Antoine Barnave (1761-1793)
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Re: Antoine Barnave (1761-1793)
outremanche a écrit: Je suppose qu'il n'y avait pas de dates sur ces brouillons pour les lier plus sûrement aux visites de Barnave chez la reine?
Non, aucune date semble-t-il. La référence aux Archives Nationales est W13, 5ème dossier, n°210.
outremanche a écrit:
Fersen, comme tu as noté, était fort jaloux de Barnave. C'est clair dans ses lettres et de son journal… et il parle directement à la femme, pas à la reine, quand il écrit à Marie-Antoinette: 'Que votre lâche cœur ne se laisse pas aller aux enragés – ce sont des scélérats qui ne feront jamais rien pour vous. Il faut s'en méfier et s'en servir.' (le 13 octobre 1791 – Klinckowström n'a pas publié le mot lâche, mais c'est bien lisible sur la page).
C'est ce qui s'appelle sonner les cloches à quelqu'un. Incontestablement, Fersen et Marie-Antoinette étaient des plus intimes. Et il était très jaloux.
outremanche a écrit:
Il y a aussi une autre hypothèse à considérer. Le style de ces brouillons est si loin du style normal de Barnave qu'on pourrait imaginer qu'il les avait écrit seulement comme une piège pour Marie-Antoinette, en lui faisant profession d'un amour insincère. Il demande à savoir si son cœur est engagé. Curieux, non??? Peut-être ces brouillons étaient-ils désignés pour l'attraper. Et elle s'en aperçut et a réagi avec froideur.
Je n'en sais rien. Pourquoi pas. Barnave n'était pas un agneau, loin s'en faut. Il aimait tromper son monde. On le voit avec Marie-Antoinette, avec laquelle il entretient une correspondance secrète, à l'insu de l'Assemblée. Il y a d'autres exemples de son goût pour ce genre de petit jeu... Malouet, le principal chef de la droite ultra royaliste, raconte dans ses Mémoires que lui et Barnave, adversaires politiques, avaient imaginé une mise en scène devant l'Assemblée, pour donner le change afin de ne pas dévoiler l'accord secret intervenu entre eux, visant à faire voter la Constitution. Malouet devait attaquer la Constitution, en en démontrant les vices : "Et vous, dirait-il à Barnave, vous m'accablerez de votre indignation. Vous défendrez les petites choses ; quant aux grandes, qui touchent vraiment à l'intérêt monarchique, vous direz que vous n'aviez point besoin des observations de Monsieur Malouet, que vous entendiez bien en proposer la réforme. Et vous la proposerez." Finalement, cette parade ne put être mise en place car les autres ultra royalistes, conservant le souvenir des anciennes attaques de Barnave contre le roi, repoussèrent dédaigneusement l'idée d'une entente avec les Constitutionnels. En tout cas, on le voit, l'époque était aux faux-semblants, aux alliances secrètes et aux trahisons. Et Barnave y a pris sa part.
outremanche a écrit:
En revanche, en lisant la correspondance publiée, il est intéressant de noter que le ton des lettres de Barnave devenait beaucoup plus favorable, plus respectueux, plus confiant, plus admirateur, qu'il ne l'est au début. Ainsi on pourrait supposer qu'elle a su le séduire avec son charme fatal, comme elle en a imposé a tant d'autres. Il y a un arc d'admiration dans les lettres politiques de Barnave qu'on peut expliquer par un changement de ses sentiments pour son adversaire Marie-Antoinette.
Si Barnave l'avait aimée véritablement, je le plains, car il aurait dû savoir que c'était un amour impossible vu leurs circonstances à tous les deux.
En tout cas, la femme dont Barnave était épris l'avait semble-t-il délibérément séduit. Dans sa dernière lettre à cette mystérieuse femme, Barnave écrit : "...n'aviez-vous jamais paru partager mon émotion? ...". Il s'est fait avoir.
Invité- Invité
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Dans cette Révolution, il n'y a jamais eu de l'énergie, de l'ensemble et du talent que pour l'attaque....
( Barnave )
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Antoine Barnave (1761-1793)
L'on a dit qu'il portait toujours contre son coeur un morceau d'une toilette ayant appartenu à Marie-Antoinette .
C'était une légende, sans doute ?
