La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La France et le Monde au XVIIIe siècle :: Les Lumières : Littérature, sciences et philosophie
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Mme de Sabran a écrit:
Si si, sans doute, mais dans mon Jules Ier .
Quelle bonne journée nous avions passée ! A part la mauvaise rencontre ...
Je ne me souviens plus de la mauvaise rencontre ! Hormis le choc de trouver un portrait peu heureux de Marie-Antoinette.
Invité- Invité
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Mme de Sabran a écrit:Cosmo a écrit:
Une mauvaise rencontre ?
... deux points sur le permis et je ne sais plus combien d'euros d'amende .
Tout cela parce que nous roulions gaiement avec les Beatles en fond musical, que Reinette et moi chantions à tue-tête ...
C'était la joie ! :
Ah oui ! Je comprends que tu n'aies pas pu l'oublier ! àè-è\':
Nous étions tout heureuses, et paf, les flics !
Invité- Invité
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Ben alors les filles !!!
Invité- Invité
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
... la flicaille, les cognes, les poulagas quoi ! : Vade retro !
Bon, je reprends le fil de mes idées .
Or donc, c'est la nuit, la neige qui nous raconte la fin tragique de Pilâtre, nouvel Icare ...
Merci ! :n,,;::::!!!:
C'est fou ! A cet événement si tragique, Maisonfort était également présent !!! Il était partout, cet homme ! Son récit est terrible . Il l'a échappé belle !
Pauvre Pilâtre, et Romain bien-sûr .............
la nuit, la neige a écrit:
Nous vîmes le ballon de dessous prendre feu, celui de dessus éclater, se fendre, retomber sur le premier,
la nuit, la neige a écrit:
la machine s’abîmer avec une vélocité sans exemple.
la nuit, la neige a écrit:
Je ne sais qui me prêta un cheval, je ne sais qui me jeta en selle, le chemin que je pris, les fossés que je sautai, j’étais absorbé par la douleur la plus poignante et je ne revins à moi qu’en voyant couché dans sa galerie Pilâtre, fracassé comme un verre, enveloppé dans sa peau et Romain, la moelle épinière allongée au point qu’il paraissait avoir sept pieds.
J'ai fait la photo d'une gravure illustrant le crash de cet infortuné Pilâtre au-dessus de la Manche, au musée d'Annonay, mais elle est ratée à cause du reflet de la vitre ...
Je vous l'épargne donc .
la nuit, la neige a écrit:
« Vous êtes né heureux, et je suis superstitieuse...», me dit-elle.
On conçoit qu’une conversation qui commence ainsi finit vivement.
Mme de Sabran :
.... dans une loge des Italiens ? ..... how exciting !!!
J'espère qu'elles fermaient à clef ......
la nuit, la neige :
Ah ! Que veux-tu, il y a des sortes de célébrités qui ouvrent les bras.
Et puisque tu évoques la mort de Neil Armstrong, une légende, imagine les empressements de ces dames ?
S’envoyer en l’air avec l’homme qui, le premier, a posé le pied sur la lune c’était, presque à coup sûr, atteindre le 7ème ciel
Mme de Sabran :
Ah, tais-toi ! ....... tout un programme !!!
C'est quand même fou, ça !
Dés que tu es à l'horizon, il y a de la romance dans l'air ! : : :
.
Après cette petite digression égrillarde, recouvrons notre sérieux . :n,,;::::!!!:
Pilâtre de Rozier n'est pas le seul chevalier du ciel qui périra en ballon, bien sûr, mais qui se souvient encore de l'intrépide Mme Blanchard ?
Je l'ai découverte, toujours au musée d'Annonay, sur une assiette :
Intriguée, j'ai consulté WIKI ! Voici l'histoire de cette super-woman :
Sophie Blanchard est née Marie Madeleine Sophie Armant le 24 mars 1778, à Trois-Canons, commune d'Yves près de La Rochelle.
En 1804, à l'âge de 26 ans, elle épouse le pionnier de l'aérostation Jean-Pierre Blanchard, qui était également le premier aérostier professionnel au monde, et fait sa première ascension en ballon
Le couple étant acculé à la faillite, Sophie Blanchard décide de devenir la première femme aérostière professionnelle, en espérant qu'un tel événement attirera suffisamment de monde pour résoudre leurs problèmes financiers.
Elle n'est pas la première femme aéronaute, le marquis de Montalembert ayant emmené sa femme la marquise de Montalembert, la comtesse de Montalembert, la comtesse de Podenas et mademoiselle de Lagarde en tant que passagères pour un voyage en ballon captif au-dessus de Paris le 20 mai 1784. Elle n'est pas non plus la première femme à faire un vol en ballon à gaz, ce privilège étant revenu à Élisabeth Thible le 4 juin 1784. Elle est cependant la première femme à piloter son propre ballon, et la première à embrasser la carrière d'aérostier
En 1809, son mari fait une crise cardiaque en plein vol et tombe de son ballon. Il décède de ses blessures. Sophie Blanchard poursuit les présentations de vol libre, se spécialisant dans les vols de nuit.
Elle mène des expériences avec des parachutes, lâchant des poupées depuis son ballon, et s'amuse de temps à temps à larguer des paniers chargés de feux d'artifice accrochés à de petits parachutes.
Elle utilise un ballon à gaz rempli d'hydrogène qui, outre le fait qu'il lui permet d'emporter sensiblement plus de poids, lui évite d'avoir à maintenir une source de chaleur comme pour les montgolfières.
Elle devient une favorite de Napoléon Bonaparte, qui la nomme ministre en 1804, pour succéder à André-Jacques Garnerin. Elle aurait alors envisagé des plans pour mener une invasion de l'Europe en ballons.
Le 24 juin 1810, elle fait une ascension sur le Champ-de-Mars à Paris à la demande de Napoléon Bonaparte, pour accompagner la Garde impériale dans la célébration de son mariage avec Marie-Louise d'Autriche
Elle en fait une nouvelle pour la « Fête de l'Empereur » à Milan, le 15 août 1811. À la naissance du fils de Napoléon, elle effectue un vol au-dessus de Paris et répand des faire-part de naissance sur la ville.
Elle s'attire également les faveurs de Louis XVIII pendant la Restauration, qui lui donne le titre :
« Aérostière officielle de la Restauration ».
Célèbre dans toute l'Europe, elle donne de nombreuses représentations en Italie. En 1811, elle voyage de Rome à Naples en faisant un arrêt à mi-parcours, et une ascension à plus de 3 600 mètres. La même année, elle est forcée d'effectuer une ascension pour éviter un orage près de Vincennes, ce qui lui fait perdre conscience et réaliser un vol de plus de 14 heures 30. Elle traverse les Alpes en ballon, souffrant d'un saignement de nez à cause de l'altitude, et manque de se noyer en 1817 après avoir failli atterrir sur un terrain inondé.
Nantes, 1817 .
Le 6 juillet 1819, elle fait une ascension au-dessus des jardins de Tivoli pour lancer un feu d'artifice depuis son ballon. Un léger accrochage avec les arbres lors du vol déplace malencontreusement les fusées sans qu'elle ne s'en aperçoive, et lors de la mise en feu, certaines d'entre elles mettent feu à l'enveloppe du ballon rempli d'hydrogène. Le ballon commence alors à descendre doucement mais heurte le toit d'une maison de la rue de Provence, ce qui renverse la nacelle et éjecte Sophie Blanchard, qui s'écrase dans la rue. Malgré les soins prodigués, elle décède dix minutes plus tard, s'étant brisé la nuque.
Dostoïevski, dans "Le Joueur" (1867) fait allusion à ce drame: " [à la roulette] il y eut un moment d'attente, une émotion semblable, peut-être, à celle qu'éprouva Mme Blanchard, lorsqu'à Paris elle fut précipitée de son ballon sur le sol"
Je ne sais plus lequel d'entre nous a écrit :
Et en ballon qu'est-ce qu'on gagne?
Mme de Sabran :
L'Atmosphère, atmosphère tiens pardi !!!
.
Bon, je reprends le fil de mes idées .
Or donc, c'est la nuit, la neige qui nous raconte la fin tragique de Pilâtre, nouvel Icare ...
la nuit, la neige a écrit:
Comme convenu Elie (et autres lecteurs), voici le petit récit de La Maisonfort...
Il (Pilâtre de Rozier) était venu passer quelques jours à Londres, je me liai avec lui.
Il s’en retournait à Boulogne, je repartis avec lui et dans le voyage il me promit une place dans sa galerie pour faire ce passage qui, à mes yeux, devait me conduire à l’immortalité.
Le ballon était fait depuis longtemps, mais nous attendions pour le remplir l’apparence d’un vent favorable. Il n’existait que trois aires de vent sur trente-deux qui pussent nous promettre un passage heureux. Nous les attendîmes onze jours.
Enfin, la nuit du sept au huit juin, le sud-sud-ouest parut dominer.
Les capitaines de navire déclarèrent qu’il tiendrait et, en peu d’heures, le ballon fut gonflé.
Pilâtre avait rapporté de Londres une grande provision d’acide vitriolique qui, combinée avec la limaille de fer fermentée et l’eau, produit le gaz inflammable.
A quatre heures du matin, vingt de ces grosses bouteilles s’écroulèrent et se cassèrent.
Eclaboussé et entouré de ruisseau acide, j’en fus furieux plus qu’un autre et c’est à cette chute que je devais la vie.
Faute d’aliment, le ballon ne put pas s’enfler assez pour enlever le poids de Pilâtre de Rozier, de François Romain et de moi. Il fallut faire un sacrifice.
Je pesais cent dix-sept livres et après m’être élancé dans la galerie au premier coup de canon, j’avais assuré près de moi le pavillon blanc qui m’était confié ; il fallut en redescendre.
J’offris cent louis que j’avais sur moi à Romain, il m’en demanda deux cents ; un négociant de Boulogne s’offrit de les consigner pour moi, tout allait s’arranger, ma mort marchandée longtemps allait être payée, quand Pilâtre, par amitié pour moi, s’opposa à cet arrangement.
Il partit avec Romain, il s’éleva dans les nues, je les vis redescendre ; le vent qui l’avait porté sur la mer changea, il les ramena sur le rivage.
Là, probablement, l’infortuné voulut ouvrir sa soupape pour redescendre encore, on sait qu’il avait adapté à son ballon gonflé d’air inflammable une petite montgolfière à laquelle un réchaud était appliqué.
Ce moyen ingénieux pour acquérir de la légèreté causa probablement sa perte.
Nous vîmes le ballon de dessous prendre feu, celui de dessus éclater, se fendre, retomber sur le premier, la machine s’abîmer avec une vélocité sans exemple.
Je ne sais qui me prêta un cheval, je ne sais qui me jeta en selle, le chemin que je pris, les fossés que je sautai, j’étais absorbé par la douleur la plus poignante et je ne revins à moi qu’en voyant couché dans sa galerie Pilâtre, fracassé comme un verre, enveloppé dans sa peau et Romain, la moelle épinière allongée au point qu’il paraissait avoir sept pieds.
On m’emporta, je hurlais, je frappais tout le monde de terreur.
Ceux qui m’avaient vu dans la machine doutaient presque que je fusse vivant.
Je rendis les derniers devoirs à mon ami et volai à Paris annoncer sa mort.
S’ensuit le récit de (la triste) renommée et du succès que La Maisonfort remporte alors à Paris.
Il devient, pour quelques jours, le centre des conversations, la coqueluche des salons et des soupers.
Bla, bla, bla...jusqu’à ceci, beaucoup plus drôle :
Je ne puis résister à raconter une anecdote qui prouve ce qu’est la mode à Paris.
Un monsieur, fort bien mis, m’arrêta au milieu du Palais-Royal en me disant :
« Est-ce vous, Monsieur, qui deviez être le compagnon du malheureux Pilâtre de Rozier ?
- Oui, Monsieur.
- Eh bien, trouvez-vous ce soir au théâtre italien, faites-vous ouvrir telle loge.
- Pourquoi ?
- Vous le saurez »
Et il disparut.
Jeune et curieux, je n’y manquai pas. La loge était grillée et j’y trouvai une femme charmante.
« Vous êtes né heureux, et je suis superstitieuse...», me dit-elle.
On conçoit qu’une conversation qui commence ainsi finit vivement.
J’ai revu depuis cette femme. Elle a joué un grand rôle dans le monde et, toujours superstitieuse, elle s’est attachée successivement à des gens heureux qui ont fini par la perdre. Elle a péri.
Merci ! :n,,;::::!!!:
C'est fou ! A cet événement si tragique, Maisonfort était également présent !!! Il était partout, cet homme ! Son récit est terrible . Il l'a échappé belle !
Pauvre Pilâtre, et Romain bien-sûr .............
la nuit, la neige a écrit:
Nous vîmes le ballon de dessous prendre feu, celui de dessus éclater, se fendre, retomber sur le premier,
la nuit, la neige a écrit:
la machine s’abîmer avec une vélocité sans exemple.
la nuit, la neige a écrit:
Je ne sais qui me prêta un cheval, je ne sais qui me jeta en selle, le chemin que je pris, les fossés que je sautai, j’étais absorbé par la douleur la plus poignante et je ne revins à moi qu’en voyant couché dans sa galerie Pilâtre, fracassé comme un verre, enveloppé dans sa peau et Romain, la moelle épinière allongée au point qu’il paraissait avoir sept pieds.
J'ai fait la photo d'une gravure illustrant le crash de cet infortuné Pilâtre au-dessus de la Manche, au musée d'Annonay, mais elle est ratée à cause du reflet de la vitre ...
Je vous l'épargne donc .
la nuit, la neige a écrit:
« Vous êtes né heureux, et je suis superstitieuse...», me dit-elle.
On conçoit qu’une conversation qui commence ainsi finit vivement.
Mme de Sabran :
.... dans une loge des Italiens ? ..... how exciting !!!
J'espère qu'elles fermaient à clef ......
la nuit, la neige :
Ah ! Que veux-tu, il y a des sortes de célébrités qui ouvrent les bras.
Et puisque tu évoques la mort de Neil Armstrong, une légende, imagine les empressements de ces dames ?
S’envoyer en l’air avec l’homme qui, le premier, a posé le pied sur la lune c’était, presque à coup sûr, atteindre le 7ème ciel
Mme de Sabran :
Ah, tais-toi ! ....... tout un programme !!!
C'est quand même fou, ça !
Dés que tu es à l'horizon, il y a de la romance dans l'air ! : : :
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Après cette petite digression égrillarde, recouvrons notre sérieux . :n,,;::::!!!:
Pilâtre de Rozier n'est pas le seul chevalier du ciel qui périra en ballon, bien sûr, mais qui se souvient encore de l'intrépide Mme Blanchard ?
Je l'ai découverte, toujours au musée d'Annonay, sur une assiette :
Intriguée, j'ai consulté WIKI ! Voici l'histoire de cette super-woman :
Sophie Blanchard est née Marie Madeleine Sophie Armant le 24 mars 1778, à Trois-Canons, commune d'Yves près de La Rochelle.
En 1804, à l'âge de 26 ans, elle épouse le pionnier de l'aérostation Jean-Pierre Blanchard, qui était également le premier aérostier professionnel au monde, et fait sa première ascension en ballon
Le couple étant acculé à la faillite, Sophie Blanchard décide de devenir la première femme aérostière professionnelle, en espérant qu'un tel événement attirera suffisamment de monde pour résoudre leurs problèmes financiers.
Elle n'est pas la première femme aéronaute, le marquis de Montalembert ayant emmené sa femme la marquise de Montalembert, la comtesse de Montalembert, la comtesse de Podenas et mademoiselle de Lagarde en tant que passagères pour un voyage en ballon captif au-dessus de Paris le 20 mai 1784. Elle n'est pas non plus la première femme à faire un vol en ballon à gaz, ce privilège étant revenu à Élisabeth Thible le 4 juin 1784. Elle est cependant la première femme à piloter son propre ballon, et la première à embrasser la carrière d'aérostier
En 1809, son mari fait une crise cardiaque en plein vol et tombe de son ballon. Il décède de ses blessures. Sophie Blanchard poursuit les présentations de vol libre, se spécialisant dans les vols de nuit.
Elle mène des expériences avec des parachutes, lâchant des poupées depuis son ballon, et s'amuse de temps à temps à larguer des paniers chargés de feux d'artifice accrochés à de petits parachutes.
Elle utilise un ballon à gaz rempli d'hydrogène qui, outre le fait qu'il lui permet d'emporter sensiblement plus de poids, lui évite d'avoir à maintenir une source de chaleur comme pour les montgolfières.
Elle devient une favorite de Napoléon Bonaparte, qui la nomme ministre en 1804, pour succéder à André-Jacques Garnerin. Elle aurait alors envisagé des plans pour mener une invasion de l'Europe en ballons.
Le 24 juin 1810, elle fait une ascension sur le Champ-de-Mars à Paris à la demande de Napoléon Bonaparte, pour accompagner la Garde impériale dans la célébration de son mariage avec Marie-Louise d'Autriche
Elle en fait une nouvelle pour la « Fête de l'Empereur » à Milan, le 15 août 1811. À la naissance du fils de Napoléon, elle effectue un vol au-dessus de Paris et répand des faire-part de naissance sur la ville.
Elle s'attire également les faveurs de Louis XVIII pendant la Restauration, qui lui donne le titre :
« Aérostière officielle de la Restauration ».
Célèbre dans toute l'Europe, elle donne de nombreuses représentations en Italie. En 1811, elle voyage de Rome à Naples en faisant un arrêt à mi-parcours, et une ascension à plus de 3 600 mètres. La même année, elle est forcée d'effectuer une ascension pour éviter un orage près de Vincennes, ce qui lui fait perdre conscience et réaliser un vol de plus de 14 heures 30. Elle traverse les Alpes en ballon, souffrant d'un saignement de nez à cause de l'altitude, et manque de se noyer en 1817 après avoir failli atterrir sur un terrain inondé.
Nantes, 1817 .
Le 6 juillet 1819, elle fait une ascension au-dessus des jardins de Tivoli pour lancer un feu d'artifice depuis son ballon. Un léger accrochage avec les arbres lors du vol déplace malencontreusement les fusées sans qu'elle ne s'en aperçoive, et lors de la mise en feu, certaines d'entre elles mettent feu à l'enveloppe du ballon rempli d'hydrogène. Le ballon commence alors à descendre doucement mais heurte le toit d'une maison de la rue de Provence, ce qui renverse la nacelle et éjecte Sophie Blanchard, qui s'écrase dans la rue. Malgré les soins prodigués, elle décède dix minutes plus tard, s'étant brisé la nuque.
Dostoïevski, dans "Le Joueur" (1867) fait allusion à ce drame: " [à la roulette] il y eut un moment d'attente, une émotion semblable, peut-être, à celle qu'éprouva Mme Blanchard, lorsqu'à Paris elle fut précipitée de son ballon sur le sol"
Je ne sais plus lequel d'entre nous a écrit :
Et en ballon qu'est-ce qu'on gagne?
Mme de Sabran :
L'Atmosphère, atmosphère tiens pardi !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Le souvenir des frères Montgolfier est partout, à Annonay, sur tous les magasins même le Géant Casino ( ) volent des ballons petits ou plus grands .
Celui-ci couvre une façade entière !
Le 19 janvier 1784, chère Olivia t'en souvient-il ? notre prince de Ligne est à Lyon, plus mort que vif .
Son fils adoré, son Charles qu'il appelle les deux tiers de lui-même, va participer à un vol .
100 000 Lyonnais sont présents et même Pierre de Montgolfier, le père des deux inventeurs, est là. Prennent place à bord du Flesselles, Joseph dont ce sera le seul et unique vol, Pilâtre, le comte de Laurencin qui a amené une grande partie des fonds, le comte de Dampierre, le marquis de Laporte d'Anglefort, le prince Charles de Ligne et le jeune Fontaine. Un resquilleur est évacué tel un sac de sable.
Le décollage est laborieux mais il se déroule normalement tout de même. Au bout de douze minutes de vol, le vent change et ramène le ballon au point de départ. C'est alors qu'une déchirure apparait au sommet, le ballon perd rapidement de l'altitude et atterrit brutalement à une centaine de mètres de son point de départ. Les voyageurs sont choqués mais indemnes, ce qui n'est pas le cas du ballon à moitié brûlé qui est irrécupérable
Ouf ! ..... vivants !!!
Ligne peut se remettre de ses émotions . Il écrira :
Hélas ! c'est à notre voyage de Lyon, pour voir le plus grand ballon, le second mais le premier par le nombre et l'importance des embarqués dans la nacelle, que mon coeur eut bien à souffrir . Charles avait donné cent louis et sa parole . Les cent louis ne m'auraient rien fait, mais comment revenir sur le reste ?
On déjeunait aux Brotteaux . On s'amusait aux essais qu'on faisait de son ascension . J'espérais que tous seraient inutiles . On s'accoutume à tout . On se fait illusion .
Quelle peine n'éprouvai-je pas quand, malheureusement au bout de sept ou huit expériences, la diable de machine s'éleva et, dans une minute, ne me parut pas plus que de la grosseur d'une pleine lune ! ( Minet, va ! Viens, que je te console ... )
Regarder, m'alarmer, me réjouir, ne fut que l'affaire d'un quart d'heure . De ce ballon monstre, moitié descendant, moitié tombant, je vis sortir mon cher Charles noir comme un charbonnier ( ) , mais encore plus porté aux nues moralement que physiquement, car il fut chanté, célébré, applaudi au spectacle et partout .
( Le prince de Ligne : Fragments de l'histoire de ma vie )
Reinette a écrit:
Ah ce prince...
Le plus triste est qu'il perdra ce fils chéri...
Mme de Sabran :
Cette blessure a saigné tout le reste de sa vie .......
Reinette:
Il est mort à Varennes, si mes souvenirs sont bons ? Quel bled pourri !
Marie-Antoinette :
OLIVIA, lorqu'on évoque VARENNES, j'ai l'oeil et l'oreille en éveil !!!!
CHARLES JOSEPH ANTOINE LAMORAL GHISLAIN né à BRUXELLES le 25 Novembre 1759 a été tué le 14 Septembre 1792 dans le lieu dit
"'LE PASSAGE DE LA CROIX AU BOIS" je n'ai pas trouvé cet endroit !!!! merci de m'éclairer !!
son épouse est décédée au CHÂTEAU DE SAINT OUEN son tombeau se trouve au PÈRE LACHAISE !!!!!!
affectueusement
MARIE ANTOINETTE
Mme de Sabran :
Cet endroit, chère Marie-Antoinette, est proche de Varennes en effet, et du camp de Romagne ( Romagne-Gesnes ) au lieu dit la Croix du Bois .
Et, disais-je ce matin à Majesté, la vie ( et la mort en l'occurrence ) étant pleine de coïncidences, le jeune prince de Ligne est tombé aux côtés de Gaston de Lévis dont nous parlons justement dans le sujet de Monsieur .
Gaston en est fort triste et l'écrit à Pauline, sa femme :
A la Croix du Bois, le 15 septembre 1792
Nous avons eu hier une affaire assez chaude qui a duré depuis cinq heures du matin jusqu'à onze heures . Nous avons été attaqués par huit ou dix mille hommes avec six pièces de canons . Nos chasseurs se sont bravement défendus contre des forces aussi supérieures jusqu'à ce qu'il leur soit arrivé du secours et du canon . Alors nous avons fini par repousser l'ennemi jusqu'à plus d'une lieue; il a tiré pendant plus d'une heure et demie à mitrailles; aussi, dans notre compagnie, sur moins de cent hommes qui ont combattu, il y en a eu dix de tués ou blessés grièvement .
Ce qu'il y a de plus fâcheux, c'est la perte du valeureux Charles de Ligne, qui a été tué en chargeant l'infanterie avec les housards . Il est regretté de toute l'armée . Vous savez qu'il était mon seul appui ici, aussi, ma position dont je commençais à devenir plus content est redevenue plus embarrassante que jamais .....
.
Celui-ci couvre une façade entière !
Le 19 janvier 1784, chère Olivia t'en souvient-il ? notre prince de Ligne est à Lyon, plus mort que vif .
Son fils adoré, son Charles qu'il appelle les deux tiers de lui-même, va participer à un vol .
100 000 Lyonnais sont présents et même Pierre de Montgolfier, le père des deux inventeurs, est là. Prennent place à bord du Flesselles, Joseph dont ce sera le seul et unique vol, Pilâtre, le comte de Laurencin qui a amené une grande partie des fonds, le comte de Dampierre, le marquis de Laporte d'Anglefort, le prince Charles de Ligne et le jeune Fontaine. Un resquilleur est évacué tel un sac de sable.
Le décollage est laborieux mais il se déroule normalement tout de même. Au bout de douze minutes de vol, le vent change et ramène le ballon au point de départ. C'est alors qu'une déchirure apparait au sommet, le ballon perd rapidement de l'altitude et atterrit brutalement à une centaine de mètres de son point de départ. Les voyageurs sont choqués mais indemnes, ce qui n'est pas le cas du ballon à moitié brûlé qui est irrécupérable
Ouf ! ..... vivants !!!
Ligne peut se remettre de ses émotions . Il écrira :
Hélas ! c'est à notre voyage de Lyon, pour voir le plus grand ballon, le second mais le premier par le nombre et l'importance des embarqués dans la nacelle, que mon coeur eut bien à souffrir . Charles avait donné cent louis et sa parole . Les cent louis ne m'auraient rien fait, mais comment revenir sur le reste ?
On déjeunait aux Brotteaux . On s'amusait aux essais qu'on faisait de son ascension . J'espérais que tous seraient inutiles . On s'accoutume à tout . On se fait illusion .
Quelle peine n'éprouvai-je pas quand, malheureusement au bout de sept ou huit expériences, la diable de machine s'éleva et, dans une minute, ne me parut pas plus que de la grosseur d'une pleine lune ! ( Minet, va ! Viens, que je te console ... )
Regarder, m'alarmer, me réjouir, ne fut que l'affaire d'un quart d'heure . De ce ballon monstre, moitié descendant, moitié tombant, je vis sortir mon cher Charles noir comme un charbonnier ( ) , mais encore plus porté aux nues moralement que physiquement, car il fut chanté, célébré, applaudi au spectacle et partout .
( Le prince de Ligne : Fragments de l'histoire de ma vie )
Reinette a écrit:
Ah ce prince...
Le plus triste est qu'il perdra ce fils chéri...
Mme de Sabran :
Cette blessure a saigné tout le reste de sa vie .......
Reinette:
Il est mort à Varennes, si mes souvenirs sont bons ? Quel bled pourri !
Marie-Antoinette :
OLIVIA, lorqu'on évoque VARENNES, j'ai l'oeil et l'oreille en éveil !!!!
CHARLES JOSEPH ANTOINE LAMORAL GHISLAIN né à BRUXELLES le 25 Novembre 1759 a été tué le 14 Septembre 1792 dans le lieu dit
"'LE PASSAGE DE LA CROIX AU BOIS" je n'ai pas trouvé cet endroit !!!! merci de m'éclairer !!
son épouse est décédée au CHÂTEAU DE SAINT OUEN son tombeau se trouve au PÈRE LACHAISE !!!!!!
affectueusement
MARIE ANTOINETTE
Mme de Sabran :
Cet endroit, chère Marie-Antoinette, est proche de Varennes en effet, et du camp de Romagne ( Romagne-Gesnes ) au lieu dit la Croix du Bois .
Et, disais-je ce matin à Majesté, la vie ( et la mort en l'occurrence ) étant pleine de coïncidences, le jeune prince de Ligne est tombé aux côtés de Gaston de Lévis dont nous parlons justement dans le sujet de Monsieur .
Gaston en est fort triste et l'écrit à Pauline, sa femme :
A la Croix du Bois, le 15 septembre 1792
Nous avons eu hier une affaire assez chaude qui a duré depuis cinq heures du matin jusqu'à onze heures . Nous avons été attaqués par huit ou dix mille hommes avec six pièces de canons . Nos chasseurs se sont bravement défendus contre des forces aussi supérieures jusqu'à ce qu'il leur soit arrivé du secours et du canon . Alors nous avons fini par repousser l'ennemi jusqu'à plus d'une lieue; il a tiré pendant plus d'une heure et demie à mitrailles; aussi, dans notre compagnie, sur moins de cent hommes qui ont combattu, il y en a eu dix de tués ou blessés grièvement .
Ce qu'il y a de plus fâcheux, c'est la perte du valeureux Charles de Ligne, qui a été tué en chargeant l'infanterie avec les housards . Il est regretté de toute l'armée . Vous savez qu'il était mon seul appui ici, aussi, ma position dont je commençais à devenir plus content est redevenue plus embarrassante que jamais .....
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
De nombreux voyages et expériences eurent lieu dans les années qui suivirent. Le 19 janvier 1784 , "Le Flesselles", la plus grosse montgolfière jamais construite puisqu'elle atteignait 42 mètres de haut pour un diamètre de 24 mètres avec un volume de plus de 27000 mètres cubes emmenait, piloté par Pilâtre, six passagers dans sa galerie, dont Joseph de Montgolfier (la famille avait été entre-temps anoblie par Louis XVI).
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Nous pourrions également parler de l'épisode où le duc de Chartres (futur Philippe Egalité) s'envola en montgolfière depuis le parc de Saint-Cloud, pour redescendre tout de suite après ou presque. Il fut encore accusé de lâcheté à cette occasion. A tort paraît-il. Le ballon s'était envolé trop haut dans les airs et le duc de Chartres fit une entaille dans le taffetas afin de faire échapper du gaz et permettre à la montgolfière de redescendre.
Invité- Invité
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Oui, oui, raconte !!! :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Bah ça y est c'est fait !
Invité- Invité
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Dernière édition par Cosmo le Dim 19 Jan 2014, 11:22, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Sur l'air de Pendus .
La bravoure du duc de Chartres .
Chartres, de nos princes du sang
Est le plus brave assurément :
Après avoir bravé Neptune,
Bravé l’opinion commune,
Émule de Charles et Robert ( * ),
Le voilà qui brave encor l’air.
Admirez comme il va volant
Au sein de cet autre élément.
Quel cœur, et surtout quelle tête !
Rien ne l’émeut, rien ne l’arrête ;
Son rang, ses amis, sa moitié,
Ce héros foule tout au pied.
Il peut aller dorénavant
Tête levée, le nez au vent.
Il est, les preuves en sont claires,
Fort au-dessous de ses affaires :
Eh oui ! ce grand prince, aujourd’hui,
Doit être bien content de lui.
Mais quel soudain revers, hélas !
Ne vois-je pas mon prince en bas ?
Comme il est fait ! comme il se pâme !
On dirait qu’il va rendre l’âme,
L’âme !…. Oh ! qu’il n’est pas dans ce cas.
Peut-on rendre ce qu’on n’a pas ?
(* ) : Charles et Robert :
Ce premier vol monté d'un ballon à air chaud fut suivi, quelques jours plus tard, le 1er décembre 1783, du premier vol d'un ballon à gaz piloté par le physicien Jacques Charles et par Nicolas Robert. Parti du jardin royal des Tuileries à Paris, le ballon de 800 m3, rempli d'hydrogène effectua un trajet de 36 kilomètres en deux heures. Pour cette première ascension montée d'un ballon à gaz, Charles imagina presque tout le matériel aérostatique actuel : le filet, l'appendice, la soupape, le lest, et se servit d'un baromètre pour suivre les déplacements verticaux du ballon. Ce vol avait été précédé, le 27 août 1783, par le lâcher d'une enveloppe de soie (une sphère de 33 m3), que Jacques Charles eut l'idée d'imperméabiliser avec un vernis à base de caoutchouc.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
C'est donc le taffetas qui était utilisé pour confectionner la Mongolfière? Je me posais justement la question...
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Cosmo a écrit:Voici l'épisode en question, tel que raconté par Tournois (1842) :
Merci à vous deux ! ( Tournois et toi )
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
L’atterrissage du ballon de Charles et Robert est resté dans les annales de l’aérostation, car il cause une immense frayeur chez les paysans. : Ayant atterri à Gonesse, à 25 km. de son point de départ, le ballon est mis à mal : jets de pierre, coups de couteaux et coups de fourches. :::!!!ùùù^^^^:
La machine est attachée à la queue d’un cheval et traînée dans la boue. ( !!! )
Malgré cet incident regrettable, la gloire auréole Charles et Robert. Leur globe est resté plus longtemps en l’air que celui des Montgolfier le 23 juin 1784.
Expérience de l'Aérostat nommé la Montgolfière faite par Mr. Pilatre du Rozier à Versailles le 23 juin 1784 ....
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Vous m'avez l'air bien excités avec ces montées au ciel !
Pour le coup, je vous envoie vous promener en mongolfière !
http://photo.photojpl.com/tour/08ballon/08ballon.html
Pour le coup, je vous envoie vous promener en mongolfière !
http://photo.photojpl.com/tour/08ballon/08ballon.html
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Tous les jours, urbanités familiales obligent, nous nous garions à deux pas du moment commémoratif à la gloire des frères Montgolfier .
Or, voici qu' un soir ......
..... nice, is'n'it ?
La marquise de Créquy, dubitative, un sourcil en l'air :
A l'occasion des prodiges de notre âge, si je ne vous ai rien dit sur la merveilleuse invention des aérostats, c'est que je n'imagine pas à quoi pourra servir cette belle découverte de M. Montgolfier. Jusqu'à présent il m'a semblé qu'elle n'était guère plus importante et plus utile que s'il avait imaginé de fabriquer un cerf-volant qui fût de taille à pouvoir enlever et soutenir en l'air deux ou trois hommes. Je ne comprendrai jamais qu'il y ait avantage à pouvoir aller bien vite et bien loin, quand on ne va pas où l'on veut.
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Or, voici qu' un soir ......
..... nice, is'n'it ?
La marquise de Créquy, dubitative, un sourcil en l'air :
A l'occasion des prodiges de notre âge, si je ne vous ai rien dit sur la merveilleuse invention des aérostats, c'est que je n'imagine pas à quoi pourra servir cette belle découverte de M. Montgolfier. Jusqu'à présent il m'a semblé qu'elle n'était guère plus importante et plus utile que s'il avait imaginé de fabriquer un cerf-volant qui fût de taille à pouvoir enlever et soutenir en l'air deux ou trois hommes. Je ne comprendrai jamais qu'il y ait avantage à pouvoir aller bien vite et bien loin, quand on ne va pas où l'on veut.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Sacrée marquise ! Son espace était restreint alors !
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Mme de Sabran a écrit:
Sophie Blanchard devient une favorite de Napoléon Bonaparte, qui la nomme ministre en 1804, pour succéder à André-Jacques Garnerin. Elle aurait alors envisagé des plans pour mener une invasion de l'Europe en ballons.
.
La nuit, la neige a écrit:
Merci beaucoup Elie. L’histoire de cette Sophie Blanchard est incroyable.
Je ne la connaissais pas du tout.
Ministre sous Napoléon !!?? Eh bien ça par exemple !!
.
Majesté a écrit:
Selon Wiki, Garnerin ne fut pas ministre...
André-Jacques Garnerin, né le 31 janvier 1769 à Paris où il est mort le 18 août 1823, est un aérostier français, inventeur du parachute.
Élève du physicien Charles, l'inventeur du ballon à gaz.
Pendant la Révolution française, il occupe le poste d' « aérostatier des fêtes publiques ». Il s'occupe de l'ascension des montgolfières. Il conservera ce poste jusqu'à 1804, date à laquelle il sera remplacé par Sophie Blanchard.
Il effectue le premier saut en parachute de l'histoire le 22 octobre 1797 (1er Brumaire, an VI du calendrier républicain) en s'élançant d'un ballon à Paris au parc Monceau. Il atterrit sans dommage devant une foule admirative qui pensait le voir perdre la vie.
Le 12 octobre 1799, son élève et future épouse, Jeanne Geneviève Labrosse, est la première femme à sauter en parachute. Le 11 octobre 1802, elle dépose au nom de son mari un brevet sur l' « appareil dit parachute, destiné à ralentir la chute de la nacelle d'un ballon après l'explosion de celui-ci. Ses organes essentiels sont une calotte d'étoffe supportant la nacelle et un cercle de bois qui se trouve en dessous et à l'extérieur du parachute et servant à le tenir un peu ouvert lors de l'ascension : il doit faciliter son développement au moment de la séparation avec le ballon, en y maintenant une colonne d'air. »
Les 3 et 4 octobre 1803, Garnerin effectue avec sa montgolfière le premier voyage aérien de longue distance entre Moscou et Polova en Russie sur un parcours de 300 km, puis, les 22 et 23 novembre 1807, il réalise un voyage de 395 km entre Paris et Clausen en Allemagne.
Sa nièce, Élisa Garnerin (1791-1853), sauta également en parachute.
J'en conclue que Sophie Blanchard ne le fut pas davantage...
Dommage !!!
Bien à vous.
.
La nuit, la neige a écrit:
Merci Majesté, je me disais bien. Les trois mots : femme-ministre-Napoléon étant...incompatibles.
.
Mme de Sabran a écrit:
Relativisons donc l'enthousiasme premier ... ( instillé par WIKI aussi pourtant ! )
Elle n’en reste pas moins une femme d’exception !
Le mot est peut-être utilisé ici comme on le lit parfois au sujet de Rose Bertin : Ministre des modes.
.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Super intéressant ! Pour ma part, je les vois passer assez souvent au-dessus de chez moi !
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Comtesse Diane a écrit: je les vois passer assez souvent au-dessus de chez moi !
Wow !!! Dites donc, ce n'est pas bien mal votre petite bicoque !!! :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
La butte aux cailles ?
C'est là où ma soeur a habité à Noisy-le Grand !
Du haut vol que tout cela !
C'est là où ma soeur a habité à Noisy-le Grand !
Du haut vol que tout cela !
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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