacq-Jay )
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Mme de Sabran- Messages : 55504
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Voici des images permettant de se faire une idée des longues chevelures naturelles des femmes. Les longueurs arrières en partie relevées sur le haut de la tête, étaient ensuite recouvertes d'un pouf. Ce terme ne désignait pas la coiffure en elle même, mais seulement l'ornementation qui en coiffait le sommet, pas systématiquement très élevé.
Portrait présumé de la duchesse de Chartres, présumé peint par Mme Vigée Le Brun, vers 1778, coll. particulière.
Portrait de la marquise de Chambray, attribué à Johann August Tischbein, image Dorotheum.
Coiffure à l'enfant vue de dos, Dessin anonyme, entre 1785 et 1790, image MET, N.Y.
Portrait présumé de la duchesse de Chartres, présumé peint par Mme Vigée Le Brun, vers 1778, coll. particulière.
Portrait de la marquise de Chambray, attribué à Johann August Tischbein, image Dorotheum.
Coiffure à l'enfant vue de dos, Dessin anonyme, entre 1785 et 1790, image MET, N.Y.
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Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Marie-Jeanne a écrit:
Coiffure à l'enfant vue de dos, Dessin anonyme, entre 1785 et 1790, image MET, N.Y.
Je n'ai jamais vu une coiffure d'enfant de dos ; on dirait presque une coiffure d'homme comme ça !
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
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Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Le catogan au XVIIIe siècle
Portrait of Louis XVI
Jean-Joseph Bernard
Pen and grey and brown ink, with watercolour, 1786
Image : The British Museum
Nouer ses cheveux en catogan
Un catogan est un nœud ou ruban utilisé pour attacher ou retenir les cheveux derrière la tête. Par métonymie, il désigne une coiffure où les cheveux sont attachés et ramassés sur la nuque.
Aujourd'hui la coupe catogan est unisexe, mais cette queue de cheval accessoirisée a été pendant longtemps la panache des hommes. Elle est l'une des seules coiffures pour cheveux longs à être typiquement masculine, au même titre que le chignon des samouraïs.
Buste d'enfant à mi-corps
Anonyme, école française. Anciennement attribué à Augustin Pajou
Buste plâtre, 18e siècle
Image : Paris Musées, Musée Cognacq-Jay, le goût du XVIIIe
Cette façon d’arranger ses cheveux fut « inventée » au 17e siècle par le général William Cadogan (1675-1726) pour une raison bassement pratique. Sur le champ de bataille il avait remarqué que beaucoup de soldats portaient les cheveux longs, ce qui les gênaient pour faire des mouvements. Il leur demanda donc de les nouer, ce qui du même coup protégeait leur nuque (si les cheveux étaient très serrés) d’un éventuel coup d’épée. Le général mit ainsi cette coiffure à la mode auprès des soldats d’infanterie.
Le terme fut créé une fois que cette mode fut reprise dans la population au 18e siècle. On dit " porter le catogan " ou " nouer ses cheveux en catogan " pour désigner une queue-de-cheval basse. Le mot évolua en français de cadogan vers catogan dans la seconde moitié du 18e siècle.
Histoire de Monsieur Catogand
Anonyme (graveur)
Estampe, 18e siècle
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
* Source textes : Chose à savoir et RTL Actu
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Les messieurs portaient aussi leur catogan enfermé dans une bourse de velours noir.
Une anecdote raconte que Marie-Antoinette ayant la velléité d'adopter le catogan féminin, le roi qui ne l'appréciait pas, lui aurait rendu visite dans ses appartements coiffé en chignon de femme.
Sa véracité est loin d'être avérée mais elle est amusante
Une anecdote raconte que Marie-Antoinette ayant la velléité d'adopter le catogan féminin, le roi qui ne l'appréciait pas, lui aurait rendu visite dans ses appartements coiffé en chignon de femme.
Sa véracité est loin d'être avérée mais elle est amusante
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Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Marie-Jeanne a écrit:Les messieurs portaient aussi leur catogan enfermé dans une bourse de velours noir.
Oui ! Ou en soie...
