Le palais et le jardin des Tuileries
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Re: Le palais et le jardin des Tuileries
« Madame la Dauphine au château des Tuileries le jour de son entrée à Paris, le 8 juin 1773 » Dessin de Louis-Jean Desprez (1743-1804) :
Dans Le Mercure Galant de juillet 1773 nous lisons ceci à propos de cette entrée solennelle à Paris du dauphin et de la dauphine et leur visite aux Tuileries :
Parvenus à l’église de Sainte-Geneviève, l’abbé, accompagné des chanoines réguliers de cette abbaye, eut l’honneur de les recevoir et de leur adresser un discours. Après avoir fait leur prière dans cette église, Monseigneur le dauphin et Madame la dauphine virent, en passant, le portail de la nouvelle basilique de Sainte-Geneviève, et allèrent descendre au palais des Tuileries, où ils dînèrent, à une table de vingt-sept couverts, avec les dames de Madame la dauphine et les dames de la cour invitées. À une seconde table, tenue par le maréchal duc de Richelieu, […] étaient les premiers officiers de Madame la dauphine, les Ménins de Monseigneur le dauphin et les seigneurs nommés pour l’accompagner. Il y eut ensuite jeu.
On avait pratiqué dans la salle une galerie pour le passage et pour donner au public la facilité de voir le prince et la princesse. Ils se promenèrent, l’après-midi, dans le jardin, et sortirent de ce palais vers les huit heures du soir pour retourner à Versailles.
Le peuple, accouru en foule à leur passage, faisait retentir les airs de ses acclamations. On connaît l’amour des Français pour leurs augustes maîtres. Les habitants de cette capitale, qui partagent ce sentiment avec le reste de la nation, ont donné dans cette occasion des témoignages signalés de leur tendresse. Ils ne crurent point manquer au respect qu’ils doivent à la princesse en se permettant de faire retentir à ses oreilles l’éloge des agréments extérieurs qui ajoutent un nouveau prix à ses vertus. Lorsque Monseigneur le dauphin et Madame la dauphine daignèrent se montrer sur la galerie qui domine la terrasse des Tuileries, ce fut un spectacle bien intéressant de voir le peuple innombrable répandu dans le jardin faire éclater sa joie par des battements de mains et par les cris mille fois répétés de « Vive le roi, Monseigneur le dauphin et Madame la dauphine ». Des larmes d’attendrissement se joignirent à ces élans d’allégresse, quand le prince et la princesse eurent la bonté de donner à ces citoyens, heureux de les voir, des marques de leur satisfaction.
Dans Le Mercure Galant de juillet 1773 nous lisons ceci à propos de cette entrée solennelle à Paris du dauphin et de la dauphine et leur visite aux Tuileries :
Parvenus à l’église de Sainte-Geneviève, l’abbé, accompagné des chanoines réguliers de cette abbaye, eut l’honneur de les recevoir et de leur adresser un discours. Après avoir fait leur prière dans cette église, Monseigneur le dauphin et Madame la dauphine virent, en passant, le portail de la nouvelle basilique de Sainte-Geneviève, et allèrent descendre au palais des Tuileries, où ils dînèrent, à une table de vingt-sept couverts, avec les dames de Madame la dauphine et les dames de la cour invitées. À une seconde table, tenue par le maréchal duc de Richelieu, […] étaient les premiers officiers de Madame la dauphine, les Ménins de Monseigneur le dauphin et les seigneurs nommés pour l’accompagner. Il y eut ensuite jeu.
On avait pratiqué dans la salle une galerie pour le passage et pour donner au public la facilité de voir le prince et la princesse. Ils se promenèrent, l’après-midi, dans le jardin, et sortirent de ce palais vers les huit heures du soir pour retourner à Versailles.
