Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
+8
Mme de Sabran
Trianon
Comtesse Diane
Comte d'Hézècques
La nuit, la neige
Mr de Talaru
Roi-cavalerie
Gouverneur Morris
12 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: La famille Polignac - Axel de Fersen - La princesse de Lamballe :: Les Polignac et leur entourage
Page 7 sur 11
Page 7 sur 11 • 1, 2, 3 ... 6, 7, 8, 9, 10, 11
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Mme de Sabran a écrit:Je voudrais scinder le sujet afin d'expédier tous ces derniers messages dans celui dévolu à la prononciation des noms propres.
Mais je n'arrive pas à le retrouver !!! àè-è\':
Quel nom farfelu a-t-on pu donner à ce sujet???
Je le recherche aussi de mon côté, Éléonore
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Merci !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Nous en avons parlé dans nos commentaires du livre Les derniers libertins, de Benedetta Craveri, que nous avons présenté ICI
Je reviens donc ici sur Le mécénat exercé par Vaudreuil et la singularité de son parcours de collectionneur , d’après l'auteur de ce livre, dont je vais citer quelques extraits :
Courtisan intriguant et avide à Versailles, Vaudreuil se révélait à Paris un mécène éclairé et un authentique connaisseur.
(…)
Fidèle à la tradition nobiliaire, le comte se faisait un point d’honneur de mener un train fastueux, de disposer de demeures magnifiques, de subventionner écrivains et artistes, et de collectionner des œuvres d’art.
(…) le comte de Paroy, locataire rue de Cléry d’un appartement de l’Hôtel Lubert, le présenta à ses propriétaires.
Jean-Baptiste-Pierre Le Brun, qui avait installé sa galerie à la même adresse, était un des marchands d’art parisiens les plus importants et les mieux informés ; et son épouse, Elisabeth Vigée Le Brun, qui avait là son atelier était une peintre reconnue.
Voir notre sujet dédié à cet hôtel particulier, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2007-rue-de-clery-a-paris-chez-mme-vigee-le-brun?highlight=vig%C3%A9e
(…)
Mais d’autres artistes avaient trouvé asile à l’Hôtel Lubert, qui était devenu une véritable « ruche »…
C’est là que, vers 1780, devenu un habitué des soirées chez les Le Brun, Vaudreuil se passionna pour la peinture contemporaine, ses différentes tendances esthétiques (…) se liant d’amitié avec les artistes présents, se mettant à leur écoute, achetant leurs œuvres.
Et si, très probablement, il ne commença sa collection d’art moderne qu’à son retour de l’expédition à Gibraltar avec Artois, tout laisse à penser qu’il était déjà depuis des mois l’amant de la maîtresse de maison.
Autoportrait au ruban cerise
Elisabeth Vigée Le Brun
Photo : Kimbell arts Museum, USA
(...)
Le parcours de mécène et collectionneur exercé par Vaudreuil est bref, moins d’une décennie, et marqué par deux ventes aux enchères importantes.
La première remonte à 1784, quand le comte décida de sortir de sa collection pour les vendre les « anciens maîtres » qui constituaient à l’époque la base de toute collection digne d’intérêt.
Confiés aux mains expertes de Jean-Baptitse-Pierre Le Brun, les tableaux mis aux enchères atteignirent des sommes considérables, grâce entre autres au comte d’Angiviller, Surintendant des bâtiments du roi, qui acheta pour le compte de la Couronne trente-six œuvres de mâtres hollandais et flamands du XVIIe siècle, déboursant trois cent mille livres
Autoportrait
Jean-Baptiste-Pierre Le Brun
Photo : Wildenstein Institute, Paris
Nous ignorons si l’argent tiré de cette vente était destiné à faire taire les créanciers, ou s’il devait financer les travaux de réhabilitation et d’embellissement du somptueux hôtel particulier de la rue de la Chaise que le comte avait acheté deux mois plus tôt.
Pour Bailey la bonne explication est plutôt celle que suggère Le Brun dans le catalogue des enchères, où il souligne ce que Vaudreuil n’a pas mis en vente :
L’amateur n’a pu se refuser au plaisir de conserver l’école française. Cette espèce d’hommage qu’il rend à nos artistes et à ceux qui les ont précédés, le dédommage en quelques sorte de la privation qu’il s’est imposé.
