Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
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Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Ah ! bon, mon pauvre cœur se réchauffe;
Quant à Louis XVII, je viens de mettre en ligne un article de "cour-de-france" assez limpide, semble-t-il; oui, si j'en crois ces scientifiques qui ont l'air honnêtes, Louis XVII, pauvre enfant, serait bien décédé au Temple......
Mais.......
Quant à Louis XVII, je viens de mettre en ligne un article de "cour-de-france" assez limpide, semble-t-il; oui, si j'en crois ces scientifiques qui ont l'air honnêtes, Louis XVII, pauvre enfant, serait bien décédé au Temple......
Mais.......
Invité- Invité
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Et même depuis les temps encore plus lointains de Passion HistoireMme de Sabran a écrit: Pilayrou était déjà avec nous dans les temps lointains et révolus du C.D.B. !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Eh oui ! Un débat sur Passion Histoire et un autre forum. Débat ridiculisé par un monsieur connu ici; qui s'obstine à refaire l'Histoire selon ses désirs. D'où une interdiction de parler du sujet sur ces forums.
Puisque nous reparlons de Louis XVII, le point essentiel est : qui du Comité de Salut Public a répondu aux municipaux en janvier 1794 qu'il n'y avait pas besoin de remplacer Simon ?!!! Si c'est Robespierre, on peut deviner pourquoi !!!
Puisque nous reparlons de Louis XVII, le point essentiel est : qui du Comité de Salut Public a répondu aux municipaux en janvier 1794 qu'il n'y avait pas besoin de remplacer Simon ?!!! Si c'est Robespierre, on peut deviner pourquoi !!!
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Vous parlez de BRH?pilayrou a écrit:Eh oui ! Un débat sur Passion Histoire et un autre forum. Débat ridiculisé par un monsieur connu ici; qui s'obstine à refaire l'Histoire selon ses désirs. D'où une interdiction de parler du sujet sur ces forums.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Non non...
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Je ne suis plus allé dans ce forum depuis trop longtemps pour être au courant des conflits qui s'y trament...
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
3 décembre 2015 - Points principaux travaux Jean-Claude Pilayrou. 1980-2015.
1/ L’enfant du Temple a été isolé en janvier 1794 sur ordre d’un membre du Comité de Salut Public. « Nous avons demandé au Comité qui remplacerait Simon ; ON nous a répondu qu’il ne serait pas remplacé ». Délégation de la Commune de Paris.
Ce « ON » pourrait être Robespierre :
- Il est assez intelligent et puissant pour se servir du Dauphin.
- Il a été proposé jadis comme précepteur du Dauphin.
- Il est absent du Comité de Salut Public dans les jours qui suivent l’isolement de Louis XVII.
2/ Barras a bénéficié d’un traitement de faveur de la part de
Louis XVIII.
Il a déclaré sous le Consulat, lors d’un repas, que le fils de Louis XVI était vivant et qu’il ferait pendre ce diable de corse ». Témoignage devant notaire d’une invitée.
Dans le « Roi perdu », Barras enlève le prisonnier du Temple après
le 28 juillet 1794.
3/ Le héros du « Roi perdu » d’Octave Aubry a été identifié par mes soins. Il s’agit du marquis-général de Bonneval, familier de Louis Bonaparte, de Mme Mère, de Louis XVIII et de Charles X.
Il est curieux qu’Aubry se soit donné un mal fou pour écrire ce livre s’il n’est pas un condensé de mémoires authentiques relatant le mystère Louis XVII.
Aubry fut reçut en tête à tête deux heures par Pie XI après la sortie du livre en 1924 (témoignage écrit de sa fille).
4/ Le régicide Louvel a une enfance qui permet sa substitution avec
Louis XVII au sein de la famille Louvel, de Versailles (1795).
Les caractéristiques physiques sont compatibles avec le Dauphin (forme des oreilles notamment).
Louvel a côtoyé d’assez près la famille royale de 1816 à 1820. Il était unique sellier des écuries du Roi. S’il est Louis XVII, il peut avoir agit par vengeance en tuant le duc de Berry.
Louvel vit comme un ours (témoin). Il lit beaucoup ; est relativement cultivé.
Robespierre a côtoyé de près la rue où vivait la famille Louvel (1789).
En se promenant à Trianon, il a pu y rencontrer la marraine de Louvel, jardinière en chef.
Le 20 juin 1791, Robespierre est à Versailles alors que le père Louvel va de Versailles à Paris placer deux de ses fils dans une institution (prêt de véhicule ?).
Le jardinier en chef du Luxembourg en 1816, Toussaint Charpentier, fit une déclaration selon laquelle il avait procédé à l’enterrement secret d’un petit cercueil en juin 1795, parallèlement à l’ensevelissement de l’enfant du Temple.
Ce Toussaint Charpentier fut jardinier en chef à Trianon et connaissait la marraine de Louvel.
Donc enlèvement de Louis XVII par Robespierre début février 1794 et placement dans une famille de sa connaissance, les Louvel (il y a une fille de 22 ans pour s’occuper de l’enfant).
Puis enlèvement « Aubry » : Barras en août 1794. Enfant récupéré par Fouché et envoyé aux Caraïbes.
1/ L’enfant du Temple a été isolé en janvier 1794 sur ordre d’un membre du Comité de Salut Public. « Nous avons demandé au Comité qui remplacerait Simon ; ON nous a répondu qu’il ne serait pas remplacé ». Délégation de la Commune de Paris.
Ce « ON » pourrait être Robespierre :
- Il est assez intelligent et puissant pour se servir du Dauphin.
- Il a été proposé jadis comme précepteur du Dauphin.
- Il est absent du Comité de Salut Public dans les jours qui suivent l’isolement de Louis XVII.
2/ Barras a bénéficié d’un traitement de faveur de la part de
Louis XVIII.
Il a déclaré sous le Consulat, lors d’un repas, que le fils de Louis XVI était vivant et qu’il ferait pendre ce diable de corse ». Témoignage devant notaire d’une invitée.
Dans le « Roi perdu », Barras enlève le prisonnier du Temple après
le 28 juillet 1794.
3/ Le héros du « Roi perdu » d’Octave Aubry a été identifié par mes soins. Il s’agit du marquis-général de Bonneval, familier de Louis Bonaparte, de Mme Mère, de Louis XVIII et de Charles X.
Il est curieux qu’Aubry se soit donné un mal fou pour écrire ce livre s’il n’est pas un condensé de mémoires authentiques relatant le mystère Louis XVII.
Aubry fut reçut en tête à tête deux heures par Pie XI après la sortie du livre en 1924 (témoignage écrit de sa fille).
4/ Le régicide Louvel a une enfance qui permet sa substitution avec
Louis XVII au sein de la famille Louvel, de Versailles (1795).
Les caractéristiques physiques sont compatibles avec le Dauphin (forme des oreilles notamment).
Louvel a côtoyé d’assez près la famille royale de 1816 à 1820. Il était unique sellier des écuries du Roi. S’il est Louis XVII, il peut avoir agit par vengeance en tuant le duc de Berry.
Louvel vit comme un ours (témoin). Il lit beaucoup ; est relativement cultivé.
Robespierre a côtoyé de près la rue où vivait la famille Louvel (1789).
En se promenant à Trianon, il a pu y rencontrer la marraine de Louvel, jardinière en chef.
Le 20 juin 1791, Robespierre est à Versailles alors que le père Louvel va de Versailles à Paris placer deux de ses fils dans une institution (prêt de véhicule ?).
Le jardinier en chef du Luxembourg en 1816, Toussaint Charpentier, fit une déclaration selon laquelle il avait procédé à l’enterrement secret d’un petit cercueil en juin 1795, parallèlement à l’ensevelissement de l’enfant du Temple.
Ce Toussaint Charpentier fut jardinier en chef à Trianon et connaissait la marraine de Louvel.
Donc enlèvement de Louis XVII par Robespierre début février 1794 et placement dans une famille de sa connaissance, les Louvel (il y a une fille de 22 ans pour s’occuper de l’enfant).
Puis enlèvement « Aubry » : Barras en août 1794. Enfant récupéré par Fouché et envoyé aux Caraïbes.
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
.
Merci, cher Pilayrou, pour cette mise au point très claire et l'exposé du résultat de vos recherches. C'est un travail auquel vous avez consacré des années, que dis-je ! voué votre vie ...
C'est très généreux à vous de nous le faire partager . Je vous en remercie .
Merci, cher Pilayrou, pour cette mise au point très claire et l'exposé du résultat de vos recherches. C'est un travail auquel vous avez consacré des années, que dis-je ! voué votre vie ...
C'est très généreux à vous de nous le faire partager . Je vous en remercie .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55516
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
M. Pilayrou, j'ai regroupé ici tous les sujets déjà ouverts concernant ces hypothèses et vos recherches.
Il y en avait six en tout ! Avec des titres vagues.
Ce qui ajoute de la confusion a une (des) affaire(s) déjà suffisamment complexe(s) et floue(s).
àè-è\':
Ne m'intéressant que de très, très loin à toutes ces questions, si le titre de ce sujet n'est pas le bon et que vous souhaitez que je le renomme : faîtes-le moi savoir.
Je laisse cependant en évidence celui qui concerne votre proposition de passage de relai, également renommé : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2223-m-pilayrou-recrute
Je rappelle à tous que :
Louis XVII est/et Naundorff, c'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t710-naundorff-un-descendant-bourbon-louis-xvii
Un sujet plus "général" est déjà ouvert sur les doutes concernant l'identité de l'enfant mort au Temple avec étudiées, je suppose : les autres pistes (argentines ou que sais-je) ; les analyses des ossements qui avaient été attribués à l'enfant du Temple ; et enfin celles de son coeur présumé.
C'est ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t609-louis-xvii-est-il-mort-au-temple
Est également ouvert un troisième sujet concernant Louis-Charles :
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t132-louis-charles-deuxieme-dauphin-puis-louis-xvii
J'essaierai de le(s) relire afin d'éventuellement déplacer les messages concernant "les affaires Louis XVII" ici ou là.
Enfin, un autre sujet, encore parallèle, traite de la paternité (ou non) de Louis XVI.
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1009-louis-xvii-est-il-le-fils-de-louis-xvi
Il y en avait six en tout ! Avec des titres vagues.
Ce qui ajoute de la confusion a une (des) affaire(s) déjà suffisamment complexe(s) et floue(s).
àè-è\':
Ne m'intéressant que de très, très loin à toutes ces questions, si le titre de ce sujet n'est pas le bon et que vous souhaitez que je le renomme : faîtes-le moi savoir.
Je laisse cependant en évidence celui qui concerne votre proposition de passage de relai, également renommé : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2223-m-pilayrou-recrute
Je rappelle à tous que :
Louis XVII est/et Naundorff, c'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t710-naundorff-un-descendant-bourbon-louis-xvii
Un sujet plus "général" est déjà ouvert sur les doutes concernant l'identité de l'enfant mort au Temple avec étudiées, je suppose : les autres pistes (argentines ou que sais-je) ; les analyses des ossements qui avaient été attribués à l'enfant du Temple ; et enfin celles de son coeur présumé.
C'est ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t609-louis-xvii-est-il-mort-au-temple
Est également ouvert un troisième sujet concernant Louis-Charles :
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t132-louis-charles-deuxieme-dauphin-puis-louis-xvii
J'essaierai de le(s) relire afin d'éventuellement déplacer les messages concernant "les affaires Louis XVII" ici ou là.
Enfin, un autre sujet, encore parallèle, traite de la paternité (ou non) de Louis XVI.
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1009-louis-xvii-est-il-le-fils-de-louis-xvi
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Un certain Charles Borry ? :!,,,!!!:
fleurdelys- Messages : 668
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 54
Localisation : Québec
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Lui a aussi fait des siennes de par chez nous, c'est vrai
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Il se pourrait bien que ce soit lui. :\\\\\\\\:
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
001110 que je suis.
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Cher Pilayrou, si ce n'était le peu de temps dont je dispose ( et mon ignorance) je me laisserais tenter; en tous cas, chose promise, chose due, voici ( confirmant votre thèse sur Barras) ce que je sais de l'affaire Fualdès ( j'en raconterai les détails plus complets dans la petite chronique Toulousaine);
[ L’Affaire Fualdès est une affaire judiciaire qui défraye la chronique de 1817 à 1818 dans la France de la Restauration et n’a cessé par la suite de susciter les passions.
L’ancien procureur impérial Fualdès est égorgé dans la nuit du 19 au 20 mars 1817 à Rodez, puis son corps jeté dans les eaux de l’Aveyron. C’est la France tout entière, puis l’Europe et même l’Amérique qui bientôt se passionnent pour cette énigme de province appelée à devenir une des plus célèbres affaires judiciaires du xixe siècle.
Il s’y mêle des considérations politiques puisque l’assassiné est accusé d’être bonapartiste, que ses agresseurs sont au contraire dans la mouvance royaliste et que le premier procès les condamnant à mort est cassé à la fin de l’année 1817. Au matin du 20 mars 1817, le corps d'Antoine Bernardin Fualdès, ancien procureur impérial du département de l'Aveyron, est découvert, flottant dans l'Aveyron, la gorge ouverte. Il a été assassiné dans la nuit, à l'autre bout de la ville;
L’enquête ne traîne pas. Les responsables sont cherchés dans l’entourage immédiat du magistrat : l’agent de change Joseph Jausion, mêlé à une histoire antérieure, où plane l’ombre d’un infanticide qui aurait été commis par Jausion en 1809 et aurait été étouffé par amitié par Fualdès, s’est imposée comme un mobile plus acceptable que la somme modique qui lui est dérobée.
C'est si confus qu'il y aura un second procès;
Cependant, lors du premier procès sur cette affaire, Didier Fualdès, son fils, partie civile, dépose le 7 février 1818 entre les mains d’un magistrat une correspondance non-signée. Il y est écrit que Fualdès avait été tué à cause de l’évasion et de la survivance de Louis XVII. Son père, ancien révolutionnaire et ancien membre du tribunal révolutionnaire, ne faisait pas mystère, il est vrai, de ses relations avec Barras et prétendait être très bien renseigné sur bien des choses, principalement sur l’évasion de Louis XVII de la prison du Temple. Ces informations ainsi détenues, qui pouvaient remettre en cause la légitimité du roi Louis XVIII lui aurait valu d'être assassiné. Cette hypothèse, assez significative du foisonnement de rumeurs auquel a donné lieu ce fait divers, a été reprises plusieurs fois mais paraît peu probable
Voilà, j'ajoute qu'aujourd'hui encore, cette affaire est non résolue;
[ L’Affaire Fualdès est une affaire judiciaire qui défraye la chronique de 1817 à 1818 dans la France de la Restauration et n’a cessé par la suite de susciter les passions.
L’ancien procureur impérial Fualdès est égorgé dans la nuit du 19 au 20 mars 1817 à Rodez, puis son corps jeté dans les eaux de l’Aveyron. C’est la France tout entière, puis l’Europe et même l’Amérique qui bientôt se passionnent pour cette énigme de province appelée à devenir une des plus célèbres affaires judiciaires du xixe siècle.
Il s’y mêle des considérations politiques puisque l’assassiné est accusé d’être bonapartiste, que ses agresseurs sont au contraire dans la mouvance royaliste et que le premier procès les condamnant à mort est cassé à la fin de l’année 1817. Au matin du 20 mars 1817, le corps d'Antoine Bernardin Fualdès, ancien procureur impérial du département de l'Aveyron, est découvert, flottant dans l'Aveyron, la gorge ouverte. Il a été assassiné dans la nuit, à l'autre bout de la ville;
L’enquête ne traîne pas. Les responsables sont cherchés dans l’entourage immédiat du magistrat : l’agent de change Joseph Jausion, mêlé à une histoire antérieure, où plane l’ombre d’un infanticide qui aurait été commis par Jausion en 1809 et aurait été étouffé par amitié par Fualdès, s’est imposée comme un mobile plus acceptable que la somme modique qui lui est dérobée.
C'est si confus qu'il y aura un second procès;
Cependant, lors du premier procès sur cette affaire, Didier Fualdès, son fils, partie civile, dépose le 7 février 1818 entre les mains d’un magistrat une correspondance non-signée. Il y est écrit que Fualdès avait été tué à cause de l’évasion et de la survivance de Louis XVII. Son père, ancien révolutionnaire et ancien membre du tribunal révolutionnaire, ne faisait pas mystère, il est vrai, de ses relations avec Barras et prétendait être très bien renseigné sur bien des choses, principalement sur l’évasion de Louis XVII de la prison du Temple. Ces informations ainsi détenues, qui pouvaient remettre en cause la légitimité du roi Louis XVIII lui aurait valu d'être assassiné. Cette hypothèse, assez significative du foisonnement de rumeurs auquel a donné lieu ce fait divers, a été reprises plusieurs fois mais paraît peu probable
Voilà, j'ajoute qu'aujourd'hui encore, cette affaire est non résolue;
Invité- Invité
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Merci pour tes lumières (encore à éclaircir, alors...) judiciaires, ma chère Louise-Adélaïde !
Bien à toi ! :n,,;::::!!!:
Bien à toi ! :n,,;::::!!!:
Invité- Invité
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Merci, cher Majesté !! en fait, il y a très très peu de documents fiables, et cette affaire est un sac de nœuds et une histoire de fou !! littéralement.....
Je vais tenter de fureter aujourd'hui un peu......
Je vais tenter de fureter aujourd'hui un peu......
Invité- Invité
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Attention ! Barras me vient d'Octave Aubry, qui très probablement n'a fait que reprendre à sa façon le mémoire du marquis de Bonneval (1786-1873).
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Merci, oui, cher Pilayrou; dans un premier temps, je tenterai juste de trouver des écrits authentiques au sujet de cette affaire; je n'en suis pas encore à établir des corrélations, juste à tenter d'éclaircir ce qu'a fourni le fils de Fualdès avec cette "correspondance non signée"; et j'ai fort peu de chances d'y parvenir; mais j'ai trouvé cette mention fort curieuse, ce pourquoi je l'ai rapportée;
Invité- Invité
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Alors, comme promis, voici le fruit de mes premières recherches =
* http://louisxvii.chez.com/Files/62_cr19980516.pdf
" L’affaire Fualdès par Mme Alaux
Antoine Fualdès (1761-1817), ancien juré du Tribunal Révolutionnaire, magistrat de Rodez sous l’Empire, aurait été adjointconventionnel Courtois pour examiner et inventorier les papiers de Robespierre (en 1794), il aurait peut-être vu ou appris
q uelque chose sur l’évasion du Dauphin, ou sur la détention d’un faux Dauphin ... Ces révélations sont citées par un « Conseillé Richard » de la cour de Toulouse, qui écrit en 1935 que son collègue « Fualdès » de la même Cour et qui est l’arrière petit- fils d’Antoine Fualdès, possède dans ses archives familiales des lettres d’un publiciste révélant que d’après des papiers de Barras, Fualdès aurait donc participé avec Courtois à l’examen des papiers de Robespierre et Barras à l’enlèvement de Louis XVII, en exécution d’une décision prise au cours d’une séance secrète du Directoire (Cf. le livre « Barras » de Jean Bréhat, 1934, p.178) :
« Le Directoire fut appelé à en délibérer dans une séance secrète, le 24 Frimaire an IV (15/12/1795). C’est alors qu’il décida de tenir définitivement le fils Capet pour décédé au Temple, au jour et à l’heure où l’enfant substitué s’est éteint. Il décida, en
outre, de centraliser dans les archives du Directoire, toutes les pièces le concernant.