Le peuple, accouru en foule à leur passage, faisait retentir les airs de ses acclamations. On connaît l’amour des Français pour leurs augustes maîtres. Les habitants de cette capitale, qui partagent ce sentiment avec le reste de la nation, ont donné dans cette occasion des témoignages signalés de leur tendresse. Ils ne crurent point manquer au respect qu’ils doivent à la princesse en se permettant de faire retentir à ses oreilles l’éloge des agréments extérieurs qui ajoutent un nouveau prix à ses vertus. Lorsque Monseigneur le dauphin et Madame la dauphine daignèrent se montrer sur la galerie qui domine la terrasse des Tuileries, ce fut un spectacle bien intéressant de voir le peuple innombrable répandu dans le jardin faire éclater sa joie par des battements de mains et par les cris mille fois répétés de « Vive le roi, Monseigneur le dauphin et Madame la dauphine ». Des larmes d’attendrissement se joignirent à ces élans d’allégresse, quand le prince et la princesse eurent la bonté de donner à ces citoyens, heureux de les voir, des marques de leur satisfaction.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4379
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Re: Le palais et le jardin des Tuileries
A propos de la messe célébrée pour la Famille Royale dans la galerie de Diane au palais des Tuileries, représentée par Hubert Robert :
évoquée au début de ce sujet par MARIE-ANTOINETTE et moi-même, Mme de Tourzel écrit dans ses Mémoires qu'elle a assisté aux messes célébrées dans la galerie de Diane après le retour de la famille royale de Varennes, seule distraction pour la gouvernante des enfants de France qui fut enfermée dans le cabinet de Mgr le dauphin pendant plus de quinze jours, pour avoir accompagné la famille royale pendant le voyage qui devait aboutir à Montmédy, dans l'attente de son interrogatoire :
« Ma seule consolation, pendant ce temps, fut la permission que l'on me donna d'entendre la messe du Roi, qui se disait tous les jours dans la galerie de Diane, et où je voyais, avec la famille royale, mes parents et mes amis, qui ne manquaient jamais d'y assister. Les hommes avaient la permission de voir le Roi à cette heure-là, mais il n'en admettait qu'un petit nombre, pour ne pas donner d'ombrage à toute la garde qui l'entourait.
Le duc de Brissac fut le seul qui eut la permission de suivre le Roi. N'ayant point été du voyage de Varennes, il n'avait pas été éloigné de sa personne, et ce fut pour ce prince une grande consolation de voir auprès de lui un sujet aussi fidèle, aussi dévoué, et dont la conduite noble et héroïque s'est soutenue jusqu'à son dernier soupir.
On ne disait plus de messe dans la chapelle du château. L'abbé d'Avaux, comme habitant de l'enceinte des Tuileries, avait la permission de la célébrer le dimanche, et n'y a jamais manqué, non plus que de porter l'habit ecclésiastique. »
Dans le petit tableau de Hubert Robert il s'agit donc bel et bien d'une messe après le retour de Varennes. Peut-être on y voit même Mme de Tourzel quelque part
évoquée au début de ce sujet par MARIE-ANTOINETTE et moi-même, Mme de Tourzel écrit dans ses Mémoires qu'elle a assisté aux messes célébrées dans la galerie de Diane après le retour de la famille royale de Varennes, seule distraction pour la gouvernante des enfants de France qui fut enfermée dans le cabinet de Mgr le dauphin pendant plus de quinze jours, pour avoir accompagné la famille royale pendant le voyage qui devait aboutir à Montmédy, dans l'attente de son interrogatoire :
« Ma seule consolation, pendant ce temps, fut la permission que l'on me donna d'entendre la messe du Roi, qui se disait tous les jours dans la galerie de Diane, et où je voyais, avec la famille royale, mes parents et mes amis, qui ne manquaient jamais d'y assister. Les hommes avaient la permission de voir le Roi à cette heure-là, mais il n'en admettait qu'un petit nombre, pour ne pas donner d'ombrage à toute la garde qui l'entourait.
Le duc de Brissac fut le seul qui eut la permission de suivre le Roi. N'ayant point été du voyage de Varennes, il n'avait pas été éloigné de sa personne, et ce fut pour ce prince une grande consolation de voir auprès de lui un sujet aussi fidèle, aussi dévoué, et dont la conduite noble et héroïque s'est soutenue jusqu'à son dernier soupir.
On ne disait plus de messe dans la chapelle du château. L'abbé d'Avaux, comme habitant de l'enceinte des Tuileries, avait la permission de la célébrer le dimanche, et n'y a jamais manqué, non plus que de porter l'habit ecclésiastique. »
Dans le petit tableau de Hubert Robert il s'agit donc bel et bien d'une messe après le retour de Varennes. Peut-être on y voit même Mme de Tourzel quelque part
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Comte d'Hézècques- Messages : 4379
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 43
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
.
Merci à Mme de Tourzel et toi, mon cher Félix, pour l'intéressant commentaire de ce tableau, intime par excellence, pris sur le vif si l'on peut dire, ce qui en fait tout le charme .
Merci à Mme de Tourzel et toi, mon cher Félix, pour l'intéressant commentaire de ce tableau, intime par excellence, pris sur le vif si l'on peut dire, ce qui en fait tout le charme .
Mme de Sabran- Messages : 54718
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Nous avions déjà pas mal discuté de ce tableau auparavant. Dans mon souvenir Mme de Tourzel serait la personne tout à fait à droite, à côté du garde.
Lucius- Messages : 11658
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Pour moi cette personne serait plutôt la dévote Elisabeth... Madame de Tourzel est plutôt à côté du Dauphin...
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Scène intime, certes, mais aussi témoignage de la mise aux arrêts de la Famille Royale après Varennes, à qui l'on interdit (provisoirement) l'accès à la chapelle du Palais. Pour accéder à celle-ci, située au nord, il fallait en effet emprunter la galerie du premier étage, qui était à découvert.
J'y vois donc aussi la tristesse, le recueillement, peut-être la fin des illusions...
J'y vois donc aussi la tristesse, le recueillement, peut-être la fin des illusions...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Vicq d Azir a écrit:Scène intime, certes, mais aussi témoignage de la mise aux arrêts de la Famille Royale après Varennes, à qui l'on interdit (provisoirement) l'accès à la chapelle du Palais. Pour accéder à celle-ci, située au nord, il fallait en effet emprunter la galerie du premier étage, qui était à découvert.
J'y vois donc aussi la tristesse, le recueillement, peut-être la fin des illusions...
Oui je préfère regarder la gravure de la joyeuse entrée de la dauphine à Paris, postée un peu plus haut, où la fête et l'allégresse sont au rendez-vous.
Marie-Antoinette n'aurait jamais pu imaginer qu'un jour elle allait être prisonnière aux Tuileries.
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Comte d'Hézècques- Messages : 4379
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 43
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Majesté a écrit:Pour moi cette personne serait plutôt la dévote Elisabeth... Madame de Tourzel est plutôt à côté du Dauphin...
Comment Madame de Tourzel pourrait elle être mieux placée que la sœur du Roi ? Les membres de la famille royale sont reconnaissables au fait qu'ils aient un siège et un prie dieu, tandis que les autres s'appuient sur un pliant, ne disposant que d'un carreau.
Lucius- Messages : 11658
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Lucius a écrit:Les membres de la famille royale sont reconnaissables au fait qu'ils aient un siège et un prie dieu, tandis que les autres s'appuient sur un pliant, ne disposant que d'un carreau.
Ce n'est pas faux !
Mais je crois avoir lu ce que j'avançais... l'argument des prie-dieu me satisfait cependant davantage
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Voici une scène se déroulant aux Tuileries, le 15 novembre 1789 :
Het onderschrift luidt:
« Audience du roi et de la reine accordée à la veuve de l’infortuné François Boulanger massacré par la populace le 21 octobre 1789.
Cette jeune veuve fut présentée à leurs Majestés dans la Galerie des Tuileries le 15 novembre 1789 par les officiers du district de Notre-Dame. Le roi et la reine, attendris sur le sort de cette infortunée lui accordèrent une pension de 600 livres réversibles sur la tête de son enfant. »
Het onderschrift luidt:
« Audience du roi et de la reine accordée à la veuve de l’infortuné François Boulanger massacré par la populace le 21 octobre 1789.
Cette jeune veuve fut présentée à leurs Majestés dans la Galerie des Tuileries le 15 novembre 1789 par les officiers du district de Notre-Dame. Le roi et la reine, attendris sur le sort de cette infortunée lui accordèrent une pension de 600 livres réversibles sur la tête de son enfant. »
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Comte d'Hézècques- Messages : 4379
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 43
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Je glisse une petite remarque ici = s'il est un monument dont j'ai toujours amèrement regretté la destruction, c'est bien celui du palais des Tuileries ! quelle perte irréparable pour notre patrimoine;
Concernant Mme de Tourzel, j'ai ses Mémoires à lire qui attendent un peu de temps.....
Concernant Mme de Tourzel, j'ai ses Mémoires à lire qui attendent un peu de temps.....
Invité- Invité
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Oui, oui ! Comte, en effet ! j'ai également le journal d'Arthur Young, les Mémoires de Mme Campan, le Marie-Antoinette des Goncourt, celui d'Evelyn Lever, et.....!!!! pas le temps, car j'ai des "urgences" en lecture pour mon travail; ça me désespère, MAIS cet été.......
En tous cas, bonne lecture à vous !
En tous cas, bonne lecture à vous !
Invité- Invité
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Majesté a écrit:Le palais des Tuileries du côté jardin et Pont Royal, au XVIIe siècle:
Une vue si familière pour le comte Fersen
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Comte d'Hézècques- Messages : 4379
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 43
Localisation : Pays-Bas autrichiens
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3721
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Merci Majesté. Cette image est majestueuse, beaucoup d'élégance.
Merci aussi Marie-Antoinette pour les ouvrages que vous nous faites connaître. Malheureusement, mes yeux me lachent en se fatigant très vite. Je ne peux plus lire comme l'année dernière.
Merci aussi Marie-Antoinette pour les ouvrages que vous nous faites connaître. Malheureusement, mes yeux me lachent en se fatigant très vite. Je ne peux plus lire comme l'année dernière.
Trianon- Messages : 3312
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Merci MAJESTÉ pour ces clichés qui complètent ma collection !!!!
En les regardant on a bien la preuve qu'il était possible de restaurer ou reconstruire les lieux , mais il semblerait que la destruction du Palais avait été décidée car il rappelait la monarchie, la révolution, les deux empires, alors qu'en bon républicain on a refait à neuf l'hôtel de ville de Paris qui était dans le même état !!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
En les regardant on a bien la preuve qu'il était possible de restaurer ou reconstruire les lieux , mais il semblerait que la destruction du Palais avait été décidée car il rappelait la monarchie, la révolution, les deux empires, alors qu'en bon républicain on a refait à neuf l'hôtel de ville de Paris qui était dans le même état !!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3721
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
La Commune de Paris eut une durée de vie très brève, de mars à mai 1871. Le soulèvement de Paris aurait pu réussir si le reste de la France avait suivi, mais les tentatives d’insurrection à Lyon, à Marseille, à Saint-Etienne, au Creusot, à Limoges, à Narbonne et à Toulouse tournèrent court. Paris, isolé, fut soumis à un blocus militaire par les armées française et prussienne. Les troupes régulières basées à Versailles et commandées par Mac-Mahon reprirent possession de la capitale au cours de la « semaine sanglante » (21-28 mai 1871).
Les communards élevèrent plus de 500 barricades pour entraver la progression des versaillais et, le 23 mai, ils incendièrent plusieurs édifices publics : le palais des Tuileries, la Cour des comptes, le Conseil d’Etat, l’Hôtel de Ville de Paris, le ministère des Finances, le palais de la Légion d’honneur.
