Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
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Comte d'Hézècques
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Mme de Sabran
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: La famille Polignac - Axel de Fersen - La princesse de Lamballe :: Les Polignac et leur entourage
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Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Lucius a écrit:
Je suis d'accord avec vous sur ce que le clan Polignac n'est pas si différent d'un clan de favoris habituel. Remarquons cependant qu'ils n'avaient aucun appui politique, contrairement à Mme de Pompadour et les financiers, ou la Du Barry et le clan "jésuite", ce qui les a probablement mis dans une position fragile.
Dans l'autre cas, c'est un passage en force . C'est là je crois l'une des raisons, avec le manque d'assise politique du nouveau clan, qui l'amènera à sa chute.
Mon cher Lucius, je ne suis pas complètement d'accord avec vous sur le manque d'appui politique et sur la chute du clan Polignac. Cela demande à être nuancé.
Certes le clan Polignac était un nouveau venu à la cour du fait de la reine dont ils recevaient un appui qui était loin d'être négligeable compte tenu de la présence à ses côtés de leur adversaire principal, le binôme Mercy-Argenteau/Vermond auquel est venu s'ajouter par la suite Breteuil, qui faisaient tout ce qu'il pouvait pour le déconsidérer à ses yeux. Non négligeable également l'appui du roi qui estimait beaucoup la duchesse et lui était reconnaissant des services qu'elle lui rendait en distrayant la reine et en contrebalançant le poids et les visées politiques de la camarilla autrichienne. N'oublions pas non plus l'appui de Maurepas qui, selon certains historiens et non des moindres ( Hardmann, Price, Felix), les aurait introduit dans le même but et souhaitait s'en servir lui-même pour disposer d'un oeil sur la chambre de la reine. Notons aussi le soutien passager de certains "choiseulistes" comme le baron de Besenval, alors bien en cours auprès de la reine, qui a immédiatement vu tout l'avantage qu'il pourrait tirer de l'amitié de cette dernière pour la comtesse Jules. De plus, il ne faut pas sous estimer l'appui de quelques uns des ministres qu'ils avaient contribué à faire, je veux parler de Castries à un moindre degré mais surtout de Calonne qui a bien su leur "renvoyer l'ascenseur" pendant les quelques années de son ministériat. Je rajoute à ces deux là Vergennes qui avait compris la nécessité de les neutraliser pour conforter un peu plus sa position auprès du roi face aux attaques de la reine pilotée par le clan autrichien. On ne saurait également mettre de côté l'appui du comte d'Artois qui,vraisemblablement pour les raisons sentimentales que nous connaissons,se les étaient attachés et a constitué pour eux un recours solide pendant les deux dernières années du règne. On ne peut donc pas dire qu'ils aient manqué d'appuis politiques conjoncturels mais effectivement ils n'avaient pas derrière eux les grandes familles de la cour en mesure de les faire bénéficier de leur influence sur toute la longueur du règne.
Pour moi ce que vous appelez la chute des Polignac c'est à dire sans doute leur perte d'audience auprès de la reine est vraisemblablement due à leurs divergences de vue sur certaines nominations politiques (soutien à Calonne et opposition à la nomination de Loménie de Brienne) et au lobbying intense du clan autrichien auprès de cette dernière. Celui-ci, profitant de l'affaiblissement politique du roi qui n'est plus soutenu par ce que l'on a pu appeler le "parti du roi" (exil de Calonne, décès de Vergenne, perte d'influence des Polignac), a la possibilité de faire nommer sur l'intervention de la reine qu'il a quand même réussi à chapitrer un ministre principal qui soit plus favorable à ses intérêts( Loménie de Brienne). Le clan Polignac a alors perdu momentanément la partie mais face à l'échec de la politique conduite par Loménie, il retrouvera une certaine influence en s'appuyant sur Artois pour obtenir son départ. L'aggravation de la situation et la perspective des Etats Généraux l'amènera à trouver un accord avec la reine en ne s'opposant pas à l'éventualité de la nomination d'un autre de ses ennemis, le baron de Breteuil, pour sauver la monarchie ( cf. cette note du marquis de Bombelles en date du 20 avril 1789; "J'ai été chargé d'assurer le baron de Breteuil que, non seulement Mme de Polignac et ses amis ne tenteraient pas de l'écarter des affaires mais qu'on l'y verrait revenir avec plaisir comme le seul homme capable de maintenir les droits de la couronne et l'ordre de notre gouvernement " Ce qui démontre bien que jusqu'à la fin du règne ils ont disposé d'un certain pouvoir d'intervention sur les affaires publiques (ou de nuisance comme diraient certains !). L'échec du coup de force final à la réalisation duquel ils étaient à l'évidence associés signera alors définitivement leur chute.
Bien à vous. Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Roi-cavalerie a écrit: L'aggravation de la situation et la perspective des Etats Généraux l'amènera à trouver un accord avec la reine en ne s'opposant pas à l'éventualité de la nomination d'un autre de ses ennemis, le baron de Breteuil, pour sauver la monarchie ( cf. cette note du marquis de Bombelles en date du 20 avril 1789; "J'ai été chargé d'assurer le baron de Breteuil que, non seulement Mme de Polignac et ses amis ne tenteraient pas de l'écarter des affaires mais qu'on l'y verrait revenir avec plaisir comme le seul homme capable de maintenir les droits de la couronne et l'ordre de notre gouvernement "
Mais fallait-il déjà, à ce moment-là, regarder Breteuil ( choiseuliste notoire ) comme un ennemi des Polignac ?!!
Bon, il y avait bien eu cette rupture de promesse de mariage entre Mlle de Matignon ( petite-fille de Breteuil ) et Armand de Polignac, le fils aîné du duc et de la duchesse, mais cela ne suffisait pas à en faire des ennemis . Si ?
Breteuil avait déjà grandement " gaffé " dans sa très mauvaise gestion de l'Affaire du Collier ( il s'était attiré les foudres de Vaudreuil en faisant arrêter et exiler le cardinal, dindon de la farce, innocent roulé dans la farine), mais, malgré les retombées désastreuses de l'affaire, il n'avait jamais cessé d'être bien en cour auprès de Marie-Antoinette . Elle l'appelait " Papa ", comme nous nous en souvenons. Breteuil était également très lié aux Fersen ( père et fils ) et, à ce titre également, très proche de Marie-Antoinette qui prenait tout conseil de Fersen, et ne se fiait qu'à Fersen .
C'est lors de l'irrémédiable scission post-Varennes entre Louis XVI et les princes, ses frères, que Breteuil devient la bête noire du comte d'Artois, Vaudreuil et des Polignac ( et Bombelles avec ! ... ce brave Bombelles agent-double à l'insu de son plein gré ) .
Breteuil est ... du troupeau, le bouc le plus puant , écrit Vaudreuil à Artois.
Mais nous n'en sommes pas encore là, et en ce printemps 1789, Breteuil se présente comme le seul recours contre Necker . Montmorin ou Saint-Priest comptent pour du beurre ...
Du reste nous disiez-vous au sujet de la brouille Polignac / Breteuil :
Roi-cavalerie a écrit:Plus que la rupture qui a eu lieu entre la duchesse de Polignac et le baron de Breteuil lorsque le projet de mariage entre son fils et la petite fille du baron a été cassé par la famille de la promise, je pense que c'est surtout l'inimitié qui existait entre Breteuil (le missi dominici du couple royal en Suisse, détenteur d'un plein pouvoir secret du roi) et Calonne, le conseiller des princes, qui aura été l'une des nombreuses causes qui ont " plombé" la Contre Révolution. Les Polignac n'ont eu qu'un tout petit rôle dans le sillage du comte d'Artois et de Calonne dans ce naufrage. Il est toutefois certain qu'eux aussi ne portaient pas Breteuil dans leurs coeurs.:
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Pour ma part, chère Eléonore, je pense que la rupture Polignac/Breteuil date de la renonciation au mariage prévu et a été aggravée par les manoeuvres du baron à l'encontre du ministère Calonne.
Je m'appuie pour cela sur:
- la lettre du duc de Dorset à la duchesse de Devonshire en date du 1er juin 1786: " the Little Po and her friends are all against ce Diable de Baron."
- le journal du marquis de Bombelles à la date du 25 avril 1785: "le malheur est que les 2 partis se sont aigris de longue main. Mme de Polignac prétend que M le baron de Breteuil, croyant son crédit plus précaire qu'il ne l'est, s'est trop attaché à ses ennemis et surtout à l'abbé de Vermond, qu'au lieu de s'accoler à elle, il a voulu dominer seul et ne lui marquer aucune déférence dans le journalier, aucune reconnaissance des services qu'elle croit lui avoir rendu".
-le point de vue de Munro Price sur les visées du baron de Breteuil à l'égard de la société Polignac:" un aspect intéressant des visées de Breteuil réside dans son attitude à l'égard de la société [de la reine]. Bien qu'il l'ait utilisée pour parvenir au pouvoir, le but ultime de Breteuil était de l'éliminer complètement de la sphère politique. Il a sans doute senti l'ambiguïté de sa position et peut même avoir compris que Maurepas l'avait utilisée pour divertir la reine de ses initiatives en politique. Son propre plan cherchait à libérer Marie-Antoinette de sa société et ainsi de la rendre capable d'interférer directement dans l'élaboration de la politique royale ( the policy-making est le terme employé dans texte anglais)".
Vous comprendrez bien, chère Eléonore, à la lecture de ces extraits, que l'inimitié de la duchesse pour le baron (et vice-versa) avait débuté bien avant l'année tragique de 1789. Elle se continuera effectivement durant l'exil de la famille à l'instar de celle de Calonne et de Breteuil concourant tous les deux pour la place de premier ministre dans l'éventualité d'une libération de la famille royale!
Bien à vous . Roi-cavalerie
Je m'appuie pour cela sur:
- la lettre du duc de Dorset à la duchesse de Devonshire en date du 1er juin 1786: " the Little Po and her friends are all against ce Diable de Baron."
- le journal du marquis de Bombelles à la date du 25 avril 1785: "le malheur est que les 2 partis se sont aigris de longue main. Mme de Polignac prétend que M le baron de Breteuil, croyant son crédit plus précaire qu'il ne l'est, s'est trop attaché à ses ennemis et surtout à l'abbé de Vermond, qu'au lieu de s'accoler à elle, il a voulu dominer seul et ne lui marquer aucune déférence dans le journalier, aucune reconnaissance des services qu'elle croit lui avoir rendu".
-le point de vue de Munro Price sur les visées du baron de Breteuil à l'égard de la société Polignac:" un aspect intéressant des visées de Breteuil réside dans son attitude à l'égard de la société [de la reine]. Bien qu'il l'ait utilisée pour parvenir au pouvoir, le but ultime de Breteuil était de l'éliminer complètement de la sphère politique. Il a sans doute senti l'ambiguïté de sa position et peut même avoir compris que Maurepas l'avait utilisée pour divertir la reine de ses initiatives en politique. Son propre plan cherchait à libérer Marie-Antoinette de sa société et ainsi de la rendre capable d'interférer directement dans l'élaboration de la politique royale ( the policy-making est le terme employé dans texte anglais)".
Vous comprendrez bien, chère Eléonore, à la lecture de ces extraits, que l'inimitié de la duchesse pour le baron (et vice-versa) avait débuté bien avant l'année tragique de 1789. Elle se continuera effectivement durant l'exil de la famille à l'instar de celle de Calonne et de Breteuil concourant tous les deux pour la place de premier ministre dans l'éventualité d'une libération de la famille royale!
Bien à vous . Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
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Mais oui, cher Roi-cavalerie, cela se tient .
C'est même très logique .
Si vous saviez combien je regrette que la correspondance de Dorset à Georgiana ( Georgine : pour little Po ) ait été détruite ! Le peu qui soit arrivé jusqu'à nous est si riche d'informations ! Dorset était un familier des Polignac et un observateur plein de sagacité .
Augeard, le secrétaire des commandements de la reine, sait pourquoi Marie-Antoinette ne pouvait pas souffrir Calonne . Le contrôleur général avait essayé de dissuader le roi d'acheter Saint-Cloud pour elle . Il rapporte dans ses Mémoires en quels termes Marie-Antoinette le lui reprocha :
" Je sais, Monsieur, tout ce que vous avez dit au roi pour le détourner de mon acquisition. Si cette affaire-là n'était pas publique, je m'en désisterais très volontiers, quoi qu'elle me soit agréable; mais comme vous avez donné au roi pour prétexte la situation du trésor royal, je lui remettrai l'état très circonstancié de toutes vos dilapidations et déprédations, et des sommes immenses que vous avez données aux princes du sang et à mes beaux-frères pour vous faire un appui auprès du roi, et de toutes celles que vous avez répandues dans la bourse des grands de la cour pour cerner et environner le roi des prôneurs et le tromper journellement. Vous ferez ce qu'il vous plaira; mais si je n'ai pas Saint-Cloud, je vous défends de paraître devant moi, et surtout de vous trouver chez Mme de Polignac quand j'y serai . "
( Augeard : Mémoires )
C'était une déclaration de guerre. Elle ne s'est jamais démentie par la suite .
Mais oui, cher Roi-cavalerie, cela se tient .
C'est même très logique .
Si vous saviez combien je regrette que la correspondance de Dorset à Georgiana ( Georgine : pour little Po ) ait été détruite ! Le peu qui soit arrivé jusqu'à nous est si riche d'informations ! Dorset était un familier des Polignac et un observateur plein de sagacité .
Augeard, le secrétaire des commandements de la reine, sait pourquoi Marie-Antoinette ne pouvait pas souffrir Calonne . Le contrôleur général avait essayé de dissuader le roi d'acheter Saint-Cloud pour elle . Il rapporte dans ses Mémoires en quels termes Marie-Antoinette le lui reprocha :
" Je sais, Monsieur, tout ce que vous avez dit au roi pour le détourner de mon acquisition. Si cette affaire-là n'était pas publique, je m'en désisterais très volontiers, quoi qu'elle me soit agréable; mais comme vous avez donné au roi pour prétexte la situation du trésor royal, je lui remettrai l'état très circonstancié de toutes vos dilapidations et déprédations, et des sommes immenses que vous avez données aux princes du sang et à mes beaux-frères pour vous faire un appui auprès du roi, et de toutes celles que vous avez répandues dans la bourse des grands de la cour pour cerner et environner le roi des prôneurs et le tromper journellement. Vous ferez ce qu'il vous plaira; mais si je n'ai pas Saint-Cloud, je vous défends de paraître devant moi, et surtout de vous trouver chez Mme de Polignac quand j'y serai . "
( Augeard : Mémoires )
C'était une déclaration de guerre. Elle ne s'est jamais démentie par la suite .
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Ce que vous dîtes est très intéressant, et mes connaissances sur la politique de Louis XVI ne me permettent pas de les remettre en cause.
Cela ne change pas moins ma vision de ce clan comme manquant d'un parti constitué politiquement. Il y a des choiseulistes, des dévots, mais point de polignacistes ! Ce que je veux dire, c'est qu'un soutien conjoncturel comme vous le dites, ou l'appui de quelques ministres ne suffisent pas à créer un parti solide, enraciné à la Cour et à la ville et dans les différentes strates des élites. Je ne pense pas que le fait de ne pas avoir une grande famille à leur côté eût été un si grand problème s'ils ne se les étaient pas mis à dos, comme vous le dites l'appui du Roi et de la reine suffisaient. Mais à Paris, dans les gazettes, chez les financiers, qui pouvait représenter leurs intérêts ?
Un parti que je trouve chancelant, mais aussi assez vide. C'est pourquoi je préfère en général parler de la ville Jules plutôt que d'un parti Polignac, car ils ne défendaient pas une aspiration/ligne politique/gouvernementale/, et c'est aussi, je pense, en cela qu'ils furent vus comme des parasites. Il accaparent les positions et la faveur du souverain (jusque là rien que de très classique) non pas pour placer des alliés, des hommes de décisions, mais des amis, pour certains jeunes têtes un peu frêles pour le poste (je pense par exemple au duc de Guines, envers qui je comprendrais très bien les ressentiments des autres clans.)
Et encore aujourd'hui, on peut défendre Mme de Pompadour par son appui aux arts, aux lettres, à des nominations intelligentes : en premier lieu son frère fut parmi les plus intéressants Contrôleur des Bâtiments du Roi. Alors que pour les Polignac, mis à part la nomination de la duchesse elle même, je ne vois aucun grand nom, aucun homme de tête, de décision .... (Bombelles fait parti des têtes solides, mais il est au second rang des jeux politiques, tout comme Mercy-Argenteau)
Cela ne change pas moins ma vision de ce clan comme manquant d'un parti constitué politiquement. Il y a des choiseulistes, des dévots, mais point de polignacistes ! Ce que je veux dire, c'est qu'un soutien conjoncturel comme vous le dites, ou l'appui de quelques ministres ne suffisent pas à créer un parti solide, enraciné à la Cour et à la ville et dans les différentes strates des élites. Je ne pense pas que le fait de ne pas avoir une grande famille à leur côté eût été un si grand problème s'ils ne se les étaient pas mis à dos, comme vous le dites l'appui du Roi et de la reine suffisaient. Mais à Paris, dans les gazettes, chez les financiers, qui pouvait représenter leurs intérêts ?
Un parti que je trouve chancelant, mais aussi assez vide. C'est pourquoi je préfère en général parler de la ville Jules plutôt que d'un parti Polignac, car ils ne défendaient pas une aspiration/ligne politique/gouvernementale/, et c'est aussi, je pense, en cela qu'ils furent vus comme des parasites. Il accaparent les positions et la faveur du souverain (jusque là rien que de très classique) non pas pour placer des alliés, des hommes de décisions, mais des amis, pour certains jeunes têtes un peu frêles pour le poste (je pense par exemple au duc de Guines, envers qui je comprendrais très bien les ressentiments des autres clans.)
Et encore aujourd'hui, on peut défendre Mme de Pompadour par son appui aux arts, aux lettres, à des nominations intelligentes : en premier lieu son frère fut parmi les plus intéressants Contrôleur des Bâtiments du Roi. Alors que pour les Polignac, mis à part la nomination de la duchesse elle même, je ne vois aucun grand nom, aucun homme de tête, de décision .... (Bombelles fait parti des têtes solides, mais il est au second rang des jeux politiques, tout comme Mercy-Argenteau)
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Eh bien, mon petit Lulu, n'était-ce tout simplement pas le parti de la reine ? ...
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
A la rigueur, mais alors un parti de cour, pas un parti "politique" comme les choiseulistes.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Les ennemis de Marie-Antoinette étaient politiques.
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Chers amis,
Voici les armes du premier duc de Polignac portées sur la couverture d'un livre actuellement en vente chez Alde le 11/05/17.
Pour ceux qui seraient intéressés:
http://catalogue.drouot.com/html/d/fiche.jsp?id=7274563
Bien amicalement. Roi cavalerie
Voici les armes du premier duc de Polignac portées sur la couverture d'un livre actuellement en vente chez Alde le 11/05/17.
Pour ceux qui seraient intéressés:
http://catalogue.drouot.com/html/d/fiche.jsp?id=7274563
Bien amicalement. Roi cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Roi-cavalerie a écrit:Chers amis,
Voici les armes du premier duc de Polignac portées sur la couverture d'un livre actuellement en vente chez Alde le 11/05/17.
Merci, cher Roi-cavalerie .
Notre petit Lulu dirait " fascé d'argent et de gueules "
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Lucius a écrit:
Un parti que je trouve chancelant, mais aussi assez vide. C'est pourquoi je préfère en général parler de la ville Jules plutôt que d'un parti Polignac, car ils ne défendaient pas une aspiration/ligne politique/gouvernementale/, et c'est aussi, je pense, en cela qu'ils furent vus comme des parasites. Il accaparent les positions et la faveur du souverain (jusque là rien que de très classique) non pas pour placer des alliés, des hommes de décisions, mais des amis, pour certains jeunes têtes un peu frêles pour le poste (je pense par exemple au duc de Guines, envers qui je comprendrais très bien les ressentiments des autres clans.)
Et encore aujourd'hui, on peut défendre Mme de Pompadour par son appui aux arts, aux lettres, à des nominations intelligentes : en premier lieu son frère fut parmi les plus intéressants Contrôleur des Bâtiments du Roi. Alors que pour les Polignac, mis à part la nomination de la duchesse elle même, je ne vois aucun grand nom, aucun homme de tête, de décision .... (Bombelles fait parti des têtes solides, mais il est au second rang des jeux politiques, tout comme Mercy-Argenteau)
En effet, je suis de cet avis aussi.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Comte d'Hézècques a écrit:Lucius a écrit:
Un parti que je trouve chancelant, mais aussi assez vide. C'est pourquoi je préfère en général parler de la ville Jules plutôt que d'un parti Polignac, car ils ne défendaient pas une aspiration/ligne politique/gouvernementale/, et c'est aussi, je pense, en cela qu'ils furent vus comme des parasites. Il accaparent les positions et la faveur du souverain (jusque là rien que de très classique) non pas pour placer des alliés, des hommes de décisions, mais des amis, pour certains jeunes têtes un peu frêles pour le poste (je pense par exemple au duc de Guines, envers qui je comprendrais très bien les ressentiments des autres clans.)
Et encore aujourd'hui, on peut défendre Mme de Pompadour par son appui aux arts, aux lettres, à des nominations intelligentes : en premier lieu son frère fut parmi les plus intéressants Contrôleur des Bâtiments du Roi. Alors que pour les Polignac, mis à part la nomination de la duchesse elle même, je ne vois aucun grand nom, aucun homme de tête, de décision .... (Bombelles fait parti des têtes solides, mais il est au second rang des jeux politiques, tout comme Mercy-Argenteau)
En effet, je suis de cet avis aussi.
Un peu facile, cher comte et cher Lucius. Non pas que je veuille défendre à tout prix les Polignac qui ont effectivement profité pleinement de leur position comme cela était d'usage à l'époque dans ce milieu et comme cela l'est encore dans les entours du pouvoir malgré 225 ans de République! Néanmoins à côté de cela, ils ont favorisé les nominations de Castries, Ségur et Calonne qui n'étaient pas des "jeunes têtes un peu frêles". Quand au duc de Guines, ce n'était pas non plus un jeunet de la dernière couvée mais un redoutable courtisan , un diplomate un tant soit peu aventurier, retors et habitué à traiter les agents de renseignements pullulant à Londres qui avait en plus le grand mérite de jouer magnifiquement de la flûte! Bernard de Montferrand dans son Vergennes écrit à propos des sources de renseignements de Vergennes sur le conflit de l'Angleterre avec sa colonie américaine en 1775-1776 : "La principale source d'informations du ministre est naturellement l'ambassade à Londres.Malgré ses affaires et sa suffisance, le fameux Guines ne fait pas si mal son métier.Dès juillet 1775, il écrit que l'armée anglaise ne pourra pas l'emporter sur les insurgés, dont on ne soit pas sous-estimer les capacités militaires." . Pour moi, la seule faiblesse que l'on puisse reprocher à la duchesse de Polignac elle même et non à sa coterie, c'est d'avoir fait preuve de trop de faiblesse à l'égard de l'ambition dévorante du comte d'Adhémar dont elle s'était entichée, je ne sais pour quelles raisons si ce n'est son charme et ses talents de société. Mais, à tout prendre, cela n'aura été qu'un moindre mal puis que cela a permis à Vergennes,l'un des ministres solides et durables de ce règne, de mettre les Polignac dans son camp. Quant à Mercy-Argenteau, il me semble bien qu'on peut le considérer comme l'un des hommes les plus importants de cette cour par l'influence qu'il a fait peser sur la reine aidé effectivement d'un second rôle qui s'appelait Vermond. Lisez M de Montferrand, cher comte, lisez Hardman et Munro Price, lisez le Louis XVI de Petitfils et si vous avez un peu de temps à me consacrer, lisez aussi ma petite étude, vous y découvrirez peut-être une vision de la famille de Polignac un peu moins manichéenne que celle qui nous a été trop souvent présentée par d'autres. Cela dit, loin de moi l'idée de vouloir vous donner prétentieusement des conseils, mais seulement celle de vous suggérer quelques lectures intéressantes si vous ne les avez déjà faites..
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Joël Félix donne son sentiment sur l'implantation des Polignac à la Cour :
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la décision de Marie-Antoinette de favoriser le comte de Polignac ne fut pas le fait d'une jeune reine écervelée et inconsciente des conséquences de ses actes. Marie-Antoinette entendait établir ses fidèles à la Cour pour limiter, comme elle l'expliqua à sa mère, l'omniprésence des Noailles « qui sont une tribu déjà trop puissante ici ».
La nomination d'un Noailles à l'ambassade de Londres pour y remplacer Guines semble justifier ces propos. Quant à Louis XVI, il n'avait pas cédé à une quelconque lassitude ou faiblesse pour les impétuosités de son épouse. S'il ne parvenait pas toujours à résister aux pressions, il était lui aussi personnellement hostile à l'idée de voir les grandes familles se perpétuer à la Cour sans qu'il ait son mot à dire.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la décision de Marie-Antoinette de favoriser le comte de Polignac ne fut pas le fait d'une jeune reine écervelée et inconsciente des conséquences de ses actes. Marie-Antoinette entendait établir ses fidèles à la Cour pour limiter, comme elle l'expliqua à sa mère, l'omniprésence des Noailles « qui sont une tribu déjà trop puissante ici ».
La nomination d'un Noailles à l'ambassade de Londres pour y remplacer Guines semble justifier ces propos. Quant à Louis XVI, il n'avait pas cédé à une quelconque lassitude ou faiblesse pour les impétuosités de son épouse. S'il ne parvenait pas toujours à résister aux pressions, il était lui aussi personnellement hostile à l'idée de voir les grandes familles se perpétuer à la Cour sans qu'il ait son mot à dire.
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Chers amis,
J'ai eu la chance de repérer cet hiver en vente en Allemagne un tableau qui me semble représenter le premier duc de Polignac vraisemblablement peint lors de son séjour en Russie. Si cette hypothèse se vérifie, cette oeuvre constituerait la première huile sur toile le représentant. Jusqu'alors nous ne disposions que du dessin qui figure à la première page de ce sujet.
Voici les raisons qui m'amènent à formuler cette hypothèse :
- la ressemblance manifeste du personnage avec le dessin que nous connaissions.
- l'inscription "de Polignac"en haut à gauche du tableau.
Je pense que ce tableau a été réalisé en Russie en raison de l'âge du personnage et en raison de sa tenue qui me parait être caractéristique des années 1800-1830, période pendant laquelle le duc s'était établi avec sa soeur dans ce pays.
Jugez en par vous même :
Le tableau ne comporte apparemment pas de signature.Peut-être est-il l'oeuvre d'un portraitiste russe ou étranger travaillant à cette période à la cour de Saint -Petersbourg ? Le duc et sa soeur fréquentaient les salons du tsar Alexandre 1er et ils étaient très introduits et appréciés dans son entourage l'entourage. Pour s'en convaincre il n'a qu'à lire les lettres de la princesse Varvara (Barbe] Tourkestanova (1875-1819) qu'on dit avoir eu une liaison avec Alexandre 1er: " Ferdinand Christin et la princesse Tourkestanow, lettres écrites de Petersbourg et de Moscou (1813-1819)". En ce qui concerne les Français, je pense en particulier à Jean-Laurent Mosnier, présent à Saint-Petersbourg entre 1801 et 1808, date de sa mort, où il a dirigé la section du portrait de l'Académie impériale de peinture. Mais aucun élément, si ce n'est la concomitance de leur présence en Russie ne vient étayer cette hypothèse.
Bien à vous. Roi-cavalerie
Nota: Vous remarquerez la ressemblance qui existe entre ce portrait possible du duc et celui possible de la comtesse Diane, sa soeur, sur une miniature où elle est représentée vêtue à l'antique et offrant des colombes en sacrifice (voir le sujet consacré à la comtesse sur ce forum).
J'ai eu la chance de repérer cet hiver en vente en Allemagne un tableau qui me semble représenter le premier duc de Polignac vraisemblablement peint lors de son séjour en Russie. Si cette hypothèse se vérifie, cette oeuvre constituerait la première huile sur toile le représentant. Jusqu'alors nous ne disposions que du dessin qui figure à la première page de ce sujet.
Voici les raisons qui m'amènent à formuler cette hypothèse :
- la ressemblance manifeste du personnage avec le dessin que nous connaissions.
- l'inscription "de Polignac"en haut à gauche du tableau.
Je pense que ce tableau a été réalisé en Russie en raison de l'âge du personnage et en raison de sa tenue qui me parait être caractéristique des années 1800-1830, période pendant laquelle le duc s'était établi avec sa soeur dans ce pays.
Jugez en par vous même :
Le tableau ne comporte apparemment pas de signature.Peut-être est-il l'oeuvre d'un portraitiste russe ou étranger travaillant à cette période à la cour de Saint -Petersbourg ? Le duc et sa soeur fréquentaient les salons du tsar Alexandre 1er et ils étaient très introduits et appréciés dans son entourage l'entourage. Pour s'en convaincre il n'a qu'à lire les lettres de la princesse Varvara (Barbe] Tourkestanova (1875-1819) qu'on dit avoir eu une liaison avec Alexandre 1er: " Ferdinand Christin et la princesse Tourkestanow, lettres écrites de Petersbourg et de Moscou (1813-1819)". En ce qui concerne les Français, je pense en particulier à Jean-Laurent Mosnier, présent à Saint-Petersbourg entre 1801 et 1808, date de sa mort, où il a dirigé la section du portrait de l'Académie impériale de peinture. Mais aucun élément, si ce n'est la concomitance de leur présence en Russie ne vient étayer cette hypothèse.