Nous avions notamment posté ceci dans notre sujet : Perruques et boîtes à perruques du XVIIIe siècle
Les gentilshommes du duc d’Orléans dans l’habit de Saint-Cloud
Louis Carrogis dit Carmontelle
Sanguine, pierre noire, aquarelle et gouache avec rehauts de blanc
Image : Christie's
Gentleman's Queue Bag, 18th Century
Gentlemen wore a queue bag to "contain the pony tail" of their own hair or a wig to keep their collars and clothes clean.
Silk, linen. W 12.1, L 25.4 cm
Image : Morristown National Historic Park, MORR 3932
A noter que quelques femmes portent occasionnellement un catogan lorsqu'elles sont en tenue de chasse ou, encore plus exceptionnellement, lorsqu'elles portent un uniforme. C'est dire qu'elles sont bien peu !
Equestrian portrait of Maria Amalia of Saxony (1724-1760), wife of Charles III king of Spain
By Francesco Liani
Oil on canvas, 18th century
Image : National Museum of Capodimonte / Commons Wikimedia
The Empress Elizabeth of Russia on Horseback
By Georg Cristoph Grooth
Oil on canvas, 1743
Image : Tretyakov Gallery / Commons Wikimedia
La nuit, la neige- Messages : 18135
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Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Initialement postée dans notre sujet consacré au film "Chevalier", inspiré de la vie du chevalier de Saint George...
...cette affiche, où l'on remarque que la coiffure teintée de rose de l'actrice qui incarne Marie-Antoinette dans le film.
Je n'ai pas (re)parcouru toutes les pages de ce sujet, mais peut-on imaginer que quelques femmes ou hommes du 18e siècle se sont amusés ainsi avec les couleurs de leurs cheveux ou de leurs perruques ? Ou bien faut-il s'en tenir aux cheveux naturels et à ceux exclusivement poudrés à blanc ou gris ?
...cette affiche, où l'on remarque que la coiffure teintée de rose de l'actrice qui incarne Marie-Antoinette dans le film.
Je n'ai pas (re)parcouru toutes les pages de ce sujet, mais peut-on imaginer que quelques femmes ou hommes du 18e siècle se sont amusés ainsi avec les couleurs de leurs cheveux ou de leurs perruques ? Ou bien faut-il s'en tenir aux cheveux naturels et à ceux exclusivement poudrés à blanc ou gris ?
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
La question se pose en effet ... Cinéma et théâtre s'en donnent à coeur joie, dans la fantaisie la plus débridée.La nuit, la neige a écrit:
Je n'ai pas (re)parcouru toutes les pages de ce sujet, mais peut-on imaginer que quelques femmes ou hommes du 18e siècle se sont amusés ainsi avec les couleurs de leurs cheveux ou de leurs perruques ? Ou bien faut-il s'en tenir aux cheveux naturels et à ceux exclusivement poudrés à blanc ou gris ?
Personnellement, je trouve très poétique l'expression du temps : poudré à frimas ...
Nous nous souvenons de la remarque de la baronne d'Oberkirch :
« On cessa de leur saupoudrer la tête à blanc, comme on faisait autrefois. Ils étaient tout à fait défigurés, avec ces rouleaux pommadés, ces boucles et tout cet attirail. Rien n’était plus ridicule que ces petites créatures, avec une bourse, un chapeau sous le bras et l’épée au côté. » Chez les femmes, la poudre est toujours de mise. La poudre d’iris, de couleur orangée, donne à la plupart des femmes l’air de « rousses » !
En cherchant un peu, voici ce que j'ai pu trouver .
Au XVIIème et XVIIIème siècle, on utilisait une poudre de riz ou d'amidon colorée et parfumée de diverses manières ( Ah ! ah !!! ), pour poudrer et entretenir les perruques. Cette poudre s'employait blanche au XVIIIe siècle.
Progressivement, les perruques devinrent un accessoire obligatoire de l'habillement masculin pour les personnes d'un certain rang social. Les fabricants de perruques avaient un grand prestige. La corporation des perruquiers fut créé en France en 1665, puis ce fut le cas partout en Europe.
Il y avait des boites spéciales pour les ranger à l’abri, appelées melons , généralement au nombre de trois. Certains possèdaient des têtes à perruques sur pied.
... comme nous montre l'avatar de notre ami Goguelat :
Une fois enlevée, la perruque est remplacée par le bonnet d’intérieur.
Chez un perruquier, le client passait contrat pour rasage de la tête et l’entretien des perruques pour la somme (en général) de 20 à 40 sols par mois. Les comptes sont arrêtés tous les dix ans pour que soient réglés les impayés, le client ne payant pas forcément tous les mois.
Les prix de vente des perruques varient de 5 livres pour une perruque faite de ses propres cheveux à 10 livres pour les autres. Un raccommodage (remettre les faces et changer la coiffe) revient à 4 livres.
Pour entretenir ou confectionner des perruques, outre la poudre de riz ou d'amidon et le raccommodage, le perruquier possédait divers outils comme un tournentresse , un fer à friser... On utilisait aussi des ficelles de chanvre pour lier les cheveux qu’avec de petites cares en fer on démêlait et détirait, après quoi on passe un fer pour plaquer le tout.
https://www.explic.com/educatif/quel-produit-employait-on-au-17eme-et-18eme-siecle-pour-entretenir-les-perruques/
Je requiers l'avis de notre ci-devant spécialiste de la parure, Marie-Jeanne ...
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Mme de Sabran- Messages : 55504
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
J'adore aussi, toujours sous la plume de la baronne :
Ses cheveux, d’un blond cendré, n’avaient alors qu’un petit oeil de poudre.
Il s'agit bien-sûr de Marie-Antoinette.
Ses cheveux, d’un blond cendré, n’avaient alors qu’un petit oeil de poudre.
Il s'agit bien-sûr de Marie-Antoinette.
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Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Il y avait bien différentes couleurs de poudres à coiffer, blanc, gris, café au lait, noisette, jonquille, etc Je pense que dans l'ensemble les coloris étaient très nuancées. Chaque parfumeur ayant des secrets de fabrication inventait des noms pour promotionner son savoir-faire et ses nouveaux produits. Il y avait sans doute autant de nuances de coloris que d'artisans.
Je ne crois pas à ce rose bonbon même si une poudre rosée exista peut-être un temps mais de manière éphémère. Comme les perruquiers des hommes, les coiffeurs pour dames employaient de la poudre.
Poudré à frimas signifiait un léger saupoudrage blanc évoquant les gelées matinales. Des les années 1780 les poudres commencèrent à passer de mode en particuliers chez les femmes.
Je ne crois pas à ce rose bonbon même si une poudre rosée exista peut-être un temps mais de manière éphémère. Comme les perruquiers des hommes, les coiffeurs pour dames employaient de la poudre.
Poudré à frimas signifiait un léger saupoudrage blanc évoquant les gelées matinales. Des les années 1780 les poudres commencèrent à passer de mode en particuliers chez les femmes.
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Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Merci mesdames pour vos recherches et réponses !
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Les occasions de discuter cheveux et poils vont se faire plus fréquentes grâce a la nouvelle expo du MAD :
https://madparis.fr/
https://madparis.fr/
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
La présentation est poilante !
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Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les coiffures au XVIIIe siècle
Voici une vidéo intéressante mise en ligne par le Musée des arts décoratifs de Paris et dans le cadre de l'exposition "Des cheveux et des poils" (du 5 avril au 17 sept.) que nous avons déjà évoquée ici et là dans quelques-uns de nos sujets :
Trois coiffures (durée env. 6 mn)
- Être coiffée en 1775
- Être coiffée en 1830
- Entre les mains d'un perruquier au milieu du 18e siècle
Je recommande de baisser le son de la musique de fond : insupportable (disons, un dimanche matin) !
Trois coiffures (durée env. 6 mn)
- Être coiffée en 1775
- Être coiffée en 1830
- Entre les mains d'un perruquier au milieu du 18e siècle
Je recommande de baisser le son de la musique de fond : insupportable (disons, un dimanche matin) !
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
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