Jacques-René Hébert

Je le connais TRÈS MAL. Il faudrait que j'approfondisse le personnage afin de mieux le connaître. Mais, j'ai remercié le Forum pour m'avoir sensibilisée sur cette "vilaine crapule" comme vous dites si bien Éléonore.
Sincèrement, pour le moment, je n'ai guère envie d'aller plus loin avec Hébert, cela me suffit. Il y a d'autres sujets ici bien plus intéressants.

Mme de Sabran a écrit: Hébert a bien trempé dans pas mal de combines et mangé à tous les râteliers.  Si tant est qu'il ait conspiré avec Batz pour l'aider à délivrer la reine, je crois, comme l'affirme Arnold de Contades, que c'était par énorme appât du gain .  Il a coûté cher à ses affidés.

On pourrait très bien dire de lui comme Marie-Antoinette-Jane Seymour (dans Les Années Lumières, à Mirabeau ) qu'il trahissait des deux côtés ! :::!!!ùùù^^^^:


Bien à vous.

Mirabeau ne trahissait pas : il obéissait à la raison . La Révolution lui paraissait devenue une cavale folle qui échappait à tout contrôle.
Il voulut aider le roi à la freiner, la mater. Que cela ait été contre avantages sonnants et trébuchants n'empêche pas l'intention certainement louable.

Hébert a quitté le Théâtre des Variétés amusantes se sentant subitement une verve littéraire irrépressible . Il est devenu un écrivaillon de troisième zone, cultivant la grossièreté à coups de gueule, vitupérant la terre entière dans sa feuille de chou du Père Duchesne .

Il se défoule quand la famille royale arrêtée à Varennes est ramenée à Paris :

Où courriez-vous, maître Louis ?
Quoi, vous abandonniez Paris ?
Vous désertiez la France ?
Dieu ! Quelle inconséquence !

Et vous aussi, tendre Toinon,
Sans dire gare et tout de bon
Sur les pas du beau Suédois
Vous partiez donc en tapinois !