Horace Walpole, Comte d'Orford
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Horace Walpole, Comte d'Orford
Horatio Walpole ou Horace Walpole (24 septembre 1717, Londres - 2 mars 1797), quatrième comte d'Orford, fils de Robert Walpole, est un homme politique écrivain et esthète britannique.
Il écrit Le château d'Otrante, qui lance la vogue du roman noir (gothic tale en anglais). On lui doit également le concept de sérendipité (serendipity en anglais, qu'on peut traduire par deux périphrases : découverte heureuse ou inattendue ou don de faire des trouvailles).
Walpole est le plus jeune fils du premier Premier ministre britannique, Robert Walpole.
Il étudie au collège d'Eton, puis à King's College de Cambridge.
Il prend conscience de son homosexualité assez tôt, et il aurait eu une liaison avec le poète Thomas Gray et Henry Fiennes Clinton, 9neuvième comte de Lincoln (futur second duc de Newcastle). Gray l'accompagne lors de son Grand Tour, mais ils se querellent et Walpole retourne en 1741 en Angleterre, où il entre au Parlement.
Il n'a aucune ambition politique, mais il demeure député après la mort de son père en 1745.
Sans lien avec la politique de son père, il est très dévoué envers le roi George II et la reine Caroline.
Il prend leur parti contre leur fils, Frederick, prince de Galles, que Walpole évoquera plus tard avec rancune dans ses mémoires.
La célèbre demeure d'un grand collectionneur.
La demeure de Walpole, Strawberry Hill, près de Twickenham, est un ensemble fantaisiste de style néogothique qui crée une nouvelle tendance architecturale. En 1764, il publie son roman gothique Le Château d'Otrante (The Castle of Otranto), créant un style littéraire allant de pair avec l'architecture.
À partir de 1762, il fait paraître ses Anecdotes de peintures en Angleterre, fondé sur le manuscrit des notes de George Vertue.
Ses mémoires de la scène sociale et politique géorgienne, bien que partisans, sont une source de première main pour les historiens.
Il est aussi l'auteur de l'épigramme souvent cité : « La vie est une comédie pour ceux qui pensent et une tragédie pour ceux qui ressentent. »
Grand défenseur du style gothique à l'époque pré-romantique, Walpole fait édifier, décorer et meubler sa villa de 1748 à 1753, où il installe ses très importantes collections d'objets d'art; il en assure la renommée par une description qui est publiée, et cette demeure devient une source d'inspiration pour Byron et Walter Scott.
Son père a été fait comte d'Orford en 1742; son frère aîné, Robert, deuxième comte d'Orford (vers 1701-1751), a transmis le titre à son propre fils, George, troisième comte d'Orford (1730-1791).
Quand son neveu George meurt célibataire, Horace devient le quatrième comte d'Orford.
C'est donc un sexagénaire qui admire avec les formules que l'on connaît bien les premiers pas de notre Antoinette en tant que Reine de France...
Bien à vous.
Il écrit Le château d'Otrante, qui lance la vogue du roman noir (gothic tale en anglais). On lui doit également le concept de sérendipité (serendipity en anglais, qu'on peut traduire par deux périphrases : découverte heureuse ou inattendue ou don de faire des trouvailles).
Walpole est le plus jeune fils du premier Premier ministre britannique, Robert Walpole.
Il étudie au collège d'Eton, puis à King's College de Cambridge.
Il prend conscience de son homosexualité assez tôt, et il aurait eu une liaison avec le poète Thomas Gray et Henry Fiennes Clinton, 9neuvième comte de Lincoln (futur second duc de Newcastle). Gray l'accompagne lors de son Grand Tour, mais ils se querellent et Walpole retourne en 1741 en Angleterre, où il entre au Parlement.
Il n'a aucune ambition politique, mais il demeure député après la mort de son père en 1745.
Sans lien avec la politique de son père, il est très dévoué envers le roi George II et la reine Caroline.
Il prend leur parti contre leur fils, Frederick, prince de Galles, que Walpole évoquera plus tard avec rancune dans ses mémoires.
La célèbre demeure d'un grand collectionneur.
La demeure de Walpole, Strawberry Hill, près de Twickenham, est un ensemble fantaisiste de style néogothique qui crée une nouvelle tendance architecturale. En 1764, il publie son roman gothique Le Château d'Otrante (The Castle of Otranto), créant un style littéraire allant de pair avec l'architecture.