Le 19 mars 1817 au soir, Fualdès quitte son domicile à Rodez pour un mystérieux rendez-vous, emmenant un dossier. Il est retrouvé égorgé dans un ruisseau; le fameux dossier disparu ne sera jamais retrouvé. Le procès a lieu le 18/08/1817 devant la Cour d’Assise de l’Aveyron. Sont accusés du crime : Jansion, Bastide, La Bancale et Bousquier. Seront guillotinés à Albi, Bastide et Jansion, bien qu’ils prétendent jusqu’à la fin être innocents. La Bancale meurt tragiquement. Le crime semblerait être commis pour Raison d’État; en effet le 7 février 1818, Didier Fualdès, fils de la victime, partie civile, dépose entre les mains d’un magistrat une lettre révélatrice, mais non signée, annonçant que Fualdès père avait péri parce qu’on voulait s’emparer de papiers en sa possession, relatifs à la survivance de Louis XVII; or le malheureux Fualdès avait eu l’imprudence d’en parler. En effet, il ne cachait pas ses relations avec Barras et se disait très renseigné sur bien des secrets , et prétendait avoir conservé des documents sur l’évasion de Louis XVII. La lettre de Didier Fualdès sera remise par le magistrat à Decazes, Garde des
Sceaux et Ministre de la Police. Il parait que celui-ci (d’après Robert Ambelain) cacha dans son château familial de La Grave en Gironde, des dossiers « empruntés » à l’État. D’ailleurs on y trouva en 1898 l’acte de décès de Louis XVII. Le fils de Decazes,
« Louis Charles Élie » (!) décède le 16 septembre 1886 au château de La Grave. Il avait voulu succéder au Général Sénateur Louis-Jean-Baptiste d’Aurelle de Paladines , dont la famille était mêlée à l’affaire du dauphin de Viverols et Blesles ... Pourtant
Louis-Charles Decazes, orléaniste, Ministre des Affaires Étrangères, n’avait jamais parlé des archives secrètes de son père.
Après l’incident de la lettre, Didier Fualdès écrivit au Ministre de la Justice une lettre violente dans laquelle il accuse le Gouvernement, en faisant allusion à Decazes, d’être responsable de la mort de son père. Or il ne fut nullement inquiété de ces
accusations. C’est comme si l’affaire, trop importante, devait être étouffée par le Gouvernement pur Raison d’État; trop de noms y étaient mêlés : la famille Duroc, d’origine auvergnate, aurait protégé « les évasions » du Dauphin, avec l’aide de Fouché et de Joséphine, et le maréchal Duroc y aurait été mêlé ... Tout ceci serait mentionné dans «Les Intrigues Dévoilées » de Modeste Gruau, magistrat puis avocat au Mans.
Récapitulation et faits troublants de l’assassinat et de son procès :
Un article du « Mercure de France » du 16 juillet 1911 de M. Paul Peltier donne son opinion sur cette affaire et pense qu’il s’agit d’un crime d’État :
- Enlèvement par les assassins des papiers de Fualdès, sans intérêt pour les voleurs
- Pression du Préfet de l’Aveyron sur Mme Manzon, témoin indispensable
- Pression de M. Faydel, Président des Assises sur Mme Manzon pour l’obliger à accuser Jansion et Bastide; on l’aurait
menacée d’exil, séparée de son enfant
- Intervention exceptionnelle du Gouvernement résultant du dossier secret qui obligea les magistrats indépendants à ne pas
connaître les détails et les vérités de l’affaire
- Mort suspecte de La Bancale
- Disparition de la lettre anonyme que Didier Fualdès avait reçue, et avait remise à la Police
- Un mystérieux inconnu, habillé de vert, aurait déclenché l’assassinat de Fualdès, aurait empoisonné La Bancale ... Or un mystérieux jeune homme vêtu d’un habit vert, avait essayé d’intoxiquer la veuve Simon aux Incurables, quelques semaines
plus tard (après le 2ème interrogatoire de la veuve Simon par la Police). Dans « Louis XVII » de Xavier de Roche (1986), p. 203, Minute du rapport du 4 août 1817 « (...) Un autre trait raconté par la femme Simon, et qui ne fait pas moins fortune,
c’est qu’elle a été visitée dernièrement par un jeune homme, vêtu d’un habit vert, qui lui offrit du tabac, et qu’après en avoir accepté une prise, elle éprouva un tel désordre dans ses sens qu’il lui fut impossible de ne pas croire qu’on y avait mêlé
une substance dangereuse ... (...) »
Decazes, chargé de l’affaire Louis XVII par Louis XVIII avait, en 1816, ordonné des fouilles dans le cimetière de Ste Marguerite. dans le livre de Jean-Pascal Romain « Louis XVII Roi de Thermidor » p. 91 on découvre un le texte d’une note qui
aurait été publié par Mme Jacqueline de Guérivière dans le Mercure de France (n° du 1er septembre 1954); cette note adressée au fonctionnaire de Police Morin de Guérivière, décrit la fouille qui se fit vers les onze heures du soir. Or il parait qu’un petit coffre a été trouvé dans un cercueil, contenant un procès-verbal des membres de la Commune de Paris : « (...) La Dame dont je tiens les faits était extrêmement liée avec le curé qui mourut quelques mois après, d’une manière très fâcheuse, ayant été pris subitement d’une maladie ... »
Decazes donc, très impliqué dans des affaires liées à Louis XVII, dû donner sa démission, après l’assassinat du Duc de Berry.
Conclusion :
Fualdès était Franc-maçon, tout comme Barras qui aurait reçu de l’argent et l’ordre des francs-maçons d’Italie de libérer Louis XVII et renverser Robespierre. Il est clair que Fualdès était trop impliqué dans ces secrets, et était prêt ce soir là, le 19 mars 1817, à faire des révélations importantes, ayant des documents trop importants pour survivre. Qui est responsable de son assassinat ? l'Etat, ou un réseau de franc- maçonnerie ?
* https://archive.org/stream/ungrandmystrej00comb/ungrandmystrej00comb_djvu.txt
B. COMBES DE PATRIS
UN GRAND MYSTÈRE JUDICIAIRE
L'AFFAIRE FUALDÈS
D'APRÈS DES DOCUMENTS INÉDITS
AVEC DIX ILLUSTRATIONS
PARIS
ÉMILE-PAUL FRÈRES, ÉDITEURS
IOO, RUE DU FAUBOURG SAI>T-HONORÉ, IOO
J9 1 A
A M. ANDRÉ HALLAYS
INTRODUCTION
Ces pages, qui ont paru dans le Journal des débats des 17-27 avril 1914, rappellent un des plus fameux procès du siècle dernier. Il serait téméraire de prétendre qu'elles en font revivre tous les épisodes, dont beaucoup sont d'ailleurs fastidieux. Nous n'avons pas eu l'ambition d'écrire une histoire minutieuse de l'affaire Fualdès, mais
d'évoquer, dans ses grandes lignes, un drame judiciaire aussi intéressant par son côté romanesque que par le mouvement d'opinion inouï qu'il suscita et sur lequel il faut se garder de penser que la lumière soit faite.
Malgré toute l'autorité due à la chose jugée, il est permis de parler du mystère de l' affaire Fualdès. Mystérieuse par les circonstances singulières dont elle fut entourée et par l'attitude
........
[ SUITE DANS LE LIEN]
* http://data.decalog.net/enap1/Liens/Gazette/ENAP_GAZETTE_TRIBUNAUX_18270409.pdf
Il faudrait davantage de temps pour effectuer des recherches sans doute fructueuses avec le lien ci-dessus
Voilà pour l'instant.......
* http://louisxvii.chez.com/Files/62_cr19980516.pdf
" L’affaire Fualdès par Mme Alaux
Antoine Fualdès (1761-1817), ancien juré du Tribunal Révolutionnaire, magistrat de Rodez sous l’Empire, aurait été adjointconventionnel Courtois pour examiner et inventorier les papiers de Robespierre (en 1794), il aurait peut-être vu ou appris
q uelque chose sur l’évasion du Dauphin, ou sur la détention d’un faux Dauphin ... Ces révélations sont citées par un « Conseillé Richard » de la cour de Toulouse, qui écrit en 1935 que son collègue « Fualdès » de la même Cour et qui est l’arrière petit- fils d’Antoine Fualdès, possède dans ses archives familiales des lettres d’un publiciste révélant que d’après des papiers de Barras, Fualdès aurait donc participé avec Courtois à l’examen des papiers de Robespierre et Barras à l’enlèvement de Louis XVII, en exécution d’une décision prise au cours d’une séance secrète du Directoire (Cf. le livre « Barras » de Jean Bréhat, 1934, p.178) :
« Le Directoire fut appelé à en délibérer dans une séance secrète, le 24 Frimaire an IV (15/12/1795). C’est alors qu’il décida de tenir définitivement le fils Capet pour décédé au Temple, au jour et à l’heure où l’enfant substitué s’est éteint. Il décida, en
outre, de centraliser dans les archives du Directoire, toutes les pièces le concernant.
Le 19 mars 1817 au soir, Fualdès quitte son domicile à Rodez pour un mystérieux rendez-vous, emmenant un dossier. Il est retrouvé égorgé dans un ruisseau; le fameux dossier disparu ne sera jamais retrouvé. Le procès a lieu le 18/08/1817 devant la Cour d’Assise de l’Aveyron. Sont accusés du crime : Jansion, Bastide, La Bancale et Bousquier. Seront guillotinés à Albi, Bastide et Jansion, bien qu’ils prétendent jusqu’à la fin être innocents. La Bancale meurt tragiquement. Le crime semblerait être commis pour Raison d’État; en effet le 7 février 1818, Didier Fualdès, fils de la victime, partie civile, dépose entre les mains d’un magistrat une lettre révélatrice, mais non signée, annonçant que Fualdès père avait péri parce qu’on voulait s’emparer de papiers en sa possession, relatifs à la survivance de Louis XVII; or le malheureux Fualdès avait eu l’imprudence d’en parler. En effet, il ne cachait pas ses relations avec Barras et se disait très renseigné sur bien des secrets , et prétendait avoir conservé des documents sur l’évasion de Louis XVII. La lettre de Didier Fualdès sera remise par le magistrat à Decazes, Garde des
Sceaux et Ministre de la Police. Il parait que celui-ci (d’après Robert Ambelain) cacha dans son château familial de La Grave en Gironde, des dossiers « empruntés » à l’État. D’ailleurs on y trouva en 1898 l’acte de décès de Louis XVII. Le fils de Decazes,
« Louis Charles Élie » (!) décède le 16 septembre 1886 au château de La Grave. Il avait voulu succéder au Général Sénateur Louis-Jean-Baptiste d’Aurelle de Paladines , dont la famille était mêlée à l’affaire du dauphin de Viverols et Blesles ... Pourtant
Louis-Charles Decazes, orléaniste, Ministre des Affaires Étrangères, n’avait jamais parlé des archives secrètes de son père.
Après l’incident de la lettre, Didier Fualdès écrivit au Ministre de la Justice une lettre violente dans laquelle il accuse le Gouvernement, en faisant allusion à Decazes, d’être responsable de la mort de son père. Or il ne fut nullement inquiété de ces
accusations. C’est comme si l’affaire, trop importante, devait être étouffée par le Gouvernement pur Raison d’État; trop de noms y étaient mêlés : la famille Duroc, d’origine auvergnate, aurait protégé « les évasions » du Dauphin, avec l’aide de Fouché et de Joséphine, et le maréchal Duroc y aurait été mêlé ... Tout ceci serait mentionné dans «Les Intrigues Dévoilées » de Modeste Gruau, magistrat puis avocat au Mans.
Récapitulation et faits troublants de l’assassinat et de son procès :
Un article du « Mercure de France » du 16 juillet 1911 de M. Paul Peltier donne son opinion sur cette affaire et pense qu’il s’agit d’un crime d’État :
- Enlèvement par les assassins des papiers de Fualdès, sans intérêt pour les voleurs
- Pression du Préfet de l’Aveyron sur Mme Manzon, témoin indispensable
- Pression de M. Faydel, Président des Assises sur Mme Manzon pour l’obliger à accuser Jansion et Bastide; on l’aurait
menacée d’exil, séparée de son enfant
- Intervention exceptionnelle du Gouvernement résultant du dossier secret qui obligea les magistrats indépendants à ne pas
connaître les détails et les vérités de l’affaire
- Mort suspecte de La Bancale
- Disparition de la lettre anonyme que Didier Fualdès avait reçue, et avait remise à la Police
- Un mystérieux inconnu, habillé de vert, aurait déclenché l’assassinat de Fualdès, aurait empoisonné La Bancale ... Or un mystérieux jeune homme vêtu d’un habit vert, avait essayé d’intoxiquer la veuve Simon aux Incurables, quelques semaines
plus tard (après le 2ème interrogatoire de la veuve Simon par la Police). Dans « Louis XVII » de Xavier de Roche (1986), p. 203, Minute du rapport du 4 août 1817 « (...) Un autre trait raconté par la femme Simon, et qui ne fait pas moins fortune,
c’est qu’elle a été visitée dernièrement par un jeune homme, vêtu d’un habit vert, qui lui offrit du tabac, et qu’après en avoir accepté une prise, elle éprouva un tel désordre dans ses sens qu’il lui fut impossible de ne pas croire qu’on y avait mêlé
une substance dangereuse ... (...) »
Decazes, chargé de l’affaire Louis XVII par Louis XVIII avait, en 1816, ordonné des fouilles dans le cimetière de Ste Marguerite. dans le livre de Jean-Pascal Romain « Louis XVII Roi de Thermidor » p. 91 on découvre un le texte d’une note qui
aurait été publié par Mme Jacqueline de Guérivière dans le Mercure de France (n° du 1er septembre 1954); cette note adressée au fonctionnaire de Police Morin de Guérivière, décrit la fouille qui se fit vers les onze heures du soir. Or il parait qu’un petit coffre a été trouvé dans un cercueil, contenant un procès-verbal des membres de la Commune de Paris : « (...) La Dame dont je tiens les faits était extrêmement liée avec le curé qui mourut quelques mois après, d’une manière très fâcheuse, ayant été pris subitement d’une maladie ... »
Decazes donc, très impliqué dans des affaires liées à Louis XVII, dû donner sa démission, après l’assassinat du Duc de Berry.
Conclusion :
Fualdès était Franc-maçon, tout comme Barras qui aurait reçu de l’argent et l’ordre des francs-maçons d’Italie de libérer Louis XVII et renverser Robespierre. Il est clair que Fualdès était trop impliqué dans ces secrets, et était prêt ce soir là, le 19 mars 1817, à faire des révélations importantes, ayant des documents trop importants pour survivre. Qui est responsable de son assassinat ? l'Etat, ou un réseau de franc- maçonnerie ?
* https://archive.org/stream/ungrandmystrej00comb/ungrandmystrej00comb_djvu.txt
B. COMBES DE PATRIS
UN GRAND MYSTÈRE JUDICIAIRE
L'AFFAIRE FUALDÈS
D'APRÈS DES DOCUMENTS INÉDITS
AVEC DIX ILLUSTRATIONS
PARIS
ÉMILE-PAUL FRÈRES, ÉDITEURS
IOO, RUE DU FAUBOURG SAI>T-HONORÉ, IOO
J9 1 A
A M. ANDRÉ HALLAYS
INTRODUCTION
Ces pages, qui ont paru dans le Journal des débats des 17-27 avril 1914, rappellent un des plus fameux procès du siècle dernier. Il serait téméraire de prétendre qu'elles en font revivre tous les épisodes, dont beaucoup sont d'ailleurs fastidieux. Nous n'avons pas eu l'ambition d'écrire une histoire minutieuse de l'affaire Fualdès, mais
d'évoquer, dans ses grandes lignes, un drame judiciaire aussi intéressant par son côté romanesque que par le mouvement d'opinion inouï qu'il suscita et sur lequel il faut se garder de penser que la lumière soit faite.
Malgré toute l'autorité due à la chose jugée, il est permis de parler du mystère de l' affaire Fualdès. Mystérieuse par les circonstances singulières dont elle fut entourée et par l'attitude
........
[ SUITE DANS LE LIEN]
* http://data.decalog.net/enap1/Liens/Gazette/ENAP_GAZETTE_TRIBUNAUX_18270409.pdf
Il faudrait davantage de temps pour effectuer des recherches sans doute fructueuses avec le lien ci-dessus
Voilà pour l'instant.......
Invité- Invité
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Merci ma chère Louise-Adélaïde
Voilà qui ne va pas arranger nos méninges pour nous y retrouver àè-è\':
Bien à vous.
Voilà qui ne va pas arranger nos méninges pour nous y retrouver àè-è\':
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Tu as tout à fait raison !
C'est un "sac de nœuds" !!!
Ce que j'observe, en définitive, sont des "constantes" = dès le début ( donc les contemporains) on note des questions récurrentes = pourquoi isole-t-on Louis XVII ? pourquoi observe-t-on ces allées et venue ces remue ménage autour de ce petit prisonnier, si jeune et docile qui ne devait pas poser grand problème à être gardé ? etc......
Il semble donc qu'il y ait dès le début "de la fumée" ! et ne dit-on pas = "pas de fumée...."
C'est quand même, venu de tous les partis politiques, quels qu'il soient, un concert de ......courriers, allées et venues, etc.......et ce jusqu'à la fin, c'est à dire sa sépulture !
C'est un "sac de nœuds" !!!
Ce que j'observe, en définitive, sont des "constantes" = dès le début ( donc les contemporains) on note des questions récurrentes = pourquoi isole-t-on Louis XVII ? pourquoi observe-t-on ces allées et venue ces remue ménage autour de ce petit prisonnier, si jeune et docile qui ne devait pas poser grand problème à être gardé ? etc......
Il semble donc qu'il y ait dès le début "de la fumée" ! et ne dit-on pas = "pas de fumée...."
C'est quand même, venu de tous les partis politiques, quels qu'il soient, un concert de ......courriers, allées et venues, etc.......et ce jusqu'à la fin, c'est à dire sa sépulture !
Invité- Invité
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Robespierre fut absent du Comité plusieurs fois; pour maladie. Mais bizarrement, il est malade au moment de l'isolement !
Une évasion du Dauphin est facile quand on s'appelle Robespierre. On arrive un soir au Temple, avec un enfant curieux de voir le fils du Tyran. On pénètre avec l'enfant dans la chambre. On échange les habits et le tour est joué.
Une évasion du Dauphin est facile quand on s'appelle Robespierre. On arrive un soir au Temple, avec un enfant curieux de voir le fils du Tyran. On pénètre avec l'enfant dans la chambre. On échange les habits et le tour est joué.
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
Je commence en effet à penser qu'il y a décidément des faits troublants.......
Et, de même, qu'encore aujourd'hui "on" a intérêt à accréditer certaines thèses;
Et, de même, qu'encore aujourd'hui "on" a intérêt à accréditer certaines thèses;
Invité- Invité
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
En bref : dans Le roi perdu d'Aubry, il est dit que Fouché et Barras expédièrent l'enfant sorti du Temple à Haïti en 1796, chez une dame de La Toste. Il n'y a pas de dame de La Toste; mais des gens de La Taste.
Et il y a également à la Martinique, comme voisins de la famille Tascher (Joséphine de Beauharnais), des Levassor de La Touche.
En 1796, l'île est occupée par les anglais; et les planteurs approuvent cette occupation pro-esclavagiste. Des navires français pouvaient aborder la Martinique sous l'occupation anglaise !
Curieux ces de La Touche (de La Toste) comme voisins de la maîtresse de Barras ! Beaucoup de "hasards".
Rappelons que le livre d'Aubry est rempli de faux noms.
Et il y a également à la Martinique, comme voisins de la famille Tascher (Joséphine de Beauharnais), des Levassor de La Touche.
En 1796, l'île est occupée par les anglais; et les planteurs approuvent cette occupation pro-esclavagiste. Des navires français pouvaient aborder la Martinique sous l'occupation anglaise !
Curieux ces de La Touche (de La Toste) comme voisins de la maîtresse de Barras ! Beaucoup de "hasards".
Rappelons que le livre d'Aubry est rempli de faux noms.
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Recherches de J.C Pilayrou : Louis XVII, le cas Louvel et "Le roi perdu" d'Octave Aubry
pilayrou a écrit:Rappelons que le livre d'Aubry est rempli de faux noms.
Qu'est-ce à dire? Qu'Octave Aubry a usé de faux noms pour ne pas importuner la famille des personnes qu'il cite ou bien s'est-il trompé?
Bien à vous.
Invité- Invité
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