Louis-Joseph de France, premier Dauphin

Quelques images et informations complémentaires au sujet de la veste présentée précédemment.
Elle sera donc proposée en ventes aux enchères, par l'étude Coutau-Bégarie, ce 22 février prochain, à l'Hôtel Drouot Paris.

Je cite la présentation de la maison de vente (extraits) :

VESTE d'un habit à la française AYANT APPARTENU AU PREMIER DAUPHIN, LOUIS-JOSEPH, dauphin de France (1781-1789).
Largeur aux épaules: 22 cm; H. 75 cm.
Travail français vers 1780/1790.



Modèle à basques et petit col droit en gros de Tours bleu canard brodé de guirlandes de fleurettes et graminées le long de la boutonnière soie crème et vert pomme, le col et soulignant les basques et le poches. Onze boutons en pareil.
Bel état, petits accidents et manques sur la doublure, quelques boutons manquants, bon état général.





Provenance : ancienne collection de la duchesse de Vendôme, née princesse Henriette de Belgique (1870-1948). Puis offerte par elle à Monsieur d'Arnaville.





* Source, infos et images complémentaires ici : http://www.coutaubegarie.com/html/index.jsp?id=77855&np=2&lng=fr&npp=150&ordre=&aff=1&r=

Très très joli, de dos également !

"... le pauvre enfant va de pire en pire !... Tout ce qu'on dit de ce pauvre petit est incroyable ; brise le cœur de la reine ; c'est d'une tendresse extrême pour vous. L'autre jour, il l'a suppliée de déjeuner dans sa chambre ; hélas ! Elle a avalé plus de larmes que de pain..."

Le jour de sa mort, le 4 juin1789, Mme de Laage de Volude et la princesse de Lamballe se rendent à Meudon :

"... Monseigneur Le Dauphin a été exposé dans son cercueil. J'ai été à Meudon avec la princesse pour l'arroser avec l'eau bénite. Tout était blanc et argent partout ; et dans la chambre où il se trouvait il y avait tellement de lumière que je n'avais jamais rien vu de tel ; il avait sa couronne, son épée, ses ordres sur le petit cercueil recouvert d'un drap d'argent et deux rangées de moines de chaque côté qui priaient continuellement, jour et nuit..."


Bien à vous.

C'est si pathétique quand quelqu'un perd un enfant. Le petit Louis-Joseph était si courageux car il savait qu'il allait mourir. Le sang des Habsbourg et des Bourbons réunis, ce n'est guère étonnant.

Pendant ce temps, poursuit le comte de Fleury
le Dauphin, un enfant de sept ans doué des plus heureuses dispositions, dépérissait d'une maladie de langueur.

Comme presque tous ceux que la mort prend jeunes, il est plus raisonnable que son âge ne le comporte, il est précoce dans ses réflexions, montre le sérieux excessif des enfants qui jouent peu et aiment à lire. On a cité des mots de lui : quel enfant royal n'a pas légué des mots à l'histoire? mais ceux-là semblent vrais et les témoins qui les rapportent sont dignes de foi. Un de ses compagnons a cassé une porcelaine à laquelle la Reine tenait beaucoup. De peur d'être grondé il s'enfuit, et le Dauphin, accusé du délit, ne se défend pas. On le punit, il est privé pendant, trois jours de sa promenade à Trianon. Mais l'autre enfant est revenu et a avoué sa faute. On s'étonne que le prince n'ait rien dit : « Est-ce à moi d'accuser quelqu'un ? » fut sa réponse.

( Marc de Bombelles )

A vrai dire, dès que les deux garçons du couple royal, sont évoqués, je pense à leurs sorts pathétiques, et mon esprit se couvre de brumes.

Il est affreux de songer qu'à tout prendre, le sort du second fut pire.

Oui, réduit à l'isolement, l'obscurité, la crasse et de là la maladie qui galope sans discontinuer. Je suis sidéré par ce traitement inhumain décidé en haut lieu par le Comité de Salut Public.
J'ai lu "La Chambre" de Françoise de Chandernagor, et à chaque page mon émotion se serrait de terreur face à l'abandon de cet enfant.

Présenté prochainement en vente aux enchères :

DEJEAN , Ecole française du XVIIIe siècle
Illumination de l'Arc de Triomphe élevé dans le jardin de Monsieur le Commandant de la Marine le 4 octobre 1781, à l'occasion de la naissance de monseigneur le Dauphin
Plume et encre de Chine, lavis gris et rehauts de gouache
51 x 75 cm
Signé « Dejean » sur le montage en bas à gauche



Note au catalogue :

La naissance du Dauphin, attendue depuis onze longues années, survient enfin le 22 octobre 1781 à Versailles. L'explosion de joie provoquée par cette naissance providentielle se traduit par de nombreuses fêtes, tant à Versailles qu'à Paris, et en province dès que la nouvelle se propage.
Les illuminations nocturnes qui accompagnent les banquets rivalisent d'audace.

Nous n'avons pas retrouvé de trace historique de celle que nous représentons, mais il semble qu'il s'agisse de l'emplacement de la place Louis XV, la future place de la Concorde.

* Source et infos complémentaires : Auction Art Remy Le Fur & Associés - Succession Olivier Aaron (8 oct. 2019)


Première question : chez quel Commandant de la Marine ? Et dans quelle ville ?

La maison de vente suggère la place Louis XV.
Mais l'Hôtel dit de la Marine n'est alors que celui du Garde Meuble.
Le comte de La Luzerne (nommé secrétaire d'Etat à la Marine en 1787) n'y installe son secrétariat qu'en 1789 (accueilli dans une partie du Garde Meuble par son cousin Thierry de Ville d'Avray).

Aussi, et sauf erreur de ma part, les Commandants de la Marine n'étaient-ils nommés pour administrer des ports ?
Peu importe la date.

Bon. Mystère.  


Seconde question : pourquoi une fête donnée le 4 octobre 1781 ?  
Louis-Joseph est né le 22 !
Une erreur dans la lecture difficile de la date inscrite ?



Plus logiquement, les fêtes ont été organisées en France après l'heureux évènement.

Illumination de la rotonde élevée sur la grande place de Lille, le 20 novembre 1781
Louis Joseph Masquelier dit le Père (Cysoing 1741 - Paris 1811)
Plume et encre noire, lavis gris et rehauts de gouache blanche sur papier beige
10 x 17 cm
Annoté sur le montage : Vue du cirque élevé sur la grande place de Lille en Flandres le 20 novembre 1781 à l'occasion de la naissance de Monsieur le Dauphin, croquis d'après nature par L.J. Masquelier


Pour ce qui concerne les fêtes publiques données dans la capitale, et pour revenir à l'éventualité de la place Louis XV illustrée sur le dessin présenté aux enchères, rappelons que la reine et le roi ne se rendent à Paris que le 21 janvier 1782.

Passage de Marie-Antoinette place Louis XV à l’occasion de la naissance du Dauphin
Jean-Michel Moreau dit le Jeune
Aquarelle, XVIIIe siècle
Image : Néret-Minet SVV. M. Latreille.

A l'occasion des cérémonies des relevailles données à Notre Dame et à Sainte-Geneviève, les fêtes qui suivirent pendant deux jours furent données à l'Hôtel de Ville et Place de Grève, somptueusement réaménagée pour l'occasion.

L'arrivée de la reine à l'Hôtel de ville le 21 janvier 1782
Pierre-Antoine Demachy
Vers 1782
Note au verso : "Vue perspective de la décoration et du feu d'artifice à l'Hotel de Ville de Paris / en présence de leurs majestés à l'occasion de la naissance de monseigneur le dauphin. / le 21 janvier 1782."
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris

Arrivée de la Reine à l'Hôtel de Ville.
Fêtes données au Roi et à la Reine, par la Ville de Paris, le 21 Janvier 1782, à l'occasion de la Naissance de Monseigneur le Dauphin.
Estampe, Jean-Michel Moreau le Jeune
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris

Salle provisoire construite à l’occasion des fêtes de la naissance du dauphin, place de l’Hôtel de Ville le 21 janvier 1782
Pierre-Louis Moreau-Desproux
Dessin à la plume, lavis et aquarelle, 1782
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris

Vue perspective de la décoration et du feu d'artifice tiré à l'Hôtel de ville de Paris en présence de leurs majestés à l'occasion de la naissance de monseigneur le dauphin le 21 janvier 1782
Victor-Jean Nicolle
Eau-forte et burin, vers 1782
Image : Bibliothèque de l'INHA, OC 38. Cliché INHA

Fêtes données au roi et à la reine, par la ville de Paris le 21 janvier 1782 à l’occasion de la naissance de monseigneur le Dauphin
Le feu d'artifice.
Estampe, Jean-Michel Moreau dit le Jeune
Image : Bibiliothèque de l’INHA, collection Jacques Doucet

Voir d'autres illustrations des festivités dans notre sujet : Jean-Michel Moreau le Jeune, dessinateur des Menus Plaisirs du roi

Et voici un extrait des Mémoires secrets de Bachaumont qui relate les préparatifs de cet évènement parisien.
Les critiques sont déjà là...









Et les jours de la fête, ce n'est pas mieux. Que d'emmerdements !
Ni le festin, ni le feu d'artifice sont appréciés...





....  (La fête est donnée Place de Grève)

Et pour le bal masqué, le lendemain...




Intérieur de la Salle construite dans la Place de Grève, à l'occasion de la Naissance de M.gr le Dauphin, où Leurs Majestés ont diné et ont vû tirer le Feu d'Artifice le 21 Janvier 1782 et laquelle a ensuite servi pour le Bal masqué que la Famille Royale a honoré de sa présence le mercredi 23 du même mois.
Estampe, XVIIIe siècle
Image : Bibliothèque Nationale de France


Feu d'artifice tiré sur la place de Grève, le 21 Janvier 1782, à l'occasion de la naissance du Dauphin.
Desrais ou Desray, Claude-Louis (1746-1816), dessinateur
Dessin, 1782
Au recto, en bas à gauche, manuscrit à l'encre de chine noire : "C.L.Desrais del.1782"
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris


Le festin Royal
Fêtes données au Roi et à la Reine par la Ville de Paris, Le 23 janvier 1782, à l'occasion de la Naissance de Monseigneur le Dauphin
Moreau, Jean-Michel (dit Moreau le Jeune), graveur et dessinateur
Estampe, 1782
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris


Le Bal Masqué
Fêtes données au Roi et à la Reine par la Ville de Paris, Le 23 janvier 1782, à l'occasion de la Naissance de Monseigneur le Dauphin,
Inventé par P. L. Moreau, Chevalier de l'Ordre du Roi, Architecte de Sa Majesté, Maître Général des Bâtimens de la Ville en 1782.
Dessiné d'après nature et gravé par J. M. Moreau le jeune, dessineur et graveur du Cabinet du Roi (...)
Moreau, Jean-Michel (dit Moreau le Jeune), graveur et dessinateur
Moreau-Desproux, Pierre-Louis (Paris, en 1727 - Paris, 09–07–1794), architecte
Estampe, 1782
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris

Merci, cher ami.

La nuit, la neige a écrit:

...    

La reine ne manquait pas de répartie !!!  
Ces festivités sont l'occasion de mesurer l'abîme qui se creuse et la fermentation qui enfle .

Oui, amusant...

Puisque cet extrait des Mémoires secrets nous dit que...



Voici une autre illustration d'une scène de réjouissances, située cette fois-ci aux Halles...

Réjouissances données par la ville de Paris aux Halles, le 21 janvier 1782, à l'occasion de la naissance du dauphin
Philibert-Louis Debucourt (1755-1832)
Huile sur toile, 1782
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Image :  Publication de l'Ecole Nationale des Chartes

Présentation sur le site internet du Musée Carnavalet :

Le peintre a représenté très fidèlement la Place des Halles, à l'Est du chevet de l'église Saint-Eustache, telle qu'elle se présentait à la fin de l'Ancien Régime.
Au centre de la composition, la Fontaine des Halles, datant de 1605.
Vers la droite, le point dominant de la composition est formé par le Pilori, au haut toit pointu, où étaient exposés les banqueroutiers, mendiants et valets insolents.  
Derrière le pilori et la fontaine, les deux grands bâtiments en longueurs sont, à droite, la Halle à la Marée, à gauche, la Halle à la Saline.

À l'occasion de la visite du couple royal, de magnifiques cérémonies se déroulèrent à l'Hôtel de Ville, du 21 au 23 janvier 1782 – banquet, bal, feux d'artifice, etc.
Aux mêmes moments, des "réjouissances populaires" furent organisées sur diverses places et carrefours de Paris, avec distribution de vin, buffets et orchestres en plein air.



À l'extrême gauche du tableau on remarque un groupe représentant le roi, la reine, Madame Élisabeth et Madame Royale, accompagnés d'un garde, venus contempler le bal populaire.
Il est peu probable qu'une telle visite ait eu lieu ; la présence du roi à ici valeur de symbole.

En effet !



Et puisque nous "fêtons" cet évènement, il était temps de présenter dans ce sujet l'acte de naissance / baptême du dauphin...

Naissance de Louis-Joseph-Xavier-François, dauphin de France.
Archives Nationales, Yvelines
Image : Michelon2805 / Wikiwand

Baptisé par cet ..... de Rohan !
Les "très hauts, très puissants, très excellents etc." me font toujours autant délirer !


Marie-Antoinette n'a pas signé !    


De nombreuses illustrations concernant la naissance du dauphin (et non pas les réjouissances), sont présentées dans ce sujet :

Illustrations des naissances des enfants de Marie-Antoinette

La nuit, la neige a écrit:
Les "très hauts, très puissants, très excellents etc." me font toujours autant délirer !

Ce n'est qu'une formule.   Ne la prends pas au pied de la lettre !  

De même, le roi écrit au premier quidam venu  " Cher et bien aimé Untel ".
C'est l'usage, c'est tout .

On trouve la formule "très haut et très puissant seigneur, dame, demoiselle etc." dans tous les actes paroissiaux, partout en France y compris pour la petite noblesse campagnarde.
Les notables ont leurs qualificatifs spécifiques selon leur activité et leur statut social. On trouve aussi la mention "bourgeois de", et plus modestement "honorable personne".
Pour les autres, c'est à dire l'immense majorité de la population, les actes mentionnent quelquefois un métier mais le plus souvent rien du tout !

La galerie Kugel nous fait découvrir cette belle aquarelle de Demachy nous montrant les illuminations de la place Louis XV à l’occasion de la naissance du prince :

Merci Gouv' !
Dommage que la vue soit rognée, ce doit être une bien belle aquarelle. Nous avons là une vue de détail sur l'emplacement du pont-tournant.

Cependant, Je ne suis pas sûr que cette illustration concerne la naissance du premier dauphin.  

Voir nos précédents messages où nous disions que les festivités se déroulent principalement à l'Hôtel de Ville.

Je n'ai pas mes livres avec moi, mais il me semble qu'illuminations et feu d'artifice furent donnés place Louis XV seulement à l'occasion de la naissance du duc de Normandie, donc en 1785.
C'est le comte d'Aranda, l'ambassadeur d'Espagne à Paris, qui fait donner ce feu d'artifice depuis son hôtel particulier.

Le musée Carnavalet conserve cette huile sur toile du même peintre, et la présente plutôt comme une illustration d'une fête donnée à l'occasion de la naissance du duc de Normandie mais en 1782...    


Feu d'artifice tiré à l'occasion de la naissance du duc de Normandie
Pierre-Antoine Demachy
Huile sur toile marouflée sur bois
Vers 1782
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris.

Présentation du musée :

Inscription sur une étiquette au revers du panneau : " feux d'artifice impromptue / tiré sure l'hotel de Lambasadeure / despagne au passage de la reine / pour la naisance du duc de normandie / par le sieur Ruggieri peint par / Machi / Du cabinet du duc de Choiseuil ".

Feu d'artifice tiré du toit de l'ambassade d'Espagne, le 21 janvier 1782, à l'occasion de la naissance du duc de Normandie,    place Louis XV (actuelle place de la Concorde). Hôtel de Crillon et garde-meuble (actuel ministère de la marine).

En 1782, ce qui est aujourd'hui l'hôtel Crillon, était loué au comte d'Aranda   , ambassadeur d'Espagne. Ce feu d'artifice clôturait la journée festive commencée par une visite de la Reine à l'Hôtel de Ville le même matin.

Hier soir,  l'émission " L'ombre d'un doute " nous a emmenés au château de Champ de bataille .  
Son propriétaire, Jacques Garcia, nous a montré le petit fauteuil roulant de Louis-Joseph .

Dans ce château, trop de merveilles tuent la merveille.
C'est quand même une incroyable collection et un lieu très agréable pour s'y promener.

Mr de Talaru a écrit:
un lieu très agréable pour s'y promener.

... ce que nous fîmes ensemble d'ailleurs, mon cher François !

Sur le petit fauteuil roulant :
Au début de l’année 1789, Louis-Joseph perd la flexibilité de ses mains et de ses jambes et doit garder le lit en permanence où il souffre d’un corset qui doit redresser sa colonne vertébrale déformée. Ses rares sorties dans les jardins se font dans un fauteuil roulant.

Je viens de comprendre ! Les manivelles que je croyais être faites pour se mouvoir (comme sur le fauteuil de Couthon) doivent unqiuement être directionelles ici

Mme de Sabran a écrit:
Hier soir,  l'émission " L'ombre d'un doute " nous a emmenés au château de Champ de bataille .  
Son propriétaire, Jacques Garcia, nous a montré le petit fauteuil roulant de Louis-Joseph .

Quel objet incroyable. A la fois beau et triste. Etrange sensation.

Bonsoir,
Je découvre votre site et j en profite pour vous poser une question au sujet de ce premier Dauphin mort à Meudon de tuberculose osseuse .
Dans sa biographie sur Louis XVI , J.C, Petitfils ( p 658 et 659 ) écrit que le roi avait ordonné l inoculation à la Muette et que de ce fait se sentait responsable de son décès.
Or ,sauf erreur et malgré quelques recherches, je reste dans le plus grand des doutes , le vaccin n ayant été découvert qu' au début du XXe s.
Quelqu'un pourrait -il éclairer ma lanterne ?
Merci !

Pour les vaccins voilà ce que j'avais trouvé 

https://www.facebook.com/groups/1105438329584791/permalink/3400739760054625/
C'est une info médicale de l'époque sur les vaccins. Sait on d'où venait cette petite vérole et comment elle apparaissait ?

Bonsoir, Cherami !   
Soyez le bienvenu parmi nous.   Je trouve que vous avez choisi un très joli pseudonyme .   
 Le petit prince subit une inoculation de la variole en 1785.  Il souffrait déjà à ce moment-là d'une santé fragile ( fortes fièvres ) . Il me semble me souvenir que le docteur Brunier prétendait que c'était sa nourrice qui lui avait transmis la tuberculose . 
J'ai le livre de Philippe Delorme sur les Enfants de France . Il faudrait que je le recherche demain .