Petite chronique Toulousaine.....

De toute façon, madame du Barry n'a semble jamais mis les pieds à Toulouse. Il est toutefois très intéressant de découvrir le cadre de vie de son époux qui s'enrichit grandement pour les raisons que nous connaissons.

C'est comme le coin où j'ai passé ma jeunesse dans le Gers : il y a un village qui appartenait à monsieur de Montespan. Une copine de lycée était très fière de savoir que ses grands-parents vivaient dans les anciennes cuisines du château de madame de Montespan. Je n'ai pas voulu la contrarier alors je lui ai simplement expliqué que cette favorite fut célèbre pour ses messes noires (auxquelles je ne crois pas, mais bon ). Cela avait jeté un froid à son enthousiasme.

Reinette a écrit: J'ignorais que ce lycée fut l'ancien hôtel particulier de la famille Du Barry.

C'est mentionné dans le sujet de la famille du Barry .

Je suis d'accord avec Majesté : si d'inquiétants fantômes hantent les lieux, c'est sans celui de l'aimable et inoffensive Jeanne qui doit plutôt toujours folâtrer à Luciennes .

 J'ai   détesté  ce Lycée, où j'ai été très malheureuse;
Et, j'ignore si Jeanne Du Barry y a vécu si peu que ce soit;
La déco "gothique" doit dater des années 1884 où l'endroit est devenu un Lycée, après avoir été simplement une pension, signe que Jules Ferry répandait son programme; peu après les religieuses en furent chassées; j'ignore comment cela s'est passé auparavant;

L-A a écrit:La déco "gothique"

Qui a dû être supprimée depuis, je parle des années 1962 -68;

Louise-Adélaïde a écrit:

L-A a écrit:La déco "gothique"

L.A. ? boudoi16 ... à part Los Angeles ...

Mme de Sabran a écrit:Los Angeles ...

Merci pour cette nouvelle chronique ; et d’autant plus lorsque je lis que ce sujet vous rappelle de si pénibles souvenirs ! :!,,,!!!:

Votre commentaire est-il humoristique ?
En tous cas, ce passage dans une école peu "pédagogique" à mon avis, m'a été très utile par la suite, dans mon métier d'enseignante......J'ai mieux compris certains élèves et leurs difficultés; rassurez vous, ce sont des souvenirs d'enfants....

Louise-Adélaïde a écrit:   Votre commentaire est-il humoristique ?

C'est mal connaître notre ami qu'imaginer cela
Il voulait seulement te remercier de nous transmettre ces anecdotes d'autant plus que l'on préférerait ne pas ressortir des souvenirs qui ne sont pas bons.
Ce n'est que de la reconnaissance...unanime

Bien à vous.

Merci, Majesté et La nuit, la neige......
C'est gentil et délicat comme tout, j'apprécie......
Mais bon, le collège lorsqu'on arrive du primaire, c'est toujours un "choc", hein ? j'étais petite et ma foi, on croit encore aux sorcières, aux "méchantes fées"........

Avec les autres, nous étions plusieurs à nous recroqueviller de crainte ! quelle époque......

Du coup, il faut que je clarifie, j'y pense depuis tout à l'heure, ces "histoires" qui circulaient......Je le ferai un jour, en furetant ici et là; il doit y avoir des "traces" quelque part;

Lorsque j'aurai de nouveau un peu plus de temps, nous parlerons de la Baronne de Crussol peinte par Vigée -Lebrun, et d'autres "mystères" mystérieux......


A suivre.......

A Figeac où j'ai vécu après mon départ de Toulouse, mon appartement donnait directement sur l'ancien hôtel de Crussol. En bien mauvais état, il faut le dire. àè-è\':
Je pensais donc régulièrement à ce charmant portrait.

Je ne ratais jamais non plus l'occasion de le voir quand je me rendais aux Augustins. Un Vigée-Lebrun à Toulouse !!! :n,,;::::!!!:

Ah ? tiens c'est intéressant comme tout ! oui, UN Vigée-Lebrun à Toulouse.......On n'est pas bien riche ! je n'en dis rien de plus......

En parlant des Augustins et sans vouloir désorganiser le programme que vous nous avez prévu, savez-vous si nous pouvons toujours y voir une oeuvre sculptée représentant Louis XVI ? Il s'agissait d'une commande du Parlement, en remerciement de l'avoir rétabli en 1774.
Je vous demande cela car je l'avais vu à ma première visite du musée (1999 ou 2000 environ) et je ne l'ai jamais revue par la suite.

Majesté a écrit:
Il voulait seulement te remercier de nous transmettre ces anecdotes d'autant plus que l'on préférerait ne pas ressortir des souvenirs qui ne sont pas bons.
Ce n'est que de la reconnaissance...unanime

Absolument...

Louise-Adélaïde a écrit:

Lorsque j'aurai de nouveau un peu plus de temps, nous parlerons de la Baronne de Crussol peinte par Vigée -Lebrun,

... magnifique portrait très stendhalien ( : )

Louise-Adélaïde a écrit:Lorsque j'aurai de nouveau un peu plus de temps, nous parlerons de la Baronne de Crussol peinte par Vigée -Lebrun, et d'autres "mystères" mystérieux......

Ah mais ce n'est pas n'importe quel portrait... :
J'avoue m'en être inspiré pour faire l'image d'accueil que je crois être la préférée d'Eléonore  

Bien à vous.

... dans la loge de l'Opéra ! Tu penses si je l'ai tout de suite reconnu !!! :n,,;::::!!!:

Majesté a écrit:

J'avoue m'en être inspiré pour faire l'image d'accueil que je crois être la préférée d'Eléonore  

Bien à vous.

Et pas seulement d' Eléonore ...

Quelles histoires !
Merci Louise-Adélaïde, c'est très intéressant. Vos anecdotes personnelles sur le collège sont terribles et j'en ai oublié mon intérêt premier sur la demeure du Monsieur du Barry. D'ailleurs est-ce indiqué quelque part qui fit construire l'hôtel particulier ? une plaque à l'extérieur ? Vous ajoutez le portrait de Madame du Barry par Drouais parce qu'il est visible là-bas ?

Olivier, téléporté

Dimanche ! je reprends ma petite chronique.....
Merci de votre intérêt...

@ Olivier, maintenant que l'hôtel Du Barry a été restauré, je pense qu'il y a au moins une plaque apposée sur son portail ? je l'ignore, j'avoue; Quant à savoir si la famille Du Barry y a vécu, je l'ignore aussi; on doit pouvoir l'apprendre en furetant dans les archives, et les biographies, il faudra que je m'y penche......

@ Reinette, à ma connaissance nulle effigie de Louis XVI à Toulouse, je dis bien à ma connaissance.....Il y a plusieurs années que je n'ai plus visité, exploré, etc; bien des choses ont du changer, et peut-être ( peut-être) cet été aurai-je un peu de liberté ? je viendrai en ce cas rafraîchir cette petite chronique.......

Je ne m'attarderai pas plus sur le charmant visage de Mme de Crussol que vous connaissez bien, sinon pour citer ( approximativement ) son peintre, je n'ai pas retrouvé la citation exacte; E.L. Vigée Lebrun était fine et charmante, elle peignait à ravir ( en flattant un peu ses modèles, avouons-le) ainsi elle a dit du visage éthéré de la baronne de Crussol que "lorsqu'un visage était dénué de caractère et de pittoresque, elle se débrouillait pour lui donner en le peignant une apparence légère, fine, suave...qui dissimulait son peu de beauté foncière" ; je transforme un peu mais c'est bien ce sens; il nous reste donc en fronçant le nez à "décoder" le visage de la baronne = un peu rond, yeux pâles, nez fin, ce qui reviendrait à un visage un peu fade, voire "niais" ou sans caractère; mieux vaut rêver devant le portrait !

Cependant, comme nous nous désolions avec Reinette = UN SEUL Vigée Lebrun à Toulouse, j'ai appris que NON = il en existe un second Le portrait de la Comtesse Kageneck à la Fondation Bemberg à l'Hôtel d'Assézat






En 1994, Georges Bemberg, riche argentin amateur d'art, prête pour 99 ans à la municipalité la remarquable collection qu'il a réunie (1100 œuvres réparties entre tableaux, sculptures et objets d'art) afin de la rendre accessible au public. Ce sont ainsi trois quarts de la collection qui sont visibles dans les salles de l'Hôtel d'Assézat, des travaux d'agrandissements étant prévus. Parmi les objets exposés, la peinture et le dessin occupent une place privilégiée, avec par exemple un ensemble unique de plus de trente toiles de Pierre Bonnard et des œuvres de grands peintres des différentes écoles européennes de peinture, du xve siècle au XXe.
La peinture du xviiie siècle, tout d'abord, est illustrée par des peintures de Canaletto, Francesco Guardi, Giovanni Paolo Pannini, Pietro Longhi (Le charlatan), Rosalba Carriera, Giambattista Tiepolo (Le Triomphe d'Hercule), Francois Boucher, Nicolas Lancret, Elisabeth Vigée-Lebrun et Hubert Robert.
Les XVe et XVIe siècles flamands, italiens et français sont bien représentés, notamment à travers des portraits exposés dans la galerie des portraits du musée, sans pour autant omettre les autres genres de peinture. On retrouve donc pour la Renaissance des tableaux de Lucas Cranach, de Gérard David, Adrien Ysenbrandt, de l'atelier de Rogier Van der Weyden, de Joachim Patinir, Pieter Bruegel le Jeune (Scène d'auberge), Frans Pourbus l'Ancien, Jean Clouet, François Clouet et pour l'Italie de Titien (Alphonse d'Este), Paris Bordone, Jacopo Bassano (Montée au Calvaire), de Véronèse (Le Fauconnier) et du Tintoret.
Le xviie siècle est surtout flamand et hollandais avec des tableaux de maîtres tels que Pieter de Hooch, Antoon Van Dyck (Portrait de Lady Dorothy Dacre, Jan Van Goyen et Nicolas Maes. Mais on retrouve néanmoins des œuvres des italiens Giovanni Battista Carlone (Saint Sébastien) et Evaristo Baschenis (Nature morte) et depuis, l'automne 2014, du caravagiste toulousain Nicolas Tournier (La paysanne au Panier de fruits).
Le xixe siècle français - la période impressionniste et post-impressionniste - est l'un des points forts de la fondation tant par le nombre d'œuvres réunies que par leur qualité et leur cohérence : on y retrouve des peintures d'Eugène Boudin, Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Berthe Morisot, Camille Pissarro, Gustave Caillebotte, Henri Fantin-Latour, Henri de Toulouse-Lautrec (Rolande), Edgar Degas, Edouard Vuillard, Odilon Redon, Paul Sérusier (Bois d'Amour), Paul Gauguin (Portrait de jeune Paysan), Louis Valtat, Paul Cézanne, Paul Signac, Henri-Edmond Cross (Canal à Venise et La chaîne des Maures), Maximilien Luce. Une salle est dédiée à Pierre Bonnard et sa trentaine de toiles. Le xxe siècle conclut la visite avec différents artistes représentatifs des tendances de l'art moderne en France durant les premières décennies du siècle : Georges Rouault, André Derain, Henri Matisse, Raoul Dufy, Albert Marquet, Maurice de Vlaminck, Charles Camoin, Kees van Dongen, Pablo Picasso, Georges Braque (Vue à travers une fenêtre, œuvre de sa période fauve), Othon Friesz, Amedeo Modigliani et Maurice Utrillo.

Je vous donne rendez-vous plus tard, vers les beaux jours pour poursuivre cette petite ballade, j'aurai plus de temps ( et surtout pour des photos ! ) et je serai plus précise que je peux l'être aujourd'hui;

Oh oui l'hôtel d'Assézat ! Comment ai-je pu oublier ! boudoi30

Louise-Adélaïde a écrit:Je vous donne rendez-vous plus tard, vers les beaux jours pour poursuivre cette petite ballade, j'aurai plus de temps ( et surtout pour des photos ! ) et je serai plus précise que je peux l'être aujourd'hui;

Nous vous suivrons avec beaucoup de plaisir ! :n,,;::::!!!:

Je n'ai vu que la cour de ce bel hôtel d'Assézat . J'étais au pas de course ...

Louise-Adélaïde a écrit:

@ Reinette, à ma connaissance nulle effigie de Louis XVI à Toulouse, je dis bien à ma connaissance.....Il y a plusieurs années que je n'ai plus visité, exploré, etc; bien des choses ont du changer, et peut-être ( peut-être) cet été aurai-je un peu de liberté ? je viendrai en ce cas rafraîchir cette petite chronique.......

Si si elle existe bien, je l'ai vue de mes yeux. Mais qu'une fois...