Louis-Charles de France, dit Louis XVII
+17
Monsieur de Coco
Lady Bess
Duc d'Ostrogothie
Dominique Poulin
Boris Grey
MARIE ANTOINETTE
Comte d'Hézècques
Vicq d Azir
pilayrou
Lucius
Gouverneur Morris
Teresa-Cabarrus
Comtesse Diane
La nuit, la neige
Trianon
Mme de Sabran
fleurdelys
21 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Sa famille française :: Les enfants de Marie-Antoinette
Page 5 sur 14
Page 5 sur 14 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 9 ... 14
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Nul n'a mentionné hier le 8 juin, date de la mort de Louis XVII.
Avant que tout le monde ne se lève je nous corrige.
Bien sûr certains nous rappelleront que ce n'est que la date officielle de la mort du petit Roi...
Mais pour tous, ce doit être le jour souvenir de sa disparition dramatique.
Ne lui volons pas sa mort...
Bien à vous.
Avant que tout le monde ne se lève je nous corrige.
Bien sûr certains nous rappelleront que ce n'est que la date officielle de la mort du petit Roi...
Mais pour tous, ce doit être le jour souvenir de sa disparition dramatique.
Ne lui volons pas sa mort...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Voici des portraits peu connus de Louis XVII:
fleurdelys- Messages : 668
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 54
Localisation : Québec
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
En voici d`autres :
fleurdelys- Messages : 668
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 54
Localisation : Québec
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Voici un portrait de Louis Charles à l`âge de trois ans
Il paraît que André Castelot a écrit dans son livre sur Marie Antoinette que la reine aurait conservé cette miniature jusqu à la conciergerie et puis elle fut retrouvée par Courtois sous le matelas de Robespierre avec les autres objets comme la dernière lettre à Madame Élisabeth.
Il paraît que André Castelot a écrit dans son livre sur Marie Antoinette que la reine aurait conservé cette miniature jusqu à la conciergerie et puis elle fut retrouvée par Courtois sous le matelas de Robespierre avec les autres objets comme la dernière lettre à Madame Élisabeth.
fleurdelys- Messages : 668
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 54
Localisation : Québec
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
fleurdelys a écrit:Voici un portrait de Louis Charles à l`âge de trois ans
Il paraît que André Castelot a écrit dans son livre sur Marie Antoinette que la reine aurait conservé cette miniature jusqu à la conciergerie et puis elle fut retrouvée par Courtois sous le matelas de Robespierre avec les autres objets comme la dernière lettre à Madame Élisabeth.
Ce portrait est charmant, et on y reconnaît bien les traits de sa mère Marie-Antoinette - surtout le front et le menton. Mais ses yeux.... tellement beaux!! Il aurait été un homme extrêmement séduisant.
Invité- Invité
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Voici un Louis Charles en deuil quand son frère est décédé.
fleurdelys- Messages : 668
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 54
Localisation : Québec
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Procès-verbal signé de la reconnaissance de Louis XVII par l'armée de Condé anciennement "clos, cacheté des cachets des signataires et déposé en dépôt public de la ville de Villingen", le "mardi 29 janvier 1793".
Tamponné "Archives du Royaume. Section histoire" et "Archives nationales".
Ce procès verbal a été rédigé au quartier général de l'armée de Condé dans l'actuel Bade-Wurtemberg.
Il reprend le discours du prince de Condé à la fin du service célébré "pour le repos de l'âme" de Louis XVI. En effet, huit jours auparavant, le roi de France déchu venait d'être exécuté au terme d'un procès retentissant au sein de l'Assemblée nationale (cf. AE/I/5/7, AE/I/5/8, AE/I/5/11, AE/I/7-8/1).
Un service religieux a été donné en présence d'une partie de la noblesse, refugiée en Allemagne, pour reconnaître le successeur de Louis XVI: "une longue douleur n'épuisera jamais la force de nos larmes (...) mais vous scavez, Messieurs, qu'il est de principe que le Roi ne meurt pas en France (...) Le Roi est mort...Vive le Roi!!" Ce procès verbal vise ouvertement à "servir de témoignage en des tems (sic) plus heureux" de l'allégeance de la noblesse au jeune Louis XVII, enfermé à Paris.
Ces propos reflètent aussi l'ambiguïté de la situation pour ces émigrés français qui répugneront à se battre contre des "patriotes" révolutionnaires, Français comme eux. Les alliés étrangers craindront souvent cette "fraternité sous-jacente" (cf. F. de Baudus et N. Garnier, Le duc d'Enghien, Chantilly, musée Condé, janvier 2002, p.11).