À partir de 1762, il fait paraître ses Anecdotes de peintures en Angleterre, fondé sur le manuscrit des notes de George Vertue.
Ses mémoires de la scène sociale et politique géorgienne, bien que partisans, sont une source de première main pour les historiens.
Il est aussi l'auteur de l'épigramme souvent cité : « La vie est une comédie pour ceux qui pensent et une tragédie pour ceux qui ressentent. »
Grand défenseur du style gothique à l'époque pré-romantique, Walpole fait édifier, décorer et meubler sa villa de 1748 à 1753, où il installe ses très importantes collections d'objets d'art; il en assure la renommée par une description qui est publiée, et cette demeure devient une source d'inspiration pour Byron et Walter Scott.
Son père a été fait comte d'Orford en 1742; son frère aîné, Robert, deuxième comte d'Orford (vers 1701-1751), a transmis le titre à son propre fils, George, troisième comte d'Orford (1730-1791).
Quand son neveu George meurt célibataire, Horace devient le quatrième comte d'Orford.
C'est donc un sexagénaire qui admire avec les formules que l'on connaît bien les premiers pas de notre Antoinette en tant que Reine de France...
Bien à vous.
Dernière édition par Majesté le Mar 11 Mar 2014, 23:58, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
.... Quand elle est debout ou assise, c'est la statue de la beauté; quand elle se meut, c'est la grâce en personne . Elle avait une robe d'argent semée de lauriers roses , peu de diamants et des plumes. ( .... ) On dit qu'elle ne danse pas en mesure, mais alors, c'est la mesure qui a tort . ( .... ) En fait de beautés, je n'en ai vu aucune, ou bien la Reine les éclipsait toutes ...
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Je raffole de ses mots...que Horace écrit bien !
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Strawberry Hill, le petit home, sweet home de Walpole !
Strawberry Hill ( et non pas strawberryfields forever ) me rappelle furieusement l'Abbotsford House de Walter Scott à laquelle j'ai tout de suite pensé, Majesté, quand tu disais plus haut que Walpole lance la mode de l'architecture gothique pseudo-médiévale . Elle séduira aussi Louis II de Bavière !
J'ignorais que Walpole avait un tel pedigree et était comte d'Oxford . Je le connais bien sûr, comme nous tous, pour l'avoir toujours croisé dans le salon de la vieille marquise du Deffand qui en était un peu entichée et pour laquelle il fut un interlocuteur de choix et un ami fidèle .
.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
la nuit, la neige a écrit:
Lun 28 Déc 2009 - 22:05
Comme je l'ai dit par MP à Majesté, Walpole était le grand ami de ma chère Mme du Deffand. :n,,;::::!!!:
Plus que ça même, elle se prit d'une folle passion pour lui ! Elle qui n'avait jamais vraiment aimé, qui était déjà aveugle et diminuée, et qui aurait pu être sa mère au moment où elle le rencontre...
Il est une sorte de rajeunissement inespéré pour elle, lui redonne goût à l'amitié et presque à l'amour (un poil incestueux sous-jacent, si l'on envisage qu'elle le considère comme un fils).
Walpole se méfie au début de cette vieille femme, un peu trop collante ; mais, à force, il s'y attachera aussi, tout en essayant de garder une distance convenable avec elle.
Sans doute avait-il peur que dans le monde, on se moque de lui.
Elle ne l'ignorait pas !
Lisez ce qu'elle lui écrit, en 1766, alors qu'il vient de partir pour Londres après un séjour de quelques mois à Paris, et qu'il rechigne un peu à répondre à ses lettres.
Elle a près de 70 ans...
Remarquez bien que ce ne sont point des lettres que j'exige, mais de simples bulletins : si vous me refusez cette complaisance, aussitôt je dirai à Viart (son secrétaire) : "partez, prenez vos bottes, allez à tire-d'aile à Londres, publiez dans toutes les rues que vous y arrivez de ma part, que vous avez ordre de résider auprès d'Horace Walpole, qu'il est mon tuteur, que je suis sa pupille, que j'ai pour lui une passion effrénée, et que peut-être j'arriverai incessamment moi-même ; que je m'établirai à Strawberry-Hill, et qu'il n'y a point de scandale que je ne sois prête à donner".