En effet, à partir du début des années 1780, le comte de Vaudreuil avait dirigé son ambition de collectionneur vers les artistes français.
En se couvrant de dettes, il acheta à un rythme soutenu et au prix fort plus de quatre-vingt toiles de l’école française ancienne et moderne.
Après avoir acquis par l’intermédiaire de Le Brun des chefs-d’œuvre comme la Bacchanale devant une statue de Pan de Poussin, ou Les plaisirs du de la danse de Watteau, Vaudreuil accumula entre 1784 et 1787 les œuvres des principaux peintres français des XVIIe et XVIIIe siècles.
Bacchanale devant une statue de Pan
Nicolas Poussin (vers 1661)
Photo : The National Gallery, Londres
Les plaisirs du bal / de la danse
Jean-Antoine Watteau (vers 1715-17)
Photo : Dulwich Picture Gallery, Londres
(…) le comte s’en tint à un strict éclectisme, accrochant côte à côte des tableaux de style différent comme Hercule et Omphale de Boucher (1734) et le Serment des Horaces de David (copie que le comte d’Angiviller avait commandé à David pour les collections royales )
Hercule et Omphale,
De François Boucher (vers 1730)
Photo : Musée des Beaux Arts Pouchkine, Moscou
Et si vous voulez donc jouer au jeu des 7 erreurs... :
Le Serment des Horaces
De Jacques-Louis David (1784)
Collection de Louis XVI
2009 Musée du Louvre / Erich Lessing
Copie du Serment des Horaces
Signé par Jacques-Louis David, et réalisé probablement avec/par son élève Anne-Louis Girodet (1786)
Collection du comte de Vaudreuil
Photo : Toledo Museum of Art / Google Art Project
Naturellement, Vaudreuil commença sa campagne d’acquisitions d’œuvres contemporaines par celles de Mme Vigée Le Brun, et se laissa guider par ses conseils et ceux de son mari.
....A suivre !
Je reviens donc ici sur Le mécénat exercé par Vaudreuil et la singularité de son parcours de collectionneur , d’après l'auteur de ce livre, dont je vais citer quelques extraits :
Courtisan intriguant et avide à Versailles, Vaudreuil se révélait à Paris un mécène éclairé et un authentique connaisseur.
(…)
Fidèle à la tradition nobiliaire, le comte se faisait un point d’honneur de mener un train fastueux, de disposer de demeures magnifiques, de subventionner écrivains et artistes, et de collectionner des œuvres d’art.
(…) le comte de Paroy, locataire rue de Cléry d’un appartement de l’Hôtel Lubert, le présenta à ses propriétaires.
Jean-Baptiste-Pierre Le Brun, qui avait installé sa galerie à la même adresse, était un des marchands d’art parisiens les plus importants et les mieux informés ; et son épouse, Elisabeth Vigée Le Brun, qui avait là son atelier était une peintre reconnue.
Voir notre sujet dédié à cet hôtel particulier, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2007-rue-de-clery-a-paris-chez-mme-vigee-le-brun?highlight=vig%C3%A9e
(…)
Mais d’autres artistes avaient trouvé asile à l’Hôtel Lubert, qui était devenu une véritable « ruche »…
C’est là que, vers 1780, devenu un habitué des soirées chez les Le Brun, Vaudreuil se passionna pour la peinture contemporaine, ses différentes tendances esthétiques (…) se liant d’amitié avec les artistes présents, se mettant à leur écoute, achetant leurs œuvres.
Et si, très probablement, il ne commença sa collection d’art moderne qu’à son retour de l’expédition à Gibraltar avec Artois, tout laisse à penser qu’il était déjà depuis des mois l’amant de la maîtresse de maison.
Autoportrait au ruban cerise
Elisabeth Vigée Le Brun
Photo : Kimbell arts Museum, USA
(...)
Le parcours de mécène et collectionneur exercé par Vaudreuil est bref, moins d’une décennie, et marqué par deux ventes aux enchères importantes.
La première remonte à 1784, quand le comte décida de sortir de sa collection pour les vendre les « anciens maîtres » qui constituaient à l’époque la base de toute collection digne d’intérêt.
