Portraits d'Axel de Fersen
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Re: Portraits d'Axel de Fersen
Duc d'Ostrogothie a écrit:Cette illustration (avec sa légende : "Fersen à l'âge de 28 ans") provient du livre du baron de Klinckowström sur la correspondance de Fersen.
Nous disions tantôt (voir mon lien) que ce portrait est publié pour la première fois par Alma Söderhjelm, donc avant la publication Klinck-machin. Qui date cette oeuvre en premier ?
Je n'ai aucun de ces livres sous la main, ni d'ailleurs celui d'Evelyn Farr "Marie-Antoinette et le comte de Fersen, correspondance secrète" où cet autre portrait similaire de Fersen apparaît sur la couverture. Quelle est sa référence ?
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits d'Axel de Fersen
Alma publie :La nuit, la neige a écrit:
Nous disions tantôt (voir mon lien) que ce portrait est publié pour la première fois par Alma Söderhjelm, donc avant la publication Klinck-machin. Qui date cette oeuvre en premier ?
- Axel von Fersens dagbok. 1-4. delen. Julk. Alma Söderhjelm. Bonnier, 1925, 1926, 1928, 1936.
- Fersen et Marie-Antoinette. Paris: Kra, 1930.
Le baron Klincklachevilletteetlabobinettecherra publie son Comte de Fersen et la Cour de France en 1877. C'est donc lui qui date cette oeuvre en premier. Il précise que la miniature peinte à Paris appartient aujourd'hui ( c'est à dire en1877 ) à Mme la comtesse Louise de Gyldenstolpe . Elle était la fille de Fabian von Fersen et donc la nièce d'Axel.
Ses trois frères, Axel von Fersen (1798-1839), Fabian von Fersen (1800-1800), Gustaf Hans von Fersen (1802-1839) étant tous morts officiellement sans enfant (bien que Gustaf Hans ait eu en fait plusieurs enfants avec Carolina Brunström ), Louise était la dernière Fersen et héritière d'une fortune d'environ huit millions de ricksdaler ( ) . Dans son héritage figuraient aussi les domaines de la maison Mälsåker , du château de Ljung , du palais Steninge , du palais Fersen et de Finnåker . Excusez du peu...
Louise von Fersen et son mari étaient réputés avoir un style de vie luxueux et coûteux. Ils écumaient les casinos de Bad Homburg , Wiesbaden et Baden-Baden . Ils furent progressivement amenés à vendre leur héritage pour couvrir leurs dettes. En 1853, ils cédèrent Mälsåker à Fredrik Åkerman sur le bateau à vapeur Gauthiod entre Stockholm et Lübeck, en 1855 ils furent forcés de vendre Finnåker et en 1865 le Palais Fersen à Stockholm.
En 1867, ils furent finalement déclarés en faillite et leurs biens, dont Ljung et Steninge, furent vendus aux enchères publiques, scandale majeur dans la Suède contemporaine. De dépit, ou bien dans un accès d'énervement ( ) Louise von Fersen aurait brisé un ensemble de la Manufacture nationale de Sèvres donné à son oncle Axel von Fersen le Jeune par Louis XVI de France pour l'empêcher d'être vendu aux enchères. Elle fut même menacée d'emprisonnement.
Cependant, 10 ans plus tard en 1877, date de publication du " Comte de Fersen et la Cour de France ", la miniature d'Axel était toujours en la possession de Louise de Gyldenstolpe comme en atteste la légende de sa célébrissime gravure :
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits d'Axel de Fersen
Ah, très bien ! Merci pour ces recherches...
Je vais reprendre ces informations intéressantes dans notre sujet consacré à :
La famille d'Axel de Fersen
Je vais reprendre ces informations intéressantes dans notre sujet consacré à :
La famille d'Axel de Fersen
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits d'Axel de Fersen
La nuit, la neige a écrit:Duc d'Ostrogothie a écrit:Cette illustration (avec sa légende : "Fersen à l'âge de 28 ans") provient du livre du baron de Klinckowström sur la correspondance de Fersen.
Nous disions tantôt (voir mon lien) que ce portrait est publié pour la première fois par Alma Söderhjelm, donc avant la publication Klinck-machin. Qui date cette oeuvre en premier ?
Comme je le disais, la miniature avec la légende "Fersen à l'âge de 28 ans" constitue le frontispice du livre du baron de Klinckowström. Alma a publié son livre après celui du baron.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Portraits d'Axel de Fersen
Le célèbre portrait mis vendu à l'occasion d'une vente aux enchères que nous annoncions page précédente a été acheté par le Nationalmusuem de Stockholm qui présente ainsi sa nouvelle acquisition, en réfutant la précédente attribution du peintre comme étant Peter Adolf Hall ou une "école française" .
Voici l'explication de l'expert du musée :
ICONIC PORTRAIT OF AXEL DE FERSEN
Nationalmuseum has acquired a portrait of Axel von Fersen at the age of 23, painted in London in the summer of 1778. The superb miniature by an unknown British artist depicts a self-assured young man, perhaps on account of his intended marriage to a rich heiress. It was unusual for British artists to paint portraits of Swedish subjects in the latter half of the 18th century.
Axel von Fersen (1755–1810) has become known around the world for his close relationship with Queen Marie-Antoinette. As the current exhibition at the Archives Nationales in Paris makes clear, his affections were reciprocated. They first met at a masked ball in January 1774. Some months later, Fersen travelled to London. Although he did not stay long, he learned some English, which was unusual for a Swede in the 18th century. Fersen returned to the British capital in April 1778 for a visit lasting four months, during which time he sat for an unidentified portrait painter.
The graphic nature of the portrait, where the hair and face are made up of a combination of lines and dots in brown tones against a gridlike background, is typical of British miniature painting of the time. In contrast to this vibrant depiction, the subject’s grey coat appears somewhat muted, with a few shaded areas.
Portrait of Axel von Fersen, 1778
Unknown British artist,
Image : Stockholms Auktionsverk
Why did the young Fersen commission this portrait of himself during his time in London? Did it have something to do with his intended marriage to Catharina, the daughter of Henrik Leijel (Henry Lyell), a wealthy Swedish-British merchant? Nothing came of this prospective marriage of convenience. Instead, Fersen returned to Paris and embarked on a military career. Two years later, he travelled to North America as aide-de-camp to the head of the French expeditionary force, General Count de Rochambeau. Fersen’s knowledge of English proved very useful in this role, since General George Washington did not speak French. For three years, Fersen acted as interpreter between the allies in their war against the British colonial power. On returning to Paris in the summer of 1783, he was appointed colonel of the Royal Suédois regiment, but soon after was ordered to accompany King Gustav III of Sweden on a year-long trip to Italy.
The rest of the story is well known: Fersen’s love affair with Marie-Antoinette, his repeated attempts to save her and other members of the royal family during the French Revolution, and his own tragic death at the hands of a mob on the streets of Stockholm. The portrait of the young Fersen eventually came into the possession of one of his siblings and remained in the family’s ownership for many years before its recent acquisition by Nationalmuseum.
Magnus Olausson, emeritus director of collections at Nationalmuseum, said:
“The portrait of the young Axel von Fersen represents a rare interlude in 18th-century Swedish-British relations. As far as we know, few Swedes were immortalised by British artists in those days.
This iconic portrait of Fersen is an unusually fine work by an unknown British miniaturist, in a style somewhat reminiscent of stipple engraving, which was the great innovation of the time.”
Nationalmuseum receives no state funds with which to acquire design, applied art and artwork; instead the collections are enriched through donations and gifts from private foundations and trusts. The Axel von Fersen portrait acquisition was generously funded by the Hjalmar and Anna Wicander Foundation.
* Source et infos complémentaires : https://www.nationalmuseum.se
Voici l'explication de l'expert du musée :
ICONIC PORTRAIT OF AXEL DE FERSEN
Nationalmuseum has acquired a portrait of Axel von Fersen at the age of 23, painted in London in the summer of 1778. The superb miniature by an unknown British artist depicts a self-assured young man, perhaps on account of his intended marriage to a rich heiress. It was unusual for British artists to paint portraits of Swedish subjects in the latter half of the 18th century.
Axel von Fersen (1755–1810) has become known around the world for his close relationship with Queen Marie-Antoinette. As the current exhibition at the Archives Nationales in Paris makes clear, his affections were reciprocated. They first met at a masked ball in January 1774. Some months later, Fersen travelled to London. Although he did not stay long, he learned some English, which was unusual for a Swede in the 18th century. Fersen returned to the British capital in April 1778 for a visit lasting four months, during which time he sat for an unidentified portrait painter.
The graphic nature of the portrait, where the hair and face are made up of a combination of lines and dots in brown tones against a gridlike background, is typical of British miniature painting of the time. In contrast to this vibrant depiction, the subject’s grey coat appears somewhat muted, with a few shaded areas.
