Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
+7
Gouverneur Morris
Comte d'Hézècques
Trianon
Plume d'histoire
Calonne
MARIE ANTOINETTE
Mme de Sabran
11 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
Page 1 sur 4
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Dernière édition par Mme de Sabran le Mer 31 Jan 2018, 11:47, édité 1 fois
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Frédéric II, voilà un souverain des plus étranges et avec une enfance des plus atroces !!!
Invité- Invité
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Enfin là, il rêve !
J'ai envie de dire que Frédéric connaît bien mal Loulou .
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
"On voit la paille dans l'œil du voisin et point la poutre dans le sien" !!!!!
FREDERIC au lieu de faire des réflexions aussi idiotes concernant notre couple royal en France, aurait dû s'occuper de ses relations avec son épouse qui se morfondait dans un très beau château, mais seule !!!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
FREDERIC au lieu de faire des réflexions aussi idiotes concernant notre couple royal en France, aurait dû s'occuper de ses relations avec son épouse qui se morfondait dans un très beau château, mais seule !!!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3728
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Hélas pour cette infortunée reine, Frédéric II était "très peu" marié avec elle et plus proche de ses hommes (Il les aimait beaux) avec lesquels il ne faisait pas que jouer de la flûte...
Mais il faut se replacer dans le contexte de l'époque : les mariages, même dans le peuple, sont souvent arrangés par les parents et l'amour est l'exception à la règle. Avoir une maîtresse ou une favorite pour un roi était chose normale. Louis XVI détonait en ne souscrivant pas à cet usage, courant dans toutes les cours d'Europe.
Mais il faut se replacer dans le contexte de l'époque : les mariages, même dans le peuple, sont souvent arrangés par les parents et l'amour est l'exception à la règle. Avoir une maîtresse ou une favorite pour un roi était chose normale. Louis XVI détonait en ne souscrivant pas à cet usage, courant dans toutes les cours d'Europe.
_________________
J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1102
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Pas étonnant que Frédéric II ait souhaité que Louis XVI prît une maîtresse, puisqu'il était le grand ennemi de Marie-Thérèse. Il rêvait de réduire l'influence de Marie-Antoinette sur son mari.
Invité- Invité
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Calonne a écrit:Hélas pour cette infortunée reine, Frédéric II était "très peu" marié avec elle et plus proche de ses hommes (Il les aimait beaux) avec lesquels il ne faisait pas que jouer de la flûte...
:
Invité- Invité
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Cosmo a écrit:Pas étonnant que Frédéric II ait souhaité que Louis XVI prît une maîtresse, puisqu'il était le grand ennemi de Marie-Thérèse. Il rêvait de réduire l'influence de Marie-Antoinette sur son mari.
Elle n'avait pas tant d'influence politique sur Louis XVI qu'on a bien voulu le faire croire : Il est vrai qu'elle en donnait l'impression cependant !
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Plume d'histoire a écrit:Elle n'avait pas tant d'influence politique sur Louis XVI qu'on a bien voulu le faire croire :
Du vivant de Vergennes, oui, mais après ... adieu, Berthe !
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Malheureusement c'est quand elle en avait le moins qu'on la croyait si influente !
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
A quelle période voulez-vous dire ?
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Au début du règne, lorsque le peuple (et les gens de la Cour) étaient persuadés qu'elle révoquait les ministres d'un coup de baguette magique et dominait son "faible d'esprit" de mari.
Marie-Antoinette elle-même, dans une lettre à sa mère, avoue le peu de crédit qu'elle possède à cette époque. :
Marie-Antoinette elle-même, dans une lettre à sa mère, avoue le peu de crédit qu'elle possède à cette époque. :
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Mais, suivant les conseils de Mercy, elle essaie de donner le change .
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
MARIE ANTOINETTE a écrit:"On voit la paille dans l'œil du voisin et point la poutre dans le sien" !!!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
Non, mais ! : :
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Calonne a écrit:Hélas pour cette infortunée reine, Frédéric II était "très peu" marié avec elle et plus proche de ses hommes (Il les aimait beaux) avec lesquels il ne faisait pas que jouer de la flûte...
Là aussi : Non mais ! Sans autre commentaire.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Trianon a écrit:Calonne a écrit:Hélas pour cette infortunée reine, Frédéric II était "très peu" marié avec elle et plus proche de ses hommes (Il les aimait beaux) avec lesquels il ne faisait pas que jouer de la flûte...
Là aussi : Non mais ! Sans autre commentaire.
Il avait donc imaginé, pour s'assurer un successeur, un stratagème bien conforme à son génie du théâtre, en substituant à sa personne celle de son premier écuyer, un magnifique officier du nom de munck ...
( Françoise Kermina )
.
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Le roi de Prusse, Frédéric II, après s'être fait expliquer minutieusement le mécanisme d'une journée à Versailles, depuis le lever, petites et grandes entrées, jusqu'au coucher, enlèvement mystérieux et ultime de la perruque, disait :
« Mon premier soin, si j'étais roi de France, serait de me trouver un sosie pour me dispenser de tout cela. »
:
« Mon premier soin, si j'étais roi de France, serait de me trouver un sosie pour me dispenser de tout cela. »
:
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Décidément, c'était une manie chez lui ! :
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
La Barberina et Frédéric II
Gouverneur Morris a écrit:Oui !!!!
Par Rosalba Carriera, conservé à la Gemälde Galerie de Dresde.
C’était la “maîtresse” de Frédéric II, celle dont Voltaire disait qu’elle lui plaisait car elle avait “des jambes d’homme”
Une histoire dingue ! Elle fut littéralement kidnappée par Frédéric !!!
Voyez plutôt :
La Barberina était à Paris, au mois de septembre de l’année 1743, lorsqu’elle reçut, presque simultanément, deux visites qui allaient exercer une influence décisive sur sa destinée. La première était celle de l’ambassadeur à Paris de Frédéric le Grand, M. de Chambrier, qui venait engager la ballerine, pour le prochain carnaval, « au service » de Sa Majesté prussienne. Et à peine la jeune femme avait-elle signé cet engagement, qu’un beau jeune homme écossais, lord Stuart de Mackenzie, vint lui déclarer qu’il l’aimait, qu’il était très riche, et qu’il désirait l’épouser.
Barberina, comme son histoire l’a suffisamment prouvé par la suite, avait toujours rêvé de devenir grande dame ; mais, en outre, il ne serait pas tout à fait impossible que la charmante figure du lord, l’élan naïf et passionné de son adoration, eussent touché une corde secrète dans cette âme que personne, avant ni après, ne devait plus émouvoir. Toujours est-il que, pour échapper à la perspective, désormais odieuse, du séjour à Berlin, Barberina s’enfuit avec son ami dans sa ville natale, à Venise, d’où elle déclara que son engagement avec le roi de Prusse était de nulle valeur, n’étant signé que d’elle seule, tandis qu’elle affirmait effrontément avoir été épousée par lord Stuart dès avant cette date.
Mais Frédéric n’était pas homme à se laisser traiter de cette façon. Il avait entendu célébrer le charme et l’intelligence de la jeune ballerine, et je ne doute pas que, tout de suite, il ait résolu d’en profiter pour son propre plaisir, en même temps qu’il offrirait à ses sujets le spectacle charmant d’un art qui avait émerveillé déjà les plus fins connaisseurs de Paris et de Londres. Aussi exigea-t-il, du Sénat de Venise, livraison immédiate de la Barberina ( !!!!!! ) .
Un véritable conflit diplomatique prit naissance, au sujet de cette danseuse, et peu s’en fallut même qu’il ne finît par amener les complications les plus imprévues. Devant la résistance du Sénat de Venise, qui hésitait à autoriser, sur son territoire, l’enlèvement d’une de ses sujettes, Frédéric fit arrêter l’ambassadeur vénitien à Londres, pendant que celui-ci traversait l’Allemagne, au cours d’un voyage. Il alla plus loin encore : et ce ne fut qu’en présence de menaces formelles que le Sénat, effrayé, se résigna enfin à lui livrer sa proie. « J’ordonne, écrivait le roi de Prusse à son ambassadeur, que le Sénat de Venise fasse conduire cette fille jusqu’à Vienne, sous la garde d’une compagnie pleinement responsable, afin qu’on puisse, de là, me l’expédier à Berlin par la Silésie, en prenant les précautions les plus extrêmes pour s’assurer de sa possession. »
Le récit de cette « expédition » de la jeune femme nous est raconté tout au long par des documents officiels, dont quelques-uns achèvent de nous montrer avec quelle rigueur brutale, et dénuée de tout vain scrupule de galanterie, le roi de Prusse procédait à la satisfaction de son caprice amoureux, tandis que d’autres nous laissent deviner des épisodes romanesques qui évoquent le cher souvenir des aventures de Manon Lescaut. C’est ainsi que, malgré tout l’appareil de « précautions » exigées par Frédéric, et spécifiées encore par lui en sept articles d’un programme qu’il adressait à son représentant, celui-ci, parvenu avec sa précieuse charge à l’étape de Goritz, eut la triste surprise de découvrir que lord Stuart, déguisé et caché sous un faux nom, faisait partie de la suite du convoi ! Plus tard, le même agent s’aperçut que le lord, contraint par force à s’éloigner de sa bien-aimée, avait installé auprès d’elle son valet de chambre ! « Ma danseuse a été malade, plusieurs jours, d’amour et de chagrin, » écrivait à Frédéric le zélé gardien de la prisonnière.
Quant au jeune lord Stuart, il se trouvait plongé dans un désespoir si touchant que l’ambassadeur du roi de Prusse à Vienne n’avait pu s’empêcher de le prendre en pitié. Ce diplomate avait écrit à son maître une humble et généreuse supplique, où il faisait appel à sa « miséricorde, » et le conjurait d’autoriser le gentilhomme écossais à payer lui-même tous les frais de l’engagement d’une autre « étoile, » en remplacement de sa chère fiancée. De son côté, lord Stuart envoyait à Frédéric une longue lettre d’une éloquence pathétique, se jetant aux genoux du Roi pour l’implorer de consentir seulement à ce qu’il pût revoir l’amie et fiancée sans laquelle la vie lui était impossible.
Pour toute réponse, Frédéric lui intima l’ordre d’avoir à quitter aussitôt Berlin, où le malheureux était accouru, et, sous peine de prison, de s’embarquer sur le premier navire qui pourrait le ramener en Angleterre.
Voulez-vous lire l'article en entier ? C'est ici !
https://fr.wikisource.org/wiki/Revues_%C3%A9trang%C3%A8res_-_Une_Amie_du_Grand_Fr%C3%A9d%C3%A9ric_-_Barberina_Campanini
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Par Rosalba Carriera, Gemälde Galerie, Dresde
Cliché personnel
Merci Eléo !
Voilà la citation exacte de Voltaire, tirée de ses Mémoires :
Il en était un peu amoureux parce qu'elle avait les jambes d'un homme.
Un autre portrait par Antoine Pesne :
Chaussure de la Barberina :
Gouverneur Morris- Messages : 11765
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
Cette histoire est absolument folle en effet, même un peu saugrenue, mais vraie..
J'en prends connaissance !
Frédéric II aimait la gente masculine. La Barberina, selon ses portraits, a tout ce qu'il y a de plus féminin. Ses jambes étaient-elles si fuselées et musclées pour que le roi de Prusse en soit toqué, au point d' epouvanter le Sénat de Venise ?!
J'en prends connaissance !
Frédéric II aimait la gente masculine. La Barberina, selon ses portraits, a tout ce qu'il y a de plus féminin. Ses jambes étaient-elles si fuselées et musclées pour que le roi de Prusse en soit toqué, au point d' epouvanter le Sénat de Venise ?!
Dominique Poulin- Messages : 6998
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55427
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand
J'imagine que le poète italien en question est Algarotti, dont Frédéric II s’amouracha :
https://en.wikipedia.org/wiki/Francesco_Algarotti
https://en.wikipedia.org/wiki/Francesco_Algarotti
Gouverneur Morris- Messages : 11765
Date d'inscription : 21/12/2013
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Le prince Henri de Prusse (1726 - 1802)
» La Guerre de Sept Ans
» Frédéric-Auguste III, électeur de Saxe (1763 à 1806), Frédéric-Auguste Ier, roi de Saxe (1806-1827)
» La princesse Wilhelmine de Prusse (1751-1820)
» Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, maréchal et duc de Richelieu
» La Guerre de Sept Ans
» Frédéric-Auguste III, électeur de Saxe (1763 à 1806), Frédéric-Auguste Ier, roi de Saxe (1806-1827)
» La princesse Wilhelmine de Prusse (1751-1820)
» Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, maréchal et duc de Richelieu
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
Page 1 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum