Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
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Monsieur de Coco
Comtesse Diane
Mme de Sabran
MARIE ANTOINETTE
8 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Bibliographie :: Bibliographie : Marie-Antoinette :: Biographies, essais et études
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Pierre de Nolhac : Marie-Antoinette dauphine
Ce conservateur en chef de Versailles fin XIXème-début XXème siècle a consacré sa carrière à faire revivre le château et ses habitants, dont bien entendu Marie-Antoinette.
Son Marie-Antoinette dauphine est indispensable !
D'autres ouvrages de qualité sont aussi vivement conseillés.
Son Marie-Antoinette dauphine est indispensable !
D'autres ouvrages de qualité sont aussi vivement conseillés.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
REINETTE - pas de nouvelles, bonnes nouvelles - la dauphine n'a pas eu l'idée d'arriver le 25 Décembre à minuit !!!!!!!
PIERRE DE NOLHAC, notre maitre en MARIEANTOINETTEMANIA !!!!
est l'auteur d'ouvrages indispensables à tout amateur du sujet
LA DAUPHINE MARIE ANTOINETTE - LA REINE MARIE ANTOINETTE -
AUTOUR DE LA REINE - TRIANON -
sans oublier les autres ouvrages reprenant VERSAILLES et ses habitants à compter de LOUIS XV !!!!!!
de plus, régulièrement il faisait éditer de petits compléments à la suite de ses découvertes !!!!!! un grand homme !!!
je conseille aussi - réédité il y a quelques années chez PERRIN,
Les mémoires d'un conservateur à dévorer sans prendre un gramme de graisse .
Affectueusement
MARIE ANTOINETTE :;\':;\':; :;\':;\':; :;\':;\':; :;\':;\':; :;\':;\':;
PIERRE DE NOLHAC, notre maitre en MARIEANTOINETTEMANIA !!!!
est l'auteur d'ouvrages indispensables à tout amateur du sujet
LA DAUPHINE MARIE ANTOINETTE - LA REINE MARIE ANTOINETTE -
AUTOUR DE LA REINE - TRIANON -
sans oublier les autres ouvrages reprenant VERSAILLES et ses habitants à compter de LOUIS XV !!!!!!
de plus, régulièrement il faisait éditer de petits compléments à la suite de ses découvertes !!!!!! un grand homme !!!
je conseille aussi - réédité il y a quelques années chez PERRIN,
Les mémoires d'un conservateur à dévorer sans prendre un gramme de graisse .
Affectueusement
MARIE ANTOINETTE :;\':;\':; :;\':;\':; :;\':;\':; :;\':;\':; :;\':;\':;
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
Chère MARIE-ANTOINETTE, vous êtes la plus experte dans la bibliographie de la reine.
N'hésitez pas à me corriger, compléter, etc.
Pour la bonne nouvelle, vous vous doutez que 1/je disparaîtrai un petit moment du forum ; 2/ il y aura une annonce du Comte. :c^ùù!!:
N'hésitez pas à me corriger, compléter, etc.
Pour la bonne nouvelle, vous vous doutez que 1/je disparaîtrai un petit moment du forum ; 2/ il y aura une annonce du Comte. :c^ùù!!:
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
Oui, oui, Pierre de Nohlac est incontournable !!!
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
Dernière édition par Reinette le Mer 25 Déc 2013, 18:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
Reinette a écrit:
Avec le buste de qui ? :n,,;::::!!!:
Ben oui, de kiki ???!!! àè-è\':
Comment veux-tu que nous devinions !
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
Ben tu ne vois pas sur la droite, Eléonore?
Tu veux les binocles de Benjamin?
Bien à vous.
Tu veux les binocles de Benjamin?
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
Majesté a écrit:Ben tu ne vois pas sur la droite, Eléonore?
Tu veux les binocles de Benjamin?
Merci ! :;\':;\':;
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
Majesté a écrit:Ben tu ne vois pas sur la droite, Eléonore?
Tu veux les binocles de Benjamin?
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Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
Cela est sans doute une uchronie, mais j'ai décidé de placer Pierre de Nolhac parmi les amis de Marie-Antoinette
Pierre de NOLHAC (Pierre Girault de Nolhac : 1859-1936) : membre de l’École française de Rome en 1882, il y travailla notamment sur l’humanisme italien du XVIe siècle. Nommé en 1886 attaché au musée de Versailles, il en devint le conservateur en 1892, y ouvrit une chaire d’histoire de l’art relevant de l’École du Louvre en 1910, puis prit sa retraite au musée Jacquemart-André en 1920. Il fut élu membre de l’Académie française en 1922.
Son action au musée du château de Versailles a été déterminante, puisqu’il a largement contribué à sa modernisation et à en reconstituer les collections, notamment celle du mobilier, qui avait été dispersée pendant la Révolution française. Il joua également un rôle important dans les préparatifs de la signature du traité de Versailles qui eut lieu dans le château en juin 1919.
Pierre de Nolhac a laissé une œuvre abondante consacrée en majeure partie à l’histoire, en particulier à l’humanisme pendant la Renaissance. Son œuvre comme poète fut reconnue en son temps, notamment par son ami le poète italien Gabriele D’Annunzio.
On lui doit de nombreux ouvrages autour de Marie-Antoinette :
-Le Château de Versailles au temps de Marie-Antoinette (1889)
-La Reine Marie-Antoinette (1889)
-Les Consignes de Marie-Antoinette au Petit Trianon (1890)
-Marie-Antoinette à Trianon (1893)
-La Dauphine Marie-Antoinette (1896)
-Le Trianon de Marie-Antoinette (1914)
-Versailles au XVIIIe siècle (1918)
-Autour de la Reine (1929)
Bien à vous.
Pierre de NOLHAC (Pierre Girault de Nolhac : 1859-1936) : membre de l’École française de Rome en 1882, il y travailla notamment sur l’humanisme italien du XVIe siècle. Nommé en 1886 attaché au musée de Versailles, il en devint le conservateur en 1892, y ouvrit une chaire d’histoire de l’art relevant de l’École du Louvre en 1910, puis prit sa retraite au musée Jacquemart-André en 1920. Il fut élu membre de l’Académie française en 1922.
Son action au musée du château de Versailles a été déterminante, puisqu’il a largement contribué à sa modernisation et à en reconstituer les collections, notamment celle du mobilier, qui avait été dispersée pendant la Révolution française. Il joua également un rôle important dans les préparatifs de la signature du traité de Versailles qui eut lieu dans le château en juin 1919.
Pierre de Nolhac a laissé une œuvre abondante consacrée en majeure partie à l’histoire, en particulier à l’humanisme pendant la Renaissance. Son œuvre comme poète fut reconnue en son temps, notamment par son ami le poète italien Gabriele D’Annunzio.
On lui doit de nombreux ouvrages autour de Marie-Antoinette :
-Le Château de Versailles au temps de Marie-Antoinette (1889)
-La Reine Marie-Antoinette (1889)
-Les Consignes de Marie-Antoinette au Petit Trianon (1890)
-Marie-Antoinette à Trianon (1893)
-La Dauphine Marie-Antoinette (1896)
-Le Trianon de Marie-Antoinette (1914)
-Versailles au XVIIIe siècle (1918)
-Autour de la Reine (1929)
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
Majesté a écrit:Cela est sans doute une uchronie, mais j'ai décidé de placer Pierre de Nolhac parmi les amis de Marie-Antoinette
.
Si c'en est une, elle est très pertinente !
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
C'est en effet une uchronie mais il est normal d'ainsi honorer celui qui aura tant fait pour la redécouverte de Marie-Antoinette.
Invité- Invité
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
J'ai beaucoup, beaucoup à lire de Pierre de Nolhac........Que je lis dans le désordre ( enfin, si l'on peut dire, car je suis le fil de mes petites enquêtes ...)
J'ai donc débuté par Le Trianon de Marie-Antoinette
Puis, je viens d'achever La Reine Marie-Antoinette
Qui suivait E-L Vigée-Lebrun Peintre de Marie-Antoinette
Et il me reste à lire =
Louis XV et Madame de Pompadour ainsi que Louis XV et Marie Leczinscka et Marie-Antoinette Dauphine
Ce sont des lectures intéressantes et ( un peu) datées; pas fausses, non, mais qui reflètent le goût du jour et les goûts de l'auteur;
Exemple de la biographie d'E-L Vigée-Lebrun, assez méprisante, voire ironique;
Exemple aussi de la biographie de Marie-Antoinette quoique lucide, et non dénuée d'intérêt mais qui omet élégamment un certain nombre de faits historiques et s'appuie sur des sources désormais suspectées, alors que d'autres enfin éditées récemment seraient bienvenues; on ne peut guère le reprocher à cet érudit, qui malgré tout demeure perspicace;
J'ai donc débuté par Le Trianon de Marie-Antoinette
Puis, je viens d'achever La Reine Marie-Antoinette
Qui suivait E-L Vigée-Lebrun Peintre de Marie-Antoinette
Et il me reste à lire =
Louis XV et Madame de Pompadour ainsi que Louis XV et Marie Leczinscka et Marie-Antoinette Dauphine
Ce sont des lectures intéressantes et ( un peu) datées; pas fausses, non, mais qui reflètent le goût du jour et les goûts de l'auteur;
Exemple de la biographie d'E-L Vigée-Lebrun, assez méprisante, voire ironique;
Exemple aussi de la biographie de Marie-Antoinette quoique lucide, et non dénuée d'intérêt mais qui omet élégamment un certain nombre de faits historiques et s'appuie sur des sources désormais suspectées, alors que d'autres enfin éditées récemment seraient bienvenues; on ne peut guère le reprocher à cet érudit, qui malgré tout demeure perspicace;
Invité- Invité
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
Merci, chère Comtesse !
Comme vous me l'aviez malicieusement fait remarquer un jour avec un dessin très drôle, je lis à la vitesse de l'escargot......à croire que je suis cachée sous la table qui porte les livres en question, en train de me bourrer de chocolats en douce avec une vieille copine.......
En fait, si certaines oeuvres se lisent vite, d'autres sont plus dures.......
Comme vous me l'aviez malicieusement fait remarquer un jour avec un dessin très drôle, je lis à la vitesse de l'escargot......à croire que je suis cachée sous la table qui porte les livres en question, en train de me bourrer de chocolats en douce avec une vieille copine.......
En fait, si certaines oeuvres se lisent vite, d'autres sont plus dures.......
Invité- Invité
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
écroulée...........
Je vois d'ici la tête de mon fils si sa vieille mère se perche sur la selle de son vélo..........
Je vois d'ici la tête de mon fils si sa vieille mère se perche sur la selle de son vélo..........
Invité- Invité
Le Trianon de Marie-Antoinette de Pierre de Nolhac
Je viens de finir la lecture de Le Trianon de Marie-Antoinette de Pierre de Nolhac. Ouvrage extrêmement documenté et bien écrit comme les autres livres de l'auteur.
Je reste un peu sur ma fin car il décrit très peu l'historique des pièces du Petit Trianon en s'attardant plus sur le jardin anglais et le théâtre de la Reine.
Nolhac parle très peu du Petit Trianon de Madame Du Barry car d'après lui, peu de documents existent sur l'époque Louis XV.
J'ai pu relever quelques infos et anecdotes dans ce bouquin:
* Il y avait une source d'eau minérale au Grand Trianon
* La cour de MA se composait de Madame Dillon, Madame Elisabeth, la duchesse de Polignac, la comtesse Diane de Polignac, madame de Châlons, la duchesse de Guiche, madame de Polastron, le duc de Polignac, le duc de Guiche, les ducs et comte de Coigny, M. d'Adhémar, M; d'Esterhazy, M. de Vaudreuil, M. d'Andlau.
* Les appartements du Petit Trianon étaient reliés au jeu de bagues par un passage souterrain: "une élégante galerie en demi-cercle réunira trois pagodes, avec des dragons aux angles, des girouettes, des clochettes, le tout peint en jaune, vert, azur, vermillon, et relevé de dorures."
* La Reine et Madame Elisabeth étaient les seules à loger au Petit Trianon
* Liste des dames ayant paru à Trianon: la duchesse de Guiche et la comtesse de Châlons, la princesse de Chimay, la marquise de Mailly, la marquise de Talleyrand, la vicomtesse de Choiseul, la comtesse de Grammont, la marquise de Tonnerre, la comtesse d'Adhémar, la duchesse de Chaulnes, la duchese de Beauvilliers, la duchesse de Luxembourg, la comtesse de Tavannes, la duchesse de Duras, la duchesse de Luynes, la marquise de la Roche-Aymon, la princesse d'Hénin.
* Tableau manqué: "La cornette de villageoise qui coiffait la Reine, lorsqu'elle joua dans Rose et Colas, lui seyait si bien, paraît-il, que madame Vigée-Lebrun, assistant à une répétition de Trianon, lui demanda de la peindre en ce costume. Le portrait n'a pas été executé et le croquis fait ce jour-là est perdu; nous n'avons qu'un profil de Marie-Antoinette, gravé par Ruotte."
* Nolhac parle de la disparition de la maison du gardien?????: "Derrière était la maison du gardien du hameau, le suisse Bersy; elle communiquait par un souterrain, dont l'escalier existe encore, avec le fossé d'enceinte."
