Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la correspondance secrète, d'Evelyn Farr

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« Je vous aime à la folie »
La correspondance de Marie-Antoinette et Axel de Fersen

Texte établi et présenté par

Evelyn Farr



Parution chez les Editions de l’Archipel à Paris,  prévue pour mars 2016.
Une édition anglaise sera publiée en même temps.

La liaison de Marie-Antoinette avec le comte Axel de Fersen a donné lieu à une littérature abondante, en partie alimentée par les bribes de leur correspondance. Malheureusement, la correspondance telle que publiée jusqu'à ce jour était expurgée de ses formules les plus tendres. D'aucuns nourrissaient ainsi encore des doutes quant à la nature exacte des relations de la reine de France avec le « beau Suédois ». Evelyn Farr, historienne spécialiste de la question, s'est lancée à la recherche de cette correspondance, ainsi que celle de leurs proches, dans les archives conservées en France, en Suède et en Angleterre. Elle a alors découvert des documents inédits jusqu'à ce jour... et très révélateurs de la nature des relations de Marie-Antoinette avec Fersen.

Tout en publiant l'intégrale de la correspondance de la reine de France avec Axel de Fersen, Evelyn Farr retrace pour nous l’histoire passionnante d’une correspondance secrète et d’un amour interdit.
Elle explique l’utilisation du chiffre, de l’encre invisible, le rôle des intermédiaires, des sceaux secrets, des doubles enveloppes, des noms de code, d'un logement clandestin de Fersen à Versailles… A la faveur de recoupements méticuleux avec d’autres documents inédits, la correspondance est replacée dans un contexte historique vivant.

La correspondance de Marie-Antoinette et Fersen, hautement compromettante, était la plupart du temps chiffrée ou écrite à l'encre invisible. Elle a ensuite fait l'objet de destructions et de caviardages en tous genres. Pour la première fois depuis plus de 200 ans, Evelyn Farr est néanmoins parvenue à retrouver des mots et passages inédits. Ces découvertes confirment que Fersen méritait bien le titre décerné par Marie-Antoinette de « plus aimé et plus aimant des hommes »



Evelyn Farr

Née à Londres, Evelyn Farr a fait ses études en anglais, français et italien au University College London. Elle a écrit une thèse sur le roman du dix-huitième siècle qui a abouti à la publication de son premier livre en 1993. Before the Deluge (1994) raconte l’histoire du beau monde parisien sous Louis XVI. Ce livre a été suivi par Marie-Antoinette and Count Fersen : the untold love story (1995 & 2013).

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Toutes nos félicitations à Eve ! :\\\\\\\\:

Nous attendons la publication de cet essai avec impatience...

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Est-ce que le titre est une citation ?

Comtesse Diane a écrit:

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Est-ce que le titre est une citation ?

Oui, ma chère Comtesse Diane - de Fersen à Marie-Antoinette.

Ah ! Merci Eve !
Si seulement le marquis me l'avait dit ne serait-ce qu' une seule fois ! : 

Alors soyons patients ! Les amours de Fersen et Marie Antoinette annonceront l'arrivée du Printemps. :;\':;\':;

Hâte !!!!

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Ravie de vous annoncer que la version anglaise, "I LOVE YOU MADLY" - THE SECRET LETTERS OF MARIE-ANTOINETTE AND COUNT FERSEN, va paraître également en mars 2016 chez mon éditeur Peter Owen Publishers à Londres.

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Voilà une grande et heureuse nouvelle, ma chère Eve !!!
Ces deux parutions simultanées se donneront mutuellement beaucoup de dynamisme !!! :n,,;::::!!!:
Le public sera au rendez-vous ! Il piaffe déjà d'impatience .

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Bravo !
Ce sont deux excellentes nouvelles... :\\\\\\\\:

..... Quel beau cadeau pour moi, (la version française bien sûr). :\\\\\\\\:
Les amis, je suis comme ClioXVIII, je suis très impatiente. J'espère TANT de révélations, chère Eve, mais je ne dirais pas ce à quoi je rêve.

Hâte de le lire !
Bravo chère Eve pour tout ce travail malgré les épreuves...

Formidable ma chère Eve ; j'avais évidemment déjà tout lu sur facebook
Je suis convaincu que Fersen et Marie-Antoinette t'ont soutenue à travers les moments très très difficiles que tu as vécus il y a quelques mois. Et voilà que tout ce travail et ces efforts sont couronnés par la publication en anglais et en français de cette correspondance palpitante :n,,;::::!!!:
J'espère d'ailleurs que les éditions de l'Archipel vont également éditer la traduction de ton livre The Untold Love Story avec les nouveaux éléments.

Que d'excellentes nouvelles ! Nous sommes dévorés d'impatience !

Bonjour Chère madame,
Je crois toujours que votre nouveau livre sera traduit en tchèque,
comme le précédent: The Untold Love Story , 1997
Je suis impatient

Leos

:\\\\\\\\: boudoi30

Merci, ma chère Comtesse Diane. J’adore !