Confiés aux mains expertes de Jean-Baptitse-Pierre Le Brun, les tableaux mis aux enchères atteignirent des sommes considérables, grâce entre autres au comte d’Angiviller, Surintendant des bâtiments du roi, qui acheta pour le compte de la Couronne trente-six œuvres de mâtres hollandais et flamands du XVIIe siècle, déboursant trois cent mille livres
Autoportrait
Jean-Baptiste-Pierre Le Brun
Photo : Wildenstein Institute, Paris
Nous ignorons si l’argent tiré de cette vente était destiné à faire taire les créanciers, ou s’il devait financer les travaux de réhabilitation et d’embellissement du somptueux hôtel particulier de la rue de la Chaise que le comte avait acheté deux mois plus tôt.
Pour Bailey la bonne explication est plutôt celle que suggère Le Brun dans le catalogue des enchères, où il souligne ce que Vaudreuil n’a pas mis en vente :
L’amateur n’a pu se refuser au plaisir de conserver l’école française. Cette espèce d’hommage qu’il rend à nos artistes et à ceux qui les ont précédés, le dédommage en quelques sorte de la privation qu’il s’est imposé.
En effet, à partir du début des années 1780, le comte de Vaudreuil avait dirigé son ambition de collectionneur vers les artistes français.
En se couvrant de dettes, il acheta à un rythme soutenu et au prix fort plus de quatre-vingt toiles de l’école française ancienne et moderne.
Après avoir acquis par l’intermédiaire de Le Brun des chefs-d’œuvre comme la Bacchanale devant une statue de Pan de Poussin, ou Les plaisirs du de la danse de Watteau, Vaudreuil accumula entre 1784 et 1787 les œuvres des principaux peintres français des XVIIe et XVIIIe siècles.
Bacchanale devant une statue de Pan
Nicolas Poussin (vers 1661)
Photo : The National Gallery, Londres
Les plaisirs du bal / de la danse
Jean-Antoine Watteau (vers 1715-17)
Photo : Dulwich Picture Gallery, Londres
(…) le comte s’en tint à un strict éclectisme, accrochant côte à côte des tableaux de style différent comme Hercule et Omphale de Boucher (1734) et le Serment des Horaces de David (copie que le comte d’Angiviller avait commandé à David pour les collections royales )
Hercule et Omphale,
De François Boucher (vers 1730)
Photo : Musée des Beaux Arts Pouchkine, Moscou
Et si vous voulez donc jouer au jeu des 7 erreurs... :
Le Serment des Horaces
De Jacques-Louis David (1784)
Collection de Louis XVI
2009 Musée du Louvre / Erich Lessing
Copie du Serment des Horaces
Signé par Jacques-Louis David, et réalisé probablement avec/par son élève Anne-Louis Girodet (1786)
Collection du comte de Vaudreuil
Photo : Toledo Museum of Art / Google Art Project
Naturellement, Vaudreuil commença sa campagne d’acquisitions d’œuvres contemporaines par celles de Mme Vigée Le Brun, et se laissa guider par ses conseils et ceux de son mari.
....A suivre !
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Oui merci La Nuit c'est fabuleux ton travail de fourmi. Quel collectionneur et quel gout. Cela fait drôle de parler de moderne la peinture devenue archi classique à notre époque. Tu imagines l'effet devant un Picasso un Miro, ou Pollock !!!!!
Vaudreuil c'est le Pierre Bergé du XVIIIe !
Vaudreuil c'est le Pierre Bergé du XVIIIe !
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
La nuit, la neige a écrit::
Et si vous voulez donc jouer au jeu des 7 erreurs... :
:
Il me semble que sur le dallage gît le fuseau que la dame, à droite, a lâché avant de s'effondrer en pleurs sur l'épaule de sa voisine .
Est-ce bien un fuseau ?
