Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
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Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
IL N'Y A QUE LE PREMIER PAS QUI COÛTE
Origine :Marie du Deffand a marqué le siècle des lumières par sa vivacité d'esprit, l'éclat de son salon et la richesse de sa correspondance.
Séparée assez rapidement de son mai, son libertinage la relègue d'abord à l'écart de la bonne société parisenne
mais son amitié passionnée avec Jean-François Hénault - président au parlement de Paris -, lui permet de se forger
une réputation.
Cette aristocrate bourguignone fréquente à Sceaux, chez la duchesse du Maine, les philosophes tels
Voltaire ou Montesquieu, avant d'ouvrir son propre salon au début des années 1750.
Madame du Deffand entretient en outre une correspondance assidue avec ses admirateurs.
Elle aurait ainsi rapporté à D'Alembert une anecdote qui avait eu lieu à Sceaux.
Au cardinal de POLIGNAC, qui s'émouvait du martyr de Saint-Denis ayant parcouru deux lieues avec sa tête tranchée entre les mains, elle avait répondu avec humour :
- " Oh, Monseigneur, il n'y a que le premier pas qui coûte."
Origine :Marie du Deffand a marqué le siècle des lumières par sa vivacité d'esprit, l'éclat de son salon et la richesse de sa correspondance.
Séparée assez rapidement de son mai, son libertinage la relègue d'abord à l'écart de la bonne société parisenne
mais son amitié passionnée avec Jean-François Hénault - président au parlement de Paris -, lui permet de se forger
une réputation.
Cette aristocrate bourguignone fréquente à Sceaux, chez la duchesse du Maine, les philosophes tels
Voltaire ou Montesquieu, avant d'ouvrir son propre salon au début des années 1750.
Madame du Deffand entretient en outre une correspondance assidue avec ses admirateurs.
Elle aurait ainsi rapporté à D'Alembert une anecdote qui avait eu lieu à Sceaux.
Au cardinal de POLIGNAC, qui s'émouvait du martyr de Saint-Denis ayant parcouru deux lieues avec sa tête tranchée entre les mains, elle avait répondu avec humour :
- " Oh, Monseigneur, il n'y a que le premier pas qui coûte."
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Comtesse Diane- Messages : 7409
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
... surtout la tête sous le bras !!!
Voilà une excellente idée de sujet, ma chère Diane !
Voilà une excellente idée de sujet, ma chère Diane !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54657
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
APRES NOUS LE DELUGE - 1757
Origine : En 1756, après une décennie de paix, les tensions entre la France et ses voisins européens
sont ravivées; le roi de Prusse, Frédéric II, se rapproche de l'angleterre, tandis que l'Autriche de Marie-Thérèse
s'allie à la France de Louis XV.
C'est le début de la guerre de Sept Ans.
En 1757, Frédéric II marche à la rencontre de l'armée française qui s'approche de Leipzig.
Le 5 novembre, à Rossbach, les troupes prussiennes parviennent à prendre par surprise les Français
qui sont défaits en moins de deux heures.
Humilié par ce cuisant revers Louis XV aurait confié son désarroi à Mme de Pompadour.
Celle-ci après avoir été la maîtresse du roi est en effet devenue sa plus fidèle amie et conseillère politique.
C'est elle qui lui aurait ainsi recommandé de ne pas se soucier outre mesure de cette débâcle,
son "après nous le déluge" suggérant de laisser aux alliés ou aux successeurs de Louis XV
le soin d'en assumer les répercussions.
Origine : En 1756, après une décennie de paix, les tensions entre la France et ses voisins européens
sont ravivées; le roi de Prusse, Frédéric II, se rapproche de l'angleterre, tandis que l'Autriche de Marie-Thérèse
s'allie à la France de Louis XV.
C'est le début de la guerre de Sept Ans.
En 1757, Frédéric II marche à la rencontre de l'armée française qui s'approche de Leipzig.
Le 5 novembre, à Rossbach, les troupes prussiennes parviennent à prendre par surprise les Français
qui sont défaits en moins de deux heures.
Humilié par ce cuisant revers Louis XV aurait confié son désarroi à Mme de Pompadour.
Celle-ci après avoir été la maîtresse du roi est en effet devenue sa plus fidèle amie et conseillère politique.
C'est elle qui lui aurait ainsi recommandé de ne pas se soucier outre mesure de cette débâcle,
son "après nous le déluge" suggérant de laisser aux alliés ou aux successeurs de Louis XV
le soin d'en assumer les répercussions.
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Comtesse Diane- Messages : 7409
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
;
Cet Après nous le déluge de Louis XV ( mais l'a-t-il vraiment dit ? ) est presque aussi mal perçu dans le public que le Qu'ils mangent de la brioche prétendument attribué à Marie-Antoinette . boudoi32
Cet Après nous le déluge de Louis XV ( mais l'a-t-il vraiment dit ? ) est presque aussi mal perçu dans le public que le Qu'ils mangent de la brioche prétendument attribué à Marie-Antoinette . boudoi32
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Mme de Sabran- Messages : 54657
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
Je ne la savais pas; mais pour la brioche oui; j'avais d'ailleurs repris l'explication dans le sujet : Qu'on leur donne de la brioche.
J'ai trouvé également l'analyse de " S'ils n'ont pas de pain qu'ils mangent de la brioche "
lue dans "1OO expressions tirées de l'Histoire " - Mélanie METTRA - Figaro littéraire -
Définition : La tirade est utilisée pour illustrer une forme particulière d'ironie condescendante, méprisante et hautaine.
Origine : Les hivers rigoureux et les étés pluvieux qui précèdent la révolution française
ont gravement touché toutes les récoltes. La famine sévit et la rareté des céréales entraîne une hausse du prix du pain.
La situation a précipité les évènements de Juillet 1789. Mais à l'automne, alors que l'assemblée constituante a aboli les privilèges et adopté la Déclaration des droits de l'homme, la population parisienne qui craint une nouvelle famine se rend à Versailles où elle clame son mécontentement.
Marie-Antoinette, de son balcon, aurait ironisé :
" S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche."
Le lendemain, la famille royale est contrainte de gagner la capitale. Elle ne reviendra jamais à Versailles.
Marie-Antoinette n'est probablement pas à l'origine des propos qu'on lui prête.
La formule apparaît en effet dès 1782 dans les Confessions de JJ ROUSSEAU.
Faisant le récit de sa tentation de déguster du vin d'Arbois et de la nécessité de l'accompagner d'un grignotage Rousseau explique que, ne pouvant se présenter en gentilhomme qu'il est chez un boulanger, il se rend chez un pâtissier pour y acheter de la brioche.
Ainsi vous connaissez ma source par la même occasion !
J'ai trouvé également l'analyse de " S'ils n'ont pas de pain qu'ils mangent de la brioche "
lue dans "1OO expressions tirées de l'Histoire " - Mélanie METTRA - Figaro littéraire -
Définition : La tirade est utilisée pour illustrer une forme particulière d'ironie condescendante, méprisante et hautaine.
Origine : Les hivers rigoureux et les étés pluvieux qui précèdent la révolution française
ont gravement touché toutes les récoltes. La famine sévit et la rareté des céréales entraîne une hausse du prix du pain.
La situation a précipité les évènements de Juillet 1789. Mais à l'automne, alors que l'assemblée constituante a aboli les privilèges et adopté la Déclaration des droits de l'homme, la population parisienne qui craint une nouvelle famine se rend à Versailles où elle clame son mécontentement.
Marie-Antoinette, de son balcon, aurait ironisé :
" S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche."
Le lendemain, la famille royale est contrainte de gagner la capitale. Elle ne reviendra jamais à Versailles.
Marie-Antoinette n'est probablement pas à l'origine des propos qu'on lui prête.
La formule apparaît en effet dès 1782 dans les Confessions de JJ ROUSSEAU.
Faisant le récit de sa tentation de déguster du vin d'Arbois et de la nécessité de l'accompagner d'un grignotage Rousseau explique que, ne pouvant se présenter en gentilhomme qu'il est chez un boulanger, il se rend chez un pâtissier pour y acheter de la brioche.
Ainsi vous connaissez ma source par la même occasion !
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Comtesse Diane- Messages : 7409
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
Louis XVI est à l'origine d'une expression :
"Laisser pisser le mérinos" à savoir laisser aller...
En visite au milieu d'un troupeau de moutons dont Louis XVI venait apprécier la qualité de la laine, il est soudain perturber par l'un d'eux qui urine à ses pieds...Outrés de ce crime de lèse-majesté, les sujets sont offusqués et le Roi avec la bonhommie qu'on lui connaît de répartir "Laissez pisser le mérinos"...
Bien à vous.
"Laisser pisser le mérinos" à savoir laisser aller...
En visite au milieu d'un troupeau de moutons dont Louis XVI venait apprécier la qualité de la laine, il est soudain perturber par l'un d'eux qui urine à ses pieds...Outrés de ce crime de lèse-majesté, les sujets sont offusqués et le Roi avec la bonhommie qu'on lui connaît de répartir "Laissez pisser le mérinos"...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
J'ignorais....Merci, Majesté de rendre à César....
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
...
Je propose à mon tour,
Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie.
de Jean-Pierre Claris de Florian
Je propose à mon tour,
Plaisir d'amour ne dure qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la vie.
de Jean-Pierre Claris de Florian
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54657
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
NOUS NE SORTIRONS QUE PAR LA PUISSANCE DES BAÏONNETTES.
Versailles - 23 Juin 1789
Origine : En 1789, Louis XVI est contraint de réunir les états généraux représentant la noblesse,
le clergé et le tiers-état.
Les caisses de l'état sont au plus bas et de lourdes dissensions au sujet d'un nouvel impôt opposent le roi
aux parlements parisien et provinciaux ainsi qu'au clergé.
Le roi soucieux d'imposer ses décisions et non de les voir mises en délibération décide de diviser
les ordres en chambres séparées.
Le 20 Juin le tiers se réunit dans la salle du jeu de paume où il prête le serment de ne se dissoudre
qu'une fois la constitution rédigée.
Rejoint par le clergé le roi est contraint d'accepter la réunion des trois ordres.
Mais la séance su 23 Juin commence par une humiliation : les députés du tiers se trouvent face aux portes closes
de la salle des Menus Plaisirs où la noblesse et le clergé sont déjà installés.
Durant la séance, le roi ordonne à nouveau la séparation des ordres.
C'est alors que Mirabeau aurait lancé :
- " Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple
et que nous ne sortirons que par la puissance des baïonnettes ".
Bon ... vous le saviez ? : ... qu'importe ... il faut muscler sans relâche vos vieux neurones !
Versailles - 23 Juin 1789
Origine : En 1789, Louis XVI est contraint de réunir les états généraux représentant la noblesse,
le clergé et le tiers-état.
Les caisses de l'état sont au plus bas et de lourdes dissensions au sujet d'un nouvel impôt opposent le roi
aux parlements parisien et provinciaux ainsi qu'au clergé.
Le roi soucieux d'imposer ses décisions et non de les voir mises en délibération décide de diviser
les ordres en chambres séparées.
Le 20 Juin le tiers se réunit dans la salle du jeu de paume où il prête le serment de ne se dissoudre
qu'une fois la constitution rédigée.
Rejoint par le clergé le roi est contraint d'accepter la réunion des trois ordres.
Mais la séance su 23 Juin commence par une humiliation : les députés du tiers se trouvent face aux portes closes
de la salle des Menus Plaisirs où la noblesse et le clergé sont déjà installés.
Durant la séance, le roi ordonne à nouveau la séparation des ordres.
C'est alors que Mirabeau aurait lancé :
- " Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple
et que nous ne sortirons que par la puissance des baïonnettes ".
Bon ... vous le saviez ? : ... qu'importe ... il faut muscler sans relâche vos vieux neurones !
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Comtesse Diane- Messages : 7409
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
Il parait que les mots employés par Mirabeau furent beaucoup plus.....directs .
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
C'est à dire ?!! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 54657
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
Plus lapidaire
"Fausse citation ?
"J'avais une excellente prof d'histoire en seconde (en 1977) qui se demandait comment, dans le tumulte de l'intrusion d'un envoyé du roi aux états généraux, on avait pu noter une citation si longue et précise au milieu de quolibets du genre "rentre chez toi!", "dehors", voire même "à poil!". Il me semble aussi assez invraisemblable qu'une telle phrase ait été prononcée en entier en direct, et a surement été inscrite u compte rendu de séance --si il y en a un ?-- pour donner un tour honorable à la réaction des états généraux. C'est donc pour moi le type de la citation attribuée à postériori, trop parfaite pour être vraie." (26 septembre 2011)"
"Fausse citation ?
"J'avais une excellente prof d'histoire en seconde (en 1977) qui se demandait comment, dans le tumulte de l'intrusion d'un envoyé du roi aux états généraux, on avait pu noter une citation si longue et précise au milieu de quolibets du genre "rentre chez toi!", "dehors", voire même "à poil!". Il me semble aussi assez invraisemblable qu'une telle phrase ait été prononcée en entier en direct, et a surement été inscrite u compte rendu de séance --si il y en a un ?-- pour donner un tour honorable à la réaction des états généraux. C'est donc pour moi le type de la citation attribuée à postériori, trop parfaite pour être vraie." (26 septembre 2011)"
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
CLIOXVIII a écrit:
voire même "à poil !"
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Mme de Sabran- Messages : 54657
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
La réponse du roi : « Eh bien foutre ! Qu'ils restent ! »
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
Celle-là remporte toujours son franc succès ! :n,,;::::!!!:
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Mme de Sabran- Messages : 54657
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
Oui, je l'aime beaucoup ! Et l'emploie assez souvent (en changeant le verbe)... :
La nuit, la neige- Messages : 17785
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
CLIOXVIII a écrit:
La réponse du roi : « Eh bien foutre ! Qu'ils restent ! »
:\\\\\\\\: Vous avez du vocabulaire, dites-moi Clio ! :
Et celle-ci pour vous, du coup, Clio !( plus exactement pour moi boudoi32 ) :n,,;::::!!!:
VOUS ETES DE LA MERDE DANS UN BAS DE SOIE
Origine :
Exilé aux états-unis jusqu'en 1796, Talleyrand est nommé ministre des relations extérieures à son retour.
Son favoritisme envers les américains le contraint à démissionner mais son intelligence politique
qui le prote vers Bonaparte lui permet de récupérer son poste au lendemain du coup d'état du 18 Brumaire.
Les relation entre les deux hommes sont aussi compliquées que leurs caractères respectifs.
Talleyrand, tout en étant à l'origine de l'assassinat du Duc d'Enghien tente de favoriser la paix tandis que Napoléon
profite de sa rouerie diplomatique pour poursuivre ses guerres.
En 1808 l'empereur fait face au soulèvement des espagnols suite à sa tentative de porter son
frère Joseph sur le trône d'Espagne.
A Paris, Talleyrand et Fouché s'entendent sur l'éventuelle succession de l'empereur.
L'apprenant, Napoléon convoque Talleyrand aux tuileries et explose de colère.
Il conclut son discours par un retentissant : " Tenez ! Vous êtes de la merde dans un bas de soie. "
Alors ... selon vous Clio ? Vrai ou faux ?
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7409
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
Oui, eh bien je ne suis pas du tout étonnée par cette étonnante réplique de Napoléon, le gaillard avait parfois la langue aussi cinglante que le caractère acéré.
Trianon- Messages : 3310
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
Chère comtesse, je n'y étais pas..... : mais le général Bertrand si.Donc "vrai"
Talleyrand n'a pas bronché et en sortant,a dit à mi-voix à son voisin le plus proche:
"Quel dommage qu'un si grand homme soit si mal élevé" .
Talleyrand n'a pas bronché et en sortant,a dit à mi-voix à son voisin le plus proche:
"Quel dommage qu'un si grand homme soit si mal élevé" .
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
Oh pour moi cette remarque est plus mémorable que celle de Napoléon. Je vous lisais et je me demandais en quoi cette "merde dans un bas de soie" avait pu devenir une expression retenue. Je la trouve grotesque.CLIOXVIII a écrit:Talleyrand dit à mi-voix à son voisin le plus proche:
"Quel dommage qu'un si grand homme soit si mal élevé" .
J'aime beaucoup ce sujet, c'est assez amusant.
Olivier, qui s'y frotte
Olivier- Messages : 1007
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
ETRE PLUS ROYALISTE QUE LE ROI
Origine : Royaliste, Chateaubriand fait partie des milliers d'émigrés qui quittent la France en 1792.
De retour en 1780 il estprochede l'empereur jusqu'à l'assassinat du duc d'Engien : il se détourne
alors de l'empire et Napoléon l'exile.
Il est de retour sur la scène politique en 1815 lors de la restauration.
Ministre d'Etat, il s'élève en 1816 contre la dissolution de la chambre "introuvable" composée
d'ultra-royalistes cherchant à rétablir un ordre social reposant sur l'influence du clergé et des grands
propriétaires fonciers.
Trop intransigeante à ses yeux le roi a préféré dissoudre cette puissante assemblée.
Chateaubriand, qui fait partie de ces ultra-royalistes, s'insurge alors contre ceux qui les accusent
" d'être plus royaliste que le roi".
Dans son ouvrage De la monarchie selon la charte publié en 1816, il explique de cette formule
a été inventée sous Louis XVI et qu'elle a déjà été utilisée pour tempérer le zèle des défenseurs
de l'ancien régime... avec les conséquences désastreuses aux yeux de Chateaubriand que l'on sait.
Alors ... d'accord ? ... Pas d'accord ?
Origine : Royaliste, Chateaubriand fait partie des milliers d'émigrés qui quittent la France en 1792.
De retour en 1780 il estprochede l'empereur jusqu'à l'assassinat du duc d'Engien : il se détourne
alors de l'empire et Napoléon l'exile.
Il est de retour sur la scène politique en 1815 lors de la restauration.
Ministre d'Etat, il s'élève en 1816 contre la dissolution de la chambre "introuvable" composée
d'ultra-royalistes cherchant à rétablir un ordre social reposant sur l'influence du clergé et des grands
propriétaires fonciers.
Trop intransigeante à ses yeux le roi a préféré dissoudre cette puissante assemblée.
Chateaubriand, qui fait partie de ces ultra-royalistes, s'insurge alors contre ceux qui les accusent
" d'être plus royaliste que le roi".
Dans son ouvrage De la monarchie selon la charte publié en 1816, il explique de cette formule
a été inventée sous Louis XVI et qu'elle a déjà été utilisée pour tempérer le zèle des défenseurs
de l'ancien régime... avec les conséquences désastreuses aux yeux de Chateaubriand que l'on sait.
Alors ... d'accord ? ... Pas d'accord ?
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Comtesse Diane- Messages : 7409
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
Le savais-tu , Éléonore?
Lorsqu’une femme a trouvé l’âme sœur, on parle familièrement de son «Jules» pour désigner son compagnon. Ce fameux «Jules» fait référence à une véritable personne, qui a vécu à l’époque de Marie-Antoinette.
Il ne s’agit néanmoins pas d’un homme, mais de l’une des plus proches amies de la souveraine, Madame de Polignac. Epouse du comte Jules de Polignac, cette dernière était parfois surnommée avec ironie le «Jules de la reine». Ayant l’oreille de la Marie-Antoinette, la courtisane avait obtenu de nombreux avantages pour elle-même et ses proches.
Bien à vous. boudoi32
Lorsqu’une femme a trouvé l’âme sœur, on parle familièrement de son «Jules» pour désigner son compagnon. Ce fameux «Jules» fait référence à une véritable personne, qui a vécu à l’époque de Marie-Antoinette.
Il ne s’agit néanmoins pas d’un homme, mais de l’une des plus proches amies de la souveraine, Madame de Polignac. Epouse du comte Jules de Polignac, cette dernière était parfois surnommée avec ironie le «Jules de la reine». Ayant l’oreille de la Marie-Antoinette, la courtisane avait obtenu de nombreux avantages pour elle-même et ses proches.
Bien à vous. boudoi32
Invité- Invité
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
Bien sûr ! C'est trop drôle !!! Je l'écrivais déjà à la Conciergerie :
l'amitié et la mort de Madame de Polignac - Page 24
( biiiiiiiiiiip !!! ) -l-amitie-et-la-mort-de-madame-de-polignac
15 messages - 2 auteurs
Madame de SABRAN, l'impatience de vous lire va me tenir éveillé toute la nuit. ... pour la Reine et qui, du coup, faisait de Madame de POLIGNAC un monstre, .... On appelle Yolande « le Jules de la reine » (expression qui a fait florès).
Le sujet a disparu . citation impossible .
Je l'avais faite ici aussi, quelque part dans l'un des sujets dévolus à Mme de Polignac et dans le livre .
l'amitié et la mort de Madame de Polignac - Page 24
( biiiiiiiiiiip !!! ) -l-amitie-et-la-mort-de-madame-de-polignac
15 messages - 2 auteurs
Madame de SABRAN, l'impatience de vous lire va me tenir éveillé toute la nuit. ... pour la Reine et qui, du coup, faisait de Madame de POLIGNAC un monstre, .... On appelle Yolande « le Jules de la reine » (expression qui a fait florès).
Le sujet a disparu . citation impossible .
Je l'avais faite ici aussi, quelque part dans l'un des sujets dévolus à Mme de Polignac et dans le livre .
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Mme de Sabran- Messages : 54657
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
Cela vient donc de là ?
Je remarque seulement que l'expression n'est pas devenue "son Axel"... :
Je remarque seulement que l'expression n'est pas devenue "son Axel"... :
Invité- Invité
Re: Ces expressions qui datent du XVIIIe siècle ...
Mme de Sabran a écrit:Vous l'avez donc tous oublié ?
C'est vrai que cela me rappelle quelque chose.
Invité- Invité
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