Ventes aux enchères - Année 2014
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Re: Ventes aux enchères - Année 2014
C'est un portrait de petite taille (16*13cm), c'est pour ça. Un portrait identique a été vendu 16.000 euros chez Bukowskis (Suède) il y a quelques années.
Précision : la vente a lieu le 16 juin à Cheverny !
Précision : la vente a lieu le 16 juin à Cheverny !
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
J A Gabriel a écrit:Vous avez des images de ces copies de Wertmüller?
Tout à fait, mon cher JAG.
Voici tout d'abord, le portrait vendu le 11 janvier 1995 chez Christie's pour la somme de 29.900 $ :
Description :
Sale Information
Sale 8092
Imp Old Master Paintings from the Collection of Alice Tully
11 January 1995
New York, Park Avenue
Lot Description
ADOLF ULRICH WERTMÜLLER (1751-1811)
Portrait of Queen Marie Antoinette, bust length, wearing a brown dress with blue and yellow stripes and a white hat decorated with roses; and Portrait of King Louis XVI of France, bust length, wearing a silver-embroidered brown jacket and the Orders of Saint Louis, the Saint-Esprit and the (Spanish) Golden Fleece.
signed with initials and dated 'A.W./1793.' and 'A:W./1787.' respectively
oil on panel--oval
6 3/8 x 5¼in. (16.2 x 13.3cm.) A Pair (2)
Provenance
(Possibly) The Artist's Studio Sale, J. Dorsey, Philadelphia, May 18, 1812, lot 19 (see note below)Early 19th Century inscriptions on the backs of the frames read 'Tableau venant de Puyche[r?]i ... à Mlle de Plat ... Pauline de ...zel (Ctesse de Bearu)'
with Elliot, Stockholm
with Hugo Hjelman, Stockholm
with Svensk-Eng. Galleriet, Stockholm, by whom sold on Sept. 19, 1935
Lot Notes
Born in Sweden where he acquired the rudiments of painting, Wertmüller travelled to Paris in 1772 where he studied under his cousin, Alexander Roslin and Joseph-Marie Vien. In 1784, he was appointed painter to King Gustavus III of Sweden as well as being admitted into the French Academy. The following year he exhibited his widely-acclaimed portrait of Marie Antoinette and her Children, now in the Nationalmuseum, Stockholm.
Having suffered both financial and artistic difficulties, largely due to the French Revolution, in May 1794, Wertmüller arrived in America to make a fresh start. The following year, saw his portrait of George Washington, now in the Metropolitan Museum of Art, receive mixed reviews including those of his fellow artist Rembrandt Peale who described it as 'a highly finished laborious performance' with 'a German aspect'.
A year after Wertmüller's death, the contents of his studio were sold in Philadelphia on May 18, 1812, the earliest recorded catalogued public sale of works of art in America (see M.Benisovich, The Sale of the Studio of Adolph-Ulrich Wertmüller, The Art Quarterly, Spring 1953, pp. 21-39). Among the 304 lots were his portrait of Washington as well as his masterpiece Danaë, now in the Nationalmuseum, Stockholm, which was the first painting of a nude to be publicly displayed in America. Lot 19 was described as 'King and Queen of France, small ovals from person', which may be the present pictures.
Et voici le portrait vendu le 28 mai 2013 chez Bukowskis (Suède), pour la somme de 147.000 couronnes suédoises :
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
Merci Cosmo!! avec ta pemission, quand j'aurai un peu de temps je les copierai dans le sujet relatif au tableau original! Merci!!
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
Ce qui me frappe:
Dans les deux versions vendues en 1995 et 2013 la reine est beaucoup moins jolie que dans le portrait en vente ce mois à Tours. Dans ce dernier portrait elle a l'air plus jeune, plus fraîche et souriante. A saisir!! Je l'aime beaucoup. Il me semble que Werthemuller faisait ses copies avec l'aide d'un dessein ou d'un prototype, et il ne réussit pas toujours à réaliser un portrait de la même qualité que l'original.
Dans les deux versions vendues en 1995 et 2013 la reine est beaucoup moins jolie que dans le portrait en vente ce mois à Tours. Dans ce dernier portrait elle a l'air plus jeune, plus fraîche et souriante. A saisir!! Je l'aime beaucoup. Il me semble que Werthemuller faisait ses copies avec l'aide d'un dessein ou d'un prototype, et il ne réussit pas toujours à réaliser un portrait de la même qualité que l'original.
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
En vente le 13 juin 2014 chez Binoche et Giquello :
École FRANÇAISE de la fin du XVIIIe siècle
Portrait de la reine Marie-Antoinette «en frileuse» dans les jardins de Versailles, le temple du Belvédère en perspective. Miniature ronde sur ivoire D. 11,5 cm.
Estimation : 2 000 - 2 500 €.
Personnellement, je n'aime pas du tout.
École FRANÇAISE de la fin du XVIIIe siècle
Portrait de la reine Marie-Antoinette «en frileuse» dans les jardins de Versailles, le temple du Belvédère en perspective. Miniature ronde sur ivoire D. 11,5 cm.
Estimation : 2 000 - 2 500 €.
Personnellement, je n'aime pas du tout.
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
Bof, en résumé c'est moche et cher. Franchement, je prends la tienne Majesté sans aucun problème.
Invité- Invité
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
Un meuble versaillais de Jean Boucault répparaît à l’hôtel Drouot
2/6/14 - Découverte - Jean Boucault - Les « sleepers », comme les appellent les anglo-saxons, ces objets « dormant » souvent totalement inédits qui resurgissent en vente sans avoir été identifiés, ne sont pas uniquement des peintures, des dessins ou des sculptures. C’est ainsi que mercredi 21 mai, salle 15 à l’hôtel Drouot, dans une vente courante judiciaire, était proposé un lot de trois sièges estimé quelques centaines d’euros (les enchères ont commencé à 100 euros).
Mais de nombreux spécialistes avaient reconnu parmi eux un fauteuil dû au menuisier parisien Jean Boucault, faisant partie d’un ensemble livré en 1783 pour l’appartement dont le baron de Breteuil (le propriétaire du château du même nom et de la table de Teschen) disposait à Versailles en tant que ministre de la Maison du Roi.
Le tout a donc été adjugé pour un prix conséquent à un marchand, à la grande surprise de l’étude. Le meuble en question - qui porte la marque du château de Versailles - n’avait même pas été présenté aux enchérisseurs et se trouvait entreposé, les pieds en l’air, au fond de la salle.
L’ouvrage de Bill Pallot, « L’art du siège au XVIIIe siècle en France », parle de ces meubles du baron de Breteuil (p. 192), et signale qu’il en existe plusieurs dispersés entre la France et les États-Unis : deux marquises sont conservées au château de Versailles, une bergère se trouve dans une collection particulière française, deux fauteuils appartenaient à la collection de Didier Aaron, le Getty possède une paire de chaises à la reine tandis qu’un canapé à confidence est mentionné en 1885 dans un catalogue.
2/6/14 - Découverte - Jean Boucault - Les « sleepers », comme les appellent les anglo-saxons, ces objets « dormant » souvent totalement inédits qui resurgissent en vente sans avoir été identifiés, ne sont pas uniquement des peintures, des dessins ou des sculptures. C’est ainsi que mercredi 21 mai, salle 15 à l’hôtel Drouot, dans une vente courante judiciaire, était proposé un lot de trois sièges estimé quelques centaines d’euros (les enchères ont commencé à 100 euros).
Mais de nombreux spécialistes avaient reconnu parmi eux un fauteuil dû au menuisier parisien Jean Boucault, faisant partie d’un ensemble livré en 1783 pour l’appartement dont le baron de Breteuil (le propriétaire du château du même nom et de la table de Teschen) disposait à Versailles en tant que ministre de la Maison du Roi.
Le tout a donc été adjugé pour un prix conséquent à un marchand, à la grande surprise de l’étude. Le meuble en question - qui porte la marque du château de Versailles - n’avait même pas été présenté aux enchérisseurs et se trouvait entreposé, les pieds en l’air, au fond de la salle.
L’ouvrage de Bill Pallot, « L’art du siège au XVIIIe siècle en France », parle de ces meubles du baron de Breteuil (p. 192), et signale qu’il en existe plusieurs dispersés entre la France et les États-Unis : deux marquises sont conservées au château de Versailles, une bergère se trouve dans une collection particulière française, deux fauteuils appartenaient à la collection de Didier Aaron, le Getty possède une paire de chaises à la reine tandis qu’un canapé à confidence est mentionné en 1885 dans un catalogue.
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
En vente le 26 juin 2014 chez Sotheby's Paris, un tableau de Hubert Robert (1733 - 1801), "Jeune femme près du Temple de l'amour" :
Provenance
Collection de madame de Polès;
Sa vente, Paris, galerie Georges Petit, 22-24 juin 1927, lot 23;
Collection particulière française;
Vente anonyme, Paris, Hotel Drouot, 8 avril 1981, lot 33;
Acquis à cette vente par l'actuel propriétaire
Exhibited
New York, Wildenstein, Hubert Robert: The pleasure of Ruins, 15 novembre - 6 décembre 1988, p.87, ill. p.47
Literature
G. Isarlo, Hubert Robert in Connaissances des Arts, 15 aout 1953, p.32 cité sous le n°64
Catalogue Note
Ce merveilleux petit tableau est inspiré à Hubert Robert par le temple de l'Amour bâti pour Marie Antoinette au Petit Trianon par Richard Mique en 1778. Le monument se situe sur une île au centre d'un lac artificiel. En 1785, date de notre tableau, Hubert Robert a été engagé comme Dessinateur des Jardins du Roi. Il s'occupait alors de redessiner le parc de Trianon dans un style plus pittoresque et naturel, on imagine qu'il voyait très souvent le temple de l'Amour à cette époque.
Un dessin au fusain reprenant exactement la statue de notre tableau est conservé par le Département des Arts graphiques du Musée du Louvre (n°11533).
Le tableau sera inclus dans le catalogue raisonné de l'oeuvre de l'artiste actuellement en préparation par l'institut Wildenstein.
Estimation : 70.000 / 90.000 EUR.
Provenance
Collection de madame de Polès;
Sa vente, Paris, galerie Georges Petit, 22-24 juin 1927, lot 23;
Collection particulière française;
Vente anonyme, Paris, Hotel Drouot, 8 avril 1981, lot 33;
Acquis à cette vente par l'actuel propriétaire
Exhibited
New York, Wildenstein, Hubert Robert: The pleasure of Ruins, 15 novembre - 6 décembre 1988, p.87, ill. p.47
Literature
G. Isarlo, Hubert Robert in Connaissances des Arts, 15 aout 1953, p.32 cité sous le n°64
Catalogue Note
Ce merveilleux petit tableau est inspiré à Hubert Robert par le temple de l'Amour bâti pour Marie Antoinette au Petit Trianon par Richard Mique en 1778. Le monument se situe sur une île au centre d'un lac artificiel. En 1785, date de notre tableau, Hubert Robert a été engagé comme Dessinateur des Jardins du Roi. Il s'occupait alors de redessiner le parc de Trianon dans un style plus pittoresque et naturel, on imagine qu'il voyait très souvent le temple de l'Amour à cette époque.
Un dessin au fusain reprenant exactement la statue de notre tableau est conservé par le Département des Arts graphiques du Musée du Louvre (n°11533).
Le tableau sera inclus dans le catalogue raisonné de l'oeuvre de l'artiste actuellement en préparation par l'institut Wildenstein.
Estimation : 70.000 / 90.000 EUR.
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
Est-ce que cette 'jeune femme' représente Marie-Antoinette, Cosmo????? On se demande quelle est la signification de la colombe (la paix entre la France et l'Autriche au sujet de l'affaire de l'Escaut, peut-être?). Nous savons très bien que la reine a aimé les chiens toute sa vie. Et pourquoi placer une inconnue dans le jardin de la reine?
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
Pourquoi pas... mais je trouve que le visage de la jeune femme ne ressemble pas à celui de la reine.
J'ai du mal à comprendre la symbolique de ce tableau. La colombe est peut-être une référence à Vénus, mère de l'Amour ?
Voici Vénus sur son char, tiré par des colombes :
Quant au chien, il est symbole de fidélité sans doute? La jeune femme est fidèle en amour, nous dit ce tableau ?
Ceci dit en passant, Fersen a offert moult chiens à Marie-Antoinette !...
J'ai du mal à comprendre la symbolique de ce tableau. La colombe est peut-être une référence à Vénus, mère de l'Amour ?
Voici Vénus sur son char, tiré par des colombes :
Quant au chien, il est symbole de fidélité sans doute? La jeune femme est fidèle en amour, nous dit ce tableau ?
Ceci dit en passant, Fersen a offert moult chiens à Marie-Antoinette !...
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
En vente le 27 juin 2014 chez Mathias - Baron Ribeyre & Associés, Farrando, cette commode provenant de la chambre de Madame Adélaïde au château de Bellevue.
Commode à double ressaut central, marqueté d'une architecture animée de personnages en ivoire et bois précieux, entouré de deux réserves à quartefeuilles dans des encadrements simulant un chaînage, dessinant des losanges dont les centres sont ornés de rosettes de bronze, elle ouvre à cinq tiroirs sur trois rangs, la rangée supérieure est décorée d'une frise de bronze à entrelacs et rosaces, à la base le cul de lampe présente un masque de Mercure, anneaux de tirage mobiles à rosaces, frises d'encadrement à galon d'amatis, montants arrondis à canaux de bronze à asperges, chutes à guirlandes retenues, dessus de marbre-brèche d'Alep. Marque au feu de BELLEVUE N° 118, marbre marqué du même numéro d'inventaire 118. Transition des époques Louis XV et Louis XVI. Haut. : 90 cm - Larg. : 147 cm - Prof. : 65 cm Archives nationales O'3622 mémoire de Joubert ébéniste du roi pour l'année 1770 chambre de Madame Adélaïde : « une commode en bois de violet et rose portique en découpure très richement ornée de quatre pieds six pouces fermant à clef les bronzes bien ciselés et surdorés en ormoulu pour la somme de 3 200 livres ». JOUBERT à été fournisseur du garde-meuble royal de 1761 à 1775.
Estimation : 300.000 euros.
Commode à double ressaut central, marqueté d'une architecture animée de personnages en ivoire et bois précieux, entouré de deux réserves à quartefeuilles dans des encadrements simulant un chaînage, dessinant des losanges dont les centres sont ornés de rosettes de bronze, elle ouvre à cinq tiroirs sur trois rangs, la rangée supérieure est décorée d'une frise de bronze à entrelacs et rosaces, à la base le cul de lampe présente un masque de Mercure, anneaux de tirage mobiles à rosaces, frises d'encadrement à galon d'amatis, montants arrondis à canaux de bronze à asperges, chutes à guirlandes retenues, dessus de marbre-brèche d'Alep. Marque au feu de BELLEVUE N° 118, marbre marqué du même numéro d'inventaire 118. Transition des époques Louis XV et Louis XVI. Haut. : 90 cm - Larg. : 147 cm - Prof. : 65 cm Archives nationales O'3622 mémoire de Joubert ébéniste du roi pour l'année 1770 chambre de Madame Adélaïde : « une commode en bois de violet et rose portique en découpure très richement ornée de quatre pieds six pouces fermant à clef les bronzes bien ciselés et surdorés en ormoulu pour la somme de 3 200 livres ». JOUBERT à été fournisseur du garde-meuble royal de 1761 à 1775.
Estimation : 300.000 euros.
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
Cosmo a écrit:
Quant au chien, il est symbole de fidélité sans doute? La jeune femme est fidèle en amour, nous dit ce tableau ?
Ceci dit en passant, Fersen a offert moult chiens à Marie-Antoinette !...
Notons que le chien porte au col un ruban bleu.... étrange, non? Le cordon bleu pour un chien royal? Il y a un message dans ce tableau, nul doute. Il faut demander qui l'avait commandé et pourquoi...
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
Je ne sais pas si cette information est connue. Le collier du chien est bleu comme la robe de la jeune fille, à ce stade c'est tout ce que l'on peut dire. M'est avis que ce tableau est une allégorie de l'amour fidèle.
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
Sait-on où sera exposée la commode en attente de la vente ?
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
Oui. Une partie de la vente sera exposée du lundi 23 juin au mardi 24 juin de 11 h à 18 h au 12 Drouot 12, rue Drouot - 75009 Paris. La totalité de la vente sera présentée le jeudi 26 juin de 11 h à 18 h et le vendredi 27 juin de 11 h à 12 h à l’hôtel Drouot Richelieu.
Invité- Invité
Re: Ventes aux enchères - Année 2014
C'est du Transition dont je ne suis pas fan... Mais espérons que Versailles ou le Louvre s'en portent acquéreurs.
Invité- Invité
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