Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
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Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Reinette a écrit:Pendant longtemps des Japonais y vivaient mais aujourd'hui ce sont des Anglais.
Les anciens propriétaires ont fait des travaux assez désastreux comme enlever des cheminées d'époque...àè-è\':
Il ne s'agissait pas de travaux, mais de dépecer le bâtiments de ce qui pouvait avoir du prix.
D'éon a écrit:
Les cheminées ont pu être sauvées in extremis.
Les cheminées sont parties, ce sont les boiseries qui furent sauvées.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
C'est donc encore plus horrible que je croyais ! àè-è\':Lucius a écrit:Reinette a écrit:Pendant longtemps des Japonais y vivaient mais aujourd'hui ce sont des Anglais.
Les anciens propriétaires ont fait des travaux assez désastreux comme enlever des cheminées d'époque...àè-è\':
Il ne s'agissait pas de travaux, mais de dépecer le bâtiments de ce qui pouvait avoir du prix.D'éon a écrit:
Les cheminées ont pu être sauvées in extremis.
Les cheminées sont parties, ce sont les boiseries qui furent sauvées.
Invité- Invité
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Petit bouturage printanier à Louveciennes, chez Mme du Barry !
Kiki nous écrivait :
Le pavillon de musique de Mme du Barry est bien connu à Louveciennes. On connait moins cependant le château dont le pavillon n'était que la plus importante fabrique de parc.
Propriété privée ouverte quelques jours par an, j'ai eu le plaisir de la visiter en compagnie d'une charmante guide, qui sût me rendre Mme du Barry assez sympathique.
Je n'ai que peu de photos à vous montrer, n'étant autorisées qu'à l'extérieur.
Dans l'enclos de la célèbre machine, vers 1701, Arnold de ville, son concepteur, reçut l'autorisation de faire édifier une demeure de fonction, d'où il pouvait surveiller les bruits de sa machine. Cette demeure, de plan carré, d'architecture très sobre, compose le corps central du château.
A son retour dans sa région de natale de Liège, le Roi affecte cette demeure à la fantasque Mlle de Clermont, sa petite fille, issue de Mlle de Nantes et de Louis III, prince de Condé. Sa soeur, la princesse de Conti, possédait juste à coté le château de Voisins. A la mort de la jeune personne, on confie la demeure à la belle fille de Louis XIV, la comtesse de Toulouse, d'un tout autre caractère. Elle y vécut assez longtemps, avec son fils, le duc de Penthièvre, et firent ajouter une aile latérale, et réaliser des boiseries rocailles que l'on peut toujours admirer dans les deux salons du rez-de-chaussée qui ouvrent sur la terrasse.
Le duc de Penthièvre, à la mort de son fils dans ces lieux mêmes, préfère se défaire de la maison, que Louis XV décide d'offrir à Mme du Barry. Celle-ci y vit peut, séjournant le plus souvent à la Cour.
En 1774, on lui retire la demeure. Mais sa bonne conduite à Pont-aux-dames lui permet de rentrer un peu dans les bonnes grâces de Louis XVI, qui lui rend l'usufruit de cette demeure en 1776, devenant alors son unique demeure.
Vue aérienne du domaine, où l'on voit le château en bas à gauche et le pavillon de musique en haut à droite, propriétés séparées depuis la fin du XIXème siècle par le banquier Laffite. Au dessus de la rue Dreux, se trouvent les bâtiments d'écuries de Mme du Barry.
Voici le carré de De Ville, et l'aile Penthièvre ;
Le jardin fut passablement modifié par les propriétaires successifs. Il subsiste néanmoins quelques fabriques, dont un petit temple, et un tilleul, vieux de quatre siècle, et que connut donc Louis XV. Il vint passer une nuit au château. (on voit sa ramure immense sur la vue aérienne, juste à coté de la maison).
A la mort de Mme du Barry, l'ensemble de l'enclos de la machine est vendu. La propriété sera vendue à de nombreuses reprises, divisées, jusqu'à ce que dans les années 1990 la japonaise pilleuse de château ne l'acquiert. Si les boiseries purent être sauvées, les cheminées de Goutières, le plus grand bronzier du temps, sont parties sur le marché de l'art.
Les propriétaire actuels ont fait un très beau travail de restauration, rendant une grande doucceur à la demeure.
La salle à manger conserve encore de sublimes boiseries à la capucine du temps de Mme du Barry, assez semblable à celles du salon de musique du Trianon.voici quelques cartes postales début XX° siècle des écuries, et autres fabriques du domaine de Madame DU BARRY
Ce qui est curieux, c'est ce crépi trop blanc sans doute très postérieur. Il demande à vieillir et se patiner. C'est presque clinquant.
Aujourd'hui visite du pavillon du musique à Louveciennes ! boudoi30
Un superbe monument. Qui a connu bien des vicissitudes. Je ne savais pas que c'était le parfumeur Coty qui dans les années vingt l'ayant acquis, l'a fait déplacer de plusieurs mètres afin de le préserver, la colline s'affaissant. Celle-ci s'écroula d'ailleurs en 1983.
Vues du parc
Le petit Trianon, à partir de 1763, le pavillon de musique, 1771 : la comtesse s'en est certainement inspirée. et puis son royal amant y est peut-être aussi pour un peu non ?
En ce qui concerne le château en lui même, après avoir été dépouillé par les japonnais, j'ai vu qu'on le visitait, mais je ne trouve pas de site officiel pour me donner un idée de ce à quoi il ressemble à l'intérieur.
Détail du péristyle
Nous entrons par ce qui était le 3ème salon, maintenant le salon Ledoux, du nom de son architecte.
Portrait de Nicolas Ledoux avec sa fille.
J'aime assez l'esprit de ce pavillon, beaucoup moins froid à l'intérieur qu'à l'extérieur, je regrette simplement "le chapeau" dont il a été affublé par la suite.
Quant aux intérieurs ce sont quasi-intégralement des " restitutions " , parfois erronées et un peu clinquantes , des intérieurs d'origine dispersés à travers le monde ( peintures de Fragonard au MET de NY , peintures de Vien au Louvre , boiseries dorées à l'hotel de Saint-Florentin rue de Rivoli , appartenant à l'ambassade des USA ) .
Les Fragonard sont à la Frick Collection de New York et deux Vien sont à Chambéry dans les locaux de la Préfecture.
Actuellement le "salon Fragonard" avec des copies de ceux commandés par La Comtesse du Barry, maintenant à New York.
Bon bof bof pour les copies.