Bien à vous. Roi-cavalerie
Nota: Vous remarquerez la ressemblance qui existe entre ce portrait possible du duc et celui possible de la comtesse Diane, sa soeur, sur une miniature où elle est représentée vêtue à l'antique et offrant des colombes en sacrifice (voir le sujet consacré à la comtesse sur ce forum).
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Roi-cavalerie a écrit:Chers amis,
J'ai eu la chance de repérer cet hiver en vente en Allemagne un tableau qui me semble représenter le premier duc de Polignac vraisemblablement peint lors de son séjour en Russie. Si cette hypothèse se vérifie, cette oeuvre constituerait la première huile sur toile le représentant. .
Je vous avais dit cet hiver, cher Roi-cavalerie, ma propre conviction . Je vous la renouvelle ce soir : ce monsieur n'est autre que Jules Ier duc de Polignac.
Si nous scrutons tous les détails de ce visage et les comparons au dessin que vous mentionnez, le nez busqué, l'inclinaison du front, la largeur des golfs capillaires, la hauteur des oreilles, les yeux, le dessin des sourcils, la bouche un rien pincée et le menton volontaire : tout y est, tout concorde indubitablement . La coiffure est la même. La maturité correspond à l'âge du duc lors de l'exil en Russie.
Soit dit en passant, je trouve l'appréciation du comte de Tilly : " un physique passable ", un peu dure . Jules n'est pas mal du tout, plus plaisant que sur ce premier dessin que nous connaissions, il porte beau .
Je vous remercie infiniment, cher ami, car ce portrait est une exclusivité que vous offrez à notre Forum !!!
Roi-cavalerie a écrit:
Nota: Vous remarquerez la ressemblance qui existe entre ce portrait possible du duc et celui possible de la comtesse Diane, sa soeur, sur une miniature où elle est représentée vêtue à l'antique et offrant des colombes en sacrifice (voir le sujet consacré à la comtesse sur ce forum).
Je ne serais pas aussi formelle, mais ce n'est pas impossible .
Il y a en tous cas, bel et bien, une certaine ressemblance ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Merci, Roi-cavalerie, pour ce portrait inédit.
Bravo pour vos recherches, vos hypothèses me semblent convaincantes...
Bravo pour vos recherches, vos hypothèses me semblent convaincantes...
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Le rapprochement entre le dessin et l'huile est convaincante.
Merci pour cette exclusivité !
Merci pour cette exclusivité !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Bravo cher Roi-Cavalerie, on voit effectivement les ressemblances entre le profil et le portrait.
Et c'est vrai que Diane ressemble à son frère.
Et c'est vrai que Diane ressemble à son frère.
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
En effet.
D'où vient le portrait du cardinal ?
D'où vient le portrait du cardinal ?
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
J'avais ce fichier dans mes fontes avec l'indication Melchior de Polignac, Ecole de Rigaud. Les armes du cardinal figurent sur le tableau. Par contre j'ignore sa localisation, sans doute, mais je m'avance peut être, une collection particulière.
Amitiés. Roi-cavalerie
Amitiés. Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
J'ajoute que, comme mon petit Lulu et vous-même, je vois dans cette physionomie du cardinal une ressemblance avec celle de son petit-neveu, Jules. Mais je dirais que le cardinal a le front plus fuyant, peut-être un peu plus bas aussi ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le comte Jules de Polignac (1746-1817)
Roi-cavalerie a écrit:J'avais ce fichier dans mes fontes avec l'indication Melchior de Polignac, Ecole de Rigaud. Les armes du cardinal figurent sur le tableau. Par contre j'ignore sa localisation, sans doute, mais je m'avance peut être, une collection particulière.
Vous retrouverez en ligne le catalogue raisonné de l'oeuvre de Hyacinthe Rigaud, et ainsi donc concernant ce portrait, une liste de ses (nombreuses) variantes et copies.
C'est ici : http://www.hyacinthe-rigaud.com/catalogue-raisonne-hyacinthe-rigaud/portraits/966-polignac-merchior-de
Et pour ceux qui souhaiteraient consulter notre sujet consacré à ce cardinal, c'est ici :
Le cardinal Melchior de Polignac
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
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