Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Ah, trop petit, c'est suant !!!
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Aïe ! C'est pas grave, on voit bien sa binette sur les autres portraits que j'ai postés.
Invité- Invité
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
... du reste ressemblante, sous le pinceau de Drouais, aux portraits du même par E.V.L. .
Ne trouves-tu pas ?
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Si, tout à fait. Il a un très bel habit dans le portrait de Drouais, ceci dit en passant !
Invité- Invité
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Joseph-François de Paule, Comte de Vaudreuil (1740-1817) est le parfait courtisan : créole de Saint-Domingue, fils du gouverneur de l'île, d'une grande popularité mais d'une famille peu distinguée, il a gardé au visage de profondes cicatrices de petite vérole.
Il fit la guerre de Sept Ans.Aimant la les arts, il était collectionneur ; passionné par la vie intellectuelle, il fréquentait des écrivains. Il aimait le théâtre. La Correspondance littéraire de Grimm le décrit comme le "meilleur acteur de société qu'il y ait peut-être à Paris".La première du Mariage de Figaro a eu lieu chez lui.
Grand fauconnier de France, il doit sa fortune à sa liaison avec Yolande de Polignac et à son amitié avec le Comte d'Artois qu'il suit en émigration.
Marie-Antoinette ne l'apprécie guère_et pas simplement parce qu'il a cassé sa queue de billard faite d'une défense d'éléphant_ mais l'incluait dans Son cercle intime par fidèlité envers Sa favorite.
Besenval évoque son amour-propre surdimensionné et la violence de son caractère : "Au jeu, à la chasse, dans la conversation même, la moindre contrariété le mettait hors de lui."
En exil, Vaudreuil épousa une cousine qui lui donna deux fils et il mena une vie rangée. Sa fidélité à la cause des Bourbons fut récompensée par Louis XVIII.
Bien à vous.
Il fit la guerre de Sept Ans.Aimant la les arts, il était collectionneur ; passionné par la vie intellectuelle, il fréquentait des écrivains. Il aimait le théâtre. La Correspondance littéraire de Grimm le décrit comme le "meilleur acteur de société qu'il y ait peut-être à Paris".La première du Mariage de Figaro a eu lieu chez lui.
Grand fauconnier de France, il doit sa fortune à sa liaison avec Yolande de Polignac et à son amitié avec le Comte d'Artois qu'il suit en émigration.
Marie-Antoinette ne l'apprécie guère_et pas simplement parce qu'il a cassé sa queue de billard faite d'une défense d'éléphant_ mais l'incluait dans Son cercle intime par fidèlité envers Sa favorite.
Besenval évoque son amour-propre surdimensionné et la violence de son caractère : "Au jeu, à la chasse, dans la conversation même, la moindre contrariété le mettait hors de lui."
En exil, Vaudreuil épousa une cousine qui lui donna deux fils et il mena une vie rangée. Sa fidélité à la cause des Bourbons fut récompensée par Louis XVIII.
Bien à vous.
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Il a bien vu venir son impopularité , rançon inévitable de la faveur royale..
Invité- Invité
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Bien sûr, mais il ne pouvait prévoir en 1775 ( même dans ses rêves les plus fous ) combien vertigineuse serait la faveur de Yolande !
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
..... pour peu que la Reine s'y fût prêtée, le salon de Madame de Polignac eût pu exercer une influence considérable sur le mouvement artistique et littéraire de l'époque. Vaudreuil aimait à s'entourer de peintres, d'écrivains, de musiciens. Il chantait très agréablement. Grimm le cite comme le meilleur acteur de la société qu'il y eût à Paris. Il était poète à ses heures et savait aiguiser des épigrammes qu'il ne laissait voir qu'à quelques intimes.
Lebrun-Pindare ayant un jour oublié chez lui son Horace, Vaudreuil le lui renvoya avec un billet en vers par Madame Lebrun, qui nous a conservé la réponse :
" Une Grâce, une Muse, en effet, m'a remis
Les jolis vers dictés par le dieu du Parnasse
Au plus céleste des amis,
A Mécène-Vaudreuil qui chante comme Horace ...
Horace avec plaisir chez vous s'était perdu.
Vous en avez si bien l'esprit et le langage
Que, par un charmant badinage,
Vous me l'avez deux fois rendu. "
Le Petit-Trianon, histoire et description par Gustave Desjardins.
.
Lebrun-Pindare ayant un jour oublié chez lui son Horace, Vaudreuil le lui renvoya avec un billet en vers par Madame Lebrun, qui nous a conservé la réponse :
" Une Grâce, une Muse, en effet, m'a remis
Les jolis vers dictés par le dieu du Parnasse
Au plus céleste des amis,
A Mécène-Vaudreuil qui chante comme Horace ...
Horace avec plaisir chez vous s'était perdu.
Vous en avez si bien l'esprit et le langage
Que, par un charmant badinage,
Vous me l'avez deux fois rendu. "
Le Petit-Trianon, histoire et description par Gustave Desjardins.
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Le fauteuil sur lequel est assis le Comte existe encore, la Couronne ayant acquis l'ensemble du mobilier correspondant lors de sa retentissante déconfiture pour meubler la Reine aux Tuileries :
(c) RMN
Celui ci-dessus fut remployé dans la salle du trône de Napoléon à Fontainebleau puis dans la tribune de la chapelle, ce qui explique sa garniture actuelle. Les autres sont présentés dans le fumoir de l'Empereur, après avoir longtemps meublé, faute de mieux, le Cabinet doré de la reine à Versailles :
(c) RMN
Gouverneur Morris- Messages : 11796
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Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Ah, ça par exemple ! Gouverneur, vous m'épatez . Quel coup d'oeil !!! :\\\\\\\\:
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Mme de Sabran a écrit:
Ah, trop petit, c'est suant !!!
(c) RMN
Gouverneur Morris- Messages : 11796
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Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Mme de Sabran a écrit:
Ah, ça par exemple ! Gouverneur, vous m'épatez . Quel coup d'oeil !!! :\\\\\\\\:
Je n'ai aucun mérite, vu le nombre d'heures passées à lire CDV
Mais merci ! boudoi30
Gouverneur Morris- Messages : 11796
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Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Tu avais rebondi, cher la nuit, la neige, sur les quelques vers postés plus haut, en citant EVLB dans ses Mémoires, avec le portrait qu'elle dresse de Lebrun :
Lorsque j'ai connu Lebrun, il était fort pauvre, et toujours vêtu comme un misérable. M. de Vaudreuil, qui n'avait pas tardé à s'enflammer avec raison pour son beau talent, lui envoya, sans se faire connaître, un grand coffre rempli de linge et d'habits.
Je ne sais si le poète est parvenu à deviner l'auteur de ce don anonyme ; mais, la Révolution venue, il est de fait qu'il n'a jamais vociféré contre M. de Vaudreuil autant qu'il vociférait contre beaucoup d'autres.
A la vérité, M. de Vaudreuil ne négligeait aucune occasion de le faire connaître et de répandre sa réputation.
Lebrun n'avait encore rien imprimé que le comte, ravi de l'ode sur " Les courtisans ", parla de cette ode à la reine, qui lui marqua le désir de le connaître.
M. de Vaudreuil s'empressa de l'apporter et de la lire à Sa Majesté.
Quand il eut fini : "Savez-vous, lui dit la reine, qu'il nous ôte notre enveloppe ?"
M. de Vaudreuil me rapporta cette réflexion si juste : elle me frappa beaucoup plus qu'elle ne l'avait frappé lui même ; car il ne voulait voir dans tout cela que de la philosophie poétisée, tandis que Lebrun et ses pareils prêchaient pour l'avenir.
La preuve en est que, pendant la Révolution, ce Pindare devint atroce !
Ses strophes sur la mort du roi et de la reine sont infernales.
Pour la honte de sa mémoire, je voudrais qu'elles fussent imprimées en face du quatrain composé par lui, le jour où le roi lui fit une pension, et qui finit ainsi :
" Larmes que n'avait pu m'arracher le malheur,
Coulez pour la reconnaissance. "
.
Lorsque j'ai connu Lebrun, il était fort pauvre, et toujours vêtu comme un misérable. M. de Vaudreuil, qui n'avait pas tardé à s'enflammer avec raison pour son beau talent, lui envoya, sans se faire connaître, un grand coffre rempli de linge et d'habits.
Je ne sais si le poète est parvenu à deviner l'auteur de ce don anonyme ; mais, la Révolution venue, il est de fait qu'il n'a jamais vociféré contre M. de Vaudreuil autant qu'il vociférait contre beaucoup d'autres.
A la vérité, M. de Vaudreuil ne négligeait aucune occasion de le faire connaître et de répandre sa réputation.
Lebrun n'avait encore rien imprimé que le comte, ravi de l'ode sur " Les courtisans ", parla de cette ode à la reine, qui lui marqua le désir de le connaître.
M. de Vaudreuil s'empressa de l'apporter et de la lire à Sa Majesté.
Quand il eut fini : "Savez-vous, lui dit la reine, qu'il nous ôte notre enveloppe ?"
M. de Vaudreuil me rapporta cette réflexion si juste : elle me frappa beaucoup plus qu'elle ne l'avait frappé lui même ; car il ne voulait voir dans tout cela que de la philosophie poétisée, tandis que Lebrun et ses pareils prêchaient pour l'avenir.
La preuve en est que, pendant la Révolution, ce Pindare devint atroce !
Ses strophes sur la mort du roi et de la reine sont infernales.
Pour la honte de sa mémoire, je voudrais qu'elles fussent imprimées en face du quatrain composé par lui, le jour où le roi lui fit une pension, et qui finit ainsi :
" Larmes que n'avait pu m'arracher le malheur,
Coulez pour la reconnaissance. "
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_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Mme Lebrun disait aussi de Vaudreuil :
M. de Vaudreuil joignait à une galanterie recherchée une politesse d'autant plus flatteuse qu'elle part du cœur. Au reste, il est devenu fort difficile aujourd'hui (Mme Lebrun écrit après la Révolution) de donner une idée de l'urbanité, de la gracieuse aisance, en un mot des manières aimables qui faisaient, il y a quarante ans, le charme de la société à Paris. Cette galanterie dont je vous parle, par exemple, a totalement disparu.
Dommage !
.
M. de Vaudreuil joignait à une galanterie recherchée une politesse d'autant plus flatteuse qu'elle part du cœur. Au reste, il est devenu fort difficile aujourd'hui (Mme Lebrun écrit après la Révolution) de donner une idée de l'urbanité, de la gracieuse aisance, en un mot des manières aimables qui faisaient, il y a quarante ans, le charme de la société à Paris. Cette galanterie dont je vous parle, par exemple, a totalement disparu.
Dommage !
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Superbe miniature représentant le comte de Vaudreuil, vendue £5,975 chez Bonhams le 22 avril 2004.
French School (circa 1785)
Joseph-Hyacinthe-François de Paule de Rigaud, Comte de Rigaud, Comte de Vaudreuil (1740-1817), wearing pale mauve coat, yellow checked waistcoat, frilled white cravat, blue moiré sash of the French Order of St. Esprit, breast star of the same and red ribbon of the Military Order of St. Louis
silver frame with pierced scroll and foliate border set with rubies and rose-cut diamonds, surmounted by an crowned eagle
Oval, 55mm. (2 1/8ins.) high
Exhibited: S.N.P.G., 2000-2003
FOOTNOTES
Joseph Hyacinthe François de Paule de Rigaud, Comte de Vaudreuil (1740-1817) was born at Saint Domingue in the French Antilles. At the age of nineteen, Vaudreuil entered the army, and during the Seven Years War, served as a staff officer under the Prince de Soubise. When peace was declared, he devoted his energies to the pursuit of the epicurean delights he found at court and in fashionable Parisian society. Income from his far-off plantations provided him with the wherewithal to live on the grandest of scales. He acquired impressive collections of art, furniture, and curiosities, arranging them in his Paris house and at his Chateau de Gennevilliers. His mistress was a distant cousin, Yolande de Polastron, Comtesse, later Duchesse de Polignac. As the favourite of Marie Antoinette, she was able to obtain for him very remunerative appointments.
In 1780, he was made Marechal de Camp, Governor of the citadel of Lille and Grand Falconer of France (this possibly explains the meaning of the bird on the top of the present frame).
At Versailles, Vaudreuil became the guiding spirit of the Polignac faction. When Calonne fell from grace, Vaudreuil's credit dried up. The Queen turned resolutely against him. On the brink of financial ruin, he was obliged to sell off his collections. In 1787 he traveled to England and Rome but was back in Paris by the end of the following year.
During twenty-five years of exile, Vaudreuil vainly worked to organize a counter-Revolution and reestablish the regime he had so unwittingly helped to undermine. In 1795, he married his twenty-year-old cousin, Marie Josephine Hyacinthe Victoire de Vaudreuil (1774-1851). Two sons were born to them, Charles Philippe Louis Joseph Alfred (1796-1880) and Victor Louis Alfred (1798-1834). He returned to Paris after the collapse of the First Empire and Louis XVIII appointed him to the Chambre des Pairs and to the Institut. He died at the age of 77.
The present lot appears to relate to a half-length portrait by Le Brun of which there are several versions, including one in the Musée Jacquemart-André, Paris. In her catalogue, Le Brun mentions having painted in 1784 an original and five repetitions of Vaudreuil's portrait, as well as two bust lengths executed during the Restoration. For an account of known versions, see the exhibition catalogue, French Painting 1774-1830 (1975).
Vaudreuil must be regarded as Vigée Le Brun's most important private patron during the 1780s. A number of her works hung in his Paris townhouse on the rue de la Chaise. He owned her portraits of himself, of the Duchesse de Polignac and of her daughter, the Duchesse de Guiche. Vigée Le Brun's name was closely associated with that of Vaudreuil. In newspapers and private correspondences of the period, it was hinted that the two were lovers. The poet Ecouchard Le Brun, who knew them intimately, linked them in his poem entitled, 'L'Enchanteur et la Fee'. In her memoirs she writes of Vaudreuil 'Born into a high ranking family, the Comte de Vaudreuil owed more to nature than privilege, although he was singularly blessed with the latter. As well as those advantages that come from holding a powerful position in society, he possessed all the qualities, all the charm, that make a man amiable: he was tall, well built and his bearing exuded a remarkable degree of nobility and elegance; his expression was gentle and sensitive, his features agile as his thoughts, and his engaging smile drew one to him immediately (The memoirs of Elisabeth Vigée-Le Brun, translated by Siân Evans, London. 1989, p. 347).
We are indebted to Colin Bailey, chief curator, the Frick collection, New York for his assistance in identifying the prototype.
http://www.bonhams.com/auctions/11185/lot/79/
French School (circa 1785)
Joseph-Hyacinthe-François de Paule de Rigaud, Comte de Rigaud, Comte de Vaudreuil (1740-1817), wearing pale mauve coat, yellow checked waistcoat, frilled white cravat, blue moiré sash of the French Order of St. Esprit, breast star of the same and red ribbon of the Military Order of St. Louis
silver frame with pierced scroll and foliate border set with rubies and rose-cut diamonds, surmounted by an crowned eagle
Oval, 55mm. (2 1/8ins.) high
Exhibited: S.N.P.G., 2000-2003
FOOTNOTES
Joseph Hyacinthe François de Paule de Rigaud, Comte de Vaudreuil (1740-1817) was born at Saint Domingue in the French Antilles. At the age of nineteen, Vaudreuil entered the army, and during the Seven Years War, served as a staff officer under the Prince de Soubise. When peace was declared, he devoted his energies to the pursuit of the epicurean delights he found at court and in fashionable Parisian society. Income from his far-off plantations provided him with the wherewithal to live on the grandest of scales. He acquired impressive collections of art, furniture, and curiosities, arranging them in his Paris house and at his Chateau de Gennevilliers. His mistress was a distant cousin, Yolande de Polastron, Comtesse, later Duchesse de Polignac. As the favourite of Marie Antoinette, she was able to obtain for him very remunerative appointments.
In 1780, he was made Marechal de Camp, Governor of the citadel of Lille and Grand Falconer of France (this possibly explains the meaning of the bird on the top of the present frame).
At Versailles, Vaudreuil became the guiding spirit of the Polignac faction. When Calonne fell from grace, Vaudreuil's credit dried up. The Queen turned resolutely against him. On the brink of financial ruin, he was obliged to sell off his collections. In 1787 he traveled to England and Rome but was back in Paris by the end of the following year.
During twenty-five years of exile, Vaudreuil vainly worked to organize a counter-Revolution and reestablish the regime he had so unwittingly helped to undermine. In 1795, he married his twenty-year-old cousin, Marie Josephine Hyacinthe Victoire de Vaudreuil (1774-1851). Two sons were born to them, Charles Philippe Louis Joseph Alfred (1796-1880) and Victor Louis Alfred (1798-1834). He returned to Paris after the collapse of the First Empire and Louis XVIII appointed him to the Chambre des Pairs and to the Institut. He died at the age of 77.
The present lot appears to relate to a half-length portrait by Le Brun of which there are several versions, including one in the Musée Jacquemart-André, Paris. In her catalogue, Le Brun mentions having painted in 1784 an original and five repetitions of Vaudreuil's portrait, as well as two bust lengths executed during the Restoration. For an account of known versions, see the exhibition catalogue, French Painting 1774-1830 (1975).
Vaudreuil must be regarded as Vigée Le Brun's most important private patron during the 1780s. A number of her works hung in his Paris townhouse on the rue de la Chaise. He owned her portraits of himself, of the Duchesse de Polignac and of her daughter, the Duchesse de Guiche. Vigée Le Brun's name was closely associated with that of Vaudreuil. In newspapers and private correspondences of the period, it was hinted that the two were lovers. The poet Ecouchard Le Brun, who knew them intimately, linked them in his poem entitled, 'L'Enchanteur et la Fee'. In her memoirs she writes of Vaudreuil 'Born into a high ranking family, the Comte de Vaudreuil owed more to nature than privilege, although he was singularly blessed with the latter. As well as those advantages that come from holding a powerful position in society, he possessed all the qualities, all the charm, that make a man amiable: he was tall, well built and his bearing exuded a remarkable degree of nobility and elegance; his expression was gentle and sensitive, his features agile as his thoughts, and his engaging smile drew one to him immediately (The memoirs of Elisabeth Vigée-Le Brun, translated by Siân Evans, London. 1989, p. 347).
We are indebted to Colin Bailey, chief curator, the Frick collection, New York for his assistance in identifying the prototype.
http://www.bonhams.com/auctions/11185/lot/79/
Invité- Invité
Vaudreuil or not Vaudreuil ?
Comte d'Hézècques a écrit:Majesté a écrit:
Tu as donc ratés même deux car il y avait le portrait de Vaudreuil par Elisabeth...
Ce bon vieux comte... c'est dommage que je n'aie pas pu lui dire bonjour !
Il est vrai que nous étions une si nombreuse joyeuse bande que nous nous sommes un peu dispersés par petits groupes avant notre réunion autour de ce merveilleux goûter !
Merci, cher Gouverneur Morris !!! 3196910 3196910 3196910
Nous nous sommes souvenus d'un papotage, dans le ci-devant Boudoir .
Il y était question de l'intitulé parfois complètement anarchique du portrait de Vaudreuil .
Etes-vous sûr de votre source, invité ? On jurerait qu'il s'agit de Vaudreuil ! Je pense au tableau merveilleux de Mme Vigée-Lebrun qui était à la fameuse exposition du Grand Palais.
Du reste a t-il peu de ressemblance avec le portrait qui suit. Mais l'homme est plus mûr, plus imposant.
En parlant de Breteuil et Vaudreuil, cela me rappelle que le second traite le premier de " bouc puant " , dans sa correspondance! Ce n'est pas très amène ...
Marie-Antoinette a écrit: Mer 15 Juin 2011 - 15:41
Je confirme le portrait présent à l'exposition 2008 au GRAND PALAIS est bien celui de COMTE DE VAUDREUIL peint par Elisabeth VIGEE LE BRUN !!!!!
en ce qui concerne le marquis de BRETEUIL son physique est totalement différent , bien plus empâté !!!!!!! ci- joint une gravure de ce Monsieur montrant bien la différence !!!!!!
amicalement MARIE ANTOINETTE
Cela ne fait aucun doute, chère Marie-Antoinette, pour personne .
Elisabeth avait un gros faible pour Vaudreuil, enfin disons un petit béguin, bon allez, une oscillation subtile entre amour et amitié .
Elle a peint cet autre portrait de lui, bien connu aussi :
invitée a écrit:
Trop méconnu actuellement, Grétry fut l'un des musiciens les plus prisés de son temps. Ses débuts en France ne furent pas faciles, parce que sa musique se prêtait davantage à l'italien qu'au français.
Mais Grétry, comme l'avait fait Lully, étudiera la prosodie française à la Comédie, et son talent finira par être reconnu. Il n’y a jamais eu de compositeur qui ait su adapter plus heureusement que Grétry la mélodie italienne au caractère et au génie de notre langue, disait Grimm.
Parmi les protecteurs de Grétry, on trouve, outre la reine Marie Antoinette, Creutz, l'ambassadeur de Suède.
Qu'est-ce que c'est que ce souk ?!!
Alors là, j'avoue nager complètement ... ... mais j'en tiens toujours pour Vaudreuil !
La piste Breteuil facilement écartée, voici que c'est Grétry à présent qui se prend pour Vaudreuil ?
Allons fouillasser du côté de Google images, histoire de nous amuser un peu ! :n,,;::::!!!:
Attention, les amis, je vous préviens, c'est du lourd ! àè-è\':
Mais ce n'est pas grave ( : ) :
Ne sommes-nous pas le 1er avril ?!!
Site Web pour cette image
André Grétry. Андре Гретри (André Grétry)
De in Luik geboren André Ernest Modeste Grétry zoals zijn volledige naam luidt was eerder een Luikse dan een Franse componist.
André-Ernest-Modeste Grétry / D'après le portr. de Mme Vigée
Gretry par Calamatta
Montmorency Deux concerts pour célébrer Grétry
gallica.bnf.fr
Musée Grétry · Musée Grétry. La maison natale d'André-Modeste Grétry ...
liege.be
Portrait de Gretry en médaillon
33-bordeaux.com
Je pense que l'on pourrait continuer longtemps comme ça ...
C'est à croire que Grétry était le frère jumeau de Vaudreuil ! boudoi29 boudoi29 boudoi29
Eh bien non pourtant, nullement .
Grétry, le vrai, n'est point du tout la copie conforme du cousin de Mme de Polignac :
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Pour le moment, on en est à Breteuil...or not Grétry
Toujours est-il que le portrait qu'on a pu voir au Musée Jacquemart-André était assurément un Vigée-Le Brun ...
Pour moi c'était Vaudreuil...mais j'évoquais à François et Maurice l'éventualité que ce puisse être Breteuil... :
Bien à vous.
Toujours est-il que le portrait qu'on a pu voir au Musée Jacquemart-André était assurément un Vigée-Le Brun ...
Pour moi c'était Vaudreuil...mais j'évoquais à François et Maurice l'éventualité que ce puisse être Breteuil... :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Majesté a écrit:Pour le moment, on en est à Breteuil...or not Grétry
Mais quelle est la source de la confusion avec Breteuil ( qui, lui non plus, ne ressemble nullement à Vaudreuil ) ?
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
C'est la rime, pardi !
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
Qui rime aussi avec Bonneuil confondue avec celle qui aurait dû s'appeler madame de Vaudreuil !
Invité- Invité
Re: Joseph de Rigaud de Vaudreuil, comte de Vaudreuil (1740-1817)
La tombe du comte de Vaudreuil, décédé le 17 janvier 1817, se trouve au cimetière du Calvaire, au pied de l'Eglise Saint-Pierre de Montmartre (source : http://www.tombes-sepultures.com/crbst_500.html ).
Ce cimetière, le plus petit de Paris (87 tombes) a définitivement fermé en 1831 et n'est ouvert au public que le 1er novembre de chaque année (Toussaint).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cimetière_du_Calvaire
Ce cimetière, le plus petit de Paris (87 tombes) a définitivement fermé en 1831 et n'est ouvert au public que le 1er novembre de chaque année (Toussaint).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cimetière_du_Calvaire
Invité- Invité
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