Le salon du Roi
Détails des boiseries. Pas sûr qu'elles soient d'origines.
Les originaux sont peut être à l'hôtel de Saint Florentin.
La salle à manger.
Fête donnée le 2 septembre 1771 en présence du Roi.
Voici la même en 2010
Un autre jour . Hélas, nous nous cassons le nez sur la porte fermée...
J'ai eu une réflexion assez morbide à cet endroit : jusqu'à Versailles, il y a tout de même une petite trotte, ce qui n'a pas gêné les révolutionnaires de se balader entre ces deux lieux avec la tête coupée du duc de Brissac.
Voici les deux cartes postales qui nous montrent le château
- Ôtez moi d'un doute:
avant d'être la propriété de madame du Barry, le château appartenait au duc de Penthièvre?
- Oui. Il l'a vendu car c'est là qu'est mort le prince de Lamballe.
Nous pouvons voir un court instant l'intérieur du château à la fin de cette vidéo :
- Je recherche deux choses sur le domaine de la du Barry à Louveciennes:
* L'article parlant du crâne retrouvé et peut être attribué au duc de Brissac
* S'il existe un livre retraçant l'inventaire des biens et bijoux de la comtesse cachés dans le Parc.
D'après Jeanine Huas, il y eut un procès verbal établi par les révolutionnaires. Madame du Barry leur a indiqué les emplacements exacts en échange de sa vie (et bien sûr on connait la fin tragique...).
Merci pour votre aide !
- Je laisse de côté le macabre.
Désolé, de bon matin, je ne peux pas !
En revanche, vous trouverez, dans les Appendices du bouquin des Goncourt, l’inventaire que vous cherchez, à savoir : « Déclaration de madame du Barry, faite entre deux guichets de la Conciergerie, après le jugement qui la condamnait à la peine de mort ».
Celui qui le précède détaille la liste des bijoux qui lui ont été volés, l’appendice se nomme « Deux milles louis à gagner. Diamants et bijoux perdus ».
Le tout, et bien d’autres choses, ici : http://archive.org/stream/ladubarry00goncuoft#page/372/mode/2up
- Le bassin derrière, comme on le voit sur la vieille carte postale, existe-t-il toujours ?
- Non . Plus de bassin, le temple se trouve sur une petite butte !
Mais voici une autre fabrique:
Devinette: qu'est-ce que cette fabrique?????
voici les trois cartes postales anciennes montrant des fabriques et des lieux sis dans le parc
1 - la laiterie
2 - la grotte
3 - le pont rustique
- Avez-vous vu de ces trois charmants et romantiques lieux ??????
il est amusant de constater que le temple a changé de place !!!!
- Je n'ai pas vu ces 3 fabriques. Les décors ont tellement changé !!! Mais bon, comme nous devions suivre la conférencière, peut être qu'une des 3 fabriques existe encore!
Un Tilleul de plus de 400 ans sous lequel Louis XV aimait, dit on, prendre son café!
Suite de la visite-conférence de samedi dernier:
Madame du Barry avait commandé à Jean-Honoré Fragonard une suite de quatre grands tableaux pour son pavillon de Louveciennes.
Je vais vous les poster après une petite présentation de l'endroit !
Le château de Madame du Barry présentait l'inconvénient de ne pas avoir de vue sur la Seine. En outre, Madame du Barry jugea les pièces de réception insuffisantes. Elle décida donc de faire construire, à l'aplomb de la vallée de la Seine, un pavillon qui ne comprendrait que des pièces de réception.
Des projets furent demandés à Charles De Wailly et à Claude Nicolas Ledoux. En dépit des avis négatifs émis par plusieurs de ses confrères, notamment Gabriel, Madame du Barry décida de retenir le projet de ce dernier, alors au début de sa carrière. L'emplacement choisi, en surplomb de la Seine, permettait de suivre ses boucles sur 180°, depuis Paris jusqu’aux terrasses de Saint-Germain-en-Laye. La construction fut exécutée en 1771. Les différents salons furent décorés par les plus grands maîtres : Pierre Gouthière cisela les bronzes, François Boucher peignit des toiles, Fragonard des fresques, Caffieri et Lemoine sculptèrent des bustes de la comtesse et du roi, et Guibert des pilastres et panneaux en bois décorés de fines sculptures et dorés à la feuille d’or.
L'inauguration eut lieu le 2 septembre 1771 en présence du Roi. On donna la pièce de Collé, La partie de chasse de Henri IV, un souper en musique (les musiciens se plaignirent de l'exiguïté des tribunes de la salle à manger, aujourd'hui fermées par des miroirs) et un feu d'artifice.
En 1773, Madame du Barry, satisfaite de son pavillon, commanda à Ledoux les plans d'un grand château qui devait incorporer le petit bâtiment.
La mort de Louis XV en 1774 mit un terme à ce projet.
L'état primitif des intérieurs est connu par un dessin de Jean-Michel Moreau dit Moreau le Jeune (voir la gravure que j'ai postée plus haut) représentant le souper offert à Louis XV par Madame du Barry pour l'inauguration du pavillon. Il est connu également par les gravures de Ledoux.
Madame du Barry avait commandé à Jean-Honoré Fragonard une suite de quatre grands tableaux pour son pavillon de Louveciennes. Le peintre représenta les amours de bergers, sous le titre charmant Les Progrès de l'amour dans le cœur d'une jeune fille .
Les voici :
La Poursuite
La Surprise ( des sens : )
L'Amant couronné
et La Lettre d'amour
Mais les toiles déplurent à leur commanditaire, sans doute parce que celle-ci y vit la possibilité d'une allusion à sa propre situation. Elle les refusa et Fragonard les installa en 1790 à Grasse, dans le salon d'un de ses cousins, Alexandre Maubert, dont le petit-fils les vendit en 1898 au banquier John Pierpont Morgan qui les présenta dans sa résidence de Londres. Elles sont depuis 1915 l'un des fleurons de la Frick Collection de New York.
- L'escarpolette n'est pas la plus intéressante, la suite pour Lucienne est tellement plus belle !
- Ce n'est pas l'avis du personnage de gauche. : : :
- Je les préfère dans cet ordre là, je trouve que l'histoire prend sens :
- Ce n'est pas encore l'ordre parfait ( puisque vous le cherchez ) !!!
En effet, l'Amant couronné devrait être nécessairement la conclusion en apothéose de ce marivaudage !
Ne croyez-vous pas ?
- Pourquoi pas, même si je trouve plus d'intimité dans la lettre, le couronnement me fait plus l'impression de l'achèvement de la poursuite, lorsque la lettre me donne l'impression d'une relation complice déjà élaboré, plus mûrie ... mais l'ordre que vous proposez est tout aussi valable.
- Eh bien, pour moi, la Lettre tient encore du flirt, peut-être même du langage de l'amour non encore avoué .
Au contraire le Couronnement de l'Amant signifie sa victoire : la jeune-fille désirée rend les armes !
- Vous êtes probablement plus proche de la symbolique XVIIIème, lorsque j'ai un regard plus personnel.
- Hum ! Voici qui demande réflexion ...
- Tu sais bien que, ici, il ne peut être question de conclure par un amant couronné... :roll:
- Je sais, je sais ... mais c'est compter sans l'inopinée surprise des sens !
La chair est faible, mon pauvre ami !
- Ces superbes tableaux sont maintenant à la Frick Collection de New York Sad pour nous. De toute façon ces magnifiques tableaux n'ayant jamais été installés à Louveciennes, ceux-ci étant remplacés par des Vien beaucoup plus sages, annonçant déjà la peinture de David et autres grands peintres du XIX ème.
Changement de vie aussi pour la comtesse .
Les oeuvres de Fragonard, hélas ! à la Frick Collection de New York :
..... devaient être tellement plus belles à Louveciennes !
- A la place de Mme du Barry, diable ! je n'aurais pas craché dessus !
Je n'aurais pas préféré les tableaux de Vien .
- Enfin, c'est comme ça ...
- Certes mais elles n'ont jamais été installées.
- Il semble que si, elles ont été installées, ne serait-ce que très brièvement, juste le temps que Mme du Barry change d'idée .
Voici ce que je trouve sur le Net .
Les Progrès de l'amour dans le cœur d'une jeune fille
Ce projet fut commencé en 1771 à la suite d'une commande de Madame du Barry, la dernière maîtresse de Louis XV. Il consistait en quatre tableaux intitulés La Poursuite, La Surprise (ou La Rencontre), L'Amant couronné et La Lettre d'amour et destinés à être installés au pavillon de Louveciennes dans le salon en cul-de-four. Mais quelques temps après l'installation, les tableaux furent rejetés car ils ne s'accordaient pas avec le style d'architecture néoclassique du Pavillon.
Ainsi, Fragonard conserva tous les tableaux dans son atelier et les apporta avec lui quand il retourna à Grasse, sa ville natale. Il décida alors de les installer dans l'un des salons de la villa de son cousin, mais les murs restant encore vides après cette installation, Fragonard décida de peindre dix tableaux supplémentaires afin de meubler l'espace.
- Quel petit veinard, ce cousin !!!
- Comment cela se fait-il que cela se trouve aux States ?
- Fragonard les installa en 1790 à Grasse, dans le salon d'un de ses cousins, Alexandre Maubert, dont le petit-fils les vendit en 1898 au banquier John Pierpont Morgan qui les présenta dans sa résidence de Londres. Elles sont depuis 1915 l'un des fleurons de la Frick Collection de New York.
« [New York] davantage de temps, loin de tout pour regarder la peinture. A la Frick Collection, par exemple, où tout à coup, un jour de novembre, j’ai vu comme pour la première fois, Fragonard, les panneaux de Louveciennes refusés par Mme du Barry à qui, par leur liberté de mouvement, ils donnaient sans doute le vertige. Craignant de perdre la tête en regardant ces peintures sur ces murs, elle l’a perdue tout à fait, plus tard. Fragonard ou Robespierre : il fallait choisir. « New York sera le centre de l’Occident, le refuge de la culture occidentale », dit à Morand un de ses interlocuteurs. Il y a, en tout cas, beaucoup de de dix-huitième français à New York, dans les collections privées. »
La Guerre du Goût, Folio p. 70
.......................................... FIN DE CE BOUTURAGE !
.........................
.
I
Kiki nous écrivait :
Le pavillon de musique de Mme du Barry est bien connu à Louveciennes. On connait moins cependant le château dont le pavillon n'était que la plus importante fabrique de parc.
Propriété privée ouverte quelques jours par an, j'ai eu le plaisir de la visiter en compagnie d'une charmante guide, qui sût me rendre Mme du Barry assez sympathique.
Je n'ai que peu de photos à vous montrer, n'étant autorisées qu'à l'extérieur.
Dans l'enclos de la célèbre machine, vers 1701, Arnold de ville, son concepteur, reçut l'autorisation de faire édifier une demeure de fonction, d'où il pouvait surveiller les bruits de sa machine. Cette demeure, de plan carré, d'architecture très sobre, compose le corps central du château.
A son retour dans sa région de natale de Liège, le Roi affecte cette demeure à la fantasque Mlle de Clermont, sa petite fille, issue de Mlle de Nantes et de Louis III, prince de Condé. Sa soeur, la princesse de Conti, possédait juste à coté le château de Voisins. A la mort de la jeune personne, on confie la demeure à la belle fille de Louis XIV, la comtesse de Toulouse, d'un tout autre caractère. Elle y vécut assez longtemps, avec son fils, le duc de Penthièvre, et firent ajouter une aile latérale, et réaliser des boiseries rocailles que l'on peut toujours admirer dans les deux salons du rez-de-chaussée qui ouvrent sur la terrasse.
Le duc de Penthièvre, à la mort de son fils dans ces lieux mêmes, préfère se défaire de la maison, que Louis XV décide d'offrir à Mme du Barry. Celle-ci y vit peut, séjournant le plus souvent à la Cour.
En 1774, on lui retire la demeure. Mais sa bonne conduite à Pont-aux-dames lui permet de rentrer un peu dans les bonnes grâces de Louis XVI, qui lui rend l'usufruit de cette demeure en 1776, devenant alors son unique demeure.
Vue aérienne du domaine, où l'on voit le château en bas à gauche et le pavillon de musique en haut à droite, propriétés séparées depuis la fin du XIXème siècle par le banquier Laffite. Au dessus de la rue Dreux, se trouvent les bâtiments d'écuries de Mme du Barry.
Voici le carré de De Ville, et l'aile Penthièvre ;
Le jardin fut passablement modifié par les propriétaires successifs. Il subsiste néanmoins quelques fabriques, dont un petit temple, et un tilleul, vieux de quatre siècle, et que connut donc Louis XV. Il vint passer une nuit au château. (on voit sa ramure immense sur la vue aérienne, juste à coté de la maison).
A la mort de Mme du Barry, l'ensemble de l'enclos de la machine est vendu. La propriété sera vendue à de nombreuses reprises, divisées, jusqu'à ce que dans les années 1990 la japonaise pilleuse de château ne l'acquiert. Si les boiseries purent être sauvées, les cheminées de Goutières, le plus grand bronzier du temps, sont parties sur le marché de l'art.
Les propriétaire actuels ont fait un très beau travail de restauration, rendant une grande doucceur à la demeure.
La salle à manger conserve encore de sublimes boiseries à la capucine du temps de Mme du Barry, assez semblable à celles du salon de musique du Trianon.voici quelques cartes postales début XX° siècle des écuries, et autres fabriques du domaine de Madame DU BARRY
Ce qui est curieux, c'est ce crépi trop blanc sans doute très postérieur. Il demande à vieillir et se patiner. C'est presque clinquant.
Aujourd'hui visite du pavillon du musique à Louveciennes ! boudoi30
Un superbe monument. Qui a connu bien des vicissitudes. Je ne savais pas que c'était le parfumeur Coty qui dans les années vingt l'ayant acquis, l'a fait déplacer de plusieurs mètres afin de le préserver, la colline s'affaissant. Celle-ci s'écroula d'ailleurs en 1983.
Vues du parc
Le petit Trianon, à partir de 1763, le pavillon de musique, 1771 : la comtesse s'en est certainement inspirée. et puis son royal amant y est peut-être aussi pour un peu non ?
En ce qui concerne le château en lui même, après avoir été dépouillé par les japonnais, j'ai vu qu'on le visitait, mais je ne trouve pas de site officiel pour me donner un idée de ce à quoi il ressemble à l'intérieur.
Détail du péristyle
Nous entrons par ce qui était le 3ème salon, maintenant le salon Ledoux, du nom de son architecte.
Portrait de Nicolas Ledoux avec sa fille.
J'aime assez l'esprit de ce pavillon, beaucoup moins froid à l'intérieur qu'à l'extérieur, je regrette simplement "le chapeau" dont il a été affublé par la suite.
Quant aux intérieurs ce sont quasi-intégralement des " restitutions " , parfois erronées et un peu clinquantes , des intérieurs d'origine dispersés à travers le monde ( peintures de Fragonard au MET de NY , peintures de Vien au Louvre , boiseries dorées à l'hotel de Saint-Florentin rue de Rivoli , appartenant à l'ambassade des USA ) .
Les Fragonard sont à la Frick Collection de New York et deux Vien sont à Chambéry dans les locaux de la Préfecture.
Actuellement le "salon Fragonard" avec des copies de ceux commandés par La Comtesse du Barry, maintenant à New York.
Bon bof bof pour les copies.
Le salon du Roi
Détails des boiseries. Pas sûr qu'elles soient d'origines.
Les originaux sont peut être à l'hôtel de Saint Florentin.
La salle à manger.
Fête donnée le 2 septembre 1771 en présence du Roi.
Voici la même en 2010
Un autre jour . Hélas, nous nous cassons le nez sur la porte fermée...
J'ai eu une réflexion assez morbide à cet endroit : jusqu'à Versailles, il y a tout de même une petite trotte, ce qui n'a pas gêné les révolutionnaires de se balader entre ces deux lieux avec la tête coupée du duc de Brissac.
Voici les deux cartes postales qui nous montrent le château
- Ôtez moi d'un doute:
avant d'être la propriété de madame du Barry, le château appartenait au duc de Penthièvre?
- Oui. Il l'a vendu car c'est là qu'est mort le prince de Lamballe.
Nous pouvons voir un court instant l'intérieur du château à la fin de cette vidéo :
- Je recherche deux choses sur le domaine de la du Barry à Louveciennes:
* L'article parlant du crâne retrouvé et peut être attribué au duc de Brissac
* S'il existe un livre retraçant l'inventaire des biens et bijoux de la comtesse cachés dans le Parc.
D'après Jeanine Huas, il y eut un procès verbal établi par les révolutionnaires. Madame du Barry leur a indiqué les emplacements exacts en échange de sa vie (et bien sûr on connait la fin tragique...).
Merci pour votre aide !
- Je laisse de côté le macabre.
Désolé, de bon matin, je ne peux pas !
En revanche, vous trouverez, dans les Appendices du bouquin des Goncourt, l’inventaire que vous cherchez, à savoir : « Déclaration de madame du Barry, faite entre deux guichets de la Conciergerie, après le jugement qui la condamnait à la peine de mort ».
Celui qui le précède détaille la liste des bijoux qui lui ont été volés, l’appendice se nomme « Deux milles louis à gagner. Diamants et bijoux perdus ».
Le tout, et bien d’autres choses, ici : http://archive.org/stream/ladubarry00goncuoft#page/372/mode/2up
- Le bassin derrière, comme on le voit sur la vieille carte postale, existe-t-il toujours ?
- Non . Plus de bassin, le temple se trouve sur une petite butte !
Mais voici une autre fabrique:
Devinette: qu'est-ce que cette fabrique?????
voici les trois cartes postales anciennes montrant des fabriques et des lieux sis dans le parc
1 - la laiterie
2 - la grotte
3 - le pont rustique
- Avez-vous vu de ces trois charmants et romantiques lieux ??????
il est amusant de constater que le temple a changé de place !!!!
- Je n'ai pas vu ces 3 fabriques. Les décors ont tellement changé !!! Mais bon, comme nous devions suivre la conférencière, peut être qu'une des 3 fabriques existe encore!
Un Tilleul de plus de 400 ans sous lequel Louis XV aimait, dit on, prendre son café!
Suite de la visite-conférence de samedi dernier:
Madame du Barry avait commandé à Jean-Honoré Fragonard une suite de quatre grands tableaux pour son pavillon de Louveciennes.
Je vais vous les poster après une petite présentation de l'endroit !
Le château de Madame du Barry présentait l'inconvénient de ne pas avoir de vue sur la Seine. En outre, Madame du Barry jugea les pièces de réception insuffisantes. Elle décida donc de faire construire, à l'aplomb de la vallée de la Seine, un pavillon qui ne comprendrait que des pièces de réception.
Des projets furent demandés à Charles De Wailly et à Claude Nicolas Ledoux. En dépit des avis négatifs émis par plusieurs de ses confrères, notamment Gabriel, Madame du Barry décida de retenir le projet de ce dernier, alors au début de sa carrière. L'emplacement choisi, en surplomb de la Seine, permettait de suivre ses boucles sur 180°, depuis Paris jusqu’aux terrasses de Saint-Germain-en-Laye. La construction fut exécutée en 1771. Les différents salons furent décorés par les plus grands maîtres : Pierre Gouthière cisela les bronzes, François Boucher peignit des toiles, Fragonard des fresques, Caffieri et Lemoine sculptèrent des bustes de la comtesse et du roi, et Guibert des pilastres et panneaux en bois décorés de fines sculptures et dorés à la feuille d’or.
L'inauguration eut lieu le 2 septembre 1771 en présence du Roi. On donna la pièce de Collé, La partie de chasse de Henri IV, un souper en musique (les musiciens se plaignirent de l'exiguïté des tribunes de la salle à manger, aujourd'hui fermées par des miroirs) et un feu d'artifice.
En 1773, Madame du Barry, satisfaite de son pavillon, commanda à Ledoux les plans d'un grand château qui devait incorporer le petit bâtiment.
La mort de Louis XV en 1774 mit un terme à ce projet.
L'état primitif des intérieurs est connu par un dessin de Jean-Michel Moreau dit Moreau le Jeune (voir la gravure que j'ai postée plus haut) représentant le souper offert à Louis XV par Madame du Barry pour l'inauguration du pavillon. Il est connu également par les gravures de Ledoux.
Madame du Barry avait commandé à Jean-Honoré Fragonard une suite de quatre grands tableaux pour son pavillon de Louveciennes. Le peintre représenta les amours de bergers, sous le titre charmant Les Progrès de l'amour dans le cœur d'une jeune fille .
Les voici :
La Poursuite
La Surprise ( des sens : )
L'Amant couronné
et La Lettre d'amour
Mais les toiles déplurent à leur commanditaire, sans doute parce que celle-ci y vit la possibilité d'une allusion à sa propre situation. Elle les refusa et Fragonard les installa en 1790 à Grasse, dans le salon d'un de ses cousins, Alexandre Maubert, dont le petit-fils les vendit en 1898 au banquier John Pierpont Morgan qui les présenta dans sa résidence de Londres. Elles sont depuis 1915 l'un des fleurons de la Frick Collection de New York.
- L'escarpolette n'est pas la plus intéressante, la suite pour Lucienne est tellement plus belle !
- Ce n'est pas l'avis du personnage de gauche. : : :
- Je les préfère dans cet ordre là, je trouve que l'histoire prend sens :
- Ce n'est pas encore l'ordre parfait ( puisque vous le cherchez ) !!!
En effet, l'Amant couronné devrait être nécessairement la conclusion en apothéose de ce marivaudage !
Ne croyez-vous pas ?
- Pourquoi pas, même si je trouve plus d'intimité dans la lettre, le couronnement me fait plus l'impression de l'achèvement de la poursuite, lorsque la lettre me donne l'impression d'une relation complice déjà élaboré, plus mûrie ... mais l'ordre que vous proposez est tout aussi valable.
- Eh bien, pour moi, la Lettre tient encore du flirt, peut-être même du langage de l'amour non encore avoué .
Au contraire le Couronnement de l'Amant signifie sa victoire : la jeune-fille désirée rend les armes !
- Vous êtes probablement plus proche de la symbolique XVIIIème, lorsque j'ai un regard plus personnel.
- Hum ! Voici qui demande réflexion ...
- Tu sais bien que, ici, il ne peut être question de conclure par un amant couronné... :roll:
- Je sais, je sais ... mais c'est compter sans l'inopinée surprise des sens !
La chair est faible, mon pauvre ami !
- Ces superbes tableaux sont maintenant à la Frick Collection de New York Sad pour nous. De toute façon ces magnifiques tableaux n'ayant jamais été installés à Louveciennes, ceux-ci étant remplacés par des Vien beaucoup plus sages, annonçant déjà la peinture de David et autres grands peintres du XIX ème.
Changement de vie aussi pour la comtesse .
Les oeuvres de Fragonard, hélas ! à la Frick Collection de New York :
..... devaient être tellement plus belles à Louveciennes !
- A la place de Mme du Barry, diable ! je n'aurais pas craché dessus !
Je n'aurais pas préféré les tableaux de Vien .
- Enfin, c'est comme ça ...
- Certes mais elles n'ont jamais été installées.
- Il semble que si, elles ont été installées, ne serait-ce que très brièvement, juste le temps que Mme du Barry change d'idée .
Voici ce que je trouve sur le Net .
Les Progrès de l'amour dans le cœur d'une jeune fille
Ce projet fut commencé en 1771 à la suite d'une commande de Madame du Barry, la dernière maîtresse de Louis XV. Il consistait en quatre tableaux intitulés La Poursuite, La Surprise (ou La Rencontre), L'Amant couronné et La Lettre d'amour et destinés à être installés au pavillon de Louveciennes dans le salon en cul-de-four. Mais quelques temps après l'installation, les tableaux furent rejetés car ils ne s'accordaient pas avec le style d'architecture néoclassique du Pavillon.
Ainsi, Fragonard conserva tous les tableaux dans son atelier et les apporta avec lui quand il retourna à Grasse, sa ville natale. Il décida alors de les installer dans l'un des salons de la villa de son cousin, mais les murs restant encore vides après cette installation, Fragonard décida de peindre dix tableaux supplémentaires afin de meubler l'espace.
- Quel petit veinard, ce cousin !!!
- Comment cela se fait-il que cela se trouve aux States ?
- Fragonard les installa en 1790 à Grasse, dans le salon d'un de ses cousins, Alexandre Maubert, dont le petit-fils les vendit en 1898 au banquier John Pierpont Morgan qui les présenta dans sa résidence de Londres. Elles sont depuis 1915 l'un des fleurons de la Frick Collection de New York.
« [New York] davantage de temps, loin de tout pour regarder la peinture. A la Frick Collection, par exemple, où tout à coup, un jour de novembre, j’ai vu comme pour la première fois, Fragonard, les panneaux de Louveciennes refusés par Mme du Barry à qui, par leur liberté de mouvement, ils donnaient sans doute le vertige. Craignant de perdre la tête en regardant ces peintures sur ces murs, elle l’a perdue tout à fait, plus tard. Fragonard ou Robespierre : il fallait choisir. « New York sera le centre de l’Occident, le refuge de la culture occidentale », dit à Morand un de ses interlocuteurs. Il y a, en tout cas, beaucoup de de dix-huitième français à New York, dans les collections privées. »
La Guerre du Goût, Folio p. 70
.......................................... FIN DE CE BOUTURAGE !
.........................