* Nolhac affirme aussi que la roue du moulin du hameau tournait grâce au courant d'un ruisseau et servait à moudre le grain.
* Concernant la "maison de la reine" du hameau, il est dit que s'y trouvait la salle à manger au rez-de-chaussée mais aussi un cabinet de trictrac. Je pense que son emplacement est la pièce dans laquelle on pénètre de nos jours pour visiter la salle à manger.
* Dans la maison du billard, à l'étage, une pièce était la bibliothèque
* L'abandon du Trianon: "Quant au petit château, il devient une auberge, où des tenanciers avides rançonnent les Russes et les Anglais de passage, qui veulent dormir une nuit dans une chambre royale..."
Je reste un peu sur ma fin car il décrit très peu l'historique des pièces du Petit Trianon en s'attardant plus sur le jardin anglais et le théâtre de la Reine.
Nolhac parle très peu du Petit Trianon de Madame Du Barry car d'après lui, peu de documents existent sur l'époque Louis XV.
J'ai pu relever quelques infos et anecdotes dans ce bouquin:
* Il y avait une source d'eau minérale au Grand Trianon
* La cour de MA se composait de Madame Dillon, Madame Elisabeth, la duchesse de Polignac, la comtesse Diane de Polignac, madame de Châlons, la duchesse de Guiche, madame de Polastron, le duc de Polignac, le duc de Guiche, les ducs et comte de Coigny, M. d'Adhémar, M; d'Esterhazy, M. de Vaudreuil, M. d'Andlau.
* Les appartements du Petit Trianon étaient reliés au jeu de bagues par un passage souterrain: "une élégante galerie en demi-cercle réunira trois pagodes, avec des dragons aux angles, des girouettes, des clochettes, le tout peint en jaune, vert, azur, vermillon, et relevé de dorures."
* La Reine et Madame Elisabeth étaient les seules à loger au Petit Trianon
* Liste des dames ayant paru à Trianon: la duchesse de Guiche et la comtesse de Châlons, la princesse de Chimay, la marquise de Mailly, la marquise de Talleyrand, la vicomtesse de Choiseul, la comtesse de Grammont, la marquise de Tonnerre, la comtesse d'Adhémar, la duchesse de Chaulnes, la duchese de Beauvilliers, la duchesse de Luxembourg, la comtesse de Tavannes, la duchesse de Duras, la duchesse de Luynes, la marquise de la Roche-Aymon, la princesse d'Hénin.
* Tableau manqué: "La cornette de villageoise qui coiffait la Reine, lorsqu'elle joua dans Rose et Colas, lui seyait si bien, paraît-il, que madame Vigée-Lebrun, assistant à une répétition de Trianon, lui demanda de la peindre en ce costume. Le portrait n'a pas été executé et le croquis fait ce jour-là est perdu; nous n'avons qu'un profil de Marie-Antoinette, gravé par Ruotte."
* Nolhac parle de la disparition de la maison du gardien?????: "Derrière était la maison du gardien du hameau, le suisse Bersy; elle communiquait par un souterrain, dont l'escalier existe encore, avec le fossé d'enceinte."
* Nolhac affirme aussi que la roue du moulin du hameau tournait grâce au courant d'un ruisseau et servait à moudre le grain.
* Concernant la "maison de la reine" du hameau, il est dit que s'y trouvait la salle à manger au rez-de-chaussée mais aussi un cabinet de trictrac. Je pense que son emplacement est la pièce dans laquelle on pénètre de nos jours pour visiter la salle à manger.
* Dans la maison du billard, à l'étage, une pièce était la bibliothèque
* L'abandon du Trianon: "Quant au petit château, il devient une auberge, où des tenanciers avides rançonnent les Russes et les Anglais de passage, qui veulent dormir une nuit dans une chambre royale..."
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"Le 7 de septembre, le roi a été heureusement purgé d'humeurs fort âcres, et de beaucoup d'excréments fermentés, en dix selles."
Journal de santé de Louis XIV
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
D'après le peintre Charles-Edouard de Crespy-Leprince qui AURAIT eu l'information de Madame Campan, le dessin de la reine en costume de Rose et colas par Madame Vigée-Le Brun SERAIT celui ci. Mais sans cornette de villageoise ! Peu m'importe la véracité de cette information, de toutes les représentations de Marie-Antoinette, il reste mon préféré
Source image Wikimedia Commons.
Source image Wikimedia Commons.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
au hameau la maison du gardien avec l'accès dans le fossé existe toujours !!!!!
la source d'eau est située dans le chemin qui longe le hameau et tient de parking à notre époque actuelle, j'avais demandé au conservateur s'il envisageait de faire remettre en état le robinet de cette source afin de la mettre à disposition des visiteurs .... pas de réponse !!!!! il faut dans ce cas le "coincer" sur place.
MARIE ANTOINETTE
la source d'eau est située dans le chemin qui longe le hameau et tient de parking à notre époque actuelle, j'avais demandé au conservateur s'il envisageait de faire remettre en état le robinet de cette source afin de la mettre à disposition des visiteurs .... pas de réponse !!!!! il faut dans ce cas le "coincer" sur place.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
Je copie / colle également dans ce sujet, l'intéressant compte rendu de notre reporter présent au :
Colloque Marie-Antoinette (Paris, novembre 2019)
Colloque Marie-Antoinette (Paris, novembre 2019)
Bonnefoy du Plan a écrit:Salle Jean-Jaurès : vendredi 22 novembre, intervention brillante de Baptiste Roger-Lacan (Pierre de Nolhac, le chevalier servant)
Le troisième jour, vendredi 22 novembre, je me suis donc retrouvé un peu seul, rue d’Ulm, dans cette salle historique qui fut la cinémathèque de Pierre Langlois et qui s’appelle aujourd’hui Salle Jean Jaurès. (Le nom de Pierre Langlois a bien été proposé, Antoine de Baeque nous l’a confirmé, mais il n’était pas normalien et l’esprit de corps a prévalu...).
L’assistance était plus clairsemée, autour d’une trentaine de personnes je crois. J’y ai revu Annie Duprat, toujours assidue, rejointe en cours de matinée par Jean-Clément Martin. Je n’avais pas prévu de rester l’après-midi pour Cécile Berly, le thème de "la reine du Net" faisant déjà l’objet d’un papier bien connu de cette historienne. Quant aux mangas, que voulez-vous, on ne peut pas s’intéresser à tout…
Ma « journée » s’est donc passée autour de deux conférences, l’une l’autre extrêmement intéressantes, brillamment menées par deux jeunes historiens enthousiastes et prometteurs :
"Pierre de Nolhac, le chevalier servant", par Baptiste Roger-Lacan
"Marie-Antoinette, reine des premiers écrans", par François Huzar,
Elles ont été suivies d’une dernière intervention par Antoine de Baecque sur le thème de "Marie-Antoinette dans les collections de la Cinémathèque française ".
Pierre de Nolhac, le chevalier servant (Baptiste Roger-Lacan)
Nous sommes familiers du personnage de Pierre de Nolhac. Les amoureux de Versailles et de la reine ont nécessairement dans leur bibliothèque certains de ses ouvrages, très régulièrement réédités au XXème siècle. Il est actuellement à l’honneur à l’occasion de l’exposition « Versailles revival » qui vient d’ouvrir la semaine dernière au Château.
Baptiste Roger-Lacan travaille sur une thèse autour de Georges Lenôtre, bien connu également par ses nombreux livres sur la Révolution française. Cet auteur évoluait dans un environnement intellectuel proche de l’Action française, tout comme Pierre de Nolhac (un engagement politique d’ailleurs parfaitement occulté dans l’exposition versaillaise et son catalogue).
Baptiste nous a proposé un papier riche, très bien écrit et très clair, avec une argumentation subtile et originale. Au-delà de la légende de l’homme qui a ressuscité Versailles, il a cherché à s’interroger sur cette étrange cohabitation entre un conservateur et historien royaliste et la toute jeune 3ème République qui le nomme à ce poste clé. Comment cela a-t-il bien pu fonctionner ? En quoi les uns et les autres ont-ils trouvé un intérêt à cette situation, dépassant ainsi des buts en apparence contradictoires ?
Alors que s’installe la 3ème République, Marie-Antoinette s’affirme comme une figure favorite de l’historiographie royaliste. Avec Pierre de Nolhac, à la fois conservateur à Versailles et historien prolifique, le personnage de la reine apparait comme un « cheval de Troie muséal ». Par cette image, Baptiste Roger-Lacan souligne que Marie-Antoinette participe à la persistance culturelle de l’Ancien Régime dans un cadre républicain en construction. Elle s’y affiche même au tout premier plan, à côté de figures comme Louis XV et Madame de Pompadour, autres personnages clés de ce « revival » XVIIIème siècle dans l’œuvre de Nolhac.
C’est par l’érudition que l’édition contre-révolutionnaire trouve son terrain d’épanouissement. Pierre de Nolhac s’y distingue, auprès d’auteurs comme Beaucourt et La Rochetterie, Lenôtre ou encore Funck Brentano. Il cherche à créer « une expérience immersive d’Ancien Régime », avec des livres bien documentés, où l’illustration de qualité vient appuyer un propos rigoureux. Les éditions originales de la dauphine Marie-Antoinette et de la reine Marie-Antoinette sont des livres très chers, de beaux livres d’étrennes pour les filles et fils de famille (60 et 200 Francs, soit 200 et 650€ - ou peut-être est-ce l’inverse, je relis mal mes notes …). Mais les publics plus modestes sont aussi visés, grâce aux nombreuses éditions successives. Les éditions Nelson, publiées à Edimbourg en pleine première guerre mondiale, vendent ainsi ces mêmes ouvrages au prix accessible de 1,25 Francs.
Au fil de son propos, Baptiste a développé et étayé l’idée très intéressante d‘une transaction – plus complexe qu’il n’y parait au premier abord – entre Nolhac et les auteurs ouvertement royalistes d’une part, et la République de l’autre. Une transaction au nom des intérêts supérieurs de l’Etat et de la nécessité d’une réconciliation nationale après plus d’un siècle de soubresauts politiques. Nolhac éduque son public et la République trouve un intérêt à le laisser agir. Le grand fonctionnaire royaliste est ainsi intégré par la République, on le retrouve par exemple au Comité d’organisation de la visite de Nicolas II en 1896.
Autre idée intéressante de l’orateur, celle d’une neutralisation du personnage de Marie-Antoinette par ces mêmes historiens. En effet, la reine est destinée à fournir une illustration attractive de l’Ancien Régime, plus qu’une défense à proprement parler de la monarchie. Le personnage politique n’est ainsi pas mis en avant. Si Marie-Antoinette évoque la monarchie, elle n’est pas convoquée pour combattre aux côtés de l’Action française. Tout se joue sur un registre beaucoup plus subtil… La littérature de Nolhac n’est pas ouvertement militante, elle vise plus à un approfondissement de la connaissance historique. Mais cette connaissance est bien mise au service d’une vision politique, une vision qui tend finalement à prouver la barbarie de la cause révolutionnaire.
Demain, je vous parlerai de la présentation de François Husar au sujet de la figure de la reine dans le cinéma muet…
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
"Marie-Antoinette Dauphine" par Pierre de Nolhac, Nelson
Un livre assez émouvant et touchant sur les années de Dauphine de Marie-Antoinette, qui semble avoir été écrit de l'intérieur-même de Versailles par un témoin de l'époque. Evidemment ce n'est pas le cas mais Nolhac dans son style flamboyant présente bien la situation de Marie-Antoinette, projetée dans la Cour de Versailles et en proie aux événements ! Ecrit comme une chronique historique, le livre dépeint, à l'aide de témoignages parfois oubliés par les auteurs modernes, l'évolution du caractère de Marie-Antoinette, de son ressenti et nous met réellement en prise avec les événements ! L'antagonisme avec Madame du Barry est ici clairement analysé et détaillé, ainsi que tous ses enjeux. Le portrait que nous fait Nolhac de Marie-Antoinette dans ses jeunes années est minutieux et détaillé n'oubliant pas de nous dépeindre les nuances de sa personnalité ! Certains regretteront que cette biographie ne soit pas annotée comme une biographie moderne ! Cela a scientifiquement du sens, cependant Nolhac compense ceci par la virtuosité de son style, virtuosité qui manque parfois à certains travaux plus modernes !
"La Reine Marie-Antoinette" par Pierre de Nolhac, Bibliothèque Historique Mondiale
Passé le premier chapitre intitulé "Le règne", solide chronique historique des événements, toujours écrite dans ce même style flamboyant, le livre devient subitement plus décevant, Nolhac se perdant alors dans des descriptions présentant d'abord la vie de Marie-Antoinette à la Cour (chapitre "La Cour et les fêtes") où il quitte le rôle de chroniqueur historique pour celui de chroniqueur mondain, nous présentant dans les menus détails les fêtes et réceptions de la Cour, puis, toujours dans la même veine, l'entourage de la Reine (chapitre "L'intimité")
et enfin la description à l'époque et actuelle (au moment où Nolhac écrit) du Trianon (chapitre "Trianon"). Cela donne lieu à quelques belles pages empreintes de mélancolie mais aussi à un sentimentalisme un peu trop exacerbé (la visite actuelle du Trianon). De fait certains faits historiques se trouvent de facto survolés voire même peu ou pas traités (très peu de pages sur la Révolution Française) et donc beaucoup d'enjeux historiques ne sont pas ou peu appréhendés, peu, mal ou pas du tout traités. Certes la conclusion du livre est très belle, mais l'ensemble manque énormément de cohérence par rapport à "Marie-Antoinette Dauphine" !
Un livre assez émouvant et touchant sur les années de Dauphine de Marie-Antoinette, qui semble avoir été écrit de l'intérieur-même de Versailles par un témoin de l'époque. Evidemment ce n'est pas le cas mais Nolhac dans son style flamboyant présente bien la situation de Marie-Antoinette, projetée dans la Cour de Versailles et en proie aux événements ! Ecrit comme une chronique historique, le livre dépeint, à l'aide de témoignages parfois oubliés par les auteurs modernes, l'évolution du caractère de Marie-Antoinette, de son ressenti et nous met réellement en prise avec les événements ! L'antagonisme avec Madame du Barry est ici clairement analysé et détaillé, ainsi que tous ses enjeux. Le portrait que nous fait Nolhac de Marie-Antoinette dans ses jeunes années est minutieux et détaillé n'oubliant pas de nous dépeindre les nuances de sa personnalité ! Certains regretteront que cette biographie ne soit pas annotée comme une biographie moderne ! Cela a scientifiquement du sens, cependant Nolhac compense ceci par la virtuosité de son style, virtuosité qui manque parfois à certains travaux plus modernes !
"La Reine Marie-Antoinette" par Pierre de Nolhac, Bibliothèque Historique Mondiale
Passé le premier chapitre intitulé "Le règne", solide chronique historique des événements, toujours écrite dans ce même style flamboyant, le livre devient subitement plus décevant, Nolhac se perdant alors dans des descriptions présentant d'abord la vie de Marie-Antoinette à la Cour (chapitre "La Cour et les fêtes") où il quitte le rôle de chroniqueur historique pour celui de chroniqueur mondain, nous présentant dans les menus détails les fêtes et réceptions de la Cour, puis, toujours dans la même veine, l'entourage de la Reine (chapitre "L'intimité")
et enfin la description à l'époque et actuelle (au moment où Nolhac écrit) du Trianon (chapitre "Trianon"). Cela donne lieu à quelques belles pages empreintes de mélancolie mais aussi à un sentimentalisme un peu trop exacerbé (la visite actuelle du Trianon). De fait certains faits historiques se trouvent de facto survolés voire même peu ou pas traités (très peu de pages sur la Révolution Française) et donc beaucoup d'enjeux historiques ne sont pas ou peu appréhendés, peu, mal ou pas du tout traités. Certes la conclusion du livre est très belle, mais l'ensemble manque énormément de cohérence par rapport à "Marie-Antoinette Dauphine" !
Re: Marie-Antoinette. Les livres de Pierre de Nolhac
Merci pour ce partage de vos impressions .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
"Le Trianon de Marie-Antoinette" par Pierre de Nolhac, 1914
"Le Trianon de Marie-Antoinette" par Pierre de Nolhac, 1914
Une promenade nostalgique et mélancolique dans les jardins du Trianon
L'auteur nous invite en la magie d'un monde disparu. Et pas de magie sans magicienne, qui n'est autre ici que Marie-Antoinette. Laissons parler l'auteur :
Comme on peut le lire, cette magie n'est pas que joyeuse. Elle s'accompagne d'une gravité, celle d'évoluer dans les pas de la Reine, de s'y confronter à ses moments de joie, mais aussi au poids de la fatalité. Car personne ne peut oublier, et Nolhac le décrit très bien, que si c'est dans son enchanté Petit Trianon que Marie-Antoinette connut le ravissement et une sorte de félicité, c'est là aussi que se forgera une partie de son fatum. Ce qui était pour elle le lieu d'une échappée, d'une escapade hors du temps et des pesanteurs, où ne se produisirent que de petites fredaines, deviendra dans l'esprit perverti de certains un lieu de débauche et d'égarement, le berceau des pires bacchanales.
Nolhac commence alors sa narration, celle d'un conteur et celle d'un conte qui décrit les petites et grandes heures du Trianon d'abord sous Louis XV puis sous Louis XVI, toutes les étapes de la construction des bâtiments, du jardin, du théâtre, du hameau...les soirées aussi...il nous fait revivre tel un chroniqueur mondain de l'époque l'anecdotique de certains événements, mais analyse aussi toute la dimension "politique" qui opposa les tenants du jardin à la française et du jardin à l'anglaise.
Le ton est souvent nostalgique, parfois mélancolique. Nolhac sait, comme tous les romantiques, qu'il y a dans le souvenir un peu d'invention, la fabrication d'un rêve, le réel étant inatteignable car disparu.
Et qui ne peut un peu sombrer dans la rêverie quand il lit ce témoignage de François Cognel, cité par Nolhac, qui écrit à propos de Marie-Antoinette :
Ne sommes-nous pas aussi à la lecture de ces mots, en pleine évasion, guettant son apparition !
Et c'est bien en tournant la dernière page de ce livre, que nous sortons de la douceur de cette songerie, laissant à regret cette impossibilité chimérique, puisqu'il nous faut quitter cette perambulation élégiaque.
Une promenade nostalgique et mélancolique dans les jardins du Trianon
L'auteur nous invite en la magie d'un monde disparu. Et pas de magie sans magicienne, qui n'est autre ici que Marie-Antoinette. Laissons parler l'auteur :
« Il est des lieux, élus par l'histoire ou par la légende, qui émeuvent l'imagination des hommes et que fixe en leur coeur un beau souvenir. Les poètes, ainsi que les artistes, en savent la route et les touristes en ont la curiosité. L'intérêt qu'ils excitent tient, le plus souvent, à une mémoire de femme, à un grand amour, à une grande infortune, qui se lient à l'image du paysage ou de la demeure. Parmi les jolis coins de France qui ne s'oublient pas, Trianon est revêtu de ce prestige. Son double château et les jardins qui l'entourent ne justifieraient pas sa renommée dans l'univers, s'il ne comptait, parmi les figures de son passé, la plus célèbre de nos reines et la plus malheureuse. Le nom de Trianon s'associe à jamais à celui de Marie-Antoinette et à son tragique destin. » a écrit:
Comme on peut le lire, cette magie n'est pas que joyeuse. Elle s'accompagne d'une gravité, celle d'évoluer dans les pas de la Reine, de s'y confronter à ses moments de joie, mais aussi au poids de la fatalité. Car personne ne peut oublier, et Nolhac le décrit très bien, que si c'est dans son enchanté Petit Trianon que Marie-Antoinette connut le ravissement et une sorte de félicité, c'est là aussi que se forgera une partie de son fatum. Ce qui était pour elle le lieu d'une échappée, d'une escapade hors du temps et des pesanteurs, où ne se produisirent que de petites fredaines, deviendra dans l'esprit perverti de certains un lieu de débauche et d'égarement, le berceau des pires bacchanales.
Nolhac commence alors sa narration, celle d'un conteur et celle d'un conte qui décrit les petites et grandes heures du Trianon d'abord sous Louis XV puis sous Louis XVI, toutes les étapes de la construction des bâtiments, du jardin, du théâtre, du hameau...les soirées aussi...il nous fait revivre tel un chroniqueur mondain de l'époque l'anecdotique de certains événements, mais analyse aussi toute la dimension "politique" qui opposa les tenants du jardin à la française et du jardin à l'anglaise.
Le ton est souvent nostalgique, parfois mélancolique. Nolhac sait, comme tous les romantiques, qu'il y a dans le souvenir un peu d'invention, la fabrication d'un rêve, le réel étant inatteignable car disparu.
Et qui ne peut un peu sombrer dans la rêverie quand il lit ce témoignage de François Cognel, cité par Nolhac, qui écrit à propos de Marie-Antoinette :
« Elle portait une simple robe de linon, un fichu et une coiffe de dentelle ; sous ces habits modestes, elle paraissait peut-être encore plus majestueuse que dans le grand costume où nous l'avions vue à Versailles. Sa manière de marcher est toute particulière : on ne distingue point ses pas ; elle glisse avec une incomparable grâce ; elle relève bien plus fièrement la tête, quand, ainsi que nous la voyions là, elle se croit seule. Notre Reine passa tout près du lieu où nous étions, et nous eûmes tous trois comme un désir de fléchir le genou au moment où elle passait, nous sentant partagés entre l'espérance d'être aperçus et la crainte d'être surpris.» a écrit:
Ne sommes-nous pas aussi à la lecture de ces mots, en pleine évasion, guettant son apparition !
Et c'est bien en tournant la dernière page de ce livre, que nous sortons de la douceur de cette songerie, laissant à regret cette impossibilité chimérique, puisqu'il nous faut quitter cette perambulation élégiaque.
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