Film : Les Adieux à la Reine
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Re: Film : Les Adieux à la Reine
Mais si si, bien sûr mon cher Félix ! On l'a appelée, sitôt pris le tabouret, la duchesse Jules !
( ... entre nous, moi aussi je trouve cela plutôt cocasse ! : )
Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Sacrée duchesse tabourisée :
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Film : Les Adieux à la Reine
A ma connaissance, on ne l'a jamais appelée duchesse Jules, et je pense, pour en avoir trouvé la trace dans un courrier, qu'entre ses proches on a parfois continué à l'appeler la comtesse Jules. Mais, bien évidemment, je peux me tromper et vous avez sans doute raison, ma chère Eléonore. En effet, pour étayer mon propos je me souviens avoir vu une lettre écrite par la duchesse elle même, bien après septembre 1780 (de mémoire date de l' érection de la vicomté de Polignac en duché héréditaire) ,dans laquelle parlant de son mari à l'un où l'une de ses amies, elle écrivait " le comte Jules". Cela me semble d'ailleurs tout à fait naturel car on avait l'habitude de les désigner ainsi.
Bien à vous .
Roi-cavalerie
Bien à vous .
Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Film : Les Adieux à la Reine
C'est vrai que, dans leur petit cénacle de la ville Jules, ils continuent à s'appeler comte et comtesse, notamment Artois s'adressant à Vaudreuil pour parler de Jules !
Ou bien encore dans les lettres que nous avons vues de Monsieur X à Georgiana .
Cependant je suis sûre d'avoir plusieurs fois croisé le terme duchesse Jules .
Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Comblée de l'amitié et des faveurs de Marie-Antoinette, comme elle aussi Mme de Polignac devait être poursuivie par les mêmes plumes vénales et empoisonnées. Les pamphlets odieux sont des curiosités et des témoignages vivants de la lâcheté des libellistes .
( le comte de la Bédoyère )
Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Quel beau film !
Je l'ai regardé pour la première fois, hier et suis restée circonspecte par la qualité de sa réalisation !
Je ne l'ai pas regardé comme un film historique, et pour cause, il n'en est pas un. D'ailleurs le rôle principal n'est pas campé par la Reine mais par sa lectrice qui a d'ailleurs plus que probablement pas existée.
Le film est avant tout axé sur la complexité et l'ambiguïté relationnelle et non dans une simple relation supposée homo.
Le réalisateur nous place en continu dans des face à face:
La scène où Sidonie se déshabille devant Marie-Antoinette ou plutôt devrais-je dire "le personnage Marie-Antoinette" est très intéressante, car qu'elle soit complètement dénudée pour remettre une robe ou qu'elle n'utilise pas le paravent pour se dévêtir, n'a pas d'intérêt en particulier. Ce que l'on doit retenir de cette scène à mon sens est ailleurs : Jacquot nous plonge dans un face à face où Sidonie entièrement dénudée transcrit sa vraie "générosité" dans l'amitié qu'elle offre à la Reine : et pour le coup, on peut y voir une vraie référence au XVIIIème.
Les représentations de l'Amour en Amitié étaient généralement vêtues très légèrement avec souvent un sein à l'air, mais il n'y avait rien d'indécent car c'était une figure allégorique. La simplicité dans la mise voire la nudité totale de Sidonie renvoie ici son amitié entière, sans détour vis à vis de la Reine. Son amitié est mise à nu car elle est sans artifice.
Au XVIIIème, les statuettes légèrement habillées sont comme la lectrice de la Reine, elles ont les pieds nus car l'amitié donne tout !
La Reine est quant à elle "très habillée, très coiffée" ; on pourrait dire "artificielle". Sidonie est embarrassée de la situation, pas Marie-Antoinette. La Reine la regarde, limite la reluque.
Ce que Jacquot tente de nous dire est que : même si Sidonie est nue, la Reine ne la voit pas, elle ne perçoit pas l'amitié sans artifice de sa lectrice, mais juste un corps nu.
