Horloges et pendules du XVIIIe siècle
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Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Merci Marie-Jeanne ! Amusant...
Je suis surpris de voir que l'on imaginait, à cette époque, qu'une femme puisse être horlogère.
Une profession assez technique et scientifique, dirons nous.
Je suis surpris de voir que l'on imaginait, à cette époque, qu'une femme puisse être horlogère.
Une profession assez technique et scientifique, dirons nous.
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Je pense que comme la plupart des épouses d'artisans, l'horlogère secondait son mari, tenait le commerce, supervisait les ouvriers et apprentis, faisait les comptes...
Généralement, en cas de veuvage les femmes d'artisans étaient en droit de poursuivre l'activité en leur nom, à condition d'employer un homme titulaire de la maîtrise.
Généralement, en cas de veuvage les femmes d'artisans étaient en droit de poursuivre l'activité en leur nom, à condition d'employer un homme titulaire de la maîtrise.
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« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Oui c'est cela. Après une horloge est un mot féminin d'où le dessin.
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Belles pendule, belles photos, je ne peux pas résister !
Présentée ces jours prochainement en vente aux enchères, si vous avez quelques milliers d'euros à dépenser...
Je cite la maison de vente (extraits).
PENDULE AU «CHAR DU TRIOMPHE DE BACCHUS ENFANT»
Mouvement par Jean-Joseph Lieutaud
Caisse attribuée à Pierre-Philippe Thomire
France, fin du XVIIIe siècle
Bronze doré, émail et marbre rouge griotte de Bourgogne
Cadran marqué Lieutaud à Paris. H. 50 cm, L. 64 cm, P. 15 cm
(...)
Présentation :
Cette rare pendule propose un cadre circulaire émaillé blanc, signé «Lieutaud à Paris», indiquant les heures en chiffres romains, les minutes par tranches de cinq et les jours en chiffres arabes par trois aiguilles en bronze doré dont deux repercées.
Le mouvement s'inscrit dans une boîte formant tonneau agrémenté de pampres ou de grappes de raisin et surmonté d'une statuette sur terrasse représentant Bacchus enfant tenant un bâton, une aiguière et un panier de vignes à ses côtés.
L'ensemble repose sur un char en marbre rouge griotte à quatre roues ajourées ornés de motifs appliqués de rinceaux à acanthes, de feuilles de vigne et d'une panthère mangeant une grappe de raisin.
A l'arrière, un putto portant une flûte en bandoulière aide à l'avancée du char, ce dernier est tiré à l'avant par deux boucs arrachés avançant au rythme du triangle joué par un chérubin assis à l'avant.
La composition est supportée par une base quadrangulaire à côtés arrondis également en marbre rouge griotte de Bourgogne rythmée de motifs en applique. Enfin, quatre pieds boules aplaties supportent l'horloge.
Parmi les pendules dites « de cheminée », ces pendules au char figurent en bonne place. Ce type de représentations semblaient répondre à une nouvelle forme de goût voulant rompre avec les modèles précédents.
Avant la fin du XVIIIe siècle, la thématique du char est très rarement utilisée pour la réalisation de pendules, une problématique principalement liée à la difficulté d'intégration des mouvements et de leurs cadrans à ce type de composition. Néanmoins, cette difficulté semble avoir été habilement surmontée par les artisans. Ils parvinrent à s’illustrer par l’originalité de l’emplacement du cadran et du mouvement souvent intégrés dans le char et dans les roues.
Sur notre exemplaire, le cadran est supporté par la partie supérieur d’un char en forme de lit à l’antique, preuve de la précocité du modèle.
Autre originalité, alors que l’on connaît de nombreuses représentations de pendules au char tirés par des cygnes, des lionnes, des chevaux, des cerfs, des papillons, des paons ou des boeufs, ce modèle tiré par deux boucs semble particulièrement rare.
Notre modèle peut être rattaché à Pierre-Philippe Thomire (1757-1843) et à l’horloger Robert Robin (1741- 1799) (fig. 1). On y remarque le très grand soin apporté à la ciselure des traits des Bacchus de la même façon que sur notre modèle.
Fig. 1 - Robert Robin & Pierre-Philippe Thomire (attrib.), Pendule de cheminée au char du Triomphe de Bacchus enfant, bronze doré et granit vert. Paris, époque Directoire, vers 1795. H. 45,5 cm, L. 60 cm, P. 15 cm
Sublime pendule à découvrir, avec photos couleurs , ici : Robin-Thomire, rare pendule dorée Directoire (Galerie La Pendulerie)
On peut aussi mentionner une pendule au char d’une autre composition par l’horloger parisien Bourret représentant le Cortège de Bacchus (fig. 2). Ici encore, la physionomie des sujets et la grande précision de ciselure rejoint celle de notre pendule.
Fig. 2 - Bourret, Pendule de cheminée au cortège de Bacchus,
bronze doré et marbre rouge griotte. Paris, fin de l’époque
Louis XVI. H. 48 cm, L. 61 cm
* Source et infos complémentaires : Marc-Arthur Kohn, Paris - Vente du 12 février 2021
Présentée ces jours prochainement en vente aux enchères, si vous avez quelques milliers d'euros à dépenser...
Je cite la maison de vente (extraits).
PENDULE AU «CHAR DU TRIOMPHE DE BACCHUS ENFANT»
Mouvement par Jean-Joseph Lieutaud
Caisse attribuée à Pierre-Philippe Thomire
France, fin du XVIIIe siècle
Bronze doré, émail et marbre rouge griotte de Bourgogne
Cadran marqué Lieutaud à Paris. H. 50 cm, L. 64 cm, P. 15 cm
(...)
Présentation :
Cette rare pendule propose un cadre circulaire émaillé blanc, signé «Lieutaud à Paris», indiquant les heures en chiffres romains, les minutes par tranches de cinq et les jours en chiffres arabes par trois aiguilles en bronze doré dont deux repercées.
Le mouvement s'inscrit dans une boîte formant tonneau agrémenté de pampres ou de grappes de raisin et surmonté d'une statuette sur terrasse représentant Bacchus enfant tenant un bâton, une aiguière et un panier de vignes à ses côtés.
L'ensemble repose sur un char en marbre rouge griotte à quatre roues ajourées ornés de motifs appliqués de rinceaux à acanthes, de feuilles de vigne et d'une panthère mangeant une grappe de raisin.
A l'arrière, un putto portant une flûte en bandoulière aide à l'avancée du char, ce dernier est tiré à l'avant par deux boucs arrachés avançant au rythme du triangle joué par un chérubin assis à l'avant.
La composition est supportée par une base quadrangulaire à côtés arrondis également en marbre rouge griotte de Bourgogne rythmée de motifs en applique. Enfin, quatre pieds boules aplaties supportent l'horloge.
Parmi les pendules dites « de cheminée », ces pendules au char figurent en bonne place. Ce type de représentations semblaient répondre à une nouvelle forme de goût voulant rompre avec les modèles précédents.
Avant la fin du XVIIIe siècle, la thématique du char est très rarement utilisée pour la réalisation de pendules, une problématique principalement liée à la difficulté d'intégration des mouvements et de leurs cadrans à ce type de composition. Néanmoins, cette difficulté semble avoir été habilement surmontée par les artisans. Ils parvinrent à s’illustrer par l’originalité de l’emplacement du cadran et du mouvement souvent intégrés dans le char et dans les roues.
Sur notre exemplaire, le cadran est supporté par la partie supérieur d’un char en forme de lit à l’antique, preuve de la précocité du modèle.
Autre originalité, alors que l’on connaît de nombreuses représentations de pendules au char tirés par des cygnes, des lionnes, des chevaux, des cerfs, des papillons, des paons ou des boeufs, ce modèle tiré par deux boucs semble particulièrement rare.
Notre modèle peut être rattaché à Pierre-Philippe Thomire (1757-1843) et à l’horloger Robert Robin (1741- 1799) (fig. 1). On y remarque le très grand soin apporté à la ciselure des traits des Bacchus de la même façon que sur notre modèle.
Fig. 1 - Robert Robin & Pierre-Philippe Thomire (attrib.), Pendule de cheminée au char du Triomphe de Bacchus enfant, bronze doré et granit vert. Paris, époque Directoire, vers 1795. H. 45,5 cm, L. 60 cm, P. 15 cm
Sublime pendule à découvrir, avec photos couleurs , ici : Robin-Thomire, rare pendule dorée Directoire (Galerie La Pendulerie)
On peut aussi mentionner une pendule au char d’une autre composition par l’horloger parisien Bourret représentant le Cortège de Bacchus (fig. 2). Ici encore, la physionomie des sujets et la grande précision de ciselure rejoint celle de notre pendule.
Fig. 2 - Bourret, Pendule de cheminée au cortège de Bacchus,
bronze doré et marbre rouge griotte. Paris, fin de l’époque
Louis XVI. H. 48 cm, L. 61 cm
* Source et infos complémentaires : Marc-Arthur Kohn, Paris - Vente du 12 février 2021
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Que de splendeurs !
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Ce n'est pas " seulement " une pendule, mais l'objet donne l'heure, après tout...
Prochainement en vente aux enchères, je cite un extrait de la (mauvaise) traduction de la présentation au catalogue :
L'Ecritoire de Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville, garde des sceaux du roi Louis XV
Paris, François-Thomas Germain, 1752
Argent, porcelaine, verre miroir, bronze, dorure. Au-dessus d'une base en bronze doré à décor rococo sculptural et d'un miroir en verre imitant une surface d'eau immobile, s'élève l'écritoire détaillé en forme de voilier avec mât et gréement.
L'encrier et le secoueur de sable sont dissimulés dans deux tonneaux sur le pont ; à l'arrière se trouvent de petits récipients à couvercle en forme de pièges à poissons pour attraper les poissons. À la proue, l'ancre amincie, sous la poupe, le gouvernail finement ciselé en forme de dauphin. Sur le côté bâbord se trouve un filet de pêche en fil d'argent finement noué avec des petits poissons et des coquillages ; sur le côté tribord se trouve un chandelier monté avec deux becs. Lorsque la voile textile est déroulée, elle forme un écran anti-reflet qui fait écran à la lumière. Enfin, s'élevant au-dessus de la poupe, un boîtier d'horloge cylindrique avec un cadran en émail blanc, au-dessus duquel une vrille de roses en porcelaine polychrome de Vincennes s'étend dans le gréement.
Marques : cachet du locataire de Paris Julien Berthe pour 1750 - 56,
lettre de l'année M pour 1752, MZ François-Thomas Germain (1748 - 65, Rosenberg n° 6506, 6511, 6387, Beuque n° 606).
Le mouvement de la pendule est signé "F.Rabby a Paris", c'est-à-dire François Rabby I, Paris à partir de 1717.
H 41 ; L 39,8 ; P 25 cm.
Provenance
Après la fin de la Révolution, Charles-Henri de Machault fait transporter le précieux Ecritoire à Thoiry et le lègue à son fils Eugène (1774 - 1822), qui le transmet à son tour à son gendre Leónce de Vogüé. Léonce l'a finalement légué à sa fille Angélique, future vicomtesse de la Panouse, dont le style de vie excentrique lui a permis d'atteindre une certaine renommée dans le Paris de la fin du XIXe siècle.
Présentation au catalogue (traduction automatique)
Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville (1701-1794) était issu d'une vieille famille de fonctionnaires de la cour qui résidait à Paris depuis le début du XVIe siècle.
D'une durée de vie remarquable pour son époque, qui lui a permis de traverser la quasi-totalité du XVIIIe siècle, il a connu une carrière tout aussi remarquable. Nommé échevin à l'âge de 20 ans (1721), il devient ensuite président du Grand Conseil (1738), président de la Chambre de commerce (1744), membre honoraire de l'Académie des sciences (1746). Contrôleur général des finances (1745-1754), ministre royal d'État (1749) et secrétaire d'État à la Marine (1754-1757).
Jean-Baptiste Machault d'Arnouville
Anonyme
France
Huile sur toile, 18e siècle
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Protégé par la marquise de Pompadour, il est l'un des influents favoris du roi Louis XV, qui le nomme Garde des Sceaux en 1750. C'est à cette époque que Jean-Baptiste de Machault entreprend à grands frais la construction de son château à Arnouville-les-Gonnesse, qualifié de "grandiose" par les témoins contemporains.