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I
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
J'ajoute que, en 1781, la comtesse transforme son parc en jardin à l'anglaise avec l'aide de M. Racine de Monville, propriétaire du Désert de Retz ( que nous avons vu, il y a peu, moisir à la prison Talaru en attendant son transfert à la Conciergerie ) . Triste époque ! boudoi32
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Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Le projet de Ledoux pour agrandir le pavillon :
Avec détail de l'intégration du pavillon existant :
Avec détail de l'intégration du pavillon existant :
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Louveciennes château
Hier, j'ai eu l'immense plaisir de rendre visite à cette chère Jeanne du Barry.
Notre guide, la propriétaire, nous raconta l'histoire de cette jolie demeure où mourut le prince de Lamballe, ainsi que de son environnement.
La glacière à laquelle l'architecte des bâtiments de France ne porta aucune attention particulière, jusqu'au jour où les propriétaires découvrir le nom de l'architecte : Claude-Nicolas Ledoux.
Le petit temple, copie de celui du Trianon.
Surplombant la Machine de Marly, les canalisations passaient devant le château, cette jolie petite pièce d'eau n'est autre que le 2éme bassin servant à filtrer l'eau de la Seine.
Plaque sur le mur d'enceinte du domaine.
Notre guide, la propriétaire, nous raconta l'histoire de cette jolie demeure où mourut le prince de Lamballe, ainsi que de son environnement.
La glacière à laquelle l'architecte des bâtiments de France ne porta aucune attention particulière, jusqu'au jour où les propriétaires découvrir le nom de l'architecte : Claude-Nicolas Ledoux.
Le petit temple, copie de celui du Trianon.
Surplombant la Machine de Marly, les canalisations passaient devant le château, cette jolie petite pièce d'eau n'est autre que le 2éme bassin servant à filtrer l'eau de la Seine.
Plaque sur le mur d'enceinte du domaine.
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Bientôt reviendra pirouetter dans la volière de Versailles notre petite chouette toute revigorée ! (Merci Lucius)
Nikko de Chissay- Messages : 388
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 72
Localisation : Ruel en Seine et Oise
Le pavillon de musique de la comtesse du Barry à Louveciennes
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Bientôt reviendra pirouetter dans la volière de Versailles notre petite chouette toute revigorée ! (Merci Lucius)
Nikko de Chissay- Messages : 388
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 72
Localisation : Ruel en Seine et Oise
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Et la Piscine ?
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Pavillon de Louveciennes de la comtesse du Barry...à vendre !
Nous l'avions annoncé, le pavillon de la comtesse du Barry à Louveciennes est donc...à vendre !
C'est l'agence Sotheby’s International Realty Paris Ouest, spécialisée dans les biens d’exception, qui offre commercialise ce joli "produit".
L'occasion pour nous d'illustrer ce sujet grâce aux belles photos de l'agence Sotheby's, et de citer des extraits de l'article publié sur le site internet du journal Le Parisien, qui nous présente cette annonce.
Je cite donc :
Cette demeure d’exception du XVIIIe siècle construit à la demande de la favorite de Louis XV est actuellement sur le marché.
Elle est estimée à un minimum de 50 M€.
Photo : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Propriété de la fondation Julienne Dumeste « pour l’innovation sociale et humanitaire », cette demeure construite à flanc de colline à la demande de la favorite de Louis XV, est inscrite depuis 1994 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
A l’époque, la comtesse du Barry, qui résidait au château voisin, souhaitait s’offrir un espace pour organiser ses réceptions. Avec vue sur la Seine.
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Passé l’imposant porche en demi-lune soutenu par quatre imposantes colonnes, le pavillon propose une surface habitable de 1 355 m2 pour une quinzaine de pièces principales : une entrée, quatre salles de réception, le salon de musique et trois autres salons, dont celui du Roi.
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Toutes avec dorures et boiseries parfaitement reconstituées, et un certain nombre d’œuvres d’art à titre décoratif, comme un plafond peint par François Boucher intitulé « Le couronnement de Flore » ou des panneaux signés Fragonard.
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Photo : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Chacun des salons propose une ouverture sur la terrasse de 400 m2 « avec vue panoramique sur les neuf méandres de la Seine, Le Défense, le Mont Valérien et la tour Eiffel », précise-t-on du côté de l’agence.
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
L’étage est composé de bureaux, de salles de réunion et de sanitaires. Enfin, les sous-sols proposent différents espaces techniques, des caves et des débarras.
Photo : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Le bien comprend également un pavillon d’accueil de 275 m2, un logement de 60 m2 installé dans l’ancien haras, deux garages et un parking pouvant accueillir pas moins de 72 véhicules.
Le tout sur un terrain de 4,6 ha avec parc à l’anglaise et terrain de tennis.
(...)
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
DÉMONTÉ ET REMONTÉ PIERRE PAR PIERRE
En juillet 1769, le domaine de Louveciennes fut offert par Louis XV à Jeanne Bécu, sa favorite, devenue comtesse du Barry quelques mois plus tôt. Il s’agissait auparavant du domaine et de la maison du premier gouverneur de la machine de Marly, Arnold de Ville.
« Elle confie à un jeune architecte, Claude-Nicolas Ledoux, la construction du Pavillon de Musique, qui débuta en décembre 1770 et s’acheva en janvier 1772 », détaille Xavier Loiseleur des Longchamps, président de la société historique Le Vieux Marly.
Lorsqu’elle meurt sur l’échafaud en 1793, le domaine devient bien national.
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Six propriétaires s’y succèdent, jusqu’au banquier Pierre Laffitte en 1818, qui, durant trente ans, ne cessa de restaurer les bâtiments et les jardins. Ses héritiers divisèrent le domaine en trois lots, dont celui du Pavillon de Musique.
En 1929, c’est le parfumeur François Coty qui acquiert le bien. Il veut l’agrandir en sous-sol pour y aménager des laboratoires de parfumerie.
Les travaux de terrassement endommagent le bâtiment qui est construit en bord de falaise. Qu’à cela ne tienne ! « Il fut démonté pierre à pierre et entièrement reconstitué à l’identique, avec des matériaux neufs, quelques dizaines de mètres en retrait de la falaise, avec les aménagements voulus par Coty », raconte Xavier Loiseleur des Longchamps.
En 1958, il est occupé par l’American School of Paris qui le transforme en école avant qu’il ne redevienne une habitation, entre les mains de la famille Moritz (propriétaire des matelas Treca), en 1971.
« Les nouveaux propriétaires remettent à neuf le Pavillon, en respectant toutes les décorations et aménagements d’intérieur d’origine », ajoute l’historien local.
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Depuis 2005, il appartient à la fondation Dumeste, qui l’ouvre ponctuellement au public en y organisant des réceptions, des mariages, des dîners ou des concerts servant à son action pour l’innovation sociale et humanitaire.
* Source article : Le Parisien
Source des images, et informations complémentaires concernant la vente du pavillon et domaine, ici...
Sotheby's - Pavillon Louveciennes
C'est l'agence Sotheby’s International Realty Paris Ouest, spécialisée dans les biens d’exception, qui offre commercialise ce joli "produit".
L'occasion pour nous d'illustrer ce sujet grâce aux belles photos de l'agence Sotheby's, et de citer des extraits de l'article publié sur le site internet du journal Le Parisien, qui nous présente cette annonce.
Je cite donc :
Cette demeure d’exception du XVIIIe siècle construit à la demande de la favorite de Louis XV est actuellement sur le marché.
Elle est estimée à un minimum de 50 M€.
Photo : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Propriété de la fondation Julienne Dumeste « pour l’innovation sociale et humanitaire », cette demeure construite à flanc de colline à la demande de la favorite de Louis XV, est inscrite depuis 1994 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
A l’époque, la comtesse du Barry, qui résidait au château voisin, souhaitait s’offrir un espace pour organiser ses réceptions. Avec vue sur la Seine.
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Passé l’imposant porche en demi-lune soutenu par quatre imposantes colonnes, le pavillon propose une surface habitable de 1 355 m2 pour une quinzaine de pièces principales : une entrée, quatre salles de réception, le salon de musique et trois autres salons, dont celui du Roi.
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Toutes avec dorures et boiseries parfaitement reconstituées, et un certain nombre d’œuvres d’art à titre décoratif, comme un plafond peint par François Boucher intitulé « Le couronnement de Flore » ou des panneaux signés Fragonard.
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Photo : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Chacun des salons propose une ouverture sur la terrasse de 400 m2 « avec vue panoramique sur les neuf méandres de la Seine, Le Défense, le Mont Valérien et la tour Eiffel », précise-t-on du côté de l’agence.
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
L’étage est composé de bureaux, de salles de réunion et de sanitaires. Enfin, les sous-sols proposent différents espaces techniques, des caves et des débarras.
Photo : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Le bien comprend également un pavillon d’accueil de 275 m2, un logement de 60 m2 installé dans l’ancien haras, deux garages et un parking pouvant accueillir pas moins de 72 véhicules.
Le tout sur un terrain de 4,6 ha avec parc à l’anglaise et terrain de tennis.
(...)
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
DÉMONTÉ ET REMONTÉ PIERRE PAR PIERRE
En juillet 1769, le domaine de Louveciennes fut offert par Louis XV à Jeanne Bécu, sa favorite, devenue comtesse du Barry quelques mois plus tôt. Il s’agissait auparavant du domaine et de la maison du premier gouverneur de la machine de Marly, Arnold de Ville.
« Elle confie à un jeune architecte, Claude-Nicolas Ledoux, la construction du Pavillon de Musique, qui débuta en décembre 1770 et s’acheva en janvier 1772 », détaille Xavier Loiseleur des Longchamps, président de la société historique Le Vieux Marly.
Lorsqu’elle meurt sur l’échafaud en 1793, le domaine devient bien national.
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Six propriétaires s’y succèdent, jusqu’au banquier Pierre Laffitte en 1818, qui, durant trente ans, ne cessa de restaurer les bâtiments et les jardins. Ses héritiers divisèrent le domaine en trois lots, dont celui du Pavillon de Musique.
En 1929, c’est le parfumeur François Coty qui acquiert le bien. Il veut l’agrandir en sous-sol pour y aménager des laboratoires de parfumerie.
Les travaux de terrassement endommagent le bâtiment qui est construit en bord de falaise. Qu’à cela ne tienne ! « Il fut démonté pierre à pierre et entièrement reconstitué à l’identique, avec des matériaux neufs, quelques dizaines de mètres en retrait de la falaise, avec les aménagements voulus par Coty », raconte Xavier Loiseleur des Longchamps.
En 1958, il est occupé par l’American School of Paris qui le transforme en école avant qu’il ne redevienne une habitation, entre les mains de la famille Moritz (propriétaire des matelas Treca), en 1971.
« Les nouveaux propriétaires remettent à neuf le Pavillon, en respectant toutes les décorations et aménagements d’intérieur d’origine », ajoute l’historien local.
Photos : Paris Ouest Sotheby’s International Realty
Depuis 2005, il appartient à la fondation Dumeste, qui l’ouvre ponctuellement au public en y organisant des réceptions, des mariages, des dîners ou des concerts servant à son action pour l’innovation sociale et humanitaire.
* Source article : Le Parisien
Source des images, et informations complémentaires concernant la vente du pavillon et domaine, ici...
Sotheby's - Pavillon Louveciennes
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Hélas ! Le pavillon de musique de la comtesse de Provence à Versailles est lui aussi à vendre depuis quelques mois .... Le pavillon de Madame
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3205
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
La nuit, la neige a écrit:
L'occasion pour nous d'illustrer ce sujet grâce aux belles photos de l'agence Sotheby's, et de citer des extraits de l'article publié sur le site internet du journal Le Parisien, qui nous présente cette annonce.
Cette visite est un vrai bonheur, merci !
Intérieur et extérieur rivalisent de beauté ...
Et quel site !
Chacun des salons propose une ouverture sur la terrasse de 400 m2 « avec vue panoramique sur les neuf méandres de la Seine, Le Défense, le Mont Valérien et la tour Eiffel »
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
50 millions d'euros pour un tel bijou c'est pas trop cher je trouve.
Je ne dirais pas non pour y poser mes valises.
Je ne dirais pas non pour y poser mes valises.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3205
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Duc d'Ostrogothie a écrit:50 millions d'euros pour un tel bijou c'est pas trop cher je trouve.
Ah, tais-toi ... Je les claquerais bien ainsi, si je les avais !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Regarde bien sous le matelas du chevalier, on ne sait jamais.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3205
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Duc d'Ostrogothie a écrit:50 millions d'euros pour un tel bijou c'est pas trop cher je trouve.
....
En effet, quoique le prix soit estimé "entre 50 et 60 millions d'euros" par l'article du Parisien, le "produit" n'est pas le plus cher proposé par le site Sotheby's.
Il n'arrive qu'en quatrième position, derrière une charmante "petite maison bourgeoise" à Monaco :
Photo : Sotheby's Realty-France
Mme de Sabran a écrit:
Ah, tais-toi ... Je les claquerais bien ainsi, si je les avais !
Tu as tout un choix ici, classé par ordre de prix décroissant.
Il y en a pour toutes les bourses !
https://www.sothebysrealty-france.com/fr/vente-proprietes-de-luxe/tri=sold_price&ordre=DESC&
Je vous recommande la visite, car il y a tout de même des biens assez...incroyables.
Mais pour en revenir à cette même commune de Louveciennes, nous sommes loin, bien loin, des 275 millions d'euros qui auraient été déboursés, il y a quelques mois, pour l'achat de la réplique - neuve - du château de Vaux-le-Vicomte.
Nous en avions parlé.
Photo : Charles Platiau / Reuters
Photo : Charles Platiau / Reuters
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Dans les années 30, le pavillon de musique a été la propriété du parfumeur Coty. Comme cela a déjà été décrit plus haut, Coty fit déplacer l’édifice de quelques dizaines de mètres. Celui-ci en effet menaçait de s’écrouler, à cause d’éboulements du tertre sur lequel il avait été construit.
On se rend compte de la situation lorsqu’on visite le site.
On disait que le bâtiment avait alors été déplacé sur rails... Je pense plutôt qu’il a été partiellement détruit et reconstruit à l’identique un peu plus loin, avec récupération des éléments de décor. Ceci permet en particulier de voir la fameuse salle centrale avec ses loges de musiciens (ah, le dessin de Moreau!), où l’on pouvait encore récemment assister à des concerts...
Rappelons aussi que les quatre reproductions des Fragonard, dont les originaux sont à New York, n’ont pas été placées là où elles auraient dû se trouver. On pense d’ailleurs que Mme. Du Barry les refusa ....
Et voici une vue du pavillon d’origine, avec son toit à la Mansart, rajouté au 19e siècle :
On se rend compte de la situation lorsqu’on visite le site.
On disait que le bâtiment avait alors été déplacé sur rails... Je pense plutôt qu’il a été partiellement détruit et reconstruit à l’identique un peu plus loin, avec récupération des éléments de décor. Ceci permet en particulier de voir la fameuse salle centrale avec ses loges de musiciens (ah, le dessin de Moreau!), où l’on pouvait encore récemment assister à des concerts...
Rappelons aussi que les quatre reproductions des Fragonard, dont les originaux sont à New York, n’ont pas été placées là où elles auraient dû se trouver. On pense d’ailleurs que Mme. Du Barry les refusa ....
Et voici une vue du pavillon d’origine, avec son toit à la Mansart, rajouté au 19e siècle :
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Effectivement cher Vicq, seules reliques authentiques pieusement conservées après la reconstruction de Mewès :
La dédicace laissée par ce dernier sur le flanc du nouveau pavillon ne laisse aucune équivoque possible :
Je retranscris :
Le Pavillon Du Barry gloire et parure de Louveciennes a été réédifié de janvier 1930 à mars 1932 par François Coty avec la collaboration de l'architecte Charles Edouard Méwès d'après les plans originaux de Claude Nicolas Ledoux architecte du roi
Pas plus que le descriptif des travaux toujours accessible sur le site de la fondation Julienne Dumeste :
"Entre 1930 et 1932, il engagea des travaux importants dans le pavillon afin de pouvoir réaliser ses laboratoires de parfumerie en sous sol ; lorsque les travaux commencèrent, l'édifice se fissura et menaça ruine ; le Pavillon avait été en effet construit rapidement au XVIIIème siècle puis surchargé par les travaux de Loucheur qui avaient en outre dénaturé la pureté de ses lignes.
Coty fit alors démonter, puis rebâtir en pierres de Saint Leu, à quinze mètres en arrière du Pavillon d’origine, l'ensemble de la construction en conservant les plans de Ledoux et la décoration intérieure.[...]
Le Pavillon fut reconstruit à l'identique, consolidé par une ossature en acier et béton recouverte de pierres de taille et agrémenté d'un étage en terrasse s'harmonisant mieux avec le rez-de-chaussée de LEDOUX [...].
source : http://www.pavillondemusiquedubarry.fr/le_lieu_histoire_2.pdf
Au moins n'y a-t-il pas tromperie sur la marchandise .
La dédicace laissée par ce dernier sur le flanc du nouveau pavillon ne laisse aucune équivoque possible :
Je retranscris :
Le Pavillon Du Barry gloire et parure de Louveciennes a été réédifié de janvier 1930 à mars 1932 par François Coty avec la collaboration de l'architecte Charles Edouard Méwès d'après les plans originaux de Claude Nicolas Ledoux architecte du roi
Pas plus que le descriptif des travaux toujours accessible sur le site de la fondation Julienne Dumeste :
"Entre 1930 et 1932, il engagea des travaux importants dans le pavillon afin de pouvoir réaliser ses laboratoires de parfumerie en sous sol ; lorsque les travaux commencèrent, l'édifice se fissura et menaça ruine ; le Pavillon avait été en effet construit rapidement au XVIIIème siècle puis surchargé par les travaux de Loucheur qui avaient en outre dénaturé la pureté de ses lignes.
Coty fit alors démonter, puis rebâtir en pierres de Saint Leu, à quinze mètres en arrière du Pavillon d’origine, l'ensemble de la construction en conservant les plans de Ledoux et la décoration intérieure.[...]
Le Pavillon fut reconstruit à l'identique, consolidé par une ossature en acier et béton recouverte de pierres de taille et agrémenté d'un étage en terrasse s'harmonisant mieux avec le rez-de-chaussée de LEDOUX [...].
source : http://www.pavillondemusiquedubarry.fr/le_lieu_histoire_2.pdf
Au moins n'y a-t-il pas tromperie sur la marchandise .
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Merci, Gouverneur, pour ces images et informations complémentaires...
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Et de notre Nikko aussi d’ailleurs, qui joua les fées organisatrices !!!!
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Belle sortie !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
louveciennes
Beau souvenir en effet.
Et aussi parce que habitant Paris il m'était trop facile de reconnaître la Défense.
Mme de Sabran a écrit:Voilà pourquoi il s'est abstenu de jouer !
Et aussi parce que habitant Paris il m'était trop facile de reconnaître la Défense.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
_________________
"Le 7 de septembre, le roi a été heureusement purgé d'humeurs fort âcres, et de beaucoup d'excréments fermentés, en dix selles."
Journal de santé de Louis XIV
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