Les grands généraux de l'armée des émigrés, les princes Bourbon en tête, ont signé. On notera que les Archives nationales conservent des papiers de Jean Louis Marie Le Bascle, marquis d'Argenteuil (1784), dans la sous-série T 65.
Tamponné "Archives du Royaume. Section histoire" et "Archives nationales".
Ce procès verbal a été rédigé au quartier général de l'armée de Condé dans l'actuel Bade-Wurtemberg.
Il reprend le discours du prince de Condé à la fin du service célébré "pour le repos de l'âme" de Louis XVI. En effet, huit jours auparavant, le roi de France déchu venait d'être exécuté au terme d'un procès retentissant au sein de l'Assemblée nationale (cf. AE/I/5/7, AE/I/5/8, AE/I/5/11, AE/I/7-8/1).
Un service religieux a été donné en présence d'une partie de la noblesse, refugiée en Allemagne, pour reconnaître le successeur de Louis XVI: "une longue douleur n'épuisera jamais la force de nos larmes (...) mais vous scavez, Messieurs, qu'il est de principe que le Roi ne meurt pas en France (...) Le Roi est mort...Vive le Roi!!" Ce procès verbal vise ouvertement à "servir de témoignage en des tems (sic) plus heureux" de l'allégeance de la noblesse au jeune Louis XVII, enfermé à Paris.
Ces propos reflètent aussi l'ambiguïté de la situation pour ces émigrés français qui répugneront à se battre contre des "patriotes" révolutionnaires, Français comme eux. Les alliés étrangers craindront souvent cette "fraternité sous-jacente" (cf. F. de Baudus et N. Garnier, Le duc d'Enghien, Chantilly, musée Condé, janvier 2002, p.11).
Les grands généraux de l'armée des émigrés, les princes Bourbon en tête, ont signé. On notera que les Archives nationales conservent des papiers de Jean Louis Marie Le Bascle, marquis d'Argenteuil (1784), dans la sous-série T 65.
Invité- Invité
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Habit et pantalon ayant appartenu à Louis XVII, Louis Charles de France, duc de Normandie, (1785 – 1795)
Vers 1792
Taffetas de soie rose, boutons ronds en bois recouverts de fils de soie roses.
Habit : Gal 1992.478.1 et pantalon : Gal 1987.2.47
Aquisition Ville de Paris
Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris
Vers 1792
Taffetas de soie rose, boutons ronds en bois recouverts de fils de soie roses.
Habit : Gal 1992.478.1 et pantalon : Gal 1987.2.47
Aquisition Ville de Paris
Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris
Dans les années 1790, l’aristocratie française, à l’imitation de la reine Marie-Antoinette, adopte un habillement d’un genre nouveau pour les jeunes garçons : le costume dit « à la matelote » ou « à la marinière », inspiré par la mode anglaise. L’élément novateur est le pantalon, emprunté au vestiaire paysan et marin d’Ecosse et d’Irlande. Souvent rattaché à une veste boutonnée, il est associé à une chemise à col plissé et à une ceinture drapée à la taille. Le costume du dauphin, proche de l’habit à « la matelote » est un bon témoignage de l’anglomanie des années 1780. Á la veste s’est substitué ici un habit à col haut et à revers, imitation des habits à col rabattu masculins, l’ensemble tenant à la fois du vestiaire purement enfantin et de celui des adultes.
Bien à vous.
Dernière édition par Majesté le Mar 09 Déc 2014, 17:49, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Habit, gilet et culotte ayant appartenu à Louis XVII, Louis Charles de France, duc de Normandie, (1785 – 1795)
Vers 1792
Toile de coton rayée, beige, marron. Boutons en bois recouverts de tissu
Gal 2003.64.2abc
Acquisition Ville de Paris
Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris
Vers 1792
Toile de coton rayée, beige, marron. Boutons en bois recouverts de tissu
Gal 2003.64.2abc
Acquisition Ville de Paris
Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris
Si cet ensemble suit la mode enfantine aristocratique, frac cintré à grand col rabattu, pantalon à pont, gilet droit à double boutonnage et col à revers, il est néanmoins taillé dans une toile de coton rayée très simple. Ce qui peut s’expliquer par les conditions de vie modestes de la famille royale aux Tuileries, plus tard, emprisonnée au Temple. Confectionné pour un enfant mesurant environ 1m20, soit de 7-8 ans, il aurait été fabriqué en 1792 ou dans les premiers mois de 1793, période correspondant à la fin du séjour du dauphin aux Tuileries ou au début de son enfermement au Temple. La carrure de l’habit est impressionnante par son étroitesse, 30 cm au point le plus large, ce qui ne peut que susciter des interrogations quant à la silhouette réelle de l’enfant.
Les trois vêtements furent conservés par Jean-Baptiste Cléry, valet de chambre de Louis XVI, lors de son séjour dans la prison du Temple puis par la famille Cléry qui ne s’en sépara qu’en 1882. Passé plusieurs fois en vente, il est entré définitivement dans les collections publiques en 2003.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Chemise ayant appartenu à Louis XVII, Louis Charles de France, duc de Normandie (1785 – 1795)
Vers 1790 - 1792
GAL 2003.64.1
Acquisition Ville de Paris
Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris
Vers 1790 - 1792
GAL 2003.64.1
Acquisition Ville de Paris
Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris
Jusqu’à l’âge de cinq ans, fillettes et garçonnets portent des chemises aux formes semblables à celles des femmes. Passé cet âge, les garçons ont alors droit à deux vêtements masculins, de dessous et de dessus, la chemise et la culotte. La chemise du duc de Normandie est une chemise d’homme : encolure arrondie ouverte et volantée, forme droite et non évasée, fentes latérales au bas de la chemise, manches longues, ici boutonnées. Elle est coupée dans une toile de lin très fine de grande qualité. Les coutures particulièrement soignées sont proches de celles d’un corsage qui aurait appartenu à la reine Marie-Antoinette, lui aussi conservé à Galliera. La chemise est marquée d’une petite couronne brodée au point de croix, en fils de soie rouge, placée sur l’un de ses côtés.
Elle est conservée à la fois comme un souvenir historique et un témoignage extrêmement rare de pièce de lingerie enfantine.
Bien à vous.
Invité- Invité
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Est-ce bien Louis XVI ... ou Pierre Tchernia ?
Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Voici un extrait des mémoires de Mme de Tourzel, gouvernante des enfants de France pendant les années 1789 à 1795, à propos de Louis-Charles :
Louise-Élisabeth-Félicité-Françoise-Armande-Anne-Marie-Jeanne-Joséphine de Croy-Havré, duchesse de Tourzel a écrit:
Les promenades de la Reine et de ses enfants se bornèrent au jardin des Tuileries, où l'on avait fait accommoder un petit terrain entouré de treillages, pour la promenade particulière de Mgr le Dauphin, qui y allait accompagné d'un commandant de bataillon et de quatre soldats de la garde nationale.
Ce jeune prince, extrêmement avancé pour son âge, me demandait souvent la raison de son changement de situation, et me disait : « Je vois bien qu'il y a des méchants qui font de la peine à papa, et je regrette nos bons gardes du corps, que j'aimais bien mieux que ces gardes-là, dont je ne me soucie pas du tout. »
Je lui répondis que le Roi et la Reine seraient très-fâchés s'il n'était pas honnête vis-à-vis de la garde nationale, et s'il parlait devant elle de son désir de revoir les gardes du corps ; qu'il fallait toujours les aimer, mais n'en parler qu'entre nous et espérer que des temps plus heureux permettraient au Roi de les rappeler auprès de sa personne. — « Vous avez raison », dit-il ; et de ce moment il cessa d'en parler publiquement. Sa mémoire était admirable, et il avait une pénétration d'esprit si singulière, qu'il faisait, dès l'âge de quatre ans, les réflexions les plus justes sur ce qu'il voyait et ce qu'il entendait.