Portrait of Axel von Fersen, 1778
Unknown British artist,
Image : Stockholms Auktionsverk
Why did the young Fersen commission this portrait of himself during his time in London? Did it have something to do with his intended marriage to Catharina, the daughter of Henrik Leijel (Henry Lyell), a wealthy Swedish-British merchant? Nothing came of this prospective marriage of convenience. Instead, Fersen returned to Paris and embarked on a military career. Two years later, he travelled to North America as aide-de-camp to the head of the French expeditionary force, General Count de Rochambeau. Fersen’s knowledge of English proved very useful in this role, since General George Washington did not speak French. For three years, Fersen acted as interpreter between the allies in their war against the British colonial power. On returning to Paris in the summer of 1783, he was appointed colonel of the Royal Suédois regiment, but soon after was ordered to accompany King Gustav III of Sweden on a year-long trip to Italy.
The rest of the story is well known: Fersen’s love affair with Marie-Antoinette, his repeated attempts to save her and other members of the royal family during the French Revolution, and his own tragic death at the hands of a mob on the streets of Stockholm. The portrait of the young Fersen eventually came into the possession of one of his siblings and remained in the family’s ownership for many years before its recent acquisition by Nationalmuseum.
Magnus Olausson, emeritus director of collections at Nationalmuseum, said:
“The portrait of the young Axel von Fersen represents a rare interlude in 18th-century Swedish-British relations. As far as we know, few Swedes were immortalised by British artists in those days.
This iconic portrait of Fersen is an unusually fine work by an unknown British miniaturist, in a style somewhat reminiscent of stipple engraving, which was the great innovation of the time.”
Nationalmuseum receives no state funds with which to acquire design, applied art and artwork; instead the collections are enriched through donations and gifts from private foundations and trusts. The Axel von Fersen portrait acquisition was generously funded by the Hjalmar and Anna Wicander Foundation.
* Source et infos complémentaires : https://www.nationalmuseum.se
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits d'Axel de Fersen
Chers amis,
pardon !
A double titre
D'abord mon daltonisme m'a fait prendre l'an dernier les yeux parfaitement bleus d'Axel de Fersen, pour des yeux verts (ou à la fin de 2022 lorsque je suis venu sur ce forum). Je les confirme bleus, mais le fond du portrait dont la révélation est maintenant prochaine et qui est le plus fascinant, le plus beau, le plus extraordinairement inconnu des portraits de lui, a participé de cette confusion de perception de couleur (voir la loi du contraste simultané des couleurs). Probablement (c'est ma conviction), celui que la Reine portait sur elle ou près d'elle et qui partit vraisemblablement à l'encan soit lors du pillage des Tuileries, soit lors des ventes du mobilier dans la cour de Versailles...La circonstance restera inconnue comme tant de choses relevant de l'immense autodafé que furent les jours de la Terreur.
Ensuite parce que j'avais promis ma révélation pour 2023, mais ce sera 2024. Ce n'est plus maintenant qu'une question de semaines avant que je ne propose la chose à Versailles, qui je l'espère l'acquerra sans hésitation.
C'est le seul portrait français de lui de la bonne période, il est...de 1783 (cela amusera certains commentateurs de ce forum) et d'une finesse typiquement française dans la psychologie qui, comme aucun autre, laisse percevoir simultanément la candeur la plus charmante et la morgue aristocratique la plus insolente, mélange de perversion et de douceur impénétrable et fascinant;
1783, vers septembre sans nul doute, au retour de la guerre d'Amérique où les bons offices de la Reine l'avait conduit...Il revient à Versailles, et, là, naturellement, le portraitiste (lui aussi si mystérieux quant à son exacte identité que son prénom même est reste un mystère, bien qu'on lui en prête un faux...pour remplir un vide fâcheux...fait ce brillant et intime portrait, selon toute vraisemblance à destination de la Reine elle même !
Ceci est mon dernier message avant la révélation !
pardon !
A double titre
D'abord mon daltonisme m'a fait prendre l'an dernier les yeux parfaitement bleus d'Axel de Fersen, pour des yeux verts (ou à la fin de 2022 lorsque je suis venu sur ce forum). Je les confirme bleus, mais le fond du portrait dont la révélation est maintenant prochaine et qui est le plus fascinant, le plus beau, le plus extraordinairement inconnu des portraits de lui, a participé de cette confusion de perception de couleur (voir la loi du contraste simultané des couleurs). Probablement (c'est ma conviction), celui que la Reine portait sur elle ou près d'elle et qui partit vraisemblablement à l'encan soit lors du pillage des Tuileries, soit lors des ventes du mobilier dans la cour de Versailles...La circonstance restera inconnue comme tant de choses relevant de l'immense autodafé que furent les jours de la Terreur.
Ensuite parce que j'avais promis ma révélation pour 2023, mais ce sera 2024. Ce n'est plus maintenant qu'une question de semaines avant que je ne propose la chose à Versailles, qui je l'espère l'acquerra sans hésitation.
C'est le seul portrait français de lui de la bonne période, il est...de 1783 (cela amusera certains commentateurs de ce forum) et d'une finesse typiquement française dans la psychologie qui, comme aucun autre, laisse percevoir simultanément la candeur la plus charmante et la morgue aristocratique la plus insolente, mélange de perversion et de douceur impénétrable et fascinant;
1783, vers septembre sans nul doute, au retour de la guerre d'Amérique où les bons offices de la Reine l'avait conduit...Il revient à Versailles, et, là, naturellement, le portraitiste (lui aussi si mystérieux quant à son exacte identité que son prénom même est reste un mystère, bien qu'on lui en prête un faux...pour remplir un vide fâcheux...fait ce brillant et intime portrait, selon toute vraisemblance à destination de la Reine elle même !
Ceci est mon dernier message avant la révélation !
Herméneutique- Messages : 5
Date d'inscription : 10/12/2022
Re: Portraits d'Axel de Fersen
Herméneutique a écrit:
Ceci est mon dernier message avant la révélation !
Promis juré. Cochon qui s'en dédit, n'est-ce pas !
Vous attisez ma curiosité ( déjà débridée naturellement ), alors ... une révélation sur Fersen, je suis preneuse !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55506
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits d'Axel de Fersen
Nous parlons longuement du portrait original dès la page précédente et encore ci-dessus.
Voici annoncé prochainement en vente aux enchères...
Portrait du comte Axel de Fersen ( 1755-1810) colonel du Royal suédois, puis grand maréchal de la cour de Suède.
D'après Pierre Adolphe HALL
Miniature de forme ovale.
5,40 x 4,50 cm
Au dos du cadre l'étiquette de l'Exposition : "Marie-Antoinette archiduchesse, Dauphine et Reine, Château de Versailles, 16 mai - 2 novembre 1955, n° 968."
Dans un petit cadre chevalet de la maison Alphonse Giroux.
Provenance : Comtesse Gyldenstolpe nièce du comte Axel de Fersen ; Augusta Löwenhielm nièce du comte Axel de Fersen épouse Edouard duc de Fitz-James ; Anciennes collections des ducs de Fitz-James et par alliances.
Exposition : Marie-Antoinette archiduchesse, Dauphine et Reine, Château de Versailles, 16 mai - 2 novembre 1955, n° 968.
Note au catalogue :
* Source et infos complémentaires : L'Huillier - Paris, vente du 18 octobre 2024
La description est ambiguë...Je ne comprends rien !! Concernant la provenance, on dirait qu'il est question de l'autre miniature, c'est à dire l'originale (dont nous disions, entre parenthèses, que l'artiste dessinateur n'était probablement pas Pierre-Adolph Hall !!).
Image : Nationalmuseum
Cette miniature-ci, aux couleurs désormais si passées , me semble être celle que nous présentions avec une photo d'archive en noir et blanc (voir page précédente). Que lui est-il arrivé ??
Voici annoncé prochainement en vente aux enchères...
Portrait du comte Axel de Fersen ( 1755-1810) colonel du Royal suédois, puis grand maréchal de la cour de Suède.
D'après Pierre Adolphe HALL
Miniature de forme ovale.
5,40 x 4,50 cm
Au dos du cadre l'étiquette de l'Exposition : "Marie-Antoinette archiduchesse, Dauphine et Reine, Château de Versailles, 16 mai - 2 novembre 1955, n° 968."
Dans un petit cadre chevalet de la maison Alphonse Giroux.
Provenance : Comtesse Gyldenstolpe nièce du comte Axel de Fersen ; Augusta Löwenhielm nièce du comte Axel de Fersen épouse Edouard duc de Fitz-James ; Anciennes collections des ducs de Fitz-James et par alliances.
Exposition : Marie-Antoinette archiduchesse, Dauphine et Reine, Château de Versailles, 16 mai - 2 novembre 1955, n° 968.
Note au catalogue :
- Spoiler:
- Axel de Fersen termine ses études en Europe pour parfaire son éducation. Officier des Dragons de la Garde Suédoise, il est présenté le 1er septembre 1774 à Versailles au roi Louis XV. Il rencontre à cette occasion la dauphine Marie-Antoinette et en devient amoureux. Beau garçon, il aura de multiples aventures et passera une bonne partie de son existence à faire la fête.