Le réalisateur fait tout le long du film ce genre de parallèle :
Comme cette scène où la Reine se plaint de "Polignac". La chambre de Marie-Antoinette est anormalement petite et semble éclairée par une lumière mourante. Sidonie quitte la chambre, elle veut faire plaisir à la Reine en lui rendant service. Lorsqu'elle est sortie, elle se retrouve dans une sorte d'antichambre quasiment en pleine obscurité qui confère à l'endroit une dimension surdimensionnée, presque cauchemardesque !
Sidonie en courant, trébuche mais se relève, ( car elle caractérise la vie ) la Reine est assise confortablement dans son fauteuil, mais des deux femmes, c'est pourtant la Reine qui ne se relèvera pas.
Aure glissement : lorsque Sidonie regarde "Polignac" nue, il ne faut pas y voir forcément un désir libidineux ou une scène pseudo érotique, mais plutôt la vue d'une "Polignac" belle car naturelle et ce pour deux raisons : elle s'étire et libère de ce fait un mouvement empreint de sensualité qui n'est pas le propre du "personnage Polignac" dans sa démarche quasiment militaire d'ordinaire. "Polignac" est belle car elle échappe à sa représentation : - elle dort et donc inconsciente, elle n'a pas la maîtrise de son mouvement
- et elle n'est pas censée être regardée.
C'est donc le seul moment où Sidonie éprouve pour elle une certaine admiration, alors que d'ordinaire elle la déteste.
Enfin, le couloir où les courtisans se réfugient est aussi très intéressant :
Là aussi on peut y voir un parallèle : celui avec les rats dans deux autres scènes. Ici, les lieux sont exigus et le climat anxiogène nous laissent suggérer, qu'ils seront eux aussi" fait comme des rats"
Ce qui me frappe est l'absence de musique : en général la musique de film est là pour nous guider dans l'émotion. Ici son absence renforce le lien entre les personnages et nous les spectateurs. Tout se cristallise sur l'extrême dangerosité des évènements à venir et de ce fait, on le partage avec eux presque intimement.
Pour moi, la construction de ce film est remarquable ! Je le regarderai de nouveau quand l'occasion se présentera pour sa subtilité et la richesse de sa réalisation.
Je l'ai regardé pour la première fois, hier et suis restée circonspecte par la qualité de sa réalisation !
Je ne l'ai pas regardé comme un film historique, et pour cause, il n'en est pas un. D'ailleurs le rôle principal n'est pas campé par la Reine mais par sa lectrice qui a d'ailleurs plus que probablement pas existée.
Le film est avant tout axé sur la complexité et l'ambiguïté relationnelle et non dans une simple relation supposée homo.
Le réalisateur nous place en continu dans des face à face:
La scène où Sidonie se déshabille devant Marie-Antoinette ou plutôt devrais-je dire "le personnage Marie-Antoinette" est très intéressante, car qu'elle soit complètement dénudée pour remettre une robe ou qu'elle n'utilise pas le paravent pour se dévêtir, n'a pas d'intérêt en particulier. Ce que l'on doit retenir de cette scène à mon sens est ailleurs : Jacquot nous plonge dans un face à face où Sidonie entièrement dénudée transcrit sa vraie "générosité" dans l'amitié qu'elle offre à la Reine : et pour le coup, on peut y voir une vraie référence au XVIIIème.
Les représentations de l'Amour en Amitié étaient généralement vêtues très légèrement avec souvent un sein à l'air, mais il n'y avait rien d'indécent car c'était une figure allégorique. La simplicité dans la mise voire la nudité totale de Sidonie renvoie ici son amitié entière, sans détour vis à vis de la Reine. Son amitié est mise à nu car elle est sans artifice.
Au XVIIIème, les statuettes légèrement habillées sont comme la lectrice de la Reine, elles ont les pieds nus car l'amitié donne tout !
La Reine est quant à elle "très habillée, très coiffée" ; on pourrait dire "artificielle". Sidonie est embarrassée de la situation, pas Marie-Antoinette. La Reine la regarde, limite la reluque.
Ce que Jacquot tente de nous dire est que : même si Sidonie est nue, la Reine ne la voit pas, elle ne perçoit pas l'amitié sans artifice de sa lectrice, mais juste un corps nu.