Il ne figure pas, en tous cas, sur la première image.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Ikl y a aussi un objet sous les épées et quelque chose à droite dans la niche de la dernière arcade qui sont chez vaudreuil et pas dans l'autre0. Ca nous fait déjà trois !!!!! :;\':;\':;
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Vous pouvez mieux faire : j'en ai compté au moins neuf, dont celles que vous citez... :
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Mr de Talaru a écrit:Ikl y a aussi un objet sous les épées et quelque chose à droite dans la niche de la dernière arcade qui sont chez vaudreuil et pas dans l'autre0. Ca nous fait déjà trois !!!!! :;\':;\':;
C'est peut-être une question d'éclairage du tableau . Nous devinons la silhouette de cet objet dans la niche .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
... et aussi un plateau de cuivre sur le mur, derrière la première colonne .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
J'aurais dû proposer cette recherche dans notre Jeu de l'automne... :
Mais vous verrez d'ailleurs que la suite de l'article, c'est à dire les tableaux achetés à Elisabeth Vigée Le Brun, sont également un jeu de piste ! àè-è\':
Mais vous verrez d'ailleurs que la suite de l'article, c'est à dire les tableaux achetés à Elisabeth Vigée Le Brun, sont également un jeu de piste ! àè-è\':
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Oui, c'est un exercice très amusant .
Il faut ouvrir l’œil, et le bon !
Il faut ouvrir l’œil, et le bon !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Les vieilles briques en haut du mur à gauche pas dans le Vaudreuil ! et une de plus on est à cinq mais pas à sec !
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
J'y vois aussi sur la version de Vaudreuil que le manteau blanc du premier des fils est brodé, pas sur l'autre version.
Et de six !
Et de six !
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
la tunique grise du père est brodée aussi dans la version Vaudreuil pas dans l'autre.
Nous voici donc à sept.
Nous voici donc à sept.
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Un trou dans la première pierre blanche en bas à gauche de plus dans la version Vaudreuil qui n'apparait pas dans l'autre.
Et de huit !
Et de huit !
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Il faut que je retrouve mon Paroy et son récit du sauvetage des collections de Vaudreuil au nez et à la barbe de David.
Quant à la supposée liaison avec Mme Lebrun, Mme Cravéri a-t-elle des arguments ?
Enfin, ce n'est pas chose impossible . Nous savons qu'un homme peut aimer une femme et faire des galipettes avec une autre ...
Quant à la supposée liaison avec Mme Lebrun, Mme Cravéri a-t-elle des arguments ?
Enfin, ce n'est pas chose impossible . Nous savons qu'un homme peut aimer une femme et faire des galipettes avec une autre ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Très bien ! :\\\\\\\\:Mme de Sabran a écrit:Il faut que je retrouve mon Paroy et son récit du sauvetage des collections de Vaudreuil au nez et à la barbe de David.
Tu peux prendre ton temps, il faut que j'achève ce court chapitre concernant cette collection... :
Si ma mémoire est bonne, elle s'appuie sur les recherches de Geneviève Haroche-Bouzinac.Mme de Sabran a écrit:Quant à la supposée liaison avec Mme Lebrun, Mme Cravéri a-t-elle des arguments ?
Nous avions présenté ses livres dans nos rubriques :
Voir ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2080-bibliographie-elisabeth-vigee-le-brun?highlight=vig%C3%A9e
Mais je la citerai précisément à ce sujet si on le souhaite
Ou encore en aimer deux... :Mme de Sabran a écrit:Enfin, ce n'est pas chose impossible . Nous savons qu'un homme peut aimer une femme et faire des galipettes avec une autre ...
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
La nuit, la neige a écrit:Très bien ! :\\\\\\\\:Mme de Sabran a écrit:Il faut que je retrouve mon Paroy et son récit du sauvetage des collections de Vaudreuil au nez et à la barbe de David.
Tu peux prendre ton temps, il faut que j'achève ce court chapitre concernant cette collection... :
Paroy fut aussi un amateur éclairé. Il réunit entre autres collections une remarquable série de vases étrusques, qu'il parvint à cacher pendant la Révolution et à soustraire aux recherches de David. Il put aussi sauver la galerie de tableaux de son cousin le comte de Vaudreuil ( par sa mère Louise-Elisabeth de Rigaud de Vaudreuil ) en la faisant transporter, le 5 octobre 1789, dans sa terre de Paroy et en mettant sur chaque toile cette indication mensongère : " Copie par M. le comte de Paroy " ( 1 )
Etienne Charavay ( Editeur des Mémoires de Paroy )
( 1 ) : C.F. un fragment les Mémoires du comte, publié par la Revue de Paris ( t. XXXIII, 1836, p. 97 )
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Je reprends le fil du récit de Benedetta Cravéri, dans son livre Les derniers libertins, et concernant les collections de tableaux du comte de Vaudreuil.
