Petite chronique Toulousaine.....

Bon, je me le note dans un coin de ma pauvre tête = chercher Louis XVI ! je vous dirai vers cet été.......

Mme de Sabran a écrit:Nous vous suivrons

....merci il fera beau, j'espère et je photographierai tout ce qu'il y a d'intéressant, je n'ai fait que de mémoire, là.....

Louise-Adélaïde a écrit:   Bon, je me le note dans un coin de ma pauvre tête = chercher Louis XVI ! je vous dirai vers cet été.......

Rien ne presse ! :

Ah si, il y a un portrait de Louis XVI exposé, c'est certain, dans une vitrine située dans le petit passage permettant de traverser l'église Saint-Jérôme en plein coeur du centre-ville.

Merci pour cette nouvelle promenade guidée.

La collection Georges Bemberg, réunie dans l'Hôtel d’Assézat, semble être remarquable, en effet !

Par curiosité, je suis allé chercher sur le net le site de ce musée.
Il propose notamment une visite virtuelle, ici : http://www.fondation-bemberg.fr/fr/visite/index.asp

La nuit la neige a écrit:Merci pour cette nouvelle promenade guidée.

Avec plaisir ! il me tarde d'être aux beaux jours, ce sera beaucoup plus personnel et précis; mais là je n'ai pas "le temps" et "le temps" - nous nous comprenons ? - est franchement maussade ! quelques rayons de soleil, parfois mais froid, vent, pluie; la végétation est très en retard je trouve; enfin......

Reinette a écrit:Ah si, il y a un portrait de Louis XVI exposé,

Bon, je me le note aussi ! chercher DEUX Louis XVI........

Dans le château de Brax, tout près de Toulouse, habitait une cousine de Mme de Polignac côté Polastron .

Ouah ! on a failli habiter à Brax !
Bon, ma chère Eléonore, je me le note aussi .......Chercher cousine ( côté Polastron) Polignac à Brax .......Zioup ! hop ! pouf ! et de deux......
Tiens je vais ( ce serait une bonne idée ça) lancer un "appel" ......

"Du côté de Toulouse" que voulez-vous SAVOIR ???????

Louise-Adélaïde a écrit: ...Chercher cousine ( côté Polastron) Polignac à Brax ....

Non, non, pas Polignac !
...  Suzanne née de Polastron épouse d'Hérisson d'Hirisson .  

  Oui, oui, chère Eléonore, j'avais bien compris, pas de souci = mon "chercher   cousine Polignac "    signifiait cousine DE Polignac ( Mme); du côté Polastron; c'était une abréviation; ici ils disent   " cousine    à Polignac  "  et ils ajoutent  " Boudiou "  

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Le château de Brax figure dans notre sujet La famille de Polastron !
Je n'ai pu en voir que l'extérieur, derrière de hauts murs . C'est à dire pas grand chose !

Il est classé Monument Historique depuis 1948; il a servi de lieu de rencontre pour un célèbre réseau de résistance, et est actuellement un centre d'éducation pour personnes déficientes de l'ouïe et de la parole au nombre de 90; voilà sans chercher; je l'ai vu longuement il y a fort longtemps, lorsque nous cherchions un terrain à bâtir, effectivement derrière de hauts murs; mais en arrivant par le train, on tourne légèrement et on peut mieux le voir; c'est une splendeur;

Je crois que je vais avoir beaucoup plus de travail que prévu, car j'avais des vues ( et des "histoires" ) sur la Forêt de Bouconne toute proche et qui l'atteignait autrefois......Un décor splendide ! certains coins de la forêt semblent émerger tout droit du 16 ème siècle et servir de refuge aux loups et autres êtres hostiles et sombres......Le château lui, semble sortir d'un conte de Perrault.....

Cette chronique est décidemment passionnante et elle touche à l'Histoire de tous temps

Bien à vous.

Louise-Adélaïde a écrit:Il est classé Monument Historique depuis 1948; il a servi de lieu de rencontre pour un célèbre réseau de résistance, et est actuellement un centre d'éducation pour personnes déficientes de l'ouïe et de la parole au nombre de 90; voilà sans chercher; je l'ai vu longuement il y a fort longtemps, lorsque nous cherchions un terrain à bâtir, effectivement derrière de hauts murs; mais en arrivant par le train, on tourne légèrement et on peut mieux le voir; c'est une splendeur;
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Extrait du bouturage du sujet La famille de Polastron  :

Mme de Sabran a écrit:

Je vous emmène à présent non loin de Toulouse , au château de Brax plus précisément .  

Brax entra dans la famille de Polastron par l'entremise de Henri IV  ( en quelque sorte ) , et y resta jusqu'à la Révolution .



En 1551 très précisément, Marie Ducos, propriétaire de Brax " démembre " les terres de Brax pour le compte de la famille de Monfort(questions d'héritage, probablement ? …) et quelques années après, vend son château à  Françoise de Seysses, suivant acte enregistré au Parlement de Toulouse le 18 Juin 1581 (Archives Départementales).

Ces puissantes Dames Ducos et de Seysses avaient une nièce, Jeanne ou Anne, suivant les sources,  une beauté éblouissante. Cette héritière n'avait pas laissé indifférent l'écuyer en chef du Roi Henri IV, dont les séjours en notre Château ( c'est Georges Bastien, Ancien Maire de Brax qui raconte ) sont authentifiés par une correspondance secrètement gardée par la famille de la veuve de Gabriel d'Hérisson et qui n'a jamais été publiée (à nous révélée par un article de la revue l'AUTA de 1924).

Trois ans après l'assassinat du bon Roi Henri, le preux  Jean de Polastron, sans vraie patrie et un peu abandonné par la régente Marie de Médicis, se souvint de la belle braxéenne, la retrouva, puis l'épousa.

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C'était en 1613.

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BRAX aujourd'hui :




Reinette :

Joli !  
J'ai habité tout près des années mais je n'en avais jamais entendu parler.

Moi :

J'ai bien pensé que tu le connaissais peut-être .    
Nous y sommes passés  Jean-Stanislas et moi, tu t'en doutes .  Nous ne l'avons vu que par-dessus les hauts murs . Petite frustration .

C'est aujourd'hui un centre d'accueil pour enfants handicapés .   Il fut acheté en 1967 par l'Association des enfants invalides qui l'a aménagé en « Centre de rééducation de l'ouie et de la parole ».
On y éduque environ 90 sourds-muets ou malentendants .

( Merci WIKI )

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Un château de conte de Perrault......

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Besoin de monter votre ménage, chère Louise-Adélaïde ?

Toulouse ou Montpellier, Epoque XVIIIème siècle - Plat rectangulaire à pans coupés en faïence à décor en camaïeu bleu d'une Déploration dans un paysage en médaillon, le tout sous un dais architecturé et animé d'anges, frise stylisée sur la bordure

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Euh, la vaisselle est plus modeste chez moi ! ( et plus gaie, si je puis me permettre = "une déploration" voilà de quoi couper l'appétit !!! ) mes assiettes ont cependant des fleurs.......des myosotis.......

Louise-Adélaïde a écrit: "une déploration" voilà de quoi couper l'appétit !!!

Ah ! c'est ben vrai, ça !!!

 Je reprends ( avec deux mois de retard sur ma promesse) mes petites flâneries dans le Toulouse du XVIIIème.......


Je l'ai déjà dit, mais les monuments et faits remarquables sont plutôt antérieurs; au XVIII, Toulouse est bien loin de Paris et la vie y est paisible......De belles demeures et propriétés, oui, dont l'économie est surtout fondée sur une agriculture héritée du passé et le commerce sur le trafic du canal du Midi; les nobles y sont de modestes propriétaires terriens et quelques puissants personnages de passage ou qui y possèdent au soleil une folie ou un joli château, ou un hôtel particulier......De plus, la gestion de la ville demeure pratiquement autonome et aux mains des CAPITOULS dont la création remonte à Raymond V de Toulouse qui épouse Constance la soeur du Roi de France Louis VII; jusqu'à la Révolution ce sont les Capitouls qui forment l'essentiel du pouvoir;

Divers courant artistiques, religieux, ou architecturaux ont parcouru la cité durant le xviiie siècle.

Louis de Mondran est l’instigateur d’un nouvel urbanisme, vraisemblablement inspiré par son séjour dans la capitale. Les principales réalisations de cette époque sont le Grand Rond,

le Cours Dillon,


et la façade du Capitole.  

En 1770, le cardinal Étienne-Charles de Loménie de Brienne pose la première pierre du canal qui portera son nom. Terminé six ans plus tard, le canal finit de relier la Méditerranée à l’Atlantique,

le canal du Midi  


au canal latéral à la Garonne.


Le point de jonction est connu sous le nom des Ponts-Jumeaux;

La Révolution modifie le rôle de la ville, ainsi que sa structure politique et sociale.

La ville a tout d’abord été spectatrice des mouvements parisiens. L’annonce des manifestations du 14 juillet 1789 a un retentissement relatif, ponctué par quelques pillages. 5 mois plus tard, lorsque l’Ancien régime est aboli, il en est tout autrement. Les parlementaires et les capitouls luttent pour conserver leurs privilèges, ils manifestent le 25 septembre, et ne sont guère soutenus par une population qui ne reconnaît plus ses protecteurs passés.

L’emprise régionale de Toulouse, jadis assurée par son parlement, est maintenant réduite aux dimensions d’un département, la Haute-Garonne. Le clergé doit se plier à la Constitution civile imposée par l’Assemblée constituante, laquelle nomme un nouvel archevêque toulousain. Une partie de la population est hostile à ces réformes qui lèsent ses anciens privilèges.

Les prérogatives des capitouls sont abolies le 14 décembre 1789. Joseph de Rigaud est le premier maire, il est élu le 28 février 1790.

En 1793, pendant la Commune, Toulouse refuse de s’allier à la Provence et à l’Aquitaine pour monter sur Paris. Ensuite, les perspectives de la guerre contre l’Autriche et celles des résistances intérieures entraînent la Terreur, qui élimine à Toulouse une partie des réfractaires à la Révolution.

Louise-Adélaïde a écrit:

le Cours Dillon,

... d'après la famille Dillon que nous connaissons bien ?

Arthur Richard Dillon fut archevêque de Toulouse .

Je serais bien surprise chère Eléonore, si tel n'était pas le cas...... mais je l'ignore dans le détail
C'est une très belle promenade que j'ai souvent faite enfant, et hélas, durant un certain temps ce Cours fut défiguré en servant de .....parking !
Il longe les berges de la Garonne appelées à cet endroit "prairies des filtres" puisque on y trouve les ?? engins ?? qui rendaient l'eau potable; il surplombe donc l'endroit où s'installent les artificiers Ruggieri pour le traditionnel feu d'artifice du 14 Juillet, narguant ainsi par delà son ouvrage le malheureux ecclésiastique.....
Il est dominé à son entrée nord-ouest par le château d'eau cette construction cylindrique dont la photo montre si elle est gracieuse; aujourd'hui on y organise des expositions de photos ( à chuchoter à Tiburce )
Le cours Dillon se situe à peu de distance des Octrois qui fermaient la ville alors à l'intérieur de remparts, dont le nom demeure dans certains noms de rue ( rue du Rempart Saint Etienne) ; ces Octrois une fois ouverts laissaient passer les maraîchers et les paysans approvisionnant Toulouse;

A mon avis le patrimoine architectural de Toulouse, notamment celui qui y concrétise ses anciennes dimensions est très négligé; voire oublié et c'est bien dommage car beaucoup de monuments pourraient être mis en valeur;

Merci pour cette suite de votre visite illustrée...

Je connais un peu Toulouse, mais très peu le Canal du Midi, à peine entraperçu à quelques rares occasions.

Oui! Merci pour cette promenade, ma chère Louise-Adélaïde.
C'est une réminiscence de vacances d'enfance


Bien à vous.

Merci à tous les deux ! mais la promenade ( reportée pour cause de canicule, n'est pas terminée......Je vous avais promis des "mystères" historiques qui ont défrayé la chronique......Ils arrivent !!!! :!,,,!!!:

...........par contre, pas trace d'un buste de Louis XVI à l'horizon........J'attends le retour de Reinette pour lui en parler.... àè-è\':