Fersen 2
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Re: Fersen 2
Le journal d'Elisabeth Foster ne peut être que de la main Elisabeth Foster .
Je te répète que ce sont des archives familiales.
Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Fersen 2
De toute façon, cela tombe bien que ce sujet soit ouvert aujourd'hui car j'ai remarqué il y a quelques temps un détail que personne a priori n'a trouvé étonnant jusque-là.
Nous partons du postulat que Fersen aimait la reine. Soit. Et réciproquement. C'est tellement répété depuis des siècles, tellement incontestable si l'on se fie à des sources sûres, qu'il est inconcevable de penser le contraire. Ok. :
Et pourtant !
Nous sommes tous passés à côté du petit détail qui détruit toute histoire d'amour entre les deux.
Comment définirions un homme amoureux ? D'être prêt à tout pour la personne aimée. Qu'il puisse la tromper, ce n'est pas grave, tant pis, tant que les sentiments sont là. A l'appel au secours de l'objet de son amour, il court la défendre. Bref, protéger la femme qu'il aime. Les plus romantiques diront qu'il l'a largement prouvé, en organisant l'expédition de Montmédy.
Certes. Mais fut-ce suffisant ? Non, puisque ce fut un échec. Impossible de lui le reprocher. Il est retourné à Paris, défiant tout danger, alors qu'il est recherché, pour tenter une nouvelle fuite de la famille royale. Le roi lui a fait comprendre que ce n'était pas la peine.
Bon... Il obéit au roi, malgré le danger grandissant. Il préfère sa fidélité à l'idéal monarchique plutôt que de défendre, malgré elle s'il le faut, la femme aimée. Au passage, Marie-Antoinette n'a jamais envisagé de quitter son mari et ses enfants pour l'homme qu'elle aime. Ni son trône. Comme quoi, ils devaient avoir beaucoup plus de prix à ses yeux que l'homme de sa vie. Mais ce n'est pas mon propos.
Revenons à Fersen qui obéit (une fois de plus) à Louis XVI. Etrange comportement pour un homme amoureux !
Qu'avait-il à faire des objections de Louis XVI ? Il aime. N'est-ce pas un sentiment qui doit dépasser toute contrainte, toute valeur morale, toutes ces règles imposées par la société ?
Tant pis pour celui qui reste "le maître" de la femme qu'il aime. A moins évidemment d'estimer que Louis XVI est plus légitime que lui auprès de Marie-Antoinette. Attitude curieuse pour un homme amoureux. Qu'on nous décrit généralement prêt à tout pour défendre la femme aimée...
Il ne bouge pas plus le petit doigt lorsque la famille royale se retrouve emprisonnée au Temple. Certes il fait le pied de grue auprès de Mercy, Brunswick, l'empereur... Mais à part leur exprimer son désarroi ou agir de la manière attendue de la part de tous ces agents politiques, légion à cette époque troublée, il ne fait rien. Il ne bouge pas. Il ne court pas à Paris affronter le danger, sauver envers et contre tous la femme qu'il aime.
On pourra m'objecter qu'il risquait sa vie, qu'il aurait été en danger, surveillé par les révolutionnaires. Et alors ? N'avait-il pas réussi justement à revenir après l'échec de Varennes ? Il avait trouvé des moyens de se cacher et réussit à entrer clandestinement aux Tuileries. Jusqu'à ce que Louis XVI lui dise non...
Marie-Antoinette elle-même le suppliant de ne plus revenir à Paris devenu trop dangereux pour lui.
Une fois au Temple ? Une fois Louis XVI guillotiné ? Pire, à la Conciergerie ? L'étau se resserait de plus en plus sur Marie-Antoinette...
A part se morfondre, ce qu'il fait bien, n'aurait-il pas été plutôt légitime de sa part de courir sauver la femme qu'il aimait ? Et en plus désormais libre de tout engagement conjugal...
Eh bien non. Il ne bouge pas ! boudoi29
D'autant que nous savons qu'après la mort de Louis XVI, le Temple était nettement moins surveillé. Et que n'importe qui pouvait visiter la cellule de Marie-Antoinette à la Conciergerie.
Quand on aime, on ne craint pas le danger. On n'a pas peur de mourir si celle qu'on aime risque d'y passer..
Il a moins fait que Batz, Jarjayes et Rougeville. Ou de cette dame anglaise lady Atkins, qui n'a pas hésité une seconde de proposer à la reine d'échanger leurs vêtements pour qu'elle puisse d'échapper.
Doit-on penser que ces gens aimaient plus la reine que Fersen lui-même ?
Eux ont été prêts à risquer leur vie. Pas Fersen.
D'ailleurs, qu'aurait-il vraiment risqué ? Qu'est-ce de mourir si la femme aimée est déjà morte ?
Quand on pense qu'un film a même eu l'idée de placer Fersen en pleine exécution de la reine, afin de renforcer le côté dramatique de cette terrible histoire d'amour... Mais non. La réalité est beaucoup plus froide. Fersen n'a fait que se contenter de pleurer dans son coin, à des milliers de kilomètres de Paris.
La princesse de Lamballe s'est sacrifiée pour Marie-Antoinette. Elle savait ce qu'elle risquait en rentrant en France, après avoir émigré quelques temps suite au départ de la famille royale le 20 juin 1791. Sur ordre de la reine. Elle est rentrée, encore après une demande de Marie-Antoinette. Elle a alors rédigé son testament... Elle qui s'évanouissait à la vue d'un bouquet de violettes et d'un homard peint !
La duchesse de Polignac, quant à elle, n'a cessé de se désespérer de ne pas être auprès de Marie-Antoinette. Au point d'en mourir de chagrin. Elle aurait voulu désobéir à ses ordres et à ceux de Louis XVI. Mais non. Elle était retenue par sa famille, soucieuse de sa santé délicate et surtout par ses enfants.
Mais qui aurait pu retenir Fersen ? Refusant de se marier, la descendance des Fersen était assurée par son frère. Donc pas de souci de ce côté. Je ne peux même pas lui reprocher de ne pas avoir été suffisamment courageux. Ce serait l'insulter.
Alors il ne reste qu'une raison. S'il était incontestablement dévoué à la cause de la monarchie française, il ne l'était pas suffisamment envers celle qu'on lui prête comme femme de sa vie. Il ne pouvait pas être amoureux.
N'importe quel homme digne de ce nom est prêt à tout pour sauver la femme aimée qui est emprisonnée injustement et pire qui risque d'être assassinée. La seule chose qui aurait pu le retenir aurait été d'avoir des enfants, d'autres êtres précieux qu'il faut protéger. Or ce n'est pas le cas.
Il serait bien difficile de me contester en me disant que Fersen était bien amoureux de Marie-Antoinette. Déjà l'a-t-il écrit ? Difficile d'en trouver une réelle trace. Mais de toute façon ce n'est pas de l'écrire qui compte. Ce sont les actes.
A moins, peut-être qu'il couchait avec Marie-Antoinette, en la plaçant dans une situation plus que dangereuse, sans aucun sentiment pour elle. Sympa le gars...
àè-è\':

Nous partons du postulat que Fersen aimait la reine. Soit. Et réciproquement. C'est tellement répété depuis des siècles, tellement incontestable si l'on se fie à des sources sûres, qu'il est inconcevable de penser le contraire. Ok. :

Et pourtant !

Comment définirions un homme amoureux ? D'être prêt à tout pour la personne aimée. Qu'il puisse la tromper, ce n'est pas grave, tant pis, tant que les sentiments sont là. A l'appel au secours de l'objet de son amour, il court la défendre. Bref, protéger la femme qu'il aime. Les plus romantiques diront qu'il l'a largement prouvé, en organisant l'expédition de Montmédy.
Certes. Mais fut-ce suffisant ? Non, puisque ce fut un échec. Impossible de lui le reprocher. Il est retourné à Paris, défiant tout danger, alors qu'il est recherché, pour tenter une nouvelle fuite de la famille royale. Le roi lui a fait comprendre que ce n'était pas la peine.

Bon... Il obéit au roi, malgré le danger grandissant. Il préfère sa fidélité à l'idéal monarchique plutôt que de défendre, malgré elle s'il le faut, la femme aimée. Au passage, Marie-Antoinette n'a jamais envisagé de quitter son mari et ses enfants pour l'homme qu'elle aime. Ni son trône. Comme quoi, ils devaient avoir beaucoup plus de prix à ses yeux que l'homme de sa vie. Mais ce n'est pas mon propos.
Revenons à Fersen qui obéit (une fois de plus) à Louis XVI. Etrange comportement pour un homme amoureux !


Tant pis pour celui qui reste "le maître" de la femme qu'il aime. A moins évidemment d'estimer que Louis XVI est plus légitime que lui auprès de Marie-Antoinette. Attitude curieuse pour un homme amoureux. Qu'on nous décrit généralement prêt à tout pour défendre la femme aimée...
Il ne bouge pas plus le petit doigt lorsque la famille royale se retrouve emprisonnée au Temple. Certes il fait le pied de grue auprès de Mercy, Brunswick, l'empereur... Mais à part leur exprimer son désarroi ou agir de la manière attendue de la part de tous ces agents politiques, légion à cette époque troublée, il ne fait rien. Il ne bouge pas. Il ne court pas à Paris affronter le danger, sauver envers et contre tous la femme qu'il aime.
On pourra m'objecter qu'il risquait sa vie, qu'il aurait été en danger, surveillé par les révolutionnaires. Et alors ? N'avait-il pas réussi justement à revenir après l'échec de Varennes ? Il avait trouvé des moyens de se cacher et réussit à entrer clandestinement aux Tuileries. Jusqu'à ce que Louis XVI lui dise non...
Marie-Antoinette elle-même le suppliant de ne plus revenir à Paris devenu trop dangereux pour lui.
Une fois au Temple ? Une fois Louis XVI guillotiné ? Pire, à la Conciergerie ? L'étau se resserait de plus en plus sur Marie-Antoinette...
A part se morfondre, ce qu'il fait bien, n'aurait-il pas été plutôt légitime de sa part de courir sauver la femme qu'il aimait ? Et en plus désormais libre de tout engagement conjugal...
Eh bien non. Il ne bouge pas ! boudoi29
D'autant que nous savons qu'après la mort de Louis XVI, le Temple était nettement moins surveillé. Et que n'importe qui pouvait visiter la cellule de Marie-Antoinette à la Conciergerie.
Quand on aime, on ne craint pas le danger. On n'a pas peur de mourir si celle qu'on aime risque d'y passer..
Il a moins fait que Batz, Jarjayes et Rougeville. Ou de cette dame anglaise lady Atkins, qui n'a pas hésité une seconde de proposer à la reine d'échanger leurs vêtements pour qu'elle puisse d'échapper.
Doit-on penser que ces gens aimaient plus la reine que Fersen lui-même ?

D'ailleurs, qu'aurait-il vraiment risqué ? Qu'est-ce de mourir si la femme aimée est déjà morte ?
Quand on pense qu'un film a même eu l'idée de placer Fersen en pleine exécution de la reine, afin de renforcer le côté dramatique de cette terrible histoire d'amour... Mais non. La réalité est beaucoup plus froide. Fersen n'a fait que se contenter de pleurer dans son coin, à des milliers de kilomètres de Paris.
La princesse de Lamballe s'est sacrifiée pour Marie-Antoinette. Elle savait ce qu'elle risquait en rentrant en France, après avoir émigré quelques temps suite au départ de la famille royale le 20 juin 1791. Sur ordre de la reine. Elle est rentrée, encore après une demande de Marie-Antoinette. Elle a alors rédigé son testament... Elle qui s'évanouissait à la vue d'un bouquet de violettes et d'un homard peint !
La duchesse de Polignac, quant à elle, n'a cessé de se désespérer de ne pas être auprès de Marie-Antoinette. Au point d'en mourir de chagrin. Elle aurait voulu désobéir à ses ordres et à ceux de Louis XVI. Mais non. Elle était retenue par sa famille, soucieuse de sa santé délicate et surtout par ses enfants.
Mais qui aurait pu retenir Fersen ? Refusant de se marier, la descendance des Fersen était assurée par son frère. Donc pas de souci de ce côté. Je ne peux même pas lui reprocher de ne pas avoir été suffisamment courageux. Ce serait l'insulter.
Alors il ne reste qu'une raison. S'il était incontestablement dévoué à la cause de la monarchie française, il ne l'était pas suffisamment envers celle qu'on lui prête comme femme de sa vie. Il ne pouvait pas être amoureux.
N'importe quel homme digne de ce nom est prêt à tout pour sauver la femme aimée qui est emprisonnée injustement et pire qui risque d'être assassinée. La seule chose qui aurait pu le retenir aurait été d'avoir des enfants, d'autres êtres précieux qu'il faut protéger. Or ce n'est pas le cas.
Il serait bien difficile de me contester en me disant que Fersen était bien amoureux de Marie-Antoinette. Déjà l'a-t-il écrit ? Difficile d'en trouver une réelle trace. Mais de toute façon ce n'est pas de l'écrire qui compte. Ce sont les actes.
A moins, peut-être qu'il couchait avec Marie-Antoinette, en la plaçant dans une situation plus que dangereuse, sans aucun sentiment pour elle. Sympa le gars...

Invité- Invité
Re: Fersen 2
Reinette a écrit:
Nous partons du postulat que Fersen aimait la reine. Soit. Et réciproquement. C'est tellement répété depuis des siècles, tellement incontestable si l'on se fie à des sources sûres, qu'il est inconcevable de penser le contraire. Ok. :![]()
... :\\\\\\\\:

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Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Fersen 2
J'ai tout de même conclu ce passage par : :
Puisque ce qui en découle après ne fait qu'infirmer cette introduction.

Puisque ce qui en découle après ne fait qu'infirmer cette introduction.

Invité- Invité
Re: Fersen 2
Je faisais seulement allusion, à ce qui précédait:Mme de Sabran a écrit:Si bien sûr, mais quel rapport avec Fersen ?Majesté a écrit:La médisance portée contre les Polignac ne touchait donc pas Marie-Antoinette?
Le fait que les médisances touchent ou pas la Reine n'était pas une raison pour qu'on ne se les permettent pas .Majesté a écrit:Cette réputation est aussi due au fait qu'Axel de Fersen étant étranger il pouvait moins (sinon pas ) prétendre à des charges et donc à des rentes (comme ce fut le cas de la famille Polignac ) , on le jalousait donc moins...alors pourquoi médire contre lui? :Mme de Sabran a écrit:il était le seul ami de la Reine qui ne donna pas prise à la médisance.
Mme de Sabran a écrit:... parce que la médisance aurait porté sur sa relation avec la reine, donc contre elle .
Donc s'il n'y a pas eu médisance , c'est peut-être que rien ne l'inspirait...
D'ailleurs lors du procès , on évoque "la famille Polignac et plusieurs autres qui ont été par (Marie-Antoinette) gorgées d'or". On ne se souvient de Fersen que pour l'épisode de Montmédy (pour ne pas dire de Varennes...) .
Lady Elizabeth peut, en toute bonne foi, évoquer des faits qui ne sont pas la vérité car elle n'est pas présente.evelynfarr a écrit: Ce sont les propres mots de Lady Elizabeth, qui était une amie de Marie-Antoinette et de Fersen.
Je m'explique.
Ce qui prône la véracité de ses propos c'est le fait qu'elle est une contemporaine de Marie-Antoinette et Fersen.
Mais si , moi, aujourd'hui, j'écris, à Eléonore , par exemple, que je crois qu'un tel a une liaison avec telle autre personne du Boudoir... je peux me tromper.
Et, en 2240 , mon témoignage ne sera pas davantage vrai... pourtant on pourra se dire que j'étais ami de ces personnes...
J'attends donc d'autres témoignages ...

Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Fersen 2
C'est une objection recevable !

Elle n'est toutefois basée que sur une supposition .
Tu pourrais te tromper ... ou pas !

Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Fersen 2
Mme de Sabran a écrit:Tu pourrais te tromper ... ou pas !![]()
Voilà

Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Fersen 2
Majesté a écrit:Je faisais seulement allusion, à ce qui précédait:Mme de Sabran a écrit:Si bien sûr, mais quel rapport avec Fersen ?Majesté a écrit:La médisance portée contre les Polignac ne touchait donc pas Marie-Antoinette?Le fait que les médisances touchent ou pas la Reine n'était pas une raison pour qu'on ne se les permettent pas .Majesté a écrit:Cette réputation est aussi due au fait qu'Axel de Fersen étant étranger il pouvait moins (sinon pas ) prétendre à des charges et donc à des rentes (comme ce fut le cas de la famille Polignac ) , on le jalousait donc moins...alors pourquoi médire contre lui? :Mme de Sabran a écrit:il était le seul ami de la Reine qui ne donna pas prise à la médisance.
Mme de Sabran a écrit:... parce que la médisance aurait porté sur sa relation avec la reine, donc contre elle .
Donc s'il n'y a pas eu médisance , c'est peut-être que rien ne l'inspirait...
D'ailleurs lors du procès , on évoque "la famille Polignac et plusieurs autres qui ont été par (Marie-Antoinette) gorgées d'or". On ne se souvient de Fersen que pour l'épisode de Montmédy (pour ne pas dire de Varennes...) .Lady Elizabeth peut, en toute bonne foi, évoquer des faits qui ne sont pas la vérité car elle n'est pas présente.evelynfarr a écrit: Ce sont les propres mots de Lady Elizabeth, qui était une amie de Marie-Antoinette et de Fersen.
Je m'explique.
Ce qui prône la véracité de ses propos c'est le fait qu'elle est une contemporaine de Marie-Antoinette et Fersen.
Mais si , moi, aujourd'hui, j'écris, à Eléonore , par exemple, que je crois qu'un tel a une liaison avec telle autre personne du Boudoir... je peux me tromper.
Et, en 2240 , mon témoignage ne sera pas davantage vrai... pourtant on pourra se dire que j'étais ami de ces personnes...
J'attends donc d'autres témoignages ...![]()
Bien à vous.
Tu as tout à fait raison. Difficile d'affirmer que tu te trompes.

D'ailleurs, pourquoi le témoignage d'Elizabeth Foster serait-il plus recevable que celui du prince de Ligne qui affirme le contraire ? Que je sache il fut tout autant l'ami de Marie-Antoinette. Et contrairement à Elizabeth Foster nous avons des témoignages de la part de Marie-Antoinette qui le tient comme tel.
Si Elizabeth Foster fut bien reçue de sa part, c'est un fait. Qu'elle ait pu être accueillie dans la coterie Polignac, au coeur de l'intimité de la reine, tant mieux pour elle. Pour autant, elle ne fut pas intime de Marie-Antoinette.
Quant au procès, on se demande si la liaison de Fersen et Marie-Antoinette était un fait acquis par tous, pourquoi ne pas l'avoir mentionnée ? Non au lieu d'utiliser une histoire toute prête, crédible, posée sur un plateau d'argent, alors que le nom et l'adresse de l'amant de l'Autrichienne, étranger de surcroît, donc suspect d'office, l'aidant dans "ses infâmes complots", se trouvaient très bien placé dans leurs dossiers d'accusation (dont Fouquier-Tinville regrettait qu'ils furent vides), les voilà à forger une histoire d'inceste dont personne ne pouvait croire un instant la véracité, faisant de ce procès la pire des mascarades.
Il faut croire que les révolutionnaires étaient des hommes délicats qui se refusaient de bafouer les sentiments de Marie-Antoinette.

Invité- Invité
Re: Fersen 2
Ligne se comporte en gentilhomme ...

Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Fersen 2
Parce qu'il n'y avait pas lieu : Catherine affichait ses amants . :

Cela n'avait rien à voir .
Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Fersen 2
Encore une fois , Eléonore, tu supposes ce que ton prince de Ligne a pensé et fait...
Mais cela reste un point de vue bien subjectif
Bien à vous.
Mais cela reste un point de vue bien subjectif

Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Fersen 2
J'émets une opinion, pas plus mauvaise qu'une autre !

Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Fersen 2
.................

Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Fersen 2
Je lis actuellement les mémoires de Mme Campan. A moins d'avoir dormi (cela me semble impossible car livre très intéressant), je n'ai RIEN LU sur Fersen.
Cette femme avait un tel amour pour sa Reine et son Roi, c'est très touchant presqu'à pleurer. Surtout à la fin.
Cette femme avait un tel amour pour sa Reine et son Roi, c'est très touchant presqu'à pleurer. Surtout à la fin.
Trianon- Messages : 3327
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Fersen 2
Trianon a écrit:Je lis actuellement les mémoires de Mme Campan. A moins d'avoir dormi (cela me semble impossible car livre très intéressant),
je n'ai RIEN LU sur Fersen.
.
Et cela ne vous paraît pas suspect ?!!

Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Fersen 2
Vous n'avez pas berlue, Trianon. Mme Campan ne parle pas du tout de Fersen dans ses mémoires.
Selon Holland, les mémoires de Mme Campan auraient été expurgés sur ce point.
Holland n'est pas le seul à soutenir que les mémoires de Madame Campan ont été expurgés : selon une notice publiée par Georges Laguerre dans l' "Intermédiaire des Chercheurs et Curieux" de mars 1906, l'éditeur de Mme Campan, François Barrière, aurait eu en main un manuscrit inédit de l'ancienne femme de chambre de la reine, non publié dans ses "Mémoires", reconnaissant que la reine avait eu des faiblesses pour le "jeune chevalier Fersen". Malheureusement, il aurait brûlé ce fragment "par respect pour la mémoire de la reine Marie-Antoinette". Nous en avons parlé ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t349-marie-antoinette-et-fersen-un-amour-secret?highlight=fersen
Selon Holland, les mémoires de Mme Campan auraient été expurgés sur ce point.
Holland n'est pas le seul à soutenir que les mémoires de Madame Campan ont été expurgés : selon une notice publiée par Georges Laguerre dans l' "Intermédiaire des Chercheurs et Curieux" de mars 1906, l'éditeur de Mme Campan, François Barrière, aurait eu en main un manuscrit inédit de l'ancienne femme de chambre de la reine, non publié dans ses "Mémoires", reconnaissant que la reine avait eu des faiblesses pour le "jeune chevalier Fersen". Malheureusement, il aurait brûlé ce fragment "par respect pour la mémoire de la reine Marie-Antoinette". Nous en avons parlé ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t349-marie-antoinette-et-fersen-un-amour-secret?highlight=fersen
Invité- Invité
Re: Fersen 2
Suspect, Mme de Sabran ?
Si je vous dis que je suis épuisée avec cette histoire.....
Je vais me faire ma propre "HISTOIRE" avec ce couple. boudoi30
Merci Cosmo, mais je n'ai pas le courage de me replonger dans une discussion.
Bien à vous
Si je vous dis que je suis épuisée avec cette histoire.....
Je vais me faire ma propre "HISTOIRE" avec ce couple. boudoi30
Merci Cosmo, mais je n'ai pas le courage de me replonger dans une discussion.
Bien à vous
Trianon- Messages : 3327
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Fersen 2
Trianon a écrit:Suspect, Mme de Sabran ?
Si je vous dis que je suis épuisée avec cette histoire.....
Mais voyons, chère Trianon, il n'y a vraiment pas de raison ! 3196910
Mme de Sabran- Messages : 45764
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Fersen 2
Trianon a écrit:
Cette femme avait un tel amour pour sa Reine et son Roi, c'est très touchant presqu'à pleurer. Surtout à la fin.
N'oubliez pas qu'elle écrit (ou fait écrire) ses mémoires au début de la Restauration. Elle est considérée comme une pestiférée par ceux qui reviennent. En effet, elle a été très proche de Napoléon : c'est elle qui élève ses soeurs Caroline et Pauline, sa belle-fille Hortense, toutes les futures grandes dames de l'Empire dont sa nièce Aglaé qui épousera le maréchal Ney (sa mère, elle aussi première femme de chambre se défenestrera en 1792, Marie-Antoinette la surnommait "ma lionne"). Et elle fonde ce qui deviendra l'Ecole de la Légion d'Honneur. Elle y a toujours son portrait, son règlement y est toujours respecté.
C'est dire que si madame Campan avec ses mémoires reste dans l'imaginaire collectif comme une proche de Marie-Antoinette, elle est surtout un personnage essentiel de l'Empire. C'est en fait une traître (aux yeux des émigrés) qui tente de se faire pardonner.
Elle avait donc intérêt à dire à quel point elle fut restée fidèle à Louis XVI et Marie-Antoinette, faire du larmoyant comme il était de mise à cette époque, éviter les sujets tabous.
C'est dommage que nous ayons beaucoup sur elle et trop peu sur ses soeurs qui m'intéressent beaucoup plus.
Invité- Invité
Re: Fersen 2
Reinette a écrit:sa mère, elle aussi première femme de chambre se défenestrera en 1792
Ce n'est pas sa soeur qui se défenestra?
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Fersen 2
Majesté a écrit:Reinette a écrit:sa mère, elle aussi première femme de chambre se défenestrera en 1792
Ce n'est pas sa soeur qui se défenestra?
Bien à vous.
La mère d'Aglaé, donc madame Auguié.

Invité- Invité
Re: Fersen 2
D'accord...j'en étais resté avec ta parenthèse consacrée à Madame Campan... je me trompais donc de génération ...
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
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