Le réalisateur fait tout le long du film ce genre de parallèle :
Comme cette scène où la Reine se plaint de "Polignac". La chambre de Marie-Antoinette est anormalement petite et semble éclairée par une lumière mourante. Sidonie quitte la chambre, elle veut faire plaisir à la Reine en lui rendant service. Lorsqu'elle est sortie, elle se retrouve dans une sorte d'antichambre quasiment en pleine obscurité qui confère à l'endroit une dimension surdimensionnée, presque cauchemardesque !
Sidonie en courant, trébuche mais se relève, ( car elle caractérise la vie ) la Reine est assise confortablement dans son fauteuil, mais des deux femmes, c'est pourtant la Reine qui ne se relèvera pas.
Aure glissement : lorsque Sidonie regarde "Polignac" nue, il ne faut pas y voir forcément un désir libidineux ou une scène pseudo érotique, mais plutôt la vue d'une "Polignac" belle car naturelle et ce pour deux raisons : elle s'étire et libère de ce fait un mouvement empreint de sensualité qui n'est pas le propre du "personnage Polignac" dans sa démarche quasiment militaire d'ordinaire. "Polignac" est belle car elle échappe à sa représentation : - elle dort et donc inconsciente, elle n'a pas la maîtrise de son mouvement
- et elle n'est pas censée être regardée.
C'est donc le seul moment où Sidonie éprouve pour elle une certaine admiration, alors que d'ordinaire elle la déteste.
Enfin, le couloir où les courtisans se réfugient est aussi très intéressant :
Là aussi on peut y voir un parallèle : celui avec les rats dans deux autres scènes. Ici, les lieux sont exigus et le climat anxiogène nous laissent suggérer, qu'ils seront eux aussi" fait comme des rats"
Ce qui me frappe est l'absence de musique : en général la musique de film est là pour nous guider dans l'émotion. Ici son absence renforce le lien entre les personnages et nous les spectateurs. Tout se cristallise sur l'extrême dangerosité des évènements à venir et de ce fait, on le partage avec eux presque intimement.
Pour moi, la construction de ce film est remarquable ! Je le regarderai de nouveau quand l'occasion se présentera pour sa subtilité et la richesse de sa réalisation.
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Très intéressante analyse et perception de ce film, merci , l'Amour menaçant !
Ce qui me dérange là, car je suis tout à fait d'accord avec ta façon de voir la scène, c'est la cruauté de Marie-Antoinette qui en ressort et qui pourrait donner foi aux propos qui courraient à Son sujet : la Reine baignée dans le luxe qui exploite Ses gens ... ce qu'on sait bien le contraire de la réalité...
Bien à vous.
L'Amour menaçant a écrit:Le réalisateur nous place en continu dans des face à face:
La scène où Sidonie se déshabille devant Marie-Antoinette ou plutôt devrais-je dire "le personnage Marie-Antoinette" est très intéressante, car qu'elle soit complètement dénudée pour remettre une robe ou qu'elle n'utilise pas le paravent pour se dévêtir, n'a pas d'intérêt en particulier. Ce que l'on doit retenir de cette scène à mon sens est ailleurs : Jacquot nous plonge dans un face à face où Sidonie entièrement dénudée transcrit sa vraie "générosité" dans l'amitié qu'elle offre à la Reine
(...)
La simplicité dans la mise voire la nudité totale de Sidonie renvoie ici son amitié entière, sans détour vis à vis de la Reine. Son amitié est mise à nu car elle est sans artifice.
La Reine est quant à elle "très habillée, très coiffée" ; on pourrait dire "artificielle". Sidonie est embarrassée de la situation, pas Marie-Antoinette. La Reine la regarde, limite la reluque.
Ce que Jacquot tente de nous dire est que : même si Sidonie est nue, la Reine ne la voit pas, elle ne perçoit pas l'amitié sans artifice de sa lectrice, mais juste un corps nu.
Ce qui me dérange là, car je suis tout à fait d'accord avec ta façon de voir la scène, c'est la cruauté de Marie-Antoinette qui en ressort et qui pourrait donner foi aux propos qui courraient à Son sujet : la Reine baignée dans le luxe qui exploite Ses gens ... ce qu'on sait bien le contraire de la réalité...
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
J'ai donc regardé enfin ce film et vous avais dit que je vous ferai part de mes impressions ...:
J'ai eu immédiatement, dès le début une aversion totale.