La répression qui s’abattit sur la Commune décapita pour longtemps le mouvement révolutionnaire en France.
http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=195#sthash.aozeYdWw.dpuf
Les communards élevèrent plus de 500 barricades pour entraver la progression des versaillais et, le 23 mai, ils incendièrent plusieurs édifices publics : le palais des Tuileries, la Cour des comptes, le Conseil d’Etat, l’Hôtel de Ville de Paris, le ministère des Finances, le palais de la Légion d’honneur.
La répression qui s’abattit sur la Commune décapita pour longtemps le mouvement révolutionnaire en France.
http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=195#sthash.aozeYdWw.dpuf
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54718
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Merci Majesté !
Juste quelques précisions sur ces photos montrant les ravages de la Commune : la seconde photo montre en fait le hall du palais de justice (Conciergerie), la quatrième montre la Cour des Comptes (alors située quai d'Orsay), la cinquième la salle des fêtes de l'Hôtel de Ville .
http://www.parisenimages.fr/fr/histoires-images/evenements/commune-paris/commune-ruines-capitale?page=2
Et malgré cela, une poignée d'artistes et d'intellos bobo lancent une pétition... pour baptiser une station de métro "Commune de Paris - 1871"
http://www.commune1871.org/
Juste quelques précisions sur ces photos montrant les ravages de la Commune : la seconde photo montre en fait le hall du palais de justice (Conciergerie), la quatrième montre la Cour des Comptes (alors située quai d'Orsay), la cinquième la salle des fêtes de l'Hôtel de Ville .
http://www.parisenimages.fr/fr/histoires-images/evenements/commune-paris/commune-ruines-capitale?page=2
Et malgré cela, une poignée d'artistes et d'intellos bobo lancent une pétition... pour baptiser une station de métro "Commune de Paris - 1871"
http://www.commune1871.org/
Gouverneur Morris- Messages : 11387
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Alors, si je comprends bien, seule la première photo représente le palais des Tuileries !
C'est égal ! Quelle épouvante ...
C'est égal ! Quelle épouvante ...
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54718
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
La première et la troisième , mais le Net pullule malheureusement de légendes erronées et ce n'est vraiment pas facile de s'y retrouver...
Gouverneur Morris- Messages : 11387
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le palais et le jardin des Tuileries
Merci Momo!
En effet...on va devoir vérifier toute légende avant de retransmettre ici toute information provenant de Facebook... àè-è\':
Je ne corrige rien puisque c'est toi qui rectifies là la légende...
Bien à toi !
En effet...on va devoir vérifier toute légende avant de retransmettre ici toute information provenant de Facebook... àè-è\':
Je ne corrige rien puisque c'est toi qui rectifies là la légende...
Bien à toi !
Invité- Invité
Le palais des Tuileries
hardouin a écrit:
Je souhaiterais également réaliser une évocation du Grand Appartement de Louis XVI entre 1789 et 1792 et vient donc solliciter l'aide des membres de ce beau forum!
Je recopie quelques extraits du livre "La famille royale à Paris" - Editions du Musée Carnavalet :
(...) partout subsiste le décor exécuté sous Louis XIV avec ses hauts plafonds peints à voussures et ses lambris peints de paysages et d'arabesques.
En effet, dans les pièces du premier étage, tant dans l'appartement du roi que dans celui occupé par le dauphin, tout le décor réalisé dans les années 1664-1671 est en place.
On n'y fait que changer quelques tentures et rideaux et placer des pièces de tapisserie pour tenter de rafraîchir un peu le décor.
Ainsi, trouve-t-on des portières des Saisons et une pièce de la tenture des Chambres du Vatican dans l'antichambre de l'Oeil de boeuf, quatre pièces de la tenture de L'Histoire de Jason dans la salle du conseil, six pièces de la tenture de L'Histoire du roi dans la galerie et six pièces de L'Histoire de Don Quichotte dans la chambre à coucher du roi.
Pour ces deux dernières tentures, il s'agit de celles alors à Versailles, réclamées dès le 11 octobre et expédiées aux Tuileries le 20 du même mois.
(....)
Dès le 7 octobre était envoyé, par exemple, le meuble en bois doré de la chambre du roi à Choisy, se composant de douze ployants, deux grands fauteuils avec leurs oreillers, un écran, un paravent en satin blanc bordé avec encadrements de velours cramoisi, pour être placé dans la grande chambre du roi.
Il était rejoint quelques semaines plus tard par les trois commodes de Riesener du salon des nobles de la reine à Versailles.
Provenant encore de Versailles, une partie des différents guéridons du grand appartement avec leurs girandoles, répartis dans la galerie, le cabinet du conseil et la chapelle.
Les dix lustres en cristal de Bohème à montures dorées placés dans la galerie provenaient du reposoir de Versailles.
Ceux de l'antichambre de l'Œil de bœuf et de la chambre à coucher du roi avaient été retirés de Choisy.
Au total, trente lustres furent dirigés vers les Tuileries entre le 8 octobre et le 31 décembre 1789.
(...)
Pour le grand appartement du roi et celui du dauphin, l'ameublement apparaît très hétéroclite en raison des provenances les plus variées.
Ainsi par exemple, dans l'antichambre de l'Œil de bœuf des banquettes à pieds en gaines peintes en blanc côtoient des banquettes à pieds de biche en bois vernis, d'autres encore sont à pieds à dauphin et en bois rougi.
(...)
Aménagement du cabinet du conseil où le roi continuait à recevoir ses ministres...
Thierry nous rappelle le décor exécuté sous Louis XIV, au plafond richement sculpté et doré, aux dessus-de-porte chargés de vases et aux lambris offrant les attributs de la Guerre, de l'Abondance et des Éléments.
Quatre pièces de L'Histoire de Jason d'après J.F de Troy tendaient les murs, complétées par des portières des Saisons et des Éléments tissés aux Gobelins.
Les rideaux des fenêtres s'ouvrant sur la cour étaient de gros tours cramoisi.
Vingt et un ployants, cinq tabourets, un fauteuil à la reine, et un paravent, le tout en bois sculpté et doré recouvert de brocard d'or sur fond sablé cerise et or, dessin à mosaïque, constituaient le mobilier de menuiserie, complété par quatre guéridons et leurs girandoles provenant de Versailles.
Deux commodes à la Régence en bois de palissandre et bronzes dorés composés les meubles d'ébénisterie.
Une pendule de Charles Le Roy ornait la cheminée pourvue de son feu à vases.
Au centre de la pièce, la table du conseil en bois de chêne recouverte de velours vert au pourtour en damas cramoisi, franges et galon d'or fin.
Sur cette table une écritoire en argent et sa sonnette provenant de la table du conseil à Versailles.
Cet écritoire, que complétaient deux cuvettes à flambeaux, aussi d'argent, avaient été faites plus d'un siècle auparavant pour Louis XIV par l'illustre Claude Ballin.
L'aménagement de cette pièce n'évolua guère jusqu'au départ de la famille royale.
Par contre, on n'eut de cesse de modifier et de compléter l'aménagement des pièces des petits appartements où se déroulaient désormais la plus grande partie des souverains.
Après Varennes
(...)
On ne se préoccupe guère du grand appartement où l'on se contente de faire redorer le meuble de la grande chambre du roi par Lambert et Leurrais.
De même les envois continuent, venant compléter ou remplacer les objets mis en place en 1789, comme ces deux lustres à huit lumières, en cristal de Bohême et fonte dorée, provenant du foyer de l'opéra à Versailles et qui sont placés dans le Salon du conseil, ainsi que la commode provenant de la chambre à coucher de madame Thierry de Ville d'Avray, aujourd'hui conservée au Louvre, ou encore quatre guéridons et leurs girandoles de la Galerie des glaces, envoyés pour la grande chambre du roi.
Puis, toujours dans ce livre, une description des cabinets du roi, mais je ne sais pas si cela vous intéresse ?
La nuit, la neige- Messages : 17805
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