Il avait pour instituteur l'abbé Davauz, qui l'avait été du premier Dauphin et de Madame. C'était un homme de mérite, et qui savait tellement se mettre à la portée des enfants, que le moment de l'étude était pour eux une récréation. Il était très-aimé de Mgr le Dauphin, et il l'avait avancé à un point incroyable, trouvant toujours le moyen de lui apprendre, dans ses jeux, quelque chose d'utile et d'agréable. Ce jeune prince était extrêmement curieux, faisait des questions sur tout ce qu'il voyait. Il s'apercevait très-bien si les réponses qu'on lui faisait étaient justes ou non, et avait même alors des reparties assez plaisantes. Un jour que je le reprenais sur quelque chose qu'il avait dit mal à propos, une personne qui était chez moi lui dit en badinant : « Je parie que madame de Tourzel a tort, et que Monsieur le Dauphin a toujours raison. »
« Monsieur, lui dit-il en riant, vous êtes un flatteur, car je me suis mis en colère ce matin. »
Il voulut faire l'essai de ce qu'il avait à attendre de moi, et voir si je saurais lui résister. Il se refusa, en conséquence, à quelque chose que je lui demandais, et me dit du plus grand sang-froid: « Si vous ne faites pas ce que je veux, je crierai ; on m'entendra de la terrasse, et qu'est-ce que l'on dira ? » — « Que vous êtes un méchant enfant. » — « Mais si mes cris me font mal ? » — « Je vous ferai coucher, et je vous mettrai au régime d'un malade. »
Alors il se mit à crier, à taper des pieds, et à faire un tapage affreux. Je ne lui dis pas une parole ; je fis faire son lit, et je demandai un bouillon pour son souper. Alors il me regarda fixement, cessa ses cris, et me dit : « J'ai voulu voir de quelle manière je pourrais vous prendre ; je vois que je n'ai d'autre moyen que de vous obéir ; pardonnez-moi, je vous promets que cela n'arrivera plus. »
Le lendemain, il dit à la Reine : « Savez-vous qui vous m'avez donné pour gouvernante ? C'est madame Sévère. »
Comme je ne le tourmentais jamais sans raison, et qu'il aimait à venir chez moi et à voir du monde, il prit bientôt pour moi et pour ma fille Pauline une véritable affection. Il nous disait souvent de la manière la plus aimable: « Mon Dieu ! que je me trouve heureux avec vous ! » Et ma Pauline, il l'aimait au point d'en être jaloux, et c'était la chose la plus plaisante que de voir son petit dépit, s'il croyait qu'elle aimait mieux une autre personne que lui.
Le régiment de Flandre vint me faire une visite de corps en arrivant à Versailles. On parla de cette visite devant Mgr le Dauphin, qui témoigna à la Reine le plus grand désir d'en être témoin. « Mais vous ne saurez que dire à ces messieurs », lui dit cette princesse. — « Ne soyez pas en peine, maman, je ne serai pas embarrassé. » A peine tous les officiers furent-ils entrés, que le jeune prince dit à ceux qui étaient au premier rang : «Je suis, messieurs, ravi de vous voir, mais bien fâché d'être trop petit pour vous apercevoir tous. » Puis remarquant un officier qui était très-grand: « Monsieur, lui dit-il, portez-moi dans vos bras, pour que je voie tous ces messieurs. » Et alors il dit avec une gaieté charmante: « Je suis bien aise, messieurs, d'être au milieu de vous tous. »
Tous les officiers étaient transportés et attendris en voyant, dans un âge aussi tendre, un enfant aussi aimable et aussi intéressant, à la veille peut-être d'éprouver de grands malheurs.
Quoiqu'il eût la plus grande facilité pour apprendre tout ce qu'il voulait, il trouvait si ennuyeux d'apprendre à lire, qu'il ne se donnait aucune peine pour y parvenir ; et comme la Reine lui disait qu'il était honteux de ne pas savoir lire à quatre ans : « Eh bien ! maman, je le saurai pour vos étrennes. » A la fin de novembre, il dit à l'abbé Davauz : « Il faut cependant que je sache combien j'ai de temps jusqu'au jour de l'an, puisque j'ai promis à maman de savoir lire pour ce jour-là. »
Apprenant qu'il n'avait plus qu'un mois, il regarda l'abbé Davauz, et lui dit avec un sang-froid inconcevable : « Donnez-moi, je vous prie, mon bon abbé, deux leçons par jour, et je m'appliquerai tout de bon. »
Il tint parole, et entra triomphant chez la Reine, tenant un livre à la main, et se jetant à son cou : « Voilà vos étrennes, lui dit cet aimable enfant ; j'ai tenu ma promesse, et je sais lire à présent. »
Sa gaieté et ses grâces faisaient tout l'amusement de la Reine, qui n'avait d'autre distraction que celle que lui procuraient ses enfants.
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Petit Normand avait écrit dans le C.D.B. :
J'ai une autre anecdote où prend part l'abbé d'Avaux. Cela se passe encore aux Tuileries. La leçon de grammaire de Louis-Charles commence, comme toujours sous le regard maternel de Marie-Antoinette.
- Hier, commença l'abbé, je vous ai parlé de la différence entre affirmatif, comparatif et superlatif. Mais vous aurez tout oublié?
- Vous vous trompez, Monsieur l'abbé, répond Louis-Charles. Et pour preuve, je vous donne les trois. L'affirmatif, c'est quand je dis "mon abbé est un bon abbé. Le comparatif, quand je dis mon abbé est meilleur qu'un autre abbé.
A ce moment, il se tourne vers sa maman.
- Et le superlatif, c'est quand je dis que ma maman est la plus aimable et la plus aimée de toutes les mamans.
Et alors Marie-Antoinette, qui en a les larmes aux yeux, le serre très fort dans ses bras. .....
Craquant, vous ne trouvez pas? A raconter pour la fête des mères, en tout cas!
.
Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Mme de Sabran a écrit:
Petit Normand avait écrit dans le C.D.B. :
J'ai une autre anecdote où prend part l'abbé d'Avaux. Cela se passe encore aux Tuileries. La leçon de grammaire de Louis-Charles commence, comme toujours sous le regard maternel de Marie-Antoinette.
- Hier, commença l'abbé, je vous ai parlé de la différence entre affirmatif, comparatif et superlatif. Mais vous aurez tout oublié?
- Vous vous trompez, Monsieur l'abbé, répond Louis-Charles. Et pour preuve, je vous donne les trois. L'affirmatif, c'est quand je dis "mon abbé est un bon abbé. Le comparatif, quand je dis mon abbé est meilleur qu'un autre abbé.
A ce moment, il se tourne vers sa maman.
- Et le superlatif, c'est quand je dis que ma maman est la plus aimable et la plus aimée de toutes les mamans.
Et alors Marie-Antoinette, qui en a les larmes aux yeux, le serre très fort dans ses bras. .....
boudoi30 :c^ùù!!: boudoi30
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Petit Normand toujours :
Abbé de Quimper, Guillaume d'Avaux était le précepteur de Madame Royale et de Louis-Charles avant que celui-ci ne passe aux hommes. Il leur apprenait la lecture, l'écriture, la grammaire, le calcul, l'Histoire, la mythologie et bien sûr leur enseignait le catéchisme. L'abbé a survécu à la Révolution et est mort en 1822. Louis-Charles l'adorait, au point de l'appeler son second père. Pour cela, je l'aurais bien mis dans les relations amicales, mais il semble que Marie-Antoinette ne l'aimait pas du tout. Alors, ne pouvant tout de même le mettre dans les relations conflictuelles, je le mets dans les relations "neutres"...
Voici comment Marie-Antoinette parle de lui dans sa lettre à Mme de Tourzel :
L'abbé d'Avaux peut être fort bon pour apprendre les lettres à mon fils, mais du reste, il n'a ni le ton ni même ce qu'il faudrait pour être auprès de mes enfants. C'est ce qui m'a décidée, dans ce moment, à lui retirer ma fille. Il faut bien prendre garde qu'il ne s'établisse hors les heures des leçons chez mon fils. C'est une des choses qui a donné le plus de peine à Mme de Polignac, et encore n'en venait-elle pas toujours à bout, car c'était la société des sous-gouvernantes. Depuis dix jours, j'ai appris des propos d'ingratitude de cet abbé qui m'ont fort déplu.
Ce n'était vraiment pas le grand amour! Mais vu que l'abbé est resté auprès de la Famille Royale au moins jusqu'aux sept ans de Louis-Charles (et ce malgré la pression terrible faite aux prêtres réfractaires), je pense que ses relations avec la Reine ont dû sensiblement s'améliorer depuis cette lettre datée du 24 juillet 1789. Je me demande tout de même bien d'où venait cette aversion...
.
Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Mme de Sabran a écrit:
Petit Normand toujours :
Voici comment Marie-Antoinette parle de lui dans sa lettre à Mme de Tourzel :
L'abbé d'Avaux peut être fort bon pour apprendre les lettres à mon fils, mais du reste, il n'a ni le ton ni même ce qu'il faudrait pour être auprès de mes enfants. C'est ce qui m'a décidée, dans ce moment, à lui retirer ma fille.
Dans la même lettre à Madame de Tourzel, en effet, Marie Antoinette dit également, parlant de Madame de Fréminville :
C'est une personne d'un vrai mérite et, quoique seulement âgée de vingt sept ans, elle à toutes les qualités d'un âge mur. Elle est à ma fille depuis sa naissance et je ne l'ai pas perdue de vue: je l'ai mariée, et le temps qu'elle n'est pas avec ma fille, elle l'occupe en entier à l'éducation de ses trois petites filles. Elle à un caractère doux et liant, est fort instruite, et c'est elle que je désire charger de continuer les leçons à la place de l'abbé d'Avaux. Elle en est fort en état, et, puisque j'ai le bonheur d'en être sure, je trouve que c'est préférable à tout. Au reste, ma fille l'aime beaucoup et y a confiance.
.
Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Voici un autre extrait des Mémoires de Mme de Tourzel où elle évoque le dauphin Louis-Charles, qui se trouve dans les chapitres consacrés à l'année 1791, et se place juste avant le voyage de Varennes :
Il était impossible d'annoncer plus de noblesse et de dignité dans les sentiments qu'en faisait ce jeune prince, et le tout sans hauteur; car il était rempli de bonté pour tout ce qui l'approchait, et parfaitement aimable, tant avec les enfants qui jouaient avec lui qu'avec les personnes qui l'entouraient. Ses jeux se ressentaient de son caractère vif et ardent. Il avait un goût prononcé pour tout ce qui tenait au militaire, et un de ses plus grands plaisirs était de faire tirer de petits canons dans son jardin et de commander, le sabre à la main, que l'on fît feu. Il se croyait alors un petit héros, et prenait un air grave le plus plaisant du monde.
Il avait encore un genre d'amusement qui lui plaisait infiniment. C'était de prendre le costume d'un ancien chevalier français, en se revêtant d'une petite armure que lui avait faite M. Palloi.
Le casque en tête, la cuirasse sur le dos et la lance à la main, il se croyait un véritable chevalier. Ce jeu n'était permis qu'entre nous, et seulement dans son appartement, pour ne pas laisser à la malveillance le plaisir de s'exercer sur ce petit divertissement. Il importunait la Reine pour lui permettre de descendre chez elle dans son costume favori, si bien qu'elle lui dit, pour s'en débarrasser, qu'elle n'y consentirait qu'autant qu'il désignerait sur-le-champ le nom du chevalier français qu'il prendrait pour paraître devant elle. Ce sera, dit-il, celui du chevalier Bayard, sans peur et sans reproche.
Il aimait beaucoup à lire des traits historiques, et l'abbé d'Avaux, son précepteur, lui faisait faire la lecture de tous ceux qui pouvaient l'instruire en l'amusant. Il en causait avec nous, les gravait dans sa mémoire, et faisait les applications les plus justes, sans pédanterie et avec une naïveté charmante. Il étonna bien un jour l'abbé Barthélemy, de l'Académie des sciences. On avait fait lire au jeune prince quelques fragments de l'histoire de Scipion et d'Annibal, et on les comparaît ensemble: « J'aime bien mieux Scipion, dit-il, c'est mon héros. » — « Seriez-vous bien aise de voir son bouclier? » lui dit M. d'Avaux. — « J'en serais enchanté. » L'abbé Barthélemy, à qui cette conversation fut rapportée, se fit un plaisir de le lui apporter. Mgr le Dauphin le considéra avec soin et le tourna de tous côtés ; puis, partant comme un trait, il fut chercher son sabre, et le frotta sur le bouclier. « Que faites-vous donc, Monseigneur ? » lui dit l'abbé Barthélemy. — « Je frotte mon sabre sur le bouclier d'un grand homme. »
L'abbé Barthélemy témoigna le plus grand étonnement de cette action et de la vivacité de sa réponse. Mais l'abbé d'Avaux ne le laissa pas longtemps indécis sur le motif qui l'avait occasionné. Il lui apprit que ce n'était qu'une heureuse application de ce qu'il lui avait raconté d'un beau mouvement d'un régiment de grenadiers, en voyant à Strasbourg le tombeau du maréchal de Saxe. L'abbé Barthélemy, attendri en regardant cet aimable enfant, ne put s'empêcher de lui témoigner sa satisfaction de l'usage heureux qu'il faisait de sa mémoire, qui était vraiment admirable.
Il avait la répartie prompte, et nous étonna bien un jour par la preuve qu'il nous en donna. On jouait avec lui un petit jeu qui obligeait chacun de conter son histoire. « J'en sais une très-drôle, » nous dit-il. Il y avait à la porte de l'Assemblée nationale un crieur qui vendait les décrets aussitôt qu'ils étaient imprimés ; pour abréger ses paroles, il criait : A deux sols, à deux sols, l'Assemblée nationale!