Rien que de voir la Reine - au début- se tortiller sur son lit comme une femme sûre d'elle et ordinaire ...; pas une seconde je n'imagine que la Reine ait pu être comme ceci; Diane Kruger ne transcende pas une seconde son personnage.
Léa Seydoux avec ses traits grossiers et ses "dents du bonheur" et sa diction moyenne ne donnent aucune hauteur de vue à son personnage (- qui n'a en plus jamais existé - de ce que j'ai pu comprendre en vous lisant ?)
Virginie Ledoyen n'a rien à voir avec tata Yoyo physiquement entre autre. Pénible à regarder, cette relation.
Je trouve l'analyse de l'Amour intéressante, mais c'est tiré par les cheveux tout cela, comme le film de B JACQUOT.
Un bon point : esthétiquement, rien à dire.
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Comtesse Diane a écrit:Un bon point : esthétiquement, rien à dire.
...si ce n'est l'anachronie des costumes et des coiffures :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Marie-Antoinette avait écrit, à la Conciergerie :
( message entièrement bouturé en amont du sujet )
Je n'ai pas apprécié l'appui donné sur le sujet LESBIEN .... la Reine et Madame POLIGNAC, dans la galerie des Glaces se mettant tendrement front à front et partant vers le grand appartement en se tenant pas la taille, devant les courtisans !!!
Je ne vous le fais pas dire ... boudoi29 boudoi29 boudoi29
Scène confinant au grotesque !
.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Chers amis, je n'ai eu ni le goût, ni le désir de revoir ce film, complètement fictif. A ce niveau, je dirai, c'est du cinéma, mais ce qui me dérange et m'irrite, c'est cette obsession à la soi-disant homosexualité de notre Reine.
Tout le monde n'est pas au courant comme la plupart d'entre vous que c'est TOTALEMENT FAUX, et j'espère que les télespectateurs ont regardé ce film comme un "divertissement" et non comme un film historique.
Tout le monde n'est pas au courant comme la plupart d'entre vous que c'est TOTALEMENT FAUX, et j'espère que les télespectateurs ont regardé ce film comme un "divertissement" et non comme un film historique.
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Si vous croyez que le grand public fait la différence ! boudoi29 boudoi29 boudoi29
Il aura pris pour argent comptant cette Marie-Antoinette, monstre de cruauté. àè-è\':
Virginie Ledoyen est dure et arrogante : une espèce d'anti-Mme de Polignac.
Mme de Sabran- Messages : 55305
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Disons que ce n'est pas l'adaptation du livre de notre Eléonore, mais d'un roman... àè-è\':
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Je crois que le pire dans ce film est la robe immonde de madame de Polignac.
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Je comprends. Moi, en revanche il y a une scène qui m'a fait rire: c'est lorsque la Reine tente de retirer toutes ses babioles de ses bras ! Cela m'a fait penser à Uma Thurman dans la pub Schweppes ! :Majesté a écrit:
Ce qui me dérange là, car je suis tout à fait d'accord avec ta façon de voir la scène, c'est la cruauté de Marie-Antoinette qui en ressort et qui pourrait donner foi aux propos qui courraient à Son sujet : la Reine baignée dans le luxe qui exploite Ses gens ... ce qu'on sait bien le contraire de la réalité...
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Je doute que venant du réalisateur, il s'agisse d'erreurs, mais bien d'un parti pris. La véracité de la situation historique n'est pas la priorité, dans ce film.Comtesse Diane a écrit:
Pourquoi arrive-t-on à de telles erreurs ?boudoi29
Quant à" la robe immonde" de Mme de Polignac, à chacun son goût du beau, en ce qui me concerne j'ai trouvé cette robe très belle, même si ce n'est en rien une robe XVIIIé.
D'ailleurs, ce costume est dissonnant à la hauteur du personnage, c'est peut-être pourquoi le personnage de la Reine s'y intéresse autant. Lors des premières scènes, Marie-Antoinette et Polignac s'en amusent en essayant de cerner la couleur : "vert d'eau, de jade..." elles rient car la couleur de la robe est indéfinissable comme l'est celle qui la porte.
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
J'ai posé la question à Benoît Jacquot , lors de l'avant-première, en février 2012, à propos de ces costumes, pour savoir s'il avait choisi cette silhouette et cette coiffure (lorsque la Reine quitte le conseil et entre dans la grande galerie) pour correspondre à l'image d'Epinal que le public se fait de Marie-Antoinette.L'Amour menaçant a écrit:Je doute que venant du réalisateur, il s'agisse d'erreurs, mais bien d'un parti pris. La véracité de la situation historique n'est pas la priorité, dans ce film.Comtesse Diane a écrit:Pourquoi arrive-t-on à de telles erreurs ?boudoi29
Il m'a alors qui qu'il y avait des coiffures plus hautes encore . J'ai répondu en effet qu'elles pouvaient atteindre les 90cm , sans les plumes...mais en 1778...pas en 1789 ! Il n'avait aucune notion de l'anachronisme qu'il présentait là .
J'aurais accepté s'il s'agissait d'un choix, mais là, c'est Christian Gasc, le costumier, qui a mal oeuvré ! :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est l'effervescence qui règne à Versailles.
Les inquiétudes des courtisans comme celles des domestiques...
Le reste tout a été dit...
Les inquiétudes des courtisans comme celles des domestiques...
Le reste tout a été dit...
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
C'est pourquoi je dis que ce genre de détails n'était pas l'essentiel pour lui. Sinon le réalisme aurait pris un autre tournant. Pour moi, il raconte une histoire en prenant comme toile de fond une période historique, en l'occurrence fin XVIIIé et puis basta. Son histoire de relation qu'il raconte aurait pu être réalisée sur une autre période, voire avec d'autres protagonistes.Majesté a écrit:.
...il y avait des coiffures plus hautes encore . J'ai répondu en effet qu'elles pouvaient atteindre les 90cm , sans les plumes...mais en 1778...pas en 1789 ! Il n'avait aucune notion de l'anachronisme qu'il présentait là .
J'aurais accepté s'il s'agissait d'un choix, mais là, c'est Christian Gasc, le costumier, qui a mal oeuvré ! :
Il a braqué sa caméra sur trois jours, comme s'il voulait saisir qu'un instant, d'ailleurs on peut même considérer qu'il n'a pas fait de fin au film, mais une "non fin" : l'histoire continue mais cette fois sans nous. La musique peu présente, est reléguée dans le générique comme en arrière fond.
Invité- Invité
Diane Kruger et le débat de la robe Marie-Antoinette
Lors du festival de Cannes 2012, l'année qui suivait la sortie des Adieux à la Reine, Diane Krüger monta les marches ainsi vêtue par Christian Dior Couture:
C'était un chouette hommage à son rôle de Marie-Antoinette... Mais il semble que la robe aux imprimés baroques et à la fine dentelle n’a pas convaincu tout le monde. Trop volumineuse, trop ringarde, trop, trop, trop…
Alors que de mon côté, j’estime que pour une telle cérémonie, la tenue était tout à fait adéquate. Sauf pour s’asseoir. Je doute qu'on ait laissé à la comédienne un fauteuil libre de part et d'autre du sien pour laisser sa robe s'épanouir pendant la cérémonie... : àè-è\': :
Bien à vous.
C'était un chouette hommage à son rôle de Marie-Antoinette... Mais il semble que la robe aux imprimés baroques et à la fine dentelle n’a pas convaincu tout le monde. Trop volumineuse, trop ringarde, trop, trop, trop…
Alors que de mon côté, j’estime que pour une telle cérémonie, la tenue était tout à fait adéquate. Sauf pour s’asseoir. Je doute qu'on ait laissé à la comédienne un fauteuil libre de part et d'autre du sien pour laisser sa robe s'épanouir pendant la cérémonie... : àè-è\': :
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Je trouve que le classique de l'actrice, voire sa sobriété met encore plus en valeur l'extravagance de sa robe.
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Je pense qu'il s'agit d'un buste de LOUIS XV - ils auraient pu placer un buste de LOUIS XVI surtout qu'en principe nous sommes dans les appartements privés de la Reine !!!!!! mais peut-être n'avaient-ils pas un buste du Roi et/ou c'est une erreur de script !!!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
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