Le château de Ménars, de la marquise de Pompadour (à vendre)
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Gouverneur Morris
Lucius
La nuit, la neige
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Re: Le château de Ménars, de la marquise de Pompadour (à vendre)
Mme de Sabran a écrit:
C'est très raisonnable, en effet !
Attends, je soupèse mon petit cochon ...
Je demande au comte de Belgrade, grand admirateur de la marquise, si ça l'intéresse
Il faudra en revanche qu'on retente notre chance à la Loterie.
Evidemment, nous vous inviterons à la House Warming Party, quand les mesures sanitaires le permettront
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Le château de Ménars, de la marquise de Pompadour (à vendre)
Quès aquo ?... la House Warming Party ?
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Ménars, de la marquise de Pompadour (à vendre)
La pendaison de crémaillère, in English
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Ménars, de la marquise de Pompadour (à vendre)
Ah d'accord, merci ! Il y a une expression XVIIIème pour dire " pendre la crémaillère ".
Je vais tâcher de te retrouver la citation exacte . ( une histoire de couteaux me semble-t-il me souvenir ... )
Je vais tâcher de te retrouver la citation exacte . ( une histoire de couteaux me semble-t-il me souvenir ... )
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le château de Ménars, de la marquise de Pompadour (à vendre)
Voilà : " mettre couteau sur table pour la première fois ", petite cérémonie de crémaillère agrémentée par des facéties, proverbes, couplets, joies de toutes espèces .
Il s'agit de Mme de Polignac et sa société qui se rendent dans la charmante maison que le duc de Coigny vient d'acquérir, au début de l'année 1779.
Il s'agit de Mme de Polignac et sa société qui se rendent dans la charmante maison que le duc de Coigny vient d'acquérir, au début de l'année 1779.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Ménars, de la marquise de Pompadour (à vendre)
Ce délicieux belvédère chinois est-il resté à l'état de projet ou bien a-t-il existé ?
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Ménars, de la marquise de Pompadour (à vendre)
Ce pavillon est tellement charmant
Cela me rappelle les pavillons de jeu au Petit-Trianon.
Cela me rappelle les pavillons de jeu au Petit-Trianon.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Le marquis de Marigny et le faune endormi (faune Barberini), d'Edmé Bouchardon
Le service des archives départementales du Loir et Cher conserve un fonds important d'archives du 18e siècle liées au château de Ménars, et en particulier des plans du domaine et du château.
Présentation du fonds de Menars
Ce fonds comprend deux parties : un ensemble très important de plans, élévations, coupes, mémoires relatifs aux aménagements faits au château de Menars et dans le parc par le marquis de Marigny, directeur des Bâtiments du roi et frère de la marquise de Pompadour ; divers papiers d'intérêt familial ou administratif concernant madame de Pompadour, son frère et leurs héritiers jusqu'à la vente de 1810.
Cet ensemble apporte des lumières précieuses sur les travaux entrepris à Menars par Marigny, les architectes qu'il utilisa, notamment Soufflot, les réactions de son goût personnel et la qualité de ses connaissances en architecture, traduites par les notes de sa main qui surchargent la plupart des plans et élévations.
Dans un autre ordre d'idées, le dossier concernant l'administration du domaine de Menars pendant la Révolution est lui aussi plein de renseignements au jour le jour, inédits et vivants.
Le fonds est accessible ici : Archives Culture41 - Le fonds Ménars
Nous retrouvons le belvédère chinois présentée ci-dessus, ainsi qu'une multitude d'autres projets, toujours pour ce " rond-de-Cour " du parc.
Allez savoir parmi les " kiosques chinois ", " pavillons en lanterne " et autres tentes exotiques, lequel fut finalement sélectionné par Marigny ? Peut-être aucun...
Pour ceux qui l'ignorent, rappelons que Abel-François Poisson de Vandières, marquis de Marigny et de Menars (1727-1781), Surintendant des Bâtiments du roi (de 1751 à 1774) est le frère cadet de la marquise de Pompadour. Il hérite de Ménars à la mort de sa soeur, en 1764.
Portrait d'Abel Poisson, marquis de Marigny (1727-1781), surintendant des bâtiments du roi.
Louis Tocqué
Huile sur toile, 1755
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Notre sujet : Abel-François Poisson, marquis de Marigny
C'est au cours de cette promenade virtuelle dans les archives de Ménars que je suis tombé sur cet autre projet, au joli nom de "Temple du repos ", de l'architecte Charles De Wailly (1730-1798).
Ménars - Jardin : élévation, plan de détail du temple du repos, décor du plafond ;
sd ; échelle graphique
Auteur : De Wailly, architecte
Image : Archives Culture 41
Je me suis demandé qu'est-ce que cette célèbre statue, venait faire au centre de ce temple ??! J'avais oublié qu'elle fut un temps la propriété du marquis de Marigny ! Du moins sa copie.
Rappel historique : la statue originale
Le Faune Barberini est une statue grecque antique en marbre de l'époque hellénistique, probablement de la fin du iiie siècle av. J.-C., représentant un satyre endormi. Elle est conservée à la Glyptothèque de Munich.
Marble statue known as the Barberini Faun or Drunken Satyr, copy by a Hellenistic sculptor of the Pergamene school of a bronze original
circa 220 BCE
Glyptothek, Munich
H : 2,15 m
Image : Carole Radatto / Commons Wikimedia
Datation
Haute de 2,15 m, la statue est réalisée en marbre. On ignore dans quel contexte elle s'insérait : était-ce un élément d'un groupe ou une statue isolée ? S'agissait-il d'une offrande religieuse ou d'une œuvre décorative ? Du fait de la puissance de l'expression, qui rappelle l'école de Pergame, et de la maîtrise de la représentation anatomique, on s'accorde à rattacher cette œuvre à l'Asie mineure de la fin du IIIe siècle av. J.-C.
On ne connaît pas de copies antiques du Faune Barberini, mais l'existence d'une variante en bronze découverte dans la villa des Papyrus d'Herculanum est antérieure au Ier siècle av. J.-C.
Satyre endormi
Bronze provenant de la villa des Papyrus, Herculanum
Musée archéologique national de Naples
Image : Marie-Lan Nguyen (2011) / Commons Wikimedia
Historique
La statue est découverte sous le pontificat d'Urbain VIII (1623-1643) au château Saint-Ange, à Rome. Elle entre aussitôt dans les collections de la famille du pape, les Barberini, qui lui donnent leur nom : c'est la seule œuvre majeure qui tombe dans leur escarcelle durant le règne de leur représentant.
La tradition veut que le cardinal Maffeo Barberini ait commissionné le Bernin pour restaurer la statue, mais après avoir examiné les archives en 1981, Francis Haskell et Nicholas Penny estiment que rien ne prouve que le Bernin fut en aucune façon impliqué pour ce travail. Les restaurations, d'abord en stuc, ont été refaites en 1679 par Giuseppe Giorgetti (en) et Lorenzo Ottoni, qui ont permis de réaffecter la jambe gauche antique et créé le support en forme de rocher.
Au XVIIIe siècle, la jambe droite fut à nouveau restaurée en marbre, et une fois de plus par Vincenzo Pacetti (en) en 1799. La sculpture est aujourd'hui exposée sans les restaurations du bras gauche ni d'une partie du pied gauche. En lui écartant largement les jambes, ces restaurations ont pu amplifier l'aspect érotique de la statue.
La statue acquiert rapidement une notoriété. En 1700, elle est citée comme le « Faune du palais Barberin », illustrant le « sommeil naturel », par l'abbé Raguenet dans ses Monuments de Rome, ou description des plus beaux ouvrages […] qui se voyent à Rome.
Elle est vendue par les Barberini dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, lors de la grande dispersion de leurs collections. Elle appartient un temps au sculpteur et marchand Vincenzo Pacetti avant d'être acquise dans les années 1810 par le roi Louis Ier de Bavière alors prince héritier, et installée à Munich dans la Glyptothèque, musée spécialement créé pour accueillir ses nouvelles collections de sculpture grecque.
* Source texte : Wikipedia (Fr) - Faune Barberini
La copie du XVIIIe siècle, d'Edmé Bouchardon
Faune endormi (le faune Barberini)
Edme Bouchardon (1698 - 1762)
Marbre, 1726-1730
H : 1,84 m
Image : Musée du Louvre / Raphaël Chipault
Image : Musée du Louvre / Raphaël Chipault
Historique
Copie d'antique pour le roi commencée à Rome fin 1726 d'après le Faune Barberini (Glyptothèque de Munich) et terminé le 6 juillet 1730. Envoyé à Paris et placé au Louvre dans la salle des Antiques en 1731.
Don du roi Louis XV au marquis de Marigny (1727-1781), le 27 septembre 1753. Disposé vers 1763 dans le jardin de l'Hôtel de Marigny, au Roule, rue du Faubourg Saint Honoré.
Acquis selon toute vraisemblance après la mort de Marigny par le fils du duc d'Orléans, le duc de Chartes, et placé dans le jardin de Monceau (aujourd'hui parc Monceau) avant 1787 (mentionné par Luc Vincent Thiéry, Guide des Amateurs et des Etrangers voyageurs à Paris, tome 1, Paris 1787, p.72).
Saisie révolutionnaire du duc d'Orléans au Palais royal le 8 ventôse en 3 - 26 février 1795 et envoyé au Museum central (Marc Furcy-Raynaud "Les Tableaux et Objets d'art saisis chez les émigrés et condamnés et envoyés au Museum Central, AAF, nouvelle période, tome 6, Paris 1912, p. 313).
Resté au Louvre puis réclamé le 30 juillet 1802 par l'architecte Pierre-François-Léonard Fontaine (1762-1853), pour le bassin des Vingt-Quatre Jets du parc du château de Saint-Cloud. Inventorié à cet emplacement en 1824.
Placé au jardin du Luxembourg le 4 mars 1872. Entré au Louvre le 10 février 1892.
* Source texte : Collections Louvre
Présentation du fonds de Menars
Ce fonds comprend deux parties : un ensemble très important de plans, élévations, coupes, mémoires relatifs aux aménagements faits au château de Menars et dans le parc par le marquis de Marigny, directeur des Bâtiments du roi et frère de la marquise de Pompadour ; divers papiers d'intérêt familial ou administratif concernant madame de Pompadour, son frère et leurs héritiers jusqu'à la vente de 1810.
Cet ensemble apporte des lumières précieuses sur les travaux entrepris à Menars par Marigny, les architectes qu'il utilisa, notamment Soufflot, les réactions de son goût personnel et la qualité de ses connaissances en architecture, traduites par les notes de sa main qui surchargent la plupart des plans et élévations.
Dans un autre ordre d'idées, le dossier concernant l'administration du domaine de Menars pendant la Révolution est lui aussi plein de renseignements au jour le jour, inédits et vivants.
Le fonds est accessible ici : Archives Culture41 - Le fonds Ménars
Nous retrouvons le belvédère chinois présentée ci-dessus, ainsi qu'une multitude d'autres projets, toujours pour ce " rond-de-Cour " du parc.
Allez savoir parmi les " kiosques chinois ", " pavillons en lanterne " et autres tentes exotiques, lequel fut finalement sélectionné par Marigny ? Peut-être aucun...
Pour ceux qui l'ignorent, rappelons que Abel-François Poisson de Vandières, marquis de Marigny et de Menars (1727-1781), Surintendant des Bâtiments du roi (de 1751 à 1774) est le frère cadet de la marquise de Pompadour. Il hérite de Ménars à la mort de sa soeur, en 1764.
Portrait d'Abel Poisson, marquis de Marigny (1727-1781), surintendant des bâtiments du roi.
Louis Tocqué
Huile sur toile, 1755
Image : Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Notre sujet : Abel-François Poisson, marquis de Marigny
C'est au cours de cette promenade virtuelle dans les archives de Ménars que je suis tombé sur cet autre projet, au joli nom de "Temple du repos ", de l'architecte Charles De Wailly (1730-1798).
Ménars - Jardin : élévation, plan de détail du temple du repos, décor du plafond ;
sd ; échelle graphique
Auteur : De Wailly, architecte
Image : Archives Culture 41
Je me suis demandé qu'est-ce que cette célèbre statue, venait faire au centre de ce temple ??! J'avais oublié qu'elle fut un temps la propriété du marquis de Marigny ! Du moins sa copie.
Rappel historique : la statue originale
Le Faune Barberini est une statue grecque antique en marbre de l'époque hellénistique, probablement de la fin du iiie siècle av. J.-C., représentant un satyre endormi. Elle est conservée à la Glyptothèque de Munich.
Marble statue known as the Barberini Faun or Drunken Satyr, copy by a Hellenistic sculptor of the Pergamene school of a bronze original
circa 220 BCE
Glyptothek, Munich
H : 2,15 m
Image : Carole Radatto / Commons Wikimedia
Datation
Haute de 2,15 m, la statue est réalisée en marbre. On ignore dans quel contexte elle s'insérait : était-ce un élément d'un groupe ou une statue isolée ? S'agissait-il d'une offrande religieuse ou d'une œuvre décorative ? Du fait de la puissance de l'expression, qui rappelle l'école de Pergame, et de la maîtrise de la représentation anatomique, on s'accorde à rattacher cette œuvre à l'Asie mineure de la fin du IIIe siècle av. J.-C.
On ne connaît pas de copies antiques du Faune Barberini, mais l'existence d'une variante en bronze découverte dans la villa des Papyrus d'Herculanum est antérieure au Ier siècle av. J.-C.
Satyre endormi
Bronze provenant de la villa des Papyrus, Herculanum
Musée archéologique national de Naples
Image : Marie-Lan Nguyen (2011) / Commons Wikimedia
Historique
La statue est découverte sous le pontificat d'Urbain VIII (1623-1643) au château Saint-Ange, à Rome. Elle entre aussitôt dans les collections de la famille du pape, les Barberini, qui lui donnent leur nom : c'est la seule œuvre majeure qui tombe dans leur escarcelle durant le règne de leur représentant.
La tradition veut que le cardinal Maffeo Barberini ait commissionné le Bernin pour restaurer la statue, mais après avoir examiné les archives en 1981, Francis Haskell et Nicholas Penny estiment que rien ne prouve que le Bernin fut en aucune façon impliqué pour ce travail. Les restaurations, d'abord en stuc, ont été refaites en 1679 par Giuseppe Giorgetti (en) et Lorenzo Ottoni, qui ont permis de réaffecter la jambe gauche antique et créé le support en forme de rocher.
Au XVIIIe siècle, la jambe droite fut à nouveau restaurée en marbre, et une fois de plus par Vincenzo Pacetti (en) en 1799. La sculpture est aujourd'hui exposée sans les restaurations du bras gauche ni d'une partie du pied gauche. En lui écartant largement les jambes, ces restaurations ont pu amplifier l'aspect érotique de la statue.
La statue acquiert rapidement une notoriété. En 1700, elle est citée comme le « Faune du palais Barberin », illustrant le « sommeil naturel », par l'abbé Raguenet dans ses Monuments de Rome, ou description des plus beaux ouvrages […] qui se voyent à Rome.
Elle est vendue par les Barberini dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, lors de la grande dispersion de leurs collections. Elle appartient un temps au sculpteur et marchand Vincenzo Pacetti avant d'être acquise dans les années 1810 par le roi Louis Ier de Bavière alors prince héritier, et installée à Munich dans la Glyptothèque, musée spécialement créé pour accueillir ses nouvelles collections de sculpture grecque.
* Source texte : Wikipedia (Fr) - Faune Barberini
La copie du XVIIIe siècle, d'Edmé Bouchardon
Faune endormi (le faune Barberini)
Edme Bouchardon (1698 - 1762)
Marbre, 1726-1730
H : 1,84 m
Image : Musée du Louvre / Raphaël Chipault
Image : Musée du Louvre / Raphaël Chipault
Historique
Copie d'antique pour le roi commencée à Rome fin 1726 d'après le Faune Barberini (Glyptothèque de Munich) et terminé le 6 juillet 1730. Envoyé à Paris et placé au Louvre dans la salle des Antiques en 1731.
Don du roi Louis XV au marquis de Marigny (1727-1781), le 27 septembre 1753. Disposé vers 1763 dans le jardin de l'Hôtel de Marigny, au Roule, rue du Faubourg Saint Honoré.
Acquis selon toute vraisemblance après la mort de Marigny par le fils du duc d'Orléans, le duc de Chartes, et placé dans le jardin de Monceau (aujourd'hui parc Monceau) avant 1787 (mentionné par Luc Vincent Thiéry, Guide des Amateurs et des Etrangers voyageurs à Paris, tome 1, Paris 1787, p.72).
Saisie révolutionnaire du duc d'Orléans au Palais royal le 8 ventôse en 3 - 26 février 1795 et envoyé au Museum central (Marc Furcy-Raynaud "Les Tableaux et Objets d'art saisis chez les émigrés et condamnés et envoyés au Museum Central, AAF, nouvelle période, tome 6, Paris 1912, p. 313).
Resté au Louvre puis réclamé le 30 juillet 1802 par l'architecte Pierre-François-Léonard Fontaine (1762-1853), pour le bassin des Vingt-Quatre Jets du parc du château de Saint-Cloud. Inventorié à cet emplacement en 1824.
Placé au jardin du Luxembourg le 4 mars 1872. Entré au Louvre le 10 février 1892.
* Source texte : Collections Louvre
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Ménars, de la marquise de Pompadour (à vendre)
Oui, comme ceux de l’Isle-Adam et de Saverne aussi !
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le château de Ménars, de la marquise de Pompadour (à vendre)
Lorsqu'elle sera M"'' de Flahaut, Adélaïde Filleul et les siens figureront en bonne place au nombre de ceux qui, à la veille de la Révolution, favoriseront l'admirable et suprême essor des lettres, de la peinture et du théâtre.
Au reste, le château de Ménars était bien le cadre digne de faire naître chez elle les impressions artistiques auxquelles se complut sa jeunesse. Ménars était une véritable résidence de poète. C'était, au milieu d'un admirable parc dont les sous-bois obscurs évoquaient les souvenirs de la Belle au Bois dormant, un palais tout empreint de la grâce majestueuse du grand siècle. Dans la galerie immense, les images peintes de conquérants ou de justiciers laissaient tom- ber de leurs cadres le poids de leurs regards lourds ou protecteurs, et les grands miroirs au-dessus desquels les bergers souriaient aux bergères, reflétaient à l'infini les grâces de marbre des antiques statues. Une indéfinissable ombre du passé planait dans l'air. Et le contraste était frappant, à Ménars, entre l'harmonie majestueuse qui réglait la paix des choses et le désaccord cruel qui séparait les gens ...
Mme de Flahaut
gravure d'après Adélaïde Labille Guiard, 1788
et son enfant (la paternité de Talleyrand est généralement admise), Charles de Flahaut.
Le séjour d'Adélaïde Filleul en ces lieux coïncida en effet avec les querelles qui devaient amener la finale rupture entre ses hôtes. M. de Marigny, continuant de se réserver hors du mariage le monopole du fruit défendu qu'il interdisait à sa femme, lui témoignait toujours une méchante humeur, et elle eut été bien déplacée dans sa bouche cette phrase du prince de Ligne, qui s'écriait, pour caractériser le temps de sa jeunesse : « Nous faisions oublier nos infidélités à nos femmes à force de procédés. »
Au reste, le château de Ménars était bien le cadre digne de faire naître chez elle les impressions artistiques auxquelles se complut sa jeunesse. Ménars était une véritable résidence de poète. C'était, au milieu d'un admirable parc dont les sous-bois obscurs évoquaient les souvenirs de la Belle au Bois dormant, un palais tout empreint de la grâce majestueuse du grand siècle. Dans la galerie immense, les images peintes de conquérants ou de justiciers laissaient tom- ber de leurs cadres le poids de leurs regards lourds ou protecteurs, et les grands miroirs au-dessus desquels les bergers souriaient aux bergères, reflétaient à l'infini les grâces de marbre des antiques statues. Une indéfinissable ombre du passé planait dans l'air. Et le contraste était frappant, à Ménars, entre l'harmonie majestueuse qui réglait la paix des choses et le désaccord cruel qui séparait les gens ...
Mme de Flahaut
gravure d'après Adélaïde Labille Guiard, 1788
et son enfant (la paternité de Talleyrand est généralement admise), Charles de Flahaut.
Le séjour d'Adélaïde Filleul en ces lieux coïncida en effet avec les querelles qui devaient amener la finale rupture entre ses hôtes. M. de Marigny, continuant de se réserver hors du mariage le monopole du fruit défendu qu'il interdisait à sa femme, lui témoignait toujours une méchante humeur, et elle eut été bien déplacée dans sa bouche cette phrase du prince de Ligne, qui s'écriait, pour caractériser le temps de sa jeunesse : « Nous faisions oublier nos infidélités à nos femmes à force de procédés. »
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Localisation : l'Ouest sauvage
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