Je vais tenter d'illustrer son propos, pas à pas.
Si certains d'entre-nous ont acheté le catalogue de l'exposition "Elisabeth Vigée Le Brun" au Grand Palais, ils pourront peut-être me corriger, et apporter des informations complémentaires ?
C'est compliqué... àè-è\':
1) Madame Cravéri nous dit que Vaudreuil lui commanda au moins cinq portraits.
Evidemment, nous connaissons bien celui-ci, peint en 1784 :
D'après les Souvenirs de Mme Lebrun, qui liste de mémoire les tableaux qu'elle a peints, nous savons que furent réalisées trois autres copies avant 1789.
Vaudreuil a probablement acquis le premier portrait, ou encore d'autres copies de l'artiste parmi les plus récentes.
A noter que sur cette image du portrait conservé au Virginia Museum of Fine Arts, nous remarquons une mention écrite sur la toile, après la mort de Vaudreuil.
Mais il semblerait qu'il s'agisse du même tableau. Peut-être que l'image précédente trouvée sur internet est de mauvaise qualité ?
1996–2016 Virginia Museum of Fine Arts, Richmond
Read more at https://vmfa.museum/collections/copyright/#VSz2zKXXldX1hm7S.99
Nous lisons :
Comte de Vaudreuil
Grand Fauconnier de France
Chevalier des Ordres du roi
Lieutenant général et Pair de France
Né 1740, mort 1817
Toujours d'après ce portrait, l'artiste a également réalisé au moins deux autres versions, plus petites, et en buste.
L'une est conservée au Musée Jacquemart-André, à Paris :
Portrait de Joseph Hyacinte de Paule de Rigaud, comte de Vaudreuil
Paris, musée Jacquemart-André
Photo (C) RMN-Grand Palais / Agence Bulloz
Et l'autre en collection privée :
Portrait du comte de Vaudreuil
Ancienne collection Clermont Tonnerre, collection privée
Photo tirée du livre "Marie-Antoinette - Exposition Grand Palais.
RMN Musée du Louvre
Vaudreuil avait-il acheté également un portrait en buste, puisqu'il est supposé avoir passé commande de 5 portraits à l'artiste ?
Je ne sais pas... àè-è\':
Je vais tenter d'illustrer son propos, pas à pas.
Si certains d'entre-nous ont acheté le catalogue de l'exposition "Elisabeth Vigée Le Brun" au Grand Palais, ils pourront peut-être me corriger, et apporter des informations complémentaires ?
C'est compliqué... àè-è\':
1) Madame Cravéri nous dit que Vaudreuil lui commanda au moins cinq portraits.
Evidemment, nous connaissons bien celui-ci, peint en 1784 :
D'après les Souvenirs de Mme Lebrun, qui liste de mémoire les tableaux qu'elle a peints, nous savons que furent réalisées trois autres copies avant 1789.
Vaudreuil a probablement acquis le premier portrait, ou encore d'autres copies de l'artiste parmi les plus récentes.
A noter que sur cette image du portrait conservé au Virginia Museum of Fine Arts, nous remarquons une mention écrite sur la toile, après la mort de Vaudreuil.
Mais il semblerait qu'il s'agisse du même tableau. Peut-être que l'image précédente trouvée sur internet est de mauvaise qualité ?
1996–2016 Virginia Museum of Fine Arts, Richmond
Read more at https://vmfa.museum/collections/copyright/#VSz2zKXXldX1hm7S.99
Nous lisons :
Comte de Vaudreuil
Grand Fauconnier de France
Chevalier des Ordres du roi
Lieutenant général et Pair de France
Né 1740, mort 1817
Toujours d'après ce portrait, l'artiste a également réalisé au moins deux autres versions, plus petites, et en buste.
L'une est conservée au Musée Jacquemart-André, à Paris :
Portrait de Joseph Hyacinte de Paule de Rigaud, comte de Vaudreuil
Paris, musée Jacquemart-André
Photo (C) RMN-Grand Palais / Agence Bulloz
Et l'autre en collection privée :
Portrait du comte de Vaudreuil
Ancienne collection Clermont Tonnerre, collection privée
Photo tirée du livre "Marie-Antoinette - Exposition Grand Palais.