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Fragment d'une lettre d'Anacharsis Cloots, à Barnave
Fragment d'une lettre d'Anacharsis Cloots à Barnave
( Encore un déçu de la Révolution ! )
Jean-Baptiste Cloots à Antoine Barnave, Salut !
Etes-vous législateurs d'un empire de gladiateurs dans une arène ? Vous dictez des lois dans le Sénat et vous les transgressez à l'amphithéâtre . Vous êtes des hommes dans la tribune et des tigres dans le monde. Barnave, le plus illustre de nos représentants, sacrifie la logique à un préjugé barbare . Quelle honte ! Quels exemples ! La balle qui enfonce le crâne à Cazalès retarde la marche de l'opinion publique et des milliers de victimes seront étendues dans la poussière que mordit Cazalès ( 1 ) . Jusqu'à quand l'opinion, à l'instar des temples du fanatisme, servira-t-elle d'exemple aux meurtriers ? C'est donc vainement qu'un de nos meilleurs écrivains, le judicieux Grouvelle ( 2 ), a rassemblé un faisceau d'arguments invincibles contre l'horrible manie, dont les Grecs et les Romains civilisés ( non moins braves que nous ) n'ensanglantèrent jamais leurs fastes. Ah ! si les arbres du bois de Boulogne rendaient des oracles comme les chênes de la forêt de Dodone, ils répèteraient aux esclaves des Goths les raisonnements de Grouvelle le philanthrope. Mais à défaut des Dieux ne pourrait-on pas engager les froids témoins à faire cette lecture aux nations féroces avant de mesurer les distances et de charger les armes ? ( ... tiens ! ça c'est pour Trump et Pyongyang ) Avez-vous fait vos preuves, me demandera-t-on . Ce ne sont pas des preuves de bienfaisance, de talent, de civisme que nous exigeons. Et si je répondais oui, barbares applaudissez, j'ai plongé le fer dans le sein de mon ami . Ce coup affreux me navre le coeur, abrège mes jours, empoisonne mon existence ...
( 1 ) : Barnave et Cazalès s'étaient battus en duel . Cazalès y survécut.
( 2 ) : Je ne connaissais pas Grouvelle, mais WIKI n'a pas de secrets pour moi ( ) et me dit que Lorsque éclata la Révolution, Grouvelle en adopta les principes et fut un des fondateurs du club de 1789 et, en publiant une brochure politique, la data du palais Bourbon même. Il ne pouvait plus, dès lors, conserver ses fonctions près du prince. Après l’avoir quitté, il s’associa à Chamfort, Cerutti et Rabaut de Saint-Étienne pour publier la Feuille villageoise.
Devenu, en août 1792, secrétaire du conseil exécutif provisoire, il lui fallut porter à Louis XVI, au Temple, l’arrêt qui le condamnait à mort. Cléry, dans ses Mémoires, dit que « Grouvelle lut l’arrêt d’une voix faible et tremblante, et qu’il sortit de la prison dans un état d’agitation marqué ».
( Encore un déçu de la Révolution ! )
Jean-Baptiste Cloots à Antoine Barnave, Salut !
Etes-vous législateurs d'un empire de gladiateurs dans une arène ? Vous dictez des lois dans le Sénat et vous les transgressez à l'amphithéâtre . Vous êtes des hommes dans la tribune et des tigres dans le monde. Barnave, le plus illustre de nos représentants, sacrifie la logique à un préjugé barbare . Quelle honte ! Quels exemples ! La balle qui enfonce le crâne à Cazalès retarde la marche de l'opinion publique et des milliers de victimes seront étendues dans la poussière que mordit Cazalès ( 1 ) . Jusqu'à quand l'opinion, à l'instar des temples du fanatisme, servira-t-elle d'exemple aux meurtriers ? C'est donc vainement qu'un de nos meilleurs écrivains, le judicieux Grouvelle ( 2 ), a rassemblé un faisceau d'arguments invincibles contre l'horrible manie, dont les Grecs et les Romains civilisés ( non moins braves que nous ) n'ensanglantèrent jamais leurs fastes. Ah ! si les arbres du bois de Boulogne rendaient des oracles comme les chênes de la forêt de Dodone, ils répèteraient aux esclaves des Goths les raisonnements de Grouvelle le philanthrope. Mais à défaut des Dieux ne pourrait-on pas engager les froids témoins à faire cette lecture aux nations féroces avant de mesurer les distances et de charger les armes ? ( ... tiens ! ça c'est pour Trump et Pyongyang ) Avez-vous fait vos preuves, me demandera-t-on . Ce ne sont pas des preuves de bienfaisance, de talent, de civisme que nous exigeons. Et si je répondais oui, barbares applaudissez, j'ai plongé le fer dans le sein de mon ami . Ce coup affreux me navre le coeur, abrège mes jours, empoisonne mon existence ...
( 1 ) : Barnave et Cazalès s'étaient battus en duel . Cazalès y survécut.
( 2 ) : Je ne connaissais pas Grouvelle, mais WIKI n'a pas de secrets pour moi ( ) et me dit que Lorsque éclata la Révolution, Grouvelle en adopta les principes et fut un des fondateurs du club de 1789 et, en publiant une brochure politique, la data du palais Bourbon même. Il ne pouvait plus, dès lors, conserver ses fonctions près du prince. Après l’avoir quitté, il s’associa à Chamfort, Cerutti et Rabaut de Saint-Étienne pour publier la Feuille villageoise.
Devenu, en août 1792, secrétaire du conseil exécutif provisoire, il lui fallut porter à Louis XVI, au Temple, l’arrêt qui le condamnait à mort. Cléry, dans ses Mémoires, dit que « Grouvelle lut l’arrêt d’une voix faible et tremblante, et qu’il sortit de la prison dans un état d’agitation marqué ».
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Tiens, ça nous rappelle la lettre de Lavater à Hérault de Séchelles .
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Localisation : TOURAINE
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Vous me faites grand plaisir, chère Comtesse, à vous souvenir de cette belle lettre que j'avais postée ici sans qu'elle suscite aucune réaction ...
https://marie-antoinette.forumactif.org/t1636-lettre-de-lavater-a-herault-de-sechelles?highlight=lavater
https://marie-antoinette.forumactif.org/t1636-lettre-de-lavater-a-herault-de-sechelles?highlight=lavater
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
La galerie Jaegy-Theoleyre met en vente ce portrait miniature d'Antoine Barnave par Sicardi. Au verso, la miniature contient une mèche de cheveux de Barnave.
SICARDY Louis Marie (1743-1825), PORTRAIT D'Antoine BARNAVE VERS 1785
TECHNIQUE: Aquarelle et gouache sur ivoire, protégée sous un verre convexe.
ARTISTE: Louis Marie SICARD dit SICARDY ou SICARDI
SIGNÉ:
CADRE : Cadre d'origine, en or (5 poinçons), double face. Au revers des cheveux et une étiquette manuscrite scellée par un cachet de cire noire.
DIMENSION PORTRAIT: 5,8cm
DIMENSION CADRE : 6,5cm
DESCRIPTION :
Miniature historique par Louis Marie Sicard dit Sicardy, montrant le jeune Antoine-Pierre-Joseph-Marie Barnave (1761-1793).
La miniature a conservé, scellée sous verre au revers de son cadre, une mèche de cheveux mélangée d'épis d'or, retenue par des perles. Y sont peintes les initiales d'Antoine Barnave : A.B. et la date (17)85.
Sur le verre est fixée une étiquette manuscrite ancienne et un reste de cachet de cire noire : "Barnave, min(iature) précieuse".
Barnave avait déjà fait appel à Sicardy en 1784 pour un autre portrait plus simple, conservé aujourd'hui au musée du Louvre (inv. RF 5084), et dit présumé de Barnave. On y retrouve les mêmes yeux noisette et le menton carré. Notre miniature de 1785 nous montre le jeune avocat Barnave portant une élégante perruque et un costume rayé. Il pause sur un fond de jardin, dont la technique picturale inspirée de Hall, se retrouve dans quelques miniatures de Sicardy à cette époque. Le visage est lui peint dans ce pointillé si typique du célèbre miniaturiste.
Issu d’une vieille famille protestante de la haute bourgeoisie de Grenoble, fils de Jean-Pierre Barnave, avocat auprès du parlement de Grenoble et de Marie-Louise de Pré de Seigle de Presle, Antoine Barnave suit des études de droit à Grenoble et obtient le diplôme de bachelier, puis de licencié en droit à l'Universitée d'Orange (1780). En 1783, il est choisi parmi les jeunes avocats pour prononcer le discours de clôture du Parlement de Grenoble. Il se fait remarquer par son indépendance d’esprit en discourant sur « la division des pouvoirs ». Comme la plupart des représentants de la bourgeoisie, il souhaite qu’« une nouvelle distribution de la richesse entraîne une nouvelle distribution du pouvoir ». Barnave est un des rares orateurs à pouvoir rivaliser avec Mirabeau. Il acquiert par son éloquence un peu froide et son ardent amour pour la liberté une très haute influence et une grande popularité.
Lors de sa tentative de fuite (21 et 22 juin 1791), Louis XVI est arrêté à Varennes. Barnave est envoyé par l’Assemblée, pour ramener la famille royale à Paris.
Pendant les trois jours que dure le voyage de retour, Barnave est touché par les malheurs de Marie-Antoinette. Il entame avec elle une correspondance secrète . Il rejoint alors les monarchistes constitutionnels, ce qui lui vaut la haine du peuple parisien et des Jacobins. Arrèté en aout 1792, il est condamné à mort et guillotiné le 29 novembre 1793.
Antoine Barnave est inhumé à la chapelle expiatoire à Paris.
CONDITION: Très bon état d'origine. Non démontée par nos soins. Baudruchage de jointure ancien tout autour du verre.
BIBLIOGRAPHIE: Bénézit, Lespinasse, Blattel, Schidlof, Darmon, Foster, Michel Lauraine page 114, Lemoine Bouchard. Louvre page 317
PRIX: 6500€
SICARDY Louis Marie (1743-1825), PORTRAIT D'Antoine BARNAVE VERS 1785
TECHNIQUE: Aquarelle et gouache sur ivoire, protégée sous un verre convexe.
ARTISTE: Louis Marie SICARD dit SICARDY ou SICARDI
SIGNÉ:
CADRE : Cadre d'origine, en or (5 poinçons), double face. Au revers des cheveux et une étiquette manuscrite scellée par un cachet de cire noire.
DIMENSION PORTRAIT: 5,8cm
DIMENSION CADRE : 6,5cm
DESCRIPTION :
Miniature historique par Louis Marie Sicard dit Sicardy, montrant le jeune Antoine-Pierre-Joseph-Marie Barnave (1761-1793).
La miniature a conservé, scellée sous verre au revers de son cadre, une mèche de cheveux mélangée d'épis d'or, retenue par des perles. Y sont peintes les initiales d'Antoine Barnave : A.B. et la date (17)85.
Sur le verre est fixée une étiquette manuscrite ancienne et un reste de cachet de cire noire : "Barnave, min(iature) précieuse".
Barnave avait déjà fait appel à Sicardy en 1784 pour un autre portrait plus simple, conservé aujourd'hui au musée du Louvre (inv. RF 5084), et dit présumé de Barnave. On y retrouve les mêmes yeux noisette et le menton carré. Notre miniature de 1785 nous montre le jeune avocat Barnave portant une élégante perruque et un costume rayé. Il pause sur un fond de jardin, dont la technique picturale inspirée de Hall, se retrouve dans quelques miniatures de Sicardy à cette époque. Le visage est lui peint dans ce pointillé si typique du célèbre miniaturiste.
Issu d’une vieille famille protestante de la haute bourgeoisie de Grenoble, fils de Jean-Pierre Barnave, avocat auprès du parlement de Grenoble et de Marie-Louise de Pré de Seigle de Presle, Antoine Barnave suit des études de droit à Grenoble et obtient le diplôme de bachelier, puis de licencié en droit à l'Universitée d'Orange (1780). En 1783, il est choisi parmi les jeunes avocats pour prononcer le discours de clôture du Parlement de Grenoble. Il se fait remarquer par son indépendance d’esprit en discourant sur « la division des pouvoirs ». Comme la plupart des représentants de la bourgeoisie, il souhaite qu’« une nouvelle distribution de la richesse entraîne une nouvelle distribution du pouvoir ». Barnave est un des rares orateurs à pouvoir rivaliser avec Mirabeau. Il acquiert par son éloquence un peu froide et son ardent amour pour la liberté une très haute influence et une grande popularité.
Lors de sa tentative de fuite (21 et 22 juin 1791), Louis XVI est arrêté à Varennes. Barnave est envoyé par l’Assemblée, pour ramener la famille royale à Paris.
Pendant les trois jours que dure le voyage de retour, Barnave est touché par les malheurs de Marie-Antoinette. Il entame avec elle une correspondance secrète . Il rejoint alors les monarchistes constitutionnels, ce qui lui vaut la haine du peuple parisien et des Jacobins. Arrèté en aout 1792, il est condamné à mort et guillotiné le 29 novembre 1793.
Antoine Barnave est inhumé à la chapelle expiatoire à Paris.
CONDITION: Très bon état d'origine. Non démontée par nos soins. Baudruchage de jointure ancien tout autour du verre.
BIBLIOGRAPHIE: Bénézit, Lespinasse, Blattel, Schidlof, Darmon, Foster, Michel Lauraine page 114, Lemoine Bouchard. Louvre page 317
PRIX: 6500€
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
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Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Merci !
Jolie miniature du très jeune Barnave, en effet...
Jolie miniature du très jeune Barnave, en effet...
La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Voici le lien vers l'un des épisodes de la série radiophonique "Varennes", diffusée en téléchargement depuis le site d'Europe 1 :
Episode 3 : Barnave, le modéré ambitieux
Pour le député Antoine Barnave, la fuite de Louis XVI est une catastrophe.
Voilà des mois qu’il travaille à la nouvelle constitution du royaume. Sauf que, sans le roi, tout s’effondre. Doit-il se risquer à sauver le souverain et sa famille ? Quitte à être accusé de traîtrise…
http://www.europe1.fr/emissions/varennes/varennes-barnave-le-modere-ambitieux-episode-3-3677249
Et j'en profite pour rappeler notre sujet consacré à la correspondance secrète entre Marie-Antoinette et Barnave.
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1427-la-correspondance-secrete-de-marie-antoinette-avec-barnave?highlight=Barnave
Episode 3 : Barnave, le modéré ambitieux
Pour le député Antoine Barnave, la fuite de Louis XVI est une catastrophe.
Voilà des mois qu’il travaille à la nouvelle constitution du royaume. Sauf que, sans le roi, tout s’effondre. Doit-il se risquer à sauver le souverain et sa famille ? Quitte à être accusé de traîtrise…
http://www.europe1.fr/emissions/varennes/varennes-barnave-le-modere-ambitieux-episode-3-3677249
Et j'en profite pour rappeler notre sujet consacré à la correspondance secrète entre Marie-Antoinette et Barnave.
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1427-la-correspondance-secrete-de-marie-antoinette-avec-barnave?highlight=Barnave
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
[url=https://servimg.com/view/19051224/1012][/url
Je redonne ici la photo de l’échantillon de robe de la Reine, que Barnave aurait conservé sur lui...
( Musée Carnavalet )
Je redonne ici la photo de l’échantillon de robe de la Reine, que Barnave aurait conservé sur lui...
( Musée Carnavalet )
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Curieuse histoire, comment se l'était-il procuré ? ... trouvé sur lui lors de sa mort ?!!
Diable ! Il était amoureux . Cela donne du sens à la jalousie de Fersen .
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Oui, c’est étrange...
Mais, pour autant, Barnave était-il « amoureux » de la Reine ?
Flatté, oui, charmé, sans doute. Peut-être était-ce suffisant pour expliquer qu’il conserve un tel fétiche sur lui...
Après tout, la Reine distribuait larga manu des objets lui ayant appartenu: pochettes, cheveux... Certes, donner un morceau de robe à un homme est un peu...ambigu; mais sommes nous sûrs qu’il l’avait obtenu d’elle-même, en main propre ???
Quant au fameux écrit de Fersen, incontestablement sous tendu par la jalousie, je l’ai toujours entendu de la façon suivante :
.....On dit que « la Reine couche avec Barnave »...
autrement dit: « je rapporte qu’on dit cela », ce qui n’infère pas qu’il en ait été lui-même convaincu...
Je rappelle que de nombreux commentateurs ont déduit de cette phrase que Fersen était persuadé que la Reine avait eu des bontés pour Barnave, comme elle en avait eu pour lui...Ce qui me semble aller un peu vite en besogne...
Mais, pour autant, Barnave était-il « amoureux » de la Reine ?
Flatté, oui, charmé, sans doute. Peut-être était-ce suffisant pour expliquer qu’il conserve un tel fétiche sur lui...
Après tout, la Reine distribuait larga manu des objets lui ayant appartenu: pochettes, cheveux... Certes, donner un morceau de robe à un homme est un peu...ambigu; mais sommes nous sûrs qu’il l’avait obtenu d’elle-même, en main propre ???
Quant au fameux écrit de Fersen, incontestablement sous tendu par la jalousie, je l’ai toujours entendu de la façon suivante :
.....On dit que « la Reine couche avec Barnave »...
autrement dit: « je rapporte qu’on dit cela », ce qui n’infère pas qu’il en ait été lui-même convaincu...
Je rappelle que de nombreux commentateurs ont déduit de cette phrase que Fersen était persuadé que la Reine avait eu des bontés pour Barnave, comme elle en avait eu pour lui...Ce qui me semble aller un peu vite en besogne...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Vicq d Azir a écrit:
Quant au fameux écrit de Fersen, incontestablement sous tendu par la jalousie, je l’ai toujours entendu de la façon suivante :
.....On dit que « la Reine couche avec Barnave »...
autrement dit: « je rapporte qu’on dit cela », ce qui n’infère pas qu’il en ait été lui-même convaincu...
.
Entièrement d'accord avec vous . Je suis même convaincue ( moi, pour le coup ) qu'il n'en croit rien . Il la connaît mieux que personne.
Il sait qu'elle n'est pas femme à se donner à tout venant .
Vicq d Azir a écrit:
Je rappelle que de nombreux commentateurs ont déduit de cette phrase qu’il était vraisemblable que Marie-Antoinette ait eu des bontés pour Barnave, d’autant plus qu’elle avait fait la même chose avec lui, Fersen...Ce qui me semble aller un peu vite en besogne... .
Ces nombreux commentateurs sont sciemment des détracteurs.
Par ailleurs, le raisonnement " si elle s'est donnée à Fersen pourquoi pas Barnave ? " est aussi à côté de la plaque ( dirions-nous familèrement ) que celui de Joseph " si elle n'éprouve rien pour son mari, c'est qu'elle est austère par tempérament " .
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Pensez comme bon vous semble, mes amis, mais personnellement je ne crois pas une seule seconde à l'histoire de ce fragment de robe !Mme de Sabran a écrit:
Curieuse histoire, comment se l'était-il procuré ? ... trouvé sur lui lors de sa mort ?!!
Diable ! Il était amoureux .
Je suis presque même étonné que le descriptif ne fasse pas mention de la robe portée par Marie-Antoinette sur le trajet du retour de la berline vers Paris...
Imagine-t-on que Marie-Antoinette fasse parvenir un fragment de robe à cet "enragé", que lui-même le conserve comme une sainte relique jusqu'au jour de son arrestation (chez lui), qu'il le garde précieusement avec lui lors de son long emprisonnement (dans divers lieux), et qu'au jour de sa mort "on" le conserve décrit ainsi de ses propres aveux ?
Quelle aventure !
M'est avis que l'équipe de conservation de Carnavalet va effectuer un sérieux tri de toutes ces "reliques" et autres objets lors de sa réouverture au public.
Dernière édition par La nuit, la neige le Lun 18 Juin 2018, 13:09, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Oui . Tu nous ramènes à la réalité .
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Oui, assez d’accord avec vous, cher LNLN.
On ne peut pas pour autant éliminer l’ attachement que Barnave a ressenti pour la Reine (il apparaît dans ses lettres), l’attachement, le fait de se sentir flatté d’etre distingué par celle qui, il y a peu, était la Reine de France: on n’y peut rien, elle suscitait ça...Ceci n’a d’ailleurs rien à voir avec « tomber amoureux »...
Elle aura provoqué en lui un élan chevaleresque, lui le jacobin de la première heure... Elle lui sera peut être apparue aussi comme une occasion fort opportune de servir ses propres desseins politiques : dans cette histoire, qui manipulait qui???
On ne peut pas pour autant éliminer l’ attachement que Barnave a ressenti pour la Reine (il apparaît dans ses lettres), l’attachement, le fait de se sentir flatté d’etre distingué par celle qui, il y a peu, était la Reine de France: on n’y peut rien, elle suscitait ça...Ceci n’a d’ailleurs rien à voir avec « tomber amoureux »...
Elle aura provoqué en lui un élan chevaleresque, lui le jacobin de la première heure... Elle lui sera peut être apparue aussi comme une occasion fort opportune de servir ses propres desseins politiques : dans cette histoire, qui manipulait qui???
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
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Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Vicq d Azir a écrit:
On ne peut pas pour autant éliminer l’ attachement que Barnave a ressenti pour la Reine
... ni l'estime que Marie-Antoinette lui a portée .
S'il y a manipulation des deux côtés, elle n'est pas seulement calcul, et encore moins entière fourberie.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Non, non, bien sûr. Ah, comme les mots sont des pièges...Il n’y a bien sûr, aucune fourberie, mais calcul, oui...
Ne peut-on imaginer que Marie-Antoinette ait vu alors en Barnave, un homme d’honneur et de conviction, capable de lui témoigner du respect, et, « en même temps », quelqu’un dont on pourra se sévir, au moment où tout s’est effondré pour eux ?
Malgré tout l’amour qu’elle porte à Fersen, c’est bien son plan A LUI qui a échoué. Alors , pourquoi ne pas , sur ce chemin du retour, s’en remettre à un autre, quitte à user de moyens de´séduction dont une femme de sa position est capable ? C’est humain, pragmatique, intelligent...
Je suggère, dans un autre chapitre, que la famille royale, est , après Varennes, à la croisée des chemins:
À l’aller, c’est la voie « Fersen »: éloignement de Paris, orientation de la future politique vers un « despotisme éclairé »pour permettre les réformes.
Au retour, et par la force des choses, la voie « Barnave », c’est à dire la création d’une monarchie constitutionnelle..
Dans les deux cas, il est curieux de le constater, on retrouve deux hommes sincères à qui la rumeur prête une histoire d’amour avec la Reine ( a tort ou à raison...). Ces deux hommes traiteront, à leur façon avec la Reine, et elle seule, pour tenter d’influer sur le cours des évènements...
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Ne peut-on imaginer que Marie-Antoinette ait vu alors en Barnave, un homme d’honneur et de conviction, capable de lui témoigner du respect, et, « en même temps », quelqu’un dont on pourra se sévir, au moment où tout s’est effondré pour eux ?
Malgré tout l’amour qu’elle porte à Fersen, c’est bien son plan A LUI qui a échoué. Alors , pourquoi ne pas , sur ce chemin du retour, s’en remettre à un autre, quitte à user de moyens de´séduction dont une femme de sa position est capable ? C’est humain, pragmatique, intelligent...
Je suggère, dans un autre chapitre, que la famille royale, est , après Varennes, à la croisée des chemins:
À l’aller, c’est la voie « Fersen »: éloignement de Paris, orientation de la future politique vers un « despotisme éclairé »pour permettre les réformes.
Au retour, et par la force des choses, la voie « Barnave », c’est à dire la création d’une monarchie constitutionnelle..
Dans les deux cas, il est curieux de le constater, on retrouve deux hommes sincères à qui la rumeur prête une histoire d’amour avec la Reine ( a tort ou à raison...). Ces deux hommes traiteront, à leur façon avec la Reine, et elle seule, pour tenter d’influer sur le cours des évènements...
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Dernière édition par Vicq d Azir le Lun 18 Juin 2018, 15:47, édité 9 fois
Vicq d Azir- Messages : 3676
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Localisation : Paris x
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Là je suis entièrement d'accord !
Cela ne retire rien à Fersen, mais il n'a pas encore compris qu'il défend une cause perdue.
Cela ne retire rien à Fersen, mais il n'a pas encore compris qu'il défend une cause perdue.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Oui, bien sûr, car il est peut-être hors jeu à partir du drame de Varennes, puisque son plan s’écroule à partir de ce moment...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
René Fonvieille, Barnave et Marie-Antoinette
Duc d'Ostrogothie a écrit:Mme de Sabran a écrit:
Vous pensez que Barnave était épris de Marie-Antoinette, chère Trianon ?
C'est la thèse de certains auteurs. On a retrouvé, dans les papiers de Barnave, des brouillons de lettres à une femme dont il était follement épris et qui se refusa à lui. Un auteur a proposé d'y voir la reine (René Fonvieille, "Barnave et Marie-Antoinette"). Le contenu des lettres laisse à penser que la mystérieuse femme en question était d'un statut social très élevé, Barnave faisant preuve de beaucoup de déférence envers elle, alors qu'il était lui-même un des hommes politiques les plus puissants de son temps. Qui était cette femme ?...
Ah bien écoute, voici une petite présentation de l'ouvrage, de son auteur, de son héros !
René Fonvieille, "Barnave et Marie-Antoinette"
Quand une des plus brillantes figures de la Révolution défend la noblesse…
Je conseille vivement la lecture de trois ouvrages essentiels, très documentés de M. René Fonvieille (1987 à 1989 : « Barnave est la Prérévolution », « Barnave et la Révolution », « Barnave et Marie-Antoinette »). Ils constituent une oeuvre capitale consacrée à Barnave, « l’un des acteurs les plus déterminants et peut-être le plus mal connu de cette Révolution qui a fait connaître au monde entier la notion de Liberté et les Droits de l’Homme ».
« À peine âgé de trente ans, Barnave s’était élevé à la hauteur d’un homme d’État, dont l’action marque pendant un temps les destinées de la France ». M.R. Fonvieille, par une analyse détaillée du rôle de Barnave auprès des souverains après leur retour de Varennes, fait tomber les interprétations romanesques et fantaisistes par certains historiens. Il prouve bien que « …la pensée de Barnave ne fut en rien opposée à celle qu’il exprimait dans ses discours et ses écrits ». La grandeur de la Révolution n’aurait-elle pu éviter ce destin tragique ?
Publié le 15 novembre 2015 par Guy Boulianne
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Duc d'Ostrogothie a écrit:
C'est la thèse de certains auteurs. On a retrouvé, dans les papiers de Barnave, des brouillons de lettres à une femme dont il était follement épris et qui se refusa à lui. Un auteur a proposé d'y voir la reine (René Fonvieille, "Barnave et Marie-Antoinette"). .
Ah oui ?!! C'est intéressant.
Quoique j'imagine bien Barnave avoir un coup de coeur pour la reine, je ne le vois pas déclarant sa flamme ...
Quels sont les arguments de l'auteur ?
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Un portrait prochainement présenté en vente aux enchères...
Antoine Barnave
Jean-Urbain Guérin (1761-1836)
Portrait à vue ovale au crayon sur papier d'Antoine-Pierre-Joseph-Marie Barnave, député du Dauphiné à l'Assemblé Nationale en 1789 et élu Président le 24 Octobre 1790.
Présenté sous passe-partout d'époque à liserés d'encre noire et dorés, et encadré sous verre.
22.5 x 30 cm
Note au catalogue :
Eloquent orateur, il fera parti des députés envoyés pour ramener la famille royale à Paris suite à la fuite à Varennes. Entamant une correspondance avec Marie-Antoinette il rejoint les monarchistes constitutionnels du club des Feuillants ce qui lui vaut d'être taxé de trahison.
Ce portrait a servi à la réalisation de la gravure de la « Collection des portraits des généraux qui se sont le plus distingués dans les guerres de la république française » gravée par Fiesinger et dont un exemplaire est conservé au musée Carnavalet (G.25230).
A.P.J.M. Barnave
Fiesinger, Frantz Gabriel Fiesinger (graveur), d'après Guérin, Jean-Urbain Guérin (auteur du modèle)
Estampe, 18e siècle
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
* Source et infos complémentaires : Osenat - Versailles, vente du 12 mars 2023
Antoine Barnave
Jean-Urbain Guérin (1761-1836)
Portrait à vue ovale au crayon sur papier d'Antoine-Pierre-Joseph-Marie Barnave, député du Dauphiné à l'Assemblé Nationale en 1789 et élu Président le 24 Octobre 1790.
Présenté sous passe-partout d'époque à liserés d'encre noire et dorés, et encadré sous verre.
22.5 x 30 cm
Note au catalogue :
Eloquent orateur, il fera parti des députés envoyés pour ramener la famille royale à Paris suite à la fuite à Varennes. Entamant une correspondance avec Marie-Antoinette il rejoint les monarchistes constitutionnels du club des Feuillants ce qui lui vaut d'être taxé de trahison.
Ce portrait a servi à la réalisation de la gravure de la « Collection des portraits des généraux qui se sont le plus distingués dans les guerres de la république française » gravée par Fiesinger et dont un exemplaire est conservé au musée Carnavalet (G.25230).
A.P.J.M. Barnave
Fiesinger, Frantz Gabriel Fiesinger (graveur), d'après Guérin, Jean-Urbain Guérin (auteur du modèle)
Estampe, 18e siècle
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
* Source et infos complémentaires : Osenat - Versailles, vente du 12 mars 2023
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Antoine Barnave (1761-1793)
Un sujet très intéressant.Merci pour vos lumières
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
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