Ah ! Mon tuteur, prenez vite un flacon, vous êtes prêt à vous évanouir.
Voilà pourtant ce qui vous arrivera, si je n'ai pas de vos nouvelles deux fois la semaine.
Terrible !
Comme convenu, Majesté, voici un extrait du portrait qu'elle fait de lui (je coupe, il est très long). ;)Elle vient de le rencontrer.
Non, non, je ne peux pas faire votre portrait, personne ne vous connaît moins que moi ; vous me paraissez tantôt tel que je voudrais que vous fussiez, tel que je crains que vous ne soyez, et peut-être jamais tel que vous êtes.
Je sais bien que vous avez beaucoup d'esprit ; vous en avez de tous les genres, de toutes les sortes, tout le monde sait cela aussi bien que moi, et vous devez le savoir mieux que personne.
C'est votre caractère qu'il faudrait peindre, et voilà pourquoi je ne peux pas être bon juge ; il faudrait de l'indifférence, ou du moins de l'impartialité.
Cependant, je peux vous dire que vous êtes un fort honnête homme, que vous avez des principes, que vous êtes courageux, que vous vous piquez de fermeté, que lorsque vous avez pris un parti, bon ou mauvais, rien ne vous le fait changer, ce qui fait que votre fermeté ressemble à de l'opiniâtreté.
Votre cœur est bon, et votre amitié solide, mais elle n'est ni tendre ni facile.
La peur d'être faible vous rend dur, vous êtes en garde contre toute sensibilité ; vous ne pouvez pas vous refuser à rendre à vos amis des faveurs essentielles, vous leur sacrifiez vos propres intérêts, mais vous leur refusez les plus petites complaisances.
(...)
La connaissance que vous avez du monde et votre expérience vous ont donné un grand mépris pour tous les hommes, et vous ont appris à vivre avec eux ; vous savez que toutes leurs démonstrations ne sont que faussetés, vous leur donnez en échange des égards et de la politesse en tout.
Aussi, ceux qui ne se soucient point d'être aimés sont contents de vous.
(...)
Vous êtes philosophe ; vous n'avez point de vanité, quoique vous avez beaucoup d'amour-propre ; mais votre amour-propre ne vous aveugle point, il vous exagère vos défauts plutôt que de vous les cacher.
(...)
Vous avez du discernement, le tact très fin, le goût très juste, le ton excellent ; vous auriez été de la meilleure compagnie du monde dans les siècles passés ; vous l'êtes dans celui-ci, et vous le seriez dans ceux à venir.
(...)
Vous avez une faiblesse qui n'est pas pardonnable, vous y sacrifiez vos sentiments, vous y soumettez votre conduite : c'est la crainte du ridicule.
Elle vous rend dépendant de l'opinion des sots, et vos amis ne sont point à l'abri des impressions que les sots veulent vous donner contre eux.
Votre tête se trouble facilement, c'est un inconvénient que vous connaissez, et auquel vous remédiez par la fermeté avec laquelle vous suivez vos résolutions ; votre résistance à ne vous en jamais écarter est quelquefois poussée trop loin, et sur des choses qui n'en valent pas la peine.
Vos sentiments sont nobles et généreux, vous faites le bien pour le plaisir de le faire, sans ostentation, sans prétendre à la reconnaissance ; enfin votre âme et belle et bonne.
Si c'et pas un vieux chat qui ronronne ça !
Même si elle veut donner de petits coups de griffes, on lit combien elle les rentre en envoyant la patte.
.
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Alors là vous lisez dans mes pensées les amis ! Je pensais justement à lui cet après-midi ! :;\':;\':;
Invité- Invité
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
A quel sujet ?
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Mme de Sabran a écrit:
A quel sujet ?
Je ne saurais te dire... Il s'est retrouvé comme ça dans mes pensées !
Invité- Invité
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Peut être faudrait-il corriger le titre du sujet, ainsi que le titre de Walpole, qui était bien comte d'Orford, certes moins connus que celui d'Oxford !!
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Au temps pour moi... ce titre avait été correctement retranscrit dans le sujet...mais j'ai dû en écrire le titre en téléphonant... àè-è\': :
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Horace Walpole, à la marquise du Deffand :
--- Madame, croyez-vous aux fantômes ?
--- Non, mais j'en ai peur !
...
.
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
C'est génial ! :\\\\\\\\:
Une des grandes phrases de mon père qu'il a dû reprendre soit de Coluche ou de Desproges ou d'un autre de ses maîtres à penser : "Êtes-vous superstitieux ? _Non, ça porte malheur ! :.
Une des grandes phrases de mon père qu'il a dû reprendre soit de Coluche ou de Desproges ou d'un autre de ses maîtres à penser : "Êtes-vous superstitieux ? _Non, ça porte malheur ! :.
Invité- Invité
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
L'avis de Andre Gordeaux (Lamy)
Auteur.
"Je ne suis pas superstitieux ça porte malheur !
Attribué à Jeanson, Jean-Paul Sartre, Sacha Guitry, Coluche. Jeanson a été académicien de l'humour, à cette époque les bon mots circulaient dans les conversations !
Paul Gordraux Président de L’académie de L'humour avec son ami Marcel Achard ! Je ne suis pas superstitieux ca porte malheur ! répondait-il à Sacha Guitry ! Son élève devenu son patron Pierre Lazareff lui écrivait pourtant. Dans cette académie c’est vous Paul qui devriez siéger (l'académie Française) parce que vous êtes le meilleur journaliste de ce temps et que si je suis quelque chose je vous le dois et je ne l’oublie pas. Un jour on écrira notre histoire qui peut à la foi figurer dans les Amours Célèbres ou le Crime ne Paie Pas !" (16 décembre 2013)
.
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Fils du Premier ministre Robert Walpole, Horatio (que ses amis français appellent toujours Horace) est membre du Parlement de 1741 à 1768, mais son plus vif intérêt ne va pas à la politique.
Il s'intéresse à l'histoire et publie quelques essais bien documentés et ingénieux, notamment une curieuse tentative de réhabilitation de Richard III. Il s'intéresse plus encore à la vie intellectuelle et culturelle de son temps, surtout au mouvement des idées françaises.
On le voit presque aussi souvent à Paris qu'à Londres, fréquentant les encyclopédistes et se liant d'amitié avec eux, prenant sans effort le ton et l'esprit des salons parisiens. Son ample Correspondance, dont l'édition complète ne comporte pas moins de dix-neuf volumes, témoigne de ses curiosités, de ses goûts, de sa vive intelligence de son temps, comme du talent et de l'aisance avec lesquels il adopte le tempo voltairien.
Il est avant tout considéré comme le père fondateur du roman "gothique" ou de "terreur", conçu après un rêve dans le décor pseudo-médiéval que ce dilettante, amateur de bric-à-brac, touche-à-tout, s’était fait construire et où il imprima lui-même la plupart de ses œuvres sur ses propres presses.
Walpole ne fut pas seulement un des conteurs les plus originaux de sa génération, mais aussi un précurseur du surréalisme et le véritable inventeur de l’écriture automatique.
.
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Mme de Sabran a écrit:
L'avis de Andre Gordeaux (Lamy)
Auteur.
"[i]Je ne suis pas superstitieux ça porte malheur !
.
Ha ha ha – j'adore. Je me souviens d'une amie de ma mère qui fumait comme une cheminée. Moi, toute jeune et bien naïve à l'époque lui a dit:
'Etes-vous accro aux cigarettes?
'Mais non, pas du tout,' elle m'a répondu très sérieusement, 'c'est tout simplement que je ne peux pas m'en passer.'
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Did he ?
C'est derrière l'une de ces fenêtres, qu'assis à son bureau il répondait aux missives exaltées de Mme du Deffand !
Bel immeuble, merci mon cher Momo .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Merci à notre amie anglaise de me l’avoir signalé !
Situé idéalement en face du Ritz
Mme de Sabran a écrit:Bel immeuble, merci mon cher Momo .
Situé idéalement en face du Ritz
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Notre dernière énigme !
Un très grand merci ( ouf ! ) , mon cher Momo .
Si tu m'autorises une petite réflexion ( bienveillante ) , j'ajoute que la restauration du manoir a vraiment besoin de se patiner .
Gouverneur Morris a écrit: Ce n'était pas le personnage le plus difficile à trouver, je ne comprends pas que personne n'ait posé de question quant à son activité ou à son rôle...
Il s'agit donc de cette assiette, conservée aujoud'hui à Strawberry Field chez John Lennon comme l'a bien compris Eléonore :
Un très grand merci ( ouf ! ) , mon cher Momo .
Si tu m'autorises une petite réflexion ( bienveillante ) , j'ajoute que la restauration du manoir a vraiment besoin de se patiner .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
strawberryhill
Mme de Sabran a écrit:
Un très grand merci ( ouf ! ) , mon cher Momo .
Si tu m'autorises une petite réflexion ( bienveillante ) , j'ajoute que la restauration du manoir a vraiment besoin de se patiner .
Tout à fait. Mais la remise en blanc du bâtiment originel conçu pour Horace permet de le distinguer à nouveau des agrandissements XIXème voulus par Lady Waldegrave :
Cliché personnel
Excellent souvenir d'une belle journée de décembre à Londres en compagnie de notre chère Lady Bess, sans qui je n'aurais jamais pu faire cette visite
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Mme de Sabran a écrit:
Nous pouvons admirer aujourd'hui cette cravate à Londres, au
Elle avait été fabriquée par Grinling Gibbons, 1648 - 1721, sculpteur anglais généralement considéré comme l'un des plus habiles sculpteurs sur bois d'Angleterre, et le seul dont le nom soit, à vrai dire, connu d'un large public.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grinling_Gibbons
Object Type
This wooden cravat is carved in imitation of Venetian needlepoint lace and is life size. It was made to demonstrate the carver's skill. Similar cravats appear in architectural decorative schemes associated with Gibbons. This piece was probably made to show and impress potential patrons.
People
The cravat belonged to Horace Walpole (1717-1797) who thought highly of Gibbons' work as a woodcarver. His family home, Houghton, Norfolk, included a room decorated with Gibbons' carving. Walpole thought that one of the ivory reliefs on his cabinet (W.52:1-1925) - that representing Judith with the head of Holofernes - was also carved by Gibbons although this attribution is not accepted today.
Place
Gibbons' cravat was displayed in the Tribune Room at Strawberry Hill with the Walpole Cabinet. It formed part of Horace Walpole's collection of special small objects. In 1769 Walpole wore the cravat to receive some distinguished French, Spanish and Portuguese visitors at his Twickenham home, Strawberry Hill.
Voici donc quelques vues de la fameuse « Tribune » (ainsi nommée en hommage à celle exposant les chefs d’œuvre de la Galerie des Offices à Florence) de Strawberry Hill, et où Walpole conservait les trésors de son propre cabinet de curiosités, dont cette extraordinaire cravate en bois par Gibbons.
Clichés personnels - décembre 2019
On a tenté il y a quelques années d’en restituer l’ambiance, en y présentant de nouveau des pièces originales de sa collection et/ou des fac simile.
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Fascinant ! Cette tribune room est splendide !!!
Comment te remercier, mon cher Momo, pour l'abondance et la qualité de tes reportages ?
Comment te remercier, mon cher Momo, pour l'abondance et la qualité de tes reportages ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Merci Gouv' pour ces images...
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horace Walpole, Comte d'Orford
Strawberry Hill est magnifique !
En juin 1769 ( le dauphin et Marie-Antoinette sont sur le point de se marier ) , le chevalier de l'Isle, ami commun de Walpole et Mme du Deffand, apporte à Paris, avec les nouvelles les plus fraîches de Walpole, les plans de Stawberry Hill, afin que sa vieille adoratrice puisse se figurer le château .
En voici une illustration d'époque ( merci WIKI ) . C'est une aquarelle de Paul Sanby.
Remarquez ces deux jardiniers qui " roulent " le gazon .
En juin 1769 ( le dauphin et Marie-Antoinette sont sur le point de se marier ) , le chevalier de l'Isle, ami commun de Walpole et Mme du Deffand, apporte à Paris, avec les nouvelles les plus fraîches de Walpole, les plans de Stawberry Hill, afin que sa vieille adoratrice puisse se figurer le château .
En voici une illustration d'époque ( merci WIKI ) . C'est une aquarelle de Paul Sanby.
Remarquez ces deux jardiniers qui " roulent " le gazon .
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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