RMN Musée du Louvre
Vaudreuil avait-il acheté également un portrait en buste, puisqu'il est supposé avoir passé commande de 5 portraits à l'artiste ?
Je ne sais pas... àè-è\':
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
................................................................................................................................................................................
Ne pourrait-il pas s'agir du portrait dit de Grétry qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Vaudreuil ? :129fs916747:
Ne pourrait-il pas s'agir du portrait dit de Grétry qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Vaudreuil ? :129fs916747:
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Pour quel portrait ?
Il n'y en pas de Grétry en pied, n'est-ce pas ?
Et pour les bustes, il est dit que Vigée n'en aurait fait que deux d'après ce grand portrait.
Enfin, Vaudreuil porte toujours des décorations et autres signes distinctifs de sa noblesse...
Enfin non, je ne pense pas, nous en parlons ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t722-vaudreuil-or-not-vaudreuil
Il n'y en pas de Grétry en pied, n'est-ce pas ?
Et pour les bustes, il est dit que Vigée n'en aurait fait que deux d'après ce grand portrait.
Enfin, Vaudreuil porte toujours des décorations et autres signes distinctifs de sa noblesse...
Enfin non, je ne pense pas, nous en parlons ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t722-vaudreuil-or-not-vaudreuil
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Toujours au sujet des achats de Vaudreuil à Mme Vigée Le Brun, Benedetta Cravéri ajoute :
Après la reine, le comte fut le plus gros client de la peintre (...), sa collection comptait Vénus liant les ailes d'Apollon, le magnifique Autoportrait au chapeau de paille et une sensuelle Bacchante.
Pour l'instant, je n'ai retrouvé que des gravures illustrant le Vénus liant les ailes d'Apollon ou plutôt les ailes de l'amour, comme indiqué sur celle-ci (et de nombreuses autres) :
Venus liant les ailes de l'amour
D'après Elisabeth Vigée Le Brun, 1782-85
© The Trustees of the British Museum
Le tableau original devait être charmant...
Et la pause des personnages rappelle les portraits d'Elisabeth, où elle enlace tendrement sa fille.
Très belle photo en revanche de la sublime et torride Bacchante, dont une version est conservée au Musée Nissim de Camondo :
Bacchante
Par Elisabeth-Louise Vigée Lebrun, vers 1785
© Les Arts Décoratifs, Paris / photo : Jean Tholance
Ce sujet mythologique est exceptionnel dans l’œuvre de la portraitiste attitrée de Marie-Antoinette.
Toutefois, prétexte au rendu du charme d’un nu féminin, il connut un vif succès qui poussa l’artiste à en peindre une seconde version.
Lorsqu’il fut exposé au Salon de 1785, le tableau appartenait au comte de Vaudreuil.
* Source : http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/musees/musee-nissim-de-camondo/parcours/rez-de-chaussee-haut/le-grand-bureau/bacchante
Cela se complique avec l'autoportrait dit au chapeau de paille... àè-è\': :
L'original est peint en 1782.
Nous connaissons bien ce tableau, conservé à la National Gallery de Londres :
Self Portrait in a Straw Hat
Elisabeth Vigée Le Brun, after 1782
© 2016 The National Gallery, Trafalgar Square
Or le musée qui le conserve précise :
The painting appears, after cleaning, to be an autograph replica of a picture, the original of which was painted in Brussels in 1782 in free imitation of Rubens's 'Chapeau de Paille', which Vigée Le Brun had seen in Antwerp.
It was exhibited in Paris in 1782 at the Salon de la Correspondance.
Vigée Le Brun's original is recorded in a private collection in France.
Donc il existe au moins deux tableaux... boudoi32
Mais Olivier Blanc, dans son livre Portraits de femmes, en décompte trois 54385210 : celui de la National Gallery de Londres donc, ainsi que deux autres : en collections privées (française et suisse).
Et l'auteur de préciser :
L'Autoportrait au chapeau de paille, qu'elle avait entrepris de réaliser à son retour des Flandres après avoir contemplé longuement les oeuvres de Rubens et notamment le portrait d'Hélène Fourment, fut présenté par elle au Salon de la Correspondance (...).
Dans cette composition audacieuse où elle a l'air de défier les misogynes de l'Académie de peinture qui intriguaient contre son admission, elle a donné la plus belle représentation d'elle en tant que femme artiste.
Après avoir été exposé au Salon de la Correspondance sous l'intitulé Mme Lebrun peint (sic) à l'huile par elle-même, palette et pinceaux à la main, dans le feu de la composition, ce superbe portrait, immédiatement acquis par le comte de Vaudreuil, son ami, gravé plusieurs fois, fut exposé à nouveau à l'automne 1783, cette fois à l'Académie royale qui accueillait pour la première fois au Louvre les oeuvres de la nouvelle académicienne.
Voici la version conservée en collection privée française :
Image : http://www.batguano.com/vigeeselfp.html#B-1
La qualité de l'image n'est pas géniale.
Mais je n'ai pas trouvé mieux, si ce n'est la photo (tronquée) qui illustre la biographie de l'artiste écrite par Mme Geneviève Haroche-Bouzinac.
Si vous voulez encore et toujours jouer au jeu des 7 erreurs... :
Est-ce donc la version achetée par Vaudreuil, l'originale ; ou faudra-t-il retrouver une illustration de celle conservée en Suisse, selon les recherches d'Olivier Blanc ?
Après la reine, le comte fut le plus gros client de la peintre (...), sa collection comptait Vénus liant les ailes d'Apollon, le magnifique Autoportrait au chapeau de paille et une sensuelle Bacchante.
Pour l'instant, je n'ai retrouvé que des gravures illustrant le Vénus liant les ailes d'Apollon ou plutôt les ailes de l'amour, comme indiqué sur celle-ci (et de nombreuses autres) :
Venus liant les ailes de l'amour
D'après Elisabeth Vigée Le Brun, 1782-85
© The Trustees of the British Museum
Le tableau original devait être charmant...
Et la pause des personnages rappelle les portraits d'Elisabeth, où elle enlace tendrement sa fille.
Très belle photo en revanche de la sublime et torride Bacchante, dont une version est conservée au Musée Nissim de Camondo :
Bacchante
Par Elisabeth-Louise Vigée Lebrun, vers 1785
© Les Arts Décoratifs, Paris / photo : Jean Tholance
Ce sujet mythologique est exceptionnel dans l’œuvre de la portraitiste attitrée de Marie-Antoinette.
Toutefois, prétexte au rendu du charme d’un nu féminin, il connut un vif succès qui poussa l’artiste à en peindre une seconde version.
Lorsqu’il fut exposé au Salon de 1785, le tableau appartenait au comte de Vaudreuil.
* Source : http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/musees/musee-nissim-de-camondo/parcours/rez-de-chaussee-haut/le-grand-bureau/bacchante
Cela se complique avec l'autoportrait dit au chapeau de paille... àè-è\': :
L'original est peint en 1782.
Nous connaissons bien ce tableau, conservé à la National Gallery de Londres :
Self Portrait in a Straw Hat
Elisabeth Vigée Le Brun, after 1782
© 2016 The National Gallery, Trafalgar Square
Or le musée qui le conserve précise :
The painting appears, after cleaning, to be an autograph replica of a picture, the original of which was painted in Brussels in 1782 in free imitation of Rubens's 'Chapeau de Paille', which Vigée Le Brun had seen in Antwerp.
It was exhibited in Paris in 1782 at the Salon de la Correspondance.
Vigée Le Brun's original is recorded in a private collection in France.
Donc il existe au moins deux tableaux... boudoi32
Mais Olivier Blanc, dans son livre Portraits de femmes, en décompte trois 54385210 : celui de la National Gallery de Londres donc, ainsi que deux autres : en collections privées (française et suisse).
Et l'auteur de préciser :
L'Autoportrait au chapeau de paille, qu'elle avait entrepris de réaliser à son retour des Flandres après avoir contemplé longuement les oeuvres de Rubens et notamment le portrait d'Hélène Fourment, fut présenté par elle au Salon de la Correspondance (...).
Dans cette composition audacieuse où elle a l'air de défier les misogynes de l'Académie de peinture qui intriguaient contre son admission, elle a donné la plus belle représentation d'elle en tant que femme artiste.
Après avoir été exposé au Salon de la Correspondance sous l'intitulé Mme Lebrun peint (sic) à l'huile par elle-même, palette et pinceaux à la main, dans le feu de la composition, ce superbe portrait, immédiatement acquis par le comte de Vaudreuil, son ami, gravé plusieurs fois, fut exposé à nouveau à l'automne 1783, cette fois à l'Académie royale qui accueillait pour la première fois au Louvre les oeuvres de la nouvelle académicienne.
Voici la version conservée en collection privée française :
Image : http://www.batguano.com/vigeeselfp.html#B-1
La qualité de l'image n'est pas géniale.
Mais je n'ai pas trouvé mieux, si ce n'est la photo (tronquée) qui illustre la biographie de l'artiste écrite par Mme Geneviève Haroche-Bouzinac.
Si vous voulez encore et toujours jouer au jeu des 7 erreurs... :
Est-ce donc la version achetée par Vaudreuil, l'originale ; ou faudra-t-il retrouver une illustration de celle conservée en Suisse, selon les recherches d'Olivier Blanc ?
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
La nuit, la neige a écrit:
Si vous voulez encore et toujours jouer au jeu des 7 erreurs... :
Tu me l'as ôté du clavier !
La grande similitude entre l'autoportrait au chapeau de paille et le portrait, également dit au chapeau de paille, de Mme de Polignac me frappe toujours ! Lequel fut peint en premier, le sais-tu ? Dans sa Liste des tableaux et portraits, l’exemplaire versaillais est inscrit à l’année 1787. Or, le tableau est signé et daté de 1782. Si c'est celui de Yolande ( ce que je crois ) , cela pourrait suggérer un désir d'Ellisabeth de ressembler à la duchesse qui faisait l'objet de son admiration : « La duchesse de Polignac joignait à sa beauté, vraiment ravissante, une douceur d’ange, l’esprit à la fois le plus attrayant et le plus solide. »
C'est bien le naturel et la simplicité de Mme de Polignac qui lancent cette mode de n'en suivre point, comme l'écrit joliment le prince de Ligne.
Je trouve aussi la Bacchante absolument exquise !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Mme de Sabran a écrit:La grande similitude entre l'autoportrait au chapeau de paille et le portrait, également dit au chapeau de paille, de Mme de Polignac me frappe toujours ! Lequel fut peint en premier, le sais-tu ?
Il me semble avoir lu que celui de Madame de Polignac devance l'autoportrait qui ressemble donc volontairement à celui de l'amie de la Reine...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Mme de Sabran a écrit:
La grande similitude entre l'autoportrait au chapeau de paille et le portrait, également dit au chapeau de paille, de Mme de Polignac me frappe toujours ! Lequel fut peint en premier, le sais-tu ? Dans sa Liste des tableaux et portraits, l’exemplaire versaillais est inscrit à l’année 1787. Or, le tableau est signé et daté de 1782.
Pour les 7 erreurs, je ne parlais pas de la comparaison entre les portraits Mme Vigée Le Brun et ceux de Mme de Polignac.
Mais j'y viens à ce portrait, puisque M. de Vaudreuil aurait donc également acheté à l'artiste : deux portraits de Mme de Polignac et un autre de sa fille, la duchesse de Guiche.
Et là aussi, vous verrez que ce n'est pas facile de retrouver lesquels... àè-è\': :
Aussi, je ne sais pas lequel aurait été fait en premier.
A la lecture de ses Souvenirs et des commentaires que j'ai écrits précédemment, il semble que son autoportrait soit le premier, puisqu'elle raconte avoir eu cette idée durant son voyage en Flandres ; qu'elle se met immédiatement au travail pour le réaliser dans le goût de ce qu'elle avait admiré ; et que c'est bien celui-ci qu'elle expose aux différents salons, où le public lui fera un très bon accueil.
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Page 7 sur 11 • 1, 2, 3 ... 6, 7, 8, 9, 10, 11
Sujets similaires
» Joseph-Hyacinthe de Rigaud de Vaudreuil, 1706-1764
» Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
» Lettres du comte de Vaudreuil à Calonne
» Le réseau du comte d'Antraigues et la Révolution
» Le domaine de Gennevilliers du comte de Vaudreuil
» Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
» Lettres du comte de Vaudreuil à Calonne
» Le réseau du comte d'Antraigues et la Révolution
» Le domaine de Gennevilliers du comte de Vaudreuil
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: La famille Polignac - Axel de Fersen - La princesse de Lamballe :: Les Polignac et leur entourage
Page 7 sur 11
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum