Film : Les Adieux à la Reine
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Re: Film : Les Adieux à la Reine
Il est interprété par Vladimir Consigny...fils d'Anne Consigny...et de Benoît Jacquot himselfReinette a écrit:Bonne mention aussi pour le gondolier : superbe beau gosse !
Reinette a écrit:
J'ai aussi beaucoup apprécié la conversation entre madame Campan et l'autre femme de chambre dont j'ai oublié le nom mais qui est une vraie raclure. Au passage, nous comprenons également que madame Campan n'est pas toute blanche.
L'autre femme de chambre (interprétée par Dominique Reymond ) c'est Madame de Rochereuil...A-t-elle existé? Est-ce une invention de Chantal Thomas? de Benoît Jacquot? Elle incarne une caricature des profiteurs qui choppent tout ce qui peuvent pour le revendre... Bien vu...
mais j'ai du mal à voir ce rôle incarné par cette actrice que j'aime beaucoup... :
Pour Madame Campan, Noémie Lvovsky lui donne tout son aspect bipolaire : à la fois dévouée d'une manière extrême...mais en même temps intéressée dans ce rôle de super-femme de chambre de sa majesté.
J'aime la réplique où elle révèle que depuis qu'elle est à Versailles elle n'a jamais eu un seul ami... comme elle avait sa soeur, ce n'est pas vraiment exact...mais c'est une bonne traduction de l'ambiance rapace créée par ses rivaux qui la jalousaient !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Pardon, mais je n'ai pas tout lu, je fais juste une petite parenthèse. J'ai simplement vu : Marie-Antoinette aimait-elle (aussi) les femmes ?
Il y a des rumeurs et des méchancetés qui perdurent au-delà de la bêtise pour ne pas dire autre chose. MAIS NON voyons, je persiste et signe pour dire que la Reine aimait beaucoup ses amies de Lamballe et de Polignac, véritablement amies. Il s'agit là de rumeurs emprunt de jalousies malveillantes et STUPIDES dont la Reine a beaucoup souffert.
Elle était mal aimée par son époux même s'ils se sont rapprochés dans le malheur, elle ne pouvait aimer au grand jour le comte de Fersen et là, même si j'e respecte véritablement le Roi Louis XVI, j'espère que ces deux-là se sont bel et bien aimés au point d'être amants. Cela semble pratiquement impossible, Marie-Antoinette n'étant JAMAIS seule, mais bon.
Quelle torture pour cette femme qui avait besoin d'affection, beaucoup d'affection. Entourée de serpents et le mot est faible, de Lamballe et de Polignac vont lui apporter un grand réconfort.
J'ai détesté ce film ennuyeux. Voilà, la discussion peut continuer entre vous.
Il y a des rumeurs et des méchancetés qui perdurent au-delà de la bêtise pour ne pas dire autre chose. MAIS NON voyons, je persiste et signe pour dire que la Reine aimait beaucoup ses amies de Lamballe et de Polignac, véritablement amies. Il s'agit là de rumeurs emprunt de jalousies malveillantes et STUPIDES dont la Reine a beaucoup souffert.
Elle était mal aimée par son époux même s'ils se sont rapprochés dans le malheur, elle ne pouvait aimer au grand jour le comte de Fersen et là, même si j'e respecte véritablement le Roi Louis XVI, j'espère que ces deux-là se sont bel et bien aimés au point d'être amants. Cela semble pratiquement impossible, Marie-Antoinette n'étant JAMAIS seule, mais bon.
Quelle torture pour cette femme qui avait besoin d'affection, beaucoup d'affection. Entourée de serpents et le mot est faible, de Lamballe et de Polignac vont lui apporter un grand réconfort.
J'ai détesté ce film ennuyeux. Voilà, la discussion peut continuer entre vous.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Trianon a écrit:Pardon, mais je n'ai pas tout lu, je fais juste une petite parenthèse. J'ai simplement vu : Marie-Antoinette aimait-elle (aussi) les femmes ?
.
Mais non, pensez-vous ! Cela fait partie de la campagne de diffamation orchestrée contre Marie-Antoinette . Comme elle n'a jamais non plus empoisonné Maurepas et Vergennes . boudoi29 boudoi29 boudoi29
Mais qu'à cela ne tienne, il fallait la salir . Le sexe est toujours fédérateur .
Il s'agissait de dénoncer le supposé complot féminin et lesbien – menaçant la prééminence masculine – de la Sapho de Trianon , vilipendée par les chroniqueurs et les gazetiers sous l’Ancien Régime .
Il y avait trop de femmes de pouvoir au-delà de nos frontières comme Marie-Thérèse, Catherine II, Marie-Caroline même ...
.
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Majesté a écrit:L'autre femme de chambre (interprétée par Dominique Reymond ) c'est Madame de Rochereuil...A-t-elle existé? Est-ce une invention de Chantal Thomas? de Benoît Jacquot? Elle incarne une caricature des profiteurs qui choppent tout ce qui peuvent pour le revendre... Bien vu...
Ah merci Majesté ! J'ai cru que c'était Mme d'Ossun .
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Mme de Sabran a écrit:Trianon a écrit:Pardon, mais je n'ai pas tout lu, je fais juste une petite parenthèse. J'ai simplement vu : Marie-Antoinette aimait-elle (aussi) les femmes ?
.
Mais non, pensez-vous ! Cela fait partie de la campagne de diffamation orchestrée contre Marie-Antoinette . Comme elle n'a jamais non plus empoisonné Maurepas et Vergennes . boudoi29 boudoi29 boudoi29
Mais qu'à cela ne tienne, il fallait la salir . Le sexe est toujours fédérateur .
Il s'agissait de dénoncer le supposé complot féminin et lesbien – menaçant la prééminence masculine – de la Sapho de Trianon , vilipendée par les chroniqueurs et les gazetiers sous l’Ancien Régime .
Il y avait trop de femmes de pouvoir au-delà de nos frontières comme Marie-Thérèse, Catherine II, Marie-Caroline même ...
.
Oui, vers la fin du XVIIIème siècle, les Français s'avèrent particulièrement misogynes et homophobes (ça n'a d'ailleurs pas énormément changé aujourd'hui malheureusement !). L'accusation d'adultère et d'homosexualité, fulminée contre la reine, constitue donc, dans l'esprit tordu de tous ces méchants, l'insulte suprême.
Nous ne sommes pas dans la tête de Marie-Antoinette et par conséquent, on ne peut pas exclure qu'elle ait été bisexuelle par exemple. Mais, à ce jour, il n'existe pas d'éléments permettant de dire qu'elle aurait aimé une femme. Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, il paraît certain (à mon avis), que Marie-Antoinette était amoureuse de Fersen et que Madame de Polignac était quant à elle heureuse en couple avec Vaudreuil. Par conséquent, dire que Marie-Antoinette et Madame de Polignac auraient eu des relations autres que purement amicales paraît, en l'état des éléments en notre possession, inexact.
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
D'accord avec ta petite mise au point !
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Attachboy a écrit:
Bon !
Je suis aller voir le film, (je viens de rentrer), et je suis interloqué.
Les points positifs, les décors superbement réussis et les actrices remarquables.
Ils nous décrivent une cour décadente, pleine de malveillance. On sent vraiment le siècle finissant, et la coupure totale entre tout ces gens et la réalité. Jusque là, ça colle, et le film n’exagère rien.
On constate d'ailleurs que malveillance et les ragots ne hantent pas seulement les courtisans mais également la domesticité.
Le chaos qui s'abat sur Versailles au lendemain du 14 juillet, de même que la façon dont les courtisans apprennent les choses par rumeurs, la reine, errant dans les corridors et se heurtant à des portes fermés, les occupants ayant fuis, cela me semble aussi bien refléter la réalité.
Le personnage de Louis XVI est aussi très remarquablement représenté. Very Happy
Ils nous montrent encore le roi se rendant à l’assemblée le 16 juillet, son départ pour Paris le 17, la reine répétant dans ses cabinets le discours qu'elle a prévu de prononcer si le roi ne revenait pas.
Ça, c'est pour les bons points. Parce que le reste....
Déjà, Fersen n’existe pas ! Shocked
Ensuite, l'homosexualité supposée de Marie Antoinette n'est que trop suggérée . La scène qui montre Marie Antoinette avouant son amour pour madame de Polignac à Sidonie dépasse les bornes !
Je n'imagine pas non plus madame de Polignac dormir toute nue, et encore moins la Reine exiger de sa lectrice qu'elle se déshabille devant elle !
Madame Campan est dépeinte comme une vielle bique, et je trouve que la reine est montrée comme trop hautaine. Sad On ne voit quasiment pas les enfants, alors qu'ils avaient pour la reine une importance énorme.
Mais là où ils ont vraiment été trop loin, c'est pour la fin du film. Comment peut on imaginer Marie Antoinette, demandant, exigeant même, à l'une de ses dames (en l’occurrence Sidonie) de prendre exprès les habits de madame de Polignac et de l'accompagner dans sa fuite, pour prendre sur elle tous les risques d'assassinat !
Jamais la reine n'aurait exigé d'une personne lui étant proche une telle chose !
Pour finir, je déconseille ce film aux amoureux de la reine !
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
la nuit, la neige a écrit:
Jean Lebrun l'a qualifiée de personne ordinaire mais confrontée à une période qui ne l'était pas...
C’est idiot cette remarque.
Où mène-t-elle ? Elle ne peut pas être ordinaire.
Dès sa naissance, ou plutôt son mariage si l’on veut, elle met un pied dans l’extraordinaire, et les événements ont pesé sur l’évolution de sa personnalité et sur ce que nous savons d’elle aujourd’hui, en effet.
And so what ? Shocked
C’est valable pour tous les hommes et femmes au destin remarquable : comment pourraient-ils se révéler, sortir du lot, sans l’emprise des évènements sur leur vie ?
Je ne sais pas moi, mais Napoléon aurait-il été un homme exceptionnel s’il était né 25 ans plus tôt ?
Nous n’en savons rien après tout !
Comment isoler la personnalité de ces hommes et femmes-là de la marque de l’Histoire ?
Je ne vois pas trop. scratch
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Osterreich a écrit:
J'ai vu le film hier soir, et je l'ai bien aimé !!! :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!: :n,,;::::!!!:
Loin de toutes les polémiques qu'on a pu en faire !!!
Cette atmosphère d'un Versailles qui ne respecte plus rien, où les courtisans fuient en abandonnant leurs souverains.
Les efforts des fidèles pour changer les idées à la Reine.
La tendresse qu'est capable de donner la Reine, qui a besoin tellement d'attentions... Qui est plus femme que jamais
dans ce Petit Trianon qui est bien ce refuge, ce petit monde dont elle a besoin, loin de la calomnie oppressante à tout
les niveau de la société de Versailles et du pays !!!
Maintenant pour le sujet de l'homosexualité, je ne trouve pas que c'est abordé de façon si crue que cela...
La scène où se déshabille Sidonie manque de pudeur et n'est pas dans les mœurs l'époque, mais c'est bien la seule scène qui manque de tact...
Ensuite je rappelle que tout être humain a une part d'homosexualité en soi et qu'elle est plus ou moins développée.
Marie Antoinette a été mariée je dirais même vendue avec un homme qu'elle n'aurait pas épousé si elle avait eu le choix !!!
Elle ne pouvait pas avoir d'amant et je suis sûr qu'elle a toujours été fidèle !!!
Maintenant qu'elle ait eu plus que de l'amitié pour la duchesse de Polignac j'en suis sûr aussi !!! Car c'était la seule personne qui lui témoignait un réel réconfort !!!
Donc quoi de plus naturel !!!
On peut avoir une attirance et même être amoureux d' une personne sans que cela soit charnel !!!
Je trouve même plutôt nul aujourd'hui de s'offusquer de cela !!! boudoi29
Nous sommes dans le cadre d'un film tiré d'un roman qui n'a aucune prétention historique... Donc pas de quoi faire des vagues !!!
Je n'affirme rien, car la Reine seule a la réponse et ne l'a sûrement pas partagée !!!
La vraie question à se poser est : "Si la Reine était homosexuelle, ne serait-elle plus la Marie Antoinette que nous aimons ?"
Le film permet je pense d'ouvrir un débat plus élégant que les insultes homophobes dont il a été victime...
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Reinette a écrit:
Que Marie-Antoinette ait pu avoir des tendances homosexuelles ne me dérange pas. Tout ce que je lui souhaite, c'est d'avoir connu un peu de bonheur dans sa vie sentimentale...
De plus, l'homosexualité au XVIIIème siècle n'a rien à voir avec ce que nous appelons ainsi aujourd'hui. Les gens étaient à peu près tout, sans se poser de question. On ne classait pas les gens selon leurs préférences sexuelles. Cette tendance à mettre tout le monde dans des cases débutera justement au cours du XVIIIème siècle et deviendra effectif, comme par hasard, au XIXème siècle.
Marie-Antoinette protégeait des artistes à l'homosexualité reconnue ou des femmes célibataires ou séparées de leur mari qui travaillaient de leur main.
Elle a en outre connu une certaine frustration du rôle ou plutôt du non-rôle qu'on accordait aux femmes de son époque. Surtout dans un pays où dominait la loi salique. Frustrée d'autant que dans sa famille, sa mère ou ses soeurs étaient réellement considérées comme régnantes. A une époque où des femmes dominaient l'Europe. Et elle, non. Pas le droit. Dès qu'elle se permettait d'agir, elle se retrouvait devant une levée de boucliers. Elle a été haïe parce qu'elle a osé se mêler de ce qui ne la regardait pas...
La Révolution, aux multiples facettes, a un aspect misogyne majeur, renforcé sous l'ère napolénonnienne. Théroigne de Méricourt se prend une fessée publiquement, Olyme de Gouges finit guillotinée après des appels vains à une véritable égalité, madame de Staël méprisée et Charlotte Corday va vite symboliser le danger que peuvent représenter les femmes qui osent se mêler de politique... Et j'en passe...
Je ne le retrouve plus, mais dans un manuel d'Histoire de primaire, je suis tombée sur un article de cahier de doléances rédigé par des femmes. Particulièrement frappant. Et bien la preuve qu'au moins quelques femmes voyaient que quelque chose clochait.
Et qui donc autre que la reine de France pouvait cristalliser toutes ces revendications féminines ? Qui d'autre pouvait à l'inverse cristalliser la haine misogyne de plus en plus prégnante car l'époque montre de plus en plus que les femmes aspirent elles aussi légitimement au pouvoir ?
Je suis presque certaine que Marie-Antoinette sentait cela et qu'il était de son devoir de montrer ce que devait être une femme de son époque. Jusqu'où agissait-elle consciemment à ce sujet ? Aucune idée. :n,,;::::!!!:
Je la vois donc comme étant la Femme par excellence, s'entourant de femmes, célibataires ou séparées pour beaucoup. Un monde de femmes où il était en plus de bon ton de se trouver une Inséparable, mise à la mode par les romans.
Marie-Antoinette avait un besoin d'être en fusion de coeur plus que d'esprit.
Mais pour l'homosexualité pure, telle que nous la définissons aujourd'hui, je ne peux rien dire : déjà parce que je n'ai aucune preuve, rien de bien tranché, surtout quand on compare avec certaines autres princesses de sa famille où cela ne fait aucun doute. L'aspect "lit" me semble vraiment difficile. Déjà parce que je ne crois pas que cela ait été sa tasse de thé, mais surtout comme pour un amant potentiel, comment cela aurait été possible ? Shocked A moins que nous accordions crédit aux pamphlets ou mémoires de la La Motte...
Et puis argument fatal : et madame de Polignac ? Je crois qu'elle, au contraire de la reine, était largement comblée sentimentalement. Je la vois mal, malgré ce qui est plus que suggéré dans le film, céder à la reine, lui donner des caresses ou des baisers un peu plus intimes qu'il est normalement admis entre amis, même très proches, juste pour obtenir la fameuse dot de sa fille ou autres charges prestigieuses accordées à son clan. A ce stade, cela s'appelle de la prostitution...
Non, à la limite, s'il y a eu de véritables relations sexuelles, mais j'en doute, cela me paraîtrait plus faciles avec la princesse de Lamballe qui, c'est le moins qu'on puisse dire, n'a pas vraiment eu une vie comblée de ce côté...
Mais là encore, je ne vois que relations fusionnelles, de coeur. Pas totalement physiques.
En gros, elles restent habillées.
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Calonne a écrit:
Marie Antoinette qui se baignait vêtue d'une robe de flanelle fermée jusqu'au col et avec un drap tendu pour que ses dames ne puissent la voir au sortir du bain aurait-elle accepté de voir une de ses familières nue devant elle ? Grotesque !
Après Miss Coppola qui nous propose une reine pochetronne et modasse tendance connasse, voici "gazon maudit" à Versailles, avec une Marie Antoinette hystérico-maniaco-dépressive qui semble hésiter entre Vallium et Tranxène, poursuivie par une Polignac en chasse habillée d'une robe verte sortie tout droit d'une scène coupée au montage des "Tudors"...
Décidément, je déteste ce film.
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Je bouture frénétiquement . Tout le monde va y passer ! :
Mais là, je fais une pose .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
invité a écrit:
Certainement. Mais peut-être ne plaçait-elle pas la pudeur aux mêmes endroits que nous ? Shocked Le XVIIIe n'était pas pudique de la même façon que nous, héritiers de l'époque victorienne décomplexée par 68. Comme le relève très justement Simone Bertière, ce qui concerne le corps était abordé de front.
Ainsi, quand Marie Antoinette fait une crise de nerfs, Madame Campan la frictionne. La Campan touche le corps de la reine. Elle est donc à la fois proche et lointaine, comme la lectrice du film. Ce sont ces rapports qui nous échappent, à nous, pétris des valeurs bourgeoises des siècles suivants.
Sans doute . Il suffit de songer aux accouchements publics des reines de France pour être effaré !
Pour ce qui est de Campan frictionnant Marie-Antoinette, je ne vois pas du tout ce que cela peut avoir de choquant .
C'est un geste thérapeutique, simple et sans ambiguïté . Où est le problème ?
Henriette n'est pas à la fois proche et lointaine, comme tu le dis, Pim, de la même manière space que la lectrice du film, tout simplement parce qu'elle n'éprouve nul sentiment équivoque ( confinant au désir ) pour la reine, contrairement à la Sidonie de Chantal Thomas .
invité a écrit:
Non, plus j'y pense, plus je me dis que ce film ne me choque pas, parce que je ne le prends pas au premier degré. Il a, comme le roman très inspiré de Chantal Thomas, des résonances si justes qu'elles en effacent les maladresses.
Le roman de Chantal Thomas est très inspiré quand il s'agit de happer le lecteur dans la spirale cauchemardesque: Versailles qui se fissure et se désagrège . Attention ! Il reste tout de même encore août et septembre d'agonie du château !
Mais pour ce qui est des résonances sentimentales entre Marie-Antoinette et Mme de Polignac, elles sont fausses ( caviardées, dirait notre ami Berry ) ...
Je parle bien-sûr du livre, n'est-ce pas, n'ayant toujours pas vu le film .
La duchesse que campe Virginie Ledoyen, futile et indifférente selon vous tous, est parfaitement fidèle à celle du roman, dont on se demande bien pourquoi Marie-Antoinette l'aime autant, et pourquoi à son départ elle se met tout à coup à pleurer, elle qui n'a manifesté jusque là aucune tendresse ni aucune affliction .
invité a écrit:
Mais tu vois des lesbiennes partout, ma parole ! Shocked Bien entendu, que la Campan n'éprouve aucune attirance sexuelle pour Marie Antoinette ! Quoique... j'sais pas, moi, je ne suis pas dans sa tête...
Ce que je veux montrer par ce passage de ses mémoires, c'est sa proximité avec le corps sacré de la reine, qu'elle frictionne. Donc, comme ces domestiques des nobles, elle est à la fois proche, la plus proche peut-être même, et lointaine, parce que presque inexistante par rapport aux "vrais" amis de la reine.
C'est ce rapport privilégié et dérisoire à la fois qu'illustre la lectrice, pour moi. Et c'est magnifique. Toutes ces petites personnes dont l'Histoire ne connaîtra jamais les noms, mais qui auraient donné leur vie pour Marie Antoinette...
Mais pas du tout !
La lectrice a pour Marie-Antoinette une ambiguïté de sentiments et pulsions . Tu es d'accord ?
Et tu disais :
Ainsi, quand Marie Antoinette fait une crise de nerfs, Madame Campan la frictionne. La Campan touche le corps de la reine. Elle est donc à la fois proche et lointaine, comme la lectrice du film.
Donc je dis simplement non, non, pas comme la lectrice dont Chantal Thomas fait une amoureuse transie .
invité a écrit:
Ce que je veux montrer par ce passage de ses mémoires, c'est sa proximité avec le corps sacré de la reine, qu'elle frictionne.
C'est plutôt, je trouve, une proximité avec le corps profane de la reine . Elle ne frictionne pas la reine, elle frictionne Marie-Antoinette .
Crise de nerf, mal de crâne, rage de dents ou cor au pied, toutes ces petites vicissitudes appartiennent au corps profane .
Je dirais que Bertin ou Léonard ont davantage de proximité avec le corps sacré de la reine, parce que quand la couturière ajuste ses dentelles et rubans, quand le coiffeur crêpe une choucroute et y pique des fleurs, c'est bien là le corps sacré qu'ils parent, pour transformer Marie-Antoinette en reine, en icône sacrée de la royauté .
invité a écrit:
Donc, comme ces domestiques des nobles, elle est à la fois proche, la plus proche peut-être même, et lointaine, parce que presque inexistante par rapport aux "vrais" amis de la reine.
Là oui, je suis tout à fait d'accord avec toi ! Ces domestiques des grands entrent de plain-pied dans l'intimité de leurs maîtres, plusieurs fois par jour, parce que l'exercice de leurs charges l'impose .
Pour autant, ils ne comptent parfois pas plus qu'un meuble dont on se sert puis que l'on oublie dans son coin .
Je dis bien parfois, car il peut exister au contraire une véritable affection profonde et réciproque .
Je pense par exemple à Besenval et son vieux valet .
Besenval, sur les nerfs, tance très vertement ce brave homme qui le sert depuis toujours.
Il s'étonne de ne pas le voir prendre son service le lendemain matin et l'envoie chercher . L'homme lui annonce qu'il a pris la décision de le quitter :
" --- Je sens que je vous deviens odieux, Monsieur le baron, je vieillis trop, et je ne puis qu'exciter par mes lenteurs la violence de votre caractère . Vous m'avez comblé de biens, de bontés; je vous verrai sans cesse, mais, ne logeant plus ici, nous éviterons tous deux les scènes qui nous tuent .
--- Eh bien ! c'est donc un parti pris ? Il faut nous séparer, lui réplique Besenval . Vous étiez à mon père, votre femme m'a nourri, vous êtes plus ancien que moi dans la maison, c'est donc à moi de m'en aller ... Je reviendrai quand vous pourrez supporter mes défauts . "
Il veut sortir, mais Blanchard, désarmé par ce discours, se jette à ses pieds et tous deux également émus versent des torrents de larmes ... "
Ghislain de Diesbach rapporte cette anecdote qu'il tient du vicomte de Ségur .
Mais, je m'éloigne du sujet ...
invité a écrit:
Eh bien, je n'ai pas la même analyse que toi, sans doute parce que je ne différencie pas corps profane et sacré. Pour moi, la reine est toujours sacrée. C'est ce qui explique l'ambiguité des rapports que les autres entretiennent avec elle. La passion qu'ils ont pour elle sera toujours dirigée quelque part vers la reine, qu'on ne peut différencier de la femme.
Donc, tous ceux qui l'approchent approchent l'idole. C'est ce que rend le roman de Chantal Thomas, et c'est pour cela qu'il m'avait tellement touchée, je suppose.
Je trouve que le film est parvenu à restituer ce rapport, qu'incarne complètement le personnage de la lectrice, jusqu'au sacrifice absolu.
C'est, avec le recul, ce que je préfère dans ce film, je crois. Jacquot n'a pas dressé le portrait d'une girl next door, en tentant maladroitement de la mettre à notre niveau. Il a montré la fascination qu'exerce une déesse qui, même et surtout dans ses vulnérabilités, reste une déesse.
Bien entendu, ce que tu appelles les "pulsions" participent de cette vénération, parce que les sentiments sont toujours complexes. Dans "extase mystique", il n'y a pas que "mystique".
Alors, selon toi Marie-Antoinette n'est pas humaine ? Elle n'est pas une femme ... aussi ?
Elle n'en a tout simplement pas le droit ?
Il n'y a pas, tour à tour selon les circonstances, des moments où elle est reine, absolue et sacrée, et d'autres où elle ait le droit d'exister, sentir, respirer, aimer ???
Pourtant nous savons à quel point elle souffre d'être prisonnière de son statut de souveraine, et combien elle aspire à cette intimité qu'elle dit ne trouver qu'auprès de Yolande :
Quand je suis avec elle, dit Sa Majesté, je ne suis plus la reine; je suis moi-même .
( Mémoires de la baronne d'Oberkirch )
Ainsi donc, selon Marie-Antoinette elle-même, de son propre aveu, il y a bien deux elle, et non pas seulement le corps sacré de ce que tu appelles étrangement une idole .
Je ne choisirais pas ce terme . Pour moi, il évoque ... Kâli ... ou Elvis Presley ( Wink ) ... mais pas Marie-Antoinette .
invité a écrit:
Ben si... Dieu, Elvis, Marie Antoinette... cela participe toujours du même élan, pour moi, celui qui pousse les foules à adorer un de leurs semblables qu'ils portent aux nues.
Il serait très simple de considérer que Marie Antoinette subit ce statut à son corps défendant, mais ce ne serait pas correct, parce qu'elle n'oublie jamais le sang qui coule dans ses veines. C'est cette force, cette fierté d'être une Habsbourg qui lui permettra d'affronter la tête haute douleurs et humiliations, avec un courage, le mot est d'elle, "surnaturel".
Marie Antoinette a grandi avec cette certitude qu'elle était d'essence... non, pas divine, mieux que ça, Habsbourg. Et c'est une composante qui ne la quitte jamais, à mon avis.
Pour moi, il n'y a donc pas deux Marie Antoinette qui émergeraient tour à tour, mais bien une seule, très complexe et... fascinante.
Cosmo a écrit:
Il y avait peut-être deux femmes chez Marie-Antoinette, une femme publique et une femme privée. Mais le côté "déesse/idole" majestueuse, exigeante et sans concession, vu à travers les yeux de Sidonie est fascinant. La reine avait un charme et une autorité qui provoquaient la fascination chez les gens qui la rencontraient. Que l'on pense à Barnave, à la princesse de Lamballe... mais également aux municipaux de la tour du Temple, qu'elle a retournés comme des crêpes et qui étaient prêts à la laisser s'évader... Madame Royale dit également dans ses mémoires que les révolutionnaires n'osaient pas trop l'ouvrir devant elle. Marie-Antoinette avait une autorité naturelle- elle est un peu une déesse quelque part.
Vous avez tous les deux raisons, mais cela ne me satisfait pas !
Je revendique pour Marie-Antoinette le droit d'être humaine, aussi, avec à la clef le droit au bonheur .
invité a écrit:
Oui, c'est ça. Je pense qu'elle a tellement été pétrie de son essence Habsbourg qu'elle s'est construite intimement avec cela. D'ailleurs, il y avait aussi une part de génétique et d'éducation... Marie Thérèse, comme mère et modèle, ce n'est pas n'importe qui.
Ce mélange profond, cette confusion de l'être et du statut explique que Marie Antoinette, quand elle voulait qu'on l'aimât pour elle-même, se comportait malgré tout toujours en reine. Et, quand elle agissait en reine, elle voulait tout de même être aimée comme une femme.
Magnifique. Comment ne pas donner sa vie pour elle ?
Et puis, qu'est-ce que le bonheur ? A-t-il la même définition pour toi, femme du XXIe siècle, que pour Maria Antonia von Habsburg Lothringen, fille de Maria Theresia Imperatrix et de la lignée des Césars ?
Je me garderais bien de répondre pour Maria Antonia von Habsburg Lothringen, fille de Maria Théresia Imperatrix et de la lignée des Césars,
mais pour moi, la réponse est toute simple, simplette, simpliste : le bonheur se résume à l'amour que l'on donne et que l'on reçoit ...
invité a écrit:
Pour moi aussi, bien entendu. L'amour est l'élan qui me fait avancer dans la vie, force vitale, créatrice et généreuse.
Mais il manquerait une composante à Marie Antoinette, puisqu'elle a refusé de quitter le roi, alors qu'elle aurait pu se sauver avec ses enfants. C'est donc qu'il y a quelque chose de plus en elle, qui échappe à nos définitions simples et simplettes. Shocked
Un truc que Loulou avait aussi, d'ailleurs, même s'il n'était pas charismatique. Cette espèce de conscience intime de leur essence, qui confine la royauté à la divinité.
Pourtant, tu sais si je suis républicaine... Shocked Ce ne sont pas les régime politiques, c'est l'être humain qui me dépasse, et que je crèverai sans avoir compris.
Il ne faut pas chercher à comprendre . C'est se torturer pour rien, et tout dépoétiser .
Souviens-toi d'Eros et Psyché .
Il faut aimer sans savoir pourquoi .
invité a écrit:
Je n'entendais pas l'amour dans ce sens-là.
J'entendais "amour" au sens de principe philosophique créatif et généreux .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Reinette a écrit:
Je suis très partagée sur ce sujet.
Pour moi Marie-Antoinette est à la fois reine, idole, presque déesse. Sinon, je ne pourrais pas expliquer cette fascination qu'elle provoque. Surtout sur moi. Je n'ai jamais eu aucune attirance pour une femme mais il est indéniable que j'aime Marie-Antoinette. Impossible d'expliquer. Ma vie est intrinsèquement liée à Marie-Antoinette.
Mais justement ce que j'aime chez elle, c'est sa complexité. La reine qui reste reine mais qui en même temps aspire à la vie privée, à l'intimité.
Qui aura des côtés très mal vus chez une personne souveraine mais qui en même le restera jusqu'au bout des ongles : la petite reine de 20 ans qui crie, qui saute de plaisir devant une course de chevaux, celle qui rit pendant une cérémonie de condoléances en présence de toutes les vieilles duègnes, celle qui monte sur les planches, notamment dans des rôles de soubrettes, celle qui s'occupe directement de ses enfants, puis hélas, celle qui ne cache pas sa peur, son stress, celle qui ne dort pas une nuit de 20 janvier, celle qui se bat comme une tigresse quand on lui arrache son fils...
En aucun cas, elle n'est reine à tous ces moments. Elle est simplement une femme charmante, adorable que l'on a également envie de sauver, de protéger.
Mais il est certain qu'à aucun de ces moments, elle n'oublie qui elle est.
Et au final, pour sa grandiose tirade lors de son procès après l'accusation terrible, est-ce la Mère, est-ce la Reine qui s'exprime ?
La mère outrageusement bafouée qui réagit de la sorte, comme le ferait n'importe quelle mère ou parce qu'elle est justement reine ? Qui a un sens de l'expression publique ?
Je crois aussi que nous pouvons analyser encore beaucoup si nous nous penchons sur son aspect comédienne. Goût à part, celui d'une particlulière, ou parce que lié à sa vie publique, à l'instar d'un Louis XIV danseur ?
Je crois que nous n'arriverons jamais à cerner pleinement une psychologie aussi complexe. Une incompréhension éternelle puisque nous n'occupons pas de trône.
Et de même pour Louis XVI. Bien que lui a totalement échoué dans sa communication.
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Emilie du Châtelet a écrit:
Bon ça y est je rentre tout juste du cinéma !
Je ne voulais pas lire les commentaires avant d'aller le voir car je voulais y aller en toute innocence !
Alors, déjà une pensée émue pour l'intérêt porté au livre des atours de la Reine ! J'essayais de m'imaginer à la place de la liseuse qui le manipulait !!!
Sinon j'ai beaucoup aimé l'originalité du scénario, l'idée d'entrer dans le film par le trou de la serrure, cette immersion dans les coulisses de Versailles (un peu comme les ouvrages de Newton) m'a enchanté !!! J'avais l'impression d'assister au bal des fantômes de Versailles surtout dans la scène où la liseuse arpente les couloirs des appartements des courtisans (je me suis souvent imaginé Versailles vu du côté de la basse cour).
Enfin un film qui ne retrace pas les grands événements de l'époque révolutionnaire mais qui s'intéresse aux détails qui pourraient sembler anodins mais qui rendent cette époque passionnante !
J'ai beaucoup aimé dans cette immersion, les détails du film, comme les sons (les oiseaux, les craquements des parquets), la toile d'araignée dans la perruque de Louis XVI, la reine qui se démaquille, les moustiques ou les rats qui montrent le côté insalubre et marécageux de Versailles.
En ce qui concerne le jeu des acteurs, je suis partagée, peut-être est-ce le côté trop contemporain du jeux des acteurs (la façon de s'exprimer ou de jouer) mais sans commune mesure avec le film sur la princesse de Montpensier !
Cela dit, le rôle de Louis XVI était fort bien interprété, je n'avais plus vu un Louis XVI crédible depuis Les années lumières , Diane Kruger est très crédible et a plus d'envergure que Dunst ! Ledoyen est bien dans ce rôle fidèle à la Polignac de Chantal Thomas.
Très impressionnée par Campan et Bertin (telle que je me l'imaginais)
Et Léa Seydoux est assez émouvante.
Bref assez satisfaite d'être débarrassée de la version aseptisée de la Coppola, le mal est réparé !
J'oubliais à propos de la fin :n,,;::::!!!: ! J'ai été touchée par ce côté "baisser de rideau" qui sépare bien les deux histoires, d'un côté la liseuse qui repart vivre sa vie dans l’anonymat et de l'autre, Marie-Antoinette qui va affronter son destin pour s'inscrire dans l'Histoire ! Je ne vois pas comment ce film pouvait se terminer autrement qu'avec cette dernière phrase prononcée par Sidonie qui résume bien tout le film en fait ! Comme deux espaces parallèles qui ne peuvent se toucher complétement et qui offrent aux spectateurs une sorte de reportage dans le passé où les yeux de Sidonie nous serviraient de caméra !
(OULA je suis très inspirée à cette heure tardive, il est temps pour moi de prendre du repos ! )
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Film : Les Adieux à la Reine
la nuit, la neige a écrit:
Je me nomme Sidonie Laborde.
J’étais la lectrice de la reine.
J’obéis à la reine.
Bientôt, je serai loin de Versailles.
Bientôt, je ne serai plus personne.
Très belle fin de film, en effet.
Je suis TRES sensible aux fins de film, ou de roman.
Et j’adore lorsque la conclusion laisse comme une fenêtre ouverte...
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Film : Les Adieux à la Reine
Monsieur de Coco a écrit:
Je suis allé voir Les adieux à la reine au cinéma hier. J'ai été un peu déçu. Je trouve que le film est long qu'il "ne commence pas "vraiment!!!!!La révolution gronde et l'on s'attend à plus d'action....en vain!!!!!! Virginie Ledoyen est peu crédible en Madame de Polignac car elle est effacée, absente, triste. Diane Kruger est pas si mal dans le costume de la reine et me fait vraiment penser à la Kirsten Dunst de Coppola. L'actrice interprétant Madame Campan est pas mal dans son rôle!
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Film : Les Adieux à la Reine
Teresa Cabarrus a écrit:
Bonjour très chers,
J'ai été absente longtemps...d'abord en voyage par l'Argentine où j'ai vu des choses surprenantes, fantastiques et merveilleuses aussi......à mon retour j'ai été très prise, mais dès que Les Adieux à la Reine est sorti, je me suis précipitée au cinéma.
Voici ce que j'en pense;
Benoit Jacquot s'est surtout fait plaisir à lui même en tournant ce film. Il l'a fait pour mettre en valeur Léa Seydoux et non pour retracer un moment SI IMPORTANT de l'histoire de France. Louis XVI -Xavier Beauvois- et Marie Antoinette -Diane Kruger- accomplissent parfaitement leurs rôles plutôt discrets qu'il leur a accordés. C'est décevant...
Le pire de tout ce sont les sentiments confus qu'il prête à la Reine et G. Yolande de Polignac. C'est honteux....
Il parait que la lectrice de la Reine était une dame de 56 ans, ici c'est une jeune de 20. C'est la preuve de que Jacquot voulait faire travailler la petite Léa, qui d'ailleurs est charmante.....
M. Jacquot s'est inspiré dans le livre de Chantal Thomas pour tourner son film. Très légère attitude de sa part. On ne met pas en scène une partie de l'histoire de France si importante sans bien se documenter. Il aurait pu lire le livre de Mme Nathalie Colas des Francs Marie Antoinette et Yolande de Polignac par exemple.......
Par ailleurs j'ai beaucoup aimé, le coté technique du film, les extérieurs et intérieurs de Versailles, les costumes et la description de la vie de tous les jours au palais.
Merci, chère Teresa, pour cette appréciation du film les Adieux !
Je n'arriverai jamais à le voir, ma parole ! Les cinémas alentour ne le donnent toujours pas . C'est pourquoi je réserve tout avis .
Mais mon à priori est nettement défavorable, le livre lui-même m'ayant chiffonnée à cause de la liberté qu'il prend avec la réalité historique .
Je peine à passer outre pour n'apprécier que le très bon style de Chantal Thomas .....
.
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Film : Les Adieux à la Reine
Majesté a écrit:
Heureux de vous lire, ma chère Teresa ! :n,,;::::!!!:Teresa Cabarrus a écrit:
Il parait que la lectrice de la Reine était une dame de 56 ans, ici c'est une jeune de 20. C'est la preuve de que Jacquot voulait faire travailler la petite Léa, qui d'ailleurs est charmante.....
C'est au moment où elle relate les faits du roman que la lectrice est âgée de 56 ans.
Benoît Jacquot a juste omis de la voir à cet âge avancé, pour la faire incarner plus pleinement par la charmante Léa Seydoux
Bien à vous.
Teresa Cabarrus a écrit:
Merci de votre éclaircissement cher Majesté, je n'ai pas lu le livre de Chantal Thomas, et c'est vrai que l'âge de la lectrice est importante dans le film, cela change certains points de vue...
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
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Re: Film : Les Adieux à la Reine
Marie-Antoinette a écrit:
Voulez vous une rumeur ou un cancan !!!!!!
d'après les professionnels du cinéma - LES ADIEUX A LA REINE seraient....................un four !!!!!!!!!!!!!!
je suis contente car il sera retiré rapidement des écrans et oublié par le public !!!!!!!!!! ouf !!!!!!!!!!! pas passé sur l'écran du cinéma multivisions de PITHIVIERS !!!!!!
je souhaite que ce film disparaisse des pages du BOUDOIR !!!!!!!
amicalement MARIE ANTOINETTE
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
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Re: Film : Les Adieux à la Reine
invité a écrit:
C'est Chantal Thomas qui a choisi ce prénom parmi ceux de Yolande Martyne Gabrielle. Lorsque je l'ai rencontrée, je lui ai demandé pourquoi, elle m'a répondu qu'elle en aimait la sonorité, et la référence à l'ange Gabriel. Ça sonne bien... nettement mieux que Yolande, il est vrai, et mieux encore que Yoyo... Rolling Eyes
Bien entendu, ce parti-pris implique une distance par rapport au personnage historique... dont nous ignorons toujours au demeurant l'appellation exacte... On sait que Marie Antoinette répondait au nom d'Antoinette, voire Antoine, mais Madame de Polignac ?
Il est à remarquer que les historiens anglo-saxons ont opté pour Gabrielle, eux aussi.
.
Majesté a écrit:invité a écrit:
... On sait que Marie Antoinette répondait au nom d'Antoinette, voire Antoine, mais Madame de Polignac ?
.
Il n'y a que toi, ici, pour te poser encore cette question... àè-è\':
invité a écrit:
Je sais. Et je me demanderai toujours ce qui vous permet d'être aussi affirmatifs.
.
C'est très simple : dans la famille de Polignac, on appelle la duchesse YOLANDE et non pas Gabrielle .
Tant pis pour tes Anglo-saxons ! boudoi29 boudoi29 boudoi29 C'est bien leur droit de se tromper .
.
Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Vendredi 27 Avr 2012 -
Bon, j'ai rendez-vous dimanche après-midi avec une amie, devant le cinéma !
Je m'y colle. àè-è\':
Eléonore au rapport ! Garde-à-vous !!!
Lun 30 Avr 2012 -
Je suis allée voir Les Adieux à la Reine, hier après-midi, comme prévu . Alors voici mes impressions . Tout d'abord, je dirais que le film est absolument fidèle au livre dont on retrouve bien l'atmosphère de délitement d'une société hébétée . Manque de chance, je n'avais pas adoré le livre pour toutes les raisons que j'ai déjà dites vingt fois. Je n'y reviendrai pas .
Je suis cependant plutôt heureusement surprise car il est impossible de nier la beauté des images, le charme intimiste de la narration, et le jeu remarquable des actrices . Mais la scène finale est à vomir .
Une remarque : Jacquot ignore complètement les personnages de Diane et Vaudreuil . C'est tant mieux ! Chantal Thomas avait fait d'eux du grand n'importe quoi, des amants pour tout dire .
Cela dit, tout le film baigne dans un halo saphique extrêmement gênant, qui accrédite les rumeurs, les pamphlets, ravale Marie-Antoinette au rang d'esclave énamourée d'une Mme de Polignac vicieuse et perfide .
Le personnage de Sidonie me rappelle furieusement la Melle de Méricourt de Claude-Emile Laurent , toutes deux ( petites domestiques ) portant à Marie-Antoinette une vénération plus qu'ambigüe et partageant la même jalousie inavouée pour Mme de Polignac .
Comme tout le monde dans le Boudoir j'ai spécialement apprécié la peinture des domestiques qui fourmillent dans les coulisses du Château, les rapports entre maîtres et serviteurs, la confusion qui brouille les cartes, les réactions très diverses selon que l'on est duc, marquis ou menu fretin .....
Et bien sûr, les décors ne sont pas de Roger Harth !
Les dialogues ne sont pas du tout travaillés pour tendre vers un langage XVIIIème . C'est dommage !
Particulièrement déplacé le " On s'en fout de la pendule de M. Janvier ! " d'Henriette qui s'oublie sans doute .
Léa Seydoux est émouvante et juste. Diane Kruger campe une Marie-Antoinette positivement écorchée vive . J'ai cependant trouvé outrée sa scène de colère quand le roi refuse de partir . Et que dire de son obsession pour Mme de Polignac qui semble reléguer au second plan le cataclysme politique ?
Il est bien montré combien la reine n'est JAMAIS seule , ce qui rend encore plus choquante la fameuse scène de la Galerie des Glaces où Marie-Antoinette et Mme de Polignac, sous les yeux médusés de toute la Cour, s'éloignent enlacées vers les appartements privés .
Campan est parfaite ( à part son "on s'en fout " ), Bertin assez ressemblante, Mme d'Ossun trop âgée ( elle est la soeur du duc de Guiche, pas une vieille peau ), inattendu Jacob Nicolas Moreau pompette, vautré dans un couloir, cocasses les La Tour du Pin qui parlent anglais pour déjouer les oreilles collées aux trous de serrures ...... Louis XVI pas mal, Provence pas mal, mais Artois est tout nabot, lui qui devrait être grand et svelte un peu bellâtre .
Je comprends maintenant les fines allusions au cazzo d'un gondolier . Ce qui m'amène au personnage de Mme de Polignac ( je me refuse à l'appeler Gabrielle ) . Tout a été dit sur l'allure, le maintien, la démarche, l'air conquérant et provocant de Virginie Ledoyen qui ne connaît nullement son personnage historique, mais colle à merveille à celui du livre de Chantal Thomas .
Or donc, Mme de Polignac prend du bon temps avec son gondolier . Cependant, si elle préfère les hommes, il est plus que suggéré qu'elle se prête aux mignardises de Lesbos pour complaire à la reine complètement raide dingue folle de son corps ! La duchesse fait ni plus ni moins la putain pour enrichir sa clique, en résumé . Elle a un rôle particulièrement muet . Normal, elle n'a aucune parole de tendresse ou de réconfort pour Marie-Antoinette qu'elle se contente d'écouter ( l'écoute-t-elle seulement ? ) avec un visage dur et fermé .
La duchesse du livre se mettait à pleurer comme une madeleine au moment de son départ, on se demande bien pourquoi ( ?!!! ) vu le portrait qu'en avait tracé auparavant Chantal Thomas dans la fameuse scène de la robe verte . Celle de Benoît Jacquot n'a pas un tressaillement d'émotion .
Cette dernière scène du film, avec l'échange d'identité entre Mme de Polignac et Sidonie pour que la lectrice meurt à la place de la duchesse dans l'éventualité d'un assassinat, cette nudité de Sidonie qui avale ses larmes sous l'oeil froid de Marie-Antoinette, fait de la reine un véritable monstre .
Comment Chantal Thomas a-t-elle pu imaginer pareille horreur ?
Et ce baiser sur la bouche " Dites à la duchesse que je penserai toujours à elle .... ", c'est le pompon !
Quand on pense que le grand public ne connaît pas Marie-Antoinette !!! J'ai entendu des réactions en sortant de la salle, à faire frémir ... L'image de la reine n'en sort pas grandie mais encore plus avilie .
Non, vraiment non !
Comme quoi les goûts et les couleurs ...
.
Bon, j'ai rendez-vous dimanche après-midi avec une amie, devant le cinéma !
Je m'y colle. àè-è\':
la nuit, la neige a écrit:
Elie, il faudra absolument que tu fasses un effort : essaie d’oublier le personnage de Yolande (et son immonde robe verte).
Concentre-toi sur le jeu de Diane Kruger, et ceux de Mme Campan et de la petite Sidonie...pleaaase !
Take care. 3196910
.
Eléonore au rapport ! Garde-à-vous !!!
Lun 30 Avr 2012 -
Je suis allée voir Les Adieux à la Reine, hier après-midi, comme prévu . Alors voici mes impressions . Tout d'abord, je dirais que le film est absolument fidèle au livre dont on retrouve bien l'atmosphère de délitement d'une société hébétée . Manque de chance, je n'avais pas adoré le livre pour toutes les raisons que j'ai déjà dites vingt fois. Je n'y reviendrai pas .
Je suis cependant plutôt heureusement surprise car il est impossible de nier la beauté des images, le charme intimiste de la narration, et le jeu remarquable des actrices . Mais la scène finale est à vomir .
Une remarque : Jacquot ignore complètement les personnages de Diane et Vaudreuil . C'est tant mieux ! Chantal Thomas avait fait d'eux du grand n'importe quoi, des amants pour tout dire .
Cela dit, tout le film baigne dans un halo saphique extrêmement gênant, qui accrédite les rumeurs, les pamphlets, ravale Marie-Antoinette au rang d'esclave énamourée d'une Mme de Polignac vicieuse et perfide .
Le personnage de Sidonie me rappelle furieusement la Melle de Méricourt de Claude-Emile Laurent , toutes deux ( petites domestiques ) portant à Marie-Antoinette une vénération plus qu'ambigüe et partageant la même jalousie inavouée pour Mme de Polignac .
Comme tout le monde dans le Boudoir j'ai spécialement apprécié la peinture des domestiques qui fourmillent dans les coulisses du Château, les rapports entre maîtres et serviteurs, la confusion qui brouille les cartes, les réactions très diverses selon que l'on est duc, marquis ou menu fretin .....
Et bien sûr, les décors ne sont pas de Roger Harth !
Les dialogues ne sont pas du tout travaillés pour tendre vers un langage XVIIIème . C'est dommage !
Particulièrement déplacé le " On s'en fout de la pendule de M. Janvier ! " d'Henriette qui s'oublie sans doute .
Léa Seydoux est émouvante et juste. Diane Kruger campe une Marie-Antoinette positivement écorchée vive . J'ai cependant trouvé outrée sa scène de colère quand le roi refuse de partir . Et que dire de son obsession pour Mme de Polignac qui semble reléguer au second plan le cataclysme politique ?
Il est bien montré combien la reine n'est JAMAIS seule , ce qui rend encore plus choquante la fameuse scène de la Galerie des Glaces où Marie-Antoinette et Mme de Polignac, sous les yeux médusés de toute la Cour, s'éloignent enlacées vers les appartements privés .
Campan est parfaite ( à part son "on s'en fout " ), Bertin assez ressemblante, Mme d'Ossun trop âgée ( elle est la soeur du duc de Guiche, pas une vieille peau ), inattendu Jacob Nicolas Moreau pompette, vautré dans un couloir, cocasses les La Tour du Pin qui parlent anglais pour déjouer les oreilles collées aux trous de serrures ...... Louis XVI pas mal, Provence pas mal, mais Artois est tout nabot, lui qui devrait être grand et svelte un peu bellâtre .
Je comprends maintenant les fines allusions au cazzo d'un gondolier . Ce qui m'amène au personnage de Mme de Polignac ( je me refuse à l'appeler Gabrielle ) . Tout a été dit sur l'allure, le maintien, la démarche, l'air conquérant et provocant de Virginie Ledoyen qui ne connaît nullement son personnage historique, mais colle à merveille à celui du livre de Chantal Thomas .
Or donc, Mme de Polignac prend du bon temps avec son gondolier . Cependant, si elle préfère les hommes, il est plus que suggéré qu'elle se prête aux mignardises de Lesbos pour complaire à la reine complètement raide dingue folle de son corps ! La duchesse fait ni plus ni moins la putain pour enrichir sa clique, en résumé . Elle a un rôle particulièrement muet . Normal, elle n'a aucune parole de tendresse ou de réconfort pour Marie-Antoinette qu'elle se contente d'écouter ( l'écoute-t-elle seulement ? ) avec un visage dur et fermé .
La duchesse du livre se mettait à pleurer comme une madeleine au moment de son départ, on se demande bien pourquoi ( ?!!! ) vu le portrait qu'en avait tracé auparavant Chantal Thomas dans la fameuse scène de la robe verte . Celle de Benoît Jacquot n'a pas un tressaillement d'émotion .
Cette dernière scène du film, avec l'échange d'identité entre Mme de Polignac et Sidonie pour que la lectrice meurt à la place de la duchesse dans l'éventualité d'un assassinat, cette nudité de Sidonie qui avale ses larmes sous l'oeil froid de Marie-Antoinette, fait de la reine un véritable monstre .
Comment Chantal Thomas a-t-elle pu imaginer pareille horreur ?
Et ce baiser sur la bouche " Dites à la duchesse que je penserai toujours à elle .... ", c'est le pompon !
Quand on pense que le grand public ne connaît pas Marie-Antoinette !!! J'ai entendu des réactions en sortant de la salle, à faire frémir ... L'image de la reine n'en sort pas grandie mais encore plus avilie .
Non, vraiment non !
Emilie du Châtelet a écrit:
Les adieux à la reine vient d'être récompensé : http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/les_adieux_a_la_reine_recompenses_277055
.
Comme quoi les goûts et les couleurs ...
.
Dernière édition par Mme de Sabran le Lun 24 Fév 2014, 11:06, édité 1 fois
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Mme de Sabran a écrit:
Particulièrement déplacé le " On s'en fout de la pendule de M. Janvier ! " d'Henriette qui s'oublie sans doute . .
... cette réplique m'avait bien fait rire, pour ma part ! : J'aime bien l'actrice qui joue le rôle de Mme Campan. Mais bon, il est vrai que ça ne fait pas très XVIIIème et qu'on imagine mal Mme Campan se laisser aller à parler ainsi.
Mme de Sabran a écrit:
.. cocasses les La Tour du Pin qui parlent anglais pour déjouer les oreilles collées aux trous de serrures ...... .
Oui très drôle ! :\\\\\\\\:
Dernière édition par Cosmo le Lun 24 Fév 2014, 11:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Pourtant c'est dire combien il s'agit de la Gabrielle de Polignac de Benoît Jacquot, un personnage fictif qui n'est pas notre Yolande préférée ! :Mme de Sabran a écrit:Je comprends maintenant les fines allusions au cazzo d'un gondolier . Ce qui m'amène au personnage de Mme de Polignac ( je me refuse à l'appeler Gabrielle ) .
Virgine Ledoyen est assurément belle...mais a-t-elle du charme (dans le film) ? aucun !
C'est ce qui rend son jeu in,téressé, calculateur, comparable à l'image odieuse qu'on a voulu se faire de Madame de Polignac... contraire à ce qu'elle était !
La scène du déshabillage de Sidonie est monstrueuse...humiliante... et dépourvue du paravent indispensable dans une chambre !
Faire voyager la lectrice dans cette robe verte semble criminel tant cette couleur est provocatrice et peu adaptée à un costume de voyage.
Enfin bref, nos avis convergent décidément tous quant à ces détails !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Film : Les Adieux à la Reine
Je suis contente de voir cette chère Bulma ! :n,,;::::!!!:
Invité- Invité
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