Charlotte Corday

Mme de Sabran a écrit:Non, apparemment plusieurs crânes de Charlotte se promènent, étiquetés, vendus, photographiés, exposés ... depuis deux cents ans.
 C'est toute une odyssée !      Alors ...

Je cite cet extrait :

Il est difficile parfois localiser ces objets autrefois célèbres et aujourd'hui presque oubliés. Où se trouve par exemple le crâne de Charlotte Corday (1768-1793), qui a assassiné Marat.
En 1890, le tout Paris mondain a été mis en effervescence par une nouvelle "scientifique" de grande importance on pouvait contempler le crâne de Charlotte pendant l’Exposition Universelle.
On devait ce privilège au prince Roland Bonaparte, célèbre voyageur et anthropologue qui était parvenu a acheter cette précieuse relique.  Après quoi, le crâne fut "mis à la disposition de la science".

* Source : http://www.hstes1.com/article-ne-affaiu-71119116.html

Et ici, ce crane, dit de Charlotte Corday, qui aurait été utilisé, à la fin du XIXe siècle, pour une étude "scientifique" qui portait sur les mesures de crânes de meurtrières et prostituées (sans commentaire... ) :



* Source : http://sherlockholmes.stanford.edu/print_issue7.html

La nuit, la neige a écrit: ce crane, dit de Charlotte Corday, qui aurait été utilisé, à la fin du XIXe siècle, pour une étude "scientifique" qui portait sur les mesures de crânes de meurtrières et prostituées (sans commentaire... ) :

... comme tu dis !

Nous étions au XIXe siècle...

Le soir de son execution, on aurait même procédé à une autopsie, dans le but de prouver son "libertinage"...

Si l'on s'intéresse à ce qu'il est advenu de la dépouille de Charlotte Corday, et plus précisément de son crâne (ou de ses crânes supposés  ), tout est expliqué ici : http://c.corday.free.fr/index.php?page=paris/madeleine

Merci, cher la nuit, la neige, j'y saute !

Malheureuse Charlotte, que n'aura-t-elle pas subi encore, après son exécution !  


Ci-dessous
Avec Marie-Antoinette, Louis XVI et Marat ...

Debra Styer
‏@debrastyer




https://twitter.com/hashtag/CharlotteCorday?src=hash

Ca vire au supplice ! 

Oh mais quelle jolie boite !
Une envie me prend d'aller à Caen

La pauvre Charlotte et la pauvre Madame Elisabeth auront donc eu droit toutes les deux à cette
dissection-vérification particulière ? Quels mabouls ces révolutionnaires !

Comment ça, Madame Elisabeth ?

Vu lors de la visite de l'exposition Chauveau-Lagarde, un avocat au tribunal révolutionnaire. Chapelle expiatoire (Paris)

Notes de Chauveau-Lagarde sur le procès de Charlotte Corday
1793


Manuscrit autographe
Musée du barreau de Paris - Emmanuel Pierrat, conservateur

Cartel de l'exposition :
En l'absence de son défenseur, Chauveau-Lagarde est commis d'office au procès de Charlotte Corday le jour même.
Pris de cour et sans avoir pu préparer de défense, il plaide "l'exaltation du fanatisme politique" de l'assassin de Marat.


Voir également notre sujet illustré de l'exposition qui était organisée à l'Hôtel de Ville de Cean, ici :

Charlotte Corday, une amazone de la Révolution

Le dernier épisode de l'émission de radio Autant en emporte l'Histoire (France Inter) était consacré cette semaine au...

13 juillet 1793. Charlotte Corday assassine Marat
Présentation : Stéphanie Duncan
Invitée : Soleen Mabo
Durée : 55 mn

La mort de Marat
Jacques-Louis David
Huile sur toile, 1793
165 x 138 xm
Image : Royal Museums of Fine Arts of Belgium

Présentation :

L’image, immortalisée par le peintre David, est célébrissime : Le député jacobin, Jean-Paul Marat, la tête enturbannée, agonisant nu dans sa baignoire, après le coup de poignard fatal que vient de lui asséner Charlotte Corday...

Avec ce tableau, naissait la légende du héros mort pour la Révolution. Mais une autre légende, diamétralement opposée, naissait en même temps : celle de Charlotte Corday, cette jeune aristocrate normande arrivée quelques jours plus tôt à Paris, bien décidée à assassiner celui qui, à ses yeux, incarne la monstruosité de la violence révolutionnaire.

Mais qui est-elle vraiment ? Une révolutionnaire modérée armée par les Girondins ? Une dangereuse virago qui se cherche un destin ? Ou bien une sainte, nostalgique de l’Ancien Régime, comme le prétendront les monarchistes du 19ème siècle ? Une chose est sûre, Charlotte Corday fait partie de ces femmes que la Révolution a fait entrer dans la politique, avant de les punir et de les en exclure.

Notre invitée est Soleen Mabo, maîtresse de conférences en histoire moderne, Université Rennes 2. Spécialisée dans l’histoire des femmes engagées dans la Révolution française.

Fiction : "13 juillet 1793, Charlotte Corday assassine Marat." de Jean-Baptiste Sabiani

Charlotte Corday conduite à son éxécution
Arturo Michelena
Huile sur toile, 1789
Image : Commons Wikimedia

Emission à écouter, ici : Autant en emporte l'Histoire (France Inter) - Charlotte Corday assassine Marat

L’énigme du crâne de Charlotte Corday..….
Charlotte Corday a été exécutée ce jour, le 17 juillet en 1793. Après son exécution son corps fut enterré dans le cimetière de la Madeleine où 1343 personnes guillotinées ( dont Louis XVI et Marie-Antoinette ) furent ensevelies. A la Restauration de 1815, à la demande de Louis XVIII, les ossements du Roi et de la Reine sont envoyés dans la basilique de St-Denis et les autres ossements sont transférés dans une fosse commune du cimetière des Errancis puis dans les Catacombes.  Le terrain est ensuite acheté par Louis XVIII qui va en faire ce qu'il est aujourd'hui, avec la Chapelle Expiatoire édifiée de 1816 à 1826 par Pierre François Léonard Fontaine.
Le corps de Charlotte Corday fut inhumé dans une fosse au centre du cimetière de la Madeleine qui fut désaffecté en 1794.
Son crâne, lui, n’est pas resté longtemps dans la fosse, s’il y a été un jour. On le retrouve assez rapidement  chez le bourreau Sanson qui l’a certainement conservé de 1794 à 1806, date de son décès.
Le crâne de Charlotte Corday Fut-il donc subtilisé par son bourreau Charles-Henri Sanson qui l’ admirait pour son courage ou bien fut-elle déterrée de nuit par un admirateur ? Nul ne le sait mais ce qui est certain c’est que ce crâne va être connu dès les années 1820 chez le directeur du musée du Louvre, Vivant Denon. Voici d’ailleurs la liste de quelques différents propriétaires du crâne de Charlotte Corday :
1/Charles-Henri Sanson (1739-1806), exécuteur des hautes oeuvres de Paris.
2/Dominique Vivant Denon (1747-1825), directeur du musée du Louvre et collectionneur.
3/Un antiquaire du quai des Grands-Augustins.
4/Alexandre-Charles Rousselin, comte de Corbeau de Saint-Albin (1773-1847), ancien secrétaire de Danton. Mais il serait possible que ce soit son ami Danton qui l'ait obtenu directement par Sanson.
5/Auguste Gabriel Georges Duruy, dit Georges Duruy (1853-1918), historien et romancier.
6/Roland Napoléon Bonaparte, dit "Prince Bonaparte" (1858-1924), géographe et botaniste.
7/le prince polonais Dominique Radziwill (1911-1976), fils d'Eugénie de Grèce qui est la petite-fille du prince Roland Napoléon Bonaparte. Ici le crâne aurait pu être perdu avec la seconde guerre mondiale puisque pendant la guerre il est en Pologne. Mais d’après la rumeur il serait chez un descendant du prince Roland Napoléon Bonaparte ( sans garantie )..…
Il a existé 6 photos non datées du crâne de Charlotte Corday, dont l'une - en bas à gauche-, provenant des collections du Prince Roland Bonaparte. A droite, une autre photo prise pendant l'Exposition Universelle de 1889 à Paris. Sur l'écriteau, on peut lire : «  Crâne de Charlotte Corday, donné au Prince Bonaparte par Victor Duruy »

Brrrrrrhhhh

Nous en parlons juste au dessus : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3310p50-charlotte-corday#117258

Ces Samson, franchement, leurs faux mémoires et leurs reliques bidons...

La Normandie, le Calvados et Caen achètent une lettre historique de Charlotte Corday,  vendue aux enchères dimanche 11 juin 2023.    La Région Normandie, le département du Calvados et la Ville de Caen en ont fait l'acquisition.


La lettre écrite par la normande Charlotte Corday achetée par la Région Normandie, la Ville de Caen et le Département du Calvados. :copyright:Capture d’écran Maison de vente aux enchères Osenat.

Par Margaux Rousset
Publié le 11 Juin 23 à 18:44

C’est un manuscrit très rare que viennent d’acquérir la Région Normandie, le Département du Calvados et la Ville de Caen.

Ce dimanche 11 juin 2023 s’est déroulé à Paris, une vente aux enchères « La royauté à Versailles », menée par la maison de vente Osenat. C’est le lot n°41 qui intéressait particulièrement les entités normandes.

En effet, il s’agissait de la lettre testament écrite par la normande Charlotte Corday avant son exécution le 17 juillet 1793.

Elle a donc été acquise pour 215 000€.

Un document historique rarissime
Selon de la maison de vente, cette lettre intitulée « Adresse aux Français amis des loix et de la paix », est « un rarissime document historique écrit de sa main, le seul conservé aujourd’hui avec quelques lettres ».
Ce manuscrit a été retrouvé sur Charlotte Corday lors de la fouille qu’elle a subi à son arrivée à la prison de l’Abbaye après avoir assassiné le journaliste, homme politique et figure de la Révolution française, Jean-Paul Marat. C’était le 13 juillet 1793 dans son bain.

Dans cette lettre, Charlotte Corday explique les raisons de son geste. Elle avait quitté Caen le 9 juillet 1793 pour rejoindre Paris dans l’optique de tuer Marat. Cette jeune normande voulait mettre fin aux violences menées au nom de la Révolution.

230 ans plus tard, cette pièce majeure de l’histoire de la Révolution et de la lutte contre la Terreur va retrouver sa terre d’origine, la Normandie.
https://actu.fr/normandie/caen_14118/la-normandie-le-calvados-et-caen-achetent-une-lettre-historique-ecrite-par-charlotte-corday_59717375.html

Du nouveau, du côté de la petite Charlotte ?!!  




L’écrivain Philippe Déterville réédite son livre sur Charlotte Corday





En rééditant son ouvrage dédié à Charlotte Corday, l’écrivain augeron Philippe Déterville apporte un nouvel éclairage sur les motivations de cette figure de la Révolution française. La réédition de son ouvrage sera disponible en librairie cette troisième semaine de mars 2024.

Ouest-France
Publié le 18/03/2024

Vingt ans après la publication de Charlotte Corday, itinéraire d’une courte vie, l‘écrivain augeron Philippe Déterville repart à la conquête du mystère qui entoure les motivations de celle dont l’histoire retient surtout l’image de Jean-Paul Marat assassiné dans sa baignoire, le 13 juillet 1793.

« C’est un livre qui m’est souvent demandé, notamment lors de mes conférences, explique Philippe Déterville. J’ai voulu le rééditer en allant plus loin, avec de nouvelles informations, de nouveaux documents pour tenter de comprendre un peu mieux ce qui a poussé cette jeune Normande, née le 27 juillet 1768, dans une modeste maison du pays d’Auge, à commettre ce crime. On l’a décrite comme une royaliste dévote pour les uns, une républicaine idéaliste pour d’autres, une fanatique illuminée aussi bien qu’une héroïne justicière assoiffée d’idéal républicain. »


Vingt ans après la publication de Charlotte Corday, itinéraire d’une courte vie, l‘écrivain augeron Philippe Déterville repart à la conquête du mystère qui entoure les motivations de celle dont l’histoire retient surtout l’image de Jean-Paul Marat assassiné dans sa baignoire, le 13 juillet 1793.

« C’est un livre qui m’est souvent demandé, notamment lors de mes conférences, explique Philippe Déterville. J’ai voulu le rééditer en allant plus loin, avec de nouvelles informations, de nouveaux documents pour tenter de comprendre un peu mieux ce qui a poussé cette jeune Normande, née le 27 juillet 1768, dans une modeste maison du pays d’Auge, à commettre ce crime. On l’a décrite comme une royaliste dévote pour les uns, une républicaine idéaliste pour d’autres, une fanatique illuminée aussi bien qu’une héroïne justicière assoiffée d’idéal républicain. »

Marie Anne Charlotte de Corday d’Armont a été exécutée à l’âge de 25 ans, le 17 juillet 1793. Dans cette réédition abondée, illustrée et documentée, Philippe Déterville propose des itinéraires qui conduisent sur les pas de cette grande figure de la Révolution française. La première édition avait reçu le Grand Prix André-Maurois de la Société des écrivains normands.
https://www.ouest-france.fr/normandie/lisieux-14100/lecrivain-philippe-deterville-reedite-son-livre-sur-charlotte-corday-0f5b9398-e11a-11ee-a4e2-455de047cb3e