Un plaisant qui passait par là lui dit: « Mon ami, tu nous dis bien ce qu'elle vaut, mais non pas ce qu'elle nous coûte. Avouez que c'est drôle. »
Je lui avais expressément défendu de parler de tout ce qui pouvait y avoir rapport. Le regardant donc assez sévèrement : « Qui vous a appris, lui dis-je, cette petite histoire ? » Se ressouvenant alors de la défense, il me dit très-plaisamment: « M. l'abbé, qui nous a appris ce jeu, nous a bien dit, madame, que chacun était obligé de conter son histoire, mais il n'est pas du jeu de dire de qui on la tient. » Et il se débarrassa de cette manière de répondre à une question qui l'embarrassait, sans nommer la personne qui lui avait appris sa petite histoire.
Il était impossible d'annoncer plus de noblesse et de dignité dans les sentiments qu'en faisait ce jeune prince, et le tout sans hauteur; car il était rempli de bonté pour tout ce qui l'approchait, et parfaitement aimable, tant avec les enfants qui jouaient avec lui qu'avec les personnes qui l'entouraient. Ses jeux se ressentaient de son caractère vif et ardent. Il avait un goût prononcé pour tout ce qui tenait au militaire, et un de ses plus grands plaisirs était de faire tirer de petits canons dans son jardin et de commander, le sabre à la main, que l'on fît feu. Il se croyait alors un petit héros, et prenait un air grave le plus plaisant du monde.
Il avait encore un genre d'amusement qui lui plaisait infiniment. C'était de prendre le costume d'un ancien chevalier français, en se revêtant d'une petite armure que lui avait faite M. Palloi.
Le casque en tête, la cuirasse sur le dos et la lance à la main, il se croyait un véritable chevalier. Ce jeu n'était permis qu'entre nous, et seulement dans son appartement, pour ne pas laisser à la malveillance le plaisir de s'exercer sur ce petit divertissement. Il importunait la Reine pour lui permettre de descendre chez elle dans son costume favori, si bien qu'elle lui dit, pour s'en débarrasser, qu'elle n'y consentirait qu'autant qu'il désignerait sur-le-champ le nom du chevalier français qu'il prendrait pour paraître devant elle. Ce sera, dit-il, celui du chevalier Bayard, sans peur et sans reproche.
Il aimait beaucoup à lire des traits historiques, et l'abbé d'Avaux, son précepteur, lui faisait faire la lecture de tous ceux qui pouvaient l'instruire en l'amusant. Il en causait avec nous, les gravait dans sa mémoire, et faisait les applications les plus justes, sans pédanterie et avec une naïveté charmante. Il étonna bien un jour l'abbé Barthélemy, de l'Académie des sciences. On avait fait lire au jeune prince quelques fragments de l'histoire de Scipion et d'Annibal, et on les comparaît ensemble: « J'aime bien mieux Scipion, dit-il, c'est mon héros. » — « Seriez-vous bien aise de voir son bouclier? » lui dit M. d'Avaux. — « J'en serais enchanté. » L'abbé Barthélemy, à qui cette conversation fut rapportée, se fit un plaisir de le lui apporter. Mgr le Dauphin le considéra avec soin et le tourna de tous côtés ; puis, partant comme un trait, il fut chercher son sabre, et le frotta sur le bouclier. « Que faites-vous donc, Monseigneur ? » lui dit l'abbé Barthélemy. — « Je frotte mon sabre sur le bouclier d'un grand homme. »
L'abbé Barthélemy témoigna le plus grand étonnement de cette action et de la vivacité de sa réponse. Mais l'abbé d'Avaux ne le laissa pas longtemps indécis sur le motif qui l'avait occasionné. Il lui apprit que ce n'était qu'une heureuse application de ce qu'il lui avait raconté d'un beau mouvement d'un régiment de grenadiers, en voyant à Strasbourg le tombeau du maréchal de Saxe. L'abbé Barthélemy, attendri en regardant cet aimable enfant, ne put s'empêcher de lui témoigner sa satisfaction de l'usage heureux qu'il faisait de sa mémoire, qui était vraiment admirable.
Il avait la répartie prompte, et nous étonna bien un jour par la preuve qu'il nous en donna. On jouait avec lui un petit jeu qui obligeait chacun de conter son histoire. « J'en sais une très-drôle, » nous dit-il. Il y avait à la porte de l'Assemblée nationale un crieur qui vendait les décrets aussitôt qu'ils étaient imprimés ; pour abréger ses paroles, il criait : A deux sols, à deux sols, l'Assemblée nationale!
