Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
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Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Les tableaux, la surprise, l'amant retrouvé, lettre d'amour, la poursuite ne furent ils pas refusés par Mme Du Barry car le petit minois (en particulier de la surprise) était celui de Mlle Guimard, la célèbre danseuse de l'opéra ? dont Fragonard était l'un de ses amants ? Plus je regarde, plus je le pense. En plus, la position du sujet me fait penser à une position de danseuse.
2 ème question sait-on où étaient cachés les bijoux de Mme du Barry ? Dans le parc, avez-vous une photo ? Et les guides en parlent-ils pendant la visite ?
2 ème question sait-on où étaient cachés les bijoux de Mme du Barry ? Dans le parc, avez-vous une photo ? Et les guides en parlent-ils pendant la visite ?
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Mr ventier a écrit:
2 ème question sait-on où étaient cachés les bijoux de Mme du Barry ? Dans le parc, avez-vous une photo ? Et les guides en parlent-ils pendant la visite ?
Quand j'avais fait la visite du château, le guide n'en parlait pas.
Apparemment, la comtesse avait caché bijoux et objets de valeur dans le parc. Est ce que les révolutionnaires ont tout retrouvé?
D'ailleurs, je crois que c'est ce que recherchait la société japonaise qui acheta le château dans les années 80.
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"Le 7 de septembre, le roi a été heureusement purgé d'humeurs fort âcres, et de beaucoup d'excréments fermentés, en dix selles."
Journal de santé de Louis XIV
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Il me semble que la Pavillon est en vente aux alentours des 50-60 millions d'euros?
_________________
"Le 7 de septembre, le roi a été heureusement purgé d'humeurs fort âcres, et de beaucoup d'excréments fermentés, en dix selles."
Journal de santé de Louis XIV
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Et pour les tableaux où je crois reconnaître Mlle Guimard ?
Mr ventier- Messages : 1133
Date d'inscription : 18/11/2020
Age : 58
Localisation : Rouen normandie
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Il l’était il y a deux ans en tout cas :
https://www.challenges.fr/immobilier/a-vendre-le-pavillon-de-musique-de-la-comtesse-du-barry_638375
https://www.challenges.fr/immobilier/a-vendre-le-pavillon-de-musique-de-la-comtesse-du-barry_638375
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Voir l'annonce complète page précédente de ce sujet.
Il a peut-être été vendu depuis ? Je ne retrouve plus l'annonce sur le site du vendeur.
A noter que l'un des châteaux de madame de Pompadour, autre favorite royale, est toujours à vendre, et bien moins cher pourtant !
Le château de Ménars, de la marquise de Pompadour, en vente
Il a peut-être été vendu depuis ? Je ne retrouve plus l'annonce sur le site du vendeur.
A noter que l'un des châteaux de madame de Pompadour, autre favorite royale, est toujours à vendre, et bien moins cher pourtant !
Le château de Ménars, de la marquise de Pompadour, en vente
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
D'éon a écrit:Bonjour,
Je ne sais trop si cette section est la bonne, mais quelqu'un aurait-il les plans de la demeure de Mme du Barry à Louveciennes?
J'ai pu visiter cette maison il y a deux ans mais seules quelques pièces du rez-de-chaussée sont accessibles à la visite
D'avance merci
Bonjour,
Voici le plan du RDC du "pavillon de la machine" de Marly, au temps d'Arnold de Ville, et devenu ensuite la demeure de madame du Barry. Plan conservé aux Archives nationales, dans les cartons des Bâtiments du roi, inspection de la machine de Marly, en O1 1507.
Permettez-moi aussi de vous inviter à lire aussi une étude historique du château Du Barry et du pavillon parue dans Marly, Art et patrimoine, la revue des Amis du musée de Marly, en quatre articles publiés entre 2012 et 2017.
En espérant avoir pu vous aider.
Eric Soullard- Messages : 2
Date d'inscription : 02/02/2022
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Merci, cher Monsieur, pour ce plan inédit du pavillon de Louveciennes.
Soyez le bienvenu dans le Forum de Marie-Antoinette !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Chère Madame de Sabran,
Et cher Monsieur Soullard,
sauriez-vous me dire s'il est encore possible d'accéder au pavillon de
musique ? S'il y a un quelqu'un à contacter ? Par exemple les Amis du musée de Marly que vous évoquez ?
J'avoue que j'aimerais bien en discuter avec quelqu'un, rapport à mon projet actuel. J'ai en effet lu que le bâtiment était en vente depuis deux ou trois ans, et je ne sais vers qui me diriger...
Alors si vous avez une idée, elle est bienvenue, je vous en remercie par avance...
Et cher Monsieur Soullard,
sauriez-vous me dire s'il est encore possible d'accéder au pavillon de
musique ? S'il y a un quelqu'un à contacter ? Par exemple les Amis du musée de Marly que vous évoquez ?
J'avoue que j'aimerais bien en discuter avec quelqu'un, rapport à mon projet actuel. J'ai en effet lu que le bâtiment était en vente depuis deux ou trois ans, et je ne sais vers qui me diriger...
Alors si vous avez une idée, elle est bienvenue, je vous en remercie par avance...
Eva Sophie von Fersen- Messages : 98
Date d'inscription : 07/01/2020
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Je suis désolée, chère Sophie, je n'en ai personnellement aucune idée ... ni même d'auprès de qui te renseigner. Peut-être l’office du tourisme de Marly-le-Roi Louveciennes qui avait organisé sa réouverture depuis les travaux de rénovation ? ... la fondation de Julienne Dumeste qui les avait entrepris ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pavillon_de_musique_(Louveciennes)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pavillon_de_musique_(Louveciennes)
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Eva Sophie von Fersen, demandez à " Sotheby's International Realty " à visiter le pavillon en prétextant vouloir l'acheter. Il est toujours à vendre, 60 millions d'euros.
Paris Ouest Sotheby's - Vente maison de luxe Louveciennes
Paris Ouest Sotheby's - Vente maison de luxe Louveciennes
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Eva Sophie von Fersen a écrit:Chère Madame de Sabran,
Et cher Monsieur Soullard,
sauriez-vous me dire s'il est encore possible d'accéder au pavillon de
musique ? S'il y a un quelqu'un à contacter ?
Bonjour,
Le propriétaire est toujours la Fondation DUMESTE.
https://fondationjuliennedumeste.fr/
Fondation Julienne Dumeste
3 rue de Luynes
75007 PARIS
01 45 48 66 22
fondationjuliennedumeste@gmail.com
Quel est le projet, chère Eva, dont vous parlez ?
Eric Soullard- Messages : 2
Date d'inscription : 02/02/2022
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Cher Éric
bonjour et un grand merci !
Votre information va m’être d’une aide précieuse !
Quant au projet, il s’agit d’un documentaire sur le style Louis XV, sous le prisme de l’influence des femmes du règne sur les arts, pour Arte.
bonjour et un grand merci !
Votre information va m’être d’une aide précieuse !
Quant au projet, il s’agit d’un documentaire sur le style Louis XV, sous le prisme de l’influence des femmes du règne sur les arts, pour Arte.
Eva Sophie von Fersen- Messages : 98
Date d'inscription : 07/01/2020
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
... beau projet, ma chère Sophie, à l'occasion du tricentenaire de Louis XV bien-sûr !
Tu en as du grain à moudre !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Oui ! D’ailleurs j’en mouds pas mal, j’avoue !!
Mais c’est passionnant !!!
L’occasion de découvrir ce roi méconnu, coincé entre les deux Bourbon stars, LXIV et LXVI, qui lui ont chipé la vedette !!
Il se passe pourtant tellement de choses lors de ce très long règne !
Surtout dans les arts, c’est absolument époustouflant, et tant le roi que les femmes qui l’entourent se montrent des mécènes d’exception ! Personnellement j’aime tout ! De Boucher à Oudry, de Gabriel à Mique en passant par Lassurance et Soufflot, et tant d’autres noms d’artistes et artisans de génie… Peinture, architecture, arts décos, sciences, tout est spectaculaire du temps de Louis le grand nostalgique…
Mais c’est passionnant !!!
L’occasion de découvrir ce roi méconnu, coincé entre les deux Bourbon stars, LXIV et LXVI, qui lui ont chipé la vedette !!
Il se passe pourtant tellement de choses lors de ce très long règne !
Surtout dans les arts, c’est absolument époustouflant, et tant le roi que les femmes qui l’entourent se montrent des mécènes d’exception ! Personnellement j’aime tout ! De Boucher à Oudry, de Gabriel à Mique en passant par Lassurance et Soufflot, et tant d’autres noms d’artistes et artisans de génie… Peinture, architecture, arts décos, sciences, tout est spectaculaire du temps de Louis le grand nostalgique…
Eva Sophie von Fersen- Messages : 98
Date d'inscription : 07/01/2020
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Shame on me, je ne connaissais pas Lassurance. Mais WIKI aussitôt éclaire ma lanterne : Jean Lassurance, admis à l'Académie royale d'architecture, contrôleur du château de Marly après la mort de son père, architecte attitré de Mme de Pompadour, sa carrière connaît son apogée entre l'arrivée de celle-ci à la Cour en 1745 et sa propre mort en 1755.Eva Sophie von Fersen a écrit:de Gabriel à Mique en passant par Lassurance et Soufflot…
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Je viens d’appeler le contact indiqué par Eric, grosse déception : le pavillon de musique de Madame Dubarry est en vente, il y a des tractations en cours, et du coup on ne peut plus du tout entrer ni tourner la moindre image là-bas… Grosse déception vraiment…
Eva Sophie von Fersen- Messages : 98
Date d'inscription : 07/01/2020
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Oh, comme c'est dommage !
Du moins auras-tu essayé ...
Du moins auras-tu essayé ...
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Oui, oui.
Mais c’est aussi triste parfois que ce genre d’endroit passe en mains privées…
Mais c’est aussi triste parfois que ce genre d’endroit passe en mains privées…
Eva Sophie von Fersen- Messages : 98
Date d'inscription : 07/01/2020
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Statues et statuettes des collections de la comtesse du Barry, à Louveciennes. Jolis choix !!
Vénus instruisant l'Amour à tirer à l'arc
De Louis Claude Vassé
Vénus instruisant l'Amour à tirer à l'arc
De Louis Claude Vassé
Marbre, 1755-60
Hauteur : 1,915 m ; Largeur : 0,98 m ; Profondeur : 1 m
Image : RMN-GP (musée du Louvre) / Adrien Didierjean
Historique / Provenance :
Commandé par la Direction des Bâtiments du roi, demande de livraison du marbre à l'atelier de Vassé par Lenormant de Tournehem dans une lettre du 5 mai 1749. Exécuté entre 1755 et 1760. Acomptes versés à Louis-Claude Vassé du 21 mars 1758 au 30 avril 1760. Parfait paiement de 14000 livres le 20 janvier 1761. Resté dans l'atelier du sculpteur. Offert par Louis XV à Madame Du Barry en août 1771 pour Louveciennes. Saisie révolutionnaire en 1793. Porté à Versailles, exposé au musée spécial de l'Ecole française, dans le salon de la Guerre, (n°366) puis installé en 1809 au centre du Temple de l’Amour du jardin anglais du Petit Trianon, selon un mémoire de Boischard faisant état de ce transport. Transféré après 1837 à Saint-Cloud, où le groupe est attesté à partir de 1845 dans les jardins, au pourtour du bassin des Vingt-Quatre-Jets, côté droit (n°314 du catalogue de 1847). Revenu à Versailles le 11 mars 1872
Image : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Adrien Didierjean
L'Amour assis au bord de la mer rassemblant les colombes du char de Vénus
De Louis-Claude Vassé
L'Amour assis au bord de la mer rassemblant les colombes du char de Vénus
Louis-Claude Vassé (1716-1772)
Marbre, 1755
Sur le rocher, à droite : "OPVS.VASSE / M.DCC.L.V."
Hauteur : 0,61 m ; Largeur : 0,385 m ; Profondeur : 0,425 m
Image : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado
Historique, provenance :
Marbre commandé par Ange-Laurent La Live de Jully (1725-1779), d'après le modèle en plâtre du Salon de 1755, n° 132. Salon de 1757, n° 132. Acquis par Vassé à la vente La Live de Jully à Paris, le 5 mars 1770, n° 154. Acquis du sculpteur par Mme du Barry (1743-1793) pour le pavillon neuf de Louveciennes (cité dans les inventaires du 1er mai 1772 et du 22 juin 1774). Saisie révolutionnaire, 6 mars 1793.
Mis en vente entre le 18 janvier et le 7 octobre 1795. Collection de l'impératrice Joséphine (1763-1814), au château de Malmaison, 1809-1814 (cité dans son inventaire après décès, n° 1542). Attribué lors de la succession à la fille de cette dernière, Hortense de Beauharnais (1783-1837), reine de Hollande. Vente de la collection Henri Baudouin, Paris, 7 novembre 1936, n° 50. Collection Pierre Fabius. Don de M. et Mme Fabius, 1986 (comité du 13 février, conseil du 19 février, arrêté du 13 mars 1986).
Images : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado
La Comédie
De Louis-Claude Vassé
La Comédie
Louis-Claude Vassé (1716-1772)
Marbre, 1765
Sur le siège, à droite : "Ludovicus / Vassé / f. 1765"
Hauteur : 59,8 cm ; Largeur : 25,4 cm ; Profondeur : 30 cm
Image : Musée du Louvre / Pierre Philibert
Historique / provenance :
Salon de 1767, n° 189 (terre cuite au Salon de 1765, n° 201). Acquise en 1772 par Mme Du Barry pour le château de Louveciennes. Citée dans les inventaires du 1er mai 1772 et du 22 juin 1774 au pavillon neuf de Louveciennes. Saisie révolutionnaire, 1793. Placée au Grand Trianon à Versailles. Exposition rétrospective de l’art français de 1900, n° 4699. Entrée au Louvre à une date indéterminée antérieure à 1897, et inventoriée pour régularisation en 1986.
Images : Musée du Louvre / Pierre Philibert
L'Amour
De Louis-Simon Boizot
L'Amour
Louis-Simon Boizot (1743-1809)
Marbre, 1772
Sur la plinthe, à droite: "BOIZOT Ft 1722"
Hauteur : 62 cm ; Largeur : 28,5 cm ; Profondeur : 33,4 cm
Image : Musée du Louvre / Pierre Philibert
Historique / Provenance :
Exécuté en 1772 pour Mme Du Barry (1743-1793) en pendant d'une "Nymphe fuyant" (non localisée). Cité dans le Mercure de France d'octobre 1773 (I, p. 182), mais non porté au livret du Salon de 1773. Château de Louveciennes. Saisie révolutionnaire de la collection Du Barry, 17 et 18 février 1793.
Inventorié en 1824 au Grand Trianon à Versailles (sous le nom de Vassé). Non réclamé par les héritiers de la comtesse en 1830 (ben voyons ! ). Versailles, Petit Trianon, 1833 (sous le nom de Vassé). Dépôt des marbres, 1867. Entré au Louvre avant 1873.
Édité en biscuit pour une paire par la manufacture de Sèvres sous les titres suivants : "L'Amour menaçant se disposant à décocher une flèche", et "Nymphe fuyant les traits de l'Amour", 1774.
Diane surprise par Actéon
De Christophe-Gabriel Allegrain
Diane surprise par Actéon ou Diane au bain
Christophe-Gabriel Allegrain (1710-1795)
Marbre, 1778
Sur la plinthe, au revers:" FECIT C.G ALLEGRAIN M.DCCLXXVIII".
Hauteur : 1,7 m ; Largeur : 0,77 m ; Profondeur : 1 m
Image : Jastrow / Commons wikimedia
Historique / Provenance :
Commandée en 1772 par la comtesse Du Barry (1743-1793) pour servir de pendant à la statue de Vénus d’Allegrain. Payée le 12 septembre 1774. Marbre au livret du Salon de 1777 (visible dans l'atelier du sculpteur). Terminée et placée dans le parc du château de Louveciennes en 1778. Réservée pour la Nation par Louis-Simon Boizot, le 26 décembre 1793. Versailles, musée spécial de l'École française, 1802 [notice de l'an X, n° 354]. Palais du Luxembourg, 1803-1818. Entrée au Louvre avant 1824 (inventoriée comme étant dans la galerie d'Angoulême à cette date).
Image : Musée du Louvre
Vénus sortant du bain
Christophe-Gabriel Allegrain
Vénus sortant du bain ou La Baigneuse
Christophe-Gabriel Allegrain
Marbre, 1767
Sur la plinthe, au revers:" C.G ALLEGRAIN FECIT / 1767"
Hauteur : 1,74 m ; Largeur : 0,62 m ; Profondeur : 0,675 m
Image : Musée du Louvre / Hervé Lewandowski
Historique / Provenance :
Commandée en 1755 par le marquis de Marigny (1727-1781), directeur général des Bâtiments du Roi, pour le château de Choisy-Le-Roi (Val-de-Marne). Bloc de marbre délivré le 5 janvier 1756 (modèle en plâtre au Salon de 1757, n° 165). Marbre au livret du Salon de 1767, n° 187 (visible dans l'atelier du sculpteur). Parfait paiement, 1er juillet 1771. Demandé par la comtesse Du Barry (1743-1793) pour le parc du château de Louveciennes, le 16 mars 1772. Don de Louis XV à Mme Du Barry, 12 avril 1772.
Réservé pour la Nation par Louis-Simon Boizot, le 26 décembre 1793. Versailles, musée spécial de l'École française, 1802 [notice de l'an X, n° 353]. Palais du Luxembourg, 1803-1818. Entré au Louvre avant 1824 (inventorié comme étant dans la galerie d'Angoulême à cette date).
Images : Musée du Louvre / Hervé Lewandowski
La Baigneuse
De Etienne-Maurice Falconet
La Baigneuse ou Nymphe qui descend au bain
Etienne-Maurice Falconet (1716-1791)
Marbre, 1757
Hauteur : 80,5 cm ; Largeur : 25,7 cm ; Profondeur : 29 cm
Image : Pinterest
Historique / Provenance :
Répétition de la statuette du Salon de 1757, n° 131 (Nymphe qui descend au bain). Collection de Mme Du Barry (1743-1793) à Louveciennes. Saisie révolutionnaire, 10 janvier 1794. Inventoriée en 1824 au Grand Trianon à Versailles. Entrée au Louvre avant 1855.
Image : Commons wikimedia
Vénus instruisant l'Amour à tirer à l'arc
De Louis Claude Vassé
Vénus instruisant l'Amour à tirer à l'arc
De Louis Claude Vassé
Marbre, 1755-60
Hauteur : 1,915 m ; Largeur : 0,98 m ; Profondeur : 1 m
Image : RMN-GP (musée du Louvre) / Adrien Didierjean
Historique / Provenance :
Commandé par la Direction des Bâtiments du roi, demande de livraison du marbre à l'atelier de Vassé par Lenormant de Tournehem dans une lettre du 5 mai 1749. Exécuté entre 1755 et 1760. Acomptes versés à Louis-Claude Vassé du 21 mars 1758 au 30 avril 1760. Parfait paiement de 14000 livres le 20 janvier 1761. Resté dans l'atelier du sculpteur. Offert par Louis XV à Madame Du Barry en août 1771 pour Louveciennes. Saisie révolutionnaire en 1793. Porté à Versailles, exposé au musée spécial de l'Ecole française, dans le salon de la Guerre, (n°366) puis installé en 1809 au centre du Temple de l’Amour du jardin anglais du Petit Trianon, selon un mémoire de Boischard faisant état de ce transport. Transféré après 1837 à Saint-Cloud, où le groupe est attesté à partir de 1845 dans les jardins, au pourtour du bassin des Vingt-Quatre-Jets, côté droit (n°314 du catalogue de 1847). Revenu à Versailles le 11 mars 1872
Image : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Adrien Didierjean
L'Amour assis au bord de la mer rassemblant les colombes du char de Vénus
De Louis-Claude Vassé
L'Amour assis au bord de la mer rassemblant les colombes du char de Vénus
Louis-Claude Vassé (1716-1772)
Marbre, 1755
Sur le rocher, à droite : "OPVS.VASSE / M.DCC.L.V."
Hauteur : 0,61 m ; Largeur : 0,385 m ; Profondeur : 0,425 m
Image : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado
Historique, provenance :
Marbre commandé par Ange-Laurent La Live de Jully (1725-1779), d'après le modèle en plâtre du Salon de 1755, n° 132. Salon de 1757, n° 132. Acquis par Vassé à la vente La Live de Jully à Paris, le 5 mars 1770, n° 154. Acquis du sculpteur par Mme du Barry (1743-1793) pour le pavillon neuf de Louveciennes (cité dans les inventaires du 1er mai 1772 et du 22 juin 1774). Saisie révolutionnaire, 6 mars 1793.
Mis en vente entre le 18 janvier et le 7 octobre 1795. Collection de l'impératrice Joséphine (1763-1814), au château de Malmaison, 1809-1814 (cité dans son inventaire après décès, n° 1542). Attribué lors de la succession à la fille de cette dernière, Hortense de Beauharnais (1783-1837), reine de Hollande. Vente de la collection Henri Baudouin, Paris, 7 novembre 1936, n° 50. Collection Pierre Fabius. Don de M. et Mme Fabius, 1986 (comité du 13 février, conseil du 19 février, arrêté du 13 mars 1986).
Images : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado
La Comédie
De Louis-Claude Vassé
La Comédie
Louis-Claude Vassé (1716-1772)
Marbre, 1765
Sur le siège, à droite : "Ludovicus / Vassé / f. 1765"
Hauteur : 59,8 cm ; Largeur : 25,4 cm ; Profondeur : 30 cm
Image : Musée du Louvre / Pierre Philibert
Historique / provenance :
Salon de 1767, n° 189 (terre cuite au Salon de 1765, n° 201). Acquise en 1772 par Mme Du Barry pour le château de Louveciennes. Citée dans les inventaires du 1er mai 1772 et du 22 juin 1774 au pavillon neuf de Louveciennes. Saisie révolutionnaire, 1793. Placée au Grand Trianon à Versailles. Exposition rétrospective de l’art français de 1900, n° 4699. Entrée au Louvre à une date indéterminée antérieure à 1897, et inventoriée pour régularisation en 1986.
Images : Musée du Louvre / Pierre Philibert
L'Amour
De Louis-Simon Boizot
L'Amour
Louis-Simon Boizot (1743-1809)
Marbre, 1772
Sur la plinthe, à droite: "BOIZOT Ft 1722"
Hauteur : 62 cm ; Largeur : 28,5 cm ; Profondeur : 33,4 cm
Image : Musée du Louvre / Pierre Philibert
Historique / Provenance :
Exécuté en 1772 pour Mme Du Barry (1743-1793) en pendant d'une "Nymphe fuyant" (non localisée). Cité dans le Mercure de France d'octobre 1773 (I, p. 182), mais non porté au livret du Salon de 1773. Château de Louveciennes. Saisie révolutionnaire de la collection Du Barry, 17 et 18 février 1793.
Inventorié en 1824 au Grand Trianon à Versailles (sous le nom de Vassé). Non réclamé par les héritiers de la comtesse en 1830 (ben voyons ! ). Versailles, Petit Trianon, 1833 (sous le nom de Vassé). Dépôt des marbres, 1867. Entré au Louvre avant 1873.
Édité en biscuit pour une paire par la manufacture de Sèvres sous les titres suivants : "L'Amour menaçant se disposant à décocher une flèche", et "Nymphe fuyant les traits de l'Amour", 1774.
Diane surprise par Actéon
De Christophe-Gabriel Allegrain
Diane surprise par Actéon ou Diane au bain
Christophe-Gabriel Allegrain (1710-1795)
Marbre, 1778
Sur la plinthe, au revers:" FECIT C.G ALLEGRAIN M.DCCLXXVIII".
Hauteur : 1,7 m ; Largeur : 0,77 m ; Profondeur : 1 m
Image : Jastrow / Commons wikimedia
Historique / Provenance :
Commandée en 1772 par la comtesse Du Barry (1743-1793) pour servir de pendant à la statue de Vénus d’Allegrain. Payée le 12 septembre 1774. Marbre au livret du Salon de 1777 (visible dans l'atelier du sculpteur). Terminée et placée dans le parc du château de Louveciennes en 1778. Réservée pour la Nation par Louis-Simon Boizot, le 26 décembre 1793. Versailles, musée spécial de l'École française, 1802 [notice de l'an X, n° 354]. Palais du Luxembourg, 1803-1818. Entrée au Louvre avant 1824 (inventoriée comme étant dans la galerie d'Angoulême à cette date).
Image : Musée du Louvre
Vénus sortant du bain
Christophe-Gabriel Allegrain
Vénus sortant du bain ou La Baigneuse
Christophe-Gabriel Allegrain
Marbre, 1767
Sur la plinthe, au revers:" C.G ALLEGRAIN FECIT / 1767"
Hauteur : 1,74 m ; Largeur : 0,62 m ; Profondeur : 0,675 m
Image : Musée du Louvre / Hervé Lewandowski
Historique / Provenance :
Commandée en 1755 par le marquis de Marigny (1727-1781), directeur général des Bâtiments du Roi, pour le château de Choisy-Le-Roi (Val-de-Marne). Bloc de marbre délivré le 5 janvier 1756 (modèle en plâtre au Salon de 1757, n° 165). Marbre au livret du Salon de 1767, n° 187 (visible dans l'atelier du sculpteur). Parfait paiement, 1er juillet 1771. Demandé par la comtesse Du Barry (1743-1793) pour le parc du château de Louveciennes, le 16 mars 1772. Don de Louis XV à Mme Du Barry, 12 avril 1772.
Réservé pour la Nation par Louis-Simon Boizot, le 26 décembre 1793. Versailles, musée spécial de l'École française, 1802 [notice de l'an X, n° 353]. Palais du Luxembourg, 1803-1818. Entré au Louvre avant 1824 (inventorié comme étant dans la galerie d'Angoulême à cette date).
Images : Musée du Louvre / Hervé Lewandowski
La Baigneuse
De Etienne-Maurice Falconet
La Baigneuse ou Nymphe qui descend au bain
Etienne-Maurice Falconet (1716-1791)
Marbre, 1757
Hauteur : 80,5 cm ; Largeur : 25,7 cm ; Profondeur : 29 cm
Image : Pinterest
Historique / Provenance :
Répétition de la statuette du Salon de 1757, n° 131 (Nymphe qui descend au bain). Collection de Mme Du Barry (1743-1793) à Louveciennes. Saisie révolutionnaire, 10 janvier 1794. Inventoriée en 1824 au Grand Trianon à Versailles. Entrée au Louvre avant 1855.
Image : Commons wikimedia
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
De bien plus petites dimensions que les sculptures présentées ci-dessus, cette "femme nue endormie" fut retrouvée dans les caves du pavillon de Louveciennes lorsque les biens de Mme du Barry furent saisis par les autorités révolutionnaires.
La sculpture est aujourd'hui conservée à Versailles.
Femme nue endormie sur un matelas (comtesse du Barry ?)
Anonyme (sculpture), Pierre Garnier, ébéniste (socle)
Marbre blanc, avant 1774
H. 30,5 ; L. 66,7 ; Pr. 35,6 cm. Pds. 30 kgs
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Historique :
Inventoriée en mars 1793 dans les caves du Pavillon de Louveciennes et remis à la commission du Commerce pour être vendu. Saisie révolutionnaire ; anc. coll. Louis La Caze, acquise en 1854 de Monsieur de Guesnes à Versailles ; coll. Galerie Camoin, Paris, avant 1942. Acquise sur le marché de l'art parisien durant l'Occupation (9 novembre 1942) pour le Kaiser Wilhelm Museum de Krefeld. Retenue lors de la 5ème Commission de choix du 25 octobre 1950, l'œuvre est indiquée sous le " n° d'ordre 21, sans n° allemand 395, n° d'inventaire 375, sans provenance ". Attribuée par l'Office des Biens et Intérêts Privés aux musées nationaux (département des Sculptures du musée du Louvre) par l'arrêté du ministère de l'Education nationale du 13 août 1951. Dépôt du Musée du Louvre au château de Versailles le 22 juillet 1970.
Description du musée
On a cru reconnaître (l'origine de la pièce y incitant fortement) un portrait érotique de Madame Du Barry (1743-1793) dans cette pièce sculptée que la riche présentation ainsi que le format rapprochent des arts décoratifs.
L'oeuvre est à mettre en rapport avec la "Fidélité ou Madame Du Barry tenant à la main le coeur de Louis XV" dont la maquette fut exposée au salon de 1779. Ce marbre n'en présente pas moins des analogies fort troublantes avec l'esquisse de l'"Hébé sous les traits de Madame Du Barry" que Pajou présenta au salon de 1771.
Le socle de l'ébéniste Garnier semblerait rapprocher l'oeuvre des dernières années du règne de Louis XV, comparable par sa qualité au bureau de la collection du marquis de Biron.
La sculpture est aujourd'hui conservée à Versailles.
Femme nue endormie sur un matelas (comtesse du Barry ?)
Anonyme (sculpture), Pierre Garnier, ébéniste (socle)
Marbre blanc, avant 1774
H. 30,5 ; L. 66,7 ; Pr. 35,6 cm. Pds. 30 kgs
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Historique :
Inventoriée en mars 1793 dans les caves du Pavillon de Louveciennes et remis à la commission du Commerce pour être vendu. Saisie révolutionnaire ; anc. coll. Louis La Caze, acquise en 1854 de Monsieur de Guesnes à Versailles ; coll. Galerie Camoin, Paris, avant 1942. Acquise sur le marché de l'art parisien durant l'Occupation (9 novembre 1942) pour le Kaiser Wilhelm Museum de Krefeld. Retenue lors de la 5ème Commission de choix du 25 octobre 1950, l'œuvre est indiquée sous le " n° d'ordre 21, sans n° allemand 395, n° d'inventaire 375, sans provenance ". Attribuée par l'Office des Biens et Intérêts Privés aux musées nationaux (département des Sculptures du musée du Louvre) par l'arrêté du ministère de l'Education nationale du 13 août 1951. Dépôt du Musée du Louvre au château de Versailles le 22 juillet 1970.
Description du musée
On a cru reconnaître (l'origine de la pièce y incitant fortement) un portrait érotique de Madame Du Barry (1743-1793) dans cette pièce sculptée que la riche présentation ainsi que le format rapprochent des arts décoratifs.
L'oeuvre est à mettre en rapport avec la "Fidélité ou Madame Du Barry tenant à la main le coeur de Louis XV" dont la maquette fut exposée au salon de 1779. Ce marbre n'en présente pas moins des analogies fort troublantes avec l'esquisse de l'"Hébé sous les traits de Madame Du Barry" que Pajou présenta au salon de 1771.
Le socle de l'ébéniste Garnier semblerait rapprocher l'oeuvre des dernières années du règne de Louis XV, comparable par sa qualité au bureau de la collection du marquis de Biron.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Quelle merveille !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Ah ! Parfait ! Tu es allé plus vite que moi...
J'étais en train d'écrire que la sculpture était autrefois exposée dans la chambre de l'appartement de Madame du Barry à Versailles, et que j'ignorais si elle y a retrouvé sa place depuis la restauration.
Merci ! Nous avons donc la réponse illustrée.
Voir l'appartement restauré et partiellement remeublé dans notre sujet :
L'appartement de Madame du Barry à Versailles
J'étais en train d'écrire que la sculpture était autrefois exposée dans la chambre de l'appartement de Madame du Barry à Versailles, et que j'ignorais si elle y a retrouvé sa place depuis la restauration.
Merci ! Nous avons donc la réponse illustrée.
Voir l'appartement restauré et partiellement remeublé dans notre sujet :
L'appartement de Madame du Barry à Versailles
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le domaine de Mme du Barry à Louveciennes : château, pavillon de musique et parc
Seront proposés aux enchères à l'occasion des ventes des collection Rothschild Masterpieces (château de Ferrières)
A PAIR OF LATE LOUIS XV GILT WALNUT AND WHITE-PAINTED FAUTEUILS
BY LOUIS DELANOIS, JOSEPH-NICOLAS GUICHARD AND JEAN-BAPTISTE CAGNY,
SUPPLIED TO MADAME DU BARRY FOR HER CHÂTEAU DE LOUVECIENNES,
CIRCA 1770-1771
Each with arched back surmounted with a richly carved floral cresting centered by an elaborate ribbon decorated with flowers and leaves including roses, sunflowers and oleanders trailing down to pinecone finials, the channeled back carved with rosette-centered guilloche motif enriched with acanthus angles and flanked at the sides by floral sprays, issuing beaded arms carved with acanthus leaves issuing husks and terminating in foliate balls supported on channeled and guilloche arm supports terminating in stiff-leaf wrapped bases with roundels issuing acanthus sprays, the bowed seat-rail decorated with a foliate-wrapped rail above a leaf-tip molding, centered by a scrolling acanthus leaf flanked by rosettes, on square tapering legs with gadrooned cornice above a fluted capital and a mille-raie panel enriched with a guilloche pendant and foliate trail, upholstered in original pale silk embroidered with stylized flowers and leaves in blue, pink, green and yellow silks, stamped once 'L. DELANOIS', marked with pen 'R 1792 B'
44 in. (112 cm.) high, 27 in. (69 cm.) wide, 31 ½ in. (80 cm.) deep
Image : Christie's
Provenance :
Supplied to Madame du Barry's château at Louveciennes in 1771 ; Baron Alphonse de Rothschild (1827-1905) ; Baron Édouard de Rothschild (1868-1949) ; Confiscated from the above by the Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg following the Nazi occupation of France in May 1940 (ERR no. R 1792 a & b).
Recovered by the Monuments Fine Arts and Archives Section from Neuschwanstein Castle, Germany.
Returned directly from the above to France on 14 November 1946 (R 1792 b) and 23 November 1946 (R 1792 a) and restituted to the Rothschild family.
By descent to the present owners.
Image : Christie's
Lot Essay
With its bold avant-garde neoclassical design and rich carving, this pair of fauteuils is a rare survival of the fabled furnishings of Madame du Barry (1743-1794), Louis XV’s last mistress, placed in her beloved château de Louveciennes. It once adorned Alphonse and Leonora de Rothschild’s hôtel Saint-Florentin in Paris, probably furnishing the salon which Alphonse had fitted with dismantled wall-paneling by Jean-Baptiste Feuillet and Joseph Métivier, also from Madame du Barry’s residences at Louveciennes.
The pair of fauteuils together with the 25 chairs en suite were precisely described in a mémoire (invoice) dated 1771 from the peintre-doreur Cagny who, last in the producing process, supplied the chairs to the comtesse:
Meubles pour le pavillon de Luciennes, pour le salon : 25 chaises dont 6 dorées. Détail d’une dorée : le dossier profilé de moulures d’architecture ornée d’entrlacs et rosaces, le milieu enrichi d’un bandeau de fleurs, branches de laurier attachées d’un ruban, guirlandes de fleurs en branches et chutes très riches, perles taillées, pommes de pin sur les coins, fleurons en feuilles d’acanthe, feuille d’eau et cul-de-soleil. La ceinture profilée de membres d’architecture ornés de 2 feuilles de refend tournantes, 1 rosace, fleurons, bouquet de fleurs avec branches de petites fleurs sur la baguette ; 1 branche d’olivier tournant autour, 1 raie de cœur en feuilles d’eau et perles ; 4 pieds carrés très riches de toutes faces, ornés de fleurons, piastres, godrons, perles et cannelures et formant chapiteau ; estimée eu égard à sa richesse 298 livre (réglée 216). […] 2 grands fauteuils en tout pareils auxdites chaises, reparés, adoucis et couchés de teinte idem, estimés à proportion de leur grandeur, chacun 180 livres (réglés 130) (B.N., Ms fr. 8158.).
Image : Christie's
Six chairs from the suite were used for the Summer season, eighteen during winter were covered with gros de Tours broché. The present pair of fauteuils, dedicated to Madame du Barry and the King, was covered à chassis (changeable upholstery) allowing to keep these in the same salon throughout the year.
This set was supplied for the Salon de compagnie of the château where they were still described in the Revolutionary inventory made in March 1793. They were later sold in 1795 together with the château de Versailles’ content.
Image : Christie's
Louveciennes
First occupied by the comtesse de Toulouse (1688-1766) and then by her son the duc de Penthièvre (1725-1793), the château of Louveciennes was subsequently offered to the new favorite, Madame du Barry, on the 24 July 1769. Immediately after, du Barry commissioned a restoration by the architect Jacques-Ange Gabriel, the great exponent of the neoclassical style who extended the rather modest house and designed the new wall paneling in a few rooms such as the dining room.
But the dwelling remained small, therefore the châtelaine turned to Claude-Nicholas Ledoux, then largely unknown, and asked him to design a supplementary pavilion to receive the King, conceived in the purest antique form. At Christmas 1770, the plans proposed by the architect Ledoux were agreed, and the construction of the pavillon dedicated to love started above the valley of Saint-Germain-en-Laye and the famous machine de Marly.
It was during this period that Madame du Barry commissioned most of the luxurious furniture for both the château and pavillon including the gueridon by Martin Carlin with Sèvres porcelain plaques now in the Louvre and the extensive sets of seat furniture by Louis Delanois, carved by J.N. Guichard with painted and gilded decoration by J.B. Cagny.
Guéridon à thé du salon ovale du pavillon de musique de Madame du Barry au château de Louveciennes
Atelier de Martin Carlin
Image : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Daniel Arnaudet
Apart from this pair of fauteuils, the richest seat furnishing recorded from Madame du Barry, only a few examples from these sets have survived:
A chair from the gallery of the château de Louveciennes delivered in 1770 and subsequently in the collection of Lopez-Willshaw and later sold at Christie’s, London, 6 July 2023, lot 8; a pair of chairs supplied to the Salon du roi of Madame du Barry's pavillon at Louveciennes in 1771, subsequently in the collections of Madame de Polès and Arturo Lopez, sold at Christie’s, London, 12 December 2002, lot 15; a fire screen made for the salon carré of the pavillon de Louveciennes, 1770-71, now in the musée du Louvre (OA10219).
Image : Christie's
Ecran à feu
Ateliers de Louis Delanois, Joseph-Nicolas Guichard et Jean-Baptiste Cagny
1770-71
Image : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Adrien Didierjean
Madame du Barry
Louis Delanois
Louis Delanois was one of the most important menuisiers of the 1760s and 1770s, and was among the first to embrace the neo-classical style fashionable among avant-garde collectors of the time. His experimental style was developed under the influence of ornemanistes such as Jean-Charles Delafosse (1734-89) who might have provided designs for the present fauteuils.
Image : Christie's
He supplied extensively to marchands-tapissiers, but also numbered among his clients members of the aristocracy with progressive taste, such as the prince de Condé or the comte Grimod d'Orsay.
One of his most important commissions apart from those to Madame du Barry, was for the King of Poland in 1768-70, to whom he supplied a significant amount of seat-furniture after striking neo-classical designs by Jean-Louis Prieur (c.1725-c.1785). These included designs for chairs with medallion backs and scrolling arm-supports. These so-called 'Fauteuils oval sculpté à la Grec' first appear in Delanois’ ledger on 28 June 1768, when a large consignment was supplied to the Comte Grimod d'Orsay (S. Eriksen, Louis Delanois, Paris, 1968, p. 32 and p. 52 and S. Eriksen, Early Neo-Classicism in France, London, 1974, p. 337 and p. 392, fig. 165 and figs. 411-414).
However, Madame du Barry remained his most important patron, furnishing not only her two residences in Louveciennes but also seat furniture for the Salon de compagnie in her apartment in Versailles, where chairs from the set are still currently displayed.
Image : Château de Versailles
Chaise
Louis Delanois (menuisier) ; Joseph-Nicolas Guichard (sculpteur) ; Jean-Baptiste Cagny (doreur)
1769
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
D'une série initiale de treize livrée en 1769 pour le salon de compagnie de Madame Du Barry à Versailles ; envoyée à Louveciennes en mai 1774, suite à la retraite de la Cour de la comtesse, après la mort de Louis XV ; saisie à la Révolution.
* Source et infos complémentaires : Christie's - New York, vente Rothschild (11 oct 2023)
A PAIR OF LATE LOUIS XV GILT WALNUT AND WHITE-PAINTED FAUTEUILS
BY LOUIS DELANOIS, JOSEPH-NICOLAS GUICHARD AND JEAN-BAPTISTE CAGNY,
SUPPLIED TO MADAME DU BARRY FOR HER CHÂTEAU DE LOUVECIENNES,
CIRCA 1770-1771
Each with arched back surmounted with a richly carved floral cresting centered by an elaborate ribbon decorated with flowers and leaves including roses, sunflowers and oleanders trailing down to pinecone finials, the channeled back carved with rosette-centered guilloche motif enriched with acanthus angles and flanked at the sides by floral sprays, issuing beaded arms carved with acanthus leaves issuing husks and terminating in foliate balls supported on channeled and guilloche arm supports terminating in stiff-leaf wrapped bases with roundels issuing acanthus sprays, the bowed seat-rail decorated with a foliate-wrapped rail above a leaf-tip molding, centered by a scrolling acanthus leaf flanked by rosettes, on square tapering legs with gadrooned cornice above a fluted capital and a mille-raie panel enriched with a guilloche pendant and foliate trail, upholstered in original pale silk embroidered with stylized flowers and leaves in blue, pink, green and yellow silks, stamped once 'L. DELANOIS', marked with pen 'R 1792 B'
44 in. (112 cm.) high, 27 in. (69 cm.) wide, 31 ½ in. (80 cm.) deep
Image : Christie's
Provenance :
Supplied to Madame du Barry's château at Louveciennes in 1771 ; Baron Alphonse de Rothschild (1827-1905) ; Baron Édouard de Rothschild (1868-1949) ; Confiscated from the above by the Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg following the Nazi occupation of France in May 1940 (ERR no. R 1792 a & b).
Recovered by the Monuments Fine Arts and Archives Section from Neuschwanstein Castle, Germany.
Returned directly from the above to France on 14 November 1946 (R 1792 b) and 23 November 1946 (R 1792 a) and restituted to the Rothschild family.
By descent to the present owners.
Image : Christie's
Lot Essay
With its bold avant-garde neoclassical design and rich carving, this pair of fauteuils is a rare survival of the fabled furnishings of Madame du Barry (1743-1794), Louis XV’s last mistress, placed in her beloved château de Louveciennes. It once adorned Alphonse and Leonora de Rothschild’s hôtel Saint-Florentin in Paris, probably furnishing the salon which Alphonse had fitted with dismantled wall-paneling by Jean-Baptiste Feuillet and Joseph Métivier, also from Madame du Barry’s residences at Louveciennes.
The pair of fauteuils together with the 25 chairs en suite were precisely described in a mémoire (invoice) dated 1771 from the peintre-doreur Cagny who, last in the producing process, supplied the chairs to the comtesse:
Meubles pour le pavillon de Luciennes, pour le salon : 25 chaises dont 6 dorées. Détail d’une dorée : le dossier profilé de moulures d’architecture ornée d’entrlacs et rosaces, le milieu enrichi d’un bandeau de fleurs, branches de laurier attachées d’un ruban, guirlandes de fleurs en branches et chutes très riches, perles taillées, pommes de pin sur les coins, fleurons en feuilles d’acanthe, feuille d’eau et cul-de-soleil. La ceinture profilée de membres d’architecture ornés de 2 feuilles de refend tournantes, 1 rosace, fleurons, bouquet de fleurs avec branches de petites fleurs sur la baguette ; 1 branche d’olivier tournant autour, 1 raie de cœur en feuilles d’eau et perles ; 4 pieds carrés très riches de toutes faces, ornés de fleurons, piastres, godrons, perles et cannelures et formant chapiteau ; estimée eu égard à sa richesse 298 livre (réglée 216). […] 2 grands fauteuils en tout pareils auxdites chaises, reparés, adoucis et couchés de teinte idem, estimés à proportion de leur grandeur, chacun 180 livres (réglés 130) (B.N., Ms fr. 8158.).
Image : Christie's
Six chairs from the suite were used for the Summer season, eighteen during winter were covered with gros de Tours broché. The present pair of fauteuils, dedicated to Madame du Barry and the King, was covered à chassis (changeable upholstery) allowing to keep these in the same salon throughout the year.
This set was supplied for the Salon de compagnie of the château where they were still described in the Revolutionary inventory made in March 1793. They were later sold in 1795 together with the château de Versailles’ content.
Image : Christie's
Louveciennes
First occupied by the comtesse de Toulouse (1688-1766) and then by her son the duc de Penthièvre (1725-1793), the château of Louveciennes was subsequently offered to the new favorite, Madame du Barry, on the 24 July 1769. Immediately after, du Barry commissioned a restoration by the architect Jacques-Ange Gabriel, the great exponent of the neoclassical style who extended the rather modest house and designed the new wall paneling in a few rooms such as the dining room.
But the dwelling remained small, therefore the châtelaine turned to Claude-Nicholas Ledoux, then largely unknown, and asked him to design a supplementary pavilion to receive the King, conceived in the purest antique form. At Christmas 1770, the plans proposed by the architect Ledoux were agreed, and the construction of the pavillon dedicated to love started above the valley of Saint-Germain-en-Laye and the famous machine de Marly.
It was during this period that Madame du Barry commissioned most of the luxurious furniture for both the château and pavillon including the gueridon by Martin Carlin with Sèvres porcelain plaques now in the Louvre and the extensive sets of seat furniture by Louis Delanois, carved by J.N. Guichard with painted and gilded decoration by J.B. Cagny.
Guéridon à thé du salon ovale du pavillon de musique de Madame du Barry au château de Louveciennes
Atelier de Martin Carlin
Image : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Daniel Arnaudet
Apart from this pair of fauteuils, the richest seat furnishing recorded from Madame du Barry, only a few examples from these sets have survived:
A chair from the gallery of the château de Louveciennes delivered in 1770 and subsequently in the collection of Lopez-Willshaw and later sold at Christie’s, London, 6 July 2023, lot 8; a pair of chairs supplied to the Salon du roi of Madame du Barry's pavillon at Louveciennes in 1771, subsequently in the collections of Madame de Polès and Arturo Lopez, sold at Christie’s, London, 12 December 2002, lot 15; a fire screen made for the salon carré of the pavillon de Louveciennes, 1770-71, now in the musée du Louvre (OA10219).
Image : Christie's
Ecran à feu
Ateliers de Louis Delanois, Joseph-Nicolas Guichard et Jean-Baptiste Cagny
1770-71
Image : RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Adrien Didierjean
Madame du Barry
- Spoiler:
- Born Jeanne Bécu in 1746 to a modest woman living in Vaucouleurs, Madame du Barry caused a sensation in France and Europe by becoming the last mistress of Louis XV. Apprenticed in a milliner's shop, her considerable beauty attracted the attention of the Parisian beau-monde and, eventually, the adventurer and professional gambler Jean du Barry. Du Barry brought her to the attention of the ageing King, who had been without an official mistress since the death of the Marquise de Pompadour in 1764.
Louis XV became instantly besotted with the 22 year-old and was determined to install her as his maîtresse en titre at Versailles. In order to accomplish this, she was married to du Barry's older brother, comte Guillaume du Barry, who was paid off handsomely, and she was finally presented at Court on 22 April 1769. Falsely maligned for interfering in affairs of State, she rapidly became one of the most important patrons of the arts in the 1770s, making significant purchases of sumptuous porcelain-mounted furniture from the marchand-mercier Poirier, both for her appartements at Versailles and her pavilion at Louveciennes. After Louis XV's death in 1774, his grandson, Louis XVI obliged Madame du Barry to retire to Louveciennes, where she lived relatively quietly until her emigration to England and subsequent arrest on her return to Louveciennes and eventual execution at the hands of the Revolutionary government on 7 December 1793.
Louis Delanois
Louis Delanois was one of the most important menuisiers of the 1760s and 1770s, and was among the first to embrace the neo-classical style fashionable among avant-garde collectors of the time. His experimental style was developed under the influence of ornemanistes such as Jean-Charles Delafosse (1734-89) who might have provided designs for the present fauteuils.
Image : Christie's
He supplied extensively to marchands-tapissiers, but also numbered among his clients members of the aristocracy with progressive taste, such as the prince de Condé or the comte Grimod d'Orsay.
One of his most important commissions apart from those to Madame du Barry, was for the King of Poland in 1768-70, to whom he supplied a significant amount of seat-furniture after striking neo-classical designs by Jean-Louis Prieur (c.1725-c.1785). These included designs for chairs with medallion backs and scrolling arm-supports. These so-called 'Fauteuils oval sculpté à la Grec' first appear in Delanois’ ledger on 28 June 1768, when a large consignment was supplied to the Comte Grimod d'Orsay (S. Eriksen, Louis Delanois, Paris, 1968, p. 32 and p. 52 and S. Eriksen, Early Neo-Classicism in France, London, 1974, p. 337 and p. 392, fig. 165 and figs. 411-414).
However, Madame du Barry remained his most important patron, furnishing not only her two residences in Louveciennes but also seat furniture for the Salon de compagnie in her apartment in Versailles, where chairs from the set are still currently displayed.
Image : Château de Versailles
Chaise
Louis Delanois (menuisier) ; Joseph-Nicolas Guichard (sculpteur) ; Jean-Baptiste Cagny (doreur)
1769
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
D'une série initiale de treize livrée en 1769 pour le salon de compagnie de Madame Du Barry à Versailles ; envoyée à Louveciennes en mai 1774, suite à la retraite de la Cour de la comtesse, après la mort de Louis XV ; saisie à la Révolution.
* Source et infos complémentaires : Christie's - New York, vente Rothschild (11 oct 2023)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
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