Il est toujours considéré comme l'un des plus grands amateurs d'art de son temps. Les pièces de sa collection qui sont parvenues jusqu'à nous comptent parmi les œuvres d'art françaises les plus prestigieuses du XVIIIe siècle - et peuvent certainement rivaliser avec les trésors artistiques de la marquise de Pompadour.
Après son retrait de la vie politique en 1789, il se retire au château de Thoiry, que l'un de ses fils, Charles-Henri-Louis (1747 - 1830), avait acquis par mariage. L'écritoire, cependant, est apparemment resté à Arnouville, où, caché dans une lingerie, il a survécu à la tourmente de la Révolution.
Jean-Baptiste de Machault lui-même est emprisonné en 1794 et meurt en prison peu après.
François-Thomas Germain reprend l'atelier parisien de son père en 1748, à l'âge de 22 ans. La même année, il hérite du titre d'Orfèvre et Sculpteur du Roi de son père. Son atelier des Galeries du Louvre était l'un des plus réputés de Paris et fournissait non seulement la famille royale française, mais aussi les grandes maisons nobles européennes et les chambres d'argent de la cour au Portugal et en Russie.
Malgré son succès commercial exceptionnel, il connaît des difficultés financières dans les années 1760 et est finalement contraint de se déclarer en faillite en 1765. Germain meurt appauvri et lourdement endetté à Paris en 1791.
* Source et infos complémentaires : Lempertz, Cologne - Auction Bernard de Leye Collection (15.07.2021)
Prochainement en vente aux enchères, je cite un extrait de la (mauvaise) traduction de la présentation au catalogue :
L'Ecritoire de Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville, garde des sceaux du roi Louis XV
Paris, François-Thomas Germain, 1752
Argent, porcelaine, verre miroir, bronze, dorure. Au-dessus d'une base en bronze doré à décor rococo sculptural et d'un miroir en verre imitant une surface d'eau immobile, s'élève l'écritoire détaillé en forme de voilier avec mât et gréement.
L'encrier et le secoueur de sable sont dissimulés dans deux tonneaux sur le pont ; à l'arrière se trouvent de petits récipients à couvercle en forme de pièges à poissons pour attraper les poissons. À la proue, l'ancre amincie, sous la poupe, le gouvernail finement ciselé en forme de dauphin. Sur le côté bâbord se trouve un filet de pêche en fil d'argent finement noué avec des petits poissons et des coquillages ; sur le côté tribord se trouve un chandelier monté avec deux becs. Lorsque la voile textile est déroulée, elle forme un écran anti-reflet qui fait écran à la lumière. Enfin, s'élevant au-dessus de la poupe, un boîtier d'horloge cylindrique avec un cadran en émail blanc, au-dessus duquel une vrille de roses en porcelaine polychrome de Vincennes s'étend dans le gréement.
Marques : cachet du locataire de Paris Julien Berthe pour 1750 - 56,
lettre de l'année M pour 1752, MZ François-Thomas Germain (1748 - 65, Rosenberg n° 6506, 6511, 6387, Beuque n° 606).
Le mouvement de la pendule est signé "F.Rabby a Paris", c'est-à-dire François Rabby I, Paris à partir de 1717.
H 41 ; L 39,8 ; P 25 cm.
Provenance
Après la fin de la Révolution, Charles-Henri de Machault fait transporter le précieux Ecritoire à Thoiry et le lègue à son fils Eugène (1774 - 1822), qui le transmet à son tour à son gendre Leónce de Vogüé. Léonce l'a finalement légué à sa fille Angélique, future vicomtesse de la Panouse, dont le style de vie excentrique lui a permis d'atteindre une certaine renommée dans le Paris de la fin du XIXe siècle.
Présentation au catalogue (traduction automatique)
Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville (1701-1794) était issu d'une vieille famille de fonctionnaires de la cour qui résidait à Paris depuis le début du XVIe siècle.
D'une durée de vie remarquable pour son époque, qui lui a permis de traverser la quasi-totalité du XVIIIe siècle, il a connu une carrière tout aussi remarquable. Nommé échevin à l'âge de 20 ans (1721), il devient ensuite président du Grand Conseil (1738), président de la Chambre de commerce (1744), membre honoraire de l'Académie des sciences (1746). Contrôleur général des finances (1745-1754), ministre royal d'État (1749) et secrétaire d'État à la Marine (1754-1757).
Jean-Baptiste Machault d'Arnouville
Anonyme
France
Huile sur toile, 18e siècle
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Protégé par la marquise de Pompadour, il est l'un des influents favoris du roi Louis XV, qui le nomme Garde des Sceaux en 1750. C'est à cette époque que Jean-Baptiste de Machault entreprend à grands frais la construction de son château à Arnouville-les-Gonnesse, qualifié de "grandiose" par les témoins contemporains.
Il est toujours considéré comme l'un des plus grands amateurs d'art de son temps. Les pièces de sa collection qui sont parvenues jusqu'à nous comptent parmi les œuvres d'art françaises les plus prestigieuses du XVIIIe siècle - et peuvent certainement rivaliser avec les trésors artistiques de la marquise de Pompadour.
Après son retrait de la vie politique en 1789, il se retire au château de Thoiry, que l'un de ses fils, Charles-Henri-Louis (1747 - 1830), avait acquis par mariage. L'écritoire, cependant, est apparemment resté à Arnouville, où, caché dans une lingerie, il a survécu à la tourmente de la Révolution.
Jean-Baptiste de Machault lui-même est emprisonné en 1794 et meurt en prison peu après.
François-Thomas Germain reprend l'atelier parisien de son père en 1748, à l'âge de 22 ans. La même année, il hérite du titre d'Orfèvre et Sculpteur du Roi de son père. Son atelier des Galeries du Louvre était l'un des plus réputés de Paris et fournissait non seulement la famille royale française, mais aussi les grandes maisons nobles européennes et les chambres d'argent de la cour au Portugal et en Russie.
Malgré son succès commercial exceptionnel, il connaît des difficultés financières dans les années 1760 et est finalement contraint de se déclarer en faillite en 1765. Germain meurt appauvri et lourdement endetté à Paris en 1791.
* Source et infos complémentaires : Lempertz, Cologne - Auction Bernard de Leye Collection (15.07.2021)
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Oh merci LNLN
Apparemment l’antiquaire Bernard de Leye a des problèmes de trésorerie
Apparemment l’antiquaire Bernard de Leye a des problèmes de trésorerie
Gouverneur Morris- Messages : 11798
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Probablement pas le seul quand on voit le nombre d'antiquaires qui disparaissent ces dernières années
capin- Messages : 67
Date d'inscription : 28/01/2018
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Le château de Josselin ( nous sommes chez les Rohan-Chabot, en Bretagne ) possède une pendule exceptionnelle qui trône dans le salon, indiquant les heures, les jours, les mois, les signes du zodiaque et même les lunaisons ...
Zut ! ma photo est floue, désolée ...
Elle fut offerte par Louis XV à Charles Joseph Patissier de Bussy, marquis de Castelnau, successeur de Dupleix comme gouverneur de l'Inde française (1755-1758)
S'agit-il, mon cher petit Lulu, du monsieur de Castelnau que nous connaissons bien, amoureux transi de Marie-Antoinette ?!
Zut ! ma photo est floue, désolée ...
Elle fut offerte par Louis XV à Charles Joseph Patissier de Bussy, marquis de Castelnau, successeur de Dupleix comme gouverneur de l'Inde française (1755-1758)
S'agit-il, mon cher petit Lulu, du monsieur de Castelnau que nous connaissons bien, amoureux transi de Marie-Antoinette ?!
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Pour rester dans les objets ayant pour origine la collection de Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville ; l'armoire à folios de BVRB a fait un très beau score. Elle a dépassé le million frais compris.
capin- Messages : 67
Date d'inscription : 28/01/2018
François Flameng, les pendules de Versailles et Marie-Antoinette
Deux célèbres pendules du château de Versailles apparaissent dans ces compositions du talentueux François Flameng (1856-1923) :
Le peuple de Paris à Versailles le 6 octobre 1789
François Flameng
Huile sur toile, 19e siècle
Collection privée
Image : Bildarchiv Foto Marburg
Pendule astronomique de Louis XV
Passemant, Claude-Siméon (ingénieur) ; Dauthiau, Louis (horloger) ; Caffieri, Jacques (bronzier) ; Caffieri, Philippe (bronzier)
1749 - 1753
Bronze ciselé et doré, émail, acier, cuivre, verre, bois
H. 215 ; L. 83 ; Pr. 52 cm. Pds. 300 kgs
Image : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Daniel Arnaudet
Historique :
Mécanismes 1743 ; boîtier 1753. Présentée à l'Académie royale des Sciences en 1749 et à Louis XV à Choisy en 1750 ; placée en 1754 dans le cabinet de la Pendule à Versailles ; mentionnée dans l'inventaire général des meubles de la famille royale dressé en 1792 ; envoyée au Conservatoire des Arts et Métiers en 1797 ; choisie par le Premier Consul pour être placée aux Tuileries ; confiée en 1800, par ordre du ministre de l'Intérieur, à l'horloger Antide JANVIER afin d'être restaurée ; après de longues discussions avec l'horloger ruiné, elle est remise en état en 1827 et restituée au Garde-Meuble en 1828 ; renvoyée à Versailles en décembre 1833 et replacée dans le Salon des Pendules.
Un concert à Versailles
François Flameng
Huile sur toile, 19e siècle
Image : Commons Wikimedia
Infos complémentaires : Galerie Ary Jan
Pendule dite de la " création du monde "
Mécanisme de Roque, Joseph-Léonard (horloger) d'après Passemant, Claude-Siméon (horloger)
Boîtier de Germain, François-Thomas (bronzier)
1754
Bois, bronze doré, bronze argenté, cuivre doré
H. 150 ; L. 92 ; Pr. 76 cm. Pds. 300 kgs
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Jean-Marc Manaï
Historique :
Pendule présentée à Louis XV à Trianon le 2 mars 1754. Commande de Dupleix gouverneur de Pondichéry pour un présent à un nabab de Golconde, restée en France ; entrée dans les collections nationales en 1796, envoyée au château de Versailles en 1833.
Console en bois doré commandée le 8 janvier 1834 à Alexandre-Louis Bellangé pour présenter la pendule dans le cabinet de la Pendule des appartements intérieurs du roi au château de Versailles
Et hors sujet, mais tant que j'y suis, puisqu'il s'agit toujours du même peintre...
Le peuple de Paris à Versailles le 6 octobre 1789
François Flameng
Huile sur toile, 19e siècle
Collection privée
Image : Bildarchiv Foto Marburg
Pendule astronomique de Louis XV
Passemant, Claude-Siméon (ingénieur) ; Dauthiau, Louis (horloger) ; Caffieri, Jacques (bronzier) ; Caffieri, Philippe (bronzier)
1749 - 1753
Bronze ciselé et doré, émail, acier, cuivre, verre, bois
H. 215 ; L. 83 ; Pr. 52 cm. Pds. 300 kgs
Image : RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Daniel Arnaudet
Historique :
Mécanismes 1743 ; boîtier 1753. Présentée à l'Académie royale des Sciences en 1749 et à Louis XV à Choisy en 1750 ; placée en 1754 dans le cabinet de la Pendule à Versailles ; mentionnée dans l'inventaire général des meubles de la famille royale dressé en 1792 ; envoyée au Conservatoire des Arts et Métiers en 1797 ; choisie par le Premier Consul pour être placée aux Tuileries ; confiée en 1800, par ordre du ministre de l'Intérieur, à l'horloger Antide JANVIER afin d'être restaurée ; après de longues discussions avec l'horloger ruiné, elle est remise en état en 1827 et restituée au Garde-Meuble en 1828 ; renvoyée à Versailles en décembre 1833 et replacée dans le Salon des Pendules.
Un concert à Versailles
François Flameng
Huile sur toile, 19e siècle
Image : Commons Wikimedia
Infos complémentaires : Galerie Ary Jan
Pendule dite de la " création du monde "
Mécanisme de Roque, Joseph-Léonard (horloger) d'après Passemant, Claude-Siméon (horloger)
Boîtier de Germain, François-Thomas (bronzier)
1754
Bois, bronze doré, bronze argenté, cuivre doré
H. 150 ; L. 92 ; Pr. 76 cm. Pds. 300 kgs
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Jean-Marc Manaï
Historique :
Pendule présentée à Louis XV à Trianon le 2 mars 1754. Commande de Dupleix gouverneur de Pondichéry pour un présent à un nabab de Golconde, restée en France ; entrée dans les collections nationales en 1796, envoyée au château de Versailles en 1833.
Console en bois doré commandée le 8 janvier 1834 à Alexandre-Louis Bellangé pour présenter la pendule dans le cabinet de la Pendule des appartements intérieurs du roi au château de Versailles
Et hors sujet, mais tant que j'y suis, puisqu'il s'agit toujours du même peintre...
- Spoiler:
Marie-Antoinette se rendant au supplice
François Flameng
Huile sur toile, 1885
Musée de la Révolution française, Vizille
Image : Musée de Senlis / Commons Wikimedia
Horloge de la Conciergerie (tour de l'Horloge), après sa restauration (2012)
De 1371 à 2012 Commande du roi Charles V en 1370.
Image : Mbzt / Commons Wikimedia
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
La célébrissime pendule astronomique de Passemant, devant laquelle la légende ( ? ) veut que Louis XV s'asseyait tous les 31 décembre avant minuit, est actuellement en cours d'étude et va faire l'objet d'une restauration fondamentale, la première de son histoire, de son cabinet en bronze, chef d'oeuvre de l'art rocaille, ainsi que de son mécanisme horloger et astrologique.
Souvent qualifiée de " magique " ou de " miracle de sciences " , pour reprendre la belle formule du duc de Luynes, cette pendule est avant tout une oeuvre mécanique qui, si elle n'est pas restaurée, s'enraye en provoquant la détérioration progressive de l'ensemble de son mouvement.
( Source les Carnets de Versailles, Hélène Delalex )
Souvent qualifiée de " magique " ou de " miracle de sciences " , pour reprendre la belle formule du duc de Luynes, cette pendule est avant tout une oeuvre mécanique qui, si elle n'est pas restaurée, s'enraye en provoquant la détérioration progressive de l'ensemble de son mouvement.
( Source les Carnets de Versailles, Hélène Delalex )
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Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Encore un beau métier et de belles oeuvres à découvrir...
Horloger - Atelier d'art de Versailles
Suivez l'horlogère dans sa tournée hebdomadaire des pendules du château de Versailles. Découvrez un métier ou le temps est au centre de toutes les attentions.
Durée: 7mn 50s
Horloger - Atelier d'art de Versailles
Suivez l'horlogère dans sa tournée hebdomadaire des pendules du château de Versailles. Découvrez un métier ou le temps est au centre de toutes les attentions.
Durée: 7mn 50s
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Louis-Charles Gallonde
Cet objet, rare et précieux, sera l'un des lots de la vente aux enchères d'une partie des collections de...
Hubert de Givenchy (Christie's Paris, juin 2022)
Pendule aux dauphins d'époque Louis XV
Louis-Charles Gallonde (1715-1771)
Datée 1747
En bronze ciselé et doré, le cadran en verre inscrit à l'or et signé 'GALLONDE. INVENIT ET FECIT PARISIIS' inscrit dans un globe en verre à section rectangulaire supporté par une console composée d'agrafes feuillagées, elle-même soutenue par quatre dauphins adossés, la base composée d'agrafes, volutes et velum, le mouvement signé Gallonde invenit et fecit Parisiis / 1747, avec une manivelle à la poignée en ivoire d'éléphant teinté rouge, poinçonné au C couronné sur la base à l'arrière ; à l'origine sur une base aujourd'hui manquante, des remplacements aux panneaux de verre
H.: 67 cm. ; L.: 39 cm. ; P.: 27,5 cm.
Louis-Charles Gallonde, reçu maître en 1748
Le poinçon au C couronné a été apposé entre 1745 et 1749
Présentation au catalogue (extraits) :
Alliant complexité technique et richesse ornementale, cette spectaculaire pendule est une véritable démonstration du savoir-faire horloger parisien du milieu du XVIIIe siècle.
C’est à Louis-Charles Gallonde (1715-1770) que nous devons l’invention du mécanisme de ce précieux instrument. Cousin du physicien l’abbé Nollet il sera formé chez Nicolas Gourdain et André-Charles Caron et sera actif en tant qu’ouvrier libre dès 1738. Aspirant à la maîtrise, Gallonde en fera directement appel au Roi. En effet, celui-ci pouvait accorder par un arrêt du Conseil d’Etat l’accès à la maîtrise de manière exceptionnelle, ce dont bénéficiera Gallonde le 28 mars 1748.
Il travaillera pour les plus importants collectionneurs et amateurs d’objets scientifiques de son époque comme Joseph Bonnier de la Mosson, Pajot d’Ons-en-Bray, le comte de La Tour du Pin-Gouvernais, les ducs de Chaulnes et de Chevreuse ou encore Lalive de Jully.
Son talent lui attirera les faveurs et la reconnaissance des plus grands et lui permettra notamment d’obtenir les prestigieux titres d’Horloger et Mécanicien du Roi et d’Horloger de Mgr Le Dauphin.
La présence de quatre figures de dauphin sur notre pendule pourrait d'ailleurs nous laisser imaginer une provenance royale. Il sera également un membre très actif au sein de sa corporation puisqu’il intégrera dès le début du règne de Louis XV la célèbre Société des Arts.
Brillant mécanicien et horloger de talent, sa première invention notable sera un jeu de dés mécaniques aussi appelé Passe-Dix en 1738. Tout au long de sa carrière il soumettra à la prestigieuse Académie des Sciences diverses de ses créations.
L’une des plus remarquables sera le mécanisme de notre présente pendule qu’il présentera en 1740. Celui-ci a en effet la particularité d’indiquer séparément dans trois cadrans distincts les heures, les minutes et les secondes grâce à deux petits cadrans placés à l’intérieur d’un plus grand.
La description très précise du mécanisme dans le rapport des commissaires soulignera une volonté constante de la part de Gallonde pour réduire les frottements de ses mécanismes et ainsi alléger la force nécessaire à leur action.
Volonté qui sera saluée en ces termes : Tout cet ouvrage nous a paru exécuté avec une grande précision, & marqué dans l’Auteur beaucoup d’exécution, de génie & de connoissance des principes de l’Horlogerie (Machines et Inventions approuvées par l’Académie Royale des Sciences, depuis son établissement jusqu’à présent ; avec leurs descriptions. Tome VII. Depuis 1734 jusqu’en 1754, Paris, 1777, p. 83).
Il présentera un nouvel échappement comme le précise la suite du rapport : Le Sieur Gallonde a perfectionné cet echappement deux ans après : on le trouvera dans les Machines de l’année 1742, qui est l’époque de l’approbation puis un compas d’engrenage en 1746, travaux dont il dira lui-même qu’ils l’auront attiré pendant quelques temps à la cour où ses ouvrages ont reçu un applaudissement unanime.
Plusieurs de ces inventions nous sont aujourd’hui parvenues.
Le musée des Arts et Métier de Paris conserve notamment une incroyable horloge de parquet ayant la particularité de battre la seconde et de servir de référence pour régler d’autres horloges. Elle dispose en outre du quantième annuel permettant de connaître aussi bien la date que l’année qu’elle soit bissextile ou non (Inv.07499).
Sur le même principe que notre présent lot cette pendule possède trois cadrans insérés dans une cage de verre ceinte d’une frise de bronze également identique.
Régulateur astronomique de Gallonde
Louis-Charles Gallonde
Vers 1740-1750
Alliage ferreux Bois Bronze Verre Laiton Fibre indéterminée Argent
sur le cadran : Gallonde invenit et fecit Parisii [Graduation et 12 mois du calendrier solaire] ; Inscription sur la clef : Vachette
Image : Musée des arts et métiers, Cnam / Photo Michèle Favareille
Nous retrouvons par ailleurs sur une élégante pendule très certainement livrée pour Elisabeth-Charlotte d'Orléans pour son Grand Cabinet au château de Lunéville présentée lors de la vente chez Christie's, Londres, Robert de Balkany Rome & The Côté d'Azur, le 23 mars 2017, lot 124, de la même manière une cloche de verre exceptionnellement précieuse pour l'époque (ill.J. Charles-Gaffiot, Lunéville, Fastes du Versailles lorrain, Paris, 2003, p. 77.)
Image et infos complémentaires : Christie's - Vente Robert de Balkany (2017)
Bien que le nom du bronzier nous soit malheureusement inconnu la virtuosité du traitement de la ciselure indique une création totalement maitrisée et aboutie. La découpe des formes mais également le jeu entre la finesse des écailles et l’opulence des volutes s’adaptent parfaitement à la simplicité des lignes de cette cage de verre et à la complexité du mécanisme qui se trouve totalement exhibé devenant ainsi une œuvre d’art à part entière.
* Source et infos complémentaires : Christie's Paris - Vente Hubert de Givenchy (juin 22)
Hubert de Givenchy (Christie's Paris, juin 2022)
Pendule aux dauphins d'époque Louis XV
Louis-Charles Gallonde (1715-1771)
Datée 1747
En bronze ciselé et doré, le cadran en verre inscrit à l'or et signé 'GALLONDE. INVENIT ET FECIT PARISIIS' inscrit dans un globe en verre à section rectangulaire supporté par une console composée d'agrafes feuillagées, elle-même soutenue par quatre dauphins adossés, la base composée d'agrafes, volutes et velum, le mouvement signé Gallonde invenit et fecit Parisiis / 1747, avec une manivelle à la poignée en ivoire d'éléphant teinté rouge, poinçonné au C couronné sur la base à l'arrière ; à l'origine sur une base aujourd'hui manquante, des remplacements aux panneaux de verre
H.: 67 cm. ; L.: 39 cm. ; P.: 27,5 cm.
Louis-Charles Gallonde, reçu maître en 1748
Le poinçon au C couronné a été apposé entre 1745 et 1749
Présentation au catalogue (extraits) :
Alliant complexité technique et richesse ornementale, cette spectaculaire pendule est une véritable démonstration du savoir-faire horloger parisien du milieu du XVIIIe siècle.
C’est à Louis-Charles Gallonde (1715-1770) que nous devons l’invention du mécanisme de ce précieux instrument. Cousin du physicien l’abbé Nollet il sera formé chez Nicolas Gourdain et André-Charles Caron et sera actif en tant qu’ouvrier libre dès 1738. Aspirant à la maîtrise, Gallonde en fera directement appel au Roi. En effet, celui-ci pouvait accorder par un arrêt du Conseil d’Etat l’accès à la maîtrise de manière exceptionnelle, ce dont bénéficiera Gallonde le 28 mars 1748.
Il travaillera pour les plus importants collectionneurs et amateurs d’objets scientifiques de son époque comme Joseph Bonnier de la Mosson, Pajot d’Ons-en-Bray, le comte de La Tour du Pin-Gouvernais, les ducs de Chaulnes et de Chevreuse ou encore Lalive de Jully.
Son talent lui attirera les faveurs et la reconnaissance des plus grands et lui permettra notamment d’obtenir les prestigieux titres d’Horloger et Mécanicien du Roi et d’Horloger de Mgr Le Dauphin.
La présence de quatre figures de dauphin sur notre pendule pourrait d'ailleurs nous laisser imaginer une provenance royale. Il sera également un membre très actif au sein de sa corporation puisqu’il intégrera dès le début du règne de Louis XV la célèbre Société des Arts.
Brillant mécanicien et horloger de talent, sa première invention notable sera un jeu de dés mécaniques aussi appelé Passe-Dix en 1738. Tout au long de sa carrière il soumettra à la prestigieuse Académie des Sciences diverses de ses créations.
L’une des plus remarquables sera le mécanisme de notre présente pendule qu’il présentera en 1740. Celui-ci a en effet la particularité d’indiquer séparément dans trois cadrans distincts les heures, les minutes et les secondes grâce à deux petits cadrans placés à l’intérieur d’un plus grand.
La description très précise du mécanisme dans le rapport des commissaires soulignera une volonté constante de la part de Gallonde pour réduire les frottements de ses mécanismes et ainsi alléger la force nécessaire à leur action.
Volonté qui sera saluée en ces termes : Tout cet ouvrage nous a paru exécuté avec une grande précision, & marqué dans l’Auteur beaucoup d’exécution, de génie & de connoissance des principes de l’Horlogerie (Machines et Inventions approuvées par l’Académie Royale des Sciences, depuis son établissement jusqu’à présent ; avec leurs descriptions. Tome VII. Depuis 1734 jusqu’en 1754, Paris, 1777, p. 83).
Il présentera un nouvel échappement comme le précise la suite du rapport : Le Sieur Gallonde a perfectionné cet echappement deux ans après : on le trouvera dans les Machines de l’année 1742, qui est l’époque de l’approbation puis un compas d’engrenage en 1746, travaux dont il dira lui-même qu’ils l’auront attiré pendant quelques temps à la cour où ses ouvrages ont reçu un applaudissement unanime.
Plusieurs de ces inventions nous sont aujourd’hui parvenues.
Le musée des Arts et Métier de Paris conserve notamment une incroyable horloge de parquet ayant la particularité de battre la seconde et de servir de référence pour régler d’autres horloges. Elle dispose en outre du quantième annuel permettant de connaître aussi bien la date que l’année qu’elle soit bissextile ou non (Inv.07499).
Sur le même principe que notre présent lot cette pendule possède trois cadrans insérés dans une cage de verre ceinte d’une frise de bronze également identique.
Régulateur astronomique de Gallonde
Louis-Charles Gallonde
Vers 1740-1750
Alliage ferreux Bois Bronze Verre Laiton Fibre indéterminée Argent
sur le cadran : Gallonde invenit et fecit Parisii [Graduation et 12 mois du calendrier solaire] ; Inscription sur la clef : Vachette
Image : Musée des arts et métiers, Cnam / Photo Michèle Favareille
Nous retrouvons par ailleurs sur une élégante pendule très certainement livrée pour Elisabeth-Charlotte d'Orléans pour son Grand Cabinet au château de Lunéville présentée lors de la vente chez Christie's, Londres, Robert de Balkany Rome & The Côté d'Azur, le 23 mars 2017, lot 124, de la même manière une cloche de verre exceptionnellement précieuse pour l'époque (ill.J. Charles-Gaffiot, Lunéville, Fastes du Versailles lorrain, Paris, 2003, p. 77.)
Image et infos complémentaires : Christie's - Vente Robert de Balkany (2017)
Bien que le nom du bronzier nous soit malheureusement inconnu la virtuosité du traitement de la ciselure indique une création totalement maitrisée et aboutie. La découpe des formes mais également le jeu entre la finesse des écailles et l’opulence des volutes s’adaptent parfaitement à la simplicité des lignes de cette cage de verre et à la complexité du mécanisme qui se trouve totalement exhibé devenant ainsi une œuvre d’art à part entière.
* Source et infos complémentaires : Christie's Paris - Vente Hubert de Givenchy (juin 22)
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Nous avions présenté quelques autres exemplaires page 1 de ce sujet, qui illustrent l'extravagance, le raffinement et la complexité de ces pendules-automates qui étaient principalement vendues à l'aristocratie chinoise.
Du temps de l'empereur Qianlong (1711-1799), ce furent plusieurs centaines de modèles de ce genre qui décoraient les pavillons de la Cité Interdite.
Sera proposée prochainement en vente aux enchères...
Rare et importante pendule à automate impériale en bronze doré et incrustations de perles de verre à facettes imitant les pierres précieuses, à décor de porteurs de tributs.
Chine, époque Qianlong (1736-1795)
H. totale 85 cm
Dim. de la base 36 x 28 cm ; Dim. caisson du bas 31 x 24 cm ; Dim. caisson du haut 23 x 23 x 18 cm
Diam. Cylindre du haut 15 cm ; Diam. Cadran 13 cm
Provenance : Nezu Museum, Tokyo ; Vente Christie's, Hong Kong, 27 mai 2008, lot 1508
Références : Exemplaires similaires conservés au Musée de la Cité Interdite, à Beijing, reproduits dans the Complete Collection of the Treasures Museum, scientifiques and technical instruments of the Qing Dynasty, 1998, n°218, n° 219, n°220 p.244 et 246.
Présentation :
Le texte écrit en marron, à droite, est intéressant pour ce qui concerne l'histoire de ces pendules.
* Source et infos complémentaires : Aponem - Vente "Oeuvres choisies" (Paris, 15 juin 22)
Du temps de l'empereur Qianlong (1711-1799), ce furent plusieurs centaines de modèles de ce genre qui décoraient les pavillons de la Cité Interdite.
Sera proposée prochainement en vente aux enchères...
Rare et importante pendule à automate impériale en bronze doré et incrustations de perles de verre à facettes imitant les pierres précieuses, à décor de porteurs de tributs.
Chine, époque Qianlong (1736-1795)
H. totale 85 cm
Dim. de la base 36 x 28 cm ; Dim. caisson du bas 31 x 24 cm ; Dim. caisson du haut 23 x 23 x 18 cm
Diam. Cylindre du haut 15 cm ; Diam. Cadran 13 cm
Provenance : Nezu Museum, Tokyo ; Vente Christie's, Hong Kong, 27 mai 2008, lot 1508
Références : Exemplaires similaires conservés au Musée de la Cité Interdite, à Beijing, reproduits dans the Complete Collection of the Treasures Museum, scientifiques and technical instruments of the Qing Dynasty, 1998, n°218, n° 219, n°220 p.244 et 246.
Présentation :
Le texte écrit en marron, à droite, est intéressant pour ce qui concerne l'histoire de ces pendules.
* Source et infos complémentaires : Aponem - Vente "Oeuvres choisies" (Paris, 15 juin 22)
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Si le sujet vous intéresse, je vous recommande la lecture de l'article mise en ligne sur le site du magazine Le Point : L'incroyable histoire des pendules impériales chinoises.
Antique clocks from the Forbidden City, collection of the imperial family of China's last dynasty, the Qing Dynasty.
Image : Chinaplus
Merci Gouv' pour la suggestion du lien. Pour une fois que nous avons accès, gratuitement, à un article dans son intégralité !
Antique clocks from the Forbidden City, collection of the imperial family of China's last dynasty, the Qing Dynasty.
Image : Chinaplus
Merci Gouv' pour la suggestion du lien. Pour une fois que nous avons accès, gratuitement, à un article dans son intégralité !
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
La nuit, la neige a écrit:
Rare et importante pendule à automate impériale en bronze doré et incrustations de perles de verre à facettes imitant les pierres précieuses, à décor de porteurs de tributs.
Chine, époque Qianlong (1736-1795)
(...)
Provenance : Nezu Museum, Tokyo ; Vente Christie's, Hong Kong, 27 mai 2008, lot 1508
- Spoiler:
Je reviens sur la provenance de cette pendule, à savoir le Nezu Museum de Tokyo qui, en 2008, avait " lâché " sur le marché 15 pendules de ses collections, pour la plupart du XVIIIe siècle.
De provenance impériale, en l'occurence des collections de la cour de l'empereur Qianlong (1711-1799) et successeurs, elles appartenaient à la famille Nezu, puis à leur musée de Tokyo, depuis le début des années 1900. Mais le musée n'avait exposé la collection que deux fois depuis la seconde guerre mondiale.
Le communiqué de presse de Christie's de l'époque ne s'attardait pas sur la provenance de ces pendules-automates avant qu'elles ne deviennent la propriété de la famille Nezu. Mais l'ignorait-on ?
Présentation de la vente à lire ici :
- Spoiler:
Et voici donc quelques-unes de ses pendules exceptionnelles, parmi celles du XVIIIe siècle. Je ne recopie pas les descriptifs complets de toutes ces précieuses et complexes pendules-automates, ce serait beaucoup trop fastidieux.
Vous les retrouverez en consultant le catalogue de la vente, ici :
Christie's - Magnificent Clocks for the Imperial Chinese Court from the Nezu Museum (Hong Kong, 2008)
IMPERIAL CHINESE ORMOLU, WHITE MARBLE AND PASTE-SET QUARTER-STRIKING 'DOUBLE-GOURD' CLOCK WITH SWINGING DIAL
GUANGZHOU WORKSHOPS.
QIANLONG PERIOD (1736-1795), LATE 18TH CENTURY
Image : Christie's
IMPERIAL CHINESE ORMOLU AND PASTE-SET QUARTER-STRIKING, MUSICAL AND AUTOMATON 'ACROBAT' CLOCK
GUANGZHOU WORKSHOPS.
QIANLONG PERIOD (1736-1795), LATE 18TH CENTURY
Image : Christie's
IMPERIAL CHINESE ORMOLU, SILVER-PLATED, ENAMEL, PASTE-SET AND CARVED SOAPSTONE STRIKING, MUSICAL AND AUTOMATON 'ELEPHANT' CLOCK
GUANGZHOU WORKSHOPS.
QIANLONG PERIOD (1736-1795), LATE 18TH CENTURY
Image : Christie's
IMPERIAL CHINESE ORMOLU, ENAMEL, IVORY-MOUNTED AND PASTE-SET STRIKING, MUSICAL AND AUTOMATON 'DAOIST IMMORTAL' CLOCK
GUANGZHOU WORKSHOPS.
QIANLONG PERIOD (1736-1795), LATE 18TH CENTURY
Image : Christie's
IMPERIAL CHINESE ORMOLU, ENAMEL AND PASTE-SET QUARTER-STRIKING, MUSICAL AND AUTOMATON 'SINGING BIRD' CLOCK
GUANGZHOU WORKSHOPS.
QIANLONG PERIOD (1736-1795), LATE 18TH CENTURY
Image : Christie's
SWISS ORMOLU, ENAMEL-MOUNTED AND PASTE-SET, STRIKING AND MUSICAL 'DRESSING TABLE' PORTICO CLOCK FOR THE CHINESE MARKET
GEORGE III PERIOD (1760-1820), LATE 18th CENTURY
Image : Christie's
ENGLISH ORMOLU, VERRE EGLOMISÉ MOUNTED AND PASTE-SET MUSICAL AND AUTOMATON 'TROPICAL LANDSCAPES' CABINET CLOCK
THOMAS BARNARD, LONDON.
GEORGE III PERIOD (1760-1820), LATE 18TH CENTURY
Image : Christie's
IMPERIAL CHINESE ORMOLU, ENAMEL AND PASTE-SET STRIKING, MUSICAL AND AUTOMATON 'JARDINIERE' CLOCK
GUANGZHOU WORKSHOPS.
QIANLONG PERIOD (1736-1795), LATE 18TH CENTURY
Image : Christie's
ENGLISH ORMOLU AND GUILLOCHÉ ENAMEL QUARTER-CHIMING, MUSICAL AND AUTOMATON 'SAILING SHIPS' CLOCK FOR THE CHINESE MARKET
HENRY BORRELL, LONDON.
GEORGE III PERIOD (1760-1820), LATE 18TH CENTURY
Image : Christie's
CHINESE ORMOLU, ENAMEL AND PASTE-SET STRIKING, MUSICAL AND AUTOMATON 'TROPICAL LANDSCAPE' CLOCK
QING DYNASTY, LATE 19TH CENTURY, INCORPORATING EARLIER ELEMENTS
Image : Christie's
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Cette belle pendule fut récemment présentée en vente aux enchères à l'occasion de la Vente de la collection Bernard Tapie dans son hôtel particulier de la rue des Saints-Pères (Paris) :
Importante pendule à complications et à musique dite " au couple de musiciens "
Modèle attribué à l'atelier de Jean-Joseph de Saint-Germain (1719-1791)
France, vers 1750Bronze ciselé et doré.
H. 81,5 cm L. hors tout. 55 cm Prof. 32 cm
Manque le balancier. Triple timbre. Mécanisme à restaurer et à compléter. Éléments manquants concernant la musique.