Un plaisant qui passait par là lui dit: « Mon ami, tu nous dis bien ce qu'elle vaut, mais non pas ce qu'elle nous coûte. Avouez que c'est drôle. »
Je lui avais expressément défendu de parler de tout ce qui pouvait y avoir rapport. Le regardant donc assez sévèrement : « Qui vous a appris, lui dis-je, cette petite histoire ? » Se ressouvenant alors de la défense, il me dit très-plaisamment: « M. l'abbé, qui nous a appris ce jeu, nous a bien dit, madame, que chacun était obligé de conter son histoire, mais il n'est pas du jeu de dire de qui on la tient. » Et il se débarrassa de cette manière de répondre à une question qui l'embarrassait, sans nommer la personne qui lui avait appris sa petite histoire.
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Comte d'Hézècques a écrit:
Le casque en tête, la cuirasse sur le dos et la lance à la main, il se croyait un véritable chevalier.
Cela me rappelle le prince de Ligne et sa petite épée ( : ) :
Une fois qu'il ( le chevalier des Essarts ) voulut me rosser pour n'avoir pas assez de mémoire, je lui sautai à la figure. J'allai chercher ma petite épée pour me battre avec lui. On me sépara de ce pauvre mentor ignorant et colère.
.
Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Comte d'Hézècques a écrit: Et il se débarrassa de cette manière de répondre à une question qui l'embarrassait, sans nommer la personne qui lui avait appris sa petite histoire.[/i]
Nous savons hélas que l'enfant ne se corrigera pas pour autant de son défaut principal, bien souligné par Marie-Antoinette extrêmement clairvoyante (un don de prescience de mère en fille ?) dans sa lettre à madame de Tourzel :"... mais il est très indiscret, il répète aisément ce qu'il a entendu dire, et souvent sans vouloir mentir il y ajoute ce que son imagination lui a fait voir, c'est son plus gros défaut, et sur lequel il faut bien le corriger ;"
Or madame de Tourzel en écrivant ses mémoires souhaitait raconter les années terribles que vivra la famille royale qu'elle fréquentait au sein de son intimité. La mettre en valeur, raconter sa dignité face à des moments abominables. Et plus que tout, elle était celle qui connaissait le mieux cet enfant à qui elle consacrera pleinement quatre ans de sa vie, que tout le monde à cette époque de Restauration voulait mieux connaître, avoir plus de détails sur celui qui deviendra un enfant marrtyr. Dont nous nous régalons encore aujourd'hui. Un bambin adorable, charmant qui subira le pire... Normal donc de frôler l'hagiographie comme il était de bon ton à l'époque.
Mais surtout, elle ne pouvait ignorer ce que cet enfant fera, dans les conditions que nous connaissons, à sa mère. Il fallait qu'elle le disculpe, qu'elle le montre sous son meilleur jour et prouve par cette anecdote qu'il n'était certainement pas du genre à répéter n'importe quoi, à dénoncer n'importe qui. Ce que Marie-Antoinette récuse elle-même...
Invité- Invité
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Quel incroyable document !!! Où l'allez-vous trouvé ?
Invité- Invité
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Reinette a écrit:Quel incroyable document !!! Où l'allez-vous trouver ?
par hasard sur le world wide web
Il est très rare en effet de trouver des gravures ou estampes qui illustrent sa naissance et son baptême, vu qu'il n’était pas né dauphin.
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Louis-Charles de France, dit Louis XVII
Tu nous gâtes, cher Félix !
Mme de Sabran- Messages : 55517
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Page 5 sur 14 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 9 ... 14
Sujets similaires
» Autographes et devoirs d'écriture des dauphins Louis-Joseph et Louis-Charles, dit Louis XVII
» Portraits du dauphin Louis-Joseph ou de Louis-Charles, dit Louis XVII ?
» Louis XVII est-il le fils de Louis XVI ?
» Louis XVII est-il mort au Temple ?
» Les portraits de Louis XVII, prisonnier au Temple
» Portraits du dauphin Louis-Joseph ou de Louis-Charles, dit Louis XVII ?
» Louis XVII est-il le fils de Louis XVI ?
» Louis XVII est-il mort au Temple ?
» Les portraits de Louis XVII, prisonnier au Temple
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Sa famille française :: Les enfants de Marie-Antoinette
Page 5 sur 14
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum