Marie-Antoinette et Fersen : un amour secret

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Sans doute est-il arrivé un moment où il ne rimait plus à rien de nier .  
  Tu vois ce que dit Kermina : tout le monde savait .

Mme de Sabran a écrit:.

Sans doute est-il arrivé un moment où il ne rimait plus à rien de nier .     Tu vois ce que dit Kermina : tout le monde savait .

Combien même. Il n'y avait que lui et elle pour savoir. Les autres ne pouvaient que penser, croire, imaginer. S'ils ont eu certitude c'est que l'un des deux leur a dit. Comme l'un des deux était mort, et dans des circonstances dramatiques, la moindre des délicatesses auraient été de nier, malgré les certitudes des autres.

Il me semble que le titre de ce sujet devrait être modifié.

Reinette a écrit: Les autres ne pouvaient que penser, croire, imaginer. .

... les autres, oui, mais les intimes ?

Mme de Sabran a écrit:

Reinette a écrit: Les autres ne pouvaient que penser, croire, imaginer. .

...   les autres, oui, mais les intimes ?

Mais quels intimes ? Madame de Polignac aurait-elle laissé quelque chose à ce propos ? Madame de Lamballe également ?
Je n'ai pas lu les mémoires de madame de Tarente. Madame de Tourzel ne dit rien là-dessus.
Quant à madame Campan, on lui prête des mots noyés dans un tissu de mensonges, ce qui rend impossible leur exploitation.
Or, là nous sommes bien dans le cadre d'intimes.
Ce qui n'est pas le cas de lady Holland, de Talleyrand ou de Gouverneur Morris (et de nombreux autres ! ).

Le fait que les soeurs de Marie-Antoinette auraient pu être au courant laisse penser que Marie-Antoinette le leur aurait écrit avec les risques encourus. Est-ce réellement envisageable ? àè-è\': A Marie-Caroline je veux bien à la rigueur, à Marie-Amélie, cela me laisse un peu plus perplexe...boudoi29
Ou bien elles n'ont pu l'apprendre que de la bouche de "bonnes âmes".
Et compte tenu de l'éloignement, nous ne sommes plus non plus dans le cadre d'intimes.

Donc qui restent-ils comme intimes ?
Si, le prince de Ligne qui lui le nie. C'est ballot, le seul véritable intime dit que non. :

De plus, le fait d'être intime n'est pas suffisant pour savoir ce genre de détails. Je peux te certifier que des personnes proches peuvent être persuadées que tel(le) ou tel(le) de leurs amis sont ensemble, partageant en intimes des journées, des repas, des soirées, discutant des amours des uns et des autres, voyant bien des liens particuliers entre les deux, qui ne laisseraient aucun doute, mais qu'en fait rien.

;

Si, si, tu verras !

Notre ami , Arnaud 34, m'a rapporté qu'un conservateur, parmi les actuels, était étonné d'apprendre récemment l'existence des appartements attribués à Fersen...auquels il ne croit pas et dont il parle comme une légende...

Bien à vous.

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Voilà qui est bien étonnant .
Il n'a donc pas lu les papiers de Fersen, ni la note de Loiseleur !

Reinette a écrit:
Alors pourquoi en sourire quand Napoléon refuse de le recevoir sous prétexte qu'il fut l'amant de Marie-Antoinette ? Un sourire n'est pas une preuve d'indifférence. Surtout dans ce contexte. Il aurait dû réagir par de la colère, avec un "Comment ose-t-il ?" ou quelque chose de ce genre. Pas par ce qui peut être pris comme un aveu.

Sourire plutôt dans le sens de : hausser ses épaules.
Cela aurait frisé le ridicule s'il avait nié l'évidence et, ayant été piqué à vif, avait convoqué Napoléon en duel :àç_èè--è:
Nous lisons dans son journal combien son chagrin était grand et l'amour pour Marie-Antoinette intact depuis sa mort.

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Tout à fait d'accord avec toi, mon cher Félix .  
Marie-Antoinette morte, ce que l'on pouvait bien clabauder alentour était devenu parfaitement égal à Fersen .
Il était dans sa bulle,  avec elle toujours .

Reinette a écrit:

Mme de Sabran a écrit:

Reinette a écrit: Les autres ne pouvaient que penser, croire, imaginer. .

...   les autres, oui, mais les intimes ?

Mais quels intimes ? Madame de Polignac aurait-elle laissé quelque chose à ce propos ? Madame de Lamballe également ?
Je n'ai pas lu les mémoires de madame de Tarente. Madame de Tourzel ne dit rien là-dessus.
Quant à madame Campan, on lui prête des mots noyés dans un tissu de mensonges, ce qui rend impossible leur exploitation.
Or, là nous sommes bien dans le cadre d'intimes.
Ce qui n'est pas le cas de lady Holland, de Talleyrand ou de Gouverneur Morris (et de nombreux autres ! ).

Le fait que les soeurs de Marie-Antoinette auraient pu être au courant laisse penser que Marie-Antoinette le leur aurait écrit avec les risques encourus. Est-ce réellement envisageable ? àè-è\': A Marie-Caroline je veux bien à la rigueur, à Marie-Amélie, cela me laisse un peu plus perplexe...boudoi29
Ou bien elles n'ont pu l'apprendre que de la bouche de "bonnes âmes".
Et compte tenu de l'éloignement, nous ne sommes plus non plus dans le cadre d'intimes.

Donc qui restent-ils comme intimes ?
Si, le prince de Ligne qui lui le nie. C'est ballot, le seul véritable intime dit que non. :

De plus, le fait d'être intime n'est pas suffisant pour savoir ce genre de détails. Je peux te certifier que des personnes proches peuvent être persuadées que tel(le) ou tel(le) de leurs amis sont ensemble, partageant en intimes des journées, des repas, des soirées, discutant des amours des uns et des autres, voyant bien des liens particuliers entre les deux, qui ne laisseraient aucun doute, mais qu'en fait rien.

Mme de Sabran a écrit:;

Si, si, tu verras !

Tu ne réponds pas à mes questions !!! :

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Tu auras bientôt les réponses, sous la plume d'Eve ... Je ne puis en dire davantage !
Mme de Polignac était dans le secret.

Comte d'Hézècques a écrit:

Reinette a écrit:
Alors pourquoi en sourire quand Napoléon refuse de le recevoir sous prétexte qu'il fut l'amant de Marie-Antoinette ? Un sourire n'est pas une preuve d'indifférence. Surtout dans ce contexte. Il aurait dû réagir par de la colère, avec un "Comment ose-t-il ?" ou quelque chose de ce genre. Pas par ce qui peut être pris comme un aveu.

Sourire plutôt dans le sens de : hausser ses épaules.
Cela aurait frisé le ridicule s'il avait nié l'évidence et, ayant été piqué à vif, avait convoqué Napoléon en duel :àç_èè--è:
Nous lisons dans son journal combien son chagrin était grand et l'amour pour Marie-Antoinette intact depuis sa mort.

Mme de Sabran a écrit:;

Tout à fait d'accord avec toi, mon cher Félix .  
Marie-Antoinette morte,  ce que l'on pouvait bien clabauder alentour était devenu parfaitement égal à Fersen .
Il était dans sa bulle,  avec elle toujours .

Déjà pour sa mémoire, il aurait été sympa de se taire à ce sujet et de lutter contre les rumeurs. Je rappelle que jamais femme n'a pris dans sa figure autant d'insultes pornographiques. Contribuer à cette réputation n'est certainement pas une preuve d'amour.
De plus, tout le monde semble oublier qu'il ya au moins une autre personne qui souffre de la mort de Marie-Antoinette, je parle de sa fille. Est-il normal de laisser passer de telles rumeurs sur sa mère, les lui laisser entendre ? Personne n'aurait un peu de décence à respecter le malheur d'une jeune fille orpheline ? Après, nous nous étonnons du mauvais accueil qu'elle fit à Fersen !!! Mettons-nous à sa place un minimum !
Par respect pour la femme qu'il aimait, par respect pour sa fille surivante après tant de malheurs, il aurait dû se faire discret !

Imaginons un peu : une jeune fille qui a perdu toute sa famille assassinée et voilà un homme qu'elle a connu toute son enfance qu'on lui dit avoir été l'amant de sa mère !!! Et celui-ci au lieu de l'en rassurer, confirme le fait ! Et je ne parle pas des dégâts vis-à-vis de son petit frère... boudoi29

Pour vous, il n'y a pas à le reprocher à Fersen ? C'est normal de faire souffrir une fois de plus une orpheline qui a déjà connu des malheurs atroces ?

En outre, ce n'est pas parce que toutes les cours d'Europe y croyaient, que cela était forcément vrai.
Pour rappel, toutes les cours d'Europe étaient persuadées qu'elle y était pour quelque chose lors de l'affaire du collier...
A moins de s'imaginer que Marie-Antoinette ait écrit à chacun de ses collègues souverains pour leur faire part de la nouvelle. boudoi29 Les autres pays ont subi des rumeurs, pas la vérité. Or le seul qui aurait pu les nier, a plutôt préféré garder ce rôle qui l'a rendu célèbre pour des siècles et des siècles.
Une fois de plus, ceux qui étaient loin en étaient persuadés (on se demande comment boudoi29 ) tandis que ceux sur place ne voyaient rien alors qu'ils n'attendaient que d'attraper Marie-Antoinette en flagrant délit. C'est tout de même pas de chance !
Or le nom de Fersen circulait aussi bien en France qu'ailleurs, la preuve avec Barnave. Mais rien. Pas une once de preuve. Même pas au procès, se retrouvant obliger de forger une histoire immonde parce qu'impossible de trouver une preuve pour une histoire apparemment réelle et qui ne faisait pourtant aucun doute pour personne.

Je précise enfin que ce n'est pas parce que tout le monde est persuadé de quelque chose qu'il s'agit pour autant de la vérité.

Mme de Sabran a écrit:.

Tu auras bientôt les réponses, sous la plume d'Eve ...  Je ne puis en dire davantage !  
Mme de Polignac était dans le secret.

Ok. Mais comme je n'ai rien devant mes yeux, j'estime que cela fait un peu léger pour l'instant pour que je puisse y croire.

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Tu ne voudras pas y croire de toute façon et tu décrèteras que c'est irrecevable ! : : :

Mme de Sabran a écrit:.

Tu ne voudras pas y croire de toute façon et tu décrèteras que c'est irrecevable ! : : :

Tout dépend de comment se présente la source en question.
Or pour l'instant comme je n'ai rien, eh bien je ne peux qu'en penser rien.

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Alors patientons un peu ...

Mme de Sabran a écrit:Mme de Polignac était dans le secret.

Pourquoi n'en a-t-on pas eu mention dans le merveilleux livre Marie-Antoinette et Madame de Polignac une Amitié Fatale?

Bien à vous.

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C'est tout simple : c'est parce que l'auteur n'avait pas cette information .
Le plaisir inépuisable de la connaissance de l'Histoire, c'est d'en découvrir tous les jours !!! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:

Au plaisir de lire les nouvelles sources d'Eve alors

Bien à vous.

Majesté a écrit:Au plaisir de lire les nouvelles sources d'Eve alors

Oh oui !!!  

Roi-cavalerie a écrit:Le témoignage des contemporains:

Dans les derniers jours de septembre 1783, le marquis de Castries a fait noter par la comtesse de Blot cette phrase dans son Journal:

"M de Fercenne* jeune suédois parait attacher la Reine plus sérieusement qu'elle ne l'a encore été."

Roi-cavalerie

* Je remarque l'orthographe de son nom, Mme de Blot ignorait sans doute celle généralement utilisée.

Voici aussi Barras maintenant :

Paul-François Barras, membre du directoire, écrit dans ses mémoires que Bonaparte voulait donner une leçon à quelqu'un qui avait fait sa cour à Louis XVI et avait été l'amant de Marie-Antoinette .

( Herman Lindqvist )

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Il a fait la cour à Louis XVI avant de voter sa mort... Comment ne pas croire un tel homme ? :\\\\\\\\: boudoi29

Bien à vous.

Mais, ce quelqu'un c'est Fersen, pas Barras !

Comme un portrait de Barras se trouve à Beloeil (c'est le sosie de Depardieu !!! ) , j'ai mal lu et ai pensé que de Beloeil il était aussi allé à Versailles :

Bien à vous.