Après un séjour en Suède, il revient en France en août 1778. Grâce à Marie-Antoinette il est nommé colonel au Régiment Royal-Deux-Ponts. En mars 1780, avec l'appui du baron de Breteuil et du comte de Vergennes il devient aide de camp du comte de Rochambeau. La même année, il part pour l'Amérique qui est en pleine Guerre d'Indépendance. Il y séjournera environ trois ans. Il est membre d'origine de la société des Cincinnati de France
A son retour en juin 1783, toujours appuyé, voire imposé par Marie-Antoinette il prend le commandement du Régiment Royal-Suédois. Il songe un moment à se marier avec Germaine Necker (future madame de Staël), mais finalement décide de rester libre pour la reine qui l'aime véritablement.
Dès octobre 1789, Axel de Fersen tente d'aider Marie-Antoinette. Instigateur de la malheureuse fuite à Varennes, il sera le cocher de la voiture qui conduit la famille royale jusqu'au premier relais. Il entre en contact avec Léopold II, frère de Marie-Antoinette et avec le roi Gustave III de Suède pour les convaincre de déclarer la guerre à la France. Il manque peu de choses pour que le projet aboutisse, mais en 1792, Gustave III qui s'apprêtait à lutter contre la Révolution Française est assassiné.
Fersen rentre en Suède à la Cour de Charles XIII où il sera successivement ambassadeur au Congrès de Rastatt, feld-maréchal, chancelier de l'Université d'Upsala. Le prince héritier Christian-Auguste duc d'Augustenborg meurt, des bruits non fondés courent qu'Axel de Fersen l'aurait empoisonné. Le 20 juin 1810 jour des obsèques du duc, la foule prend à partie Fersen et le lapide devant la Maison de la Noblesse. Il repose avec sa famille dans l'église de Ljung.
Marie-Antoinette et Axel de Fersen ont échangé de très nombreuses lettres qui ont presque toutes été détruites. Fersen à aussi correspondu de nombreuses fois avec son père et sa soeur. Ces lettres, conservées, puis publiées en 1930 sous le nom de Correspondance témoignent de la passion que le comte avait pour la reine.
(source base roglo.eu)
* Source et infos complémentaires : L'Huillier - Paris, vente du 18 octobre 2024
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La description est ambiguë...Je ne comprends rien !! Concernant la provenance, on dirait qu'il est question de l'autre miniature, c'est à dire l'originale (dont nous disions, entre parenthèses, que l'artiste dessinateur n'était probablement pas Pierre-Adolph Hall !!).
Image : Nationalmuseum
Cette miniature-ci, aux couleurs désormais si passées , me semble être celle que nous présentions avec une photo d'archive en noir et blanc (voir page précédente). Que lui est-il arrivé ??
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits d'Axel de Fersen
La famille Fersen a manifestement fait réaliser quelques copies de ce portrait pour que chaque branche en conserve l'image semble-t-il. Un dessin reprenant l'image de ce portrait était également passé en vente il y a quelques années provenant de la famille von Essen alliée aux Gyldenstolpe.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Portraits d'Axel de Fersen
En effet...Duc d'Ostrogothie a écrit:La famille Fersen a manifestement fait réaliser quelques copies de ce portrait pour que chaque branche en conserve l'image semble-t-il.
Pour le portrait dont la vente aux enchères est à venir (à gauche)
Provenance : Comtesse Gyldenstolpe nièce du comte Axel de Fersen, puis Augusta Löwenhielm nièce du comte Axel de Fersen épouse Edouard duc de Fitz-James, puis par descendance aux actuels propriétaires.
Pour celui désormais conservé au Musée national de Stockholm (mauvaise traduction du suédois) :
Provenance : Le comte August Gyldenstolpe (1849-1928) marié à Norah Plunkett (1871-1956). Probablement par héritage au sein de la famille von Fersen, le père du comte August Gyldenstolpe, Carl August Gyldenstolpe (1800-1872), était marié à Hedvig Vilhelmina Lovisa von Fersen (1816). - 1879), son père Fabian von Fersen (1762-1818) était le frère d'Axel von Fersen. Dans le registre de succession de Fabian von Fersen de 1818, concernant la maison Fersen (...), il semble qu'il y ait eu plusieurs portraits de famille, des boîtes avec des portraits et un portrait sous verre.
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
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