Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
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Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Le château de Madame du Barry présentait l'inconvénient de ne pas avoir de vue sur la Seine; en outre, elle jugea les pièces de réception insuffisantes; elle décida donc de faire construire, à l'aplomb de la vallée de la Seine, un pavillon qui ne comprendrait que des pièces de réception.
Des projets furent demandés à Charles De Wailly et à Claude Nicolas Ledoux; en dépit des avis négatifs émis par plusieurs de ses confrères, notamment Gabriel, Madame du Barry décida de retenir le projet de ce dernier, alors au début de sa carrière.
L'emplacement choisi, en surplomb de la Seine, permettait de suivre ses boucles sur 180°, depuis Paris jusqu'aux terrasses de Saint-Germain-en-Laye.
La construction fut exécutée en 1771. Les différents salons furent décorés par les plus grands maîtres : Pierre Gouthière cisela les bronzes, François Boucher peignit des toiles, Fragonard des panneaux (les Quatre Instants de l'Amour - Frick Collection, New-York), Caffieri et Lemoine sculptèrent des bustes de la comtesse et du roi, et Guibert des pilastres et panneaux en bois décorés de fines sculptures et dorés à la feuille d’or.
L'inauguration eut lieu le 2 septembre 1771 en présence du Roi. On donna la pièce de Collé, La partie de chasse de Henri IV, un souper en musique (les musiciens se plaignirent de l'exiguïté des tribunes de la salle à manger, aujourd'hui fermées par des miroirs) et un feu d'artifice.
En 1773 Madame du Barry, satisfaite de son pavillon, commanda à Ledoux les plans d'un grand château qui devait incorporer le petit bâtiment, mais la mort de Louis XV en 1774 mit un terme à ce projet.
En 1911 Louis Loucheur, industriel, fils d’architecte, ministre, auteur de la loi pour les constructions à loyer modéré (HLM) fait construire un étage où l’on trouve chambres et salons privés sous un toit à la Mansart défigurant le Pavillon Ledoux.
En 1929, François COTY, journaliste et parfumeur de grand talent, acquiert le pavillon.
Celui-ci était tout à la fois un industriel génial qui inventa l'industrie moderne du parfum français.
Entre 1930 et 1932, il engagea des travaux importants dans le pavillon afin de pouvoir réaliser ses laboratoires de parfumerie en sous sol ; lorsque les travaux commencèrent, l'édifice se fissura et menaça ruine ; le Pavillon avait
été en effet construit rapidement au XVIII ème siècle puis surchargé par les travaux de Loucheur qui avaient en outre dénaturé la pureté de ses lignes.
Coty fit alors démonter, puis rebâtir en pierres de Saint Leu, à quinze mètres en arrière du Pavillon d’origine, l'ensemble de la construction en conservant les plans de Ledoux et la décoration intérieure.
Il installa trois niveaux de sous-sols abritant plusieurs chaudières, une centrale de ventilation et de filtration de l'air, une piscine style Art Déco, des logements de service et son laboratoire de recherches desservi par un tunnel (le fameux
"métro") débouchant dans le parc.
Le Pavillon fut reconstruit à l'identique, consolidé par une ossature en acier et béton recouverte de pierres de taille et agrémenté d'un étage en terrasse s'harmonisant mieux avec le rez-de-chaussée de LEDOUX ; grâce à ces travaux, le monument a été préservé lorsque le terrain sur lequel il reposait, s'affaissa en 1983.
Sources : Wiki et site officiel du pavillon de musique.
Des projets furent demandés à Charles De Wailly et à Claude Nicolas Ledoux; en dépit des avis négatifs émis par plusieurs de ses confrères, notamment Gabriel, Madame du Barry décida de retenir le projet de ce dernier, alors au début de sa carrière.
L'emplacement choisi, en surplomb de la Seine, permettait de suivre ses boucles sur 180°, depuis Paris jusqu'aux terrasses de Saint-Germain-en-Laye.
La construction fut exécutée en 1771. Les différents salons furent décorés par les plus grands maîtres : Pierre Gouthière cisela les bronzes, François Boucher peignit des toiles, Fragonard des panneaux (les Quatre Instants de l'Amour - Frick Collection, New-York), Caffieri et Lemoine sculptèrent des bustes de la comtesse et du roi, et Guibert des pilastres et panneaux en bois décorés de fines sculptures et dorés à la feuille d’or.
L'inauguration eut lieu le 2 septembre 1771 en présence du Roi. On donna la pièce de Collé, La partie de chasse de Henri IV, un souper en musique (les musiciens se plaignirent de l'exiguïté des tribunes de la salle à manger, aujourd'hui fermées par des miroirs) et un feu d'artifice.
En 1773 Madame du Barry, satisfaite de son pavillon, commanda à Ledoux les plans d'un grand château qui devait incorporer le petit bâtiment, mais la mort de Louis XV en 1774 mit un terme à ce projet.
En 1911 Louis Loucheur, industriel, fils d’architecte, ministre, auteur de la loi pour les constructions à loyer modéré (HLM) fait construire un étage où l’on trouve chambres et salons privés sous un toit à la Mansart défigurant le Pavillon Ledoux.
En 1929, François COTY, journaliste et parfumeur de grand talent, acquiert le pavillon.
Celui-ci était tout à la fois un industriel génial qui inventa l'industrie moderne du parfum français.
Entre 1930 et 1932, il engagea des travaux importants dans le pavillon afin de pouvoir réaliser ses laboratoires de parfumerie en sous sol ; lorsque les travaux commencèrent, l'édifice se fissura et menaça ruine ; le Pavillon avait
été en effet construit rapidement au XVIII ème siècle puis surchargé par les travaux de Loucheur qui avaient en outre dénaturé la pureté de ses lignes.
Coty fit alors démonter, puis rebâtir en pierres de Saint Leu, à quinze mètres en arrière du Pavillon d’origine, l'ensemble de la construction en conservant les plans de Ledoux et la décoration intérieure.
Il installa trois niveaux de sous-sols abritant plusieurs chaudières, une centrale de ventilation et de filtration de l'air, une piscine style Art Déco, des logements de service et son laboratoire de recherches desservi par un tunnel (le fameux
"métro") débouchant dans le parc.
Le Pavillon fut reconstruit à l'identique, consolidé par une ossature en acier et béton recouverte de pierres de taille et agrémenté d'un étage en terrasse s'harmonisant mieux avec le rez-de-chaussée de LEDOUX ; grâce à ces travaux, le monument a été préservé lorsque le terrain sur lequel il reposait, s'affaissa en 1983.
Sources : Wiki et site officiel du pavillon de musique.
Invité- Invité
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Oh ! tu l'as retrouvé !
Mme de Sabran- Messages : 55596
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Mme de Sabran a écrit:
Oh ! tu l'as retrouvé !
Non, alors j'en recréé un nouveau. Ce n'est pas grave, ayant toutes les photos
Invité- Invité
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Dernière édition par le comte axel le Jeu 05 Juin 2014, 22:37, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Le 2ème salon. Décoré à la base des quatre fameux Fragonard.
Madame du Barry ayant commandé à Jean-Honoré Fragonard une suite de quatre grands tableaux pour son pavillon de Louveciennes, le peintre réalisa entre 1771 et 1772 « les progrès de l'amour », évoquant dans un style rococo les quatre instants de l'amour, mais les toiles déplurent à leur commanditaire, sans doute parce que celle-ci y vit la possibilité d'une allusion à sa propre situation. Elle les refusa
Ceux-ci furent remplacés par des peintures de Vien de facture plus classique
Madame du Barry ayant commandé à Jean-Honoré Fragonard une suite de quatre grands tableaux pour son pavillon de Louveciennes, le peintre réalisa entre 1771 et 1772 « les progrès de l'amour », évoquant dans un style rococo les quatre instants de l'amour, mais les toiles déplurent à leur commanditaire, sans doute parce que celle-ci y vit la possibilité d'une allusion à sa propre situation. Elle les refusa
Ceux-ci furent remplacés par des peintures de Vien de facture plus classique
Invité- Invité
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
C'est magnifique, mon cher Comte !
Mme de Sabran- Messages : 55596
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Invité- Invité
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Merci pour tes photos , Comte !
Cela permet de voir combien Moreau avait extrapolé les proportions de la salle qui est de taille bien plus humaine que sur la représentation du souper...
Bien à vous.
Cela permet de voir combien Moreau avait extrapolé les proportions de la salle qui est de taille bien plus humaine que sur la représentation du souper...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Merci
C'est très étrange d'avoir placé là des copies des Fragonard, qui n'y ont jamais été ! Savez-vous ce que sont devenus les tableaux de Vien ?
C'est très étrange d'avoir placé là des copies des Fragonard, qui n'y ont jamais été ! Savez-vous ce que sont devenus les tableaux de Vien ?
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
J'ai écrit, à la Conciergerie,
le Dim 24 Mar 2013 - 19:26
Madame du Barry avait commandé à Jean-Honoré Fragonard une suite de quatre grands tableaux pour son pavillon de Louveciennes.
Le château de Madame du Barry présentait l'inconvénient de ne pas avoir de vue sur la Seine. En outre, Madame du Barry jugea les pièces de réception insuffisantes. Elle décida donc de faire construire, à l'aplomb de la vallée de la Seine, un pavillon qui ne comprendrait que des pièces de réception.
Des projets furent demandés à Charles De Wailly et à Claude Nicolas Ledoux. En dépit des avis négatifs émis par plusieurs de ses confrères, notamment Gabriel, Madame du Barry décida de retenir le projet de ce dernier, alors au début de sa carrière. L'emplacement choisi, en surplomb de la Seine, permettait de suivre ses boucles sur 180°, depuis Paris jusqu’aux terrasses de Saint-Germain-en-Laye. La construction fut exécutée en 1771. Les différents salons furent décorés par les plus grands maîtres : Pierre Gouthière cisela les bronzes, François Boucher peignit des toiles, Fragonard des fresques, Caffieri et Lemoine sculptèrent des bustes de la comtesse et du roi, et Guibert des pilastres et panneaux en bois décorés de fines sculptures et dorés à la feuille d’or.
L'inauguration eut lieu le 2 septembre 1771 en présence du Roi. On donna la pièce de Collé, La partie de chasse de Henri IV, un souper en musique (les musiciens se plaignirent de l'exiguïté des tribunes de la salle à manger, aujourd'hui fermées par des miroirs) et un feu d'artifice.
En 1773, Madame du Barry, satisfaite de son pavillon, commanda à Ledoux les plans d'un grand château qui devait incorporer le petit bâtiment. La mort de Louis XV en 1774 mit un terme à ce projet.
L'état primitif des intérieurs est connu par un dessin de Jean-Michel Moreau dit Moreau le Jeune (voir la gravure que j'ai postée plus haut) représentant le souper offert à Louis XV par Madame du Barry pour l'inauguration du pavillon. Il est connu également par les gravures de Ledoux.
Madame du Barry avait commandé à Jean-Honoré Fragonard une suite de quatre grands tableaux pour son pavillon de Louveciennes. Le peintre représenta les amours de bergers, sous le titre charmant " Les Progrès de l'amour dans le cœur d'une jeune fille " que le Comte nous présente juste en amont .
Mais les toiles déplurent à leur commanditaire, sans doute parce que celle-ci y vit la possibilité d'une allusion à sa propre situation. Elle les refusa et Fragonard les installa en 1790 à Grasse, dans le salon d'un de ses cousins, Alexandre Maubert, dont le petit-fils les vendit en 1898 au banquier John Pierpont Morgan qui les présenta dans sa résidence de Londres. Elles sont depuis 1915 l'un des fleurons de la Frick Collection de New York.
Ces superbes tableaux sont maintenant à la Frick Collection de New York Sad pour nous. De toute façon ces magnifiques tableaux n'ayant jamais été installés à Louveciennes, ceux-ci étant remplacés par des Vien beaucoup plus sages, annonçant déjà la peinture de David et autres grands peintres du XIX ème.
Changement de vie aussi pour la Comtesse.
Si, si !!! Il semble que ces oeuvres aient été installées, ne serait-ce que très brièvement, juste le temps que Mme du Barry change d'idée .
Voici ce que je trouve sur le Net . Very Happy
Les Progrès de l'amour dans le cœur d'une jeune fille
Ce projet fut commencé en 1771 à la suite d'une commande de Madame du Barry, la dernière maîtresse de Louis XV. Il consistait en quatre tableaux intitulés La Poursuite, La Surprise (ou La Rencontre), L'Amant couronné et La Lettre d'amour et destinés à être installés au pavillon de Louveciennes dans le salon en cul-de-four. Mais quelques temps après l'installation, les tableaux furent rejetés car ils ne s'accordaient pas avec le style d'architecture néoclassique du Pavillon.
Ainsi, Fragonard conserva tous les tableaux dans son atelier et les apporta avec lui quand il retourna à Grasse, sa ville natale. Il décida alors de les installer dans l'un des salons de la villa de son cousin, mais les murs restant encore vides après cette installation, Fragonard décida de peindre dix tableaux supplémentaires afin de meubler l'espace.
Quel petit veinard, ce cousin !!!
Madame de Chimay a écrit:
Comment cela se fat-il que cela se trouve aux States ?
Moi :
Fragonard les installa en 1790 à Grasse, dans le salon d'un de ses cousins, Alexandre Maubert, dont le petit-fils les vendit en 1898 au banquier John Pierpont Morgan qui les présenta dans sa résidence de Londres. Elles sont depuis 1915 l'un des fleurons de la Frick Collection de New York.
« [New York] davantage de temps, loin de tout pour regarder la peinture. A la Frick Collection, par exemple, ou tout à coup, un jour de novembre, j’ai vu comme pour la première fois, Fragonard, les panneaux de Louveciennes refusés par Mme du Barry à qui, par leur liberté de mouvement, ils donnaient sans doute le vertige. Craignant de perdre la tête en regardant ces peintures sur ces murs, elle l’a perdue tout à fait, plus tard. Fragonard ou Robespierre : il fallait choisir. « New York sera le centre de l’Occident, le refuge de la culture occidentale », dit à Morand un de ses interlocuteurs. Il y a, en tout cas, beaucoup de de dix-huitième français à New York, dans les collections privées. »
La Guerre du Goût, Folio p. 70.
Madame de Chimay :
"Il y a, en tout cas, beaucoup de de dix-huitième français à New York, dans les collections privées. »
Honteux que cela se trouve aux States !
C'est comme s'ils nous volaient notre histoire !
Cosmo :
Faut pas exagérer, non? C'est un peu dommage certes mais cela participe du rayonnement culturel de la France aux États-Unis donc ce n'est pas si négatif que ça ... Si ça peut donner envie à des américains de découvrir l'art français et de venir visiter la France c'est plutôt bien non? N'oublions pas que le Louvre regorge d'antiquités égyptiennes ...
Osterreich :
Oui, je dirais même du monde entier au Louvre et dans beaucoup de musée français...
Nous devrions donc rendre tout ce que nous avons pillé nous même !!!
Moi :
Eh bien, nous aurions bonne mine !
Monsieur de Talaru :
Berlin aussi regorge d'antiquité égyptienne, ils ont le fabuleux buste de Nefertiti en plâtre peint de toute beauté et borgne. C'est une des choses les plus saisissantes que j'ai vu, compte tenue de la "fraicheur" du buste.
Un sage parmi nous :
Oui c'est un mal occidental que d'avoir pillé le monde entier !!!
Je suis content quand un musée étranger achète un objet de notre histoire.
D'abord parce que c'est musée et ensuite cela permet à des personnes ne pouvant venir chez nous admirer notre culture et il en est de même pour nous dans nos musée... C'est une autre façon de préserver notre culture !!!
.
Mme de Sabran- Messages : 55596
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55596
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Oui, je ne sais pas si c'était une idée du Roi ou de Mme, cette taille pour une chaumière...
Invité- Invité
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Lucius a écrit: Savez-vous ce que sont devenus les tableaux de Vien ?
Ben non ! boudoi32
Mme de Sabran- Messages : 55596
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Que c'est beau sous cette course de nuages !
Mme de Sabran- Messages : 55596
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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