Horloges et pendules du XVIIIe siècle
+12
La nuit, la neige
capin
Marie-Jeanne
MARIE ANTOINETTE
Mr ventier
Princesse de Lamballe
Lucius
Duc d'Ostrogothie
Gouverneur Morris
Nikko de Chissay
Comtesse Diane
Mme de Sabran
16 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La France et le Monde au XVIIIe siècle :: Les Arts et l'artisanat au XVIIIe siècle :: Les arts décoratifs
Page 2 sur 5
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Quelle petite merveille ! Réalisée au tout début du XVIIe siècle, en Allemagne.
Merci comtesse...
Merci comtesse...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
La pendule de Morand
Lors d'une conférence, j'ai eu le privilège de la voir fonctionner. A gauche l'ancien horloger et à droite le conservateur.
Désolée pour la mauvaise qualité de l'image, les rideaux étant fermés et la presse des participants.
Désolée pour la mauvaise qualité de l'image, les rideaux étant fermés et la presse des participants.
_________________
Bientôt reviendra pirouetter dans la volière de Versailles notre petite chouette toute revigorée ! (Merci Lucius)
Nikko de Chissay- Messages : 388
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 72
Localisation : Ruel en Seine et Oise
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Formidable !!! Merci, ma chère Nikko ! :n,,;::::!!!:
Bravo à la camerawoman !!! :\\\\\\\\:
Quelle horlogerie merveilleuse !
Et la Renommée surgit, couronne le roi !!!
Bravo à la camerawoman !!! :\\\\\\\\:
Quelle horlogerie merveilleuse !
Et la Renommée surgit, couronne le roi !!!
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
pendule Charles Lorraine Bruxelles
Cette pendule n'a pas appartenu à la reine mais à son oncle, Charles de Lorraine, Gouverneur des Pays-Bas :
Horloge
Bronze doré et marbre
42 x 22,4 cm
Acquisition du Fonds du Patrimoine
1998
Musée du XVIIIe siècle, Palais de Charles de Lorraine, Bruxelles
Charles de Lorraine – une passion pour la mesure du temps
Charles de Lorraine (1712-1780) représentait, en tant que gouverneur général, sa belle-sœur, l’impératrice Marie-Thérèse, dans les Pays-Bas autrichiens. Son intérêt particulier pour la mesure du temps est demeuré célèbre. Cette passion s’inscrivait plus largement dans l’intérêt porté au XVIIe siècle, le siècle des Lumières, à la mécanique et au positivisme. Charles de Lorraine possédait près de 175 montres et horloges, mais d’ingénieux automates aux aspects ludiques le séduisaient particulièrement. Le gouverneur évoquait sa collection dans des carnets personnels et griffonnait ses remarques et expériences sur de petites fiches en carton.
Une identification exceptionnelle
Bien que les horloges et les montres ne puissent être identifiées que rarement avec certitude, il ne subsiste aucun doute quant à l’identification de l’horloge acquise par la Fondation Roi Baudouin. Tant sa finition que son mécanisme sont soigneusement décrits dans l’inventaire et le catalogue de vente organisée en 1781, après la mort de Charles de Lorraine. L’horloge est l’œuvre d’Adrien Demeure (1729-1799), un horloger bruxellois chargé d’entretenir, avec l’aide de Joseph Jacquemin, la collection du gouverneur général, et qui fabriqua pour ce dernier plusieurs montres et pendules.
Un motif décoratif
L’horloge est réalisée en bronze doré et montée sur un socle de marbre orné d’une rangée de perles. Par le pilier cylindrique décoré de draperies suspendues et le couvercle surmonté d’un brasier, l’horloge évoque les autels élevés en l’honneur du feu sacré dans l’Antiquité romaine. À l’avant-plan, une jeune fille en haut-relief est plongée dans la lecture d’un livre, appuyée sur un petit tambour en saillie qui accueille le cadran. Dans cette composition, l’accent est donc mis sur la fonction décorative de l’horloge, une innovation des années 1770.
Un programme symbolique complexe
Le feu sacré symbolise ici l’éternité. La jeune fille tenant un livre est dérivée de l’allégorie des trois Grâces et liée au thème de la lecture. Elle peut être interprétée comme une personnification de la Veillée. À l’arrière-plan, le coq annonce l’éveil du jour nouveau. Ainsi l’horloge présente-t-elle un résumé de tout le cycle nocturne, du crépuscule à l’aube.
Un mécanisme perfectionné
Sur cette horloge, l’heure peut être lue de jour comme de nuit. Le cadran vertical, en émail, indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes. En haut, une roue ajourée de chiffres romains constitue le cadran horizontal. Celui-ci est éclairé de l’intérieur par une petite lampe à huile, permettant ainsi de lire l’heure dans l’obscurité.
Source : http://www.patrimoine-frb.be/collection/horloge-de-charles-de-lorraine
Horloge
Bronze doré et marbre
42 x 22,4 cm
Acquisition du Fonds du Patrimoine
1998
Musée du XVIIIe siècle, Palais de Charles de Lorraine, Bruxelles
Charles de Lorraine – une passion pour la mesure du temps
Charles de Lorraine (1712-1780) représentait, en tant que gouverneur général, sa belle-sœur, l’impératrice Marie-Thérèse, dans les Pays-Bas autrichiens. Son intérêt particulier pour la mesure du temps est demeuré célèbre. Cette passion s’inscrivait plus largement dans l’intérêt porté au XVIIe siècle, le siècle des Lumières, à la mécanique et au positivisme. Charles de Lorraine possédait près de 175 montres et horloges, mais d’ingénieux automates aux aspects ludiques le séduisaient particulièrement. Le gouverneur évoquait sa collection dans des carnets personnels et griffonnait ses remarques et expériences sur de petites fiches en carton.
Une identification exceptionnelle
Bien que les horloges et les montres ne puissent être identifiées que rarement avec certitude, il ne subsiste aucun doute quant à l’identification de l’horloge acquise par la Fondation Roi Baudouin. Tant sa finition que son mécanisme sont soigneusement décrits dans l’inventaire et le catalogue de vente organisée en 1781, après la mort de Charles de Lorraine. L’horloge est l’œuvre d’Adrien Demeure (1729-1799), un horloger bruxellois chargé d’entretenir, avec l’aide de Joseph Jacquemin, la collection du gouverneur général, et qui fabriqua pour ce dernier plusieurs montres et pendules.
Un motif décoratif
L’horloge est réalisée en bronze doré et montée sur un socle de marbre orné d’une rangée de perles. Par le pilier cylindrique décoré de draperies suspendues et le couvercle surmonté d’un brasier, l’horloge évoque les autels élevés en l’honneur du feu sacré dans l’Antiquité romaine. À l’avant-plan, une jeune fille en haut-relief est plongée dans la lecture d’un livre, appuyée sur un petit tambour en saillie qui accueille le cadran. Dans cette composition, l’accent est donc mis sur la fonction décorative de l’horloge, une innovation des années 1770.
Un programme symbolique complexe
Le feu sacré symbolise ici l’éternité. La jeune fille tenant un livre est dérivée de l’allégorie des trois Grâces et liée au thème de la lecture. Elle peut être interprétée comme une personnification de la Veillée. À l’arrière-plan, le coq annonce l’éveil du jour nouveau. Ainsi l’horloge présente-t-elle un résumé de tout le cycle nocturne, du crépuscule à l’aube.
Un mécanisme perfectionné
Sur cette horloge, l’heure peut être lue de jour comme de nuit. Le cadran vertical, en émail, indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes. En haut, une roue ajourée de chiffres romains constitue le cadran horizontal. Celui-ci est éclairé de l’intérieur par une petite lampe à huile, permettant ainsi de lire l’heure dans l’obscurité.
Source : http://www.patrimoine-frb.be/collection/horloge-de-charles-de-lorraine
Dernière édition par Gouverneur Morris le Jeu 01 Fév 2018, 22:01, édité 1 fois
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Quelle ligne et quelle épure, pour les années 70.
Quant à l'éclairage de nuit, je le découvre.
Incroyable !
Merci Gouv'...
Quant à l'éclairage de nuit, je le découvre.
Incroyable !
Merci Gouv'...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Oui, incroyable, je n'avais jamais vu cela avant... D'où l'envie de partager cette découverte (enfin pour moi)
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Merci, cher Momo, c'est magnifique !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Pendules lumineuses XVIIIe siècle
Moi non plus.Gouverneur Morris a écrit:Oui, incroyable, je n'avais jamais vu cela avant...
Et pour moi l'envie d'en trouver d'autres...Gouverneur Morris a écrit: D'où l'envie de partager cette découverte (enfin pour moi)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Présentée à l'occasion d'une vente aux enchères que nous évoquons beaucoup ces temps-ci...
PENDULE SQUELETTE D'EPOQUE LOUIS XVI
L'EMAIL, SIGNATURE DE JOSEPH COTEAU, DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLE
En émail or, argent et polychromie, bronze ciselé et doré et marbres brocatelle d'Espagne et bleu turquin associé, le cadran principal flanqué d'ailes, indiquant par ailleurs les jours et mois calendaires ainsi que les signes du zodiaque (...)
Photo : Christie's
(...) le cadran supérieur indiquant les phases de la lune signé Coteau ft. et inscrite au revers "14" et surmonté d'un aigle aux ailes déployées enserrant les foudres, le médaillon inférieur représentant une scène de genre signé au revers Coteau (Joseph Coteau, reçu maître en 1766), les médaillons en partie basse en camaïeu brun ornés de l'allégorie de la Géographie, de l'Architecture et d'un putto chevauchant un lion, la base à section rectangulaire reposant sur des patins en toupie.
Note au catalogue (extraits) :
Plus qu’une magnifique démonstration du savoir-faire horloger parisien à la fin du XVIIIe siècle, cette rare pendule squelette doit être considérée comme le témoignage des aspirations et des inclinations d’une société française qui mêlaient alors avec bonheur, exigence scientifique et plaisir esthétique.
C’est Joseph Coteau (1740-1812) qui réalise et signe le fin décor de ce précieux instrument : outre le fond bleu de l’armature, délicatement rehaussé de rinceaux feuillagés argent, Coteau a orné le cadran annulaire principal des signes du zodiaque, et agrémenté l’œuvre de quatre médaillons.
Deux allégories de la Géographie et de l’Architecture escortent un putto jouant de la lyre sur le dos d’un lion.
Les couleurs employées rappellent à dessein les camées, très en vogue à l’époque, et contrastent avec le paysage exotique de la scène centrale.
Ce dernier évoque le succès contemporain de Paul et Virginie et l’attrait pour la nature qui se développe dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Joseph Coteau est sans doute le plus célèbre émailleur de son époque.
Natif de Genève, il deviendra maître-peintre-émailleur au sein de l’Académie de Saint-Luc de sa ville en 1766. Arrivé peu après à Paris, il figure aux registres de la paroisse Saint-André-des-Arts et installe un atelier rue Poupée en 1778.
Il travaille pour la manufacture nationale puis impériale de Sèvres, et devient surtout le collaborateur des plus grands horlogers tels que Robert Robin et Ferdinand Berthoud.
A la suite des progrès techniques réalisés tout au long du siècle, ces horlogers mettent au point les premiers modèles de pendules dites « squelettes ».
Leur particularité est de laisser apparaître, au moyen d’une composition épurée et d’un cadran principal annulaire, la séduisante technicité des mouvements et des rouages.
La complexité des mécanismes et notamment la maîtrise des phases de la lune suscitaient une légitime admiration qui, conjuguée à la désaffection des amateurs pour les représentations massives de scènes historiques ou allégoriques, ont donné naissance à ce type de pendule.
(...)
Source et infos complémentaires : Christie's - Vente Collection Juan de Beistegui
PENDULE SQUELETTE D'EPOQUE LOUIS XVI
L'EMAIL, SIGNATURE DE JOSEPH COTEAU, DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLE
En émail or, argent et polychromie, bronze ciselé et doré et marbres brocatelle d'Espagne et bleu turquin associé, le cadran principal flanqué d'ailes, indiquant par ailleurs les jours et mois calendaires ainsi que les signes du zodiaque (...)
Photo : Christie's
(...) le cadran supérieur indiquant les phases de la lune signé Coteau ft. et inscrite au revers "14" et surmonté d'un aigle aux ailes déployées enserrant les foudres, le médaillon inférieur représentant une scène de genre signé au revers Coteau (Joseph Coteau, reçu maître en 1766), les médaillons en partie basse en camaïeu brun ornés de l'allégorie de la Géographie, de l'Architecture et d'un putto chevauchant un lion, la base à section rectangulaire reposant sur des patins en toupie.
Note au catalogue (extraits) :
Plus qu’une magnifique démonstration du savoir-faire horloger parisien à la fin du XVIIIe siècle, cette rare pendule squelette doit être considérée comme le témoignage des aspirations et des inclinations d’une société française qui mêlaient alors avec bonheur, exigence scientifique et plaisir esthétique.
C’est Joseph Coteau (1740-1812) qui réalise et signe le fin décor de ce précieux instrument : outre le fond bleu de l’armature, délicatement rehaussé de rinceaux feuillagés argent, Coteau a orné le cadran annulaire principal des signes du zodiaque, et agrémenté l’œuvre de quatre médaillons.
Deux allégories de la Géographie et de l’Architecture escortent un putto jouant de la lyre sur le dos d’un lion.
Les couleurs employées rappellent à dessein les camées, très en vogue à l’époque, et contrastent avec le paysage exotique de la scène centrale.
Ce dernier évoque le succès contemporain de Paul et Virginie et l’attrait pour la nature qui se développe dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Joseph Coteau est sans doute le plus célèbre émailleur de son époque.