Image : Artus Enchères
Image : Artus Enchères
Description :
Sous la porte du cadran et sur fond de rocaille, un couple de musiciens joue du violon pour l'homme et de la flûte traversière pour la femme. Ils jouent en suivant une partition placée sur une rocaille entre eux. Sur l'amortissement, une jeune fille est assise sur un tertre rocailleux et de chaque côté du cadran se trouve en buste un amour tenant une baguette et semble battre la mesure.
Ces deux amours se retrouvent sur une grande pendule de l'atelier Saint-Germain mais avec une signature apocryphe, vendue chez Artcurial le 20 mai 2019, vente n° 3872, lot n° 33. Aucun nom ne se trouve sur le cadran ou le mécanisme.
Image : Artus Enchères
Le cadran cintré indique les complications de ce mouvement : le quantième (guichet sur le cadran) sous le XII a disparu, comme la sonnerie des quarts.
Les deux petits disques de chaque côté du croissant avec une aiguille en métal commandent le silence ou la marche de la sonnerie des heures et de la boîte à musique. L'inscription est succincte et en français : « Sonner - Pas sonner ».
En partie haute, les signes du zodiaque, et au-dessus du cadran, les phases de la lune. Le mécanisme actuel semble avoir été rapporté. La platine à gravure de rinceaux est de la même époque mais pas d'origine.
Image : Artus Enchères
Références :
- Pendule musicale Louis XV attribuée à Jean-Joseph de Saint-Germain, vente Christie's du 14 octobre 2015, lot n°98.
- Pendule musicale par Saint-Germain, vente Christie's du 15 décembre 2005, lot n°187.
* Source et infos complémentaires : Artus Enchères - Vente collection Bernard Tapie (Paris, 6 juillet 2022)
Importante pendule à complications et à musique dite " au couple de musiciens "
Modèle attribué à l'atelier de Jean-Joseph de Saint-Germain (1719-1791)
France, vers 1750Bronze ciselé et doré.
H. 81,5 cm L. hors tout. 55 cm Prof. 32 cm
Manque le balancier. Triple timbre. Mécanisme à restaurer et à compléter. Éléments manquants concernant la musique.
Image : Artus Enchères
Image : Artus Enchères
Description :
Sous la porte du cadran et sur fond de rocaille, un couple de musiciens joue du violon pour l'homme et de la flûte traversière pour la femme. Ils jouent en suivant une partition placée sur une rocaille entre eux. Sur l'amortissement, une jeune fille est assise sur un tertre rocailleux et de chaque côté du cadran se trouve en buste un amour tenant une baguette et semble battre la mesure.
Ces deux amours se retrouvent sur une grande pendule de l'atelier Saint-Germain mais avec une signature apocryphe, vendue chez Artcurial le 20 mai 2019, vente n° 3872, lot n° 33. Aucun nom ne se trouve sur le cadran ou le mécanisme.
Image : Artus Enchères
Le cadran cintré indique les complications de ce mouvement : le quantième (guichet sur le cadran) sous le XII a disparu, comme la sonnerie des quarts.
Les deux petits disques de chaque côté du croissant avec une aiguille en métal commandent le silence ou la marche de la sonnerie des heures et de la boîte à musique. L'inscription est succincte et en français : « Sonner - Pas sonner ».
En partie haute, les signes du zodiaque, et au-dessus du cadran, les phases de la lune. Le mécanisme actuel semble avoir été rapporté. La platine à gravure de rinceaux est de la même époque mais pas d'origine.
Image : Artus Enchères
Références :
- Pendule musicale Louis XV attribuée à Jean-Joseph de Saint-Germain, vente Christie's du 14 octobre 2015, lot n°98.
- Pendule musicale par Saint-Germain, vente Christie's du 15 décembre 2005, lot n°187.
* Source et infos complémentaires : Artus Enchères - Vente collection Bernard Tapie (Paris, 6 juillet 2022)
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Quelques beaux exemplaires sont proposés ce mois-ci aux enchères, grâce aux deux " ventes évènements " de la rentrée. Il y en a pour tous les goûts, mais certainement pas pour toutes les bourses...
Je ne recopie pas le descriptif complet de tous les lots, ce serait beaucoup trop long. Les images sont magnifiques.
Quelques " chinoiseries " présentées dans la vente : Sotheby's NY - The Ann & Gordon Getty Collection
A LATE LOUIS XVI ORMOLU AND WHITE MARBLE MANTEL CLOCK
CIRCA 1785
THE DIAL SIGNED DISTAVE A PARIS, THE PORCELAIN FIGURE GROUP WITH INCISED CROSSED TORCHES MARK AND K
In the form of a Chinese pagoda, the upper part enclosing a white-enameled dial inscribed Distave à Paris surmounted by a Chinoiserie figure holding an umbrella, the lower part with a Locre figural group of a Chinese gardener and her companion standing before a tree
25 1/2 in. (65 cm.) high, 11 3/4 in. (30 cm.) wide, 8 3/4 in. (22.5 cm.) deep
Source et infos complémentaires : Christie's
A GEORGE III PASTE-SET ORMOLU MUSICAL TABLE CLOCK
JOHN MOTTRAM, LONDON
CIRCA 1790
CASE: of rectangular outline, the stepped top with balustraded galleries and later eagle finial, the front mounted with blue, white and red paste-set medallions about the convex glass bezel, the angles with outset feathered scrolls, pierced sound fret panels to sides and rear door, the stepped base raised on feet modeled as flowering cornucopia
DIAL: the white enamel dial with Roman hours and Arabic five minute markers, gilt spade hands
MOVEMENT: the substantial three-train chain fusee movement with quarter-striking to the backplate, the pin barrel musical movement with sixteen hammers striking twelve bells, enamel four-tune selection dial to the rear signed ‘JN. MOTTRAM / LONDON’ and numbered‘1-4’,
17 in. (43.2 cm.) high, 10 1/4 in. (26 cm.) wide, 10 1/4 in. (26 cm.) deep
Source et infos complémentaires : Christie's
A GEORGE III ORMOLU AND PASTE-SET STRIKING WALL CLOCK
MADE FOR THE EXPORT MARKET, LONDON
CIRCA 1785
CASE: ornamented with ormolu flowerhead garlands bordering four oval paterae composed of colorful pastes, the lower section mounted with laurel leaves above a clear paste-set pinecone finial
DIAL: the white enamel dial with paste-set bezel, Arabic five-minute markers to the outer edge, four subsidiary dials; Roman hours, ‘STRIKE / SILENT’, seconds and age of moon ‘1 – 29 1/2’, all with brass indicators
MOVEMENT: with quarter striking chain fusee verge escapement, the finely engraved foliate backplate with pierced balance cock and regulation dial
and the interior case backplate stamped ‘A R’ and the bell incised ‘R A’ for Retarde / Avance, (...)
13 in. (33 cm.) high, 10 in. (25.4 cm.) wide, 4 in. (10.2 cm.) deep
Source et infos complémentaires : Christie's
A GEORGE III ORMOLU, ENAMEL AND PASTE-SET MUSICAL AND AUTOMATON TOWER CLOCK, PROBABLY MADE FOR THE CHINESE MARKET
JOHN MOTTRAM, LONDON,
CIRCA 1780
CASE: composed in the form of a four-tier pagoda, the top adorned with an obelisk finial and the upper three tiers enclosing potted pineapple plants, all mounted with colored pastes, the lower part centered at the front by the circular clock dial, each side inset with a blue enamel panel partitioned with ormolu and blue paste studded borders enclosing polychrome floral and foliate garlands enhanced with colored pastes and centered by scenes of a floral bouquet over a lush garden, raised on splayed foliate feet, top section of obelisk finial probably lacking, with printed and inscribed Ann and Gordon Getty Collection inventory label
DIAL: with a pink paste-set bezel and convex glass to white enamel 5 inch dial with Roman hours and Arabic five minute markers, with two gilt spade hands and a blued-steel center seconds hand, adjusted by an ormolu knob centered below the dial
MOVEMENT AND AUTOMATON: with a dead-beat pin wheel escapement, probably quarter-striking, both the clock movement and automaton with fusees, the four-tune musical pin barrel activating twelve hammers on ten bells, the enamel tune selection dial signed JOHN MOTTRAM, LONDON and numbered 1-4, when powered the paste-set finial and potted pineapple plants revolve while music plays
42 in. (106.7 cm.) high, 14 1/2 in. (36.8 cm.) wide, 12 in. (30.5 cm.) deep
Source et infos complémentaires : Christie's
Retour au marché européen avec quelques exemplaires présentés à l'occasion de la vente très attendue : Sotheby's Paris - Hôtel Lambert, une collection princière
An altar clock, South German/Austrian
early 18th century
silvered, giltwood and silver-mounted, 6¾-inch silvered chapter ring signed Jo: Korner, Leqben, gilt repousse centre below a spherical moon with lunar date ring, the movement with chain fusee to the going train with verge escapement and front-mounted pendulum, standing barrel to the striking train with external locking plate strike (bell lacking), the ornate tiered case surmounted by a silver terrestrial globe above a plaque depicting Diana with a hound, the stepped and moulded plinth with a frieze drawer containing a mirror, the whole decorated with pastes, spiral ruby glass pillars and applied with repoussé foliate scrolls
Height 34½ in.; Width 24 in.; Depth 8½ in.; 87,5 cm; 61 cm; 22 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A German organ clock “Prunkuhr”, Augsburg
circa 1725
turtleshell, porcelain and ormolu-mounted, with mother-of-pearl, horn and brass inlay, 6¼-inch dial with silver trellis spandrels, matted centre with mock pendulum aperture now signed Melchior Balthazar A Paris, an inlaid portrait in the arch, the associated movement with later Brocot suspension, numbered outside count wheel striking on a bell, signed on the backplate as the dial, a lever operating at the hour to activate an associated ten pipe organ (one pipe now lacking), driven by a large fusee movement to a pinned 9½in. wooden barrel and playing a series of short airs, the three-tier case surmounted by an angel above a porcelain plaque depicting an abbess, centred on the arch of an open-fronted mirror-backed loggia supported on chinoiserie-decorated porcelain pillars and containing a gilt figure of Mars with Cupid, the central tier containing the clock and with conforming pillars, the sides inlaid with portrait roundels in coloured mother-of-pearl, the lower tier containing the organ movement and lavishly inlaid with Chinoiserie figures and European profile portraits, the central panel flanked by silver figures, the whole with pierced silver mounts, on hairy paw feet
Height 31½ in.; Width 19¾ in.; Depth 10¼ in.; 80 cm; 50 cm; 26 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A Louis XVI clock "aux cercles tournants",
stamped "Furet, Hger du Roi",
last quarter of the 18th century
blue Sèvres porcelain, gilt bronze and black and white marble, the vase-shaped case with swan handles, the movement with later lever platform escapement, outside count wheel striking on a bell, with two turning bronze rings with enamel cartouches, exceptionally fine gilt bronze mounts and applications
height 29 in.; 74 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A Louis XIV clock, attributed to André-Charles Boulle,
the movement signed CDG Mesnil in Paris
late 17th/early 18th century
brown tortoiseshell and engraved brass, the dial supported by the figure of Chronos, symbolizing time, on a rectangular ebony counter-shell of later period; (small lack of bronze at the damping)
height 27⅓in.; width 23⅔in.; depth 9 in.; 69,5 cm; 60 cm; 23 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A Louis XV gilt-bronze cartel clock in the manner of Charles Cressent
Paris circa 1745
the enamel dial signed Et.Ne Baillon A Paris, the clock and bracket with Couronne-C poinçon, the lion and shell side mounts 19th century
gilt-bronze, brass-inlaid and ebony, movement with rectangular plates with cut corners and joined by five back-pinned pillars, with repeat signature to the back plate, the movement with twin barrels, verge escapement with silk suspension and calibrated countwheel strike on bell surmounted by a pierced trellis panel beneath a c-scroll cartouche with guilloche and surmounted by a winged putti sitting on a cloudburst
height 57 in.; 145 cm.