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Leos a écrit:Bonjour Chère madame,
Je crois toujours que votre nouveau livre sera traduit en tchèque,
comme le précédent: The Untold Love Story , 1997
Je suis impatient

Leos

Merci, cher Leos – je l’espère bien, mais il faut qu’une maison d’édition tchèque achète les droits de traduction. Mon éditeur sera au salon du livre de Francfort – si un éditeur tchèque s’y intéresse, il pourrait lui en parler. Mon livre est sur son "rights list".

outremanche a écrit:
Mon éditeur sera au salon du livre de Francfort – si un éditeur tchèque s’y intéresse, il pourrait lui en parler. Mon livre est sur son "rights list".

C'est peut-être sur la Francforter Buchmesse qu'il y aura de l'intérêt de la part d'un éditeur suédois de traduire la correspondance en suédois
En néerlandais il n'y aura pas d'intérêt je pense... bien que je veuille bien être le traducteur du livre

Je ne pense pas qu'ils aient été amants (même si on peut le regretter, on voudrait tant que Marie-Antoinette ait connu, au moins une fois, un amour complet et total).

Déjà, au niveau purement sexuel, la seule expérience de Marie-Antoinette a vraisemblablement été son mari et vu le bordel que ça a été pour la consommation de ce mariage, on peut penser que la pauvre reine n'en a pas gardé un excellent souvenir et que la chose, par conséquent, ne devait pas l'attirer des masses, du genre :"merci, j'ai déjà donné..." Louis XVI ne lui a sûrement pas apporté de révélation dans ce domaine et n'a pas franchement dû lui donner l'envie de recommencer, avec lui ou un autre.

Après, il ne faut pas oublier qui ils sont et les conséquences d'un adultère. S'ils étaient pris, pour lui c'était l'emprisonnement, la mort peut-être et pour elle, la réclusion à vie dans un couvent ou la répudiation. Et puis, il y a ses enfants : Marie-Antoinette adorait ses enfants, un adultère révélé pouvait en faire aux yeux de l'opinion des bâtards, remettre en question leur rang, leur héritage. Aussi bien pour l'homme qu'elle aime que pour ses enfants, on imagine mal Marie-Antoinette prendre un tel risque.

Une relation physique est cependant plus plausible vers la fin du règne : la succession est assurée, le roi et la reine vivent chacun de leur côté depuis quelques temps et la Révolution vient tout chambouler. Au milieu de ce chaos, des habitudes bouleversées et de leurs vies chamboulées, un moment d'égarement est toujours possible. On pense au fameux séjour de Saint-Cloud où ils faisaient de longues promenades à cheval, seuls, avec une surveillance encore légère. Mais bon, à ce moment là, Marie-Antoinette avait sûrement autre chose à penser que s'ébattre dans l'ombre complice d'un bosquet avec son beau suédois...

Ils se sont aimés, c'est certain. Mais je pense qu'elle voyait en lui un ami, un appui, une épaule solide avant tout. En avance sur son temps, Marie-Antoinette avait déjà un pied dans le romantisme. Elle a peut-être vu en Fersen un chevalier servant, un homme-lige, le prince charmant que l'on peut parer de toutes les vertus sans forcément passer par la case "lit", souvent tombeau des illusions. Elle avait faim de sentiments, d'amour courtois comme dans son théâtre où l'amour reste léger et délicieux, avec de jolies phrases et de beaux serments. Fersen était là, il était beau, dévoué, elle pouvait compter sur lui et ça lui suffisait peut-être. Elle pouvait même se laisser aller d'autant plus à des débordements d'affection épistolaire puisqu'il n'y avait rien de physique entre eux.
C'est comme ça, en gros, que j'analyse leur relation, de son point de vue à elle. De son point de vue à lui, j'ai beaucoup plus de mal à me faire une idée, je l'avoue.

Calonne a écrit: du genre :"merci, j'ai déjà donné..."

"merci, j'ai déjà donné..."

Moi je veux bien, mais alors comment expliquer qu'elle installe pour lui un logement clandestin dans ses propres cabinets privés ?
... lui, ayant ses exigences, elle, les exauçant dans l'instant même et de la meilleure grâce du monde ...  elle, la reine de France !

C'est là beaucoup plus probant que la lettre torride que jamais elle n'écrivit .

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Calonne a écrit:
Une relation physique est cependant plus plausible vers la fin du règne : la succession est assurée, le roi et la reine vivent chacun de leur côté depuis quelques temps et la Révolution vient tout chambouler. Au milieu de ce chaos, des habitudes bouleversées et de leurs vies chamboulées, un moment d'égarement est toujours possible. On pense au fameux séjour de Saint-Cloud où ils faisaient de longues promenades à cheval, seuls, avec une surveillance encore légère. Mais bon, à ce moment là, Marie-Antoinette avait sûrement autre chose à penser que s'ébattre dans l'ombre complice d'un bosquet avec son beau suédois...

Surtout que Marie-Antoinette dit elle-même qu'elle est suivie constamment par des gardes nationaux. Les révolutionnaires n'attendaient qu'une chose : attraper Marie-Antoinette en flagrant délit d'adultère. Cela aurait eu donc des conséquences abominables pour elle (plus pour l'homme aimé et pour ses enfants).

Elle voulait l'avoir près d'elle et elle s'en ait donné les moyens, c'est vrai. Après, c'est pas pour autant qu'ils ont utilisé cette facilité pour faire crac-crac...

S'ils n'avaient rien à cacher, pourquoi cette facilité était-elle secrète ?