Natif de Genève, il deviendra maître-peintre-émailleur au sein de l’Académie de Saint-Luc de sa ville en 1766. Arrivé peu après à Paris, il figure aux registres de la paroisse Saint-André-des-Arts et installe un atelier rue Poupée en 1778.
Il travaille pour la manufacture nationale puis impériale de Sèvres, et devient surtout le collaborateur des plus grands horlogers tels que Robert Robin et Ferdinand Berthoud.
A la suite des progrès techniques réalisés tout au long du siècle, ces horlogers mettent au point les premiers modèles de pendules dites « squelettes ».
Leur particularité est de laisser apparaître, au moyen d’une composition épurée et d’un cadran principal annulaire, la séduisante technicité des mouvements et des rouages.
La complexité des mécanismes et notamment la maîtrise des phases de la lune suscitaient une légitime admiration qui, conjuguée à la désaffection des amateurs pour les représentations massives de scènes historiques ou allégoriques, ont donné naissance à ce type de pendule.
(...)
Source et infos complémentaires : Christie's - Vente Collection Juan de Beistegui
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Quelle splendeur.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Squelette, drôle de nom ! Mais la pendule est fabuleusement belle !!!
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Pendule de la création du monde, Musée du Louvre
Evoquée récemment à l'occasion de l'une des énigmes de notre Jeu de l'hiver, cette pendule mérite bien d'être citée dans ce sujet.
Je cite des extraits de la note de présentation du Musée du Louvre, qui la conserve aujourd'hui, et suite à sa récente restauration :
Pendule dite "de la création du monde"
Mécanisme de Joseph-Léonard Roque (horloger), d'après Claude-Siméon Passemant (ingénieur)
Boîtier de François-Thomas Germain (orfèvre)
1754 (XVIIIe siècle)
Pendule présentée à Louis XV à Trianon le 2 mars 1754. Commande de Dupleix gouverneur de Pondichéry pour un présent à un nabab de Golconde, restée en France.
Bois, bronze doré, bronze argenté, cuivre doré
150 x 92 x 76 cm, 300 kg
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles)
Présentée ici sur sa console monumentale (capable de soutenir les 300 kg de la pendule ) :
Console
Alexandre-Louis Bellangé
1834 (XIXe siècle)
Commandée le 8 janvier 1834 à Bellangé pour présenter, dans le cabinet de la Pendule des appartements intérieurs du roi au château de Versailles, la pendule de la Création du Monde.
Bois sculpté et doré, noyer, chêne, tilleul
Photo : Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles)
La pendule de La Création du monde
Dépôt du musée national des châteaux de Versailles et de Trianion au musée du Louvre, la pendule dite de La création du monde compte parmi les plus grands chefs-d’oeuvre de l’horlogerie de précision au XVIIIe siècle.
(...)
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux
Au moment de sa réalisation, la pendule de La Création du Monde ne pouvait être comparée qu’avec la pendule astronomique que le roi avait placée en 1753 dans ses appartements intérieurs à Versailles, où elle est toujours conservée.
Ces deux pendules d’exception, presque contemporaine, ont été conçues par le même artisan de génie : Claude-Siméon Passemant, ingénieur-mécanicien du Roi.
Pendule astronomique de Louis XV
Passemant, Claude-Siméon (ingénieur)
Dauthiau, Louis (horloger)
Caffieri, Jacques et Philippe (bronziers)
1749-1753 (XVIIIe siècle)
Mécanismes 1743 ; boîtier 1753. Présentée à l'Académie royale des Sciences en 1749 et à Louis XV à Choisy en 1750 ; placée en 1754 dans le cabinet de la Pendule à Versailles
Bronze ciselé et doré, émail, acier, cuivre, verre, bois
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Christian Milet
La caisse de la pendule, en bronze patiné, argenté et doré, symbolise à travers l’évocation des quatre éléments primordiaux (la terre, l’eau, l’air et le feu) les premiers moments de la Genèse qui font suite à l’irruption de la lumière.
Ses mécanismes permettent de rendre compte, dans sa partie inférieure, du mouvement de la terre, de sa rotation en fonction des heures et du pivotement de son axe en fonction des saisons, des phases de la lune et des mouvements des planètes.
Le cadran supérieur indique l’heure, le jour et le mois.
Le globe terrestre est une véritable mappemonde gravée sur laiton argenté. Le rayon inférieur de la gloire qui ceint le cadran des heures indique l’endroit exact où à chaque moment le soleil se trouve à son zénith.
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles)
Photos : Le Forum de Marie-Antoinette
Ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t942p100-nouvelles-salles-consacrees-au-xviiie-siecle-au-louvre
Photo : Le forum de Marie-Antoinette
Ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t942p300-nouvelles-salles-consacrees-au-xviiie-siecle-au-louvre
La pendule fut présentée à Louis XV à Versailles au mois de février 1754. Elle avait été commandée par Joseph-François Dupleix, gouverneur général des comptoirs de l’Inde, dans l’intention d’en faire présent à un prince indien, Salabetzingue, nabab de Golconde.
La disgrâce de Dupleix la même année empêcha ce projet d’aboutir et la pendule entra dans les collections nationales pendant la Révolution.
Depuis la réouverture des salles des Objets d’art du XVIIIe siècle en juin 2014, elle est déposée par le musée national des châteaux de Versailles et de Trianon au Louvre.
La pendule est exposée dans l’ancien cabinet en bibliothèque de l’hôtel de Villemaré-Dangé, avec la collection d’instruments scientifiques du département des Objets d’art.
Cette oeuvre a été restaurée grâce au mécénat de la Manufacture horlogère Vacheron Constantin.
* Source texte : Musée du Louvre - Service Presse
Photo : Vacheron Constantin
Source : PrestigeGuide.be : Vacheron Constantin - Une pendule astronomique d’exception exposée au musée du Louvre
Je cite des extraits de la note de présentation du Musée du Louvre, qui la conserve aujourd'hui, et suite à sa récente restauration :
Pendule dite "de la création du monde"
Mécanisme de Joseph-Léonard Roque (horloger), d'après Claude-Siméon Passemant (ingénieur)
Boîtier de François-Thomas Germain (orfèvre)
1754 (XVIIIe siècle)
Pendule présentée à Louis XV à Trianon le 2 mars 1754. Commande de Dupleix gouverneur de Pondichéry pour un présent à un nabab de Golconde, restée en France.
Bois, bronze doré, bronze argenté, cuivre doré
150 x 92 x 76 cm, 300 kg
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles)
Présentée ici sur sa console monumentale (capable de soutenir les 300 kg de la pendule ) :
Console
Alexandre-Louis Bellangé
1834 (XIXe siècle)
Commandée le 8 janvier 1834 à Bellangé pour présenter, dans le cabinet de la Pendule des appartements intérieurs du roi au château de Versailles, la pendule de la Création du Monde.
Bois sculpté et doré, noyer, chêne, tilleul
Photo : Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles)
La pendule de La Création du monde
Dépôt du musée national des châteaux de Versailles et de Trianion au musée du Louvre, la pendule dite de La création du monde compte parmi les plus grands chefs-d’oeuvre de l’horlogerie de précision au XVIIIe siècle.
(...)
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux
Au moment de sa réalisation, la pendule de La Création du Monde ne pouvait être comparée qu’avec la pendule astronomique que le roi avait placée en 1753 dans ses appartements intérieurs à Versailles, où elle est toujours conservée.
Ces deux pendules d’exception, presque contemporaine, ont été conçues par le même artisan de génie : Claude-Siméon Passemant, ingénieur-mécanicien du Roi.
Pendule astronomique de Louis XV
Passemant, Claude-Siméon (ingénieur)
Dauthiau, Louis (horloger)
Caffieri, Jacques et Philippe (bronziers)
1749-1753 (XVIIIe siècle)
Mécanismes 1743 ; boîtier 1753. Présentée à l'Académie royale des Sciences en 1749 et à Louis XV à Choisy en 1750 ; placée en 1754 dans le cabinet de la Pendule à Versailles
Bronze ciselé et doré, émail, acier, cuivre, verre, bois
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Christian Milet
La caisse de la pendule, en bronze patiné, argenté et doré, symbolise à travers l’évocation des quatre éléments primordiaux (la terre, l’eau, l’air et le feu) les premiers moments de la Genèse qui font suite à l’irruption de la lumière.
Ses mécanismes permettent de rendre compte, dans sa partie inférieure, du mouvement de la terre, de sa rotation en fonction des heures et du pivotement de son axe en fonction des saisons, des phases de la lune et des mouvements des planètes.
Le cadran supérieur indique l’heure, le jour et le mois.
Le globe terrestre est une véritable mappemonde gravée sur laiton argenté. Le rayon inférieur de la gloire qui ceint le cadran des heures indique l’endroit exact où à chaque moment le soleil se trouve à son zénith.
Photo : RMN-Grand Palais (Château de Versailles)
Photos : Le Forum de Marie-Antoinette
Ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t942p100-nouvelles-salles-consacrees-au-xviiie-siecle-au-louvre
Photo : Le forum de Marie-Antoinette
Ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t942p300-nouvelles-salles-consacrees-au-xviiie-siecle-au-louvre
La pendule fut présentée à Louis XV à Versailles au mois de février 1754. Elle avait été commandée par Joseph-François Dupleix, gouverneur général des comptoirs de l’Inde, dans l’intention d’en faire présent à un prince indien, Salabetzingue, nabab de Golconde.
La disgrâce de Dupleix la même année empêcha ce projet d’aboutir et la pendule entra dans les collections nationales pendant la Révolution.
Depuis la réouverture des salles des Objets d’art du XVIIIe siècle en juin 2014, elle est déposée par le musée national des châteaux de Versailles et de Trianon au Louvre.
La pendule est exposée dans l’ancien cabinet en bibliothèque de l’hôtel de Villemaré-Dangé, avec la collection d’instruments scientifiques du département des Objets d’art.
Cette oeuvre a été restaurée grâce au mécénat de la Manufacture horlogère Vacheron Constantin.
* Source texte : Musée du Louvre - Service Presse
Photo : Vacheron Constantin
Source : PrestigeGuide.be : Vacheron Constantin - Une pendule astronomique d’exception exposée au musée du Louvre
Dernière édition par La nuit, la neige le Mar 26 Nov 2019, 15:25, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
C'est bizarre ... je lui trouve un petit air très moderne ...La nuit, la neige a écrit:cette pendule mérite bien d'être citée dans ce sujet.
Je cite des extraits de la note de présentation du Musée du Louvre, qui la conserve aujourd'hui
Elle est énorme !!!
Merci, cher la nuit, la neige .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Assez impressionnante, oui.
Ce n'est pas le genre de pendule à poser sur un manteau de cheminée...
Ce n'est pas le genre de pendule à poser sur un manteau de cheminée...
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Merci cher LNLN, j'ignorais que la restauration du mécanisme, considéré comme perdu depuis longtemps, avait finalement été possible.
Je cours dès que possible au Louvre la voir fonctionner !
Je cours dès que possible au Louvre la voir fonctionner !
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
C'est une merveille, et quelle originalité !
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
J'y cours aussi ! J'avais assisté aux premiers diagnostiques pour la restauration, il y a plusieurs années de cela. Le projet a finalement abouti, et j'en suis ravi. A terme, les conservateurs du département voudraient remettre le plus grand nombre des pendules exposées en fonctionnement.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Vase pendule aux dauphins
Vase pendule aux dauphins, collection de Louis XVI
Joseph-Léonard Roque (horloger)
Manufacture de Sèvres (fabricant)
Porcelaine tendre, émail, bronze doré ; H 37,5 cm
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Historique (extrait) :
Acquise à la Manufacture de Sèvres en 1777 pour le Cabinet des Bains de Louis XVI à Versailles ; mentionnée sur la cheminée en 1787, 1788 et 1791 ; envoyée aux Tuileries en 1792, puis vendue.
Description du château de Versailles :
Ce vase-pendule à fond beau-bleu est mentionné dans plusieurs documents de la fin du XVIIIe siècle, notamment en 1787, 1788 et 1791, sur la cheminée du cabinet des Bains de Louis XVI à Versailles, aménagé sur ordre du roi au premier étage du château, à proximité du salon du Conseil, et donnant sur la cour des Cerfs.
Il s’agit peut-être d’un présent de Madame Victoire à son neveu.
Après le départ de la famille royale du château, le vase fut envoyé aux Tuileries en janvier 1792. Probablement vendu pendant la Révolution, on perd ensuite sa trace.
Il réapparut en 1927, dans la vente des collections d’Anthony de Rothschild, doté au xixe siècle d’un piètement en bronze doré, comme ce fut le cas pour de nombreuses pièces de Sèvres du siècle précédent. Ce vase, d’une très grande importance pour la connaissance des collections de porcelaine de Sèvres de Louis XVI, a pu retrouver son emplacement d’origine dans l’appartement intérieur du Roi.
* Source texte : Château de Versailles / Marie-Laure de Rochebrune
Une pendule achetée plus de 490 000 euros (environ) en 2013, chez Sotheby's :
* Source images et informations complémentaires : Sotheby's - The Exceptional Sale
Joseph-Léonard Roque (horloger)
Manufacture de Sèvres (fabricant)
Porcelaine tendre, émail, bronze doré ; H 37,5 cm
Photo : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Historique (extrait) :
Acquise à la Manufacture de Sèvres en 1777 pour le Cabinet des Bains de Louis XVI à Versailles ; mentionnée sur la cheminée en 1787, 1788 et 1791 ; envoyée aux Tuileries en 1792, puis vendue.
Description du château de Versailles :
Ce vase-pendule à fond beau-bleu est mentionné dans plusieurs documents de la fin du XVIIIe siècle, notamment en 1787, 1788 et 1791, sur la cheminée du cabinet des Bains de Louis XVI à Versailles, aménagé sur ordre du roi au premier étage du château, à proximité du salon du Conseil, et donnant sur la cour des Cerfs.
Il s’agit peut-être d’un présent de Madame Victoire à son neveu.
Après le départ de la famille royale du château, le vase fut envoyé aux Tuileries en janvier 1792. Probablement vendu pendant la Révolution, on perd ensuite sa trace.
Il réapparut en 1927, dans la vente des collections d’Anthony de Rothschild, doté au xixe siècle d’un piètement en bronze doré, comme ce fut le cas pour de nombreuses pièces de Sèvres du siècle précédent. Ce vase, d’une très grande importance pour la connaissance des collections de porcelaine de Sèvres de Louis XVI, a pu retrouver son emplacement d’origine dans l’appartement intérieur du Roi.
* Source texte : Château de Versailles / Marie-Laure de Rochebrune
Une pendule achetée plus de 490 000 euros (environ) en 2013, chez Sotheby's :
* Source images et informations complémentaires : Sotheby's - The Exceptional Sale
Dernière édition par La nuit, la neige le Mar 26 Nov 2019, 15:24, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
On se fait plaisir avec un très bel objet, de bien belles images, et un descriptif intéressant de ce lot présenté prochainement en vente aux enchères.
Je cite et illustre :
A Louis XV and Vincennes Porcelain Mantel Clock
Supplied by Claude Le Boitteux in 1749, the ormolu attributed to Jean-Claude Chambellan Duplessis.
The dial and movement signed "Benoist Gerard à Paris", the porcelain group known as "L'Heure du Berger" modeled as a reclining female figure with loose drapery with a male youth seated to her left side, the ormolu case with naturalistic branches and scrolling rocailles, the mounts regilt but with traces of original mercury gilding
20 ½ in. (52 cm.) high, 13 in. (33 cm.) wide
Photo : Christie's
Provenance :
Supplied in 1749 by Claude Le Boitteux to Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville (1701-94), Contrôleur Général des Finances, Garde des Sceaux and Secrétaire d’Etat à la Marine, and installed in the salon of the château d’Arnouville.
(...)
Lot Essay :
This rare and sumptuous clock is a masterpiece of the mature Louis XV style, combining the beautifully sculptural Vincennes group ‘L’Heure du Berger’ with extraordinary fluid and muscular gilt-bronze mounts, almost certainly by the artistic director at Vincennes, Jean-Claude Chambellan Duplessis (1699-1774), a supremely talented metalworker and influential tastemaker through his avant garde designs for the Vincennes and Sèvres factories.
THE COMMISSION
Its provenance is just as remarkable, as it was made for Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville (1701-94), at the time one of the most powerful men at the court of Louis XV and a close confidante of Madame de Pompadour, whose position as Contrôleur Général des Finances put him in direct charge of the Vincennes factory, with direct access to its finest creations, and indeed for several years he would receive a special New Year’s Day present (or ‘etrenne’) from the factory.
The factory records contain a bill on 31 December 1749 to Claude le Boitteux for 1,150 livres ‘pour la pendule donnée à Monsieur le Contrôleur Général’- the date of the bill would suggest that this was indeed a New Year’s Day gift for Machault from the factory (see Préaud & d’Albis op. cit,. p. 169).
Claude Le Boitteux is recorded at the Vincennes factory as a supplier of 'formes et montures' from 1747-52.
A further example of a special commission from the Sèvres factory for a high-ranking dignitary is the celebrated ‘Vase Japon’ made in 1774 for Henri Bertin, then Secretary of State (among his specific responsibilities was the Compagnie des Indes), which was derived from a print he owned of an archaic Chinese bronze, part of a catalogue of works of art in the Imperial Chinese collection created for the Emperor Qianlong.
This Sèvres ‘Vase Japon’ is now in the Frick Collection, New York (acquired in honor of Anne Poulet, 2011).
Vase Japon
Sèvres Porcelain Manufactory (French), 1774
Gilded by Jean-Armand Fallot (French, act. 1764−1790)
Hard-paste porcelain with silver-gilt mount
Photo : The Frick Collection
THE ATTRIBUTION OF THE MOUNTS TO DUPLESSIS
The remarkable fluidity and extraordinary finesse of the surface treatment and ciselure of the gilt-bronzes on this clock point to the oeuvre of Jean-Claude Chambellan Duplessis (1699-1774), a presiding artistic genius of the Louis XV period who was not only orfèvre du roi but also artistic director of the Vincennes and Sèvres porcelain factories.
Interestingly, one of the few examples of work in gilt-bronze that can be securely attributed to him is a spectacular pair of braziers, signed by Duplessis and commissioned in 1742 as a diplomatic gift to the Turkish Ambassador by none other than Machault d’Arnouville (one of which is now in the Topkapi Museum, Istanbul).
These display a similar sense of organic freedom and extraordinary technical prowess, while clearly demonstrating how early in his career Machault established links with the great sculpteur and bronzier (H. Ottomeyer & P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, vol. I, pp. 120-1, figs 2.7.2-4).
Duplessis is also likely to have provided the extravagant gilt-bronze base for the Vincennes figure group ‘La Source’, acquired in 1757 by Duvaux and sold to his fellow marchand-mercier Thomas-Joachim Hébert, now in the Musée du Louvre, Paris (see D. Alcouffe et al., Gilt Bronzes in the Louvre, Paris, 2004, pp. 100-1, cat. 46).
Photo : Christie's
THE PORCELAIN MODEL
This rare porcelain model is probably inspired by the engraving Le repos de Diane by Jean Pelletier (b. 1736) after the painting by François Boucher (illustrated here).
Photo : Christie's
The factory's inventory of 1 October 1752 lists seventeen 'Groupes heures du Berger', priced at 40 livres each.
Other than the Machault clock, the first recorded sale of this model was on 25 January 1753 to a M. De Crillon at a cost of 120 livres (quoted by T. Préaud and A. d'Albis, op. cit., 1991, p. 169, where the authors suggest this higher price may be because the group was also mounted).
This example was originally fired in 1750, therefore not long after the delivery of the Machault clock.
Other examples of this rare form include one in the Musée National de Céramique, Sèvres; one in the Fitzwilliam Museum, Cambridge, ob. no. EC.3-1944, previously sold at Sotheby's London, the Property of a Lady, 14 July 1944, lot 28; and a less elaborately mounted example in the Victoria & Albert Museum, London, mus. no. C356-1909, gifted by Joseph Henry Fitzhenry. An unmounted version of the model sold at Sotheby's, London, 27 October 2015, lot 9 (£97,500).
Photo : Christie's
JEAN-BAPTISTE DE MACHAULT D’ARNOUVILLE (1701-94)
Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville, the youngest son of the chief of police, Louis-Charles de Machault, had a glittering political career. He attained important political posts in his 20s, rapidly ascending to his appointment in 1743 as Secrétaire d’Etat à la Guerre and then in 1745 as Contrôleur Général des Finances, at a time when France’s finances were severely depleted.
To raise revenues he imposed a blanket series of new taxes, which incurred the wrath not only of the regional governors but also of the Church, which cast him in a favorable light with Madame de Pompadour, Louis XV’s celebrated favorite mistress, who was constantly trying to coax the king away from being too devout, which of course threatened her position.
Machault’s close ties to Madame de Pompadour, a passionate collector of the arts, must have inspired his own collecting as he furnished the château d’Arnouville and the Parisian hôtel on the rue du Grand Chantier which he had inherited from his father.
Portrait of Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville (1701-94)
French School, 18th Century
Châteaux de Versailles, France
Photo : RMN-Grand Palais / Gérard Blot / Art Resource, NY
Remarkably, Machault strengthened his position further by being appointed Garde des Sceaux in 1750 - as he continued to be Louis XV’s chief finance minister and could count on Madame de Pompadour’s continued support, he was arguably now the most powerful man in France, with his annual income an enormous 400,000 livres.
He furnished both the château d'Arnouville and his hôtel in the latest taste, using the best dealers such as Thomas-Joachim Hébert and Lazare Duvaux, with dazzling mounted porcelains, lacquer furniture by BVRB, bronzes by Susini, silver by François-Thomas-Germain and a remarkable assemblage of Boulle furniture.
Machault fell out of favour with Madame de Pompadour in 1757 and he was forced to retire from court life, although the collection was still added to after his retirement, as remarkably he continued to receive annual gifts from Sèvres until 1768.
BENOIST GÉRARD (1684-1758)
Benoist II Gérard and his son, Jean-Benoist, collaborated under the same signature from 1743 until the former's death in 1758. By 1748 they were located on the rue Dauphine and in 1752 they moved to the quai Conti.
* Source et infos complémentaires : Christie's N. Y - VEnte du 30 avril 2019
Je cite et illustre :
A Louis XV and Vincennes Porcelain Mantel Clock
Supplied by Claude Le Boitteux in 1749, the ormolu attributed to Jean-Claude Chambellan Duplessis.
The dial and movement signed "Benoist Gerard à Paris", the porcelain group known as "L'Heure du Berger" modeled as a reclining female figure with loose drapery with a male youth seated to her left side, the ormolu case with naturalistic branches and scrolling rocailles, the mounts regilt but with traces of original mercury gilding
20 ½ in. (52 cm.) high, 13 in. (33 cm.) wide
Photo : Christie's
Provenance :
Supplied in 1749 by Claude Le Boitteux to Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville (1701-94), Contrôleur Général des Finances, Garde des Sceaux and Secrétaire d’Etat à la Marine, and installed in the salon of the château d’Arnouville.
(...)
Lot Essay :
This rare and sumptuous clock is a masterpiece of the mature Louis XV style, combining the beautifully sculptural Vincennes group ‘L’Heure du Berger’ with extraordinary fluid and muscular gilt-bronze mounts, almost certainly by the artistic director at Vincennes, Jean-Claude Chambellan Duplessis (1699-1774), a supremely talented metalworker and influential tastemaker through his avant garde designs for the Vincennes and Sèvres factories.
THE COMMISSION
Its provenance is just as remarkable, as it was made for Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville (1701-94), at the time one of the most powerful men at the court of Louis XV and a close confidante of Madame de Pompadour, whose position as Contrôleur Général des Finances put him in direct charge of the Vincennes factory, with direct access to its finest creations, and indeed for several years he would receive a special New Year’s Day present (or ‘etrenne’) from the factory.
The factory records contain a bill on 31 December 1749 to Claude le Boitteux for 1,150 livres ‘pour la pendule donnée à Monsieur le Contrôleur Général’- the date of the bill would suggest that this was indeed a New Year’s Day gift for Machault from the factory (see Préaud & d’Albis op. cit,. p. 169).
Claude Le Boitteux is recorded at the Vincennes factory as a supplier of 'formes et montures' from 1747-52.
A further example of a special commission from the Sèvres factory for a high-ranking dignitary is the celebrated ‘Vase Japon’ made in 1774 for Henri Bertin, then Secretary of State (among his specific responsibilities was the Compagnie des Indes), which was derived from a print he owned of an archaic Chinese bronze, part of a catalogue of works of art in the Imperial Chinese collection created for the Emperor Qianlong.
This Sèvres ‘Vase Japon’ is now in the Frick Collection, New York (acquired in honor of Anne Poulet, 2011).
Vase Japon
Sèvres Porcelain Manufactory (French), 1774
Gilded by Jean-Armand Fallot (French, act. 1764−1790)
Hard-paste porcelain with silver-gilt mount
Photo : The Frick Collection
THE ATTRIBUTION OF THE MOUNTS TO DUPLESSIS
The remarkable fluidity and extraordinary finesse of the surface treatment and ciselure of the gilt-bronzes on this clock point to the oeuvre of Jean-Claude Chambellan Duplessis (1699-1774), a presiding artistic genius of the Louis XV period who was not only orfèvre du roi but also artistic director of the Vincennes and Sèvres porcelain factories.
Interestingly, one of the few examples of work in gilt-bronze that can be securely attributed to him is a spectacular pair of braziers, signed by Duplessis and commissioned in 1742 as a diplomatic gift to the Turkish Ambassador by none other than Machault d’Arnouville (one of which is now in the Topkapi Museum, Istanbul).
These display a similar sense of organic freedom and extraordinary technical prowess, while clearly demonstrating how early in his career Machault established links with the great sculpteur and bronzier (H. Ottomeyer & P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, vol. I, pp. 120-1, figs 2.7.2-4).
Duplessis is also likely to have provided the extravagant gilt-bronze base for the Vincennes figure group ‘La Source’, acquired in 1757 by Duvaux and sold to his fellow marchand-mercier Thomas-Joachim Hébert, now in the Musée du Louvre, Paris (see D. Alcouffe et al., Gilt Bronzes in the Louvre, Paris, 2004, pp. 100-1, cat. 46).
Photo : Christie's
THE PORCELAIN MODEL
This rare porcelain model is probably inspired by the engraving Le repos de Diane by Jean Pelletier (b. 1736) after the painting by François Boucher (illustrated here).
Photo : Christie's
The factory's inventory of 1 October 1752 lists seventeen 'Groupes heures du Berger', priced at 40 livres each.
Other than the Machault clock, the first recorded sale of this model was on 25 January 1753 to a M. De Crillon at a cost of 120 livres (quoted by T. Préaud and A. d'Albis, op. cit., 1991, p. 169, where the authors suggest this higher price may be because the group was also mounted).
This example was originally fired in 1750, therefore not long after the delivery of the Machault clock.
Other examples of this rare form include one in the Musée National de Céramique, Sèvres; one in the Fitzwilliam Museum, Cambridge, ob. no. EC.3-1944, previously sold at Sotheby's London, the Property of a Lady, 14 July 1944, lot 28; and a less elaborately mounted example in the Victoria & Albert Museum, London, mus. no. C356-1909, gifted by Joseph Henry Fitzhenry. An unmounted version of the model sold at Sotheby's, London, 27 October 2015, lot 9 (£97,500).
Photo : Christie's
JEAN-BAPTISTE DE MACHAULT D’ARNOUVILLE (1701-94)
Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville, the youngest son of the chief of police, Louis-Charles de Machault, had a glittering political career. He attained important political posts in his 20s, rapidly ascending to his appointment in 1743 as Secrétaire d’Etat à la Guerre and then in 1745 as Contrôleur Général des Finances, at a time when France’s finances were severely depleted.
To raise revenues he imposed a blanket series of new taxes, which incurred the wrath not only of the regional governors but also of the Church, which cast him in a favorable light with Madame de Pompadour, Louis XV’s celebrated favorite mistress, who was constantly trying to coax the king away from being too devout, which of course threatened her position.
Machault’s close ties to Madame de Pompadour, a passionate collector of the arts, must have inspired his own collecting as he furnished the château d’Arnouville and the Parisian hôtel on the rue du Grand Chantier which he had inherited from his father.
Portrait of Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville (1701-94)
French School, 18th Century
Châteaux de Versailles, France
Photo : RMN-Grand Palais / Gérard Blot / Art Resource, NY
Remarkably, Machault strengthened his position further by being appointed Garde des Sceaux in 1750 - as he continued to be Louis XV’s chief finance minister and could count on Madame de Pompadour’s continued support, he was arguably now the most powerful man in France, with his annual income an enormous 400,000 livres.
He furnished both the château d'Arnouville and his hôtel in the latest taste, using the best dealers such as Thomas-Joachim Hébert and Lazare Duvaux, with dazzling mounted porcelains, lacquer furniture by BVRB, bronzes by Susini, silver by François-Thomas-Germain and a remarkable assemblage of Boulle furniture.
Machault fell out of favour with Madame de Pompadour in 1757 and he was forced to retire from court life, although the collection was still added to after his retirement, as remarkably he continued to receive annual gifts from Sèvres until 1768.
BENOIST GÉRARD (1684-1758)
Benoist II Gérard and his son, Jean-Benoist, collaborated under the same signature from 1743 until the former's death in 1758. By 1748 they were located on the rue Dauphine and in 1752 they moved to the quai Conti.
* Source et infos complémentaires : Christie's N. Y - VEnte du 30 avril 2019
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Cette pendule est une merveille, et l'Heure du berger l'un de mes thèmes favoris ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Vue aujourd'hui au musée des arts décoratifs, cette Pendule au ballon de Lechopié, horloger, vers 1784, commémorant le premier vol habité à des fins scientifiques des frères Jean et Marie-Noël Rober, effectué le 15 juillet 1784 à l'aide d'un ballon à hydrogène appelé "charnière" dans la nacelle duquel avait pris également place le duc de Chartres, futur Philippe-Egalité. L'aérostat s'était envolé du parc de Saint-Cloud en présence de toute la famille royale.
Les fleurs de lys qui ornaient la monture de bronze doré ont été transformées à la Révolution en simples fleurons.
Les fleurs de lys qui ornaient la monture de bronze doré ont été transformées à la Révolution en simples fleurons.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Pendule squelette à planétaire, XVIIIe siècle
Une jolie pendule, atypique, qui sera prochainement présentée aux enchères, mérite sa place dans ce sujet...
Pendule squelette à planétaire héliocentrique et quantième perpétuel d'époque Louis XVI
Dernier quart du XVIIIe siècle
En bronze patiné, bronze ciselé et doré, et marbre blanc, les cadrans émaillés blanc à chiffres arabes indiquant les heures du jour et le quantième exact du mois, les planètes du système solaire symbolisées par des billes en ivoire d'éléphant évoluant autour du soleil materialisé par la sphère supérieure, le globe céleste en verre disposé dans l'axe de l'ecliptique gravé des tropiques du Cancer et du Capricorne, de l'équateur, des constellations et des signes du zodiaquee, supporté par deux figures d'Atlas et une d'Hercule, la base circulaire tripode ornée de rinceaux feuillagés
H.: 51 cm. (20 in.) ; D.: 31,5 cm. (12 ½ in.)
Image : Christie's
Description au catalogue :
Plus qu’une magnifique démonstration du savoir-faire horloger parisien à la fin du XVIIIe siècle, cette rarissime pendule squelette à planétaire doit être considérée comme le témoignage des aspirations et des inclinations d’une société qui mêlaient alors avec bonheur l’exigence scientifique la plus haute et une recherche esthétique toujours renouvelée.
Elle réalise le rêve fou de représenter le système de l’Univers et de concilier en un seul et même chef d’œuvre la vérité du système copernicien, les descriptions de Ptolémée et le recours aux mythes de l’Antiquité grecque et latine.
A la suite des progrès techniques réalisés tout au long du siècle, les horlogers français mettent au point vers 1770 les premiers modèles de pendules dites « squelettes ».
Leur particularité est de laisser apparaître, au moyen d’une composition épurée et de cadrans annulaires, la séduisante technicité des rouages et des mouvements. Les ambitions du génie qui mit au point notre pendule dépassent toutefois largement ce stade, exauçant les vœux de siècles de recherches.
Dès l’Antiquité en effet les grecs avaient théorisé la géométrie du ciel : Platon, dans Le Timée préconisait l’usage d’une représentation mécaniques des mouvements célestes, Cicéron lui vantait les travaux d’Archimède sur la sphéropée, ou l’art de la représentation de la sphère céleste au moyen de globes cristallins. Notre pendule suit scrupuleusement ces deux préceptes grâce aux deux merveilles que sont le planétaire et la sphère céleste en verre gravé.
L’invention du planétaire est généralement située entre 1704 et 1709 et attribuée à George Graham.
Modélisation tridimensionnelle du système solaire, il adopte généralement la forme d’un axe vertical supportant une sphère représentant le soleil, les planètes montées sur des bras ou des plateaux, se déployant et pivotant pour décrire les courbes synchronisées des planètes.
Un planétaire incorpore un mécanisme – ici celui de la pendule – pour conduire une roue d’engrenage entre le soleil et les bras des planètes afin que les corps célestes puissent être mus de façon ordonnée. Didactique et esthétique, le planétaire est devenu un instrument incontournable à la fin du XVIIIe pour les princes et les sociétés savantes.
Quant à la sphère gravée, il a fallu attendre semble-t-il le règne de Charles Quint pour les voir apparaître. En effet, on trouve mention d’un globe céleste réalisé en verre pour l’Empereur par Gérard Mercator en 1552. (A.S. Osley, Mercator, A Monograph on the lettering of Maps, etc. in the 16th century Netherlands, Londres, 1969, p.186.)
Il fallut néanmoins attendre quelques progrès techniques pour obtenir d’Outre-Manche les premières sphères gravées. Elles étaient signées John Cowley ou Robert Long et firent leur apparition vers 1720. En France, le pionnier en la matière fut Vaugondy (A. Turner, « Les globes célestes en verre », in La Revue du Musée des arts et métiers, n°14, Paris, 1996, p.52-54).
Image : Christie's
L’association du planétaire et du globe céleste, mariage idéal de deux instruments au sensationnel résultat esthétique, allait avoir lieu quelque temps après grâce au sieur Leguin, à l’époque même de notre pendule (E. Dekker, Globes at Greenwich : A Catalogue of the Globes and Armillary Spheres in the National Maritime Museum, Oxford, 1999, pp. 237 - 239).
Ces globes semblent avoir été produits en toute petite quantité, notamment à cause de la difficulté technique que représente leur exécution.Leur fragilité explique également leur extrême rareté.
Citons toutefois le modèle le plus proche, illustré dans A. Turner, op. cit. p.53 et présenté à la Galerie J. Kugel en 2002 (A. Kugel, Sphères, l’art des mécaniques célestes, Paris, 2002, pp. 196-197).
Un autre globe en verre probablement un peu plus tardif coiffe une pendule au dessin similaire à celle de la galerie Kugel. Elle est signée de Lepaute et conservée au musée Beyer à Zürich. (Uhrenmuseum Beyer Zürich, Antike Uhren, Neuerwerbugen, Munich, 1996, cat.22, pp. 56-57).
Notre exemplaire se distingue des deux autres modèles par sa structure et son décor unique de trois atlantes supportant le globe. Deux de ces figures sont associées à Atlas, condamné par Zeus à supporter la voûte céleste.
Le troisième reconnaissable à la léonté est Hercule. Il s’agit d’une allusion à l’épisode mythologique du jardin des Hespérides où pour permettre au titan d’aller chercher les fruits d’or, le demi dieu le soulagea un temps de son fardeau.
Images : Christie's
* Source et infos complémentaires : Christie's Paris - Vente des 10 et 11 décembre 2019
Pendule squelette à planétaire héliocentrique et quantième perpétuel d'époque Louis XVI
Dernier quart du XVIIIe siècle
En bronze patiné, bronze ciselé et doré, et marbre blanc, les cadrans émaillés blanc à chiffres arabes indiquant les heures du jour et le quantième exact du mois, les planètes du système solaire symbolisées par des billes en ivoire d'éléphant évoluant autour du soleil materialisé par la sphère supérieure, le globe céleste en verre disposé dans l'axe de l'ecliptique gravé des tropiques du Cancer et du Capricorne, de l'équateur, des constellations et des signes du zodiaquee, supporté par deux figures d'Atlas et une d'Hercule, la base circulaire tripode ornée de rinceaux feuillagés
H.: 51 cm. (20 in.) ; D.: 31,5 cm. (12 ½ in.)
Image : Christie's
Description au catalogue :
Plus qu’une magnifique démonstration du savoir-faire horloger parisien à la fin du XVIIIe siècle, cette rarissime pendule squelette à planétaire doit être considérée comme le témoignage des aspirations et des inclinations d’une société qui mêlaient alors avec bonheur l’exigence scientifique la plus haute et une recherche esthétique toujours renouvelée.
Elle réalise le rêve fou de représenter le système de l’Univers et de concilier en un seul et même chef d’œuvre la vérité du système copernicien, les descriptions de Ptolémée et le recours aux mythes de l’Antiquité grecque et latine.
A la suite des progrès techniques réalisés tout au long du siècle, les horlogers français mettent au point vers 1770 les premiers modèles de pendules dites « squelettes ».
Leur particularité est de laisser apparaître, au moyen d’une composition épurée et de cadrans annulaires, la séduisante technicité des rouages et des mouvements. Les ambitions du génie qui mit au point notre pendule dépassent toutefois largement ce stade, exauçant les vœux de siècles de recherches.
Dès l’Antiquité en effet les grecs avaient théorisé la géométrie du ciel : Platon, dans Le Timée préconisait l’usage d’une représentation mécaniques des mouvements célestes, Cicéron lui vantait les travaux d’Archimède sur la sphéropée, ou l’art de la représentation de la sphère céleste au moyen de globes cristallins. Notre pendule suit scrupuleusement ces deux préceptes grâce aux deux merveilles que sont le planétaire et la sphère céleste en verre gravé.
L’invention du planétaire est généralement située entre 1704 et 1709 et attribuée à George Graham.
Modélisation tridimensionnelle du système solaire, il adopte généralement la forme d’un axe vertical supportant une sphère représentant le soleil, les planètes montées sur des bras ou des plateaux, se déployant et pivotant pour décrire les courbes synchronisées des planètes.
Un planétaire incorpore un mécanisme – ici celui de la pendule – pour conduire une roue d’engrenage entre le soleil et les bras des planètes afin que les corps célestes puissent être mus de façon ordonnée. Didactique et esthétique, le planétaire est devenu un instrument incontournable à la fin du XVIIIe pour les princes et les sociétés savantes.
Quant à la sphère gravée, il a fallu attendre semble-t-il le règne de Charles Quint pour les voir apparaître. En effet, on trouve mention d’un globe céleste réalisé en verre pour l’Empereur par Gérard Mercator en 1552. (A.S. Osley, Mercator, A Monograph on the lettering of Maps, etc. in the 16th century Netherlands, Londres, 1969, p.186.)
Il fallut néanmoins attendre quelques progrès techniques pour obtenir d’Outre-Manche les premières sphères gravées. Elles étaient signées John Cowley ou Robert Long et firent leur apparition vers 1720. En France, le pionnier en la matière fut Vaugondy (A. Turner, « Les globes célestes en verre », in La Revue du Musée des arts et métiers, n°14, Paris, 1996, p.52-54).
Image : Christie's
L’association du planétaire et du globe céleste, mariage idéal de deux instruments au sensationnel résultat esthétique, allait avoir lieu quelque temps après grâce au sieur Leguin, à l’époque même de notre pendule (E. Dekker, Globes at Greenwich : A Catalogue of the Globes and Armillary Spheres in the National Maritime Museum, Oxford, 1999, pp. 237 - 239).
Ces globes semblent avoir été produits en toute petite quantité, notamment à cause de la difficulté technique que représente leur exécution.Leur fragilité explique également leur extrême rareté.
Citons toutefois le modèle le plus proche, illustré dans A. Turner, op. cit. p.53 et présenté à la Galerie J. Kugel en 2002 (A. Kugel, Sphères, l’art des mécaniques célestes, Paris, 2002, pp. 196-197).
Un autre globe en verre probablement un peu plus tardif coiffe une pendule au dessin similaire à celle de la galerie Kugel. Elle est signée de Lepaute et conservée au musée Beyer à Zürich. (Uhrenmuseum Beyer Zürich, Antike Uhren, Neuerwerbugen, Munich, 1996, cat.22, pp. 56-57).
Notre exemplaire se distingue des deux autres modèles par sa structure et son décor unique de trois atlantes supportant le globe. Deux de ces figures sont associées à Atlas, condamné par Zeus à supporter la voûte céleste.
Le troisième reconnaissable à la léonté est Hercule. Il s’agit d’une allusion à l’épisode mythologique du jardin des Hespérides où pour permettre au titan d’aller chercher les fruits d’or, le demi dieu le soulagea un temps de son fardeau.
Images : Christie's
* Source et infos complémentaires : Christie's Paris - Vente des 10 et 11 décembre 2019
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Impossible de passer à côté de la sélection de pendules qui seront proposées aux enchères à l'occasion de la vente que nous annonçons ici :
Christie's New-York - Vente " Dalva Brothers, Parisian Taste in New-York (2 avril 2020)
Magnifiquement photographiés, ces chefs-d'oeuvres de l'horlogerie française présentent un aperçu de l'évolution des styles ainsi que des prouesses techniques de cet artisanat d'art au XVIIIe siècle, et en particulier à la toute fin de ce siècle.
Horlogers, bronziers, ébénistes et porcelainiers au sommet de leur savoir-faire...
Il y en a pour tous les goûts, je suppose, mais pas pour toutes les bourses !
A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED POLYCHROME-DECORATED MUSICAL BRACKET CLOCK
THE MOVEMENT ATTRIBUTED TO PIERRE JACQUET DROZ
CIRCA 1740
Of unusually large size, the ormolu depicting scenes from the Fables de la Fontaine, the ground with floral sprays and Chinoiserie vignettes, the bracket with conforming decoration mounted with a pomegranate and leafy sprays, with red chalk 26379 to top
48 ½ in. (123 cm.) high, 27 in. (68.5 cm.) wide, the clock; 18 ¼ in. (46.5 cm.) high, 27 ½ in. (70 cm.) wide, 15 ¼ in. (38.5 cm.) deep, the bracket; height overall 66 ¾ in. (169.5 cm.)
Images : Christie's
A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED KINGWOOD TULIPWOOD AND AMARANTH MARQUETRY BRACKET CLOCK
THE CASE ATTRIBUTED TO JEAN-PIERRE LATZ
CIRCA 1740
THE MOVEMENT BY AGERON A PARIS, THE FLORAL INLAY PROBABLY OF A LATER DATE
With Perseus slaying a sea monster above a mask wearing a lion's pelt, the shaped case with scrolling floral marquetry within ormolu foliate sprays, the Roman numeral enamelled dial and a depiction of Andromeda, on a tapering bracket with conforming decoration, the movement signed AGERON A PARIS, the case stamped B LIEUTAUD, the mask mount associated
39 ¾ in. (101 cm.) high, 21 ¼ in. (54 cm.) wide, the clock; 56 ¾ in. (144 cm.) high, 24 ¼ in. (61.5 cm.) wide, 10 ½ in. ( 27 cm.) deep, overall
Images : Christie's
A MONUMENTAL LOUIS XV ORMOLU AND MEISSEN AND FRENCH PORCELAIN CLOCK
CIRCA 1750,
THE PORCELAIN FIGURES ATTRIBUTED TO J.J. KÄNDLER,
THE FLOWERS VINCENNES AND SEVRES PORCELAIN, MOST SOFT PASTE
The scrolling berrying foliage cresting issuing floral sprays and surrounding a trumpeting angel emblematic of Fame above an enameled Roman numeral dial signed CAUSARD HGR DU ROI SUIVT LA COUR, supported by foliate scrolls and resting on a cloudburst emitting lightning bolts with Apollo in his chariot driving three horses
39 ½ in. (98 cm.) high, 32 ¼ in. (82 cm.) wide, 22 in. (56.5 cm.) deep
Provenance
Supplied to Marie-Madeleine-Josèphe de Cusacque, Marquise de Langeac, or her lover, Louis Phélypeaux, Comte de Saint-Florentin (1705-1777). Recorded at the hôtel Langeac, Paris, following the death of the Marquise de Langeac in 1777.
Images : Christie's
A LATE LOUIS XV ORMOLU AND PORTOR MARBLE CLOCK
CIRCA 1765
With a central column with a ribbon-tied husk inset with a circular enameled Roman numeral dial signed LE PAUTE H DU ROI and flanked by putti holding a scythe and a scientific instrument witth a dial and a lunar chart inscribed ECLIPSE DU 1 AVRIL 1764, on a Portor marble plinth inset with guilloche and wrapped berrying laurels above a rectangular base, bun feet
23 ½ in. (60 cm.) high, 18 in. (45.5 cm.) wide, 10 in. (25.5 cm.) deep
Images : Christie's
A LOUIS XVI ORMOLU MANTEL CLOCK
CIRCA 1780
Modeled as an urn with two Classical figures and a putto, the dial signed LEPINE/HGR. DU ROI
22 ½ in. (57 cm.) high, 20 in. (51 cm.) wide, 9 in. (23 cm.) deep
Image : Christie's
A LOUIS XVI ORMOLU, BLUED AND SILVERED METAL AND BLEU TURQUIN MARBLE PENDULE A CERCLES TOURNANTS
BY LEPAUTE, PARIS,
DATED 1780
With an engraved terrestrial globe, with revolving equator set with enameled Roman numerals and Arabic seconds and held within starred drapery swags and clouds supported by two putti emblematic of Day and Night, one holding a pointer to the diaI resting on a fluted column with floral garlands, square plinth with guilloche border inscribed LEPAUTE, the marble signed LEPAUTE HGR, the movement signed LEPAUTE HGR DU ROI 1780
14 ¼ in. (36.5 cm.) high, 5 ¾ in. (14.5 cm.) diameter
Images : Christie's
A LATE LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED SEVRES GROS BLEU PORCELAIN MANTEL CLOCK
CIRCA 1785
The lyre-form frame surmounted with a sunburst mask above roped floral garlands the circular enameled clock dial signed KINABLE and DUBUISSON and with calendar and seconds rings set within paste jewels and flanked by berrying laurel branches, stepped oval base
23 ¾ in. (60.5 cm.) high, 10 ½ in. (26.5 cm.) wide
Images : Christie's
A LOUIS XVI ORMOLU AND WHITE MARBLE PORTICO CLOCK
CIRCA 1785
THE ENAMEL DIAL SIGNED COTEAU
With Henri IV accepting the French crown above a portico with classical figures flanking a circular clock case surrounded by rosettes and foliate sprays, the enamel dial with Roman numerals, Arabic seconds and calendar rings for months and days below polychrome roundels of the signs of the Zodiac within floral sprays and ribbons, the case with a floral swag and supported on fluted columns, the plinth with a central panel of putti flanked by recessed Classical figures and inscribed with a quote from Voltaire INTREPIDE SOLDAT VRAI CHEVALIER/ GRAND HOMME/ FIDEL AMI TENDRE ET LOYAL AMANT
43 in. (109 cm.) high, 28 ½ in. (72.5 cm.) wide, 5 ½ in. (12.5 cm.) deep
Images : Christie's
A LATE LOUIS XVI ORMOLU AND WHITE MARBLE MANTEL CLOCK
CIRCA 1790
Depicting 'Love and Friendship' atop a rocky outcrop inset with an enameled Roman numeral dial with Arabic seconds and a calendar ring, the plinth inset with a neo-classical frieze flanked by anthemia
27 ½ in. (70 cm.) high, 29 in. (73.5 cm) wide, 8 ½ in. (21.5 cm.) deep
Image : Christie's
A DIRECTOIRE ORMOLU, AND PATINATED AND SILVERED BRONZE MANTEL CLOCK
THE DIAL AND MODEL BY JEAN-SIMON DE VERBERIE,
CIRCA 1795
Depicting Zeus in the form of a swan kissing Leda with an attendant putto on a leafy rockwork base with a waterfall, the plinth inset with a panel, the dial signed DE VERBERIE/RUE DES FOSSES DU TEMPLE NO 47 A PARIS
22 ½ in. (57 cm.) high, 17 in. (43 cm.) wide, 6 in. (15 cm.) deep
Image : Christie's
A LARGE ORMOLU-MOUNTED PARIS (DUC D'ANGOULEME) PORCELAIN FIGURAL MANTLE CLOCK
C. 1781-1797,
CUPID'S BOOK INSCRIBED MR. DE MGT.LE DUC D'ANGOULEME A PARIS
Modeled as a biscuit figure of Cupid seated atop a clockcase amongst clouds and writing in a large book supported by a putto, the inscription in Greek, the clock dial inscribed MANUFRE. DE MGR. LE DUC D'ANGOULEME, Schmit a Paris and Coteau, the dial also marked with days of the week and astrological symbols, all set on a glazed porcelain base mounted with porcelain plaques of Bacchic putti painted en grisaille against a pink ground and ormolu plaques of mermaids, raised on four paw feet
23 in. (58.4 cm.) long, 22 in. (55.8 cm.) high
Images : Christie's
A CONSULAT ORMOLU AND VERT DE MER MARBLE MANTEL CLOCK
CIRCA 1800
Depicting a woman playing the harp, the movement apparently unsigned, the dial marked A PARIS, on later ormolu feet and probably originally with an additional marble plinth
19 ½ in. (49.5 cm.) high, 19 in. (48 cm.) wide, 6 ½ in. (16.5 cm.) deep
Images : Christie's
AN ORMOLU-MOUNTED FRENCH BISCUIT PORCELAIN FIGURAL MANTLE CLOCK, 'L'AMITE CACHANT LES HEURES'
THE CLOCK CIRCA 1804-14, PROBABLY NIDERVILLER
THE ORMOLU BASE ADDED IN THE 19TH CENTURY
Modeled as Venus standing before an arched clock, obscuring the time with her drapery, the rotating enamel clock face edged in cobalt-blue, the clock case molded with Cupid in relief against a blue ground, applied with two ormolu love birds and set on a base cast with Vitruvian scroll
21 in. (53.3 cm.) high, overall
Image : Christie's
AN EMPIRE ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY AND DIHL ET GUERHARD PORCELAIN CLOCK EMBLEMATIC OF STRENGTH AND PRUDENCE
CIRCA 1805
THE BISCUIT FIGURES MODELED BY CHARLES GABRIEL SAUVAGE CALLED LEMIRE, PERE
With a spread-winged eagle finial above a polychrome enameled dial signed Schmidt Paris with enameler's signature G.M., above a recessed ormolu plaque and flanked by seated biscuit porcelain figures, she on the left with the lion pelt and club associated with Hercules as Force, she on the right gazing into a hand-mirror as Prudence, within a waterleaf border on a shaped plinth inset with recessed sculpted biscuit portrait roundels and plaques, leaftip toupie feet, with engraved inventory mark St. L: No 5 and with 19th century blue printed paper label inscribed 16/37
22 ¼ in. (56.5 cm.) high, 31 ½ in. (80 cm.) wide, 6 ½ in. (16.5 cm.) deep
Provenance : Supplied to Louis Bonaparte (1778-1846) and his wife Hortense de Beauharnais (1783-1837) and recorded at the château de Saint-Leu, which they acquired in 1804.
Images : Christie's
A RESTAURATION ORMOLU MANTEL CLOCK
CIRCA 1820
The rectangular case with waterleaf borders the base with blued steel guilloche border, the dial reverse painted on glass with days of the week and the months, above an acorn and oak-leaf spray, with later jasperware inset pendulum, signed THOMIRE to the reverse of the case
22 in. (56 cm.) high, 13 ¼ in.(33.5 cm.) wide, 7 ½ in. (19 cm.) deep
Images : Christie's
Sources et infos complémentaires concernant tous les lots présentés :
Christie's New York - Sale Dalva Brothers, Parisian Taste in New York (2 April 2020)
Christie's New-York - Vente " Dalva Brothers, Parisian Taste in New-York (2 avril 2020)
Magnifiquement photographiés, ces chefs-d'oeuvres de l'horlogerie française présentent un aperçu de l'évolution des styles ainsi que des prouesses techniques de cet artisanat d'art au XVIIIe siècle, et en particulier à la toute fin de ce siècle.
Horlogers, bronziers, ébénistes et porcelainiers au sommet de leur savoir-faire...
Il y en a pour tous les goûts, je suppose, mais pas pour toutes les bourses !
A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED POLYCHROME-DECORATED MUSICAL BRACKET CLOCK
THE MOVEMENT ATTRIBUTED TO PIERRE JACQUET DROZ
CIRCA 1740
Of unusually large size, the ormolu depicting scenes from the Fables de la Fontaine, the ground with floral sprays and Chinoiserie vignettes, the bracket with conforming decoration mounted with a pomegranate and leafy sprays, with red chalk 26379 to top
48 ½ in. (123 cm.) high, 27 in. (68.5 cm.) wide, the clock; 18 ¼ in. (46.5 cm.) high, 27 ½ in. (70 cm.) wide, 15 ¼ in. (38.5 cm.) deep, the bracket; height overall 66 ¾ in. (169.5 cm.)
Images : Christie's
A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED KINGWOOD TULIPWOOD AND AMARANTH MARQUETRY BRACKET CLOCK
THE CASE ATTRIBUTED TO JEAN-PIERRE LATZ
CIRCA 1740
THE MOVEMENT BY AGERON A PARIS, THE FLORAL INLAY PROBABLY OF A LATER DATE
With Perseus slaying a sea monster above a mask wearing a lion's pelt, the shaped case with scrolling floral marquetry within ormolu foliate sprays, the Roman numeral enamelled dial and a depiction of Andromeda, on a tapering bracket with conforming decoration, the movement signed AGERON A PARIS, the case stamped B LIEUTAUD, the mask mount associated
39 ¾ in. (101 cm.) high, 21 ¼ in. (54 cm.) wide, the clock; 56 ¾ in. (144 cm.) high, 24 ¼ in. (61.5 cm.) wide, 10 ½ in. ( 27 cm.) deep, overall
Images : Christie's
A MONUMENTAL LOUIS XV ORMOLU AND MEISSEN AND FRENCH PORCELAIN CLOCK
CIRCA 1750,
THE PORCELAIN FIGURES ATTRIBUTED TO J.J. KÄNDLER,
THE FLOWERS VINCENNES AND SEVRES PORCELAIN, MOST SOFT PASTE
The scrolling berrying foliage cresting issuing floral sprays and surrounding a trumpeting angel emblematic of Fame above an enameled Roman numeral dial signed CAUSARD HGR DU ROI SUIVT LA COUR, supported by foliate scrolls and resting on a cloudburst emitting lightning bolts with Apollo in his chariot driving three horses
39 ½ in. (98 cm.) high, 32 ¼ in. (82 cm.) wide, 22 in. (56.5 cm.) deep
Provenance
Supplied to Marie-Madeleine-Josèphe de Cusacque, Marquise de Langeac, or her lover, Louis Phélypeaux, Comte de Saint-Florentin (1705-1777). Recorded at the hôtel Langeac, Paris, following the death of the Marquise de Langeac in 1777.
Images : Christie's
A LATE LOUIS XV ORMOLU AND PORTOR MARBLE CLOCK
CIRCA 1765
With a central column with a ribbon-tied husk inset with a circular enameled Roman numeral dial signed LE PAUTE H DU ROI and flanked by putti holding a scythe and a scientific instrument witth a dial and a lunar chart inscribed ECLIPSE DU 1 AVRIL 1764, on a Portor marble plinth inset with guilloche and wrapped berrying laurels above a rectangular base, bun feet
23 ½ in. (60 cm.) high, 18 in. (45.5 cm.) wide, 10 in. (25.5 cm.) deep
Images : Christie's
A LOUIS XVI ORMOLU MANTEL CLOCK
CIRCA 1780
Modeled as an urn with two Classical figures and a putto, the dial signed LEPINE/HGR. DU ROI
22 ½ in. (57 cm.) high, 20 in. (51 cm.) wide, 9 in. (23 cm.) deep
Image : Christie's
A LOUIS XVI ORMOLU, BLUED AND SILVERED METAL AND BLEU TURQUIN MARBLE PENDULE A CERCLES TOURNANTS
BY LEPAUTE, PARIS,
DATED 1780
With an engraved terrestrial globe, with revolving equator set with enameled Roman numerals and Arabic seconds and held within starred drapery swags and clouds supported by two putti emblematic of Day and Night, one holding a pointer to the diaI resting on a fluted column with floral garlands, square plinth with guilloche border inscribed LEPAUTE, the marble signed LEPAUTE HGR, the movement signed LEPAUTE HGR DU ROI 1780
14 ¼ in. (36.5 cm.) high, 5 ¾ in. (14.5 cm.) diameter
Images : Christie's
A LATE LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED SEVRES GROS BLEU PORCELAIN MANTEL CLOCK
CIRCA 1785
The lyre-form frame surmounted with a sunburst mask above roped floral garlands the circular enameled clock dial signed KINABLE and DUBUISSON and with calendar and seconds rings set within paste jewels and flanked by berrying laurel branches, stepped oval base
23 ¾ in. (60.5 cm.) high, 10 ½ in. (26.5 cm.) wide
Images : Christie's
A LOUIS XVI ORMOLU AND WHITE MARBLE PORTICO CLOCK
CIRCA 1785
THE ENAMEL DIAL SIGNED COTEAU
With Henri IV accepting the French crown above a portico with classical figures flanking a circular clock case surrounded by rosettes and foliate sprays, the enamel dial with Roman numerals, Arabic seconds and calendar rings for months and days below polychrome roundels of the signs of the Zodiac within floral sprays and ribbons, the case with a floral swag and supported on fluted columns, the plinth with a central panel of putti flanked by recessed Classical figures and inscribed with a quote from Voltaire INTREPIDE SOLDAT VRAI CHEVALIER/ GRAND HOMME/ FIDEL AMI TENDRE ET LOYAL AMANT
43 in. (109 cm.) high, 28 ½ in. (72.5 cm.) wide, 5 ½ in. (12.5 cm.) deep
Images : Christie's
A LATE LOUIS XVI ORMOLU AND WHITE MARBLE MANTEL CLOCK
CIRCA 1790
Depicting 'Love and Friendship' atop a rocky outcrop inset with an enameled Roman numeral dial with Arabic seconds and a calendar ring, the plinth inset with a neo-classical frieze flanked by anthemia
27 ½ in. (70 cm.) high, 29 in. (73.5 cm) wide, 8 ½ in. (21.5 cm.) deep
Image : Christie's
A DIRECTOIRE ORMOLU, AND PATINATED AND SILVERED BRONZE MANTEL CLOCK
THE DIAL AND MODEL BY JEAN-SIMON DE VERBERIE,
CIRCA 1795
Depicting Zeus in the form of a swan kissing Leda with an attendant putto on a leafy rockwork base with a waterfall, the plinth inset with a panel, the dial signed DE VERBERIE/RUE DES FOSSES DU TEMPLE NO 47 A PARIS
22 ½ in. (57 cm.) high, 17 in. (43 cm.) wide, 6 in. (15 cm.) deep
Image : Christie's
A LARGE ORMOLU-MOUNTED PARIS (DUC D'ANGOULEME) PORCELAIN FIGURAL MANTLE CLOCK
C. 1781-1797,
CUPID'S BOOK INSCRIBED MR. DE MGT.LE DUC D'ANGOULEME A PARIS
Modeled as a biscuit figure of Cupid seated atop a clockcase amongst clouds and writing in a large book supported by a putto, the inscription in Greek, the clock dial inscribed MANUFRE. DE MGR. LE DUC D'ANGOULEME, Schmit a Paris and Coteau, the dial also marked with days of the week and astrological symbols, all set on a glazed porcelain base mounted with porcelain plaques of Bacchic putti painted en grisaille against a pink ground and ormolu plaques of mermaids, raised on four paw feet
23 in. (58.4 cm.) long, 22 in. (55.8 cm.) high
Images : Christie's
A CONSULAT ORMOLU AND VERT DE MER MARBLE MANTEL CLOCK
CIRCA 1800
Depicting a woman playing the harp, the movement apparently unsigned, the dial marked A PARIS, on later ormolu feet and probably originally with an additional marble plinth
19 ½ in. (49.5 cm.) high, 19 in. (48 cm.) wide, 6 ½ in. (16.5 cm.) deep
Images : Christie's
AN ORMOLU-MOUNTED FRENCH BISCUIT PORCELAIN FIGURAL MANTLE CLOCK, 'L'AMITE CACHANT LES HEURES'
THE CLOCK CIRCA 1804-14, PROBABLY NIDERVILLER
THE ORMOLU BASE ADDED IN THE 19TH CENTURY
Modeled as Venus standing before an arched clock, obscuring the time with her drapery, the rotating enamel clock face edged in cobalt-blue, the clock case molded with Cupid in relief against a blue ground, applied with two ormolu love birds and set on a base cast with Vitruvian scroll
21 in. (53.3 cm.) high, overall
Image : Christie's
AN EMPIRE ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY AND DIHL ET GUERHARD PORCELAIN CLOCK EMBLEMATIC OF STRENGTH AND PRUDENCE
CIRCA 1805
THE BISCUIT FIGURES MODELED BY CHARLES GABRIEL SAUVAGE CALLED LEMIRE, PERE
With a spread-winged eagle finial above a polychrome enameled dial signed Schmidt Paris with enameler's signature G.M., above a recessed ormolu plaque and flanked by seated biscuit porcelain figures, she on the left with the lion pelt and club associated with Hercules as Force, she on the right gazing into a hand-mirror as Prudence, within a waterleaf border on a shaped plinth inset with recessed sculpted biscuit portrait roundels and plaques, leaftip toupie feet, with engraved inventory mark St. L: No 5 and with 19th century blue printed paper label inscribed 16/37
22 ¼ in. (56.5 cm.) high, 31 ½ in. (80 cm.) wide, 6 ½ in. (16.5 cm.) deep
Provenance : Supplied to Louis Bonaparte (1778-1846) and his wife Hortense de Beauharnais (1783-1837) and recorded at the château de Saint-Leu, which they acquired in 1804.
Images : Christie's
A RESTAURATION ORMOLU MANTEL CLOCK
CIRCA 1820
The rectangular case with waterleaf borders the base with blued steel guilloche border, the dial reverse painted on glass with days of the week and the months, above an acorn and oak-leaf spray, with later jasperware inset pendulum, signed THOMIRE to the reverse of the case
22 in. (56 cm.) high, 13 ¼ in.(33.5 cm.) wide, 7 ½ in. (19 cm.) deep
Images : Christie's
Sources et infos complémentaires concernant tous les lots présentés :
Christie's New York - Sale Dalva Brothers, Parisian Taste in New York (2 April 2020)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Prochainement présentée en vente aux enchères...
Grande pendule en marbre blanc et bronze ciselé et doré «L’étude et la philosophie» ou « Les arts et les sciences»,
d’après le sculpteur Boizot, par Gouthière.
Le cadran en émail blanc ajouré repose sur un temple, surmonté d’un aigle, encadré d’un homme écrivant et d’une femme lisant. Décor de rinceaux, masques et amours. Le cadran d’horloge en émail blanc est ajouré et présente les chiffres romains pour les heures et les chiffres arabes pour les minutes. Suspension à fil.
Epoque Louis XVI
Haut. : 62,5 cm, Larg. : 69 cm, Prof. : 14,4 cm.
Présentation :
Louis-Simon Boizot est l’élève du sculpteur Michel-Ange Slodz lorsqu’il remporte en 1762 le 1er prix de Rome et il intègre l’Ecole Royale des élèves protégés, il séjourne cinq ans à l’Académie de France, il est académicien en 1778.
Il est nommé professeur à l’école des beaux-arts en 1805. Il a des commandes de Catherine II de Russie et pour la capitale française notamment pour le palais Bourbon en 1772, les églises Sainte-Geneviève et Saint-Sulpice. Il reçoit des commandes du comte d’Angivilier … et il succède en 1774 au sculpteur Falconnet à la tête de la Manufacture de Sèvres.
Pierre Gouthière est né en 1732, il est élève de François Cesiset, dont il épouse la veuve et reprends l’atelier en 1758. Il obtient la protection du duc d’Aumont, il est nommé en 1767 « seul doreur ordinaire des Menus-plaisirs du Roi ». Il est l’inventeur de la dorure au mat. Il reçoit des commandes de Marie-Antoinette, Madame Du Barry, le comte d’Artois, la duchesse de Mazarin…
Réf. : Trois exemplaires sont connus au château de Sceaux et au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. Notre pendule est reproduite dans l’encyclopédie de La Pendule Française du Moyen Age au XIXème siècle par Pierre Kjellberg, Les Editions de l’amateur, page 260.
Une pendule similaire est conservée à Versailles, actuellement dans les appartements de Marie Antoinette.
* Source et infos complémentaires : Paris Enchères Collin du bocage - Vente du 3 juillet 2020
La pendule dite des appartements de Marie-Antoinette à Versailles évoquée dans la présentation ne me dit rien.
Et à vous ?
Le modèle de cette pendule semble avoir rencontré un certain succès dès la fin du XVIIIe siècle, puisque nous la retrouvons déclinée avec matériaux ou finitions différentes. En voici quelques-unes.
Il y en a pour tous les goûts...
Pendule à l’Etude en bronze doré et marbre rouge griotte, les figures d’après Louis-Simon Boizot symbolisant la Lecture et l’Ecriture de part et d’autre d’un cadran à chiffres romains et arabes, surmonté d’un aigle aux ailes déployées et reposant sur une base à frise de jeux d’enfants ; (aiguilles refaites).
Le cadran signé de Robert Robin, horloger reçu maître en 1767.
Époque Louis XVI
H : 46 cm, L : 57 cm, P : 12 cm
Image : Ader
Présentation :
La mise au point du modèle de cette pendule doit revenir au bronzier François Rémond (bronzier reçu maître en 1774), lequel utilisa les figures de la Lecture et de l’Ecriture réalisées par Louis-Simon Boizot (1743-1809) et également éditées en porcelaine à Sèvres.
Un dessin très précis, provenant probablement du catalogue commercial de Rémond a été vendu à Paris, le 20 février 1981, lot 26 (voir illustration).
Le marchand-mercier Dominique Daguerre livra deux pendules de ce type pour le château royal de Saint-Cloud en 1788, l’une pour le salon des jeux, l’autre pour le cabinet intérieur du roi.
Ce modèle connu un grand succès jusque dans les premières années du XIXe siècle.
Images : Ader
* Source et infos complémentaires : Ader Paris SVV
Pendule " l'Etude et la Philosophie "
Par Michel-François PIOLAINE (mort après 1812) Reçu Maître Horloger en 1787 Et attribué à François RÉMOND (1747-1812) Reçu Maître Doreur en 1774 France, époque Louis XVI
Marbre, bronzes dorés et patinés, émail et verre Cadran signé Piolaine à Paris
H. 51 cm, L. 70 cm, P. 15 cm
Note au catalogue :
Cette magnifique pendule représente, selon les différentes interprétations, «L'Etude et la Philosophie», «Les Arts et les Sciences» ou «La Lecture et la Littérature» et constitue un des modèles qui connut le plus grand succès dans la production horlogère durant le règne de Louis XVI.
Au sommet de la pendule, dominant l'ensemble de la composition repose un aigle majestueux aux ailes déployées en bronze finement ciselé et doré. Une chute de feuillages ceint le cadran circulaire en émail blanc indiquant les heures, les minutes et les jours de la semaine par trois aiguilles ajourées en forme de lyre ou de masque rayonnant. Il est flanqué de deux figures masculine et féminine en bronze patiné vêtues à l'antique.
A gauche, un jeune garçon assis coiffé d'un bandeau écrit sur une tablette posée sur ses genoux. Son pendant féminin, également en position assise, est plongé dans la lecture d'un ouvrage. Une borne située à l'amortissement du cadran sépare ces deux allégories et s'agrémente d'un bas-relief représentant deux putti jouant avec une colombe traités avec la plus grande virtuosité.
Ces éléments reposent sur une base en léger ressaut ornée sur le pourtour d'une frise de feuillages. Le socle en marbre blanc, cintré sur les côtés, adopte une forme droite en façade rythmée par deux décrochements. La frise centrale s'orne d'un masque d'homme barbu flanqué de deux putti desquels se déploit un élégant motif de feuilles d'acanthe et de rinceaux terminés en enroulement. Ce décor est encadré par deux visages de jeunes éphèbes échevelés placés dans un cercle se détachant d'un cartouche rectangulaire en bronze doré que l'on retrouve sur tous les côtés du socle. Elle repose sur quatre pieds en forme de toupie ornée de godrons.
Cette pendule est un véritable chef-d'oeuvre de la production horlogère française de la fin du XVIIIe siècle, tant par le sujet qui y est abordé, symbole de la Connaissance et de la quête du Savoir, que par la qualité technique et artistique des bronzes.
L'origine de ce modèle de pendule est due au sculpteur Louis-Simon Boizot (1743-1809) qui, en 1776, créa pour la Manufacture de Sèvres deux sujets en biscuits représentant les deux personnages allégoriques de l'Etude et la Philosophie.
C'est au grand bronzier François Rémond (1747-1812, Maître Doreur en 1774), que l'on doit l'utilisation de ces sculptures pour la réalisation de pendules en 1784, notamment à la demande du grand marchand mercier Dominique Daguerre qui travaillait pour la Couronne.
Compte tenu de l'immense succès de ce modèle, il fut l'objet de nombreuses variantes qui nécessitèrent parfois un nouvel appel à Boizot pour les bas-reliefs notamment.
On sait que ce modèle coûtait en moyenne 1200 livres mais que des modèles plus simples on été réalisés car en 1785, Rémond réclama seulement 600 livres à Daguerre pour une «pendule à l'Etude avec figures de bronze et enfant, dessin de Monsieur Boizot».
Preuve de la qualité et de l'immense succès de ce type de pendule, Daguerre en livra deux pour le Château de Saint-Cloud; l'une au Salon des Jeux et l'autre pour le Cabinet-intérieur du Roi.
Entre 1783 et 1787, Rémond conserva dans ses archives des projets dessinés très proches de la pendule que nous présentons et y détailla leurs compositions, matériaux et variantes. Ainsi, on sait qu'il en réalisa de petite et de grande taille. On y retrouve des indications intéressantes comme : «fonte, ciselure, monture et dorure au mat», «aigle sur le tambour et la tête dans les creux du pied en marbre», «aigle avec double pieds» pour des pendules à 1200 livres.
Celle que nous présentons, compte tenu de ses dimensions et de son iconographie, se rattache parfaitement à ce descriptif et put avoir coûté le même prix que celle livrée pour le Cabinet-intérieur du Roi à Saint-Cloud.
Outre la famille royale, les plus hauts dignitaires de l'époque possédaient ce type de pendule comme par exemple, Fernando Nunez, Ambassadeur d'Espagne en France et sont désormais conservées dans les collections royales d'Angleterre, de Suède et s'exportèrent même jusqu'en Russie (Musée de l'Ermitage).
Les meilleurs horlogers comme Piolaine, mais aussi Lépine, Romilly, Rouvière, Hartingue ont fait le choix de placer leurs mouvements de précision au coeur de ce chef-d'oeuvre.
Pierre Verlet, dans son ouvrage Les bronzes français du XVIIIe siècle, mentionne la présence d'une pendule à l'Etude signée de notre horloger Piolaine qui a appartenu jadis au Schlossemuseum de Berlin. Cette oeuvre occupe une place particulière et de première importance dans l'histoire de l'horlogerie de l'époque Louis XVI car elle témoigne de la coopération qui existait alors entre les différents acteurs du monde artistique de l'époque, ce que Pierre Verlet appelle «l'esprit mercier».
Elle est en effet issue de l'ingéniosité et du savoir-faire d'un sculpteur, Boizot, d'un marchand mercier, Daguerre à qui on attribue l'idée initiale de ce projet, d'un bronzier, Rémond et enfin d'un horloger, Sotiau, qui aurait été le premier à réaliser le mouvement.
La véritable émulation suscitée par ce sujet de l'Etude et de la Philosophie ne s'est jamais démentie au cours de la fin du XVIIIe siècle, se prolongeant même dans les oeuvres du début du XIXe siècle pour quitter la production horlogère afin d'y figurer dans d'autres types d'objets comme des feux et devants de cheminée.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Marie-France Dupuy-Beylet, L'Heure, le Feu, la Lumière - Les bronzes du Mobilier National 1800 - 1870, éd. Faton, Dijon, 2010. Hans Ottomayer et Peter Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus - Vol. I et II, éd.Klinkhardt und Biermann, Munich, 1986. Pierre Verlet, Les Bronzes Dorés du XVIIIe siècle, éd. Picard, Paris, 1999. Christian Baulez, Versailles, deux siècles d'Histoire de l'Art, éd. Françoise Bayle, 2007. Pierre Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen-âge au XXe siècle, éd. de l'Amateur, Paris, 1997.
Source et infos complémentaires : Marc-Arthur Kohn SVV
Pendule d’époque Louis XVI « l’Étude »
Caisse de François Rémond . Figures d’après Simon-Louis Boizot
Mouvement anonyme. Bronze patiné et doré, marbre griotte.
Image et informations complémentaires : Dirk D. Maeyaert Antiques
[b]Pendule à l'Etude en bronze patiné et doré d'époque Louis XVI,
Attribuée à François Rémond d'après Louis-Simon Boizot[/b], le cadran signé Manière / A PARIS
figurant un jeune homme écrivant et d'une jeune femme lisant, à l'Antique, adossés à une borne supportant le cadran surmonté d'un aigle ; reposant sur un socle en marbre bleu turquin décoré d'une frise de putti ; (étoiles en bronze manquantes)
Haut. 45 cm, larg. 56 cm, prof. 12 cm
Note au catalogue :
Sous l'impulsion du marchand-mercier Daguerre, ce modèle de pendule fut créé en 1784 à partir des figures dites "l'Etude" et "la Philosophie" modelées par Boizot en 1780 pour la manufacture de Sèvres. Daguerre confia à Rémond la réalisation des exemplaires, réalisés avec de nombreuses variantes et dotés de mouvements par Lépine, Robin, Sotiau ou Manière.
Ce modèle à succès supplanta à la fin du XVIIIe siècle la pendule dite "à la Geoffrin" (cf. C. Baulez, "La Pendule à la Geoffrin", in L'Estampille/L'Objet d'art n°224, avril 1989, p. 41 et "Essai sur l'oeuvre décoratif de Louis-Simon Boizot : les bronziers Gouthière, Thomire et Rémond" in Louis-Simon Boizot, cat. expo., Paris, 2001, p. 286).
* Source et infos complémentaires : Sotheby's
Importante pendule, le cadran émaillé blanc à chiffres romains pour les heures et chiffres arabes pour les minutes et signé BARRAND à Paris est encadré d'une frise de palmettes.
Dans la partie supérieure un aigle aux ailes déployées tient dans ses serres une torche enflammée. La partie inférieure agrémentée d'une scène d'après l'antique de part et d'autre deux figures en bronze à patine brune d'après Louis Simon Boizot représentant la Philosophie et l'Étude.
La base de forme rectangulaire à côté arrondi en marbre vert de mer présente deux sphinges ailées et des têtes de gorgone. Pieds toupie.
Époque Empire.
Haut.: 55 cm - Larg.: 65 cm - Prof.: 15 cm
Avec l'Empire, le succès de ce modèle pendule ne se dément pas. Elle devient celle dite " des maréchaux"...
Pendule dite " des maréchaux "
En bronze à patine brune et dorée représentant un jeune homme et une jeune fille assis à la lecture de part et d'autre du cadran surmonté d'un aigle aux ailes déployées. L'ensemble repose sur une base en marbre griotte à décor en applique d'une scène d'angelots et de de mascarons.
Cadran émaillé blanc signé Piolaine à Paris.
Fin XVIIIe, début XIXe siècle
H: 51 - L: 68 - P: 18 cm
* Source et infos complémentaires : Aguttes SVV
Importante pendule dite «des Maréchaux» en bronze ciselé, doré et patiné.
Le cadran émaillé, signé Ferdinand Berthout est surmonté d'un aigle aux foudres, posé sur un socle à bas-relief avec autel de l'Amour et encadré par deux figures symbolisant l'Étude et la Philosophie.
Socle en marbre rouge griotte orné d'une frise avec sphinx et mascarons.
Pieds toupies en bronze.
Première moitié du XIXème siècle
H. 57 L. 66 cm
Et autres variantes...
Pendule "les arts et les sciences" en biscuit de Sèvres et acajou d'époque Louis XVI
Les figures d'après Boizot, le cadran signé Bréant à Paris
Jean-Nicolas-Michel Bréant, horloger reçu maître en 1778
Le cadran et le mécanisme inscrits dans une borne en acajou décorée de godrons, surmontée d'un groupe en biscuit figurant la sculpture ; de chaque côté de la borne une figure de l'étude et de la philosophie d'après Boizot ; l'ensemble reposant sur une base rectangulaire ornée de médaillons en porcelaine de Sèvres ; ornementation de bronze doré.
Haut. 56 cm, larg. 67 cm, prof. 13,5 cm
Note au catalogue
Cette pendule est directement inspirée du modèle de pendule L'Etude et La Philosophie ou les Arts et les Sciences de Sotiau dont un dessin est conservé dans les collections royales anglaises.
Les figures de L'Etude et de La Philosophie ont été modelées par le sculpteur Boizot et le modèle largement décliné en bronze, patiné ou doré, en marbre blanc et comme ici en biscuit.
Dans ce cas précis, l'acajou et le biscuit se substituent au marbre et au bronze pour accentuer l'élément plastique et le contraste entre les matières. La présence des médaillons imitant le Wedgwood témoigne également d'une influence anglaise bien présente sur cette rare pendule.
* Source et infos complémentaires : Sotheby's
Grande pendule en marbre blanc et bronze ciselé et doré «L’étude et la philosophie» ou « Les arts et les sciences»,
d’après le sculpteur Boizot, par Gouthière.
Le cadran en émail blanc ajouré repose sur un temple, surmonté d’un aigle, encadré d’un homme écrivant et d’une femme lisant. Décor de rinceaux, masques et amours. Le cadran d’horloge en émail blanc est ajouré et présente les chiffres romains pour les heures et les chiffres arabes pour les minutes. Suspension à fil.
Epoque Louis XVI
Haut. : 62,5 cm, Larg. : 69 cm, Prof. : 14,4 cm.
Présentation :
Louis-Simon Boizot est l’élève du sculpteur Michel-Ange Slodz lorsqu’il remporte en 1762 le 1er prix de Rome et il intègre l’Ecole Royale des élèves protégés, il séjourne cinq ans à l’Académie de France, il est académicien en 1778.
Il est nommé professeur à l’école des beaux-arts en 1805. Il a des commandes de Catherine II de Russie et pour la capitale française notamment pour le palais Bourbon en 1772, les églises Sainte-Geneviève et Saint-Sulpice. Il reçoit des commandes du comte d’Angivilier … et il succède en 1774 au sculpteur Falconnet à la tête de la Manufacture de Sèvres.
Pierre Gouthière est né en 1732, il est élève de François Cesiset, dont il épouse la veuve et reprends l’atelier en 1758. Il obtient la protection du duc d’Aumont, il est nommé en 1767 « seul doreur ordinaire des Menus-plaisirs du Roi ». Il est l’inventeur de la dorure au mat. Il reçoit des commandes de Marie-Antoinette, Madame Du Barry, le comte d’Artois, la duchesse de Mazarin…
Réf. : Trois exemplaires sont connus au château de Sceaux et au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. Notre pendule est reproduite dans l’encyclopédie de La Pendule Française du Moyen Age au XIXème siècle par Pierre Kjellberg, Les Editions de l’amateur, page 260.
Une pendule similaire est conservée à Versailles, actuellement dans les appartements de Marie Antoinette.
* Source et infos complémentaires : Paris Enchères Collin du bocage - Vente du 3 juillet 2020
_______________________
La pendule dite des appartements de Marie-Antoinette à Versailles évoquée dans la présentation ne me dit rien.
Et à vous ?
Le modèle de cette pendule semble avoir rencontré un certain succès dès la fin du XVIIIe siècle, puisque nous la retrouvons déclinée avec matériaux ou finitions différentes. En voici quelques-unes.