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A skeleton clock, "Story of Psyche",
the dial signed 'Kinable Paris', the painting on the dial signed 'J. Coteau',
late Louis XVI circa 1790
gilt-bronze mounted and enamel, the movement with pin wheel escapement, the grid-iron sunburst pendulum with knife-edge suspension, outside count wheel striking on a bell, the case decorated with bronze clouds, doves, flowers and leaves, on a 'Griotte Rouge' plaque, the four enamel plaques painted with scenes from the life of Psyche
height 27⅛in.; width 17¼in.; depth 6 in.; 69 cm; 44 cm 15 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A Louis XVI striking and astronomical vase clock with revolving chapter rings "pendule à cercles tournants"
the clockmaker Claude Mathieu, Paris, the enameller Joseph Coteau, Paris,
the dial dated 1774
gilt-bronze, enamel and marble, a neo-classical urn with fruit and foliage garlands, the dial with white enamel signed 'Mathieu fecit' below rolling moon phase signed on reverse 'Coteau/..i le 3 1774', a later medallion of Henri IV on the rear part, with a later white marble base
height 22 in.; weidth 10 ¾ in.; depth 8 ½.; 56 cm; 25 cm; 21,5 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A Louis XV gilt-bronze and Vincennes porcelain mantel clock
supplied by Claude Le Boitteux in 1749, the gilt-bronze attributed to Jean-Claude Chambellan Duplessis
the porcelain scene known as " L'Heure du Berger " with a female and a male figure in drapery, the gilt-bronze mounts with rocaille motifs of flowers, branches and rocks, the dial and movement signed "BENOIST GERARD A PARIS"
height 20 ½ in.; width 13 in.; 52 cm; 33 cm.
Source et infos complémentaires : Sotheby's
An important Louis XV clock au lion
circa 1750,
the model attributed to Jean-Joseph de Saint-Germain (1719-1791)
gilt-bronze, patinated bronze and porcelain, with figure of a striding lion carrying the clock case encircled in trailing flowers, with an enamel dial, an anchor escapement and 1/2 hour striking on bell
height 26 in.; width 17 1⁄4 in.; depth 7in.; 66 cm; 44 cm; 18 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A Louis XVI gilt-bronze and white marble mantel clock
late 18th century
the movement by Clouzier, the model after Augustin Pajou
horizontal dial set within a starry celestial sphere, with putto and figures symbolising Love and Time
height 31½in.; width 39¾in.; depth 13in.; 80 cm; 101 cm; 33 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
Je ne recopie pas le descriptif complet de tous les lots, ce serait beaucoup trop long. Les images sont magnifiques.
Quelques " chinoiseries " présentées dans la vente : Sotheby's NY - The Ann & Gordon Getty Collection
A LATE LOUIS XVI ORMOLU AND WHITE MARBLE MANTEL CLOCK
CIRCA 1785
THE DIAL SIGNED DISTAVE A PARIS, THE PORCELAIN FIGURE GROUP WITH INCISED CROSSED TORCHES MARK AND K
In the form of a Chinese pagoda, the upper part enclosing a white-enameled dial inscribed Distave à Paris surmounted by a Chinoiserie figure holding an umbrella, the lower part with a Locre figural group of a Chinese gardener and her companion standing before a tree
25 1/2 in. (65 cm.) high, 11 3/4 in. (30 cm.) wide, 8 3/4 in. (22.5 cm.) deep
Source et infos complémentaires : Christie's
A GEORGE III PASTE-SET ORMOLU MUSICAL TABLE CLOCK
JOHN MOTTRAM, LONDON
CIRCA 1790
CASE: of rectangular outline, the stepped top with balustraded galleries and later eagle finial, the front mounted with blue, white and red paste-set medallions about the convex glass bezel, the angles with outset feathered scrolls, pierced sound fret panels to sides and rear door, the stepped base raised on feet modeled as flowering cornucopia
DIAL: the white enamel dial with Roman hours and Arabic five minute markers, gilt spade hands
MOVEMENT: the substantial three-train chain fusee movement with quarter-striking to the backplate, the pin barrel musical movement with sixteen hammers striking twelve bells, enamel four-tune selection dial to the rear signed ‘JN. MOTTRAM / LONDON’ and numbered‘1-4’,
17 in. (43.2 cm.) high, 10 1/4 in. (26 cm.) wide, 10 1/4 in. (26 cm.) deep
Source et infos complémentaires : Christie's
A GEORGE III ORMOLU AND PASTE-SET STRIKING WALL CLOCK
MADE FOR THE EXPORT MARKET, LONDON
CIRCA 1785
CASE: ornamented with ormolu flowerhead garlands bordering four oval paterae composed of colorful pastes, the lower section mounted with laurel leaves above a clear paste-set pinecone finial
DIAL: the white enamel dial with paste-set bezel, Arabic five-minute markers to the outer edge, four subsidiary dials; Roman hours, ‘STRIKE / SILENT’, seconds and age of moon ‘1 – 29 1/2’, all with brass indicators
MOVEMENT: with quarter striking chain fusee verge escapement, the finely engraved foliate backplate with pierced balance cock and regulation dial
and the interior case backplate stamped ‘A R’ and the bell incised ‘R A’ for Retarde / Avance, (...)
13 in. (33 cm.) high, 10 in. (25.4 cm.) wide, 4 in. (10.2 cm.) deep
Source et infos complémentaires : Christie's
A GEORGE III ORMOLU, ENAMEL AND PASTE-SET MUSICAL AND AUTOMATON TOWER CLOCK, PROBABLY MADE FOR THE CHINESE MARKET
JOHN MOTTRAM, LONDON,
CIRCA 1780
CASE: composed in the form of a four-tier pagoda, the top adorned with an obelisk finial and the upper three tiers enclosing potted pineapple plants, all mounted with colored pastes, the lower part centered at the front by the circular clock dial, each side inset with a blue enamel panel partitioned with ormolu and blue paste studded borders enclosing polychrome floral and foliate garlands enhanced with colored pastes and centered by scenes of a floral bouquet over a lush garden, raised on splayed foliate feet, top section of obelisk finial probably lacking, with printed and inscribed Ann and Gordon Getty Collection inventory label
DIAL: with a pink paste-set bezel and convex glass to white enamel 5 inch dial with Roman hours and Arabic five minute markers, with two gilt spade hands and a blued-steel center seconds hand, adjusted by an ormolu knob centered below the dial
MOVEMENT AND AUTOMATON: with a dead-beat pin wheel escapement, probably quarter-striking, both the clock movement and automaton with fusees, the four-tune musical pin barrel activating twelve hammers on ten bells, the enamel tune selection dial signed JOHN MOTTRAM, LONDON and numbered 1-4, when powered the paste-set finial and potted pineapple plants revolve while music plays
42 in. (106.7 cm.) high, 14 1/2 in. (36.8 cm.) wide, 12 in. (30.5 cm.) deep
Source et infos complémentaires : Christie's
Retour au marché européen avec quelques exemplaires présentés à l'occasion de la vente très attendue : Sotheby's Paris - Hôtel Lambert, une collection princière
An altar clock, South German/Austrian
early 18th century
silvered, giltwood and silver-mounted, 6¾-inch silvered chapter ring signed Jo: Korner, Leqben, gilt repousse centre below a spherical moon with lunar date ring, the movement with chain fusee to the going train with verge escapement and front-mounted pendulum, standing barrel to the striking train with external locking plate strike (bell lacking), the ornate tiered case surmounted by a silver terrestrial globe above a plaque depicting Diana with a hound, the stepped and moulded plinth with a frieze drawer containing a mirror, the whole decorated with pastes, spiral ruby glass pillars and applied with repoussé foliate scrolls
Height 34½ in.; Width 24 in.; Depth 8½ in.; 87,5 cm; 61 cm; 22 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A German organ clock “Prunkuhr”, Augsburg
circa 1725
turtleshell, porcelain and ormolu-mounted, with mother-of-pearl, horn and brass inlay, 6¼-inch dial with silver trellis spandrels, matted centre with mock pendulum aperture now signed Melchior Balthazar A Paris, an inlaid portrait in the arch, the associated movement with later Brocot suspension, numbered outside count wheel striking on a bell, signed on the backplate as the dial, a lever operating at the hour to activate an associated ten pipe organ (one pipe now lacking), driven by a large fusee movement to a pinned 9½in. wooden barrel and playing a series of short airs, the three-tier case surmounted by an angel above a porcelain plaque depicting an abbess, centred on the arch of an open-fronted mirror-backed loggia supported on chinoiserie-decorated porcelain pillars and containing a gilt figure of Mars with Cupid, the central tier containing the clock and with conforming pillars, the sides inlaid with portrait roundels in coloured mother-of-pearl, the lower tier containing the organ movement and lavishly inlaid with Chinoiserie figures and European profile portraits, the central panel flanked by silver figures, the whole with pierced silver mounts, on hairy paw feet
Height 31½ in.; Width 19¾ in.; Depth 10¼ in.; 80 cm; 50 cm; 26 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A Louis XVI clock "aux cercles tournants",
stamped "Furet, Hger du Roi",
last quarter of the 18th century
blue Sèvres porcelain, gilt bronze and black and white marble, the vase-shaped case with swan handles, the movement with later lever platform escapement, outside count wheel striking on a bell, with two turning bronze rings with enamel cartouches, exceptionally fine gilt bronze mounts and applications
height 29 in.; 74 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A Louis XIV clock, attributed to André-Charles Boulle,
the movement signed CDG Mesnil in Paris
late 17th/early 18th century
brown tortoiseshell and engraved brass, the dial supported by the figure of Chronos, symbolizing time, on a rectangular ebony counter-shell of later period; (small lack of bronze at the damping)
height 27⅓in.; width 23⅔in.; depth 9 in.; 69,5 cm; 60 cm; 23 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A Louis XV gilt-bronze cartel clock in the manner of Charles Cressent
Paris circa 1745
the enamel dial signed Et.Ne Baillon A Paris, the clock and bracket with Couronne-C poinçon, the lion and shell side mounts 19th century
gilt-bronze, brass-inlaid and ebony, movement with rectangular plates with cut corners and joined by five back-pinned pillars, with repeat signature to the back plate, the movement with twin barrels, verge escapement with silk suspension and calibrated countwheel strike on bell surmounted by a pierced trellis panel beneath a c-scroll cartouche with guilloche and surmounted by a winged putti sitting on a cloudburst
height 57 in.; 145 cm.
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A skeleton clock, "Story of Psyche",
the dial signed 'Kinable Paris', the painting on the dial signed 'J. Coteau',
late Louis XVI circa 1790
gilt-bronze mounted and enamel, the movement with pin wheel escapement, the grid-iron sunburst pendulum with knife-edge suspension, outside count wheel striking on a bell, the case decorated with bronze clouds, doves, flowers and leaves, on a 'Griotte Rouge' plaque, the four enamel plaques painted with scenes from the life of Psyche
height 27⅛in.; width 17¼in.; depth 6 in.; 69 cm; 44 cm 15 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A Louis XVI striking and astronomical vase clock with revolving chapter rings "pendule à cercles tournants"
the clockmaker Claude Mathieu, Paris, the enameller Joseph Coteau, Paris,
the dial dated 1774
gilt-bronze, enamel and marble, a neo-classical urn with fruit and foliage garlands, the dial with white enamel signed 'Mathieu fecit' below rolling moon phase signed on reverse 'Coteau/..i le 3 1774', a later medallion of Henri IV on the rear part, with a later white marble base
height 22 in.; weidth 10 ¾ in.; depth 8 ½.; 56 cm; 25 cm; 21,5 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A Louis XV gilt-bronze and Vincennes porcelain mantel clock
supplied by Claude Le Boitteux in 1749, the gilt-bronze attributed to Jean-Claude Chambellan Duplessis
the porcelain scene known as " L'Heure du Berger " with a female and a male figure in drapery, the gilt-bronze mounts with rocaille motifs of flowers, branches and rocks, the dial and movement signed "BENOIST GERARD A PARIS"
height 20 ½ in.; width 13 in.; 52 cm; 33 cm.
Source et infos complémentaires : Sotheby's
An important Louis XV clock au lion
circa 1750,
the model attributed to Jean-Joseph de Saint-Germain (1719-1791)
gilt-bronze, patinated bronze and porcelain, with figure of a striding lion carrying the clock case encircled in trailing flowers, with an enamel dial, an anchor escapement and 1/2 hour striking on bell
height 26 in.; width 17 1⁄4 in.; depth 7in.; 66 cm; 44 cm; 18 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
A Louis XVI gilt-bronze and white marble mantel clock
late 18th century
the movement by Clouzier, the model after Augustin Pajou
horizontal dial set within a starry celestial sphere, with putto and figures symbolising Love and Time
height 31½in.; width 39¾in.; depth 13in.; 80 cm; 101 cm; 33 cm
Source et infos complémentaires : Sotheby's
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Voici une pendule que nous avions rapidement présentée dans notre sujet Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle puisqu'elle fut, un temps, parmi les objets du 18e siècle collectionnés par le styliste.
Vendue avec pratiquement toute sa collection par Christie's l'année 2000, avec une image au catalogue qui nous présentait un bleu céladon plus soutenu que sur les images à suivre...
Image : Christie's, avril 2000
PENDULE A CERCLE TOURNANT D'EPOQUE LOUIS XVI
SIGNATURE DE MASSON
DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLE
En porcelaine céladon craquelée de type 'guan', Chine, milieu du XVIIIe siècle et monture de bronze ciselé et doré, de forme ovoïde, le couvercle sommé d'un globe céleste et ceint d'une moulure à motif crénelé et d'une frise d'entrelacs, la panse décorée de cercles entrelacés présentant deux ouvertures laissant apparaitre le cercle sur lequel sont inscrites les heures en chiffres romains, les anses figurant des têtes de coq réunies par une guirlande de fleurs, sur un piédouche à motif de godrons et feuilles d'acanthe ceint d'un tore de laurier reposant sur une base carrée à motif de grecques, le mouvement signé Masson AParis ; le vase et le couvercle restaurés, un élément à refixer
H.: 61 cm. (24 in.) ; L.: 43 cm. (17 in.)
Probablement Charles Masson, reçu maître en 1717
Provenance :
Par réputation ancienne collection Sophia Charlotte, Baroness Howe (1762-1835), qui épousa en 1787 the Hon. Penn Assheton Curzon, puis en 1812 Sir Jonathan Wathen Waller, mort en 1853 ; Vente Sotheby's, New York, 21 mai 1992, lot 50 ; Collection Karl Lagerfeld ; sa vente, Christie's Monaco, 28 avril 2000, lot 125.
Lot Essay
Chef-d’œuvre associant porcelaine de Chine et ornements de bronze ciselé et doré cette pendule est à elle seule une véritable démonstration du savoir-faire des artisans de la fin du XVIIIe siècle dans la plus grande tradition de l’excellence parisienne.
Entre Orient et Occident
Pièces orientales de prestige et très appréciées des amateurs, notamment français, des XVIIIe et XIXe siècles, les porcelaines céladon de Chine furent très souvent agrémentées de montures en bronze doré. La rareté de la porcelaine et notamment du céladon en faisait un atout majeur. En effet, les années 1750 verront l’abandon progressif des porcelaines à décor dit bleu blanc ou famille verte pour des pièces monochromes qui mettront davantage en valeur les montures de bronze ciselé. Qu’ils soient incisés de type Longquan ou craquelés, on affectionnera surtout les céladons, comme sur notre présent lot, mais également les porcelaines dites truitées, c’est-à-dire gris craquelé et les monochromes bleus dont les nuances seront multiples : turquoise, profond, poudré, clair de lune...
Artisanat d’art français par excellence, le bronze doré quant à lui, visait à la fois à enrichir ces objets orientaux et à les intégrer à la mode du temps. Amorcée dès la Régence, cette mode connaît avec la fantaisie et l’exubérance décorative caractéristiques du règne de Louis XV son développement le plus heureux. Par la suite on leur adjoindra des montures à la grecque et Louis XVI, tout cela généralement sous la conduite d’un marchand-mercier.
En effet, œuvre remarquable réalisée à plusieurs mains, cette pièce illustre le processus de création et le fonctionnement du luxueux marché parisien des arts décoratifs au XVIIIe siècle. Ces pièces étaient en effet le fruit d’une collaboration étroite entre ornemanistes, artisans (bronzier et horloger dans notre cas) marchands-merciers et commanditaires. Elles impliquaient l’importation de céramiques chinoises d’exception par le biais des compagnies maritimes qui approvisionnaient une France encore démunie de porcelaine dure et qui payait à prix d’or cette denrée recherchée. La collaboration des ornemanistes avec les bronziers sous la houlette de marchands-merciers au service d’une clientèle choisie est une constante de l’époque. Et si tous les maillons de cette chaîne ne sont pas toujours identifiables, leur présence nécessaire et leur association ont donné naissance aux chefs-d’œuvre les plus fameux que nous connaissons aujourd’hui.
Un corpus restreint
Nous connaissons à ce jour trois modèles très proches de notre présent lot présentant un décor de bronze particulièrement similaire monté sur des porcelaines céladon Longquan. Nous ne connaissons en revanche aucun exemple présentant une porcelaine craquelée comme ici faisant de notre pièce une œuvre quasi unique.
La première fut vendue chez Christie’s, New York, le 21 mai 1997, lot 576. Elle est surmontée d’une corolle ceinte d’une frise d’oves à la différence de notre lot qui est muni d’un couvercle et d’une sphère armillaire.
Pendule à cercle tournant
Probablement par André Hory
vers 1770
Image : Christie's 1997
De la même manière une seconde pendule identique à celle de 1997 est illustrée dans l’ouvrage de Dominique Augarde, Les ouvriers du Temps, Genève, 1996, p.213, fig. 171. Elle se distingue de la première notamment par un piédouche appliqué de larges feuilles d’acanthe et d’un tors de laurier qui sont en revanche identiques à notre présent lot.
Enfin la troisième, dont le mouvement est également signé de Masson fut présentée à la vente chez Coutau-Bégarie le 19 novembre 2004, lot 125 lors de la succession de S. del Duca.
Pendule à cercle tournant
Pierre II Gille l'Aîné
Vers 1770
Collection privée
Image : JD Augarde / Christie's
Sophia Charlotte, Baroness Howe (1762-1835)
Par réputation cette pendule aurait fait partie des collections de Sophia Charlotte, Baroness Howe (1762-1835), fille aînée de Richard Howe qui connut une brillante carrière militaire et qui sera nommé Grand Amiral. En 1787, elle épousera en première noce Hon. Penn Assheton Curzon puis Sir Waller Jonathan en 1812. Elle est aujourd’hui tristement connue pour avoir détruit la villa du célèbre poète anglais Alexander Pope à Twickenham qu’elle avait acquise en 1808.
Sophia Charlotte, Baroness Howe (1762-1835)
Edward Miles (1752-1828)
Miniature, Watercolour on ivory
c. 1790-1800
Image : The Royal Collection Trust
Nous retrouverons notre pendule sur le marché bien des années plus tard. Tout d’abord chez Sotheby’s à New-York le 21 mai 1992, lot 50.
Elle fera ensuite partie de la fameuse vente de la collection de Karl Lagerfeld où seront dispersées au printemps 2000 chez Christie’s à Monaco environ quatre cent pièces de mobilier français du XVIIIe siècle, d’objets d'art et de textiles provenant de son l'hôtel particulier parisien.
Karl Lagerfeld : collectionneur de collections
Voir notre sujet : Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
* Source et infos complémentaires : Christie's Paris - Vente du 22 novembre 2022
Vendue avec pratiquement toute sa collection par Christie's l'année 2000, avec une image au catalogue qui nous présentait un bleu céladon plus soutenu que sur les images à suivre...
Image : Christie's, avril 2000
PENDULE A CERCLE TOURNANT D'EPOQUE LOUIS XVI
SIGNATURE DE MASSON
DERNIER QUART DU XVIIIe SIECLE
En porcelaine céladon craquelée de type 'guan', Chine, milieu du XVIIIe siècle et monture de bronze ciselé et doré, de forme ovoïde, le couvercle sommé d'un globe céleste et ceint d'une moulure à motif crénelé et d'une frise d'entrelacs, la panse décorée de cercles entrelacés présentant deux ouvertures laissant apparaitre le cercle sur lequel sont inscrites les heures en chiffres romains, les anses figurant des têtes de coq réunies par une guirlande de fleurs, sur un piédouche à motif de godrons et feuilles d'acanthe ceint d'un tore de laurier reposant sur une base carrée à motif de grecques, le mouvement signé Masson AParis ; le vase et le couvercle restaurés, un élément à refixer
H.: 61 cm. (24 in.) ; L.: 43 cm. (17 in.)
Probablement Charles Masson, reçu maître en 1717
Provenance :
Par réputation ancienne collection Sophia Charlotte, Baroness Howe (1762-1835), qui épousa en 1787 the Hon. Penn Assheton Curzon, puis en 1812 Sir Jonathan Wathen Waller, mort en 1853 ; Vente Sotheby's, New York, 21 mai 1992, lot 50 ; Collection Karl Lagerfeld ; sa vente, Christie's Monaco, 28 avril 2000, lot 125.
Lot Essay
Chef-d’œuvre associant porcelaine de Chine et ornements de bronze ciselé et doré cette pendule est à elle seule une véritable démonstration du savoir-faire des artisans de la fin du XVIIIe siècle dans la plus grande tradition de l’excellence parisienne.
Entre Orient et Occident
Pièces orientales de prestige et très appréciées des amateurs, notamment français, des XVIIIe et XIXe siècles, les porcelaines céladon de Chine furent très souvent agrémentées de montures en bronze doré. La rareté de la porcelaine et notamment du céladon en faisait un atout majeur. En effet, les années 1750 verront l’abandon progressif des porcelaines à décor dit bleu blanc ou famille verte pour des pièces monochromes qui mettront davantage en valeur les montures de bronze ciselé. Qu’ils soient incisés de type Longquan ou craquelés, on affectionnera surtout les céladons, comme sur notre présent lot, mais également les porcelaines dites truitées, c’est-à-dire gris craquelé et les monochromes bleus dont les nuances seront multiples : turquoise, profond, poudré, clair de lune...
Artisanat d’art français par excellence, le bronze doré quant à lui, visait à la fois à enrichir ces objets orientaux et à les intégrer à la mode du temps. Amorcée dès la Régence, cette mode connaît avec la fantaisie et l’exubérance décorative caractéristiques du règne de Louis XV son développement le plus heureux. Par la suite on leur adjoindra des montures à la grecque et Louis XVI, tout cela généralement sous la conduite d’un marchand-mercier.
En effet, œuvre remarquable réalisée à plusieurs mains, cette pièce illustre le processus de création et le fonctionnement du luxueux marché parisien des arts décoratifs au XVIIIe siècle. Ces pièces étaient en effet le fruit d’une collaboration étroite entre ornemanistes, artisans (bronzier et horloger dans notre cas) marchands-merciers et commanditaires. Elles impliquaient l’importation de céramiques chinoises d’exception par le biais des compagnies maritimes qui approvisionnaient une France encore démunie de porcelaine dure et qui payait à prix d’or cette denrée recherchée. La collaboration des ornemanistes avec les bronziers sous la houlette de marchands-merciers au service d’une clientèle choisie est une constante de l’époque. Et si tous les maillons de cette chaîne ne sont pas toujours identifiables, leur présence nécessaire et leur association ont donné naissance aux chefs-d’œuvre les plus fameux que nous connaissons aujourd’hui.
Un corpus restreint
Nous connaissons à ce jour trois modèles très proches de notre présent lot présentant un décor de bronze particulièrement similaire monté sur des porcelaines céladon Longquan. Nous ne connaissons en revanche aucun exemple présentant une porcelaine craquelée comme ici faisant de notre pièce une œuvre quasi unique.
La première fut vendue chez Christie’s, New York, le 21 mai 1997, lot 576. Elle est surmontée d’une corolle ceinte d’une frise d’oves à la différence de notre lot qui est muni d’un couvercle et d’une sphère armillaire.
Pendule à cercle tournant
Probablement par André Hory
vers 1770
Image : Christie's 1997
De la même manière une seconde pendule identique à celle de 1997 est illustrée dans l’ouvrage de Dominique Augarde, Les ouvriers du Temps, Genève, 1996, p.213, fig. 171. Elle se distingue de la première notamment par un piédouche appliqué de larges feuilles d’acanthe et d’un tors de laurier qui sont en revanche identiques à notre présent lot.
Enfin la troisième, dont le mouvement est également signé de Masson fut présentée à la vente chez Coutau-Bégarie le 19 novembre 2004, lot 125 lors de la succession de S. del Duca.
Pendule à cercle tournant
Pierre II Gille l'Aîné
Vers 1770
Collection privée
Image : JD Augarde / Christie's
Sophia Charlotte, Baroness Howe (1762-1835)
Par réputation cette pendule aurait fait partie des collections de Sophia Charlotte, Baroness Howe (1762-1835), fille aînée de Richard Howe qui connut une brillante carrière militaire et qui sera nommé Grand Amiral. En 1787, elle épousera en première noce Hon. Penn Assheton Curzon puis Sir Waller Jonathan en 1812. Elle est aujourd’hui tristement connue pour avoir détruit la villa du célèbre poète anglais Alexander Pope à Twickenham qu’elle avait acquise en 1808.
Sophia Charlotte, Baroness Howe (1762-1835)
Edward Miles (1752-1828)
Miniature, Watercolour on ivory
c. 1790-1800
Image : The Royal Collection Trust
- Spoiler:
- Aujourd’hui certaines pièces de sa collection resurgissent sur le marché et force est de constater qu’elle portait un goût tout particulier aux objets montés et notamment aux porcelaines de Sèvres comme en témoigne sa paire de vases en bleu nouveau montée de têtes de lion et qui fut vendue chez Christie’s à Londres le 11 juin 1992, lot 100. Une paire de vases couverts (lot 129), une paire de bouteilles (lot 312) ainsi qu’une paire de pots-pourris, tous décrits comme étant en rare apple-green sèvres […] finely mounted […] in or-moulu provenant de sa collection et passés en vente chez Philipps en 1849 (ancienne collection de la comtesse Blessington) viennent également confirmer ses préférences.
Nous retrouverons notre pendule sur le marché bien des années plus tard. Tout d’abord chez Sotheby’s à New-York le 21 mai 1992, lot 50.
Elle fera ensuite partie de la fameuse vente de la collection de Karl Lagerfeld où seront dispersées au printemps 2000 chez Christie’s à Monaco environ quatre cent pièces de mobilier français du XVIIIe siècle, d’objets d'art et de textiles provenant de son l'hôtel particulier parisien.
Karl Lagerfeld : collectionneur de collections
- Spoiler:
- Couturier de légende et icone de mode, Karl Lagerfeld éternel amoureux de la France ne cessera de réinventer ses intérieurs. En collectionneur toujours insatiable il naviguera parmi les genres et les styles toujours avec le plus grand raffinement. Il se passionnera tout d’abord pour l’Art Déco puis il optera pour le design italien ultracoloré du groupe Memphis dont il tomba en admiration dès les années 1980. Il se tournera par la suite vers les arts décoratifs français créant une collection essentiellement composée de meubles, tableaux et objets d’art du XVIIIe siècle dont faisait partie notre présent lot. A l’âge de sept ans il confie qu’il aura un véritable coup de foudre devant la reproduction d’un tableau de Menzel représentant le Grand Frédéric entouré d’amis, symbolisant à ses yeux un idéal de vie élégante et raffinée qu’il s’est depuis efforcé d’atteindre à travers ses acquisitions XVIIIe. Particulièrement riche en sièges, sa collection regroupait des exemples emblématiques des styles Louis XVI, Transition et Louis XVI incarnés par des figures majeures de la menuiserie tels que Louis Delanois, Jean Avisse, Jean-Baptiste Tilliard et Pierre Bara.
Pour moi [K. Lagerfeld], la caractéristique principale de l’art français est l’élégance et le fait que même lorsqu’il est très décoratif, il n’atteint jamais la surcharge, à la différence de l’art allemand et italien de la même époque.
Comme il s’amusait à le dire changer n’est pas renier. Prenant un nouveau tournant, au cour des dernières années de sa vie il sera marqué par le design contemporain incarnés par des personnalités marquantes tels que Mark Newson, Martin Szekely ou encore Ronan et Erwan Bouroullec avec qui il créera d’ailleurs un intérieur complétement révolutionnaire à l’aube du 3e millénaire.
Voir notre sujet : Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
* Source et infos complémentaires : Christie's Paris - Vente du 22 novembre 2022
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Pendule pyramide ou obélisque du XVIIIe siècle
Parmi les huit pendules choisies par le château de Versailles dans le cadre de la campagne de mécénat intitulée : Adoptez une pendule au Grand Trianon et au Petit Trianon, nous retrouvons cette intéressante " pendule pyramide " :
Pendule
Beausse (horloger) ; Joseph Coteau (peintre sur émail)
Vers 1790-1800
Marbre, bronze doré, émail, zyrconium, textile, verre, miroir
H. 71 ; L. 28 ; Pr. 23,5 cm
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Extrait de la présentation de l'appel aux mécènes :
Cette pendule se trouve donc aujourd'hui dans la pièce dite " chambre de Mme Elisabeth " (ou appartement de Louis XVI) située dans les attiques du Petit Trianon
Image : Forum Marie-Antoinette
Notre sujet : Visite du Petit Trianon - La chambre de Madame Elisabeth
Vous retrouverez bien plus d'informations au sujet de ce modèle pyramide ou obélisque sur le site de référence des galeries La Pendulerie qui propose ces temps-ci à la vente un modèle proche, et décrit comme suit :
Pendule dite « pyramide »
Louis Bausse ; Joseph Coteau (1740-1801)
Paris, vers 1790
en bronze ciselé et doré à l’or mat ou à l’or bruni, marbre blanc statuaire, verre coloré bleu et panneaux en fixés-sous-verre
H 56 cm x L 23,5 cm x P 18,5 cm
Image : La Pendulerie
Historique (extraits) :
(...)
Dans le domaine de la création horlogère, particulièrement dans la seconde moitié du siècle, éléments d’architecture, femmes drapées « à l’antique », figures mythologiques, vases de tous types, animaux…servent de supports ou d’éléments ornementaux aux caisses contenant les mouvements élaborés par les meilleurs maîtres horlogers parisiens du temps.
Image : La Pendulerie
Le modèle des pendules de type « pyramide » ou « obélisque » fut créé à cette époque, il en existe une grande variété de composition plus ou moins élaborée, notamment un exemplaire en marbre et bronze doré, certainement très populaire considérant le nombre important de pendules conservées, sommé d’une sphère armillaire (voir deux pendules de ce type illustrées dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle, Paris, 1997, p.219) ; d’autres offrent une composition monumentale, tel un exemplaire conservé à la Wallace Collection à Londres (illustré dans P. Hughes, The Wallace Collection, Catalogue of Furniture, I, Londres, 1996, p.488) ; enfin, l’exemplaire présenté, le cadran signé « Ls Bausse », qui figure parmi les pièces les plus originales et les plus luxueuses.
Mantel clock
Jean-Jacques de Lespinasse (active between: c. 1792) , Clockmaker ; Claude Richard, Spring Maker ; De Barbarey, Painter, (of medallion)
c. 1780
Gilt bronze, lapis lazuli, bronze, slate, marble, gouache on paper, mahogany, red velvet, brass, steel, enamel, gilt brass and glass
97.1 x 42.2 x 27.5 cm
Image : The Wallace Collection
En effet, il est réalisé avec des matériaux précieux ou rarement employés dans l’élaboration des pendules à cette époque : du verre coloré bleu et des panneaux en fixés-sous-verre. A notre connaissance seules deux autres pendules identiques sont connues, avec certaines variantes dans les motifs : la première, dont le cadran est attribué à Joseph Coteau, est illustrée dans Tardy, La pendule française, 2ème partie : du Louis XVI à nos jours, Paris, 1975, p.264 ; la seconde, le cadran également rattaché à l’œuvre de Coteau et portant la signature de l’horloger « Bausse », appartient aux collections du Musée national du Château de Versailles (Inv. V5188).
Images : La Pendulerie
* Source et infos complémentaires : La Pendulerie - Pendule Bausse Coteau
Pendule
Beausse (horloger) ; Joseph Coteau (peintre sur émail)
Vers 1790-1800
Marbre, bronze doré, émail, zyrconium, textile, verre, miroir
H. 71 ; L. 28 ; Pr. 23,5 cm
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Extrait de la présentation de l'appel aux mécènes :
Cette pendule se trouve donc aujourd'hui dans la pièce dite " chambre de Mme Elisabeth " (ou appartement de Louis XVI) située dans les attiques du Petit Trianon
Duc d'Ostrogothie a écrit:
Cette ancienne chambre à coucher, ornée d'une cheminée de marbre gris veiné, est consacrée à l'évocation de Madame Elisabeth, qui occupa l'appartement en l'absence de son frère.
Image : Forum Marie-Antoinette
Notre sujet : Visite du Petit Trianon - La chambre de Madame Elisabeth
Vous retrouverez bien plus d'informations au sujet de ce modèle pyramide ou obélisque sur le site de référence des galeries La Pendulerie qui propose ces temps-ci à la vente un modèle proche, et décrit comme suit :
Pendule dite « pyramide »
Louis Bausse ; Joseph Coteau (1740-1801)
Paris, vers 1790
en bronze ciselé et doré à l’or mat ou à l’or bruni, marbre blanc statuaire, verre coloré bleu et panneaux en fixés-sous-verre
H 56 cm x L 23,5 cm x P 18,5 cm
Image : La Pendulerie
Historique (extraits) :
(...)
Dans le domaine de la création horlogère, particulièrement dans la seconde moitié du siècle, éléments d’architecture, femmes drapées « à l’antique », figures mythologiques, vases de tous types, animaux…servent de supports ou d’éléments ornementaux aux caisses contenant les mouvements élaborés par les meilleurs maîtres horlogers parisiens du temps.
Image : La Pendulerie
Le modèle des pendules de type « pyramide » ou « obélisque » fut créé à cette époque, il en existe une grande variété de composition plus ou moins élaborée, notamment un exemplaire en marbre et bronze doré, certainement très populaire considérant le nombre important de pendules conservées, sommé d’une sphère armillaire (voir deux pendules de ce type illustrées dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle, Paris, 1997, p.219) ; d’autres offrent une composition monumentale, tel un exemplaire conservé à la Wallace Collection à Londres (illustré dans P. Hughes, The Wallace Collection, Catalogue of Furniture, I, Londres, 1996, p.488) ; enfin, l’exemplaire présenté, le cadran signé « Ls Bausse », qui figure parmi les pièces les plus originales et les plus luxueuses.
Mantel clock
Jean-Jacques de Lespinasse (active between: c. 1792) , Clockmaker ; Claude Richard, Spring Maker ; De Barbarey, Painter, (of medallion)
c. 1780
Gilt bronze, lapis lazuli, bronze, slate, marble, gouache on paper, mahogany, red velvet, brass, steel, enamel, gilt brass and glass
97.1 x 42.2 x 27.5 cm
Image : The Wallace Collection
En effet, il est réalisé avec des matériaux précieux ou rarement employés dans l’élaboration des pendules à cette époque : du verre coloré bleu et des panneaux en fixés-sous-verre. A notre connaissance seules deux autres pendules identiques sont connues, avec certaines variantes dans les motifs : la première, dont le cadran est attribué à Joseph Coteau, est illustrée dans Tardy, La pendule française, 2ème partie : du Louis XVI à nos jours, Paris, 1975, p.264 ; la seconde, le cadran également rattaché à l’œuvre de Coteau et portant la signature de l’horloger « Bausse », appartient aux collections du Musée national du Château de Versailles (Inv. V5188).
Images : La Pendulerie
* Source et infos complémentaires : La Pendulerie - Pendule Bausse Coteau
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Pendule Boulle
Hello. Can I ask for help. I bought an interesting clock probably from the first half of the 18th century. The clock has an original mechanism. Signed, but I do not know the signature. "Les francois fils A Metz". I can not find anything on the internet either. Maybe you know what clockmaker it is? Have a nice day! Tatiana
arminius11- Messages : 1
Date d'inscription : 01/03/2023
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Hello, Arminius, and welcome to you in the Forum de Marie-Antoinette.
I hope someone of us can answer your question ...
I hope someone of us can answer your question ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
...my little Lulu, maybe ?
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Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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