Il y en a pour tous les goûts...
Pendule à l’Etude en bronze doré et marbre rouge griotte, les figures d’après Louis-Simon Boizot symbolisant la Lecture et l’Ecriture de part et d’autre d’un cadran à chiffres romains et arabes, surmonté d’un aigle aux ailes déployées et reposant sur une base à frise de jeux d’enfants ; (aiguilles refaites).
Le cadran signé de Robert Robin, horloger reçu maître en 1767.
Époque Louis XVI
H : 46 cm, L : 57 cm, P : 12 cm
Image : Ader
Présentation :
La mise au point du modèle de cette pendule doit revenir au bronzier François Rémond (bronzier reçu maître en 1774), lequel utilisa les figures de la Lecture et de l’Ecriture réalisées par Louis-Simon Boizot (1743-1809) et également éditées en porcelaine à Sèvres.
Un dessin très précis, provenant probablement du catalogue commercial de Rémond a été vendu à Paris, le 20 février 1981, lot 26 (voir illustration).
Le marchand-mercier Dominique Daguerre livra deux pendules de ce type pour le château royal de Saint-Cloud en 1788, l’une pour le salon des jeux, l’autre pour le cabinet intérieur du roi.
Ce modèle connu un grand succès jusque dans les premières années du XIXe siècle.
Images : Ader
* Source et infos complémentaires : Ader Paris SVV
Pendule " l'Etude et la Philosophie "
Par Michel-François PIOLAINE (mort après 1812) Reçu Maître Horloger en 1787 Et attribué à François RÉMOND (1747-1812) Reçu Maître Doreur en 1774 France, époque Louis XVI
Marbre, bronzes dorés et patinés, émail et verre Cadran signé Piolaine à Paris
H. 51 cm, L. 70 cm, P. 15 cm
Note au catalogue :
Cette magnifique pendule représente, selon les différentes interprétations, «L'Etude et la Philosophie», «Les Arts et les Sciences» ou «La Lecture et la Littérature» et constitue un des modèles qui connut le plus grand succès dans la production horlogère durant le règne de Louis XVI.
Au sommet de la pendule, dominant l'ensemble de la composition repose un aigle majestueux aux ailes déployées en bronze finement ciselé et doré. Une chute de feuillages ceint le cadran circulaire en émail blanc indiquant les heures, les minutes et les jours de la semaine par trois aiguilles ajourées en forme de lyre ou de masque rayonnant. Il est flanqué de deux figures masculine et féminine en bronze patiné vêtues à l'antique.
A gauche, un jeune garçon assis coiffé d'un bandeau écrit sur une tablette posée sur ses genoux. Son pendant féminin, également en position assise, est plongé dans la lecture d'un ouvrage. Une borne située à l'amortissement du cadran sépare ces deux allégories et s'agrémente d'un bas-relief représentant deux putti jouant avec une colombe traités avec la plus grande virtuosité.
Ces éléments reposent sur une base en léger ressaut ornée sur le pourtour d'une frise de feuillages. Le socle en marbre blanc, cintré sur les côtés, adopte une forme droite en façade rythmée par deux décrochements. La frise centrale s'orne d'un masque d'homme barbu flanqué de deux putti desquels se déploit un élégant motif de feuilles d'acanthe et de rinceaux terminés en enroulement. Ce décor est encadré par deux visages de jeunes éphèbes échevelés placés dans un cercle se détachant d'un cartouche rectangulaire en bronze doré que l'on retrouve sur tous les côtés du socle. Elle repose sur quatre pieds en forme de toupie ornée de godrons.
Cette pendule est un véritable chef-d'oeuvre de la production horlogère française de la fin du XVIIIe siècle, tant par le sujet qui y est abordé, symbole de la Connaissance et de la quête du Savoir, que par la qualité technique et artistique des bronzes.
L'origine de ce modèle de pendule est due au sculpteur Louis-Simon Boizot (1743-1809) qui, en 1776, créa pour la Manufacture de Sèvres deux sujets en biscuits représentant les deux personnages allégoriques de l'Etude et la Philosophie.
C'est au grand bronzier François Rémond (1747-1812, Maître Doreur en 1774), que l'on doit l'utilisation de ces sculptures pour la réalisation de pendules en 1784, notamment à la demande du grand marchand mercier Dominique Daguerre qui travaillait pour la Couronne.
Compte tenu de l'immense succès de ce modèle, il fut l'objet de nombreuses variantes qui nécessitèrent parfois un nouvel appel à Boizot pour les bas-reliefs notamment.
On sait que ce modèle coûtait en moyenne 1200 livres mais que des modèles plus simples on été réalisés car en 1785, Rémond réclama seulement 600 livres à Daguerre pour une «pendule à l'Etude avec figures de bronze et enfant, dessin de Monsieur Boizot».
Preuve de la qualité et de l'immense succès de ce type de pendule, Daguerre en livra deux pour le Château de Saint-Cloud; l'une au Salon des Jeux et l'autre pour le Cabinet-intérieur du Roi.
Entre 1783 et 1787, Rémond conserva dans ses archives des projets dessinés très proches de la pendule que nous présentons et y détailla leurs compositions, matériaux et variantes. Ainsi, on sait qu'il en réalisa de petite et de grande taille. On y retrouve des indications intéressantes comme : «fonte, ciselure, monture et dorure au mat», «aigle sur le tambour et la tête dans les creux du pied en marbre», «aigle avec double pieds» pour des pendules à 1200 livres.
Celle que nous présentons, compte tenu de ses dimensions et de son iconographie, se rattache parfaitement à ce descriptif et put avoir coûté le même prix que celle livrée pour le Cabinet-intérieur du Roi à Saint-Cloud.
Outre la famille royale, les plus hauts dignitaires de l'époque possédaient ce type de pendule comme par exemple, Fernando Nunez, Ambassadeur d'Espagne en France et sont désormais conservées dans les collections royales d'Angleterre, de Suède et s'exportèrent même jusqu'en Russie (Musée de l'Ermitage).
Les meilleurs horlogers comme Piolaine, mais aussi Lépine, Romilly, Rouvière, Hartingue ont fait le choix de placer leurs mouvements de précision au coeur de ce chef-d'oeuvre.
Pierre Verlet, dans son ouvrage Les bronzes français du XVIIIe siècle, mentionne la présence d'une pendule à l'Etude signée de notre horloger Piolaine qui a appartenu jadis au Schlossemuseum de Berlin. Cette oeuvre occupe une place particulière et de première importance dans l'histoire de l'horlogerie de l'époque Louis XVI car elle témoigne de la coopération qui existait alors entre les différents acteurs du monde artistique de l'époque, ce que Pierre Verlet appelle «l'esprit mercier».
Elle est en effet issue de l'ingéniosité et du savoir-faire d'un sculpteur, Boizot, d'un marchand mercier, Daguerre à qui on attribue l'idée initiale de ce projet, d'un bronzier, Rémond et enfin d'un horloger, Sotiau, qui aurait été le premier à réaliser le mouvement.
La véritable émulation suscitée par ce sujet de l'Etude et de la Philosophie ne s'est jamais démentie au cours de la fin du XVIIIe siècle, se prolongeant même dans les oeuvres du début du XIXe siècle pour quitter la production horlogère afin d'y figurer dans d'autres types d'objets comme des feux et devants de cheminée.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Marie-France Dupuy-Beylet, L'Heure, le Feu, la Lumière - Les bronzes du Mobilier National 1800 - 1870, éd. Faton, Dijon, 2010. Hans Ottomayer et Peter Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus - Vol. I et II, éd.Klinkhardt und Biermann, Munich, 1986. Pierre Verlet, Les Bronzes Dorés du XVIIIe siècle, éd. Picard, Paris, 1999. Christian Baulez, Versailles, deux siècles d'Histoire de l'Art, éd. Françoise Bayle, 2007. Pierre Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen-âge au XXe siècle, éd. de l'Amateur, Paris, 1997.
Source et infos complémentaires : Marc-Arthur Kohn SVV
Pendule d’époque Louis XVI « l’Étude »
Caisse de François Rémond . Figures d’après Simon-Louis Boizot
Mouvement anonyme. Bronze patiné et doré, marbre griotte.
Image et informations complémentaires : Dirk D. Maeyaert Antiques
[b]Pendule à l'Etude en bronze patiné et doré d'époque Louis XVI,
Attribuée à François Rémond d'après Louis-Simon Boizot[/b], le cadran signé Manière / A PARIS
figurant un jeune homme écrivant et d'une jeune femme lisant, à l'Antique, adossés à une borne supportant le cadran surmonté d'un aigle ; reposant sur un socle en marbre bleu turquin décoré d'une frise de putti ; (étoiles en bronze manquantes)
Haut. 45 cm, larg. 56 cm, prof. 12 cm
Note au catalogue :
Sous l'impulsion du marchand-mercier Daguerre, ce modèle de pendule fut créé en 1784 à partir des figures dites "l'Etude" et "la Philosophie" modelées par Boizot en 1780 pour la manufacture de Sèvres. Daguerre confia à Rémond la réalisation des exemplaires, réalisés avec de nombreuses variantes et dotés de mouvements par Lépine, Robin, Sotiau ou Manière.
Ce modèle à succès supplanta à la fin du XVIIIe siècle la pendule dite "à la Geoffrin" (cf. C. Baulez, "La Pendule à la Geoffrin", in L'Estampille/L'Objet d'art n°224, avril 1989, p. 41 et "Essai sur l'oeuvre décoratif de Louis-Simon Boizot : les bronziers Gouthière, Thomire et Rémond" in Louis-Simon Boizot, cat. expo., Paris, 2001, p. 286).
* Source et infos complémentaires : Sotheby's
Importante pendule, le cadran émaillé blanc à chiffres romains pour les heures et chiffres arabes pour les minutes et signé BARRAND à Paris est encadré d'une frise de palmettes.
Dans la partie supérieure un aigle aux ailes déployées tient dans ses serres une torche enflammée. La partie inférieure agrémentée d'une scène d'après l'antique de part et d'autre deux figures en bronze à patine brune d'après Louis Simon Boizot représentant la Philosophie et l'Étude.
La base de forme rectangulaire à côté arrondi en marbre vert de mer présente deux sphinges ailées et des têtes de gorgone. Pieds toupie.
Époque Empire.
Haut.: 55 cm - Larg.: 65 cm - Prof.: 15 cm
Avec l'Empire, le succès de ce modèle pendule ne se dément pas. Elle devient celle dite " des maréchaux"...
Pendule dite " des maréchaux "
En bronze à patine brune et dorée représentant un jeune homme et une jeune fille assis à la lecture de part et d'autre du cadran surmonté d'un aigle aux ailes déployées. L'ensemble repose sur une base en marbre griotte à décor en applique d'une scène d'angelots et de de mascarons.
Cadran émaillé blanc signé Piolaine à Paris.
Fin XVIIIe, début XIXe siècle
H: 51 - L: 68 - P: 18 cm
* Source et infos complémentaires : Aguttes SVV
Importante pendule dite «des Maréchaux» en bronze ciselé, doré et patiné.
Le cadran émaillé, signé Ferdinand Berthout est surmonté d'un aigle aux foudres, posé sur un socle à bas-relief avec autel de l'Amour et encadré par deux figures symbolisant l'Étude et la Philosophie.
Socle en marbre rouge griotte orné d'une frise avec sphinx et mascarons.
Pieds toupies en bronze.
Première moitié du XIXème siècle
H. 57 L. 66 cm
Et autres variantes...
Pendule "les arts et les sciences" en biscuit de Sèvres et acajou d'époque Louis XVI
Les figures d'après Boizot, le cadran signé Bréant à Paris
Jean-Nicolas-Michel Bréant, horloger reçu maître en 1778
Le cadran et le mécanisme inscrits dans une borne en acajou décorée de godrons, surmontée d'un groupe en biscuit figurant la sculpture ; de chaque côté de la borne une figure de l'étude et de la philosophie d'après Boizot ; l'ensemble reposant sur une base rectangulaire ornée de médaillons en porcelaine de Sèvres ; ornementation de bronze doré.
Haut. 56 cm, larg. 67 cm, prof. 13,5 cm
Note au catalogue
Cette pendule est directement inspirée du modèle de pendule L'Etude et La Philosophie ou les Arts et les Sciences de Sotiau dont un dessin est conservé dans les collections royales anglaises.
Les figures de L'Etude et de La Philosophie ont été modelées par le sculpteur Boizot et le modèle largement décliné en bronze, patiné ou doré, en marbre blanc et comme ici en biscuit.
Dans ce cas précis, l'acajou et le biscuit se substituent au marbre et au bronze pour accentuer l'élément plastique et le contraste entre les matières. La présence des médaillons imitant le Wedgwood témoigne également d'une influence anglaise bien présente sur cette rare pendule.
* Source et infos complémentaires : Sotheby's
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Sujets similaires
» Horloges et pendules de nuit du 18e siècle
» Les pendules cages et oiseaux automates du XVIIIe siècle
» Pendules et horloges de Marie-Antoinette
» À Versailles, désormais, on supprime du XVIIIe siècle pour retrouver du XVIIIe
» Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
» Les pendules cages et oiseaux automates du XVIIIe siècle
» Pendules et horloges de Marie-Antoinette
» À Versailles, désormais, on supprime du XVIIIe siècle pour retrouver du XVIIIe
» Pendules, automates, coffrets et autres objets précieux de l'horloger joailler James Cox (1723-1800)
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La France et le Monde au XVIIIe siècle :: Les Arts et l'artisanat au XVIIIe siècle :: Les arts décoratifs
Page 2 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum